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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""fuller house""

Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 4 (suite et fin)

Publié le 4 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 4x15-22 :

- 4x15 : Début du diptyque "pourquoi-est-ce-que-les-Klingons-ont-le-front-plissé-une-fois-sur-deux", avec un joli toutéliage avec l'intrigue des Augments.

Bon, je me souvenais en grande partie de cet épisode, vu que c'était à peu près là que j'avais repris Enterprise de manière régulière lors de sa diffusion, donc pas de grande surprise : l'explication est amusante, la démission de Trip pas crédible un seul instant, le mindmeld en tant que béquille narrative est pitoyable, Malcolm en ex-agent de la section 31, grosse rigolade, et la relation Trip/T'pol jamais crédible.

Bref, à part la mythologie qui avance, l'épisode n'était pas génial. Et c'est quand même dramatique pour la série que je sois nettement plus intéressé par la Capitaine du Columbia et son équipage que par celui de l'Enterprise.

- 4x16 : Conclusion du diptyque. Plus faiblarde que le début. Notamment à cause de scènes débiles ("tiens, si on mettait l'Enterprise et le Columbia l'un en dessous de l'autre, en positions inversées, et si on faisait passer Trip entre les deux vaisseaux au bout d'un câble, le tout à Warp 5 ?") à grands renforts de caméra tourbillonnante, et ce dès les trois premières minutes de l'épisode, histoire d'instaurer un faux suspense. D'ailleurs, tout l'épisode, c'est ça : du faux suspense instauré à coup de comptes à rebours, de scènes d'action, et de répliques dramatiques totalement vides et gratuites. Pff.

- 4x17 : Manny Coto qui écrit un épisode sur les Orion Sex Slaves. Forcément, ça n'allait pas être finaud : on a donc de la bimbo siliconée peinte en vert, qui séduit l'équipage de l'Enterprise, façon Hathor dans SG1. Je n'avais pas franchement aimé à la première vision, je n'aime toujours pas. Surtout que le seul qui ne soit pas affecté, c'est Trip, "passque lui il aimeuh T'pol, et l'amoureuh cé la plus grande des forceuhs !" (la fin de l'épisode est d'ailleurs à se pendre). 

Bon, heureusement que les Orionnes ont été un peu mieux traitées par Abrams & ses potes, parce que là, les potiches, elles faisaient vraiment strip-teaseuses au rabais.

- 4x18 : Début du diptyque univers-miroir, avec un prégénérique et un générique alternatif qui cartonnent mo-nu-men-ta-le-ment.

Dommage qu'ensuite ce ne soit pas forcément à la hauteur, retombant dans les béquilles narratives classiques de l'univers-miroir, et dans un récit super bavard.

Au rayon des satisfactions : Hoshi a enfin un rôle potable ; Evil Porthos est  ; le surjeu d'Archer passe plutôt bien dans l'univers miroir ; la Tholian Web ; et revoir le Defiant de TOS (et sa passerelle !) fait vraiment plaisir. Au rayon des déceptions: l'Enterprise encore une fois à l'origine d'un élément de la continuité postérieure, en l'occurrence l'agony booth ; le Tholien en CGI, juste hideux.

- 4x19 :  L'épisode qui, à l'époque, m'avait convaincu qu'il était tout à fait possible de refaire une série Trek moderne avec les uniformes et les décors de la série originale, sans pour autant être particulièrement kitsch ou ridicule. Et par conséquent, qui m'avait convaincu de l'inutilité de la série Enterprise.

Cela dit, ce n'est pas pour autant que cet épisode est réussi: le Gorn en CGI est très moche, pas crédible, et il ne sert à rien du tout si ce n'est à meubler en faisant une référence supplémentaire à TOS ; l'éclairage de la passerelle fait, pour le coup, par moments un peu trop studio ; la scène en ombres chinoises est affreusement surjouée ; et en fin de compte, à 3 ou 4 épisodes de la fin de série, cet épisode ne servait à rien, tout en étant très bavard, à nouveau. Mais c'était toujours rigolo à regarder.

Et un Emmy Award à Bakula pour avoir réussi à cabotiner encore plus que Shatner dans ses grands jours. Ça devait être dans son contrat, apparemment. 

- 4x20-21 : Diptyque pas hyper-convaincant sur Peter Weller en leader terroriste xénophobe qui veut faire échouer la conférence de paix pré-fédérale.

Les idées sont bonnes, mais l'exécution est franchement molassonne. En vrac, Harry Groener est toujours parfait en politicien mielleux ; laule @ l'équipage de l'Enterprise en train de dire "si ça continue comme ça, personne ne se souviendra de nous dans les livres d'histoire" ; ils ont attendu les deux derniers épisodes pour donner quelque chose à faire à Travis, mais ça n'empêche pas ce dernier d'être mauvais comme c'est pas permis ; le shipping T'pol/Trip n'est toujours pas crédible ; Weller est très bon ; la zik est assez médiocre, frôlant par moments le sous-Carpenter ; et le bébé hybride est mignon comme tout (et donc fonctionne très moyennement en tant que symbole des dangers de l'hybridation - sans compter que le mélodrame totalement artificiel de sa mort fait vraiment forcé).

- 4x22 : Un mythe. Une légende. Un épisode final de saison, de série, et de franchise, qui est désormais inscrit dans l'Histoire comme la pire heure jamais produite pour un final de Star Trek.

Un tour de force improbable de Bermaga, qui reviennent pour l'occasion au scénario, et qui réussissent en 40 minutes à se mettre à dos 99% des fans de la saga.

En faisant de cet épisode final d'Enterprise une aventure holographique de Riker et Troi (sur l'Enterprise D), et en les plaçant sur le devant de la scène (au cours de scènes d'exposition laborieuses au possible), Bermaga signent leur arrêt de mort à la tête de la franchise, et s'en verront rapidement expulsés (alors qu'en en faisant le final de s3, ou un épisode de mi-saison, ça serait déjà passé beaucoup mieux).

Non seulement les fans d'Enterprise (enfin, ceux qui ont survécu aux 4 saisons d'avant) sont furieux1, mais les acteurs aussi renient désormais l'épisode2, les fans de STTNG font la gueule3, et ceux de DS9/VGR ne sont pas franchement contents non plus4. Quant à ceux de TOS, ils se sont déjà ouvert les veines depuis un bon moment, donc...

Bref, un chef d'oeuvre.

D'ailleurs le simple fait que la Paramount se soit sentie obligée de retconner tout l'épisode à posteriori dans deux romans5, histoire de sauver la face, montre bien que c'est un épisode final parfait.

 

1 et on les comprend: le cast d'Enterprise est relégué au second plan, les personnages n'ont pas évolué d'un pouce dans les 6 années qui séparent le 4x21 de cette aventure holographique, ils ont toujours les mêmes grades, les mêmes relations, et Bermaga décident de buter Trip comme une m*rde pour couronner le tout.

2 Blalock le trouve infâme et indigne de la série, les autres ne veulent pas en entendre parler tant ils trouvent que centrer l'épisode sur les deux vieux de Next Gen était un manque de respect, comme si Bakula & co ne pouvaient pas conclure leur série seuls.

3 bah, ouais, dans la grande tradition Braga, qui a l'habitude de donner à ses redshirts condamnés le nom de ses anciens collaborateurs avec qui il est fâché - Moore, Fuller, etc - , Bermaga ont ici décidé de saboter un épisode solide de Next Gen, The Pegasus, écrit par Ron D. Moore, en faisant des aventures d'Enterprise/Archer le véritable moteur de la croissance mentale et des décisions capitales de Riker dans l'épi de Next Gen. Autant dire qu'ils prennent indirectement et de manière rétroactive tout le crédit pour cette évolution de personnage essentielle de Riker...

4 vu que la fin de l'épisode, sensée clôturer (et rendre hommage à) la franchise Trek à la tv pour un bon bout de temps, montre les trois vaisseaux Enterprise tandis que leurs capitaines respectifs déclament le "boldly go blablabla". Pas de DS9 en orbite dans un coin, pas de Voyager, pas même un Enterprise A, B, ou C...
Dommage, parce que l'idée n'était pas mauvaise, et on a même un petit frisson durant l'enchaînement Ent D/Ent de TOS... mais pas quand ça se conclut par celui d'Archer, malheureusement.

5 et d'une manière assez ironique, ce sont Jake Sisko et Nog, des créations de Moore, qui y enquêtent, révélant que cet épisode final n'est pas un compte-rendu fidèle de ce qui s'est passé réellement, que c'est donc un récit apocryphe, dont ils listent alors toutes les incohérences de continuité pondues par Bermaga. De là à étendre ce raisonnement à toute la série, il n'y a qu'un pas que je vais m'empresser de faire... 

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Les bilans de Lurdo : Scooby-Doo, Mystery Incorporated - Saison 2 (2/2)

Publié le 19 Octobre 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Animation, Jeunesse, Comédie, Aventure, Thriller, Fantastique, Science-Fiction, Horreur

Suite et fin du bilan de la saison 2 de cette série excellente, qui a su remettre Scooby-Doo au goût du jour sans le dénaturer : 

 - 16 :

Les aliens (mais tous les aliens : petits gris, reptiliens, nordiques...) attaquent Crystal Cove (et dépouillent des magasins), l'occasion pour le show de nous refaire du X-files, des enlèvements, des rencontres du troisième type, des crop circles, des conspirations, et tutti quanti. Une première moitié assez amusante, mais la fin est plus faible.

- 17 :

Un troupeau de buffles mutants contrôlés par Pericles attaque la ville à la recherche du Disque antique. Un épisode pépère qui place une grosse référence à Aliens sur la fin, et un clin d'oeil appuyé au Roi Lion sur la lancée. La toute fin avec le "oups, on a résolu l'affaire, mais on vient de relâcher des centaines de super-prédateurs génétiquement modifiés dans l'océan par la même occasion... bon, faisons comme si de rien n'était, et tournons les talons... on n'a rien vu, on n'a rien fait, okay ?" était :mrgreen:

- 18 :

Retour des Hex Girls pour un remake officieux du dessin-animé Scooby & la légende du Vampire, avec le Gang qui enquête sur le retour à la vie d'un groupe de ska zombie. Et une grosse scène de band battle à la Scott Pilgrim pour finir, avec Scooby & co qui shreddent, et des effets spéciaux dans tous les sens. Très sympa. B)

- 19 :

Un démon glouton/gluten attaque des gens et les dévore, ce qui force l'ultra-vantard Doc Savage Spartan à intervenir. Un épisode plutôt anecdotique, mais le Doc Spartan, son couple en crise et son serviteur sarcastique sont plutôt marrants.

- 20 :

Un bandit-séducteur de grand chemin (semi-hommage au chanteur Adam Ant) terrorise les routes autour de Crystal Cove. Au gang de l'arrêter, avec Scooby et Shaggy qui se travestissent, et en prime des séquences de rêve à la Twin Peaks (la Red Room et un nain) et à la American Werewolf in London (Nazis attack !). Pas forcément exceptionnel, mais je me marre encore de la manière dont ils ont intégré les conneries d'Ancient Aliens à la mythologie du show (avec Amy Acker au doublage de la petite amie de Scooby ^^). :mrgreen: 

- 21 :

L'équipe enquête dans une maison hantée assez classique, sauf que... Univers Miroir (littéralement) avec Fred, remplacé IRL par son double négatif, et qui se retrouve dans un monde post-apocalyptique dévasté et empli de squelettes où il est le dernier homme sur Terre, car le gang n'a pas réussi à empêcher "Nibiru" sans le vrai Fred. Un épisode très réussi dans lequel Fred montre qu'il n'est pas que le muscle de la bande... et que sa relation avec ses parents est toujours très complexe. Ah, et visiblement, Pericles tente de libérer une entité d'outre-monde emprisonnée là depuis des éons... :P


- 22 :

À nouveau la Red Room de Twin Peaks, Amy Acker & Michael J Anderson au doublage, et la Miskatonic University, mais cette fois-ci pour un épisode dans lequel ne manquait que Freddy Krueger, puisqu'on a affaire à un être monstrueux qui tue dans les rêves. Le Gang est donc obligé de s'immerger dans le monde des rêves, ce qui donne lieu à de nombreuses scènes oniriques à travers le temps et les âges, à une référence inattendue à The Room de Tommy Wiseau et à des réponses à l'arc narratif global de la série. (et en prime, je viens de tilter que les personnages de la Mystery Inc précédente, celle de l'époque avant le Scooby Gang, étaient tous des copies exactes du cast de The Many Loves Of Dobbie Gillis, la série des 50s/60s qui a inspiré Scooby Doo à l'origine ^^)

- 23 :

Le groupe part au Yucatan pour tenter de trouver le Coeur du Jaguar, l'artefact nécessaire pour empêcher le réveil de l'entité. Pas forcément l'épisode le plus captivant, même si certains clins d'oeil à Indy, The Ruins ou Grease sont amusants, et que toute l'histoire de la mère de Velma, sex-symbol au Yucatan, est :mrgreen: 

- 24 :

Retour du Gang à Crystal Cove, qui est ravagée par des Tremors, et dont les habitants ont été réduits en esclavage par Pericles & co ; un peu plus d'explications au sujet du mystère Nibiru (vue la manière dont ils parlent d'affaiblissement des murs entre les dimensions, et d'effacer tout le mal qu'a fait l'entité par le biais de son influence, j'ai l'impression qu'on va avoir droit à un reboot final à la mort de la créature du sarcophage, wait & see...) ; une séance de bricolage à la A-Team ; Sammy, Scooby et le shérif qui se découvrent un courage inattendu et mènent l'insurrection des habitants de Crystal Cove ; et la destruction de la Mystery Machine avec reprises des dialogues et du rythme vocal de Shatner dans Star Trek III. Un bon épisode de quasi-fin de saison, avec en prime un Udo Kier qui s'éclate à doubler Pericles et à lancer des ordres en allemand à ses Kriegstaffelbots.

- 25 :

Des réminiscences d'Indiana Jones, à nouveau, puisque le Gang est contraint de déjouer les pièges successifs du tombeau de l'entité, sous la menace de Pericles et de ses troupes, qui retiennent des otages (au nombre desquels Hot Dog Water, la "copine" de Velma, qui se sacrifie, au grand désespoir de cette dernière). À nouveau, un épisode très réussi, dans lequel Fred repasse sur le devant de la scène en déjouant tous les pièges successifs, prouvant que son obsession de toujours l'a bien préparé pour ce moment. Avec en prime un petit clin d'oeil à Pirates des Caraibes At World's End, pour l'océan à l'envers.

- 26 :

L'entité poulpesque tentaculaire est désormais libre... au gang de l'arrêter. Une fin de saison épique, qui s'ouvre sur Amy Acker qui explique toute la mythologie des deux saisons précédentes, qui continue par des morts par centaines, et qui se finit par la destruction de la Terre en même temps que Cthulhu l'entité.

Et comme prévu, reboot final qui renvoie le Gang dans la Happiest Timeline (pour paraphraser Community), où tout le monde est heureux, Daphne et Fred vont se marier, Velma et Hot Dog Water partagent un même lit (pour lire, voyons, tsss....), et l'entité n'a jamais influencé des générations d'innocents... ou presque, puisqu'à la toute fin, le gang décide de s'inscrire à la Miskatonic University, pour suivre les cours de chasseurs de fantômes de Harlan Ellison, et se lancer ensuite sur les routes pour pourfendre les criminels se déguisant en fantôme. En guise de reboot, on a donc droit en fait à un toutéliage avec la toute première série Scooby-Doo, toutéliage tant thématique que musical et visuel. :wacko:

Grosse grosse seconde saison, donc. À quelques moments, peu aidé par sa diffusion chaotique, le show a failli succomber à une overdose de mythologie et d'épisodes lui étant consacrés, mais au final, c'est un succès. Les deux saisons de la série fonctionnent parfaitement en tant que stand-alone, la fin est arrivée au bon moment, et les personnages du show ont rarement (si ce n'est jamais) été aussi attachants et bien développés. Maintenant, j'ai un peu peur de ce qui viendra ensuite pour la franchise Scooby (à vrai dire, je crains un retour de bâton à la Doctor Who : "ces deux saisons étaient trop complexes, on veut un truc plus simple maintenant, quitte à ce que ce soit simpliste et abêti").

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Les bilans de Lurdo : R.L. Stine's The Haunting Hour, saison 1

Publié le 24 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Anthologie, Fantastique, Horreur, Comédie, Jeunesse, Hub

Nouvelle série de 2010, inspirée par l'anthologie Nightmare Hour de R.L. Stine, et par le téléfilm The Haunting Hour : Don't Think About It (2007). Au programme, comme dans Chair de Poule, des histoires au format 23 minutes, parfois regroupés en double-épisodes pas forcément pertinents.

Épisodes :

- 01-02 : Premier épisode du nouveau show de RL Stine, après Chair De Poule. Avec pour commencer une histoire de real doll pour enfants qu'acquiert une petite peste pourrie gâtée (la petite soeur de Terabithia, qui a toujours sa bonne bouille, et joue bien), qui voit alors la doll devenir vivante, pour prendre lentement sa place dans sa famille, et vice-versa. Plutôt bien joué par tout le monde, avec un caméo de Britt Irvin en prime, et niveau visuel, c'est beaucoup moins cheap et tv que ne pouvait l'être Chair de Poule, mais bon, le récit est hautement convenu, et rien de plus qu'une énième variation sur un thème vu et revu dans les anthologies de ce genre. En plus d'avoir une happy end totalement déplacée. À noter cela dit un jump scare assez fun, à la Paranormal Activity.

- 03 : Épisode de Noël, sur une famille qui affronte un goblin meurtrier sorti d'un paquet cadeau. Pas trop mal joué, et assez dynamique, mais affreusement convenu et téléphoné, à nouveau, et relativement cheap.

- 04 : Un ado constamment tourmenté par d'autres élèves finit par se venger avec l'aide d'un nouvel élève fantômatique plus agressif que prévu. Pas désagréable à suivre, même si le twist final est assez convenu.

- 05 : Un ado et sa mère passent une nuit dans un hôtel isolé et hanté par des garous. Encore une fois, c'est clairement plus lêché visuellement que les séries précédentes du genre, mais bon, ça reste quelconque, et là, en l'occurence, ça abuse des jump scares.

- 06 : Petits cameos d'Elise Gatien et d'Emmanuelle Vaugier pour une histoire assez médiocre de robe volée par une nerd timide dans une boutique magique, cette dernière retrouvant aussitôt confiance en soi et pouvoir de séduction, mais à un prix certain. Pas super bien joué, en plus...

- 07 : Une ado et son frangin, habitués des cimetières, sont confrontés à un fantôme qui prend possession du petit frère. À l'ado de le sauver avant l'aube. Pas très bien rythmé, et la fin était assez téléphonée.

- 08 : Gina Holden en guest dans l'histoire d'une famille s'installant dans une nouvelle maison, et de l'ado confronté au goblin maléfique qui hante ses murs. Manque de rythme, mais pas désagréable, notamment lorsque le gamin découvre l'identité du streum dans son Guide des Monstres de D&D, et c'est même plutôt fun sur la fin. 

- 09 : Deux gamers testent un nouveau zombie shooter, qui les transporte directement dans le jeu. Cheap, déjà daté, et pas du tout original.

- 10 : Un jeune geek passionné d'aliens rencontre deux élèves de son écoles, des aliens déguisés qui lui proposent de prendre part à un programme secret d'échange ; Gentiment surjoué, téléphoné, et sans intérêt. 

- 11 : Ariel Winter, en petite-fille d'un psy possédant un magnétophone magique qui rend réelles les peurs de ses patients, une fois que le magnétophone est mis en lecture. Sympathique, même si ça cabotine joyeusement une fois que la Peur se tape l'incruste.

- 12 : Un gamin à la recherche d'un animal domestique se retrouve avec un zombie sur les bras. Pas désagréable, mais ça ne vaut surtout que pour la toute fin.

- 13 : Des gamins s'introduisent dans une maison abandonnée, et y découvrent un masque, qui semble être une fenêtre sur le passé, et sur un drame s'étant déroulé dans la demeure. Assez bien joué, et avec une jolie atmosphère.

- 14 : À la veille de son 13è anniversaire, un ado coulrophobe se croit traqué par des clowns arrivés en ville. RAS niveau jeu, mais le scénar est franchement trop téléphoné pour être intéressant.

- 15 : Un pré-ado découvre que sa grande soeur (Jodelle Ferland, qui a bien grandi ) fraîchement rentrée de son pensionnat a désormais tout d'une sorcière maléfique. Pas hyper passionnant, et là aussi assez convenu.

- 16 : Debby Ryan (une Disney girl à la bouille sympatoche) en biatch de lycée caricaturale, qui se trouve prise dans un remake de Drag Me to Hell, avec une vieille gitane vengeresse. Amusant, dans le registre "copie".

- 17 : Un petit gros, fasciné par un camion de glaces fantômes, est prêt à tout pour en goûter les glaces. Assez prévisible.

- 18 : Un ado hawaiien traumatisé par une attaque de requin dans son enfance revit son drame dans une piscine municipale. Sans grand intérêt.

- 19 : Un ado sceptique et ses deux amis décident de débunker Ghost Hunters & co en faisant leur propre vidéo bidon de ce genre dans un asile. Sauf que forcément, l'asile est hanté. Pas trop mal filmé et interprété, mais le twist final, comme souvent, est déjà vu.

- 20 : Bon gros recyclage, avec l'histoire de deux frères d'un âge similaire, l'un supra doué, l'autre moyen, aux parents froids et exigeants. Et quand l'un des deux frangins se met à avoir des vertiges, perdre connaissance, et bégayer, il est envoyé "à la clinique" par ses parents. Twist mégaprévisible pour qui a déjà vu un Twilight Zone/Fais Moi Peur/Shyamalan/etc avant, mais réal et interprétations honorables.

- 21-22 :
- Première partie du double season finale, avec une ado timide qui joue à Scary Mary, et entre en contact avec l'entité de l'autre côté du miroir. Un mélange de Mirrors et de Bloody Mary, donc, pas particulièrement exceptionnele un à un les humains, un truc du genre.
- L'ado se réveille de l'autre côté du miroir, où toutes les filles qui y vivent n'ont plus de visage, et se cachent derrière des masques informes, au service de la Scary Mary originale, qui leur vole leur visage. S'engage alors une course contre la montre pour les amis de l'héroine, à l'extérieur du monde des miroirs. Une ambiance gentiment glauque, et un épi plutôt juste dans l'interprétation.

Bilan de la saison 1 :

Niveau visuel, c'est clairement plusieurs degrés au dessus de Fais-moi Peur et autres Chair de Poule ; c'est beaucoup plus professionnel, mieux léché, et assez bien interprété dans l'ensemble... problème, les scénars sont assez faiblards, et rarement originaux, comme souvent chez Stine.

Dommage. Mais ça reste assez sympa à regarder, surtout compte tenu de l'absence d'alternative plus adulte dans le genre, et le tout est souvent assez sombre pour un show à destination des enfants.

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Les bilans de Sygbab - Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 6 (2019)

Publié le 28 Février 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Sygbab, Marvel, MCU, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, ABC

Après une saison 5 assez mitigée, l'intégrale Agents of SHIELD de Sygbab se poursuit et s'approche de sa conclusion...

Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 6 (Marvel's Agents of SHIELD, season 6 - 2019) :

Un an après la mort de Coulson, le SHIELD se reconstruit lentement sous la direction de Mack ; de leur côté, Daisy, Jemma et les autres tentent de retrouver Fitz, perdu dans l'espace dans une stase cryogénique...

Cette saison se démarque tout d'abord par son format plus court que les précédentes, puisqu'elle est dotée de seulement 13 épisodes au lieu des 22 habituels sur les grands networks américains. Cela présente normalement deux avantages : une réduction des coûts d'ensemble qui permettent éventuellement d'investir un peu plus dans les effets spéciaux, et une intrigue qui va à l'essentiel.

Ce qui se traduit d'ailleurs à l'écran par (enfin) des scènes en extérieur (après la claustrophobie extrême de la saison 5, ça fait du bien de voir la lumière du jour), et quelques plans dans l'espace un peu plus réussis même si ce n'est pas non plus extraordinaire. L'écriture, quant à elle, est parfois assez bancale - ce qui n’a plus rien d’étonnant.

Trop d'éléments reposent sur une suspension d'incrédulité accrue, à commencer par la recherche de Fitz qui pose plusieurs problèmes majeurs. Le premier est évidemment le paradoxe temporel que cela crée : cette version de Léo est celle qui est cryogénisée à bord du vaisseau d'Enoch afin de pouvoir sauver ses amis dans le futur.

Plutôt que de s'embarrasser à répondre à des interrogations légitimes, seul la théorie du multivers de Deke est avancée comme explication, cette dernière partant du principe que chaque choix engendre une dimension parallèle dans laquelle les évènements se déroulent d'une manière différente. C'est un peu tiré par les cheveux mais c'est le lot des voyages temporels.

L'autre point à relever concerne la gestion des voyages interstellaires : en l'espace d'un an, l'équipage constitué autour de Simmons et Daisy a parcouru la totalité de la galaxie, et le retour de l'Inhumaine sur Terre est très rapide. Visiblement, le S.H.I.E.L.D. a réussi à développer une technologie plus efficace que le warp...

Que la Lighthouse dispose d'une certaine richesse de connaissances est une chose, mais il est difficile de croire que l'agence se soit restructurée en si peu de temps alors qu'elle était considérée comme une organisation terroriste et qu'elle n'avait plus de soutiens politiques.

Alors que cela atténue également l'impact de sa mort lors du final de la saison 5, Il faut cependant reconnaître que les scénaristes réussissent à compenser en rendant le personnage de Fitz jaloux de lui-même puisqu'il a raté beaucoup de moments importants, surtout son propre mariage.

C'est amusant de le voir considérer qu'il ne sera jamais le premier mari de Gemma, et de s'enquérir de la nuit de noces. Cette révélation est amenée de manière intéressante grâce au 6.06 Inescapable, dans lequel les deux tourtereaux partagent une prison mentale créée par les Chronicoms, qui voient en ces deux Terriens une possibilité d'inventer une machine temporelle leur permettant de sauver leur planète.

Ce dernier est construit pour jouer sur leurs peurs et leurs doutes, exacerbe certaines tensions, et met surtout en avant le lien qui les unit. C'est appréciable de constater que l'aspect feuilletonnesque est enfin associé à des épisodes sortant un peu de l'ordinaire, même si ce n'est pas toujours réussi.

C'est le cas du 6.03 Fear and Loathing on the Planet of Kitson qui ressemble à du Farscape au rabais avec des personnages qui délirent sous l'influence d'une drogue hallucinogène, ou du 6.04 Code Yellow qui a la mauvaise idée d'être centré sur Deke, patron richissime d'une start-up dont toutes les idées ont été volées.

Cela prouve une fois de plus l'incompétence du S.H.I.E.L.D., si toutefois c'était encore nécessaire. Avoir laissé Radcliffe s'approprier la Framework par le passé n'a visiblement pas servi de leçon, personne n'a imaginé qu'il était dangereux qu'une autre personne connaissant l'existence de cette technologie soit dans la nature, sans autre surveillance qu'un agent infiltré pour garder un oeil sur lui.

Un dispositif qui ne sert d'ailleurs à rien puisque même Mack - le nouveau patron, faut-il le rappeler - ne semble pas au courant des agissements du petit-fils de Fitz et Simmons. Quant à ses motivations pour avoir monté sa compagnie en monnayant des idées qui appartiennent en grande partie à son grand-père, elles ne sont pas convaincantes.

Il se plaint d'être mal aimé et d'avoir perdu tous ses repères car le monde dans lequel il vivait n'existe plus, mais ce n'est pas évident de s'en émouvoir dans la mesure où le personnage est ouvertement écrit comme un boulet insupportable, et ce depuis son apparition dans la saison précédente. Il oublie également qu'il a commencé par trahir ceux qu'il considère aujourd'hui comme sa famille...

Dans la lignée des choix étranges, on peut se demander s'il était utile de faire réapparaître Coulson sans que ce soit vraiment lui, alors que sa mort est encore fraîche dans les mémoires. C'est presque de l'acharnement thérapeutique envers les différents protagonistes, qui doivent faire face à un individu qui a le même visage, la même voix, mais qui est un tueur sans vergogne et dont l'enveloppe corporelle contient en réalité une entité venant d'une autre dimension, dotée de surcroît de pouvoirs immenses...

L'idée était visiblement de proposer un personnage aux antipodes de Coulson pour souligner l'ironie de la situation, mais c'est abordé sous un angle beaucoup trop sérieux et les tentatives pour nous faire croire qu'il reste quelques traces de l'ancien directeur ne fonctionnent pas. Quant à ses acolytes, ils peinent à exister, ce qui n'est pas étonnant puisque même l'étape de la caractérisation n'est pas franchie.

L'effet est raté, à tel point que la perspective de revoir Coulson en tant qu'androïde qui possède sa mémoire semble nettement plus intéressante.

Toutefois, l'explication de l'origine de Sarge - puisque c’est le nom de ce « double » - est reliée aux monolithes. Les propriétés de deux d'entre eux étaient déjà connues (un portail spatial pour l'un et temporel pour l'autre), le troisième serait celui de la création. C'est pour les retrouver qu'Izel traverse la galaxie et qu'elle veut aller sur Terre, après avoir tenté sa chance sur Chronyca-3, la planète des Chromicons.

Ce sont les deux fils rouges, bien que celui des Chromicons soit un peu plus secondaire car il sert surtout à établir le cliffangher du dernier épisode, qui donne une nouvelle orientation pour la saison finale. L'accent est plus mis sur la quête d'Izel, entité non corporelle provenant d'un royaume où ont été créés les monolithes.

Développer cette partie de la mythologie part d'une bonne intention, mais comme souvent l'exécution n'est pas au rendez-vous. Son pouvoir de possession, lié à sa nature, est redondant par rapport à Hive. La seule différence, c’est qu’elle a aussi donné cette capacité aux Shrike, créatures qui transforment leurs hôtes en zombie…

La belle aubaine pour faire des référence à Romero et se dédouaner en faisant des personnages des porte-paroles pour dire : "Hé, mais après tout, pourquoi pas, vu qu'on ratisse large et qu'on ne cherche plus à essayer de trouver un sens à tout ça".

Dans sa structure, cette saison ne ressemble pas aux autres, elle ne peut pas vraiment être comparée sur les mêmes critères. Dans l'intervalle, il faut noter les efforts consentis pour relancer l'intrigue, même si tout est loin d'être parfait.

Il y a encore trop de facilités, et ces constants changements de direction n'aident pas à donner l'impression d'une grande cohésion interne malgré un nouveau « toutéliage ». En revanche, pour une fois, les évènements de la saison suivante semblent devoir se dérouler dans la foulée, sans avoir besoin de recourir aux ellipses habituelles.

Espérons qu'elle offre une conclusion satisfaisante à une série plus que chaotique.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici, et tous les bilans de Sygbab sur cette page.

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Blog Update ! - Octobre 2022 - Bilan Halloween Oktorrorfest 2022

Publié le 6 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Update, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Télévision

Le voilà, le mois que j'apprécie le plus de l'année : octobre, le mois de la citrouille, l'avènement de l'automne, avec ses températures qui baissent, ses nuits qui s'allongent, sa végétation qui se flétrit et roussit, sa météo qui se fait capricieuse... un véritable bonheur pour moi (du moins, en théorie, vue la météo anormalement chaude du mois écoulé), et l'heure, comme tous les ans, de l'Halloween Oktorrorfest des Téléphages Anonymes, notre marathon annuel de films et de séries d'horreur et fantastiques pendant tout le mois d'Octobre.

Et après une Oktorrorfest 2021 plus sobre et délibérément limitée en nombre de films passés en revue, place à une édition 2022 légèrement plus chargée, un peu comme si les producteurs avaient retrouvé le goût de leur métier après la pandémie...

01 - Kiki la petite sorcière (2014) - 3/6

02 - Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City (2021) - 1.5/6

03 - Hôtel Transylvanie 4 : Changements monstres (2022) - 3/6

04 - Housewife (2017) - 2.75/6

05 - Paranormal Activity : Next of Kin (2021) - 1.5/6

06 - Scream (2022) - 3.5/6

07 - Hocus Pocus : Les trois sorcières (1993) - 4.5/6

08 - S.O.S Fantômes : L'Héritage (2021) - 4/6

09 - Monstrous (2022) - 2/6

10 - Slaxx (2020) - 3/6

11 - This is Gwar (2022) - 4.5/6

12 - Studio 666 (2022) - 4.25/6

13 - Firestarter (2022) - 1.5/6

14 - Jeepers Creepers : Reborn (2022) - 1/6

15 - The Deep House (2021) - 2.5/6

16 - Let the Wrong One In (2021) - 3.5/6

17 - Gatlopp : Hell of a Game (2022) - 4/6

18 - Day Shift (2022) - 3.25/6

19 - Nope (2022) - 3/6

20 - Slice and Dice : The Slasher Film Forever (2012) - 4.25/6

21 - One Cut of the Dead (2017) - 4.5/6

22 - Monster High (2022) - 3.75/6

23 - Boris Karloff : The Man Behind the Monster (2021) - 4.5/6

24 - Glorious (2022) - 4/6

25 - Immanence (2022) - 1.25/6

26 - Le mauvais esprit d'Halloween (2022) - 2/6

27 - The Inhabitant (2022) - 3.75/6

28 - Prey (2022) - 4.25/6

29 - The Cursed (2021) - 4/6

30 - La Maison (2022) - 3/6

31 - Hellraiser (2022) - 4/6

32 - The Munsters (2022) - 1.5/6

33 - Le bal de l'enfer (2022) - 3.25/6

34 - Deadstream (2022) - 4.25/6

35 - V/H/S/99 (2022) - 2.25/6

36 - Agnes (2021) - 2.5/6

37 - Black Phone (2022) - 3.5/6

38 - Esther 2 : Les Origines (2022) - 2/6

39 - Vivarium (2019) - 3.5/6

40 - Raven's Hollow (2022) - 2.25/6

 

41 - Solar Opposites : A Sinister Halloween (2022)

42 - Wendell et Wild (2022) - 3.75/6

43 - Hocus Pocus 2 (2022) - 2/6

44 - L'Exorcisme de ma meilleure amie (2022) - 2.25/6

45 - Screaming in High Heels : Rise & Fall of the Scream Queen Era (2011) - 4.5/6

46 - Werewolf By Night (2022) - 4/6

47 - Significant Other (2022) - 3/6

48 - The Visitor (2022) - 1.75/6

49 - Cursed Friends (2022) - 1.5/6

50 - The Superdeep (2020) - 1.5/6

51 - Spirit Halloween : The Movie (2022) - 2.25/6

52 - Affamés (2021) - 3/6

53 - Hollyblood (2022) - 3/6

54 - Under Wraps 2 (2022) - 3/6

55 - House of Darkness (2022) - 2.5/6

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# Bilan :

55 films passés en revue cette année, contre 63 en 2020 et à peine 40 l'année dernière, mais des résultats toujours aussi mitigés, avec pas mal de déceptions : sur les 55 films passés en revue, plus d'une trentaine de films n'atteignent pas la barre fatidique du 3.5/6, qui, je le rappelle, est la note que je mets habituellement aux films méritant un minimum le coup d'œil.

Cette année, beaucoup de films en dessous de la moyenne, et notamment Hocus Pocus 2, qui tente tellement de retrouver la magie de l'original qu'il finit par être mécanique et jamais enthousiasmant. À contrario, le reboot de Scream est plutôt regardable et nerveux, et Monster High, l'adaptation Nickelodeon de la franchise de poupées est étrangement sympathique.

On peut aussi citer Wendell et Wild, une production Netflix inégale mais techniquement impressionnante ; Werewolf By Night, un métrage unitaire de Marvel qui s'amuse à rendre hommage aux vieux films d'horreur rétro ; ou encore Gatlopp et Glorious, deux petits budgets qui savent exploiter au maximum leurs limites, avec inventivité et sans se prendre trop au sérieux.

Mais dans l'ensemble, cette saison s'est avérée assez décevante, et il est probable que je limiterai l'Oktorrorfest 2023 à 40-45 films, pas plus.

 

# Top 4 : 

En mettant de côté les documentaires et ce bon vieux Hocus Pocus, premier du nom, citons Studio 666, une comédie rigolarde mettant en vedette les Foo Fighters ; One Cut of the Dead, comédie zombiesque ambitieuse made in Japan ; Prey, la renaissance efficace de la franchise Predator ; et Deadstream, une comédie horrifique amusante parodiant les générations Twitch et YouTube.

Avec une mention spéciale pour SOS Fantômes : l'Héritage (une remise à niveau tout à fait honorable de la franchise Ghostbusters), et pour Hellraiser, le reboot de la franchise de Clive Barker.

# Flop 4 :

Là, il y a du choix. Le reboot de la franchise Resident Evil, pitoyable. Le nouveau volet de Paranormal Activity, insipide. Le reboot de Jeepers Creepers, fauché et sans intérêt. Immanence, un film prosélyte imbuvable, qui sacrifie tout son potentiel sur l'autel de la religion.

Et une mention spéciale pour la comédie foireuse Cursed Friends, horripilante et balourde, et pour l'adaptation cinématographique de la série The Munsters par Rob Zombie, sans budget et bourrée de mauvaises idées.

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# Petit écran :

Beaucoup de séries passées en revue cette année, peut-être même une ou deux de trop, et dans des genres assez différents.

Pas mal de comédies, pour débuter : de la comédie néozélandaise (ou sous-influence), avec l'ultime saison de Wellington Paranormal, et la saison 4 de What We Do in the Shadows - toujours très sympathiques ; de la comédie noire anglaise, avec les saisons 6 et 7 d'Inside No.9, parfois inégales, mais toujours mémorables, et l'adaptation télévisée réussie de Don't Hug Me I'm Scared ; et de la comédie américaine, avec un Shining Vale amusant mais inabouti, et un Wolf Like Me pas désagréable du tout.

À côté, quelques programme plus sérieux, comme l'adaptation télévisée ratée de Resident Evil (décidément !), les deux dernières saisons bancales de Locke and Key, la saison 4 pétaradante mais en roue libre de Stranger Things, ou encore l'anthologie semi-décevante de Guillermo Del Toro, Le Cabinet de Curiosités (pourtant, je partais conquis d'avance).

Et puis deux programmes jeunesse, avec d'un côté une anthologie Disney+ pas désagréable, De l'autre côté, et une énième déclinaison du reboot de Fais-moi peur !, L'Île aux fantômes, qui une fois de plus, passe totalement à côté de ce qui faisait le charme de la série originale...

 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Et voilà, l'Halloween Oktorrorfest 2022 touche à sa fin dans les pages des Téléphages Anonymes ! Dès demain, retour à un programme plus normal, avec des critiques quotidiennes de films et de séries, et notamment une semaine Animation... tout cela, jusqu'à la fin du mois de novembre, lorsque commencera officiellement notre traditionnel marathon annuel de films de Noël pendant tout le mois de décembre, la Christmas Yulefest 2022

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Octobre 2021 - Halloween Oktorrorfest 2021

Publié le 7 Novembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Télévision, Update

Octobre : comme tous les ans depuis exactement une décennie, un gros mois consacré à l'Halloween Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec chaque jour du cinéma ou des séries fantastiques et horrifiques, pour célébrer le mois des Citrouilles et des Sorcières !

01 - Come Play (2020) - 3.25/6

02 - Save Yourselves ! (2020) - 2/6

03 - Shadow in the Cloud (2021) - 2.5/6

04 - Freaky (2020) - 4/6

05 - The Craft : les nouvelles sorcières (2020) - 2/6

06 - Black Christmas (2019) - 1.5/6

07 - Psycho Goreman (2021) - 4/6

08 - The Grudge (2020) - 1.5/6

09 - Sky Sharks (2020) - 1/6

10 - Army of the Dead (2021) - 2.5/6

11 - Sans un bruit 2 (2021) - 2.5/6

12 - Fear Street, partie 1 : 1994 (2021) - 2.5/6

13 - Fear Street, partie 2 : 1978 (2021) - 2/6

14 - Fear Street, partie 3 : 1666 (2021) - 3/6

15 - Werewolves Within (2021) - 2.5/6

16 - Willy's Wonderland (2020) - 2/6

17 - Rent-A-Pal (2020) - 4/6

18 - Blood Red Sky (2021) - 3/6

19 - The Djinn (2021) - 3/6

20 - Random Acts of Violence (2019) - 2.5/6

21 - Boys from County Hell (2021) - 3/6

22 - Blood Quantum (2020) - 2.75/6

23 - Old (2021) - 1.5/6

24 - The Mortuary Collection (2019) - 4.5/6

25 - Candyman (2021) - 3.75/6

26 - Détour Mortel : la Fondation (2021) - 2.5/6

27 - Nightbooks : les pages de l'angoisse (2021) - 3.5/6

28 - La Famille Addams 2 : une virée d'enfer (2021) - 2/6

29 - Under Wraps : La Momie d'Halloween (2021) - 2.5/6

30 - Monster Family 2 (2021) - 3.25/6

31 - Brain Freeze (2021) - 3/6

32 - V/H/S/94 (2021) - 3/6

33 - Sacrifice (2020) - 2.75/6

34 - Jakob's Wife (2021) - 3.5/6

35 - Too Late (2021) - 2.25/6

36 - Demonic (2021) - 1.5/6

37 - The Hill and the Hole (2020) - 1.5/6

38 - Girl on the Third Floor (2019) - 4/6

39 - Night Teeth (2021) - 3/6

40 - Grave Intentions (2021) - 2.75/6

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# Bilan :

J'avais prévu une trentaine de films au programme de cette Oktorrorfest 2021, et finalement, j'en aurai regardé dix de plus, pour un total de 40 exactement.

Et comme d'habitude depuis dix ans, il y a eu un peu de tout dans ce festival d'horreur et de fantastique, du plutôt bon (The Mortuary Collection, Freaky, Psycho Goreman...) comme du désastreux (Sky Sharks, The Hill and the Hole), des films pour enfants (Addams Family 2, Nightbooks...) comme pour adultes (tout le reste), de grosses productions (Army of the Dead, Candyman, Old...) comme de petits projets indépendants (Girl on the Third Floor, The Djinn), et un certain nombre de sorties Netflix pas forcément plus probantes que la programmation habituelle de la plateforme.

Dans l'ensemble, cela dit, je dois avouer que le fait de diminuer le nombre de films passés en revue m'a permis de faire un tri préalable, et d'éviter trop de déchets et de fatigue. Résultat : je ressors de cette Oktorrorfest un peu plus satisfait que d'habitude même si, il faut bien l'avouer, je ne retiendrai pas forcément beaucoup plus de films de cette édition que des précédentes.

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# Film(s) du mois :

Comme mentionné plus haut, The Mortuary Collection, une bonne surprise au format anthologique ; Girl on the third floor, un film indépendant plutôt intéressant ; Psycho Goreman et Freaky, deux comédies jouant avec les codes du genre ; et Rent-a-pal, un thriller psychologique assez maîtrisé.

 

# Flop(s) du mois :

Sky Sharks, évidemment, un navet pour festivalier imbibé ; The Hill and the Hole, un film aux ambitions certaines, mais pas du tout maîtrisées ; des remakes comme Black Christmas ou The Grudge, inutiles et creux ; Demonic, un film inabouti produit à la va-vite pendant la pandémie ; ou encore Old, le dernier Shyamalan... qui ne mérite pas qu'on en parle plus que ça.

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# Petit écran :

Beaucoup de séries, cette année, et de la variété internationale : de la comédie anglaise moyennement convaincante (Truth Seekers), de la comédie néozélandaise nettement plus amusante (Wellington Paranormal saison 3, What We Do In The Shadows saison 3), de l'anthologie américaine très inégale (50 States of Fright, Creepshow saison 2 et saison 3), de l'horreur espagnole grandiloquente (30 Coins, saison 1), de l'animation toujours aussi peu convaincante à mes yeux (Castlevania, saison 4), la suite d'un revival d'une série jeunesse (Fais-moi peur ! La Malédiction des Ombres) qui passe à côté de son sujet, et les deux dernières productions de Mike Flanagan, qui partagent toujours des défauts et des qualités très similaires (The Haunting of Bly Manor et Midnight Mass).

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Comme tous les ans, trois petites semaines séparent à peine l'Halloween Oktorrorfest de la Christmas Yulefest, et pendant ces trois semaines, le blog reprend un programme à peu près normal, avec films et séries passés en revue : entre autres, Dune, Venom 2, Red Notice, Army of Thieves, ainsi que la fin de Marvel's What If et de Star Trek Lower Decks, mais aussi Star Wars Visions...

Et ensuite, à partir du 29 novembre, place à Noël, à la neige et aux bons sentiments !

 

Vous pouvez toujours retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de l'Halloween Oktorrorfest, et des films et séries passés en revue à cette occasion, en accédant à la page Index Halloween Oktorrorfest ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Décembre 2022 - Bilan Christmas Yulefest 2022

Publié le 8 Janvier 2023 par Lurdo dans Update, Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Review, Les bilans de Lurdo, Christmas, Yulefest, Noël

Les Rois mages sont arrivés, et avec eux se termine la période des fêtes de fin d'année : toujours un moment doux-amer, celui des bilans et des mises au point ; il en va de même sur le blog des Téléphages Anonymes, avec le bilan de la Christmas Yulefest 2022, notre marathon annuel de films de Noël en tout genre...

01 - Un Noël de rêve en Suisse (2022) - 2.5/6

02 - Il faut sauver la boutique de Noël (2022) - 2.5/6

03 - Noel Next Door (2022) - 3.75/6

04 - Krampus : The Naughty Cut (2015) - 4.5/6

05 - A Cozy Christmas Inn (2022) - 2.5/6

06 - Le Mystère de Noël (2019) - 3/6

07 - A Gingerbread Christmas (2022) - 2.75/6

08 - Ghosts of Christmas Always (2022) - 4.25/6

09 - Noël tombe à pic (2022) - 2.25/6

10 - Lights, Camera, Christmas! (2022) - 3.75/6

11 - Les Six Pères Noël (2022) - 2.25/6

12 - Christmas at the Golden Dragon (2022) - 3.75/6

13 - A Christmas Number One (2021) - 4/6

14 - Christmas Bedtime Stories (2022) - 1.5/6

15 - Spirited : l'esprit de Noël (2022) - 3.75/6

16 - Three Wise Men and a Baby (2022) - 4/6

17 - Christmas with You (2022) - 3.25/6

18 - My Southern Family Christmas (2022) - 3.5/6

19 - Prancer : un conte de Noël (2022) - 3.75/6

20 - A Christmas... Present (2022) - 1/6

21 - Noël en héritage (2022) - 2/6

22 - A Royal Corgi Christmas (2022) - 2.75/6

23 - Un mystère de Noël (2022) - 3.25/6

24 - A Tale of Two Christmases (2022) - 2.25/6

25 - The 12 Days of Christmas Eve (2022) - 2/6

26 - Haul out the Holly (2022) - 3.75/6

27 - Menorah in the Middle (2022) - 4/6

28 - A Christmas Cookie Catastrophe (2022) - 2.75/6

29 - A Christmas Karen (2022) - 4.25/6

30 - Une bague pour deux (2022) - 3.5/6

31 - Le journal de Noël (2022) - 4/6

32 - Violent Night (2022) - 3.75/6

33 - Santa Camp (2022) - 3/6

34 - Noël chez les Campbell (2022) - 2.25/6

35 - Reindeer in Here (2022) - 3/6

36 - 'Twas the Night Before Christmas (2022) - 3.75/6

37 - Scrooge : un (mé)chant de Noël (2022) - 3/6

38 - A Fabled Holiday (2022) - 3.5/6

39 - Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes (2022) - 4.25/6

40 - La Famille Claus 3 (2022) - 3.5/6

41 - A Christmas Story Christmas (2022) - 4.5/6

42 - Hanukkah on Rye (2022) - 2.5/6

43 - Christmas on Candy Cane Lane (2022) - 2/6

44 - The Royal Nanny (2022) - 2.75/6

45 - B&B Merry (2022) - 2.75/6

46 - Ton Noël ou le mien ? (2022) - 3.5/6

47 - All I Didn't Want for Christmas (2022) - 4/6

48 - Noël au drive-in (2022) - 3.5/6

49 - Must Love Christmas (2022) - 3.75/6

50 - The Holiday Sitter (2022) - 3.5/6

51 - Christmas at the Ranch (2021) - 3.75/6

52 - A Holiday Spectacular (2022) - 3/6

53 - This is Christmas (2022) - 3.75/6

54 - A Big Fat Family Christmas (2022) - 3/6

55 - Five More Minutes : Moments like these (2022) - 2.25/6

56 - Dolly Parton's Magic Mountain Christmas (2022) - 2.75/6

57 - Christmas Carole (2022) - 2.5/6

58 - Snow Day (2022) - 2.25/6

59 - La vérité sur les Rois Mages (2022) - 3.75/6

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# Bilan :

Toujours plus de chaînes, toujours plus de plateformes de streaming, et toujours plus de diffusions, cette année : faire un tri préalable est désormais indispensable pour espérer s'en sortir parmi les 150+ films de Noël diffusés outre-Atlantique entre fin octobre et fin décembre.

D'où un nombre de films critiqués limités à 60 (59, techniquement), et une première constatation : lorsque Hallmark laisse ses acteurs s'amuser, passer derrière la caméra ou à l'écriture, apparaître dans les téléfilms des copains, tout de suite, le niveau remonte notablement.

Haul out the Holly, Three Wise Men and a Baby, Noel Next Door, Lights, Camera, Christmas !, Christmas at the Golden Dragon, Twas the Night before Christmas, autant de productions Hallmark se démarquant suffisamment du lot pour se placer sur le haut du panier de la saison 2022, avec notamment un ton plus décontracté, une distribution plus diverse et originale, et des sujets souvent moins balisés.

Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'Hallmark n'a pas produit une demi-tonne de téléfilms insipides et génériques... mais pas tant que la concurrence, de Netflix à Lifetime en passant par CBS, UpTV et autres.

Ça et là, on trouve bien quelques récits sympathiques, que ce soit aux USA ou en Angleterre (ici, Must Love Christmas, là, A Christmas Number One), quelques plus grosses productions aux sorties cinématographiques (ou assimilées), comme Violent Night ou Spirited, de quoi donner, in fine, une saison plutôt agréable à suivre, avec des pics plus prononcés que lors des saisons précédentes, et des creux moins profonds.

Une saison épuisante à passer en revue, mais finalement assez intéressante...

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# Film(s) du mois :

Un top 5 qui se joue dans un mouchoir de poche, dominé par le très bon Ghosts of Christmas Always, une production Hallmark surprenante et ambitieuse. On peut aussi citer All I didn't want for Christmas, une relecture rigolarde et impertinente du genre du "souhait magique exaucé à Noël" ; A Christmas Karen, une adaptation moderne et sarcastique du Conte de Noël de Dickens ; A Christmas Story Christmas, une suite tout à fait honorable du Christmas Story de Bob Clark ; ou encore Three Wise Men and a Baby, une revisite légère de Trois hommes et un couffin/bébé, à la sauce Hallmark...

Mention spéciale à A Christmas Number One, une comédie anglaise musicale ; Menorah in the Middle, une version Hanoucca de la comédie romantique festive traditionnelle ; le Journal de Noël, un téléfilm Netflix s'inscrivant dans une certaine tradition mélodramatique et émotionnelle ; ou encore l'épisode spécial de Noël des Gardiens de la Galaxie, plutôt attachant.

Et puis il y a tous ces films notés 3.75/6, qui méritent le coup d'œil, même s'ils ne sont pas parfaits ou exceptionnels.

# Flop(s) du mois :

Là, contrairement au top 5, pas d'hésitation : les pires films de la saison sont facilement identifiables, à commencer par A Christmas... Present, le film de Noël religieux et prosélyte de Candace Cameron Bure. Et histoire de continuer sur la lancée, Christmas on Candy Cane Lane, une autre production GAF produite par CCB, et mettant en scène sa meilleure copine et collègue Andrea Barber.

Deux métrages aux défauts différents (le premier est imbuvable et niais, le second est fauché et bancal), auxquels se joint Christmas Bedtime Stories, un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries en mode larmoyant, façon "nos soldats sont formidables", et à la conclusion ne méritant qu'un facepalm.

À tout cela, on peut ajouter 12 Days of Christmas Eve, une énième relecture de ce type de récit, avec un Kelsey Grammer en surjeu ; et Noël en héritage, un téléfilm de la saison précédente, générique au possible, et alignant tous les clichés les plus éculés du genre.

# Petit écran :

Pas beaucoup de séries télévisées, cette année, contrairement à l'année précédente, et malheureusement, un Super Noël, la série qui a plus que déçu, à la fois approximatif, bordélique, dérivatif et bien trop proche, qualitativement parlant, du troisième volet des films Super Noël, pour être une suite satisfaisante.

Et puis n'oublions pas l'épisode spécial Noël de Murderville, amusant, mais finalement assez anecdotique.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale sur le blog des Téléphages Anonymes pendant une petite semaine, avec des critiques cinématographiques quotidiennes, puis passage à un rythme plus décontracté jusqu'à fin janvier, avec une quinzaine série aux publications tous les deux jours, jusqu'au début de la quinzaine Saint Valentin, début février, où tout reviendra à la normale...

 

Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Septembre/Octobre 2023 : Halloween Oktorrorfest 2023

Publié le 5 Novembre 2023 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Update, Télévision, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Horreur, Cinéma, Les bilans de Lurdo

Comme tous les ans, depuis le 18 septembre, les Téléphages Anonymes se sont mis à l'heure des citrouilles, des monstres et autres horreurs surnaturelles pour un festival de films et de séries de genre passés en revue jusque début novembre : l'Halloween Oktorrorfest 2023 !

# Phase 1 : 18 septembre - 15 octobre #

01 - The Loneliest Boy in the World (2022) - 1.5/6

02 - Slayers (2022) - 1.5/6

03 - Fanged Up (2017) - 2.25/6

04 - Unhuman (2022) - 2.25/6

05 - Bad Candy (2021) - 2.5/6

06 - Le dernier voyage du Demeter (2023) - 3.25/6

07 - R.I.P.D. 2 - Rise of The Damned (2022) - 3/6

08 - Terrifier 2 (2022) - 3.5/6

09 - We Have a Ghost (2023) - 2.75/6

10 - Sorry about the Demon (2022) - 3/6

11 - Blood Relatives (2022) - 3.5/6

12 - Scare Package II : Rad Chad's Revenge (2022) - 2.5/6

13 - Venus (2022) - 2/6

14 - Night at The Eagle Inn (2022) - 3.75/6

15 - Blood (2023) - 2.5/6

16 - Offseason (2022) - 3.25/6

17 - Smile (2022) - 2.75/6

18 - The Friendship Game (2022) - 1.25/6

19 - M3GAN (2022) - 2.75/6

20 - Tremors 7 : Shrieker Island (2020) - 2.5/6

21 - Kids vs. Aliens (2023) - 2.75/6

22 - The Vigil (2019) - 3.5/6

23 - We Need To Do Something (2021) - 3.75/6

24 - Renfield (2023) - 4/6

25 - Les Démons du maïs (2023) - 2.25/6

26 - Evil Dead Rise (2023) - 3/6

27 - There's Something Wrong with the Children (2023) - 1.75/6

28 - Coupez ! (2022) - 3.5/6

29 - Brooklyn 45 (2023) - 4.5/6

30 - Knock at the Cabin (2023) - 3/6

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# Film(s) de la phase 1 : 

Brooklyn 45, un huis-clos théâtral qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui reste unique en son genre ; Renfield, une comédie rigolarde assez inégale, mais dont le côté décomplexé emportera probablement l'adhésion ; We Need to Do Something, un autre huis-clos à petit budget, mais qui parvient à conserver une tension qui n'est pas désagréable ; et Night at the Eagle Inn, un autre petit budget au sens de l'humour plus sympathique, très Contes de la Crypte.

 

# Flop(s) de la phase 1 : 

The Loneliest Boy in the World, une comédie anglaise très kitsch et maniérée à laquelle je n'ai pas du tout accroché ; Slayers, une tentative de faire une comédie vampirique satirique qui tombe globalement à plat ; The Friendship Game, qui trébuche dès ses premiers instants suite à des choix narratifs et structurels bancals, et qui ne s'en remet pas ; et There's Something Wrong With The Children, un film approximatif et dérivatif...

 

# Petit écran :

Déjà beaucoup de séries passées en revue depuis le début de cette Oktorrorfest 2023 : à commencer par Lockwood & Co, une série britannique young adult très sympathique, mais dont l'unique saison n'aura pas de suite sur Netflix ; la saison 5 de What We Do In The Shadows, toujours divertissante malgré quelques moments de ronronnement ; la saison 1 de Monstrous, un programme coréen un peu inabouti, du réalisateur de Dernier train pour Busan ; l'unique saison de The Midnight Club, de Mike Flanagan, série imparfaite mais intéressante, déjà annulée par Netflix.

La saison 8 d'Inside No. 9 qui, comme la précédente, souffle un peu le chaud et le froid ; la saison 1 de The Rig, un programme britannique frustrant dont les choix et les protagoniques décoivent ; la première saison de Reginald The Vampire, une comédie vampirique SyFy assez amusante, qui va en s'améliorant après de premiers épisodes inégaux ; et la saison 1 de Wednesday, création un peu bâtarde de Tim Burton et des scénaristes de Smallville, qui passe à côté de son sujet, semble ne pas comprendre son univers et la particularité des Addams, mais a connu un succès démesuré sur Netflix...

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# Phase 2 : 16 octobre - 06 novembre #

31 - Bloody Muscle Body Builder in Hell (1995) - 3.5/6

32 - Malum (2023) - 3/6

33 - The Blackening (2023) - 2.75/6

34 - Girls with Balls (2018) - 3.5/6

35 - Scream VI (2023) - 3.25/6

36 - Jagged Mind (2023) - 2.5/6

37 - Bird Box Barcelona (2023) - 3/6

38 - Zom 100 : La liste de la mort (2023) - 1.5/6

39 - La Chose derrière la porte (2023) - 2/6

40 - Resurrected (2023) - 4/6

41 - Arthur, malédiction (2022) - 1.5/6

42 - Un Vampire à Brooklyn (1995) - 2.5/6

43 - From Black (2023) - 2.25/6

44 - The Haunting of the Queen Mary (2023) - 2.5/6

45 - La Main (2023) - 2.25/6

46 - El Conde (2023) - 3/6

47 - Traquée (2023) - 3.75/6

48 - Living with Chucky (2022) - 3.5/6

49 - Slotherhouse (2023) - 1.5/6

50 - Totally Killer (2023) - 3/6

51 - Elvira, maîtresse des ténèbres (1988) - 3/6

52 - Elvira et le château hanté (2001) - 4/6

53 - R.L. Stine's Zombie Town (2023) - 1.75/6

54 - Monster High 2 (2023) - 3/6

55 - Le Manoir hanté et les 999 Fantômes (2003) - 3/6

56 - Muppets Haunted Mansion (2021) - 4.5/6

57 - Le Manoir hanté (2023) - 2.25/6

58 - Five Nights at Freddy's (2023) - 2/6

59 - Pet Sematary : Bloodlines (2023) - 1.75/6

60 - V/H/S/85 (2023) - 3.5/6

61 - Suitable Flesh (2023) - 3/6

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# Film(s) de la phase 2 : 

La Muppets' Haunted Mansion, probablement l'adaptation la plus réussie à ce jour de l'attraction Disney, à la fois lugubre et amusante ; Elvira et le château hanté, une parodie rigolarde et pleine de bonne humeur des films Hammer et compagnie ; et Resurrected, un found footage au postulat intéressant, et à l'exécution plutôt efficace...

 

# Flop(s) de la phase 2 : 

Zombie Town, une adaptation fauchée de RL Stine ; la suite DTV de Pet Semetary, en mode préquelle inutile et creuse ; Slotherhouse, une comédie d'horreur délibérément idiote et approximative ; Arthur, malédiction, où quand Luc Besson décide de transformer sa franchise de fantasy en slasher stupide ; Zom 100, la liste de la mort, une adaptation de manga sans la moindre tension...

Et une mention spéciale à La Chose derrière la porte, un film d'horreur avec Séverine Ferrer, et à l'adaptation de FNAF, jamais effrayante dans ses intentions de film d'horreur familial...

 

# Petit écran :

Quelques déceptions et quelques bonnes surprises, dans cette seconde phase de l'Oktorrorfest 20231899, un programme Netflix des créateurs de Dark, qui commençait bien, mais se finit de manière frustrante et inaboutie ; Archive 81, une autre série Netflix pas forcément désagréable, mais inaboutie sur le fond et la forme ; Castlevania Nocturne, dynamique mais obéissant de manière tellement évidente au cahier des charges Netflix que ça en devient frustrant...

Heureusement, une fois de plus, Mike Flanagan a répondu présent avec sa très réussie Chute de la Maison Usher, un hommage très bien mené à Edgar Allan Poe ; et Interview with the Vampire, d'AMC, s'est avérée une bonne surprise, là aussi, une revisite du récit original, modernisée, mais assez maîtrisée.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Voilà, l'Halloween Oktorrorfest 2023 est terminée, et comme toujours, vous pouvez retrouver l'intégralité des films passés en revue dans le cadre de ce marathon festival au fil des ans sur la page qui lui est dédiée ; en parallèle, le moment est venu de retrouver un rythme plus normal sur le blog des Téléphages Anonymes... ou presque, puisque dans moins de trois semaines, c'est déjà la Christmas Yulefest qui débute sur le blog, avec ses critiques de films festifs et enneigés jusque début janvier.

Dans l'intervalle, deux petites semaines sur le blog, avec quelques sorties cinéma récentes (Blue Beetle, Mission Impossible, Barbie...), et une semaine entière consacrée aux séries (Ahsoka, Good Omens, Heels...) !

...

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)... ​ ​​

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Blog Update ! - Octobre 2018 : Halloween Oktorrorfest 2018 - Le bilan

Publié le 10 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Les bilans de Lurdo, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Update

L'Halloween Oktorrorfest 2018 est enfin terminé sur le blog des Téléphages Anonymes, avec plus de 110 films fantastiques et d'horreur (sans oublier les séries) passés en revue pendant un peu plus d'un mois...

01 - Le Bouffon de l'Horreur (1994) - ?/6

02 - Tremors 6 : A Cold Day In Hell (2018) - 2.25/6

03 - The League of Gentlemen's Apocalypse (2005) - 3.75/6

04 - The Cloverfield Paradox (2018) - 2.5/6

05 - Daphne & Velma (2018) - 2.25/6

06 - Mom and Dad (2018) - 2.5/6

07 - Hammer Horror : The Warner Bros Years (2018) - 4/6

08 - Flatliners : L'Expérience Interdite (2017) - 1.25/6

09 - The Cleanse (2016) - 3.5/6

10 - Le Rituel (2018) - 3.25/6

11 - Happy Birthdead (2017) - 3/6

12 - Jeepers Creepers 3 (2017) - 2/6

13 - Zombillénium (2018) - 4.5/6

14 - Zombiology (2017) - 2.5/6

15 - Dead Shack (2017) - 2.25/6

16 - Mayhem (2017) - 3/6

17 - Happy Family (2017) - 2.75/6

18 - Thale (2012) - 3.75/6

19 - Le Petit Vampire 3D (2017) - 2.5/6

20 - Le Manoir (2017) - 2.25/6

21 - Bad Apples (2018) - 1/6

22 - Cold Skin (2017) - 3.5/6

23 - Goal of the Dead (2014) - 2.75/6

24 - Children of the Corn : Runaway (2018) - 2.5/6

25 - Hellraiser : Judgment (2018) - 1.75/6

26 - Cargo (2017) - 3.5/6

27 - A Little Bit Zombie (2012) - 3.25/6

28 - Annabelle 2 : La Création du Mal (2017) - 3.5/6

29 - Zombies (2018) - ?/6

30 - La Malédiction Winchester (2018) - 1.25/6

31 - Dummie la Momie et le Tombeau d'Achnetut (2017) - 2.75/6

32 - Propriété Interdite (2011) - 1/6

33 - Delirium (2018) - 1.25/6

34 - Wolfcop (2014) - 3/6

35 - Another Wolfcop (2017) - 2/6

36 - 10x10 (2018) - 2/6

37 - Sans un Bruit (2018) - 3/6

38 - Le Secret des Marrowbone (2017) - 2.5/6

39 - Darkness Rising (2017) - 2.25/6

40 - The Crucifixion (2017) - 1/6

41- Neverknock (2017) - 2.5/6

42 - Hostile (2017) - 2.5/6

43 - Insidious 4 : La Dernière Clé (2018) - 1.5/6

44 - The Nanny (2018) - 3/6

45 - Devil's Gate (2017) - 3.5/6

46 - Vampire Cleanup Department (2017) - 3/6

47 - Hôtel Transylvanie 3 : Des Vacances Monstrueuses (2018) - 3/6

48 - Dead Night (2018) - 2.75/6

49 - Monsterman (2014) - 4/6

50 - Patient Zero (2018) - 2.5/6

51 - Les Enfants des Ténèbres (1991) & Ticks (1993) - 3/6 & 3/6

52 - The Creature Below (2016) & They Remain (2018) - 2.25/6 & 1/6

53 - Petits Cauchemars Entre Amis (1997) & Campfire Stories (2001) - 1.75/6 & 0.5/6

54 - En Plein Cauchemar (1983) & Petits Cauchemars avant la Nuit (1993) - 2.75/6 & 3/6

55 - Cat's Eye (1985) & Darkside, les Contes de la Nuit Noire (1990) - 2.5/6 & 2/6

56 - Terror Tract (2000) & Ghost Stories (2017) - 3.5/6 & 2.25/6

57 - Telemaniacs (1992) & Stepmonster (1993) - 3/6 & 3/6

58 - Après Minuit (1989) & Grim Prairie Tales (1990) - 1.5/6 & 3./6

59 - Les Sorcières (1990) & Troll (1986) - 3.5/6 & 4.5/6

60 - La Famille Addams (1991), Les Valeurs de la Famille Addams (1993) & La Famille Addams - La Comédie Musicale (Chicago Preview - 2009) - 4.25/6 & 5/6

61 - Witchboard (1986) & Witchboard 2 (1993) - 1.5/6 & 1.5/6

62 - Pumpkinhead : Le Démon d'Halloween (1988) & Pumpkinhead II : Blood Wings (1993) - 3.5/6 & 1/6

63 - Otoshimono : Ghost Train (2006) & The Lodgers (2017) - 2.25/6 & 3/6

64 - Phoenix Forgotten (2017) & Aliens : Zone of Silence (2017) - 2.25/6 & 0.5/6

65 - Full Moon High (1981) & National Lampoon's Class Reunion (1982) - 1.75/6 & 1.75/6

66 - Pandemonium (1982) & Wildling (2018) - 3/6 & 2.75/6

67 - Butcher : La Légende de Victor Crowley (Hatchet - 2006) & Butcher 2 (2010) - 3.5/6 & 1.75/6

68 - Butcher 3 (2013) & Victor Crowley (2017) - 3.5/6 & 1.5/6

69 - To Hell and Back (2018) & Undead or Alive : A Zombedy (2007) - 4/6 & 2/6

70 - He's Out There (2018) & Elizabeth Harvest (2018) - 1.5/6 & 2.5/6

71 - La Malédiction de la Vallée des Rois (1980) & Vampire Clay (2017) - 2/6 & 1.75/6

72 - Office Uprising (2018) & The Monster Project (2017) - 3.5/6 & 2.5/6

73 - Our House (2018) & Bad Samaritan (2018) - 3.5/6 & 1.5/6

74 - Pyewacket (2017) & Blood Fest (2018) - 2.25/6 & 2.25/6

75 - Mara (2018) & Unfriended 2 : Dark Web (2018) - 1.5/6 & 2.75/6

76 - Better Off Zed (2018) & La Nonne (2018) - 2.5/6 & 2/6

77 - Look Away (2018) & Stephanie (2017) - 3/6 & 3.5/6

78 - Slender Man (2018) & The Hollow Child (2017) - 1.5/6 & 2.75/6

79 - All Hallows' Eve (2013) & Terrifier (2017) - 3/6 & 2.75/6

80 - Hérédité (2018) & Le Bon Apôtre (2018) - ?/6 & 3.75/6

81 - Chair de Poule 2 (2018) & Errementari : Le Forgeron et le Diable (2017) - 3/6 & 4.25/6

# Grand écran :

Une saison assez moyenne pour l'Oktorrorfest (littéralement : moins de la moitié des films chroniqués cette saison atteint la moyenne - un chiffre en chute libre si l'on ne prend en compte que les films dépassant la moyenne, et n'étant pas des oeuvres nostalgiques), un résultat assez mitigé probablement inhérent au fait que j'ai passé en revue, cette année, une majorité de nouveautés (le terme étant tout relatif, puisqu'il englobe pour moi des films de ces deux ou trois dernières années), et une minorité d'oldies, que l'on évoque par ce terme des films sincèrement nostalgiques (les Addams, Troll...), ou des films tout simplement plus anciens - et assez mauvais (certaines anthologies ou séries de films des années 80).

Et force est de constater que l'horreur moderne est loin d'être très réussie, du moins en ce qui concerne les flots de production mainstream, façon Blumhouse et compagnie.

On me rétorquera probablement que c'est faux, qu'un film comme Hereditary montre que l'horreur indépendante se porte bien, et qu'elle sait imposer de nouveaux "classiques instantanés". Seulement voilà : les "classiques instantanés" de l'horreur indépendante, généralement très stylisés et "artistiques", ne se montrent jamais à la hauteur de leur hype et de leur buzz, symptôme d'un web caisse de résonance qui fait probablement plus de mal que de bien aux films en question.

Comment garder son objectivité (dans un sens comme dans l'autre) devant un tel film (ou devant ses homologues des années précédentes, puisque c'est un phénomène désormais récurrent et annuel), quand tout le monde, critiques et internautes inclus, clame depuis des mois que c'est un chef d’œuvre incontestable, une date dans l'histoire du cinéma d'horreur, et que si tu n'aimes pas, c'est que tu n'as pas compris le film et son génie pourtant évident... ?

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# Les 3 films du mois :

Cette année, les meilleures notes de l'Oktorrorfest - hors documentaires et "classiques" nostalgiques - ont été décrochées par des métrages assez inattendus.

- Errementari : le Forgeron et le Diable, un conte populaire stylisé et maîtrisé, et une très bonne surprise.

- Zombillénium, film d'animation français, et preuve qu'on peut nous aussi adapter nos bandes-dessinées avec succès, et sans tomber dans les comédies racoleuses mettant en vedette tel ou tel comique.

- Mention spéciale (et égalité) à The League of Gentlemen's Apocalypse, Thale et Le Bon Apôtre (3.75/6), trois propositions totalement différentes d'un cinéma de genre, avec d'un côté de la comédie anglaise macabre, de l'autre, une vision nordique et minimaliste des habitants de la forêt, et enfin, de la brutalité sectaire.

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# Les 3 flops du mois :

Alors là, on a l'embarras du choix.

- À commencer par le pire film de l'Oktorrorfest 2018, un beau 0.5/6, avec Aliens : Zone of Silence (à égalité avec une anthologie de 2001), un found footage calamiteux, mal joué, mal écrit, mal pensé, et à oublier très vite.

- Viennent alors (1/6) Bad Apples (slasher amateur et sans intérêt), Propriété Interdite (quand la France utilise un postulat de maison hantée pour se lancer dans un pamphlet bancal et maladroit sur l'immigration clandestine), The Crucifixion (film d'exorcisme ultra-générique et quelconque), et They Remain (un film poseur qui tente d'être profond et artistique, mais ne parvient qu'à être creux et agaçant).

- Et puis, bien sûr, un duo de films plus "mainstream", avec Flatliners, et Winchester : c'est vide, c'est peu inspiré, ça n'a pas grand intérêt, et ça mérite son 1.5/6...

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# Petit écran :

Un certain nombre de séries passées en revue, cette année, et peu de véritables déceptions, hormis la saison 1 de The Terror, que j'attendais pourtant avec une certaine impatience. Des séries comme Amandine Malabul, Spooksville ou Tremors ne m'ont pas particulièrement convaincu, mais je n'en attendais pas forcément grand chose à la base... 

Du côté comédie, l'Angleterre assure toujours le spectacle (Inside No.9 1, 2, 3, 4, épisode Spécial Halloween ; Le Club des Gentlemen) et la Nouvelle-Zélande s'avère elle-aussi une escale sympathique (à défaut d'être très mémorable - Wellington Paranormal, sorte de Death Valley à la sauce kiwi) ; et puis il y a Ash et ses cadavéreux, une série forcément inégale, mais néanmoins agréable à suivre.

Enfin, des anthologies, pour les plus jeunes (Creeped Out), ou pour les plus engagés politiquement (Bobcat Goldthwait's Misfits & Monsters) : plus ou moins inégal, plus ou moins inspiré, plus ou moins intéressant.

Sans oublier le succès de cette saison, The Haunting of Hill House, ou comment Mike Flanagan, véritable artisan et valeur sûre du cinéma de genre depuis plusieurs années déjà (cf les bilans des Oktorrorfests précédentes) revisite à sa sauce (celle d'un drame familial pluri-générationnel) l'un des classiques du genre, avec ingéniosité et maîtrise.

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# À venir :

Dès demain, l'Halloween Oktorrorfest 2018 cède sa place, sur le blog des Téléphages Anonymes, à la rubrique habituelle Un film, un jour... ou presque ! avec un retour à des critiques quotidiennes de films plus "normaux", allant de Venom à des films d'animation super-héroïques (Constantine : City of Demons, Les Indestructibles 2...), en passant par des comédies (Johnny English Contre-Attaque), et bien d'autres choses encore. Sans même mentionner les séries tv, dont l'intégrale de la série The Detour, et la saison 2 d'Iron Fist...

Un petit mois, cependant, puisque dès le 1er décembre, le blog passe en mode Noël, pour sa Christmas Yulefest annuelle. Une Yulefest désormais traditionnelle chez les Téléphages, car très populaire, et avec chaque jour deux films de Noël passés en revue sur le blog...

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Blog Update ! - Décembre 2018 - Christmas Yulefest 2018 : le bilan

Publié le 6 Janvier 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Hallmark, Les bilans de Lurdo, Lifetime, Noël, Netflix, Review, Télévision, Update, Yulefest

Les fêtes de Noël sont (malheureusement) terminées sur le blog des Téléphages Anonymes, et l'heure est désormais au bilan...

01 - Un Noël Émouvant (2017) & Pottersville (2017) - 1.25/6 & 3/6

02 - L'Homme qui inventa Noël (2017) - 3.5/6

03 - Coup de Foudre à Noël (2017) - 3.5/6

04 - Le Père Noël (2014) - 4.25/6

05 - Christmas at the Riviera (2007) - 3.5/6

06 - The Holiday Calendar (2018) - 2.75/6

07 - Road To Christmas (2018) - 3.5/6

08 - Christmas Joy (2018) - 3/6

09 - Christmas in Love (2018) - 2.5/6

10 - Le Grinch (2018) - 2.5/6

11 - Return To Christmas Creek (2018) - 3.25/6

12 - Un Noël Rouge Comme l'Amour (2018) - 1.5/6

 

13 - La Princesse de Chicago (2018) - 2.75/6

14 - Un Noël Décisif (2018) - 2.5/6

15 - Pride, Prejudice and Mistletoe (2018) - 2.25/6

16 - Reunited at Christmas (2018) - 3.25/6

17 - Noël au Palais (2018) - 2/6

18 - A Christmas Prince : The Royal Wedding (2018) - 1.25/6

19 - Christmas in Evergreen 2 : Letters to Santa (2018) - 3/6

20 - A Godwink Christmas (2018) - 2.5/6

21 - Christmas on Honeysuckle Lane (2018) - 2.25/6

22 - Le Plus Beau Noël De Ma Vie (2018) - 2/6

23 - A Shoe Addict's Christmas (2018) - 3.5/6

24 - Le Noël d'Angela (2018) - 4/6

25 - Elliot : The Littlest Reindeer (2018) - 3/6

26 - Un Millier de Flocons (2013) - 3/6

 

27 - À la maison pour Noël (2011) - 3.5/6

28 - Le Parfait Village de Noël (2018) - 4/6

29 - Belle Pagaille à Noël (2018) - 3.75/6

30 - Every Other Holiday (2018) - 3/6

31 - Noël Entre Filles (2018) - 3.75/6

32 - Mon Père, Noël et Moi (2018) - 3.75/6

33 - All The Creatures Were Stirring (2018) - 1.75/6

34 - À Noël, Mon Prince Viendra (2018) - 3.75/6

35 - Christmas Cupid's Arrow (2018) - 2.5/6

36 - La Gourmandise de Noël (2018) - 2.5/6

37 - Mingle All The Way (2018) - 2.25/6

38 - Christmas Wonderland (2018) - 2.25/6

39 - Santa's Boots (2018) - 3.5/6

40 - Un Réveillon Sur Mesure (2018) - 2.25/6

 

41 - Christmas Lost & Found (2018) - 3/6

42 - Casse-Noisettes et les Quatre Royaumes (2018) - 2.25/6

43 - Les Chroniques de Noël (2018) - 4.25/6

44 - The Legends of Santa (2008) - 3/6

45 - La Première Douce Nuit (2014) - 3/6

46 - No Sleep 'Til Christmas (2018) - 3.5/6

47 - Un Noël de Blanche-Neige (2018) - 2/6

48 - Noël dans le Tennessee (2018) - 2.5/6

49 - Christmas Around The Corner (2018) - 4/6

50 - Un Noël à Springdale (2018) - 2.5/6

51 - Un Noël à Croquer (2018) - 2.25/6

52 - Christmas Pen Pals (2018) - 2/6

53 - Time for Me to Come Home For Christmas (2018) - 3/6

54 - A Christmas Switch (2018) - 1.75/6

 

55 - Northern Lights of Christmas (2018) - 3/6

56 - Entertaining Christmas (2018) - 3.5/6

57 - Mr. 365 (2018) - 3.5/6

58 - Saving Christmas (2017) - 1/6

59 - Homegrown Christmas (2018) - 2.75/6

60 - Christmas at Grand Valley (2018) - 3/6

61 - Le Diplôme de Noël (2018) - 2.5/6

62 - Jingle Around The Clock (2018) - 4/6

63 - Christmas Bells Are Ringing (2018) - 3/6

64 - One Winter Weekend (2018) - 3/6

65 - Kniga Masterov : The Book of Masters (2009) - 2.5/6

66 - Posledni Bogatyr : The Last Warrior (2017) - 3.75/6

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# Bilan :

Plus les choses changent, et plus elles restent les mêmes : comme je le soulignais déjà dans les bilans des Yulefests précédentes, la popularité de la saison festive, outre-atlantique, amène toutes les chaînes américaines du câble à vouloir une part du gâteau Hallmark.

Résultat  : non seulement la saison des téléfilms de Noël commence de plus en plus tôt, aux USA (cette année, c'était avant Halloween), mais leur nombre augmente quasi-exponentiellement, et de manière inversement proportionnelle à leur niveau qualitatif.

Ce qui a plusieurs conséquences : déjà, le spectateur doit faire un choix entre les programmes de Hallmark, Hallmark Movies & Mysteries, Freeform, Lifetime, UpTV, ION, Netflix, Passionflix, etc. Il est désormais impossible de tout regarder, pour des questions de temps, mais aussi d'intérêt, puisque Hallmark décline de plus en plus un même pitch de base, confiée à diverses équipes de scénaristes, pour des variations sur un même thème imposé.

L'intérêt des productions Hallmark/HMM va donc en décroissant à mesure que leur nombre augmente, et que le budget alloué à chacune d'entre elles diminue.

De plus, le cahier des charges tellement rigide de la chaîne (dont la presse américaine s'est d'ailleurs largement moqué, cette saison) fait que seuls les scénaristes les plus avisés ou novices tentent encore quelque chose. L'immense majorité d'entre eux, cependant, se contente d'appliquer bêtement les règles Hallmark, et de vendre des téléfilms produits quasi-mécaniquement.

C'est dans ce paysage dominé par trois ou quatre maisons de production californiennes (qui alimentent tous les diffuseurs en téléfilms de Noël bon marché) que Brain Power Studio, un jeune studio canadien, tente de se faire une place, en proposant des métrages à petit budget, mais bénéficiant souvent de visages frais et de paysages réellement enneigés.

La diversité est d'ailleurs l'une des caractéristiques notables de cette saison festive 2018 : épinglée par les réseaux sociaux pour ses personnages plus blancs que blancs, Hallmark a enfin accepté de produire des films de Noël mettant en scène des afro-américains.

Pas de relation interraciale, cependant (pour cela, il est préférable de se tourner vers les autres chaînes), et le nombre de ces métrages se compte sur les doigts d'une main, mais la volonté est là : dommage que le produit fini soit simplement un décalque des téléfilms habituels de la chaîne, avec toute la distribution caucasienne remplacée par des afro-américains.

Cela donne donc des téléfilms "avec des afro-américains pour des afro-américains", ce qui les ghettoïse un peu, en limite grandement l'intérêt, et se traduit par des audiences faibles (moi-même, je n'ai pas pris la peine de regarder ces métrages, peu inspiré par leur postulat de départ, par leurs actrices principales, et, je dois bien l'avouer, parce que le Noël "à l'afro-américaine" est un genre à part entière qui parle peu au Français que je suis).

Pour des histoires plus mixtes, de la diversité naturelle, et des couples interraciaux, il va falloir encore attendre un peu, ou se tourner vers les autres chaînes, qui proposent souvent un métissage absent des productions Hallmark.

Mais réciproquement, au niveau qualitatif, les productions Hallmark sont tellement rodées et similaires qu'il n'y a pas (ou peu) d'accidents industriels : l'immense majorité des films de la chaîne est médiocre (au sens premier du terme), ce sont des métrages souvent interchangeables, ni particulièrement bons, ni particulièrement mauvais, ni particulièrement mémorables, bref, chez moi, ils écopent le plus souvent d'une note comprise entre 2.5 et 3.5/6.

Ainsi, cette saison, ce sont plus des 2/3 des 67 films chroniqués lors de la Christmas Yulefest 2018 qui ne dépassent pas la moyenne. Ce qui est loin d'être glorieux...

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# Top 3 du mois :

Un top 3 composé... de 5 films, puisqu'en première place, on trouve ex-æquo Le Père Noël (2014), une comédie française touchante et agréable, et Les Chroniques de Noël (2018), la grosse production Netflix avec Kurt Russell, un film évoquant agréablement les années 80-90.

Deux réussites, talonnées de très près par un film Hallmark - Jingle Around The Clock (2018) - , un film Lifetime - Christmas Around The Corner (2018) - et un film irlandais (acheté et diffusé par Lifetime), Le Parfait Village de Noël (2018) ; à chaque fois, des métrages obéissant aux règles habituelles du genre, mais avec un peu plus de charme, de fantaisie, d'humour et d'originalité que le tout-venant des productions de ces chaînes.

 

# Flop 3 du mois :

Et logiquement, un flop 3 composé de quatre films (mais pour être franc, tout se joue ici dans un mouchoir de poche, et j'aurais pu étendre le flop 3 à tous les films à la note <2/6), à commencer par Saving Christmas (2017), le pire film de la saison, une comédie indépendante pour enfants sans le moindre budget, qui se termine par un match de catch pitoyable : à éviter sans attendre. Viennent ensuite A Christmas Prince : The Royal Wedding (2018), la suite du déjà raté Christmas Prince de Netflix (une suite encore moins inspirée, encore plus dérivative, et encore plus inutile), et Un Noël Émouvant (2017), une sorte de version dépressive des Gilmore Girls à Noël, sans intérêt.

Et enfin, pour conclure, un téléfilm Lifetime, Un Noël Rouge Comme l'Amour (2018), une comédie romantique à la distribution attachante, mais au script bourré de clichés et de mauvaises idées, au point de m'agacer pendant le visionnage.

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# Bonne résolution 2019 :

En 2019, j'essaierai de classer dans l'ordre alphabétique tous les films de Noël chroniqués sur ce blog, afin d'établir un index plus lisible et facile d'accès. Je ne promets rien, mais c'est sur ma liste de choses à faire avant la prochaine Yulefest... je n'ai plus qu'à m'y tenir !

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale pour le blog des Téléphages Anonymes, qui délaisse enfin les films de Noël pour revenir à notre rubrique Un film, un jour... ou presque !

Au programme, une critique de film par jour, et le week-end, des séries, avec ce mois-ci, entre autres, Spider-Man, Bumblebee, Mowgli, Aquaman, Ralph 2.0, Daredevil, les Titans, Star Trek, Orville et bien plus encore...

 

 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Blog Update ! - Bilan Christmas Yulefest 2016

Publié le 8 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Update, Review

2017 est là depuis une semaine, tout le monde se souhaite la bonne année, et l'heure est donc venue de clore pour de bon la Christmas Yulefest 2016 sur le blog des Téléphages Anonymes... 

Un marathon de films de Noël qui, pour moi, a été plus laborieux cette année que les années précédentes, et ce bien que j'aie volontairement ramené le nombre de films passés en revue de 126 en 2015, à 85 cette année.

Problèmes d'emploi du temps, fatigue, programmation peu motivante : plus que jamais, j'ai souvent lutté pour maintenir cette Yulefest à jour, et le tout s'est parfois joué à quelques heures près (!). Autant dire que l'année prochaine, je risque bien d'opter pour une organisation bien plus stricte, et pour un nombre de films encore un peu réduit.

Ce qui ne devrait pas être trop compliqué : de manière assez naturelle, le nombre de films de Noël à passer en revue diminue, puisque j'ai plus ou moins écoulé le plus gros de mes stocks, et qu'il ne va bientôt plus me rester, chaque année, que les nouveautés des chaînes comme Hallmark, ION et UpTV.

Pour la première fois, en effet, en 2016, la chaîne Lifetime - qui était déjà bien à la peine les autres années, incapable de se décider entre téléfilms romantiques au rabais, programmation plus ambitieuses, ou productions sarcastiques "à buzz" - a tout simplement jeté l'éponge, ne diffusant quasiment aucun nouveau film de Noël cette année, hormis un métrage à thématique religieuse sur lequel j'ai fait l'impasse.

Je ne vais pas me plaindre, c'est toujours ça de moins à regarder.

D'ailleurs, avant d'aller plus loin, faisons un petit bilan partiel de ces 85 films chroniqués dans le cadre de la Yulefest 2016, une liste de films que vous pouvez (comme toujours) retrouver en cliquant ici, ou en utilisant le menu de haut de page : Index / Index Christmas Yulefest.

Hallmark

Spoiler :

Une nouvelle fois, une saison très mitigée pour Hallmark, qui continue de privilégier les téléfilms produits à la chaîne, et qui ne dépasse à aucun moment la note de 3.5/6. Pire encore : la plupart du temps, cette note (la note minimale, à mes yeux, pour justifier de passer 90 minutes devant un film) n'est atteinte que sur la base de la distribution de ces téléfilms.

Autrement dit, les téléfilms Hallmark sont à ce point interchangeables et génériques que seule l'actrice principale et/ou le couple principal (des valeurs sûres comme Rachel Boston, Anne Heche, Amy Acker, Lori Loughlin, Colin Ferguson, Dean Cain, Lacey Chabert) font réellement la différence entre un flop et un métrage regardable, et permettent à ces oeuvres d'atteindre la moyenne. C'est vraiment regrettable, mais ce n'est pas forcément surprenant quand on se réfère à la saison 2015.

La chaîne a beau tenter de diversifier son offre avec ses téléfilms Hallmark Movies & Mysteries, ils ont malheureusement surcompensé, et ces derniers sont bien souvent soit ultra-dépressifs et mélodramatiques, soit tout simplement soporifiques, tant ils sont au premier degré, et se concentrent sur des enquêtes sans grand intérêt. Une chose est sûre : la plupart du temps, les téléfilms HM&M ne sont clairement pas faits pour moi.

UpTV & ION

Une inversion des tendances assez amusante, en comparaison de 2015.

L'année dernière, UpTV proposait des téléfilms religieux, et/ou des téléfilms romantiques au rabais, tant au niveau du casting que de la production ; cette année, la production UpTV a été nettement plus homogène, principalement grâce à une approche nettement plus décomplexée et moderne du genre : de la comédie plus débridée, des personnages contemporains, de la représentativité... bref, un beau progrès par rapport à l'année dernière. Avec à la clef, mon téléfilm préféré de la saison, Un Mari avant Noël.

Et réciproquement, ION, l'année dernière, m'avait offert mon téléfilm préféré de la saison, Une Mission pour Noël, qui ressemblait alors justement à ce que la saison 2016 d'UpTV est devenue - attachante, moderne, libérée. Le reste de la cuvée ION 2015, cependant, était particulièrement mauvaise... et cette saison 2016 l'est tout autant.

Animation

Spoiler :

17 - Mission : Noël - Les Aventures de la famille Noël - 4.5/6

27 - Les Cinq Légendes - 3.75/6

31 - Animation en vrac (1) : Albert (3.75/6) & Le Père Noël et le Tambour Magique (3.5/6)

51 - Animation en vrac (2) : Mickey, Il était une fois Noël (3/6), Mon Petit Âne/Le Petit Âne de Bethléem (6/6) & Nestor (3/6)

59 - Animation en vrac (3) : Mickey, Il était deux fois Noël (4.5/6), Mickey, la Magie de Noël (2.5/6) & La Reine des Neiges - Une Fête Givrée (3/6)

68 - La Bataille Géante de Boules de Neige - 4.25/6

Rien de particulièrement exceptionnel ou mémorable, cette saison, puisque je me suis principalement concentré sur d'anciens dessins-animés et films. Ce qui m'a permis de revoir Arthur Christmas à la hausse, de pleurnicher devant Le Petit Âne de Bethléem, et de m'apercevoir que finalement, Mickey, Il était deux fois Noël, est largement supérieur au premier opus, qui pourtant a récolté tous les lauriers à sa sortie.

Films Familiaux

Une catégorie "films familiaux de Noël" assez oubliable, puisque dépourvue de véritable nouveauté : seul se démarque vraiment Le Père Frimas, un vieux métrage russe très polarisant sur le web, mais qui bénéficie pourtant d'un charme indéniable et d'un sens de l'auto-dérision assez rafraîchissant. 

Drames & Horreur

Parmi les drames, vraiment pas grand chose à retenir. Noël est souvent prétexte à des comédies dramatiques chorales sur des familles dysfonctionnelles, et malheureusement, elles sont bien trop souvent génériques, reposant intégralement sur leur distribution prestigieuse pour tenter de séduire le grand public. 

Spoiler :

Niveau horreur, pas grand chose à dire non plus : le personnage de Krampus est surexploité au possible, mais aucune de ces versions ne saura remplacer celle de Michael Dougherty, qui, sans atteindre le niveau de Gremlins, évoque très clairement le classique de Joe Dante.

Comédies & Romances

Le registre "comédie de Noël" souffre malheureusement du même mal que celui qui touche l'ensemble de la scène comique américaine : ce genre est désormais dominé par l'improvisation et la vulgarité, ce qui donne forcément des métrages assez redondants et répétitifs, sans même mentionner leur rythme généralement bancal au possible. Rien de très intéressant ou hilarant, donc.

Et au niveau des comédies romantiques mainstream, on s'aperçoit vite que les ficelles (et les problèmes) sont exactement les mêmes que les comédies romantiques télévisées d'Hallmark et compagnie. La seule différence étant bien souvent le budget et le calibre des acteurs employés... mais au final, c'est la même soupe assez médiocre, et il faut bien souvent se tourner vers un cinéma plus classique pour retrouver un certain savoir-faire.

En Conclusion

85 films passés en revue cette saison, et pas grand chose à retenir au niveau des nouveautés : les téléfilms américains restent engoncés dans leur formatage abusif, et dans les valeurs traditionnelles que les chaînes tentent de défendre (famille et amour >>>>> succès professionnel ; travail manuel >>>>> travail intellectuel ; campagne ou petite ville pittoresque >>>>> grande ville ; les minorités sexuelles et ethniques sont inexistantes, ou réduites au rang de meilleur ami/faire-valoir comique/rival). Autant de clichés et de situations qui font que la production annuelle des téléfilms Hallmark devient, de plus en plus, redondante, générique, et surtout totalement oubliable.

Il faut donc se tourner vers les autres chaînes du câble US, comme ION ou UpTV, pour y trouver les téléfilms refusés par Hallmark. Parfois, pour des raisons qualitatives (toute la production ION de cette année, par exemple), parfois, parce qu'ils sont trop progressistes ou excentriques, et qu'ils ne rentrent pas assez dans le moule Hallmark (la production UpTV de cette année).

Hormis Hallmark, UpTV et ION, cependant, pas de salut. Toutes les autres chaînes américaines ont tout simplement jeté l'éponge, et en salles, il n'y a plus que les genres de l'horreur et de la comédie graveleuse qui osent encore aborder frontalement le sujet de Noël. De quoi augurer du pire pour les années à venir, qui risquent bien de connaître une sacrée pénurie de métrages festifs pouvant éventuellement se graver dans les mémoires.

Quoiqu'il en soit, la Yulefest, c'est fini, et cette année encore, ce marathon festif a connu un succès d'audience auquel je ne m'attendais pas. Mais l'heure est désormais venue de passer à autre chose, et de s'intéresser de nouveau aux sorties en salles...

Et donc, dès demain...

Dès demain, retour de la rubrique quasi-quotidienne "Un film, un jour... ou presque !", avec au programme cinq critiques de film par semaine, à commencer par les films les plus récents sortis sur nos écrans, comme par exemple Rogue One...

Et chaque week-end, place aux séries, avec le grand retour tant attendu de mon compère Sygbab, pour des bilans saisonniers hebdomadaires que l'on espère assez réguliers !

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Blog Update ! - Bilan Oktorrorfest 2015

Publié le 16 Novembre 2015 par Lurdo dans Update, Cinéma, Oktorrorfest, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Fantastique, Review

Et voilà, l'Halloween Oktorrorfest 2015 est enfin terminée sur le blog des Téléphages Anonymes, et cette année, ce sont 225 titres qui ont été chroniqués par mes soins au cours de ces deux mois de cinéma fantastique et d'horreur.

Comme toujours, énormément de bouses et autres navets sont passés devant mes yeux, qu'ils soient dans le genre found-footage, possession/exorcisme, anthologies, ou encore films de zombies ; comme l'année dernière, très peu de nouveautés 2014/2015 valent vraiment le déplacement (une note de 4/6 ou supérieure), mais on peut tout de même noter Deathgasm, Wyrmwood, Vampires en toute intimité (titre français de merde), ou, plus surprenant (en cela que je n'en attendais strictement rien), The Diabolical.

Dans la catégorie "entre deux" (à savoir ces films inégaux, mais qui méritent quand même le coup d'oeil, et notés entre 3 et 3.5/6), on retiendra surtout quelques quasi-réussites honorables qui attirent la sympathie grâce à une approche, une distribution ou un concept accrocheurs, comme Gravy, Last Shift, Catacombes, It Follows (qui malgré ses nombreux défauts et sa surhype critique reste un moment de cinéma intéressant), et Digging Up The Marrow.

Et puis n'oublions pas ces métrages plus anciens, qui peuvent s'avérer des découvertes agréables et inattendues : Juan of the Dead, Derrière le Masque, Sanitarium, Eddie, Judas Ghost, Necromentia ou encore The Whisperer in Darkness. Pas forcément toujours des chefs d'oeuvre, mais de bons moments à passer pour les amateurs de genre un peu curieux...

Quoi qu'il en soit, me voilà rassasié du genre pour une nouvelle année complète, jusqu'à l'Oktorrorfest 2016 ; et promis, l'année prochaine, je ferai un tri plus sélectif avant de me lancer dans ce marathon !

Dans l'intervalle, vous pouvez toujours retrouver ces 225 chroniques (ainsi que toutes les chroniques des années précédentes) sur cette page dédiée (aussi accessible par le menu/index de haut de blog), ou bien directement cliquer sur ces petites balises bien pratiques, au cas où seule la cuvée 2015 vous intéresse :

Spoiler:

01 - High School Possession (2014)

02 - Catacombes (2014)

03 - What We Do In The Shadows (2014)

04 - Dracula Untold (2014)

05 - Tusk (2014)

06 - Hangar 10 (2014)

07 - Housebound (2014)

08 - Feed The Gods (2014)

09 - Prowl (2010)

10 - Bloodline (aka The Cabin - 2013)

11 - The Pyramid (2014)

12 - Wyrmwood : Road of the Dead (2014)

13 - L'Apocalypse Selon Danny (2014)

14 - Kill Dead Zombie ! (2012)

15 - Cryptic (2014)

16 - The Devil's Hand (Where The Devil Hides - 2014)

17 - [REC] 3 : Genesis (2012)

18 - [REC] 4 : Apocalypse (2014)

19 - Dead Rising : Watchtower (2015)

20 - Digging Up the Marrow (2014)

21 - Gnome Alone (2015)

22 - Innocence (2014)

23 - Pandorum (2009)

24 - The Intruders (2015)

25 - Behind The Wall (2008)

26 - Twixt (2011)

27 - GirlHouse (2014)

28 - Suburban Gothic (2014)

29 - S.O.S. : Save Our Skins (2014)

30 - Juan Of The Dead (2010)

31 - Frankenstein contre la Momie (2015)

32 - The Sacred (2012)

33 - OuiJa (2014)

34 - Backcountry (2014)

35 - Survivor (2014)

36 - Monsters : Dark Continent (2014)

37 - Cub (2014)

38 - Starry Eyes (2014)

39 - Dark Space (2013)

40 - Blood Diner (1987)

41 - War of the Dead (2011)

42 - The Harvest (2015)

43 - The Sisterhood of Night (2014)

44 - Sexe, Vengeance et Séduction (2009)

45 - Toxin (2015)

46 - Blood Shot (2013)

47 - Dark Floors (2008)

48 - Black Butler (2014)

49 - Blackwood (2014)

50 - Out of the Dark (2014)

51 - Fading of the Cries (2010)

52 - Altar (2014)

53 - Styria (2014)

54 - Summer of Blood (2014)

55 - Jessabelle (2014)

56 - Necromentia (2009)

57 - La Ferme de la Terreur (1981)

58 - Puffball (2007)

59 - Asmodexia (2014)

60 - Maggie (2015)

61 - The Lazarus Effect (2015)

62 - Burying The Ex (2015)

63 - Hooked Up (2013)

64 - Les Contes de la Crypte présentent : Bordello of Blood (1996)

65 - Judas Ghost (2013)

66 - Demonic (2015)

67 - Muirhouse (2012)

68 - Dummie The Mummy (2014)

69 - Nightlight (2015)

70 - Le Projet Atticus (2015)

71 - Banshee Chapter (2013)

72 - My Sucky Teen Romance (2011)

73 - Star Leaf (2015)

74 - America's Most Haunted (2014)

75 - Les Contes de la Crypte présentent : Ritual (2002)

76 - Zlo (2012)

77 - Burke & Hare (1971)

78 - Spring (2014)

79 - Hungerford (2014)

80 - Projet 666 (2015)

81 - Late Phases (2014)

82 - Monster in the Closet (1986)

83 - From Romero to Rome... (2012)

84 - The Whisperer in Darkness (2011)

85 - Poltergeist (2015)

86 - Under The Bed (2012)

87 - Dorothy (2008)

88 - Dark Summer (2015)

89 - Rock'n'Roll Nightmare (1987)

90 - Black Roses (1988)

91 - Horror Rock (1986)

92 - It Follows (2014)

93 - La Femme En Noir 2 : l'Ange de la Mort (2014)

94 - Mimic (1997)

95 - Mimic 2 (2001)

96 - Mimic 3 : Sentinel (2003)

97 - The Nightmare (2015)

98 - Stung (2015)

99 - Day of the Mummy (2014)

100 - Final Girl (2015)

Spoiler:

101 - Gingerclown 3D (2013)

102 - i-Lived (2015)

103 - Wakewood (2011)

104 - Extinction (2014)

105 - Dead Still (2014)

106 - Reaper (2014)

107 - Charlie's Farm (2014)

108 - Insidious : Chapitre 3 (2015)

109 - Sanatorium (2013)

110 - Sanitarium (2013)

111 - The Culling (2015)

112 - Fun Size Horror : Volume One (2015)

113 - Fun Size (2012)

114 - Leviathan : The Story of Hellraiser (2015)

115 - Leviathan : The Story of Hellraiser II - Hellbound (2015)

116 - Hell on Earth - The Making of Hellraiser 3 (2015)

117 - Echoes (2014)

118 - Une Nuit En Enfer, la série - Saison 1 (2014)

119 - Infernal (2015)

120 - Les Contes de la Crypte présentent : Le Cavalier du Diable (1995)

121 - Dark Was The Night (2014)

122 - La Malédiction des Whateley (1967)

123 - Descendants (2015)

124 - Unfriended (2014)

125 - Always Watching : A Marble Hornets Story (2015)

126 - Phantasm (1979)

127 - The Faculty (1998)

128 - La Hantise d'Enfield (2015)

129 - La Maison des Ombres (2011)

130 - Extinction (2015)

131 - Area 51 (2015)

132 - The Gallows (2015)

133 - Harbinger Down (2015)

134 - Teddy, la mort en peluche (1981)

135 - The Occupants (2014)

136 - 48 Heures Chrono (2012)

137 - Lost After Dark (2014)

138 - Cheap Thrills (2013)

139 - Pod (2015)

140 - La Momie d'Halloween (1997)

141 - Shutter Island (2010)

142 - Hysteria (2014)

143 - R.I.P.D. : Brigade Fantôme (2013)

144 - La Patrouille Fantôme (2002)

145 - Bloodsucking Bastards (2015)

146 - Inhuman Resources (2012)

147 - Terreur sous la Mer (2004)

148 - Eddie (2012)

149 - Big Monster on Campus (2000)

150 - Bait (2012)

151 - Dark Mirror (2007)

152 - The Shortcut (2009)

153 - Panic in the Plane (2011)

154 - Halloween d'Enfer (2001)

155 - Ghost Squad (2015)

156 - Red Canyon (2008)

157 - Cellar Dweller (1988)

158 - Lurking Fear (1994)

159 - Teen Lust (2015)

160 - La Malédiction Céleste (1987)

161 - Deathgasm (2015)

162 - Scarecrows (1988)

163 - Nomades (1986)

164 - Dead Birds (2004)

165 - Vampire Forever : Séduction à Pleines Dents (1985)

166 - Embrasse-moi, Vampire (1988)

167 - Scream Girl (2015)

168 - Cyrus : Mind of a Serial Killer (2010)

169 - Derrière le Masque (2006)

170 - Molly Hartley 2 : l'Exorcisme de Molly Hartley (2015)

171 - Severed : Forest of the Dead (2005)

172 - The October Society's Tales of Halloween (2015)

173 - Liar, Liar, Vampire (2015)

174 - The Diabolical (2015)

175 - The Willies (1990)

176 - Visions (2015)

177 - Simetierre 1 & 2 (1989 & 1992)

178 - Cooties (2015) 

179 - Some Kind of Hate (2015)

180 - Une Nuit Infernale (1981)

181 - Pay The Ghost (2015)

182 - Hellions (2015)

183 - Horreur à Volonté (1970)

184 - Last Shift (2014)

185 - La Nuit des Sangsues (1986)

186 - 13 Morts et demi (1981)

187 - Navy Seals vs. Zombies (2015)

188 - Invoked (2015)

189 - The Visit (2015)

190 - Mirrors 2 (2010)

191 - The Messenger (2015)

192 - Tremors 5 : Bloodlines (2015)

193 - Hidden (2015)

194 - Kids vs Monsters (2015)

195 - Blood Moon (2004)

196 - R.L. Stine's Monsterville : Cabinet Of Souls (2015)

197 - Gravy (2015)

198 - Evil Ground (2007)

199 - Les Dossiers Secrets du Vatican (2015)

200 - June (2015)

201 - Zombies (2006)

202 - S.O.S Fantômes (1984) & S.O.S Fantômes 2 (1989)

Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (1)

Peanuts, Simpsons, Scooby-Doo & Ash VS Evil Dead

Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (2)

They Found Hell (2015), The Sand (2015), Howl (2015) & Knock Knock (2015)

Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (3)

October Kiss (2015), Le Sanctuaire (2015), Ghosthunters on Icy Trails (2015) & The Hollow (2015)

Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (4)

Psycho Beach Party (2000), Club Dread (2004), Fuschia, la petite sorcière (2010) & Monster Mash, The Movie (1995)

Halloween Novembrrrfest 2015 - Bonus en vrac ! (5)

Chair de Poule (2015), La Digne Héritière (2010), You Cast a Spell on Me (2015) & Scary Godmother (2003/2005)

Et maintenant que l'Oktorrorfest 2015 est terminée, retour temporaire du blog à la rubrique "Un film, un jour (ou presque) !", pour quelques films récents pas encore chroniqués par mes soins, dont les critiques vont remplir ces pages jusqu'à fin Novembre.

Car avec le premier Décembre commencera le Christmas Yulefest 2015, et son marathon quotidien de films de Noël en tous genres (avec probablement une petite exception pour la sortie du prochain Star Wars).

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Blog Update ! - Décembre 2020 - Bilan Christmas Yulefest 2020

Publié le 8 Janvier 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Romance, Télévision, Update, Yulefest

En décembre, comme tous les ans, le blog des Téléphages Anonymes s'est mis dans l'esprit des fêtes de Noël, avec la Christmas Yulefest 2020, notre marathon festif de films de Noël en tous genres.

Un marathon moins chargé que d'habitude, grâce à un tri plus exigeant effectué en amont, et à une production, il faut bien l'avouer, un peu impactée par la pandémie...

Semaine 1 :
Semaine 2 :
Semaine 3 :
Semaine 4 :

# Bilan :

Et qui dit tri exigeant en amont, dit aussi nombre de films (un peu) moins important (68 en 2020, contre 73 en 2019), et moyenne globale un peu plus élevée : l'année dernière, plus de deux tiers des films atteignaient à peine la moyenne ; cette année, 28 films sur 68 sont au dessus de la moyenne.

Les tendances se poursuivent, cependant, avec une augmentation notable de la diversité ethnique et culturelle, suite à des pressions de toutes parts, notamment médiatiques et des réseaux sociaux. Ainsi, Hallmark a fait le forcing, très tôt dans la saison, pour proposer de multiples métrages aux personnages un peu différents de la norme caucasienne de la chaîne : Jingle Bell Bride, Holly & Ivy, The Christmas Bow, The Christmas House, etc, autant de films mettant en avant la diversité ethnique et sexuelle de ses personnages... au grand dam des spectatrices habituelles de la chaîne, dont les représentantes les plus visibles, en ligne, ont tendance à être très religieuses et conservatrices.

Après, il faut bien avouer que cet effort de diversité (un peu artificiel, notamment dans sa présentation) s'est progressivement étiolé, au fur et à mesure de l'avancée de la saison, pour retomber dans sa routine habituelle : des visages (caucasiens) familiers, des couples (hétéros) familiers et des clichés à gogo.

En face, Lifetime n'a pas eu une saison exceptionnelle : parasitée par le coronavirus, la chaîne s'est plus que jamais reposée sur des achats extérieurs pour concurrencer Hallmark, et l'immense majorité des films de la chaîne s'est avérée médiocre et assez fauchée (les quelques téléfilms Lifetime que j'ai passés en revue cette saison étaient le dessus du panier... c'est dire).

Et pourtant, Lifetime a bénéficié d'une politique de diversité déjà bien établie : cela fait plusieurs années que Lifetime a pris de l'avance sur les autres en matière de représentativité, et c'est grâce à cela que la chaîne a pu proposer, de manière tout à fait naturelle, certains des films les plus mémorables de la saison, à savoir A Sugar & Spice Holiday (et sa distribution asiatique), ou encore The Christmas Setup (avec son couple gay... et Fran Drescher !).

Et puis il y a le reste : ION, UpTv, les chaînes afro-américaines... Pas grand chose de valable à se mettre sous la dent, dans tout ça, y compris sur Netflix, qui cède à l'appel du bigger louder dumber avec son Christmas Chronicles 2, et qui s'essaie à la comédie musicale clinquante par et pour les afro-américains, avec le polarisant Jingle Jangle.

# Film(s) du mois :

Un top 3 surprenant, cette année, puisqu'assez équilibré. D'un côté, un film indépendant, avec Feast of the Seven Fishes, charmant, léger et original. De l'autre, la diversité de Lifetime et Hallmark, avec d'un côté Holly & Ivy, et de l'autre A Sugar & Spice Holiday.

Mention spéciale à l'Apprenti Père Noël, dessin animé que j'avais déjà passé en revue dans ces pages, à Fran Drescher et son Christmas Setup, et à quelques autres téléfilms Hallmark, comme The Christmas Bow, The Christmas House, On the 12th Date of Christmas, Christmas by Starlight, Five Star Christmas, qui tous ont un petit plus qui les démarque du reste de la production festive.

# Flop(s) du mois :

Cup of Cheer, une parodie ratée du genre de la comédie romantique Hallmark ; Elfland, un dessin (pas très bien) animé fauché et inintéressant ; et Christmas on the Menu, terne, générique, cheap, et arrivé bien trop tard dans la saison pour que je fasse preuve d'indulgence envers lui.

Sans oublier de nombreux métrages à 2/6, de l'adaptation musicale du Grinch à une parodie laborieuse made in Syfy, en passant par des rom-coms Hallmark en pilotage automatique, comme A Christmas Carousel.

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Pour les plus curieux d'entre vous, retrouvez bien évidemment la liste de tous les films de Noël déjà passés en revue dans le cadre des Yulefests des années précédentes en cliquant ici (index saisonnier) ou ici (index alphabétique) !

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# Petit écran :

Pas de série passée en revue, ce mois-ci, mais vous pouvez toujours retrouver les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Retour à la normale dès demain, avec le programme habituel du blog : chaque jour, un film passé en revue, et le week-end, des séries, avec en janvier, et dans le désordre, Wonder Woman 84, Star Trek Discovery, The Mandalorian, The Croods 2, Enola Holmes, Wandavision, Soul, et bien plus encore... Sans oublier le début d'une rétrospective Agents of SHIELD par ce chez Sygbab !

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Décembre 2019 - Christmas Yulefest 2019 : le bilan

Publié le 11 Janvier 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, Update, Yulefest

Les fêtes de Noël semblent désormais commencer de plus en plus tôt, et pourtant, lorsque le mois de janvier arrive, difficile de ne pas regretter cette période magique emplie de féérie, de bons sentiments... et de grèves !? Quoi qu'il en soit, l'heure est au bilan sur le blog des Téléphages Anonymes...

Cliquez sur les boutons ci-dessous pour faire apparaître la liste des films passés en revue cette année :

Semaine 1 :

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# Bilan :

L'année dernière, à l'occasion du bilan de la Yulefest 2018, je faisais un constat simple : le nombre de téléfilms de Noël se multiplie exponentiellement d'année en année, leur qualité s’homogénéise et baisse progressivement, et les chaînes, confrontées à la pression des réseaux sociaux, s'efforcent de diversifier la distribution de leurs métrages, sans grand succès.

Et cette année, ces tendances se confirment, voire même s'amplifient. Niveau diversité, notamment, les deux chaînes principales (Lifetime et Hallmark) s'affrontent clairement, avec Hallmark qui multiplie les téléfilms "pour afroaméricains", et s'engage timidement et très maladroitement sur le front des célébrations juives (par contre, pas d'asiatiques, pas de latinos, pas d'indiens, etc). Chez Lifetime, c'est un peu pareil, même si la stratégie Lifetime (acheter des téléfilms à droite et à gauche et leur apposer la marque Lifetime) permet d'avoir une production à la fois plus hétérogène et plus variée.

Hallmark reste cependant la chaîne reine de la saison, dominant totalement le marché de fin octobre à fin décembre : une position qui fait des envieux, mais qui crée aussi bien des problèmes au network.

Cette année, entre les soucis relatifs aux problèmes judiciaires de Lori Loughlin, un outrage partiellement artificiel centré sur les quelques films de Hanoucca de la chaîne (présentés comme antisémites par des journalistes ne les ayant pas vus, sur la simple base de leur postulat de départ), les moqueries des différents programmes comiques américains au sujet du cahier des charges et des clichés de la chaîne, et un scandale centré sur une publicité diffusée puis retirée puis remise à l'antenne par la chaîne, au gré des pressions des groupes conservateurs religieux et des réseaux sociaux, Hallmark a passé une saison tumultueuse, pas aidée par une cuvée de programmes 2019 mécaniques et peu inspirés, aux audiences en baisse.

La concurrence n'a guère plus marqué les esprits, qualitativement parlant, et plus que jamais, tant sur ce blog qu'outre-atlantique, une certaine lassitude s'installe parmi les personnes chroniquant habituellement les films de ce type. Ce qui n'empêche pas les chiffres de continuer à enfler d'année en année : cette année, j'ai passé en revue 69 films (+ quelques séries et mini-séries), soit approximativement le même nombre de métrages que l'année dernière (il me serait physiquement difficile d'en chroniquer plus !), mais pour y parvenir, j'ai dû faire un tri drastique parmi les programmes diffusés cette année (une petite centaine de téléfilms, en tout).

Et les audiences du blog ont augmenté de 20 % par rapport à la Christmas Yulefest 2018 : comme quoi, en ces temps de grèves, de conflits sociaux et internationaux, et de divisions en tous genres, les films feel-good ont un public de plus en plus important, clairement en demande.

Comme l'année dernière, cependant, plus des 2/3 des films chroniqués ont obtenu une note de 3/6 à peine, ou inférieure : de quoi facilement faire trier le bon grain de l'ivraie, et établir des Top 3/Flop 3 assez clairs.

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# Top 3 :

Un Top 3 assez facile à établir, avec en première place du classement, à égalité (4.5/6) :

~ La légende de Klaus (Netflix), un film d'animation plutôt réussi, tant au niveau technique, visuel, ou narratif ; et Double Holiday (Hallmark), un téléfilm qui est la preuve qu'avec un peu d'énergie, des acteurs attachants et concernés, et une volonté d'esquiver un peu les clichés imposés par la chaîne (ou du moins, de les détourner), il est possible de produire des rom-coms festives amusantes et rythmées.

Idem pour :

~ Holiday Hearts (Hallmark Movies & Mysteries), un peu plus convenu (4/6), mais bénéficiant des mêmes qualités que Double Holiday, notamment celle de ne pas succomber à tous les passages obligés du cahier des charges Hallmark. À égalité avec Christmas Time : My Brother the Time Traveler, une comédie indépendante fantastique pas désagréable du tout, et bénéficiant d'extérieurs enneigés très sympathiques.

Et puis, à 3.75/6, arrivent toute une batterie de comédies romantiques possédant un petit plus - une alchimie particulière de leur couple principal, un rythme plus enlevé, un scénario moins convenu, un cadre différent, un peu d'humour, etc :

~ Santa Girl, Au secours je suis dans un film de Noël, Une romance de Noël en sucre d'orge, Two turtle doves, Christmas under the stars, Un Noël à Rome, Christmas Unleashed, Grounded for Christmas...

# Flop 3 :

Sur la première marche de ce podium (si tant est que l'on puisse parler de première marche), deux films ex-æquo, à 1/6 :

~ le piteux Sacré Noël 4 : Nativity Rocks, énième déclinaison d'une série de films comiques à l'intérêt décroissant, et en pilotage automatique depuis le volet précédent. C'est hystérique, épuisant, et d'une facture très approximative.

~ 12 Pups of Christmas (ION), ou comment l'association d'une actrice principale glaciale, d'une écriture bancale, d'une musique caricaturale et de personnages antipathiques donne lieu à un vrai gros flop inintéressant, pour ne pas dire énervant.

Seul sur la seconde marche du podium, avec 1.25/6 :

~ Un décor de rêve pour Noël (Lifetime), un téléfilm fauché et bourré de problèmes, notamment son interprète principal masculin, dont il se dégage ponctuellement l'aura d'un Dexter en puissance, avec des regards bien trop intenses, vides et appuyés qui donnent l'impression qu'il est en train de réfléchir au meilleur moyen de se débarrasser du futur cadavre de l'héroïne.

Enfin, sur la troisième marche du podium, à 1.5/6 :

~ Buttons : A Christmas Tale, un film indépendant qui lorgne sur les comédies musicales Disney de la grande époque, et semble bourré de bonnes intentions, mais n'a ni le budget ni le savoir-faire suffisants pour concrétiser ces dernières.

Mentions spéciales, enfin, pour Noël dans la prairie et Le meilleur pâtissier de Noël, deux téléfilms à 1.75/6 qui n'ont absolument rien de mémorable, et pour J'ai rencontré le Père Noël et Elfette sauve Noël, objectivement assez mauvais, mais pour lesquels des facteurs secondaires (la nostalgie, le WTF)) permettent au tout d'entrer dans une catégorie "autre".

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale pour le blog des Téléphages Anonymes, qui délaisse enfin les films de Noël pour revenir aux séries et à notre rubrique quotidienne Un film, un jour... ou presque !

Au programme, une critique de film par jour, et le week-end, des séries, avec ce mois-ci, entre autres, le dernier Star Wars, Le Mandalorien, Star Trek - Short Treks, Maléfique, Albator, Jay & Silent Bob, The Rook, Simba, Will Smith, Mme Maisel et bien plus encore...

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Blog Update ! - Décembre 2021 - Bilan Christmas Yulefest 2021

Publié le 9 Janvier 2022 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Hallmark, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, Update, Yulefest

Retour sur le mois le plus chargé du blog des Téléphages Anonymes, avec la Christmas Yulefest 2021, notre marathon annuel de films de Noël en tout genre... Après une cuvée 2020 à 68 films, je continue d'effectuer un tri sélectif en amont, avec cette année 65 films passés en revue dans le cadre de ce festival festif : pas une tâche forcément très aisée, d'autant que le nombre de productions américaines continue de croître encore et encore, à mesure que les chaînes et les plateformes de diffusion se multiplient...

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# Bilan :

Une année un peu atypique, au niveau des diffusions américaines, puisque malgré la pandémie, les chaînes américaines ont multiplié leur production festive. Pas forcément une grande amélioration qualitative, cela dit, puisque seuls 24 films sur les 65 passés en revue ont une note supérieure à la moyenne...

D'un côté, Hallmark, avec un effort conscient sur la diversité, la mixité et les personnages un peu plus âgés, malheureusement trop souvent perdus dans des scripts toujours génériques, et dans les suites de téléfilms déjà existants.

En face, Lifetime, qui cette année a attendu le tout dernier moment pour lancer son programme 30 films de Noël en 30 jours, avec, à une ou deux exceptions près, énormément de productions au rabais, au casting certes très divers (près des 2/3 des téléfilms Lifetime proposent ainsi des couples ethniquement mixtes), mais aussi souvent générique au possible.

UpTV et ION, elles, perdent pied, cette année, avec des métrages encore un bon niveau en dessous de Lifetime, fauchés, médiocres et oubliables.

Les plateformes de streaming, bien entendu, se joignent elles-aussi à la bataille, même si elles semblent plus décidées à jouer la carte des memes et du buzz internet que de la sincérité sirupeuse.

Et puis il y a GAC Family, la petite nouvelle sur le terrain, fondée par l'ancien PDG de Hallmark renvoyé pour des raisons problématiques (il s'opposait fermement à la diversité raciale et sexuelle des métrages Hallmark récents), financée par des donneurs trumpistes, et dont le mot d'ordre est de rendre à Noël ses lettres de noblesse (Make Christmas Great Again, si l'on préfère), loin des "dérives woke" de Hallmark (lol).

Une GAC Family qui, pour le moment, se contente toutefois de diffuser des téléfilms assez formatés, achetés à des maisons de production indépendantes, tels que Hallmark en diffusait encore il y a peu, mais qui a clairement pour projet de développer son offre dès l'année prochaine : à voir ce que cela va donner, mais pour l'instant, ce n'est pas plus honteux que la concurrence...

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# Film(s) du mois :

Une invitation inattendue pour Noël, le premier film de Noël de l'année (diffusé en juillet !), charmant et plein de peps ; Becoming Santa, un documentaire intéressant sur ces véritables Pères Noël ; et un bon paquet de téléfilms à 3.75/6, autant de métrages qui ont pour caractéristique principale d'être un peu différents de la norme, soit parce qu'ils sont issus du Royaume-Uni (Un Chat pour la vie, Click and Collect), qu'ils mettent en scène des couples plus âgés (Christmas in Tune, A Kiss before Christmas, Un Château pour Noël, A Kindhearted Christmas), des personnages LGBT (Noël chez les Mitchell 2, Under The Christmas Tree) ou parce qu'ils abordent le genre avec un peu plus d'humour, de légèreté et d'originalité (One December Night,  A Clüsterfünke Christmas, An Unexpected Christmas, A Lot Like Christmas).

# Flop(s) du mois :

Le reboot de Maman, j'ai raté l'avion !, un joli désastre qui passe totalement à côté de ce qui faisait le charme de l'original ; Noël avec le Père, une comédie anglaise qui tombe totalement à plat ; Christmas vs. The Walters, une comédie américaine indépendante aux ruptures de ton peu probantes ; Wizards Kingdom, un blockbuster russe décousu et bordélique ; et The Secrets of Santa Revealed !, un mockumentaire Fox pas très abouti...

# Petit écran :

Une combinaison assez intéressante de séries, cette année, dans le cadre de la Yulefest 2021 : d'un côté, de l'animation, avec deux séries très similaires, Le Pôle et Santa Inc., souvent immatures, mais à l'intérêt inégal (Le Pôle s'en tire ainsi mieux que la série HBO Max).

Mentionnons aussi l'anthologie YouTube Les 12 jours sanglants de Noël, produite par Blumhouse, une assez bonne surprise alors que je n'en attendais rien.

Et Lutins, une mini-série Netflix nordique en six épisodes, trop brève pour réellement marquer les esprits, et trop approximative et sous-développée pour convaincre. Une série Netflix typique, en somme...

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale sur le blog des Téléphages Anonymes, avec des critiques cinématographiques quotidiennes nettement moins festives, mais pas forcément moins intéressantes : le dernier Matrix, le dernier Spider-Man, le dernier James Bond, Marvel's Eternals, de l'animation... sans oublier des séries, avec Hawkeye, Star Trek : Discovery, Boba Fett, et bien d'autres choses encore !

 

Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Novembre/décembre 2023 : Christmas Yulefest 2023 (bilan)

Publié le 7 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Update, Review, Les bilans de Lurdo, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision

Voilà, une fois de plus, nous y sommes : le mois de janvier, l'Épiphanie, et la fin officielle de la Christmas Yulefest 2023, qui a débuté mi-novembre dans les pages des Téléphages Anonymes. Toujours une période douce-amère pour moi, mais aussi une saison plutôt surprenante en matière de contenu...

01 - A Royal Christmas Crush (2023) - 2/6

02 - Hot Mess Holiday (2021) - 3.25/6

03 - Un souhait magique pour Noël (2023) - 4/6

04 - Santaman (2022) - 3/6

05 - Saving Christmas Spirit (2022) - 2.5/6

06 - When Christmas Was Young (2022) - 3.5/6

07 - Bar Fight ! (2022) - 2.5/6

08 - Christmas Class Reunion (2022) - 2.5/6

09 - Where Are You Christmas ? (2023) - 2.75/6

10 - Twas the Text Before Christmas (2023) - 2.75/6

11 - Under the Christmas Sky (2023) - 3/6

12 - Joyeux Noël (2023) - 2.5/6

13 - Journey to Christmas (2023) - 2.5/6

14 - The Holiday Fix Up (2021) - 2.5/6

15 - The Santa Summit (2023) - 4.25/6

16 - Superpapa (2023) - 3/6

17 - Christmas Time (2023) - 2/6

18 - Un Noël pas comme les autres (2023) - 2.5/6

19 - Mon petit mensonge de Noël (2018) - 3/6

20 - Bonjour l'esprit de Noël ! (2023) - 2/6

21 - We're Scrooged (2023) - 3.25/6

22 - Exmas (2023) - 3.75/6

23 - A Christmas Blessing (2023) - 3.5/6

24 - Genie (2023) - 2.5/6

25 - A Heidelberg Holiday (2023) - 3.5/6

26 - Family Switch (2023) - 2/6

27 - A Merry Scottish Christmas (2023) - 3/6

28 - Noël à Candy Cane Lane (2023) - 3.5/6

29 - Mom's Christmas Boyfriend (2023) - 3.25/6

30 - Un stupéfiant Noël ! (2023) - 3/6

31 - A World Record Christmas (2023) - 3.75/6

32 - Planes, Trains, and Christmas Trees (2022) - 3/6

33 - There is Something in the Barn (2023) - 4/6

34 - Hôtel Sinestra (2022) - 4/6

35 - Catch Me If You Claus (2023) - 4/6

36 - Un lutin pour Noël (2023) - 2.5/6

37 - Holiday Road (2023) - 4.25/6

38 - Winter Break (2023) - 4.5/6

39 - Noël à tout prix 2 (2023) - 3.75/6

40 - A Christmas for the Ages (2023) - 1.5/6

41 - A Biltmore Christmas (2023) - 4/6

42 - Looking for Her (2023) - 3.5/6

43 - It's a Wonderful Knife (2023) - 2/6

44 - A Paris Christmas Waltz (2023) - 3.25/6

45 - My Norwegian Holiday (2023) - 3/6

46 - Christmas in Rockwell (2022) - 2.25/6

47 - Time for Her to Come Home for Christmas (2023) - 2.25/6

48 - Noël comme si de rien n'était (2023) - 3.75/6

49 - Santa's Got Style (2022) - 3.5/6

50 - Ton Noël ou le mien 2 (2023) - 3.5/6

51 - Rescuing Christmas (2023) - 4/6

52 - Round and Round (2023) - 4.25/6

53 - To All a Good Night (2023) - 2.75/6

54 - Casse-noisette et la flûte enchantée (2022) - 2/6

55 - The Naughty Nine (2023) - 2.5/6

56 - Journey to Bethlehem (2023) - 4/6

57 - Le lapin de velours (2023) - 3/6

58 - Magic in Mistletoe (2023) - 2.75/6

59 - A Royal Date for Christmas (2023) - 2/6

60 - Le Noël de Teddy l'ourson (2022) - 4.25/6

61 - The Perfect Holiday (2007) - 2.5/6

62 - Sealed with a List (2023) - 4/6

63 - The Secret Gift of Christmas (2023) - 2/6

64 - Friends & Family Christmas (2023) - 4.25/6

65 - The Christmas Classic (2023) - 1.5/6 

66 - A Creature was Stirring (2023) - 1.5/6 

67 - Christmas with Jerks (2023) - 3.75/6 

68 - The Heist Before Christmas (2023) - 2.25/6 

69 - Bernard et le génie (1991) - 3.75/6

- Bilan -

Alors que le blog fête ses 10 années de Christmas Yulefest, voilà qu'arrive une saison plutôt étonnante, en cela que les cartes ont été redistribuées, et que la donne a bien changé... en quelque sorte.

À l'origine, j'avais pris pour habitude de commencer la Yulefest la dernière semaine de novembre, et de mettre les bouchées doubles pour terminer aux alentours de l'Épiphanie - 5 à 6 grosses semaines denses et assez fatigantes, qui pouvaient aller jusqu'à 80-90 films festifs passés en revue.

Seulement voilà : le nombre de films de Noël explosant d'année en année, et leur qualité diminuant d'autant, le burnout n'était pas loin. Ces dernières années, j'ai donc décidé de faire un gros tri sélectif en amont, jusqu'à passer sous la barre des 60 films passés en revue (notamment l'année dernière).

Cette année, léger changement de calendrier : en faisant commencer la Yulefest bien plus tôt, aux alentours du 20 novembre, je me suis rapproché des premières diffusions US et du début de la saison des Fêtes. Ce qui a rajouté une dizaine de films à la Yulefest, mais comme, en contrepartie, le rythme était moins effréné en décembre, ce fut plus facile à gérer.

Au programme, donc, près de 70 films, et une vraie surprise : Hallmark, qui après des saisons inégales et face à une concurrence croissante, a décidé de se renouveler totalement et de proposer de multiples téléfilms aux postulats un peu originaux, un peu excentriques, dynamiques, multipliant les caméos des acteurs qui s'entendent bien, et apportant ainsi une bouffée d'air frais à cette saison festive.

En face, Lifetime a totalement jeté l'éponge, ne diffusant quasiment plus que des téléfilms bon marché acheté à des studios indépendants ; Netflix s'est effondré, avec des productions guère meilleures ; Amazon surnage en misant sur Eddie Murphy et sur des productions locales ; et GAF, qui se voulait la nouvelle grande rivale de Hallmark (et avait volé bon nombre d'acteurs à cette dernière) patauge dans la bien-pensance insipide et les valeurs traditionnelles à l'Américaine, peinant à réunir 1/10e des spectateurs de la concurrence pour le moindre de ses films.

# Top du mois : 

- 4.5/6 -

The Holdovers (ou Winter Break par chez nous), une comédie dramatique hivernale douce-amère, très réussie et portée par un Paul Giamatti forcément excellent.

- 4.25/6 - 

Quatre téléfilms Hallmark systématiquement un peu différents de la norme : Holiday Road, et son road-trip collégial ; Round and Round, un Jour sans fin à Hanoucca, joyeusement décalé ; The Santa Summit, et ses personnages secondaires sympathiques ; et Friends and Family Christmas, téléfilm LGBTQ+ au couple principal attachant, et au ton assez léger.

Et puis aussi Le Noël de Teddy l'ourson, un film familial norvégien mignon comme tout.

- 4/6 -

Un peu comme ci-dessus, plusieurs téléfilms Hallmark se sont qualifiés à cette troisième place : Un souhait magique pour Noël, de Corey Sevier, léger et enjoué ; Catch Me If You Claus, et la course-poursuite de son apprenti Père Noël dans la ville ; A Biltmore Christmas, une histoire de voyage temporel ; Sealed with a List, un téléfilm classique mais bénéficiant d'un ton et d'un cast jeune et dynamique ; et Rescuing Christmas, avec son approche pince-sans-rire et amusante, ses lutins excentriques et son Noël en péril.

Ajoutez à cela There is Something in the Barn, une comédie horrifique nordique amusante bien qu'imparfaite ; Hôtel Sinestra, un film fantastique familial néerlandais ; et, à ma grande surprise, Journey to Bethlehem, une comédie musicale biblique produite pour la droite conservatrice US par... les créateurs de Glee, et qui s'avère bénéficier d'un ton assez léger et décomplexé, ce qui fait très bien passer la pilule.

# Flops du mois : 

Allez, on va faire bref et aller droit au but, puisque tout se joue dans un mouchoir de poche, entre 1.5 et 2/6 : It's a Wonderful Knife et A Creature was Stirring, deux films d'horreur médiocres, inaboutis, et fréquemment agaçants ; A Christmas for the Ages et A Royal Date for Christmas, deux productions GAF qui se résument à "du Hallmark médiocre, mais en moins bien et en plus fauché" ; Hallmark, justement, avec The Secret Gift of Christmas (un téléfilm cliché qui semble avoir plusieurs saisons de retard) et A Royal Christmas Crush (film royal insipide qui a ouvert la saison) ; The Christmas Classic, un ersatz indépendant de romcom festive, qui sous-exploite totalement sa distribution ; Casse-noisette et la flûte enchantée, un film d'animation russe raté ; Christmas Time, une petite production indépendante maladroite et naïve ; et puis deux productions Netflix, Family Switch et Bonjour l'esprit de Noël !, qui confondent distribution connue et gage de qualité, et finissent par énerver tant elles sont génériques et approximatives.

# Petit écran :

Une seule série chroniquée dans le cadre de la Christmas Yulefest 2023 : la seconde saison de The Santa Clauses, un nouveau ratage diffusé sur Disney +, et qui prouve une fois de plus qu'il ne faut pas forcément confier n'importe quelle série à des scénaristes débutants et à un showrunner de sitcom...

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale sur le blog des Téléphages Anonymes, avec du cinéma et des séries, et ce jusque début février, quand commencera le cycle Saint Valentin !

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Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Bilan Oktorrorfest 2016

Publié le 7 Novembre 2016 par Lurdo dans Update, Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Télévision

Et voilà, une fois de plus l'Halloween Oktorrorfest a tiré sa révérence sur le blog des Téléphages Anonymes, avec, cette année, 187 films (et 2 séries) au compteur.

Ce chiffre est nettement inférieur aux 225 films de l'Oktorrorfest 2015, et honnêtement, ce n'est pas forcément un mal : malgré cette différence de 38 films, les audiences du blog ont pourtant progressé, et cette quantité de films critiqués est nettement plus gérable pour moi.

Qui plus est, en faisant l'impasse sur bon nombre de navets et autres métrages Direct-to-Video, j'ai pu éviter le burnout...

Ce qui ne veut pas dire pour autant que l'Oktorrorfest 2016 était une cuvée particulièrement satisfaisante : comme toujours, le cinéma d'horreur est bourré de productions médiocres et décevantes, qui sortent indifféremment en salles ou en dvd.

Contrairement aux années précédentes, j'ai choisi cette année de limiter mon bilan aux métrages auxquels j'ai mis la moyenne. Cela dit, vous pouvez toujours retrouver l'intégralité de ces 189 chroniques (ainsi que toutes les chroniques des années précédentes) sur cette page dédiée (aussi accessible par le menu/index de haut de blog), ou bien directement cliquer sur ces petites balises bien pratiques, au cas où seule la cuvée 2016 vous intéresse :

Passons donc en revue toutes ces critiques, à commencer par ces 50 premiers films visionnés. On s'aperçoit vite, en s'attardant sur les notes, que près de deux-tiers des films n'atteignent pas la note couperet de 3/6. Pire, l'immense majorité de ces 50 films reste en dessous du 4/6, qui est la note minimale, à mes yeux, pour qualifier un film d'un tant soit peu réussi.

Une petite quinzaine de films se trouve en effet à voguer quelque part entre 3 et 4/6, soit "rien de très mémorable, mais au moins on n'a pas l'impression de perdre son temps".

Parfois, cela est dû à une approche originale ou un ton marquant (Ava's Possession, Freaks of Nature, Deep Dark, Motivational Growth, Society) ; parfois c'est simplement un petit film sans ambition, mais qui parvient à accomplir ce qu'il cherchait à faire (Emelie, JeruZalem, Occult) : ou bien, cas de plus en plus fréquent, de gros budgets aux têtes d'affiche connues, mais qui sont tellement parasités par les exigences du système hollywodien qu'ils finissent par avoir presque autant de défauts que de qualités (Le Dernier Chasseur de Sorcières, Orgueil et Préjugés et Zombies, Victor Frankenstein, Hôtel Transylvania 2). Reste aussi le cas The Witch, très polarisant, et que je n'ai pas su noter tant je suis resté à la porte de ce film qui fait pourtant une quasi-unanimité dans les milieux concernés.

Sans oublier, dans la catégorie "bons films", le Noroi japonais (4.5/6), Southbound (enfin une bonne anthologie. - 4/6), et les deux sorties de Mike Flanagan (Before I Wake, 3.5/6, et Pas un Bruit/Hush, 4/6), un réalisateur indépendant qui n'a à son actif que des films solides, maîtrisés et intéressants, et qui développe, progressivement, une voix et une carrière bien à lui, promettant un avenir radieux.

Le bilan est un petit peu meilleur (à peine, à vrai dire) pour ces 50 films suivants.

Comme précédemment, la majorité des films chroniqués se trouve en dessous de la moyenne (mention spécial au flop spectaculaire du remake/reboot de Ghostbusters), tandis que plus d'une quinzaine se trouvent dans la zone funeste de 3 à 4/6.

On retrouve là encore quelques grosses productions qui, sans être mauvaises, déçoivent (10 Cloverfield Lane, La Cabane dans les Bois, Constantine, et surtout Crimson Peak) ; des petites productions qui ont suffisamment de personnalité pour s'arracher à la masse des films de genre produits chaque année (The ReZort, The Hexecutioners, February, Nina Forever, Green Room, Black Mountain Side) ; des comédies plus ou moins noires, et plus ou moins inégales (Night of the Living Deb, My Boyfriend's Back) ; et des films plus anciens, pas forcément à la hauteur de leur réputation (The Spider Labyrinth, Les Ailes de la Nuit, La Féline).

Heureusement, on peut toujours compter sur un mélange de valeurs sûres (Le Maître des Illusions, 4.25/6) et de bonnes surprises (Cult, 4/6 ; Hellmouth, 4.25/6 ; Blood Punch, 4.25/6) pour relever un peu le niveau.

Spoiler:

101 - Murder Party (2007)

102 - L'Au-delà (1981)

103 - Miss Peregrine et les Enfants Particuliers (2016)

104 - Uzumaki (2000)

105 - Baskin (2015)

106 - Ma Sorcière Bien-Aimée (2005)

107 - Pickman's Muse (2010)

108 - AfterDeath (2015)

109 - Observance (2015)

110 - Shelley (2016)

111 - Deux Yeux Maléfiques (1990)

112 - Histoires Extraordinaires (2013)

113 - Stranger Things, saison 1 (2016)

114 - Ghostwatch (1992)

115 - Disney's Halloween : Fantômes pour Rire (1986) & La Fiancée de Boogedy (1987)

116 - Disney's Halloween : La Foire des Ténèbres (1983) & Les Yeux de la Forêt (1980)

117 - Disney's Halloween : Chasseurs de Vampire (2000) & The Halloween That Almost Wasn't (1979)

118 - La Nuit des Démons 1 (1988) & 2 (1994)

119 - La Nuit des Démons 3 (1997) & Night of the Demons (2009)

120 - Dead Air (2009) & L'Emprise (1982)

121 - Scooby-Doo : le Mystère Commence (2009) & Scooby-Doo et le Monstre du Lac (2010)

122 - Teen Wolf (1985) & Teen Wolf Too (1987)

123 - Teen Witch (1989) & L'Initiation de Sarah (2006)

124 - Casper (1995), Casper, l'Apprenti Fantôme (1997) & Casper et Wendy (1998)

125 - I Am The Pretty Thing That Lives in The House (2016), Within (2016) & The Night Before Halloween (2016)

126 - Transylvania Twist (1989), High Spirits (1988) & The Monster Squad (1987)

127 - After.Life (2009), Les Témoins (2003) & The Unspoken (2015)

128 - Mommy's Little Girl (2016), Prémonitions (1999) & Le Masque de la Mort Rouge (1964)

129 - Legion (2010), Accidental Exorcist (2016) & Ghost Team (2016)

130 - Mostly Ghostly 3 (2016), Friend Request (2016) & Instinct de Survie (2016)

131 - Happy Birthday (2016), Fear Inc. (2016) & Forbidden Siren (2006)

132 - In The Deep (2016), Dernier Train pour Busan (2016) & I Am Not A Serial Killer (2016)

133 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (1) : Sector 7 (2011), Teketeke 1 & 2 (2009), Abattoir (2016), Tell Me How I Die (2016) & L'Ange des Ténèbres (1988)

134 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (2) : Les Sorcières d'Eastwick (1987), Wolf (1994), Les Ensorceleuses (1998), La Mort vous va si bien (1992), The Midnight hour (1985) & Aux Portes du Cauchemar (2001-2002)

135 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (3) : American Nightmare 3 - Élections (2016), 31 (2016), Blair Witch (2016), Satanic (2016), Howard Lovecraft & the Frozen Kingdom (2016) & The Alchemist Cookbook (2016)

136 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (4) : Vamp (1986), Dans le Noir (2016), Fender Bender (2016), All Hallow's Eve (2016), Patient Seven (2016) & Blood - The Last Vampire (2009)

137 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (5) : La Maison des Ténèbres (2016), Pumpkin Pie Wars (2016), The Dark Stranger (2015), The Watcher (2016), Dead 7 (2016) & The Good Neighbor (2016)

Et pour terminer, un assortiment de critiques qui, malgré la présence de daubes improbables et impossibles à défendre (comme l'adaptation de Ma Sorcière Bien-Aimée, Abattoir, ou encore 31), ont un niveau global nettement supérieur aux 100 premières critiques publiées (près de la moitié des films atteint ici la moyenne).

Un net progrès principalement dû à la présence, dans ces métrages, de bon nombre d'oeuvres des années 80 (Les Sorcières d'Eastwick, La Mort Vous Va Si Bien, High Spirits) à la qualité éprouvée, et de métrages pour enfants (notamment tout ce qui est Disney, Scooby Doo, Casper, Monster Squad, Teen Wolf) qui ne sont naturellement pas notés suivant les mêmes critères que des films d'horreur purs et durs.

Mais même en mettant de côté la nostalgie, et le savoir-faire d'une époque révolue, on retrouve des oeuvres plutôt intéressantes, et plus modernes. Si le dernier Burton, Miss Peregrine, n'est qu'assez mitigé (3.5/6), Dernier Train pour Busan (4.25/6) prouve que le film de zombies a encore un peu de souffle (pas énormément, mais bon) et Pickman's Muse (4/6) que l'on peut adapter Lovecraft avec succès, sans avoir un budget énorme.

Enfin, difficile d'ignorer la saison 1 de Stranger Things, qui a fait un carton absolu tout autour du monde. Une série jouant à 200% la carte de la nostalgie et du fanservice, pour le meilleur et pour le pire.

En conclusion

 

Voilà, ce bilan touche lui-aussi à sa fin. Quel constat faire de cette nouvelle saison d'horreur, de sang et de cadavres réanimés ?

Peut-être que plus les choses changent, et plus elles restent les mêmes : l'immense majorité des productions de genre sort directement en vidéo ou en VOD, et ne vaut même pas la peine d'être regardée ; les gros blockbusters affiliés à l'horreur ou au surnaturel finissent tous par être très moyens, et ne méritent que rarement un visionnage en salles ; et il faut chercher çà et là pour trouver des titres obscurs et originaux, ayant une approche intéressante et inattendue du genre, et évitant les clichés habituels de ce dernier.

Pour finir, je regretterai l'absence de relève aux grands maîtres du genre des années 80. De nos jours, ce que l'on a de plus proche, ce sont les films de James Wan et autres productions Blumhouse, qui dominent le marché, sans être particulièrement réussies ou pertinentes. C'est aussi pour cela que je place beaucoup d'espoirs en Mike Flanagan qui, s'il parvient à ne pas se laisser embarquer par la machine hollywoodienne, pourrait bien être un nom voué à de grandes choses...

Prochainement

Dès le 1er décembre, la Christmas Yulefest 2016 ouvre ses portes sur le blog, avec comme d'habitude, plusieurs critiques quotidiennes de cinéma de Noël, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 8 Janvier.

Les habitués du blog le savent (cf. le bilan de la cuvée 2015, par exemple), le genre de films critiqués dans le cadre de la Yulefest sera radicalement différent de ceux passés en revue durant l'Oktorrorfest, avec, comme chaque année à cette période, beaucoup de neige, de féerie, de romance et de bonhommes magiques au gros ventre rond et à la barbe blanche.

Cyniques s'abstenir, donc, pour ce qui sera un festival de films familiaux, merveilleux, festifs, sirupeux, et avec peut-être, çà ou là, quelque chose d'un peu plus corrosif pour pimenter les fêtes de fin d'année.

 

Et maintenant

 

Mais dans l'intervalle, la rubrique "Un film, un jour... ou presque !" reprend du service dès cette après-midi, histoire d'assurer l'intérim pendant un peu plus de trois semaines, avec plusieurs grosses sorties récentes (Doctor Strange, Star Trek Sans Limites, Comme des Bêtes, etc) passées en revue par mes soins.

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