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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Newsradio saisons 1 et 2

Publié le 31 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom

Newsradio saison 1 :

Sitcom des 90s inside, avec pleins de têtes connues (Maura Tierney, Dave Foley, Andy Dick, Stephen Root, Kurt Fuller, Phil Hartman, etc), sur la rédaction d'une émission radio de news, comme son nom l'indique. C'est très sympathique, dans le genre, les acteurs sont forcément bons, les personnages attachants, et très bien castés (je dois avouer avoir une grosse préférence pour le patron de la radio, interprêté par Milton, de Office Space). Janeane Garofalo, notamment, est excellente, en girlfriend psychotique, dans le dernier épisode.  

Newsradio saison 2 :

- 01 : Assez amusant. L'histoire du voleur de nourriture est  (Andy Dick s'en prend plein la tronche), le boss qui s'ennuie idem, et l'intrigue des photos nues de la secrétaire est là aussi sympathique.

- 02 : Épisode très marrant, que ce soit avec les top models, la goofball, ou le taser. La boss est encore une fois hénaurme.

- 03 : Une histoire de rats plutôt marrante. Dave Foley fait un excellent straight man face à la folie ambiante.

- 04 : Duel entre les deux présentateurs vedettes, qui se tirent dans les pattes au sujet de leur âge respectif, et la relation de Foley/Tierney devient enfin publique. Bon épisode.

- 05 : John Ritter est  en psy bisexuel obsédé, de passage au bureau, et qui, accessoirement, est l'ex-professeur et amant de Tierney.

- 06 : Bill vs. deux gardes de sécurité très fendards, et la secrétaire qui récupère comme assistante une de ses amies d'enfance qui la copie en tout, c'était fun aussi.

- 07 : Bill va écrire son autobiographie, mais pour l'instant, il n'a que deux mots, et ne sait que dire... bof, comme épisode.

- 08 : Le Big Boss veut se marier, mais il n'a pas encore trouvé avec qui, et demande donc à l'équipe de lui faire une sélection... et pendant ce temps, Lisa tente de se faire embaucher à MTV News, où elle se ridicule face à Anthrax... icon_mrgreen.gif Très bon épisode.

- 09 : Compétition entre Lisa et Dave, Bill paume sa canne, et pique sa crise, et Matthew devient collant. Stephen Root est exceptionnel, comme d'hab.

- 10 : Un épisode de Noël assez fun, avec les cadeaux du boss à ses employés, cadeaux qui font des jaloux, et Bill qui est harcelé par un Santa homicide.

- 11 : Un épisode assez sérieux, pour une fois, et réussi. Lorsque le boss veut vendre la station, pour séduire une femme, toute l'équipe se mobilise. La fin est assez jolie.

- 12 : Les collègues de Dave disent du mal dans son dos, et il s'en aperçoit. Bizarrement écrit, mais pas mauvais. Parfois un peu de mal avec le sourire constant de Dave Foley, on a vraiment l'impression qu'il se retient toujours de partir en fou-rire.

- 13 : Matthew se lance dans le monde des paris, tandis que Dave doit introduire Bill lors d'une cérémonie. Épisode moyen.

- 14 : C'est le mois de Février, et donc, en février, c'est Poisson d'Avril, tandis que Bill est interviewé par un journaliste financier, et que Matthew et Lisa se battent pour une mission. Très fendard.

- 15 : Beth décide de faire se lancer dans une production industrielle de chapeaux Fat Albert, et demande des conseils au boss. Pendant ce temps, Lisa & Dave ont du mal à séparer la relation Boss/Employée de leur relation, et Bill drague en se faisant passer pour un Anglais. Plutôt sympathique là encore.

- 16 : David Cross en neveu magicien du big boss, et qui se tape l'incruste à la rédac. Amusant, sans plus.

- 17 : La jalousie de Dave envers l'ex de Lisa les ammène à la rupture. Et le reste de l'équipe se bat à grands coups de fakes publiés sur le ouèb. Amusant, tout en faisant avancer les relations.

- 18 :  La rupture entre Dave et Lisa. Plutôt amusant, dans les réactions des autres employés...

- 19 : Le boss paume Bill et la moitié de la radio au poker, avant de charger Lisa de tout récupérer lors de la partie suivante. Très fun, et je commence à trouver le Joey/MacGyver de service vachement attachant, comme perso. Et puis, l'ironie de voir Dave ne pas savoir jouer au poker, alors que Dave Foley anime le Celebrity Poker Showdown...

- 20 : Les mecs de la station se prennent la tête avec le montage d'une bande-annonce (assez fun), pendant que Matthew tente d'organiser un week-end d'entreprise (bof), et que Joe passe un examen de technicien (sympa).

- 21 : Season finale. Un incendie dans l'immeuble, tout le monde se rapproche, et Lisa & Dave se reconcilient. Pas mauvais, mais un peu trop léger pour une fin de saison.

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Les bilans de Lurdo : Big Wolf on Campus saisons 1, 2 (et 3)

Publié le 28 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Fantastique, Canada, Romance

Une série qui m'a un peu pris au dépourvu : en quête d'un show à regarder pendant le mois d'Octobre, je suis tombé sur ce Loup-Garou du Campus, dont je n'avais jamais regardé un seul épisode à l'époque de sa diffusion française. Et là, bonne surprise : quelque chose qui ressemble à du Parker Lewis, à la mode horrifique.

Saison 1 :

Mes premières impressions sont confirmées : on a bien là une sorte de Parker Lewis mâtiné de Teen Wolf, un show cartoony jamais prétentieux, et qui s'avère très sympathique à regarder.

Un show d'ailleurs typiquement canadien, qui case ici un match de catch, ici des références régulières aux classiques ciné du genre et à la pop-culture (une approche pas si éloignée que ça de Buffy, d'ailleurs) le tout en restant clairement décomplexé et moins politiquement correct que bon nombre de shows US destiné au même public.

Niveau casting, le lead (un mélange étrange de Ben Affleck et de John Cena, notamment dans la diction) cabotine fortement dans les premiers épisodes, mais se calme rapidement à mesure que le show trouve son identité (idem pour le maquillage du garou, qui change parfois radicalement, ce qui souligne d'autant plus une diffusion dans le désordre des épisodes) ; le sidekick goth cinéphile est fun ; la famille déjantée du héros est assez originale (sauf le frangin obèse, qui n'a pas grande utilité) ; quant à Rachelle Lefevre , elle justifie à elle seule toute l'orientation high school/shipping de la série.

Bref, bonne surprise pour ce qui n'est chez nous qu'un show Kd2A. J'attends de voir si les deux autres saisons sont aussi sympas.

Saisons 2 et 3:

Une déception à la hauteur de l'agréable surprise de la saison 1... et d'ailleurs, une déception telle que je n'ai jamais eu le courage de terminer la saison suivante.

Forcément, quand d'une saison à l'autre, on refond totalement le concept de la série et son cast,cela ne peut que poser des problèmes. Et pourtant, les scénaristes restent apparemment les mêmes, et l'approche décomplexée du genre est toujours présente... mais le reste, pas du tout.

Déjà, problème numéro un : ce n'est plus Teen Wolf : l'adaptation officeuse, c'est Goth Boy : la sitcom. Lentement, le show fait en effet lentement passer le héros garou au second plan, et Murton le Goth devient la star, cabotinant dans tous les sens, et avec une majorité des épisodes centrés sur sa personne.

Une nouvelle orientation qui semble s'accompagner d'une réduction budgétaire : tous les persos secondaires sont expulsés de la série, ou presque. Les parents de Garou-boy ? Kelleyrisés. L'homme à tout faire du lycée ? Out. La frangine de Murton ? Trois minutes de présence à l'écran sur toute la saison. Les deux gros ? Un peu moins présents. Le frangin obèse ? Malheureusement toujours présent et inutile, bien que lui aussi soit beaucoup plus discret qu'avant. La fangirl de Murton ? Out. Et, last but not least, le plus gênant : Rachelle Lefevre, kelleyrisée, et remplacée par un nouveau love interest pour le héros.

Une petite blonde transparente, adepte du kick-boxing, au caractère bien trempé et sarcastique, et qui passe la saison à bosser le cul des méchants ? Non, non, je ne vois pas du tout à quoi ça peut bien faire penser. Bref, d'une relation Clark/Lana (pour faire une comparaison déplacée avec Smallville), on se retrouve avec une relation Clark/Lois, la nouvelle actrice s'avérant assez abrasive et agaçante, en plus de n'avoir aucune alchimie avec Wolfboy. (le problème étant qu'apparemment, Lori la kickboxeuse est le perso féminin préféré des fans... donc je dois avoir des goûts de m*rde en la matière)

Résultat, Murton monopolise l'écran, les deux autres faisant parfois de la figuration, et étant cantonnés à faire dans le vague shipping peu convaincant. Sinon, en vrac, le maquillage de Wolfboy change encore, de moins en moins crédible ; quelques flashbacks recyclent carrément une minute entière d'épisodes passés, et ce à deux ou trois reprises... jusqu'à culminer par un clip-show en guise de season-finale  ; la continuité de certains épisodes fait plaisir, malgré la volonté évidente d'effacer Rachelle Lefevre de l'histoire de la série ; les scènes de baston-kung-fu vaguement chorégraphiées s'enchaînent ; le show n'est pas du tout convaincant lorsqu'il se prend au sérieux (le semblant d'arc sur le Syndicat des Maychants Garous, pas terrible)...

En somme, une douche froide après la première saison fun et sympatoche. Ce n'est pas particulièrement mauvais, et ça reste regardable, mais les 3/4 des éléments m'ayant plu en s1 sont désormais absents : trop, c'est trop, et la saison 3, qui s'inscrit exactement dans la même continuité, s'est avérée la goutte qui a fait déborder le vase, m'obligeant à jeter l'éponge avant la fin.

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Les bilans de Lurdo : R.L. Stine's The Haunting Hour, saison 1

Publié le 24 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Anthologie, Fantastique, Horreur, Comédie, Jeunesse, Hub

Nouvelle série de 2010, inspirée par l'anthologie Nightmare Hour de R.L. Stine, et par le téléfilm The Haunting Hour : Don't Think About It (2007). Au programme, comme dans Chair de Poule, des histoires au format 23 minutes, parfois regroupés en double-épisodes pas forcément pertinents.

Épisodes :

- 01-02 : Premier épisode du nouveau show de RL Stine, après Chair De Poule. Avec pour commencer une histoire de real doll pour enfants qu'acquiert une petite peste pourrie gâtée (la petite soeur de Terabithia, qui a toujours sa bonne bouille, et joue bien), qui voit alors la doll devenir vivante, pour prendre lentement sa place dans sa famille, et vice-versa. Plutôt bien joué par tout le monde, avec un caméo de Britt Irvin en prime, et niveau visuel, c'est beaucoup moins cheap et tv que ne pouvait l'être Chair de Poule, mais bon, le récit est hautement convenu, et rien de plus qu'une énième variation sur un thème vu et revu dans les anthologies de ce genre. En plus d'avoir une happy end totalement déplacée. À noter cela dit un jump scare assez fun, à la Paranormal Activity.

- 03 : Épisode de Noël, sur une famille qui affronte un goblin meurtrier sorti d'un paquet cadeau. Pas trop mal joué, et assez dynamique, mais affreusement convenu et téléphoné, à nouveau, et relativement cheap.

- 04 : Un ado constamment tourmenté par d'autres élèves finit par se venger avec l'aide d'un nouvel élève fantômatique plus agressif que prévu. Pas désagréable à suivre, même si le twist final est assez convenu.

- 05 : Un ado et sa mère passent une nuit dans un hôtel isolé et hanté par des garous. Encore une fois, c'est clairement plus lêché visuellement que les séries précédentes du genre, mais bon, ça reste quelconque, et là, en l'occurence, ça abuse des jump scares.

- 06 : Petits cameos d'Elise Gatien et d'Emmanuelle Vaugier pour une histoire assez médiocre de robe volée par une nerd timide dans une boutique magique, cette dernière retrouvant aussitôt confiance en soi et pouvoir de séduction, mais à un prix certain. Pas super bien joué, en plus...

- 07 : Une ado et son frangin, habitués des cimetières, sont confrontés à un fantôme qui prend possession du petit frère. À l'ado de le sauver avant l'aube. Pas très bien rythmé, et la fin était assez téléphonée.

- 08 : Gina Holden en guest dans l'histoire d'une famille s'installant dans une nouvelle maison, et de l'ado confronté au goblin maléfique qui hante ses murs. Manque de rythme, mais pas désagréable, notamment lorsque le gamin découvre l'identité du streum dans son Guide des Monstres de D&D, et c'est même plutôt fun sur la fin. 

- 09 : Deux gamers testent un nouveau zombie shooter, qui les transporte directement dans le jeu. Cheap, déjà daté, et pas du tout original.

- 10 : Un jeune geek passionné d'aliens rencontre deux élèves de son écoles, des aliens déguisés qui lui proposent de prendre part à un programme secret d'échange ; Gentiment surjoué, téléphoné, et sans intérêt. 

- 11 : Ariel Winter, en petite-fille d'un psy possédant un magnétophone magique qui rend réelles les peurs de ses patients, une fois que le magnétophone est mis en lecture. Sympathique, même si ça cabotine joyeusement une fois que la Peur se tape l'incruste.

- 12 : Un gamin à la recherche d'un animal domestique se retrouve avec un zombie sur les bras. Pas désagréable, mais ça ne vaut surtout que pour la toute fin.

- 13 : Des gamins s'introduisent dans une maison abandonnée, et y découvrent un masque, qui semble être une fenêtre sur le passé, et sur un drame s'étant déroulé dans la demeure. Assez bien joué, et avec une jolie atmosphère.

- 14 : À la veille de son 13è anniversaire, un ado coulrophobe se croit traqué par des clowns arrivés en ville. RAS niveau jeu, mais le scénar est franchement trop téléphoné pour être intéressant.

- 15 : Un pré-ado découvre que sa grande soeur (Jodelle Ferland, qui a bien grandi ) fraîchement rentrée de son pensionnat a désormais tout d'une sorcière maléfique. Pas hyper passionnant, et là aussi assez convenu.

- 16 : Debby Ryan (une Disney girl à la bouille sympatoche) en biatch de lycée caricaturale, qui se trouve prise dans un remake de Drag Me to Hell, avec une vieille gitane vengeresse. Amusant, dans le registre "copie".

- 17 : Un petit gros, fasciné par un camion de glaces fantômes, est prêt à tout pour en goûter les glaces. Assez prévisible.

- 18 : Un ado hawaiien traumatisé par une attaque de requin dans son enfance revit son drame dans une piscine municipale. Sans grand intérêt.

- 19 : Un ado sceptique et ses deux amis décident de débunker Ghost Hunters & co en faisant leur propre vidéo bidon de ce genre dans un asile. Sauf que forcément, l'asile est hanté. Pas trop mal filmé et interprété, mais le twist final, comme souvent, est déjà vu.

- 20 : Bon gros recyclage, avec l'histoire de deux frères d'un âge similaire, l'un supra doué, l'autre moyen, aux parents froids et exigeants. Et quand l'un des deux frangins se met à avoir des vertiges, perdre connaissance, et bégayer, il est envoyé "à la clinique" par ses parents. Twist mégaprévisible pour qui a déjà vu un Twilight Zone/Fais Moi Peur/Shyamalan/etc avant, mais réal et interprétations honorables.

- 21-22 :
- Première partie du double season finale, avec une ado timide qui joue à Scary Mary, et entre en contact avec l'entité de l'autre côté du miroir. Un mélange de Mirrors et de Bloody Mary, donc, pas particulièrement exceptionnele un à un les humains, un truc du genre.
- L'ado se réveille de l'autre côté du miroir, où toutes les filles qui y vivent n'ont plus de visage, et se cachent derrière des masques informes, au service de la Scary Mary originale, qui leur vole leur visage. S'engage alors une course contre la montre pour les amis de l'héroine, à l'extérieur du monde des miroirs. Une ambiance gentiment glauque, et un épi plutôt juste dans l'interprétation.

Bilan de la saison 1 :

Niveau visuel, c'est clairement plusieurs degrés au dessus de Fais-moi Peur et autres Chair de Poule ; c'est beaucoup plus professionnel, mieux léché, et assez bien interprété dans l'ensemble... problème, les scénars sont assez faiblards, et rarement originaux, comme souvent chez Stine.

Dommage. Mais ça reste assez sympa à regarder, surtout compte tenu de l'absence d'alternative plus adulte dans le genre, et le tout est souvent assez sombre pour un show à destination des enfants.

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Les bilans de Lurdo : Chair de Poule, saisons 2 à 4

Publié le 21 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Thriller, Comédie, Jeunesse, Anthologie, Fox

Une suire (et fin) de série que j'avoue avoir volontairement survolée, esquivant les trouzemille suites de "la marionnette vivante" (qui comme Chucky se cherche une femme, et se trouve un nemesis), du "masque maléfique", de l'"appareil photo du futur", les histoires de garous bidons, de profs monstrueux et de villes hantées, qui ont tous recourt aux mêmes gimmicks et aux mêmes rebondissements finaux... concluant généralement les épisodes sur des queues de poisson bancales.

Pas grand intérêt, en fait, tout ça, surtout si comme moi on a revu Fais-Moi Peur avant, tant ces Chair-de-Poule n'en sont qu'une version light, arrivant à peine à la cheville des mauvaises saisons de Are You Afraid Of The Dark, et avec un casting largement plus anonyme et transparent.

M'enfin bon, quelques épisodes que j'ai retenus :

Saison 2 :

- Un double épisode largement inutile sur un ado qui découvre chez sa tante (une sorcière) un flubber/slime acide qui s'avère vivant, se multiplie, et bouffe tout ... et la suite "on a plane".
- Un joyeux pompage de l'épisode sur la machine à écrire magique de Fais-Moi Peur (elle-même dérivée d'un récit préexistant), qui ici convoque un blob géant carnivore en caoutchouc dans les 5 dernières minutes de l'épisode.
- Des nains de jardin maléfiques qui liquident un voisin ancien militaire avant de s'en prendre aux gamins héros.
- Une classique histoire de génie et de voeux qui tournent mal. Banal, mais paradoxalement efficace pour ce que c'était.
- R.L. Stine toujours aussi peu à l'aise, qui présente un double épisode affreusement vide sur une famille emménageant dans une ville peuplée de semi-zombies/vampires. Il ne se passe rien pendant 95% du temps, et même un épisode simple aurait ressemblé à du meublage.
- Les vers de terre d'un gamin passionné par ces bestioles se révoltent contre lui. Fin débile, et uniquement destiné aux gens qui ont peur des vers de terre.
- Un épisode à l'interprétation calamiteuse, sur un gamin qui pique le matos de magie d'un illusionniste, et se retrouve plongé au milieu d'un duel de magiciens.
- Une histoire de miroir qui rend invisible mais qui - twist de fin téléphoné - est en fait une porte dimensionnelle vers un univers peuplé de maychants voulant dominer notre monde. Cheap.
- Deux gamins réveillent malencontreusement un vampire qui les poursuit. Avec un déroulement général et un twist de fin exactement identique à celui d'un épisode de la saison 1.
- Des épouvantails maléfiques. Pas bien palpitant.
- L'épisode d'Halloween, avec des pumpkinheads effrayants qui sont en fait des aliens cannibales sympathiques. Bof...

Saison 3 :

- Un gamin qui s'endort dans le grenier et se retrouve projeté dans une suite d'univers parallèles où il est une star du hockey, un célèbre chirurgien, démineur, futur marié à une obèse, etc, poursuivi par des MIB.
- Click : exactement le même titre/pitch que le film de Sandler et le même genre de mise en images/péripéties. Troublant. Malgré une fin peu satisfaisante.
- Un jeu de plateau grandeur nature avec Laura Vandervoort et un vétéran de FMP, et pleins d'acteurs en roue libre.
- Des fourmis géantes, avec twist final n°1 (ce n'était qu'un rêve), et n°2 (en fait le héros vit dans un monde parallèle aux mains des fourmis). Laule.
- Arrivée d'un bébé dans une famille, un bébé qui est en fait un monstre, mais seul le fils de la famile s'en aperçoit. Amusant mais convenu.
- Une histoire d'ado invisible ultra cheap, avec un twist de fin exactement identique à celui de l'épisode du camp de vacances hanté de la saison 1.
- Un parc d'attraction/studio de ciné aux animatroniques monstrueux et meurtriers, et avec le double twist final assez moyen selon lequel les deux gamins poursuivis étaient eux aussi des animatroniques... qui finissent par se venger.
- Double épisode sur une famille en visite à Horrorland, un parc d'attractions tenu par de vrais monstres (enfin, par des acteurs tous maquillés avec le même masque en caoutchouc foireux) ; un épisode super cheap, parfois ridicule (le monstre coiffeur efféminé en peignoir de soie rose) surtout quand ça se transforme en roue de la fortune à 2€. 

Saison 4 :

- 4x01-02 : un gamin passionné par la jungle reçoit une tête miniaturisée de la part de sa tante, qui l'invite ensuite en vacances au fin fond d'une île tropicale quelconque. S'enchaînent alors personnages ridiculement caricaturaux (un pilote asiat qui se prend pour Elvis), de tête miniature magique volante, d'asiatiques en lunettes noires qui font peur, une référence à la con à la Miskatonic University, des méchants scientifiques, des zombies, de la Jungle magic... le jeune lead est plutôt bon, mais comme d'hab, il n'y a pas assez de matériel pour remplir les 40 mins, et les différentes péripéties sont étendues jusqu'à l'ennui pour combler le tout. Un peu moins fauché qu'en s1.
- 4x03-04 : une fille (qui jouait déjà dans FMP) toute seule chez elle voit un fantôme, qu'elle croit être son nouveau jeune voisin. Sauf qu'il et bien vivant, et que c'est elle qui est morte. En gros, un Sixième sens redux, qui arrive des plombes après l'épisode de FMP qui avait lui-même inspiré Sixième Sens, et qui ne profite même pas de son twist, puisqu'il l'évente à mi-parcours, et déroule le second épisode du point de vue de la fille fantôme, qui apprend à hanter en suivant les leçons de l'esprit qui la hantait (façon Ghost du pauvre). Un peu l'impression d'avoir deux épisodes distincts en lieu et place d'un double épisode homogène, ce qui enlève à l'efficacité générale du truc. En plus ce n'est pas super bien joué par moments. Cela dit, si l'on fait abstraction de la manque flagrant d'originalité du truc, ça tient la route. C'est juste archi-déjà-vu.
- 4x05-06 : un double épisode bien moisi sur une teen actress de tv qui se fait griffer par un chat, et devient petit à petit un chat à son tour, "parce que le chat a perdu ses 9 vies, et qu'il essaie de voler celles des autres" .
- 4x07-08 : Laura "Supergirl" Vandervoort et un autre vétéran de FMP, dans une double histoire d'expériences scientifiques foireuses sur des poissons mutants, dans une île tropicale.

Bref, si on devait résumer : Fais-moi Peur, c'est bien une saison sur deux, Chair de Poule, c'est mauvais dans 85% des cas, et quand ce n'est pas particulièrement mauvais, c'est du réchauffé de ce qui a été fait en mieux, ailleurs, notamment par Are You Afraid of The Dark ? Loin d'être à la hauteur de sa réputation, en tout cas.

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Les bilans de Lurdo : Chair de Poule, saison 1

Publié le 18 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Anthologie, Fantastique, Horreur, Comédie, Jeunesse, Fox, Goosebumps

On ne présente plus non plus Goosebumps, l'anthologie fantastique pour enfants/ados inspirée des romans de R.L. Stine : succès international, omniprésence médiatique, le show, diffusé de 1995 à 1998 aux USA, est l'un des succès indubitables du petit écran pour enfants. Au point que la série a quasiment éclipsé Fais-moi peur dans la mémoire de plusieurs générations, cette dernière étant souvent considérée comme moins effrayante et plus cheap que ce Chair de Poule.

Saison 1 :

Et pourtant, en regardant la première saison de Goosebumps, l'on s'aperçoit très rapidement qu'il n'en est rien, et que la réalité est même plutôt toute autre. Immédiatement, en effet, on sent le gouffre qui existe entre les deux séries. Fais-Moi Peur était principalement un série à destination des enfants & ados (8-14 ans, je dirais), un peu cheap dans les premières saisons, mais totalement regardable par des spectateurs plus âgés (même une fois le facteur nostalgie évacué), et somme toute assez bien ficelée, lors des bonnes saisons.

Goosebumps, elle, est une série Fox Kids, beaucoup plus enfantine et basique (limite un peu niaise), difficilement appréciable pour un spectateur désormais adulte. Tout est constamment étriqué et fauché dans sa réalisation comme dans ses sfx, c'est rarement rythmé, les fins d'épisodes sont abruptes (comme s'ils avaient perdu la dernière page du script) et le show tout entier est clairement destiné à une tranche d'âge inférieure à celle de FMP. Sans compter que, contrairement à cette dernière, le cast de Goosebumps manque affreusement de diversité ethnique, avec des persos principaux quasi-exclusivement blancs dans les premières saisons. Ce qui fait un peu tâche alors que l'une des grandes qualités de FMP, c'était précisément d'avoir un cast pluri-ethnique ultra varié.

Donc pour sa première saison, alors en concurrence directe avec la saison 5 de Fais-Moi Peur, Chair de Poule ne fait franchement pas le poids. Après, nul doute que pour ceux qui étaient fans des bouquins, les voir portés à l'écran devait être suffisant pour passer un bon moment...

Épisodes :

01/02 - R.L. Stine qui fait la présentation, ça ne le fait pas. Pas motivé, robotique, il n'est pas à l'aise, et ça se sent. Bon, sinon, le fameux épisode du masque d'Halloween qui transforme son porteur en monstre. L'héroine est est assez agaçante, avec son côté peur de tout et de tout le monde joyeusement surjoué (sans compter qu'en plus elle vole le masque en question), l'exposition est plutôt maladroite, et le fameux masque sensé être "plus vrai que nature, et bouger comme de la vraie peau" est affreusement rigide. Un double épisode qui est, en plus, trop long pour ce que ça raconte.

03 - Un ado de 12 ans (le Stifler des dtv American Pie) décide de se venger de sa petite soeur en endommageant l'horloge de ses parents pour lui faire porter le chapeau... mais à la place, l'horloge lui fait remonter le temps. Assez simpliste, à la fois dans l'histoire et la réal, et la fin est WTF, avec l'ado qui, tout content, efface la naissance de sa soeur de l'histoire, et retourne fils unique à son époque.

04 - Une ado qui crie "au monstre" tout le temps, finit par en voir un vrai à la bibliothèque, mais personne ne la croit. Uber-convenu, ça cabotine, et des bouts de la scène de métamorphose du monstre sont même répétés plusieurs fois... reste le twist de fin, amusant, mais absolument pas crédible.

05/06 - Une tête familière (déjà dans FMP, qui plus est la même année) arrive dans un camp de vacances bizarre, autour duquel rôde un garou. Un double épisode qui tourne plutôt à vide, et qui se conclut par un double twist bancal au possible - 1) tout ça n'était qu'un test du gouvernement, et 2) "maintenant que tu es prêt, nous pouvons partir en expédition sur Terre, c'est un endroit bizarre et dangereux" (avec plan de la Terre dans le ciel, comme vue de la Lune) - Euh... okay.

07 - Encore une adapt du Fantôme de l'Opéra, bien soporifique, et avec une fin en queue de poisson. Zzzzzzz....

08 - Un épisode bancal, qui mélange trois intrigues différentes (un piano hanté qui joue une mélodie la nuit, un prof de piano bizarre obsédé par les mains de ses élèves, et un homme de ménage ingénieur en robotique) qui ne fonctionnent jamais vraiment de manière homogène, qui sont baclées, et qui annihilent l'effet de la seule scène potentiellement marquante de l'épisode. Et encore une fin à l'arrache.

09 - Le jeune conteur de FMP (le seul à être revenu en régulier pour les deux dernières saisons) dans une histoire de Momie qui revient à la vie à l'ouverture d'une tombe. Enfin, il faut attendre les 5 dernières minutes pour que quelque chose se produise... et quand ça se produit... ça dure 1 minute, et c'est fini.

10 - Marionnette maléfique, tout ça... Bof.

11 - Un jeune garçon se transforme petit à petit en chien, après s'être mis de la lotion solaire étrange. Ça aurait pû être fun (notamment le twist de fin) si ça n'était pas aussi cheap et mal joué.

12/13 - Deux gamins qui se battent contre la plante body-snatcheuse qui a pris la place de leur père et le maintient en captivité au sous-sol. Beaucoup trop long pour le peu que ça a à raconter.

14 - Amanda Tapping & Katharine Isabelle emménagent dans une nouvelle maison, occupée par une éponge carnivore porteuse de malchance. Cheapissime (la tronche de l'éponge, on dirait un muppet foireux), pas trop mal interprété, mais loin d'être palpitant.

15 - Tiens, une photocopie de l'épisode de FMP sur l'appareil photo qui prédit la malchance... apparemment, le roman original de Chair de Poule est sorti quelques semaines avant la diffusion de l'épisode de FMP, donc soit il y a eu pompage ultra-rapide de FMP sur Stine, soit les deux ont développé le même concept à partir de l'épisode de la Twilight Zone qui avait un thème similaire. En tous cas, dans celui-ci, il y a Ryan Gosling, un méchant à la perruque immonde, un appareil photo au design ridicule... et cet épisode n'arrive, après tout, que trois ans après celui de Fais-moi Peur.

16/17 - Stine qui présente à nouveau le show, toujours aussi peu à l'aise. Une actrice du pilote qui revient. Deux gamins poursuivis par un bourreau fantôme lors d'une visite à la Tour de Londres. Encore une fois, si ce n'est pas trop mal interprété (du moins en ce qui concerne les gamins, parce que du côté des péquenots et de leur quasi- "Burn The Witch", ça cabotine à fond) c'est un double épisode vide, l'histoire n'étant pas suffisante pour remplir plus d'un épi normal. Et le twist de fin, qui est supposé apporter un éclairage différent sur le double épisode, est franchement trop capillotracté pour être convaincant.

18/19 - À nouveau, Stine, et à nouveau, un double épi, sur Brendan Fletcher qui s'installe dans une vieille baraque au milieu du bayou avec sa famille, qui trouve un chien, et qui est confronté à un loup-garou. Mouais, ça n'avance pas du tout et c'est hypra convenu.

Bilan : une saison guère engageante, mollassonne et peu inspirée. Ça ne promet pas grand chose pour la suite...

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 6 et 7

Publié le 15 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Fantastique, Horreur, Anthologie, Canada, Nickelodeon, Jeunesse, Afraid

Saison 6 :

3 ans après l'annulation du show (et pour surfer sur la popularité de la série Chair De Poule, diffusée dans l'intervalle), une nouvelle saison est mise en chantier, avec de nouveaux scénaristes, de nouveaux producteurs, et un nouveau cast pour la Midnight Society, le seul restant étant le petit frère du fondateur, qui a grandi, mais qui reste toujours aussi moyen. À part lui, on a une Vanessa Lengies de 14 ans en garçon manqué, une Elisha Cuthbert de 17 ans en bimbo blonde riche, un black tough guy racaille, et un petit gros transparent. Rien de vraiment passionnant, en tout cas.

Restait l'espoir de briser la malédiction des saisons paires de la série... mais non, pas de bol, alors que les bonnes saisons de FMP jouaient sur les phobies et les insécurités de l'enfance et adolescence, le nouveau mot d'ordre semble être "la réalité virtuelle et les jeux en tous genres, c'est le mâââââl, et les mondes étranges où les ados sont déportés et retenus captifs par des entités maléfiques, ça fait peur". Sauf que pas du tout, en fait. Et c'est limite assez gonflant au bout du sixième épisode sur le même thème. En l'occurence :

01 - Un ado bourrin (récemment revu dans Little Mosque) se balade en forêt avec un pote et sa soeur (from Being Erica et Happy Town), et trouve un arbre dans lequel est emprisonné un gamin fantôme, qui lui propose une partie d'un jeu de plateau dont les deux autres enfants sont les pions IRL. S'engage alors un duel entre l'ado et le fantôme pour gagner le droit d'échapper à l'arbre. En gros, c'est Jumanji dans les bois, sans réels effets spéciaux à part le masque en caoutchouc d'un monstre, bref, c'est assez peu passionnant à regarder ou original, bien que bien interprété, et pas trop mal écrit.

02 - Un jeu de dés étrange dont les perdants sont capturés et miniaturisés, pour être ensuite envoyés à l'autre bout du monde et vendus par le proprio maléfique du jeu. Avec Jay Baruchel, again. Un bon gros bof, jusqu'aux dernières minutes, un peu meilleures.

03 - Une crosse de hockey maléfique qui rend son proprio talentueux, mais le rend caractériel, et le transforme petit à petit en serpent... un serpent alors capturé par le proprio originel de la crosse, qui les stocke dans le sol du lycée sans raison particulière. Ça se traîne mollement, ça n'explique rien, et ça reste toujours affreusement convenu et déjà vu. Ah, et le serpent en CGI foireux n'aide pas non plus (l'effet de la capuche du maychant était assez réussi, par contre).

04 - Eeeeeet encore une histoire de jeu maléfique, avec des tamagochis/sims qui sont en fait des créatures d'une autre dimension qui veulent conquérir la nôtre... en prenant la place de nos enfants, qui se retrouvent capturés et enfermés à leur tour dans l'univers virtuel des tamagosims. Les DAAAAAANGERS du cyberworld, écrit par quelqu'un qui n'a aucune idée du moindre terme technique crédible, et qui se contente de recourir aux clichés du genre "les jeux vidéos, ça transforme tous nos enfants en zombies décérébrés et exsangues, accrocs à leurs machines, et ne vivant plus uniquement que dans leur monde virtuel". Ça date de 1999, et pourtant on a l'impression que ça a été écrit en 1989. Erf.

05 - Un ado travaillant au restau chinois de ses parents ouvre un fortune cookie, et fait le voeu d'avoir une carrière florissante d'artiste de comic books au lieu d'une famille envahissante. Un what if assez peu convaincant, qui se conclut par un "l'argent et les comics, ça ne fait pas le bonheur, mais le dur labeur en famille, c'est mieux" assez convenu et bof. D'ailleurs moyennement bien joué (les jeunes sont bons, mais la mère en fait trois tonnes).

06 - Un épisode über caricatural, avec du surjeu grandguignolesque dans tous les sens, des costumes ridicules, de la musique de cartoon, une réal bancale, des dialogues forcés, et une histoire hypraconvenue de voisins étranges (des cannibales), et de gamins qui enquêtent. Insupportable.

07 - La Maxima de Smallville et la frangine de Laura Bertram dans une histoire de fille de chasseur transformée en loup par un ancien esprit indien, et chassée par sa famille. Parce que la chasse, c'est mââââââââl. Pas mauvais en soi, même si l'épisode consiste principalement en des allers-retours entre le lit de l'héroine terrifiée et sa fenêtre, et des leçons de morale sur la chasse (dans la première moitié) et dans la seconde, c'est un pauvre chien-loup apeuré qui est filmé en train de courir dans les bois. Bof, quoi. Et la chasse, c'est mââââââââââââââl.

08 - En parlant de chasse, un épisode un peu plus sympathique, sur un ado goth (l'interprête du fantôme du premier épisode de la saison) qui se prend pour un chasseur de vampires, et qui lorsqu'il emménage dans une nouvelle ville, est lui même pris pour un vampire. Et les choses se compliquent encore quand un vrai vampire se manifeste. Amusant, bien interprété, mais juste un peu prévisible.

09 - Et revoilà la bonne vieille obsession des mondes virtuels et des jeux vidéos ! Deux ados, un riche et un pauvre (revu dans Warehouse 13), sont dans un magasin de jeux vidéos, où ils sympathisent. Le riche en vole un à l'insu de son plein gré (il part furieux avec un jeu sous le bras sans s'en apercevoir), et les deux gamins s'inscrivent à un tournoi... où ils sont capturés, emmenés dans un univers virtuel, et doivent passer en jugement pour le vol du jeu. Une sorte de procès absurde à la Alice (manquait plus que le "coupez leur la tête"), avec des décors minimalistes, des acteurs à fond dedans, un budget étriqué, et encore une fois un jeu vidéo qui mène les enfants à leur perte. C'est le mââââââââââââââl !

10 - Encore une nouvelle fois Jay Baruchel au cast, pour une histoire banale de théâtre hanté par les fantômes des acteurs. Pas grand intérêt, même si Baruchel est plutôt bon.

11 - Le retour de la boutique de Sardo (c'est bien), qui vend un matériel de dessin et une gomme magique, qui envoie ce qu'elle gomme dans une dimension parallèle (c'est pas bien), le Néant. Au héros de s'effacer lui même pour aller sauver sa soeur de l'univers parallèle dans lequel il l'a envoyée. Amusant, et pas trop mal joué, malgré l'overdose absolue du gimmick des univers parallèles néfastes, qui devient absolument redondant.

12 - Une ado coincée et timide reçoit des messages d'amour de la part d'un inconnu... en fait le fantôme meurtrier d'un des anciens prétendants de sa mère. Assez banal dans sa forme (portes qui grincent, reflets dans le miroir, apparitions-qui-font-peur), cheap, surjoué par l'héroïne, et finalement plutôt oubliable.

13 - Après avoir été hantée par l'image de celle-ci, une ado fan de sports extrêmes part à la recherche de son amie disparue dans les bois (le snowboard hors piste, c'est mâââââââââl), et capturée/retenue dans un chalet de montagne par un fantôme allergique à la lumière, qui se nourrit de son énergie vitale. Avec un Hayden Christensen qui joue mieux que dans SW. Mais ça reste très moyen.

Bref, une saison franchement mauvaise en comparaison du reste, ce qui me donne peu d'espoir pour l'ultime saison encore en stock (et je ne peux m'empêcher de me demander si cette baisse qualitative - d'aucuns diraient cette tendance à recourir à de grosses ficelles moralisatrices - a à voir avec Chair de Poule, dont la réputation aurait pu orienter et définir cette nouvelle ligne directrice... )

Saison 7 :

Ultime saison de la série, qui a le bon goût de délaisser un peu le gimmick de "l'univers parallèle dans lequels les héros sont capturés" qui pourrissait la saison précédente. Et bizarrement, si le niveau général est toujours très moyen, on peut dire que cette saison redonne un peu de force à la malédiction des saisons paires qui touche la série, tant elle écrase la saison précédente niveau originalité et intérêt. Rien que le triple épisode d'ouverture de la saison est plus intéressant que les 3/4 de la s6. Ce qui ne veut pas pour autant dire qu'il est vraiment bon...

01/02/03 - Une tentative bizarre de three-parter (sans nul doute inspirée des nombreux two-parters de Chair de Poule) , qui mêle la Midnight Society à une aventure surnaturelle voyant le retour de Gary, le leader de la Midnight Society dans les premières saisons (et qui a pris un bon coup de vieux), et les aventures de la Midnight Society actuelle, qui tentent chacun de retrouver un membre de la MS de 1937 afin d'empêcher un esprit maléfique de conquérir le monde.

Bizarre, car le mélange n'est jamais probant (malgré le twist de fin cherchant à désamorcer tout ça), et parce que trois épisodes, c'est un peu redondant (la répétition de certaines scènes d'un épisode à l'autre n'aidant clairement pas) ; de plus, ça aurait été clairement plus intéressant en guise de season finale, d'autant que le reste de la saison est assez moyen.
À noter, dans le registre ridicule, le fight de l'ado contre les armures hantées, sur fond de remixe pop rock/dance du thème principal du show ; la tea party façon Alice du 02 est juste volontairement surjouée au possible ; Et le ralenti enfumé de la Midnight Society marchant dans une ruelle sur fond de guitare électrique shreddant le générique, laule ; le finish de cette trilogie est réussi, par contre.

04 - Un couple d'ado se sépare, le mec disparaît subitement, changé en pierre après avoir bu l'eau d'une fontaine, bordée par une statue récemment séparée de son équivalent masculin. La fille mène l'enquête. Ce n'est pas mauvais, notamment parce que la lead est plutôt bonne actrice, mais le tout est affreusement téléphoné, et le personnage du cinglé écolo/comique est justement assez peu drôle ou intéressant. Bof.

05 - Une muscle car d'occasion qui emmène ses nouveaux proprios dans un drive-in hanté au milieu de nulle part, à partir duquel ils sont poursuivis par un trucker fantôme. Une sorte de Duel au rabais, pas trop mal filmé, mais absolument pas captivant, et moyennement bien joué. Bof.

06 - Tara Lipinski en maychante alien arrivant dans un lycée, et draguant un des jumeaux Ashmore, pour l'amener à lui donner une bague trouvée dans la nature (en fait une pièce d'équipement sensée permettre l'éclosion de pleins de bébés aliens). Ashmore est amusant, comme d'hab, mais la lead est assez moyenne, la girlfriend jalouse agaçante, et le semi-twist mollement tenté par l'épisode quand l'alienne explique ses motivations ne convainc pas franchement. Bof.

07 - Jay Baruchel (encore, encore et encore lui, au secours !) achète une boîte à génie chez Sardo, et fait des voeux qui se retournent forcément contre lui. Rajouté à cela, un prologue cartoony assez naze, et on a un épisode (théoriquement) comique pas trop mal interprété, mais qui n'a pas grand chose à voir avec le concept de "Fais-moi peur" (rien d'effrayant, juste une génie impertinente qui en fait trois tonnes, et des voeux anecdotiques). Bof.

08 - Reanimator à la sauce Fais-moi peur, avec une actrice recyclée de la saison précédente. Pas mal, mais très convenu, et finalement gentillet, avec ce zombie cabotin allergique à la chaleur.

09 - Une histoire pas franchement passionnante de tableau hanté par l'esprit d'un photographe qui prend les gens qui regardent le tableau en photo... pour les capturer dans le tableau. Ça faisait longtemps, tiens.

10 - Laura Vandervoort (qui kicks ass au tae kwon do) et sa soeur "jumelle" (la Kate de Testees), en compétition constante, finissent dans un jeu de laser tag... un jeu qui s'avère être un centre de recrutement pour guerriers aliens. Ça rappelle fortement un (mauvais) double épisode de Sarah Jane Chronicles récent, c'est globalement surjoué, et malheureusement dans la lignée des épisodes "captifs dans un univers parallèle" de la saison précédente. Sans compter que ça part vraiment en vrille sur la fin... Bof.

11 - Remake inavoué du Fantôme de l'Opéra, avec Jennifer Finnigan... et c'est tout. C'est très bien interprété, cela dit.

12 - Remake inavoué d'un épisode préalable, celui avec la sorcière tenant une boutique de maquillage, et volant la beauté de ses employées. Ici, la boutique de maquillage est remplacée par un atelier de théâtre, où la maychante sorcière vole les visages de ses apprenties, qui se retrouvent toutes à son service, anonymes et défigurées derrière des masques. Ça aurait pu donner quelque chose de vraiment réussi, avec un maquillage réussi et glauque pour les visages défigurés, mais ça dévoile ses cartes beaucoup trop tôt pour rester efficace, et par conséquent la suite a un rythme trop inégal pour convaincre. Sans compter que l'actrice principale cabotine un peu trop.

13 - Deux frangines en visite chez leur grand-père, qui habite une maison hantée, dans laquelle une infirmière à domicile a mis fin aux jours de la gamine dont elle s'occupait. Plutôt réussi, avec une infirmière plutôt glauque, et un twist final sympa.

Ce dernier épisode excepté, le mot d'ordre pour cette saison est donc bien "Bof", ce qui est toujours mieux que le "Naze" de la saison précédente.

Bref, bilan général de la série : un show globalement sympatoche, surtout quand la fibre nostalgique joue, avec un casting généralement toujours plutôt solide (si ce n'est la Midnight Society nouvelle version, qui n'a que peu d'alchimie ; et sur tous les acteurs de la série, seule une poignée a connu une carrière florissante, ce qui est quand même assez triste...), et des histoires collant bien au format employé. Reste ce problème des saisons paires, globalement largement plus faibles que les impaires. Bizarre.

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 4 et 5

Publié le 12 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Fantastique, Horreur, Canada, Jeunesse, Nickelodeon, Anthologie, Afraid

Saison 4 :

Amusant comment cette série semble souffrir d'une malédiction similaire à celle de la saga Star Trek ciné, à savoir une saison défaillante sur deux. La saison 1 était sympa, la 2 assez décevante, la 3 à nouveau intéressante, et cette saison 4 est, faute d'un meilleur terme, à oublier. À croire que les scénaristes pondaient une année de scripts avant de partir en vacances pour la saison suivante, et de laisser le reste de l'équipe technique se débrouiller dans leur coin avec les idées qu'ils avaient rejetées la première année.

Résultat, des scripts assez basiques et superficiels, du visuel plus fauché que d'habitude, des idées un peu idiotes, et un rythme assez faiblard. Pas forcément rédhibitoire lorsqu'un épisode n'est affligé que d'une ou deux de ces tares à la fois, mais saoûlant lorsqu'il les accumule toutes.

01&02 - Exceptionnellement un two-parter, avec la boutique de Sardo, le Dr Vink (devenu gentil le temps de l'épi), et un pirate fantôme échappé d'un coffre au trésor môôôôôôôdit. Pas désagréable, mais était-ce bien nécessaire d'en faire un double épisode...?

03 - Retour d'un acteur de la saison passée, pour une histoire assez cheap et ratée de réalité virtuelle piratée par un virus aux allures de nain argenté au cerveau proéminent. Ouaip, c'est aussi ridicule que le pitch en a l'air.

04 - Deux gamins s'introduisent une nuit dans une bibliothèque, et sont confrontés à une bibliothècaire fantôme qui exige le silence absolu, et vole les voix de ceux qui parlent. Un peu décevant : il y avait de quoi faire quelque chose de stressant, à la Hush, et ça y parvient presque à de très brefs moments, mais le tout est desservi par le cabotinage de la bibliothécaire, la black attitude du jeune garçon, et par le manque de moyens évidents de l'entreprise et du final.

05 - Semi-remake de The Fog, avec deux ados confrontés à un vieux pilleur d'épaves vivant en reclus, et hanté, dès qu'il ferme les yeux, par les fantômes de ceux qu'il a dépouillés. Sympa.

06 - Un ado se retrouve projeté en pleine Guerre d'Indépendance à chaque fois qu'il se promène dans la forêt, et doit aider un soldat à retrouver sa bien-aimé. Bof.

07 - Deux gamins découvrent un épouvantail ensorcelé qui leur obéit au doigt et à l'oeil, y compris lorsqu'il s'agit de tuer... Bof again, notamment à cause du surjeu du vieux fou de service. Avec un jeune Tyler Labine dans un rôle secondaire.

08 - La voisine de deux ados (la lead, pas mauvaise et jolie, n'a rien fait par la suite ; la meilleure amie moche, qui surjoue affreusement, a connu une carrière prospère à la tv canadienne, ouatzefeuck) invoque un fantôme qui emménage chez l'une des filles pour se venger de son grand-père en le possédant. Pas mauvais en soi, mais pas hyper passionnant.

09 - Un jeune artiste fan de comics met la main sur un numéro rarissime consacré à un simili-Joker, qui devient alors réel et commence à transformer tout le monde en bouffons décérébrés avec son Smilex. À l'ado et son amie nerd d'arrêter le super-villain. Caricatural à mort, filmé avec les pieds, surjoué comme c'est pas permis, je n'ai pas du tout aimé.

10 - Deux gamins (dont la fille de l'épisode de la saison 3 avec la momie) passent la nuit dans une caserne de pompiers déserte, où ils sont confrontés à un pompier fantôme amical, et à l'esprit du feu venu se venger des maychants pompiers qui lui font du mal. Mouais. Ça gagne un peu en intérêt sur la fin, quand la confrontation arrive, mais le reste est ultra bavard et meuble beaucoup.

11 - Jewel Staite, le retour, en peintre finissant des oeuvres inachevées dans un studio tenu par une maychante sorcière qui capture les âmes via des pinceaux ensorcelés. Sympa.

12 - Un Outer Limits au rabais, avec une fille sourde qui se retrouve captive dans un zoo extraterrestre, en compagnie du boulet qui la martyrise habituellement. Tellement fauché (avec bruitages de Star Trek, et décors en carton) que ça en devient fendard, mais ça n'empêche pas l'épisode de fonctionner d'une manière assez étrange et pas inintéressante.

13 - Une sorte de version fantômatique du Polar Express, avec un gamin, passionné par les trains, qui croise le chemin d'un contrôleur fantôme, qui lui fait découvrir le train 713, un train fantôme qui hante la voie près de chez lui, et prend régulièrement des passagers pour les emmener à leur perte. Regardable.

Saison 5 :

La fin d'une époque, puisque la fin de la Midnight Society d'alors, et la mise en hiatus de la série pendant deux bonnes années...

Malgré cela, le show continue d'obéir à une "malédiction Trek" que je mentionnais plus haut : après une s1 sympa, une s2 décevante, une s3 réussie, et une s4 assez bof, voilà une saison 5 franchement bonne, qui fait preuve d'originalité et de punch, voire peut-être même d'une petite augmentation budgétaire pour les maquillages.

Au niveau de la Midnight Society, le grand sportif latino (qui commençait à se faire vieux) cède la place à un petit grunge rondouillard pas du tout convaincant, et en fait assez horripilant, mais qui heureusement n'a pas un rôle très important en fin de compte. Et en parallèle, le perso de Joanna Garcia et du leader du groupe se rapprochent lentement à mesure de la saison, ce qui donne une certaine continuité au tout, un sentiment bienvenu d'évolution, et une jolie conclusion lorsqu'ils finissent par se mettre ensemble dans l'épisode final de la saison (qui plus est leur épisode final en tant que raconteurs d'histoire). Ils ont grandi, et ils sont passés à autre chose, en somme...

01 - Excellent épisode de reprise, avec une piscine condamnée hantée par une créature horrible, mi-squelette rougeâtre en décomposition, mi-zombie. Avec un tout jeune Jay Baruchel, et une Margot Finley (la clone de Caroline Dhavernas, vue dans Opposite Sex) un peu plus vieille. Les protagonistes sont plus âgés, jouent bien, la créature est franchement très réussie, et l'histoire est sympa.

02 - Une jeune ado fait un séjour dans la maison de retraite tenue par sa tante, où elle se lie d'amitié avec les deux jeunes voisines, et découvre dans les bois environnants un étrange symbole ancien à flanc de falaise. Symbole qui invoque un fantôme désespéré, épris de l'une des pensionnaires de la maison de retraite. Assez classique dans le genre fantôme romantique, mais plutôt sympa dans sa mise en forme, même si par moments, ça joue assez moyennement.

03 - Gilbert Gottfried + Ryan Gosling dans l'histoire d'un garçon obsédé par la mort, et qui découvre une station radio étrange guidant les morts jusqu'à l'au-delà (un au-delà à la Beetlejuice). Gottfried en fait trois tonnes, as usual, mais le côté "administration" du truc est assez fun, en fin de compte, et ça fonctionne plutôt bien.

04 - Semi-remake de l'épisode de la saison passée (celui avec Jewel Staite), mais transposé dans une boutique de soins de beauté, et avec un miroir ensorcelé à la place de pinceaux. Avec Laura Bertram, again. Pas mauvais en soi, juste forcément déjà vu.

05 - L'intello blond de Notre Belle Famille doit faire la paix et collaborer avec son demi-frère, sportif bourrin, pour réussir à remettre le fantôme d'un détenu en prison. Les deux acteurs jouent bien, ont une relation crédible et amusante, l'histoire est moyennement passionnante, mais pas trop mal tournée.

06 - Plusieurs têtes familières, dont celle de Colin "Eureka" Ferguson, pour cette famille monoparentale déracinée (comme souvent dans la série) qui emménage près d'un lac et réveille un fantôme englouti lorsqu'une certaine chanson est jouée sur un juke-box. Assez classique histoire de fantôme, moyennement interprétée, mais pas trop mal menée au final.

07 - Une ado de 16 ans (une actrice déjà apparue dans un épisode préalable, celui avec Frank Gorshin, où elle était excellente, mais qui ici aurait peut-être pu jouer un peu plus en finesse par moments) mésestimée par sa famille découvre qu'elle est destinée à devenir une sorcière, et à affronter une entité (sorte d'hybride humain-rongeur au maquillage réussi) libérée accidentellement par son petit frère. Les décors de l'antre de Badge frôlent le fauché, mais ça parvient néanmoins à rester sympatoche tout du long, et assez fun. D'ailleurs, la petite touche irlandaise dans la musique était agréable.

08 - Pendant une mission scout en forêt, un gamin découvre une grotte, et réveille par inadvertance des créatures indiennes cannibales qui se lancent à l'assaut de la troupe. Predator chez les scouts, donc, en bien moins réussi, la faute à des monstres ratés, et à un script assez faiblard. La fin est sympa, cela dit.

09 - Un ado (+ son frangin et son pote métalleux) pirate le matos top secret de son père astronome, pour tenter de chopper un concert gratos en PPV satellite... et se retrouve à communiquer musicalement avec un alien, qui prend le message pour une invitation. Absolument pas plausible scientifiquement parlant (mais bon, on s'en fout), bien interprété, et très fun.

10 - Les deux jumelles Mowry dans une histoire de double maléfique/bodysnatcher créé par deux morsures de caméléon/iguane. Classique, mais dynamique, et avec une fin en suspens assez appropriée.

11 - Une ado "moyenne" tombe au coin d'une rue sur une boutique mystérieuse, dont la propriétaire lui propose d'exaucer ses rêves les plus fous en échange de ce qui lui importe peu : petit à petit, elle va y perdre ses manières, son âme et sa beauté... Efficace, et plutôt bien joué.

12 - Une porte miniature achetée chez Sardo et qui, lorsqu'on l'ouvre, donne un aperçu du futur. Au héros d'empêcher que la nouvelle lycéenne fraîchement arrivée ne connaisse un sort tragique. Moyen, sans plus, avec une fin qui rehausse un peu l'intérêt général.

13 - Épisode final, qui voit le rapprochement des deux membres de la Midnight Society, et un vampire hantant le sous-sol d'un hopital pour transformer les patients en goules avides de chair humaine. Gentiment effrayant, avec un vampire qui n'aurait pas dépareillé dans un Angel, une jeune Emmanuelle Chriqui en héroine, et un caméo d'une encore plus jeune Elisha Cuthbert (quasiment méconnaissable).

Maintenant, j'ai un peu du reboot de la série en s6, avec le nouveau cast...  Mine de rien, c'est qu'on s'y attache vite, à ces petits jeunes...

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 1 à 3

Publié le 9 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Anthologie, Comédie, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Canada, Nickelodeon, Afraid

On ne présente plus Are You Afraid of the Dark ? cette anthologie canado-américaine pour enfants et jeunes adolescents, diffusée sur Nickelodeon de 1991 à 1996. Régulièrement, les membres de la Midnight Society se réunissaient ainsi autour d'un feu de camp nocturne, et ils se racontaient des histoires de leur invention, des histoires à glacer le sang....

Saison 1 :

Séquence nostalgie, et bonne surprise, puisque toutes proportions gardées (le jeu des enfants et l'intérêt des histoires restant assez aléatoires selon les épisodes), ça tient encore bien la route pour ce que c'est, probablement grâce à un format court et dynamique, un certain style, des guests occasionnels sympas (même si j'ai toujours du mal avec Rachel Blanchard, elle est un peu tête à claques) et à une ambiance sonore/musicale réussie.

Dans l'ordre: un pilote assez moyen ; Laura Bertram en guest ; un épisode dans une fête foraine, plutôt réussi ; une adaptation de W.W. Jacobs, assez classique ; une histoire de réincarnation avec une toute jeune Mia Kirshner ; une histoire de prom queen téléphonée ; une histoire de photographie à la Dorian Gray qui m'avait suffisamment marquée il y a 20 ans pour que je m'en souvienne encore presque totalement ; un remake assez bof de The Burbs ; une histoire sympa de créature dans la cave ; la magie des leprechauns & des banshees, plutôt fun ; une récit très inspiré de They Live, mâtiné de vaudou, dont je me souvenais aussi en grande partie ; un ado possédé par l'esprit de Goth, dieu-sorcier babylonien ; et un épisode assez cheesy sur un flipper/jeu-vidéo grandeur nature dans un centre commercial, avec Polly Shannon en princesse.

Rien de révolutionnaire, mais ça se regarde tout seul, et c'est assez efficace. En tout cas au moins autant que d'autres anthologies d'horreur supposément plus adultes.

Saison 2 :

Une saison qui m'a moins convaincu que la précédente, la faute à des scripts souvent soit über-convenus, soit peu passionnants, et à une production qui m'a semblé un peu plus cheap que précédemment, notamment au niveau de la musique, envahissante. Cela dit, reste une diversité ethnique dans le casting assez intéressante pour un show de ce type (pour n'importe quel type de show, en fait), et quelques épisodes ne fonctionnent pas trop mal tout de même.

Dans l'ordre:
- Amusant de voir que les gamins ont tous pris 10 centimètres entre les deux saisons ; une ado passionnée de contes de fées fait le voeu de se retrouver seule, voeu exaucé par le marchand de sable (Bobcat Goldswaith en surjeu total). Un peu cheap, et peu convaincant.

- Très sympa, cette histoire de Nosferatu sortant de l'écran d'un vieux cinéma de quartier pour terroriser les ados y travaillant. Avec en plus un retour du savant fou du premier épisode de la série.

- Une histoire assez bof de voyage temporel dans les 60s via un collier magique, pour empêcher la mort d'une élève.

- Le treizième étage abandonné d'un building, accessible uniquement par un ascenseur, et occupé par des aliens très 80s sous le couvert d'une usine de jouets. Avec un tout jeune Aaron Ashmore - ou était-ce son frère jumeau ? - dans le rôle d'un des deux gamins principaux. Un peu cheap, mais le twist final est sympa.

- Une machine à écrire magique qui rend réel le contenu des histoires qui y sont tapées. Gentillet, mais pas super mémorable.

- Un acteur de SGA, et le retour de la boutique de Sardo, pour une bête variation sur le thème de Jekyll & Hyde, avec un ado handicapé et complexé qui se transforme en playboy de lycée après avoir avalé une potion, mais qui doit faire face à des effets secondaires monstrueux. Bof, sans plus.

- Melissa Joan Hart en babysitter impertinente, dans une histoire assez quelconque de fantôme aux alentours d'une ferme habitée par deux frangines quasi-séniles. Le gamin babysitté joue super mal, le tout est réalisé au second degré, tout en essayant pourtant de faire peur, bref, ce n'est pas une réussite.

- Une babysitter et deux gamins reviennent de la fête foraine de la saison 1 du show, et s'arrêtent dans un hôtel bizarre, façon Maison Hantée de disney. Un peu cheap, à nouveau, ça fait très attraction en toc, et ça surjoue. Bof.

- Fright Night version garou mangeur de chats. Pas désagréable, malgré une musique calamiteuse.

- Une histoire d'ado hanté par le fantôme de son meilleur ami décédé dans un accident lorsqu'il était enfant. Pas particulièrement mauvais, mais ultra classique.

- Un ado devient l'apprenti d'un illusionniste, et se retrouve pris dans un conflit entre sorciers pour la possession d'un sceptre magique. Sympa.

- Un nerd et sa frangine rebelle passent un mois dans une école privée étrange, qui s'avère être une couveuse géante pour une race de lézards mutants. Pas franchement original, d'autant que ça a été plus ou moins recyclé dans diverses séries par la suite, et un peu surjoué, mais finalement assez fun.

- Un jeu de cache-cache dans un cimetière hanté. Trop prévisible pour convaincre.

Bref, une saison plutôt décevante. Espérons que la 3 retrouve du poil de la bête.

Saison 3 :

Nettement plus sympathique que la saison précédente, avec notamment l'introduction d'une certaine continuité dans les scènes de la Midnight Society, qui d'ailleurs voit son cast en partie renouvelé, avec l'arrivée du petit frère d'un des anciens membres (qui d'ailleurs continuent de prendre des centimètres de manière affolante), et celle de Joanna Garcia (toute jeune et adorable) à la place de Rachelle Blanchard (bon débarras).

La saison 3, c'est aussi celle de l'épisode ouvertement pompé par M. Night Shyamalan pour le Sixième Sens. Et soudain, en voyant l'épisode, on comprend mieux pourquoi Manoj peine à retrouver l'inspiration ou un script aussi fort qu'à ses débuts... À noter aussi une tendance assez intriguante : de par la nature canado-américaine du show, la grande majorité des enfants/ados acteurs principaux des épisodes - et pas forcément les pires - ont totalement disparu du milieu de la télévision ou du cinéma, et ont littéralement arrêté de jouer, décrochant au mieux un rôle au deux post-Fais-moi Peur. Et l'on ne peut pas dire que ce soit leur expérience sur le show qui les ait traumatisés, puisque souvent les bons leads refaisaient une apparition quelques années plus tard dans un autre épisode... Bref.

01 - La légende de Sleepy Hollow transposée de nos jours. Amusant, malgré des accents foireux, des acteurs un peu en surjeu, et un scénar qui sent bon le déjà vu.

02 - Une histoire relativement réussie d'appartement hanté.

03 - Jewel Staite, excellente en biatch de 12 ans, dans un remake de The Watcher in the Woods. Un peu cheesy (l'autre gamine joue assez moyennement) mais sympa.

04 - Amusant. Un gamin amateur de blagues téléphoniques se fait arrêter par la police des téléphones, et devient une légende urbaine. À son meilleur pote de le tirer de ce mauvais pas.

05 - Une histoire de porte en façade ne menant nulle part, et de maison de poupée faisant disparaître les gens. Réussie.

06 - Une babysitter aux pouvoirs magiques décide de redonner le goût de la lecture à un gamin insupportable. Amusant.

07 - Retour de la boutique de sardo, et Frank "Riddler" Gorshin en guest (et en surjeu total) pour une ado solitaire qui remonte le temps et rencontre un autre ado solitaire, 100 ans plus tôt. C'est regardable, sans être exceptionnel. Mention spéciale à Sardo, et à la jeune actrice, excellente.

08 - Pas terrible, une histoire de momie dans un musée, qui se traîne pas mal, et qui finalement ne va nulle part.

09 - Eddie Kaye Thomas (plutôt rigolo, avec son duvet et sa voix qui mue) dans un semi-remake d'un épisode de la Quatrième Dimension, avec cet appareil photo maudit qui porte malheur à tous ceux qui sont photographiés par ses soins.

10 - Le Sixième Sens v0.5. C'est amusant de revoir cet épisode en sachant que Shyamalan a, de son propre aveu, basé son script du Sixième Sens dessus... vu qu'on s'aperçoit alors qu'il n'a vraiment rien inventé, puisque tout est déjà là, en au moins aussi solide que dans le script de Manoj : perso apparemment normal qui voit des fantômes, mais n'interagit qu'avec un seul autre personnage vivant de tout l'épisode, indices disséminés ici ou là qui permettent de deviner le twist de fin si l'on est attentif, le perso qui "sees dead people", l'accident catalyseur, l'"alliance"... 

11 - Tatyana Ali dans une histoire de jumelles et de maison hantée par un poltergeist zombiesque. Regardable, sans plus.

12 - Un gamin insupportable est hanté par une poupée de chiffons à l'effigie d'un clown. Pas peur pour un sou si on n'est pas allergique aux clowns, mais le jeune acteur est excellent.

13 - Neve Campbell en guest, travaillant dans un restau tenu par le Dr Vink du pilote de la série, restau qui exploite la peur de ses employés pour en faire un ingrédient dans ses plats. Ça commence très moyennement, mais sur la fin c'est assez marrant, en fait, bien que cheap.

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Les bilans de Lurdo : Poltergeist : The Legacy, saison 4

Publié le 6 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Horreur, Drame, Thriller, SyFy

Une ultime année très troublante que cette saison 4. Troublante, car la série est passée sur Sci-fi, et par conséquent, on aurait pu craindre le pire, avec une auto-censure évidente de la série, et/ou une baisse sensible du budget.

Mais en fait, non. C'est même le contraire, puisque cette saison 4 s'avère au final l'un des meilleurs crus de la série. Le budget n'est certes pas supérieur à celui déjà réduit de la saison 3, et l'on a toujours cette désagréable rotation de l'équipe (avec la moitié du cast qui est aux abonnés absents dans chaque épisode), ainsi que ces deux clip-shows de conclusion à la fin de la saison.

Pas de surprise non plus, on a ponctuellement des loners sans intérêt, généralement uniquement écrits pour donner leur temps d'antenne aux membres du cast les moins présents.

Mais là où la team de production se rattrape considérablement, c'est qu'elle a clairement planifié toute la saison en avance. Il ne fait aucun doute que la prod savait pertinemment que cette s4 était leur dernière saison, et ils ont tout mis en oeuvre pour qu'elle soit mémorable. En renouant avec la continuité et les arcs clairs de la première saison, notamment : là où en saison 1 les arcs narratifs de la saison étaient hésitants, mais présents et suivis, ici, ils sont bien affirmés, et dans leur grande majorité maîtrisés de bout en bout, que ce soit Alex et ses rapports ambiguës avec les forces du Mal, Kat et la sorcellerie, la lutte sempiternelle de Derek contre le Mal, etc. De plus, pour la première fois, on remarque l'apparition de nombreux épisodes en deux parties (plus ou moins maîtrisés) qui permettent de développer un peu plus certaines intrigues, de manière bienvenue.

De même l'apparition d'antagonistes récurrents aide à établir un vrai sentiment de continuité entre les épisodes, voire entre les saisons. Nombreuses sont les histoires de s4 renvoyant directement à des épisodes des saisons précédentes, avec apparition des guests de ces dits-épisodes : en vrac, on peut citer le shaman d'Alex et sa grand-mère, Fionnula Flanagan, la succube, Auberjonois, le prêtre de la s1, etc.

Bref, on a vraiment l'impression que les scénaristes ont fait leur boulot de documentation, qu'ils ont consulté la bible de la série, et qu'ils ont exploité toutes les pistes non encore explorées. Ça fait plaisir.

4x01-02 : Excellent Jeff Kober en condamné à mort (nommé Corvus) qui invoque un corbeau (laule) pour se venger de ceux qui l'on mis en prison, avant de s'en prendre (après son exécution) à Rachel, sous la forme d'un esprit possédant des corps ; Mouais, bof : le contenu d'un épisode simple délayé pour en remplir deux, agrémenté d'une réflexion bancale sur la peine de mort, de spiritualité indienne, et de Derek qui drague une journaliste (le début de l'un des rares arcs bancals de la saison). Par contre, le conflit entre Rachel et Derek est une sympathique réminiscence de la fin de saison précédente.

4x03 : Tout le cast aux abonnés absents, sauf Derek et Kristin, dans une histoire de fantôme vengeur dans le sud profond... un fantôme qui ressemble justement étrangement à Kristin. Très classique, voire trop, et le coup de la ressemblance physique n'est jamais expliqué (à moins que je ne l'aie ratée, ce qui est possible, vu le peu d'intérêt de l'épisode), si ce n'est pour faire l'économie d'une guest star supplémentaire. La mamie jouait plutôt bien, par contre.

4x04 : Intrigue A : Rachel qui enquête avec Derek sur un tableau qui aspire les gens en son sein. Bof. Le côté romance à la Harlequin du tableau est franchement gonflant. Intrigue B : Kat qui se fait une nouvelle copine... copine un peu agitée et qui pratique la sorcellerie ; sympa, mais surécrit, les dialogues des gamines ne sont pas vraiment naturels. De plus, problème : les deux intrigues ne s'enchaînent jamais vraiment organiquement, ce qui donne un effet patchwork assez agaçant.

4x05 : La grand-mère d'Alex lui rend une visite, inquiète pour elle, et tombe dans le coma, attaquée par une Iiiiveul Voodoo Curse. Pour l'en guérir, Alex se voit obligé de libérer l'esprit du shaman maléfique de la saison 1. Continuité sympa dans la faiblesse d'Alex face au côté obscur, et une fin douce-amère. Un épisode beaucoup plus digeste que l'épisode initial sur le sujet.

4x06-07 : Un two-parter, avec Fionnula Flanagan (la méchante représentante du côté obscur à la fin de la saison 3) qui ramène un ancien ennemi de Derek à la vie (le Manimal Simon MacCorkindale), pour que ce dernier infiltre la Legacy, et la retourne contre Derek en exploitant leur parano. Alex continue de flirter avec les ténèbres et la trahison, manipulée par Flanagan & MacCorkindale, ce dernier s'avérant un ennemi récurrent franchement excellent. Double épisode très réussi, de la continuité bienvenue, et tout le groupe est présent ! Mazeltov !

4x08 : Le frère oublié de Nick, mentionné précédemment dans la série revient, poursuivi par l'Undertaker. Nuff said. Une épi sympa, à la musique plus réussie que d'habitude.

Alex vs l'Undertaker, ring the bell ! 

4x09 : À nouveau, un Kat-centric plutôt sympa, avec le retour de Miranda (excellente actrice), qui l'emmène un peu plus loin sur le chemin de la sorcellerie. Cela dit, faire jouer l'ado rebelle à Purvis qui a à peine 11 ans, c'est moyennement crédible.

4x10 : Après le calamiteux Irish Jug de la saison dernière, le retour d'Auberjonois qui trouve une autre bouteille magique, renfermant une djinn qui s'échappe, éprise de vengeance. Comme pour la bouteille irlandaise, même ton débile, dans un Derek-centric se déroulant dans un Paris de pacotille, et mettant en avant sa relation avec la journaliste du début de la saison. Et comme pour Irish Jug, plus risible que réellement efficace, même au second degré, on pense pas mal à Charmed pour le ton général du truc, la jalousie, et le côté quand même un peu con-con.

4x11 : Bof, une histoire de fantôme banale, et la mamie décédée d'Alex qui la guide pour aider la famille concernée.

4x12-13 : Double retour, celui de Philip le prêtre, et de Manimal, qui s'associe à un Docteur-manipulateur-gourou-maléfique pour s'en prendre à la Legacy. Kristin abandonne donc la Maison de San Francisco, pour retourner à Boston retrouver son frangin, et elle remet en question sa dévotion à la Fondation, etc. Un Kristin-centric écrit par le créateur de la série, plutôt intéressant et bien foutu, bien qu'un peu long, et qui se termine par deux morts inattendues. Par contre, Philip joue toujours aussi moyennement.

4x14 : Retour de la succube-with-a-conscience de la saison 2 ! Retour de Rachel après 4 épisodes d'absence ! Retour du pote alcoolique de Nick, from l'épisode du phare hanté ! Forcément plus soft que le premier épisode, Sci-fi oblige, mais pas forcément plus mauvais pour autant (pour le coup, ni Nick ni Rachel ne sortent grandis de l'épisode, en plus).

4x15 : Un teaser qui commence fort, avec la mort de la copine reporter de Derek dans une explosion de voiture. Et le retour once again de Manimal. Dommage qu'ensuite le reste de l'épisode ne soit malheureusement pas à la hauteur, avec un Derek on a rampage qui se fait bien vite capturer et torturer par Manimal. Un peu mou et plat.

4x16 : Continuité again, avec Miranda la petite sorcière qui se venge de la Legacy en ramenant à la vie une fillette "Ringu-esque" sur les videos de famille de Rachel & Kat. Un peu de background pour Rachel, et un chouette épi, à la fin douce-amère.

4x17 : Un épisode exclusivement féminin, et une opposition foi/science via Rachel vs Alex, dans une enquête sur un prêtre meurtrier désirant ouvrir la Hellmouth se trouvant sous la manoir de la Legacy. En parallèle, Kristin vient prévenir Alex, et Kat continue sa crise d'ado. Pas mauvais, mais assez moyen, et pas génialement rythmé, avec en plus une prise de position pro-religion (pas forcément étonnante vue l'univers du show, certes, mais pas super finaude non plus).

4x18 : Une histoire de maison hantée (plus que) téléphonée, avec Rachel et Derek qui font équipe, et un twist hypra prévisible ; en plus, l'interprétation asthmatique de la guest est franchement horripilante.

4x19 : L'ultime retour de Miranda, dont la véritable nature est enfin révélée. De la continuité, les deux gamines jouent bien, c'est intéressant, même si Shaver surjoue un peu (comme d'hab) la mère paniquée et/ou la sorcière possédée (ça vire presque au Charmed, sur la fin).

4x20 : Clip-show n°1, aka Frame of Mind de Trek Next Gen, avec Nick (absent depuis un paquet d'épisodes) contaminé par un virus qui lui fait voir des grands méchants partout. D'où les flashbacks nick-centrics, qui, de manière appropriée, n'oublient pas la fille morte dans le pilote de la série. Par contre, pas de réelle fin à l'épisode, ou plutôt une fin catapultée.

4x21 : Clip-show n°2: des cartes de tarot ensorcelées (celle de Fionnula Flanagan ?) arrivent à la Legacy un soir de tempête, et Nick/Derek/Alex les passent en revue, à base de flashbacks à chaque fois. Un peu trop détendu pour être vraiment efficace compte tenu des aventures vécues par l'équipe. mais le présage final de mort imminente n'est pas inintéressant.

4x22 : Un series finale à la fois explosif, et pourtant assez bizarre. On sent clairement que l'équipe savait que c'était son final, et l'ambiance est assez mélancolique, inéluctable, voire déprimante... La Hellmouth s'ouvre, les sépulcres du pilote font leur grand retour, Derek affronte son père... et le plan de l'équipe est un échec. Une fin réussie.

Malgré les défauts habituels, une saison facilement à 4/6, voire 4.5, pour la volonté de tout boucler en restant fidèle aux personnages et à leur combat.

Donc voilà, après quatre saisons de Poltergeist...

 

Bilan général de la série :

En bref, et pour comparer à ce qui est comparable, toutes proportions budgétaires, technologiques, et d'époque gardées, Poltergeist The Legacy, c'est au pire du niveau de Supernatural saison 1 ; ça frôle à son meilleur le Supernatural saison 2; et c'est généralement dans la moyenne d'un Supernatural saison 3 ou 4, avec l'avantage d'un cast plus fourni, et donc reposant moins sur la performance d'un acteur en particulier, comme Supernatural peut le faire avec Jensen Ackles.

Bref, malgré d'évidents défauts, c'est une anthologie surnaturelle qui n'a pas à rougir de son existence (sauf dans de très rares moments impliquant jarres irlandaises et génies en bouteille), avec des personnages attachants, dont la "famille recomposée" est beaucoup plus naturelle et crédible que dans d'autres shows à cast d'ensemble.

Une série à 3.5/6, en somme.

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Les bilans de Lurdo : Poltergeist : The Legacy, saison 3

Publié le 3 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Thriller, Fantastique, Horreur, Showtime

Une saison 3 clairement décevante en comparaison des deux précédentes: ultime saison produite par Showtime, cette troisième année voit son budget drastiquement réduit et les scénaristes se mettre en pilotage automatique. Résultat : des épisodes souvent bien soporifiques, relativement cheaps, et une plus grande liberté donnée aux acteurs, qui deviennent tour à tour réals ou co-scénaristes de certains épisodes. Pourquoi pas, dans l'absolu... sauf que le résultat est très loin d'être intéressant.

À noter aussi l'arrivée d'une nouvelle actrice, Kristin Lehman, dans le rôle de Kristin Adams, une blonde d'apparence sèche et glaciale, qui recherche son père disparu. À la fin de la saison, quand elle le retrouve, on se demande encore ce que le personnage a apporté à la série...

Les - :
- La morale de service à chaque fin d'épisode. Le procédé est tout aussi systématique qu'en saison 2, sauf qu'il apparaît de plus en plus forcé et pontifiant, ce qui agace très rapidement, tout en n'apportant rien de plus qu'un pseudo-résumé de l'épisode qu'on vient de voir. À partir de la mi-saison, je les ai carrément zappés.
- Les deux clip-shows, comme d'hab. Même si je reconnais qu'un effort est fait sur le toutéliage, et pour rendre les deux épisodes moins chiants que d'habitude pour ce genre de gimmicks, ça reste du clip-show à la con.
- Le budget limité. Non seulement certains décors font pitié (la Turquie tournée dans une carrière près de Vancouver, certains stock-shots + voix off, et autres posters derrière les fenêtres), mais en plus la série n'a clairement plus les moyens de payer tout son cast. On a donc pendant toute la saison un cast en alternance, avec parmi les rotations les plus évidentes Rachel (l'actrice la plus confirmée après Derek) qui est absente d'un épisode sur deux, et Kristin qui la remplace dans un épi sur trois. Ça ne sert à rien, ça ne change rien, c'est juste une rotation des acteurs affreusement visible, surtout lorsque l'on enchaîne les épisodes comme moi. Sans compter que tout cela s'accompagne d'un semi-relookage de certains acteurs, pas super convaincant.
- Les scénarii au rythme lent... très lent... très très lent... et qui en plus sont assez prévisibles.
- Comme en saison 2, la propension qu'ont toutes les affaires à être directement liées à des amis/membres de la famille des héros de la série. Il arrive un moment où trop de coincidences tuent la coincidence.

Les + :
- La continuité bienvenue. En même temps, quand on doit faire deux clip shows par saison, il vaut mieux avoir balisé le terrain par avance, en insérant des thèmes récurrents de famille, de combat contre les forces du mal, et de faillibilité de l'être humain/séduction par le mal.
- Le développement des personnages, qui continue à être fait régulièrement. Encore une fois, on n'oublie pas les traumas des différents protagonistes, leur histoire familiale, etc. Ça fait plaisir.
- Quelques guests sympatoches, dont Auberjonois.
- Le personnage de Kat qui, même s'il est finalement peu présent dans cette saison, évolue d'une manière qui fait plaisir. La jeune actrice grandit rapidement, et son jeu s'améliore nettement par la même occasion (déjà qu'il n'était pas franchement mauvais), donnant au personnage un répondant assez marrant, même si clairement surécrit pour une gamine de 10 ans.
Dommage qu'Alexandra Purvis n'ait rien fait de marquant depuis la fin de la série, et ait même carrément arrêté le métier d'actrice.

Les épisodes, maintenant :
3x01-02 : Alex en balade à la Nouvelle Orleans. Alex découvre des vampires. Alex devient presque l'une d'entre eux. Alex se réveille couverte de sang après avoir bu celui de Bambi dans les bois, et affronte la Legacy. Avec Sarah Strange en guest. Tous les mauvais clichés des histoires de vampires, aucun des bons aspects, à ch*er, quoi. Je haïssais ce double épisode lors de sa diffusion il y a dix ans, et ça n'a pas toujours changé. À noter un faux suspense à la con entre les deux épisodes, avec un cliffhanger basé sur la mort de Nick. En début de saison, on y croit.

3x03 : Arrivée de la nouvelle membre de l'équipe, Kristin Adams, une blonde au premier abord froide et un peu bitchy, pour enquêter sur une secte luciférienne qui crame des églises. Pas mauvais en soi, le développement autour du nouveau perso est intéressant, mais le tout prend beaucoup trop son temps pour être vraiment convaincant.

3x04 : Yay, un Rachel & Kat centric, dans lequel Rachel rencontre un homme séduisant et s'en entiche, malgré les visions menaçantes que perçoit Kat. Avec en plus Allison Hossack qui revient dans un second rôle (en banshee) après celui de la s1. En parallèle, la Legacy étudie un artefact ancien trouvé sous l'eau (franchement anecdotique). Bien aimé cet épisode, qui met en place la menace pesant sur Kat (les ténèbres veulent son âme et ses pouvoirs), qui sous-entend un peu de jalousie de la part de Derek (alors que le shipper Rachel/Derek est inexistant depuis l'épisode de Noël de la s2), et qui évite le happy ending.

3x05 : Dominic "Enterprise" Keating en guest dans une histoire éclaircissant le mystère de la mort du père de Nick. Intéressant pour le développement du perso, mais relativement mou et téléphoné.

3x06 : Ça commence comme un Roméo & Juliette entre une Ange qui abandonne ses ailes pour sauver son ex, devenu Démon à sa mort. Et ça continue par la Legacy et l'Ange qui tentent d'arrêter le démon devenu incontrôlable. Quelques longueurs, mais sinon assez sympa.

3x07 : Retour de Kristin après trois épisodes d'absence, on sait pas trop pourquoi (si ce n'est pour avoir une rencontre tendue avec Rachel), dans une histoire qui confronte Derek à une naga/succube meurtrière amante d'un ancien ami de Derek, et qui décide de s'en prendre à ce dernier au travers de ses rêves. Un peu d'érotisme gentillet (le minimum syndical : un sein). Pas de Nick. Plutôt réussi.

3x08 : Anthony Michael Hall dans le rôle de Johnny, ami d'enfance de Nick, hanté par un ancien compagnon d'armes. Renvoi d'ascenseur de l'épisode précédent (un Nick centric, sans Rachel ni Alex), pas super passionnant et un peu convenu.

3x09 : "Lucille Bluth" et Lochlyn Munro dans une banale histoire de vengence toltèque par combustion semi-spontanée dans la famille d'une amie de Rachel. Pas de Kristin, mais un Rachel quasi-centric très moyen.

3x10 : Mouais... des criminels tueurs de flic se font arracher le coeur par les Furies Grecques, après avoir été marqués au fer rouge par un mystérieux vigilante. La Legacy soupçonne leur pote flic. Trop téléphoné et mollasson pour être vraiment convaincant, ce qui est dommage, puisqu'en tant que porte de sortie pour un personnage secondaire, c'était plutôt réussi et cohérent.

3x11 : Rene Auberjonois en guest (pas de Nick ou de Kristin), pour un épisode plus léger dirigé par Martin Cummins, dans lequel une jarre irlandaise antique renferme l'âme de deux bandits irlandais, qui se libèrent et prennent possession d'Auberjonois et Derek. J'aurais aimé pouvoir dire que c'est fun, que "Kat McClane" vs les deux bandits, c'était sympa, et que c'était un bon délire, mais en l'état, c'est plus du grand nawak avec deux acteurs en roue libre et qui en font trois tonnes pendant tout l'épisode qu'autre chose. La morale finale par Kat était une touche assez marrante, cela dit.

3x12 : Rachel se fait attaquer par un de ses patients, et devient "infectée" par la parano meurtrière de ce dernier... pendant ce temps, Kristin teste les pouvoirs psy d'Alex, avec quelques éléments du passé familial/paternel de Kristin à la clef. Vire au slasher sur la fin, pas passionnant, surtout que repose entièrement sur Helen Shaver, et que son interprétation n'est pas toujours maîtrisée, à l'instar de l'épisode dans l'asile en s2.

3x13 : Retour en Louisiane pour Alex (et Nick), qui s'avère faire des rêves somnambules, conséquences directes d'une vie antérieure d'esclave tourmentée, et d'esprits possessifs. Un peu cliché, notamment dans sa dépiction du racisme larvé dans le Sud, et parfois laborieux, mais néanmoins pas totalement inintéressant (pas de Rachel ou de Kristin).

3x14 : Un jeune prodige au piano, ancien amour d'ado de Kristin, découvre à la mort de son oncle qu'il ne doit son talent et sa réputation qu'à un pacte avec une entité maléfique (son agent) vivant par procuration. Un épisode en pilotage automatique, ni bon ni mauvais, juste quelconque. Pas de Rachel.

3x15 : Un ami attardé de Nick est possédé par le fantôme d'une enfant - sa soeur décédée - qui cherche à se venger à travers lui de ceux qui lui ont nui. Petit à petit, il redevient normal, sympathise avec Kat, se remet à parler, mais vire arrogant et détestable... Pas hypra original, mais bien interprêté et plutôt efficace. Et puis le petit cameo de Kari Matchett est sympa.

3x16 : Retour de la soeur de Derek, avec un "suicide" dans le couvent où elle vit, et Derek/Alex/Rachel qui mènent une enquête assez convenue, surtout à partir du moment où l'on rencontre le frangin déséquilibré fondamentaliste. À côté, une b-story totalement inexistante sur Nick (& Kristin) à la recherche de son frère oublié, unique excuse pour faire du shipping Kristin/Nick. Mouais. (sublime scène de voix off sur du stock footage, cela dit... )

3x17 : Quasi-remake du second épisode (le village) de la saison 1, mais avec Kristin et Rachel, et dans une ville des 50s plutôt que dans un bled puritain. Aucun réel intérêt, ce qui est dommage, parce que l'épisode en lui-même ne serait pas inintéressant... s'il n'était pas un quasi-copié-collé.

3x18 : Un épisode à la con, co-écrit par Shaver, sur les trois persos féminins de la Legacy seules au château, confrontées à un démon séducteur irrésistible. Pas un seul mec, des jalousies de gamines, mais attention, SuperRachel est suffisamment forte pour résister à la tentation, SuperRachel est la voix de la raison et morale, SuperRachel met au point le super plan final...Un épisode limite Smallvillesque.

3x19 : Le retour du voyant-arnaqueur de la saison précédente, confronté à un véritable esprit vengeur assez coriace. Le personnage et les réactions qu'il provoque sont toujours assez sympas, et l'histoire, si elle n'est pas d'une originalité folle, se laisse regarder.

3x20 : Le vrai final de la saison, dans lequel Kristin retrouve son père...
Une histoire bancale et transparente de templiers, de fantôme du Roi Philippe Le Bel (qui parle français avec un accent foireux), de Graal, et de Turquie tournée dans une carrière près de Vancouver. (La fin, avec le cheval, frôle le ridicule)

3x21 : Clip-show n°1. La Legacy est attaquée par un ennemi mystérieux (en fait, les vampires du double season premiere), Derek défend le manoir avec Nick (enfin, pendant les trois premières minutes, après il est seul, pour faire des économies), et réfléchit sur kikicéleméchant : zou, grands couloirs de flashbacks sans intérêt.

3x22 : Clip-show n°2, façon Tales from the Crypt, avec Fionnula Flanagan qui joue les Iiiiiiiiveul Crypt Keepers et qui récapitule l'histoire de la Legacy et de son combat contre le côté obscur en flashbacks, dans du toutéliage qui se traduit par une tentative de corruption d'Alex. Le cliffhanger de fin était plutôt sympa, mais je n'ai pas le souvenir qu'il ait eu une suite dans la s4.


Bilan :

Bref, une saison à 2.25/6, pas franchement passionnante, et dont les épisodes mémorables se comptent presque sur les doigts d'une main. Dommage. On sent cependant que les problèmes d'audience et de budget ont entraîné une pression assez forte de la part de Showtime, mais je suis pas convaincu que, lorsque le show est passé sur Sci-fi en s4, cela ait changé quoi que ce soit.

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