Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...
Christmas on Candy Cane Lane (2022) :
Fille d'une légende de la télévision, Ivy (Andrea Barber) peine à marcher dans les traces de sa mère, reine de Noël et organisatrice des festivités dans leur ville d'Icicle Falls. D'autant qu'elle est divorcée de Rob (Dan Payne), qui tente de la reconquérir, et qu'elle doit composer avec sa fille adolescente, avec sa nouvelle voisine Tilda, policière, avec la mégère du quartier qui veut prendre la place d'Ivy au comité des fêtes, et avec un mystérieux délinquant qui saccage certaines décorations du quartier.
Partie de Hallmark en même temps que son ancien patron et un bon paquet de talents (devant et derrière la caméra), Candace Cameron Bure s'est vue confier les commandes de Great American Family (anciennement GAC), et est bien décidée à en faire une chaîne familiale, chrétienne et bien sous tous rapports, pas comme Hallmark qui est devenu, selon elle et tous ceux qui sont partis, un antre de pêché et de relations homosexuelles indignes de l'Amérique (traduction : notre ancien patron a signé de gros chèques pour qu'on l'accompagne dans son nouveau projet).
Et donc, pour débuter son règne, elle recrute Andrea Barber, sa meilleure copine de La Fête à la Maison, pour une adaptation fauchée d'un roman Harlequin, qui tente à la fois de concilier drame mélancolique sur un couple divorcé qui essaie de renouer, comédie excentrique avec interprétation outrée façon sitcom, et sous-intrigue sentimentale sur Tilda, la policière, qui s'éprend d'un homme à tout faire qu'elle a autrefois arrêté.
Et ça ne marche pas vraiment, Barber étant toujours en mode "Fête à la maison", cabotine et grimaçante, pendant les 3/4 du film, et n'ayant pas grande alchimie avec Dan Payne. En fait, on s'aperçoit rapidement que cette intrigue principale de la divorcée qui se réconcilie avec son époux grâce à la magie de Noël est nettement moins intéressante que celle de la policière noire et sa romance improbable avec le coupable tout désigné des actes de vandalisme... ce qui est assez problématique, au final, puisqu'on se désintéresse totalement de 2/3 du métrage (les divorcés qui se réconcilient, les rivalités dans le quartier, l'enquête cousue de fil blanc), et qu'on ne peut s'empêcher de se dire que pour un "téléfilm original GAF", il reste encore pas mal de travail pour se mettre au même niveau que du côté d'Hallmark.
2/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
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