C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
A Christmas Less Traveled (2024) :
Gérante d'un diner en difficultés financières, Desi (Candace Cameron Bure) doit se résoudre à vendre la camionnette de son père décédé, mais avant de franchir le pas, elle décide de partir pour un ultime road trip, suivant en cela les indications mystérieuses laissées par son père sur une cassette audio laissée dans le véhicule. En chemin, elle accepte d'emmener Greyson (Eric Johnson), de passage dans la région, jusqu'à sa destination. Mais ce dernier cache un lourd secret...
Un téléfilm Great American Family mettant en scène CCB, la directrice créative de la chaîne, ça ne pouvait que proposer quelque chose de bien-pensant et d'un peu niais.
Ici, pour l'un de ces rares téléfilms réellement produits pour GAF (à contrario de la majorité des autres métrages achetés ailleurs faute de budget), on a donc droit à un road-trip où, à chaque étape, Desi et Greyson rencontrent des personnes bienveillantes mais dans le besoin, qui toutes connaissaient le père de Desi et n'en disent globalement que du bien.
Tout le monde larmoie un peu, tout le monde a des problèmes financiers, ça énonce beaucoup de platitudes sur les traditions, les valeurs familiales, la générosité et de la pseudo-philosophie de comptoir, le tout en développant une romance un peu maladroite, avec personnages qui se bousculent, parlent en même temps, etc... mais à la limite, tout ça, ça peut passer.
Là où ça passe moins bien, c'est dans la dernière ligne droite, quand le "secret" du père de Desi est révélé : soudain, alors que le film est presque fini, on franchit la ligne entre "bon sens et valeurs traditionnelles" et "bondieuseries", avec un personnage qui a retrouvé la Foi dans des circonstances très particulières, et un Greyson qui effectue une rédemption/se rachète de manière très américaine, en faisant le tour des pauvres pour leur donner tout l'argent dont il n'a pas besoin.
Mouais. Cela dit, reconnaissons-leur ceci : hormis ce dérapage de dernière minute, le téléfilm est assez léger sur le côté religion, qui est pourtant l'une des pierres fondatrices de la chaîne. Malheureusement, de toute façon, le métrage est trop mollasson et quelconque pour vraiment convaincre.
2.25/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...