Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #yulefest catégorie

Christmas Yulefest 2024 - A Christmas Less Traveled (2024)

Publié le 13 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Religion, USA, GAF, Review, Télévision, Critiques éclair

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Christmas Less Traveled (2024) :

Gérante d'un diner en difficultés financières, Desi (Candace Cameron Bure) doit se résoudre à vendre la camionnette de son père décédé, mais avant de franchir le pas, elle décide de partir pour un ultime road trip, suivant en cela les indications mystérieuses laissées par son père sur une cassette audio laissée dans le véhicule. En chemin, elle accepte d'emmener Greyson (Eric Johnson), de passage dans la région, jusqu'à sa destination. Mais ce dernier cache un lourd secret...

Un téléfilm Great American Family mettant en scène CCB, la directrice créative de la chaîne, ça ne pouvait que proposer quelque chose de bien-pensant et d'un peu niais.

Ici, pour l'un de ces rares téléfilms réellement produits pour GAF (à contrario de la majorité des autres métrages achetés ailleurs faute de budget), on a donc droit à un road-trip où, à chaque étape, Desi et Greyson rencontrent des personnes bienveillantes mais dans le besoin, qui toutes connaissaient le père de Desi et n'en disent globalement que du bien.

Tout le monde larmoie un peu, tout le monde a des problèmes financiers, ça énonce beaucoup de platitudes sur les traditions, les valeurs familiales, la générosité et de la pseudo-philosophie de comptoir, le tout en développant une romance un peu maladroite, avec personnages qui se bousculent, parlent en même temps, etc... mais à la limite, tout ça, ça peut passer.

Là où ça passe moins bien, c'est dans la dernière ligne droite, quand le "secret" du père de Desi est révélé : soudain, alors que le film est presque fini, on franchit la ligne entre "bon sens  et valeurs traditionnelles" et "bondieuseries", avec un personnage qui a retrouvé la Foi dans des circonstances très particulières, et un Greyson qui effectue une rédemption/se rachète de manière très américaine, en faisant le tour des pauvres pour leur donner tout l'argent dont il n'a pas besoin.

Mouais. Cela dit, reconnaissons-leur ceci : hormis ce dérapage de dernière minute, le téléfilm est assez léger sur le côté religion, qui est pourtant l'une des pierres fondatrices de la chaîne. Malheureusement, de toute façon, le métrage est trop mollasson et quelconque pour vraiment convaincre.

2.25/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Santa Tell Me (2024)

Publié le 13 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, Hallmark, USA, Review, Fantastique

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Santa Tell Me (2024) :

Plusieurs décennies après avoir fait le souhait de trouver l'élu de son cœur dans sa lettre au Père Noël, Olivia (Erin Krakow), animatrice d'émission de rénovation de maisons, apprend qu'elle va devoir collaborer avec Chris (Daniel Lissing), un producteur de tv réalité, sur la rénovation de la maison de son enfance. Mais alors que les deux professionnels ne s'entendent pas du tout, Olivia redécouvre là sa lettre, qui lui annonce qu'elle va rencontrer son âme sœur avant Noël, et que celui-ci s'appelle Nick. Seulement voilà : Olivia rencontre successivement trois hommes appelés Nick - un riche médecin (Benjamin Ayres), un séduisant menuisier (Christopher Russell), et un généreux pompier (Kurt Szarka) - et ne sait lequel choisir...

Un téléfilm Hallmark très bien reçu outre-Atlantique mais qui, je dois bien l'avouer, m'a laissé une impression en demi-teinte.

J'aurais du mal à dire exactement ce qui m'a frustré : le ton général était pourtant gentiment décalé et caricatural, avec une énergie certaine dans les dialogues, les rebondissements, et les quiproquos, et les trois Nick semblaient bien s'amuser à interpréter leurs personnages clichés... mais je ne sais pas, entre le scénario totalement cousu de fil blanc du début à la fin, un certain surjeu global, une certaine vacuité au niveau des enjeux (le côté très immature et superficiel de l'écriture de l'héroïne et de sa sœur n'aide pas) et un script maladroit (nan mais la double représentativité LGBTQ/asiatique insérée au tractopelle dans une brève scène à la fin, au secours), ça m'a un peu agacé dans l'ensemble.

Ça se regarde, notamment pour le rythme et l'énergie que tout le monde y met, mais ça m'a paru finalement très anecdotique.

3/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Tails of Christmas (2024)

Publié le 12 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Religion, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, GAF, GAC, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Tails of Christmas (2024) :

Vétéran désabusé, Caleb (Eric Guilmette) reçoit un jour la visite d'Amber (Ash Tsai), gérante de refuge animalier, et de son chien, dans le centre de rééducation où il tente de se remettre d'une blessure. Contre toute attente, un an plus tard, pour les fêtes de Noël, il se propose alors comme bénévole dans ce même centre, et se rapproche d'Amber...

L'année dernière, j'avais aperçu Ash Tsai dans Journey to Christmas, un film de Noël "royal" diffusé sur GAF et qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Tsai, notamment, avait beau être attachante, elle donnait parfois l'impression de réciter son texte, une impression qui se confirme d'autant plus ici... que personne d'autre n'est là pour remonter le niveau.

On se retrouve en effet ici devant un téléfilm très amateur, avec des animaux sympathiques, mais avec une distribution à l'interprétation raide et très récitative, jamais naturelle, qui peine à faire vivre un scénario (de la même scénariste que Journey to Christmas, ceci explique peut-être cela) basique au possible, aux dialogues façon "pour écrire mon script, je suis allée dans un refuge interroger les bénévoles, dans une église et dans un centre de rééducation pour vétérans, et voilà ce qu'ils m'ont raconté".

Les plus perspicaces d'entre vous auront remarqué l'église, dans cette liste, car oui, on a droit à un sermon religieux sur "les souffrances que tu subis dans ta vie, c'est la volonté divine, ce sont des épreuves et Dieu veut que tu les surmontes", blablabla, et une petite prière avant le repas en prime.

Ajoutez à cela une fin catapultée, et voilà : un téléfilm particulièrement faiblard, quand bien même il aurait bon fond. 

2/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - A Sudden Case of Christmas (2024)

Publié le 12 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Italie, Drame, Romance, Jeunesse

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Sudden Case of Christmas (2024) :

En plein été, alors qu'elle passe ses vacances d'été avec ses parents (Lucy DeVito, Wilmer Valderrama) dans l'hôtel de leur grand-père (Danny DeVito), dans les Dolomites, la jeune Claire (Antonella Rose) apprend de leur bouche qu'ils vont se séparer. Sous le choc, elle fait alors une demande pour sauver ses vacances : organiser une fête de Noël sur place, en plein été, alors que toute la famille est réunie pour la toute dernière fois... 

Un métrage indépendant adapté d'un film de Noël italien, et qui a clairement permis à une partie du cast (Valderrama, les DeVito, Andie McDowell) de partir en vacances dans les Dolomites, au soleil, pour y tourner cette comédie familiale assez inoffensive et plutôt ensoleillée.

Malgré cet ensoleillement, cela dit, le métrage parvient à conserver une ambiance festive et familiale, et le tout a assez bon fond, frôlant parfois la pièce de boulevard avec des personnages qui se déguisent pour s'éviter, des mésaventures, des histoires de couple en crise, etc, et un homme à tout faire assez amusant.

Reste que ce n'est pas forcément exceptionnel pour autant, notamment parce que le personnage de Claire, central, est précoce... très précoce... trop précoce, avec comme gimmick de scénario qu'elle parle souvent en termes psychiatriques et de thérapie "parce que ses parents lui font voir un thérapeute". Le résultat, c'est une gamine un peu énervante, le genre d'enfant qui n'est pas méchant, mais qui soûle à la longue.

Dans l'ensemble, ce Sudden Case of Christmas se regarde, c'est compétent, mais je ne pense pas qu'il me restera beaucoup de souvenirs de ce film dans quelques mois, voire quelques semaines, à part "le film de Noël en été avec DeVito et sa fille en Italie".

3/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Christmas with the Singhs (2024)

Publié le 11 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Télévision, USA, Review, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas with the Singhs (2024) :

Lorsqu'ils se recroisent après 18 ans sans s'être vus, Asha Singh (Anuja Joshi), infirmière, et Jake O'Brien (Benjamin Hollingsworth), journaliste sportif, retombent immédiatement amoureux. Un an après, ils se fiancent, mais le moment vient alors de passer la semaine de Noël en famille... avec d'un côté, les Singhs, mêlant traditions indiennes et chrétiennes, et avec un patriarche strict et implacable (Manoj Sood) ; et de l'autre, les parents de Jake (Michele Scarabelli, Greg Rogers), séparés et peu conventionnels. Lorsque les deux familles se rencontrent et se cotoient, les étincelles fusent...

Une rom-com festive de la scénariste de Christmas at the Golden Dragon (qui a droit à un petit clin d'œil ici, et qui partage un même message de solidarité et de mélange des traditions et des origines), qui s'attaque ici à une variation de Mon beau-père et moi, en mode un peu plus ethnique (mais pas trop, puisque les Singhs sont chrétiens, et donc célèbrent Noël comme il est de bon ton sur Hallmark).

Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire sur ce métrage, en fait : les acteurs sont sympathiques, le couple principal a une bonne alchimie et la touche de diversité est la bienvenue dans une saison où la représentativité est en net recul, mais ça s'arrête là, puisque ça reste assez convenu, assez caricatural au niveau des réactions des uns et des autres, et la production peut être parfois approximative (la neige numérique reste fixe quelque soient les mouvements de caméra, les arrière-plans tournent visiblement en boucle lors des scènes en voiture, les rouleaux de fausse neige sont évidents en extérieur, etc.)

Pas désagréable, mais sans surprises. Dommage.

3/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Lettres magiques au Père Noël (2023)

Publié le 11 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Hallmark, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Drame, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Lettres magiques au Père Noël (Letters to Santa - 2023) :

Enrique (Rafael de la Fuente), musicien travaillant dans le restaurant familial, et son épouse Rebecca (Katie Leclerc), auteure de livres pour enfants, sont séparés depuis quatre mois. Malgré leurs séances de counseling, la situation est au point mort, jusqu'à ce que leurs deux enfants Sam (Kellen Raffaelo) et Izzy (Taylor Pezza) se voient offrir un caryon "magique" par le Père Noêl d'un magasin, avec pour promesse la réalisation de tous les souhaits qu'ils coucheront sur papier. Mais ce que les enfants ignorent, c'est que leur grand-mère Camilla (Laura Cerón) intercepte chaque soir les lettres des enfants, et que c'est elle qui fait tout son possible pour les exaucer...

Après avoir (re)découvert Katie Leclerc dans le très moyen A Very Vermont Christmas, j'ai décidé de me tourner vers le passé, pour regarder ce qu'elle a fait d'autre dans le genre des films de Noël. À commencer par ce Lettres magiques au Père Noël... un film assez bordélique et inégal, à vrai dire.

Déjà, les bons points : le fait de centrer le téléfilm sur une famille mixte latino, ça change un peu, et opter pour un couple dans la tourmente, c'est une approche intéressante. La distribution est sympathique, le petit chien adorable (du moins, avant qu'il ne disparaisse totalement du film sans raison), les personnages secondaires amusants (Liam, en mode John Oliver supposément "hot" - on va dire que c'est l'accent)... mais le reste fonctionne nettement moins bien.

En fait, il flotte autour de tout ce téléfilm Hallmark comme une impression d'approximation : la photographie est approximative, l'éclairage est approximatif, les mouvements de caméra sont approximatifs, l'écriture est très approximative (c'est le seul film de Noël ou romantique du couple de scénaristes, et ça se sent), le dosage disputes/romance est très approximatif (les personnages ont tendance à faire des 180° émotionnels assez fatigants), les quiproquos sont forcés, tout le côté "création du livre pour enfants" n'est jamais vraiment crédible et dans l'ensemble, pour une comédie romantique de Noël, ça manque un peu de comédie et de romance.

Dommage, à nouveau.

2.25/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Nutcrackers (2024)

Publié le 10 Décembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Drame, Hulu

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Nutcrackers (2024) :

Au mois de décembre, Mike (Ben Stiller), développeur immobilier débordé, part au fin fond de l'Ohio pour signer des papiers relatifs au décès récent de sa sœur, et se retrouve à devoir s'occuper de ses quatre neveux (Homer, Ulysses, Atlas et Arlo Janson) et de leur ferme laissée à l'abandon, le temps pour Gretchen (Linda Cardellini), assistante sociale, de leur trouver un foyer d'adoption...

David Gordon Green, réalisateur à la filmographie plus qu'éclectique (des drames indépendants aux comédies graveleuses avec Danny McBride et Seth Rogen, en passant par les slashers comme les Halloween et autres biopics plus sérieux), s'essaie ici à la feel good dramedy de Noël, sur une structure vraiment très balisée et classique (le cadre surbooké et coincé qui doit gérer des gamins insupportables et finit par s'y attacher), à laquelle il apporte un peu de style, sans toutefois parvenir à en transcender le résultat final.

Nutcrackers est en effet tout à fait compétent, mais aussi trop classique pour son propre bien, au point que le script donne parfois plus l'impression d'enchaîner les passages obligés de façon mécanique (notamment dans sa dernière ligne droite avec son quiproquo à la Hallmark) plutôt que de développer son script et ses personnages de façon organique. Le tout paraît donc assez capillotracté, un peu forcé, avec une illustration musicale indie et une atmosphère ruralité américaine du Midwest qui évoque tout sauf les fêtes de fin d'année.

Résultat assez mitigé, donc, pour un film tout à fait à sa place sur une plateforme de streaming : c'est anecdotique, un peu inabouti, mais regardable (les quatre frères, notamment, sont très naturels et attachants).

3/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - A Carol for Two (2024)

Publié le 10 Décembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Musique, Christmas, Noël, Yulefest, Romance, USA, Review, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Carol for Two (2024) :

Chanteuse de talent, Violette (Ginna Claire Mason) arrive à New York pour y entamer une carrière à Broadway... mais son projet tombe immédiatement à l'eau, et la voilà contrainte de prendre un job de serveuse dans un cabaret tenu par Hazel (Charlotte d'Amboise), une amie de la famille. Là, elle se heurte aussitôt à l'hostilité d'Alex (Jordan Litz), auteur-compositeur-interprète désabusé, mais leur talent respectif va les amener à se produire en duo sur scène...

Après le monde du théâtre et des acteurs, place à celui des comédies musicales et de Broadway, pour un téléfilm Hallmark musical qui a énormément plu outre-atlantique, mais qui m'a laissé totalement de marbre.

ll faut dire que même s'ils ont de jolies voix et qu'ils chantent très bien, les deux leads du téléfilm (dont Ginna Claire Mason, déjà vue dans le téléfilm sur les Rockettes et dans celui sur le marché de Noël d'Heidelberg) sont assez transparents et manquent (ici) de charisme... et pour ne rien arranger, il y a toute une sous-intrigue agaçante au possible sur le cousin magouilleur d'Alex, intrigue qui n'apporte rien de probant et fatigue plus qu'autre chose.

Alors si l'on est passionné par Broadway, qu'on adore la comédie musicale (même si là, contraintes de droits et période de l'année obligent, on ne chante que des cantiques de Noël libres de droits) ou qu'on est fan de l'un ou l'autre des acteurs, pourquoi pas...

En l'état, j'ai trouvé le tout très oubliable.

2.75/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - A '90s Christmas (2024)

Publié le 9 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Noël, Yulefest, Christmas, Science Fiction, USA, Review, Télévision, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

A '90s Christmas (2024) :

Excellente avocate spécialisée dans les divorces, Lucy (Eva Bourne) consacre toute sa vie à son travail, et va passer les fêtes de Noël seule dans ses dossiers. Jusqu'à ce qu'une étrange conductrice de VTC (Katherine Barrell) la transporte chez elle, en décembre 1999. Là, Lucy renoue avec Matt (Chandler Massey), son amour d'enfance, et retrouve sa mère (Kate Drummond) et sa sœur (Alex Hook), qui peinent à faire face à ce qui était alors le premier Noël depuis la mort de leur père...

Mouais. Une énième revisite moderne de Scrooge et compagnie, avec la cadre ambitieuse célibataire sur le point d'avoir une promotion et qui redécouvre le besoin d'être proche de sa famille et de trouver l'amour grâce à l'intervention d'un esprit de Noël, blablabla... 

On y a droit tous les deux ou trois ans depuis les années 80, et ici, ça ne fonctionne que très ponctuellement, la faute à une distribution qui laisse dubitatif et à une écriture faiblarde.

Le casting, déjà : une actrice principale qui a l'air d'avoir 30 ans (tout au plus) et qui doit jouer une adolescente de 19 ans et une avocate de 44 ans - avec pour seule différence, une coiffure un peu modifiée et des lunettes (clairement sans verres), ça coince un peu. Idem pour la distribution secondaire, où les mêmes acteurs sont censés faire illusion en 1999 comme en 2025... ce qui aurait pu passer si le scénario s'était donné la peine d'une brève explication à la Code Quantum (le téléspectateur voit l'acteur sous son apparence habituelle, les autres personnages voient sa version plus jeune), ou si la production avait fait un travail de maquillage et de relooking un peu poussé... mais non, même pas.

Et ce manque de soin du détail se retrouve au niveau de la production : l'environnement 90s est bien trop peu exploité (quelques posters, quelques répliques, quelques quiproquos, mais globalement, on aurait pu placer le même film en 2010), la neige artificielle est déroulée sur le sol de manière trop voyante, la continuité est approximative (la neige déroulée sur le toit de l'Uber magique, qui disparaît et réapparaît selon les scènes), les boules rouges du "gui"...

Bref, le téléfilm a beau être relativement bien interprété et repiquer ouvertement des idées à Retour vers le Futur, ça ne convainc pas vraiment. D'autant que cette sempiternelle opposition entre carrière et vie de famille (que le script tente de ménager en montrant une Lucy parvenant à concilier les deux dans sa nouvelle vie, à la fin) est assez maladroite, en plus de miser, dans le dernier tiers, sur beaucoup de platitudes psychologiques sur le deuil et la vie.

Le film semble avoir été assez apprécié outre-Atlantique, mais hormis la toute dernière ligne droite, où les choses se cristallisent enfin, je suis resté assez dubitatif, et je n'ai jamais vraiment eu l'impression que le métrage était bien abouti ou avait eu un budget suffisant.

2.75/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Rejoins-moi pour Noël (2020)

Publié le 9 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Romance, USA, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Rejoins-moi pour Noël (Christmas Plus One - 2020) :

Parce qu'elle a eu un coup de foudre pour Chace (Andrew Bushell), mais qu'elle a perdu son numéro de téléphone avant d'avoir eu le temps de le recontacter, Cara (Emily Alatalo) fait équipe, peu de temps avant Noël et avant le mariage de sa sœur (Vanessa Smythe), avec Michael (Corey Sevier), pigiste désabusé devant écrire un article sur la magie des fêtes de Noël à New-York, pour tenter de retrouver l'élu de son cœur...

Hum. Pas fan de ce métrage Paramount+/Reel One, qui sur un postulat pas désagréable finit dans le mensonge et la frustration. Le problème, en fait (outre la musique constante au piano), c'est que le téléfilm nous propose un meet-cute qui fonctionne très bien, probablement trop bien : alors que le scénario souligne à quel point Chace et Cara sont faits l'un pour l'autre, et axe tout son déroulement sur le jeu de pistes de ce duo qui ne fait que se manquer de peu, il est évident (et de toute façon, l'affiche spoile bien l'histoire) que pour le scénario, le couple Sevier/Alatalo est le pivot central du récit. Un Sevier comme d'habitude en mode ronchon cynique, et qui n'a malheureusement pas autant d'alchimie que Bushell avec la protagoniste.

Pire, quand arrive un moment clé du récit, tant Sevier que son meilleur ami barman décident activement de ne pas transmettre les coordonnées de Chace à Cara... un artifice de scénario assez déplaisant, et qui n'aide pas le spectateur à s'attacher à lui. En plaçant instinctivement le spectateur dans le camp de Chace, bien sous tous rapports et sympathique, le film fait ainsi une erreur d'équilibrage assez embêtante (encore renforcée quand, lors du premier rendez-vous de Chace et Cara, cette dernière ne fait que parler de Michael, et le pardonne en un clin d'œil) qui empêche de se ranger réellement derrière son couple vedette.

En soi, ce n'est pas forcément rédhibitoire, mais ça m'a suffisamment agacé pour bien faire redescendre la note.

2.75/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2024 - Home for Christmas, saison 2 (2020)

Publié le 8 Décembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Romance, Netflix, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Noël, Christmas, Yulefest, Norvège, Review, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Home for Christmas, saison 2 (2020) :

La suite des mésaventures amoureuses de Johanne (Ida Elise Broch), qui en plus doit faire face à la séparation de ses parents (Dennis Storhøi, Anette Hoff), et au départ de Jørgunn (Gabrielle Leithaug), sa colocataire et amie de toujours...

Une deuxième saison toujours en six épisodes de 25-30 minutes, toujours sur Netflix, mais à laquelle j'ai moins accroché, bizarrement, alors que le Web est unanimement positif. Peut-être parce que, plus qu'en saison 1 (ou du moins, de manière plus perceptible), la série avance dans une direction un peu plus trashouille que les anglosaxons résument sous la forme "Johanne is a trainwreck, it's soooo relatable" ("la vie de Johanne est un désastre, je m'identifie totalement à elle") nettement moins intéressante et amusante pour moi.

Ici, Johanne passe un an avec le médecin, mais s'aperçoit qu'il l'énerve, elle rompt, et découvre qu'il la trompe pendant leur break ; elle déprime, se saoûle et va uriner publiquement sur le stand de la maîtresse de son ex ; elle fait la fête avec ses copines, se fait tatouer, se fait tabasser en boîte, rencontre un nouveau mec qui est allergique et trop chaste pour elle ; elle se retrouve toute seule pour Noël après le départ de sa copine, pendant que son père est à l'hôpital, et décide d'organiser les fêtes de Noël chez elle... mais elle se retrouve vite dépassée et pique une crise le soir du réveillon.

Bref, la saison enchaîne les galères pour Johanne, qui est de plus en plus tendue et vulgaire, et sur le plan romantique, on rejoue les classiques, avec un bottage en touche pour le cliffhanger de la saison 1 (celui qui sonnait, c'était un livreur de fleurs), et une Johanne qui renoue au cours de la saison avec Jonas, le petit jeune de la s1.

Et autant cette relation avec Jonas évolue plutôt bien (ça aide que Jonas ne soit pas écrit de manière caricaturale) et se conclut de manière satisfaisante, autant la caractérisation de Johanne, au bout du rouleau, agace par moments. D'autant que la série, pour le coup, se détourne un peu de la composante médicale de la vie de Johanne, qui était pourtant bien présente en saison 1, avec ses patients, etc.

Alors j'ai conscience d'être dans la minorité, mais je n'en démors pas : la direction de cette saison 2 m'a nettement moins plu que précédemment. Après, je regarderai la saison 3, quand elle arrivera, car l'ambiance norvégienne très particulière fonctionne toujours, mais ce sera avec un peu plus de méfiance et de pincettes.

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Holiday Mismatch (2024)

Publié le 7 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Comédie, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Holiday Mismatch (2024) :

Récemment retraitée, Barbara (Beth Broderick), comptable raide et coincée, rejoint pour s'occuper le comité des fêtes de sa ville, afin d'organiser les festivités de Noël. Mais Kath (Caroline Rhea), excentrique et décomplexée, est en charge de ce comité, et le courant ne passe pas entre elles. Jusqu'à ce qu'elles apprennent que leurs enfants respectifs, Shane (Jon McLaren), comédien de théâtre, et Lauren (Maxine Denis), architecte, sortent ensemble. Les deux rivales décident alors de tout faire pour faire capoter cette union, sans réaliser que leurs enfants ne font que semblant d'être en couple pour Noël, afin de soulager un peu la pression exercée par leurs parents sur leur vie sentimentale...

Un téléfilm de Noël Hallmark clairement uniquement vendu sur la base des retrouvailles des deux tantes de Sabrina The Teenage Witch (dont je n'avais, honnêtement, pas grand chose à faire), mais qui finalement a su me séduire avec son jeune couple sympathique, attachant et décontracté.

L'histoire, en soi, n'est pas exceptionnelle : un mélange de "faux petit-ami/fausse petite amie pour les Fêtes" et de mères qui jouent les entremetteuses sur fond de rivalité au sein d'un comité des fêtes. Mais globalement, il y a ici suffisamment de bonne humeur et d'énergie pour tenir la route.

Enfin, je dis ça, mais tout le monde n'est pas au même niveau (disons que l'une des deux tantes de Sabrina s'en sort mieux que l'autre), la musique est parfois envahissante, et l'on pourra regretter une tendance, cette année, à retomber dans le casting quota le moins probant possible, avec la meilleure copine black ou asiatique qui a trois lignes de dialogues, le frère gay qui n'en a guère plus, etc. Hallmark avait un peu progressé sur ce plan, mais là, à l'image des USA dans leur ensemble, on régresse.

Après, dans l'ensemble, c'était tout de même sympatoche. Sans plus.

3.75/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Unwrapping Christmas 2 : Mia's Prince (2024)

Publié le 6 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Télévision, Unwrapping

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Unwrapping Christmas 2 : Mia's Prince (2024) :

Mia (Kathryn Davis), responsable administrative de la boutique All Wrapped Up, est une incorrigible romantique qui rêve toujours de rencontrer le Prince charmant, si possible celui de son roman préféré... et lorsque Beau Cavannagh (Nathan White) visite la boutique, il est le portrait craché de l'homme de ses rêves. Mais alors qu'elle s'efforce de préparer le gala de Noël local avec ses collègues, elle se rapproche de Beau... avant de découvrir qu'il est le riche héritier d'une famille prestigieuse.

Deuxième volet de la série des Unwrapping Christmas, après un premier téléfilm assez quelconque, ce Mia's Prince n'est ni plus ni moins qu'un téléfilm royal/princier de plus, légèrement agrémenté d'une histoire de romance historique fictive qui aurait pu donner quelque chose d'intéressant mais ne sert vraiment que de garniture.

Rien de particulièrement mémorable à se mettre sous la dent, c'est assez classique (le "prince" au mariage arrangé, qui se doit de répondre aux attentes de sa famille et des médias, mais rêve de romance et et d'indépendance ; la mère distante et autoritaire ; l'héroïne rêveuse et romantique, mais effacée...), parfois un peu trop caricatural (la caractérisation de la sœur de Mia, de la mère de Beau), et le tout manque d'un certain souci du détail (Mia est allergique aux chats, sa sœur s'inscruste à l'improviste chez elle avec son chat, mais la caisse du chat, qu'elle balance à bout de bras, est clairement vide, la caméra le montre même involontairement à plusieurs reprises, et le chat disparaît totalement du film après un stock shot ou deux), mais ça se regarde, principalement parce que Kathryn Davis est toujours sympathique, que l'illustration musicale swing/big band est agréable (même si elle disparaît un peu en cours de route) et que le côté crossover (avec les trois autres téléfilms de la série) fonctionne mieux. 

En tout cas, c'est plus efficace que le premier métrage de la série.

3/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Our Holiday Story (2024)

Publié le 5 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Our Holiday Story (2024) :

En attendant l'arrivée de leur fille Joanna (Sydney Scotia), coincée dans un train en retard, Dave (Warren Christie) et son épouse Nell (Nikki DeLoach) racontent à Chris (Gavin Langelo), le petit ami de Joanna, l'histoire épique et improbable de leur rencontre, dix ans plus tôt, à Noël...

Une romcom Hallmark particulièrement frustrante, parce qu'elle gâche joyeusement un couple principal attachant, avec une bonne alchimie, en lui donnant une histoire vraiment basique, à peine dissimulée derrière un artifice de narration en mode How I Met Your Mother.

On se retrouve donc avec la comptable carriériste citadine, très terre-à-terre et pragmatique, récemment séparée et récemment installée dans la petite ville où se déroule l'action ; le séduisant artisan père célibataire, qui travaille le bois, est tête en l'air et croit dans le destin et des forces surnaturelles qui nous dépassent ; sa fille malicieuse (ici adolescente, même si l'actrice peine à peu à être crédible tant à 16 qu'à 26 ans) qui se mêle de la vie amoureuse de son père ; un festival de Noël traditionnel, menacé de disparition ; une actrice afro-américaine qui remplit un quota ; et toute une série de coincidences et de rendez-vous manqués, ainsi qu'un quiproquo artificiel sur l'identité des uns et des autres, qui débouche sur une dispute mélodramatique aux 2/3 du récit.

On est en terrain très (trop) balisé, et pour feinter, le script tente de mettre tout ça en perspective en utilisant l'artifice Ted Mosby, à savoir les deux protagonistes, mariés dix ans dans le futur, qui racontent à leur futur beau-fils comment ils se sont rencontrés.

Seulement voilà : en soi, le récit de la rencontre peine à tenir la route sur 90 minutes, et le tout finit par s'essouffler à mesure que les rebondissements se multiplient. Et très honnêtement, le futur gendre est relativement transparent, ce qui n'aide pas à se passionner pour son couple et ses enjeux.

Bref. Trop classique (malgré l'astuce de format), trop générique, trop délayé et bien que le ton soit assez léger, ça n'est jamais assez décomplexé pour vraiment faire fonctionner le tout.

3/6 pour le cast et une partie du métrage. 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Three Wiser Men and a Boy (2024)

Publié le 4 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Three Wiser Men and a Boy (2024) :

Cinq ans après l'arrivée dans leur vie de Thomas, ce bébé un temps abandonné par sa mère Sophie (Nicole Major), la vie des trois frères Brenner a bien changé... ou presque : Luke (Andrew W. Walker), désormais capitaine de sa brigade, vit avec Sophie et le petit, mais est dépassé par ses responsabilités ; Stephan (Paul Campbell), libéré de ses névroses, est devenu thérapeute populaire, et est dans une relation sérieuse avec Susie (Fiona Vroom) ; mais Taylor (Tyler Hynes), lui... est toujours au point mort, expulsé de chez lui faute d'avoir retrouvé un emploi stable dans l'industrie videoludique. Lorsque le trio ruine malencontreusement les préparatifs du spectacle de Noël de la classe de Thomas, cependant, ils doivent unir leurs forces à celles de Caroline (Erin Karpluk) et du pasteur Roy (Christopher Shyer), qui fréquente leur mère, pour remettre le spectacle sur pieds et sauver Noël.

Suite du très sympathique Trois frères, Noël et un couffin diffusé par Hallmark en 2022, une suite pour laquelle tout le monde remet le couvert (sauf Ali Liebert, qui semble préférer travailler derrière la caméra, désormais), et qui s'avère un deuxième volet tout à fait honorable, peut-être légèrement en dessous du premier, mais toujours divertissant et léger.

Le petit garçon est adorable, les acteurs s'amusent, le spectateur aussi, avec un bootleg du Grinch plutôt bref mais rigolo, et des personnages secondaires plus développés que précédemment. On pourra regretter la sponso Balsam Hill un peu balourde, et les conflits qui arrivent en cours de route ne sont pas exceptionnels, particulièrement développés ou subtils, mais dans l'ensemble, c'est plutôt le haut du panier des téléfilms Hallmark festifs (et Karpluk est plutôt rigolote en clone féminin de Tyler Hynes).

4/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Santa Hunters (2024)

Publié le 3 Décembre 2024 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Australie, Review, Noël, Christmas, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Santa Hunters (2024) : 

Un mockumentaire australien qui suit trois intrigues parallèles : Kris (Chris Slater), ancien militaire veuf qui décide de partir seul dans le grand Nord pour y trouver une preuve de l'existence de Santa Claus ; Evelyn (Janelle Bailey), une archéologue, qui tente d'obtenir le financement nécessaire pour partir faire des fouilles en Finlande sur les traces du Père Noël historique ; et Nick (Andrew Lowe), un père de famille monomaniaque qui, suite à un pari, décide de transformer sa maison en piège géant, afin de capturer (et tuer) le Père Noël.

Trois portraits de personnages névrosés, qui tous ont des objectifs initialement présentés comme excentriques et comiques, mais qui progressivement révèlent des fêlures profondes, à mesure que les situations de chacun empirent et dégénèrent.

C'est probablement cet équilibre précaire entre mélancolie/tragédie et légereté qui fait l'intérêt de ce métrage. Je ne suis pas sûr que ce soit totalement réussi, et certains moments sont un peu inégaux, mais je ne me suis pas ennuyé, et je suis resté intrigué du début à la fin, ce qui n'est pas négligeable.

3.5/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - A Very Vermont Christmas (2024)

Publié le 2 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Very Vermont Christmas (2024) :

Ancienne skieuse de compétition et désormais gérante du pub/micro-brasserie familiale installé dans le Vermont, Joy (Katie Leclerc) croise le chemin de Ryan (Ryan McPartlin), très mauvais skieur et spécialiste en bières : et pour cause, puisqu'il travaille pour une grande multinationale de la bière, partenaire d'un bar-brasserie rival tenu par Greg (John Forest), l'ex de Joy. Malgré ce conflit d'intérets, et à l'occasion de leçons de ski données par Joy, elle et Ryan se rapprochent, et ce dernier aide même la jeune femme à parfaire une IPA de Noël très spéciale, pour tenter de remporter un concours et réussir à sauver son établissement...

Mouais. Encore un de ces téléfilms Hallmark plus frustrants qu'autre chose, et qui gaspillent un couple principal très attachant avec un script assez... transparent.

Déjà, parce qu'ici, tout fleure bon le script générique sur les micro-brasseries, conçu pour être adapté à volonté au lieu ou à l'époque de l'année. Noël n'a pas grande incidence du tout, et en replaçant le ski par du pédalo, de la course à pied ou n'importe quelle autre discipline sportive, il serait tout à fait possible de transposer à l'identique 99 % du script à Pâques ou en automne.

Mais bon, ça, à la limite, ce n'est pas très surprenant. Plus embêtant, le fait que ce script, justement, soit aussi affreusement simpliste et manichéen (avec l'ex méchant très méchant à tête de traître fourbe), et particulièrement prévisible : ça perd rapidement en intérêt, malgré un couple principal très agréable.

Car oui, je ne connaissais pas Katie Leclerc, qui est extrèmement attachante (ou plutôt, si, je l'avais déjà vue dans Temps nuageux avec risque d'amour, en 2015, et elle tenait un petit rôle dans Holiday Breakup, en 2016, mais ça remonte tellement loin que j'avais totalement oublié le nom de la demoiselle), McPartlin est toujours efficace, et ils ont une bonne alchimie. Ce qui rend la platitude du script encore plus agaçante (il faut les voir, ces moments de dégustation où McPartlin, pourtant compétent, débite immédiatement une liste d'ingrédients et un profil olfactif de manière tout sauf naturelle et crédible).

Dommage, parce que le couple vedette, les paysages réellement enneigés et les personnages secondaires excentriques auraient pu donner quelque chose de sympathique. M'enfin bon, le métrage a été sacrifié par la chaîne en juillet, c'est souvent un signe...

2.25/6 (je vais probablement jeter un coup d'œil aux autres films de Leclerc, au cas où il y aurait quelque chose de plus convaincant à se mettre sous la dent...) 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2024 - Home for Christmas, saison 1 (2019)

Publié le 1 Décembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Romance, Netflix, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, Norvège

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Home for Christmas, saison 1 (2019) :

Jeune infirmière trentenaire, Johanne (Ida Elise Broch) est bien embarrassée : lasse des commentaires incessants de sa famille et de ses amies sur son célibat, elle a craqué et annoncé avoir un petit ami (imaginaire), qu'elle doit présenter à l'occasion du repas de Noël. Il reste donc moins d'un mois à Johanne pour trouver quelqu'un, et elle va multiplier les rencontres improbables et les histoires sans lendemain...

Une série romantico-comique norvégienne produite pour Netflix en six épisodes de 25 minutes, et qui part d'un postulat assez classique et capillotracté (le mensonge/faux petit ami pour Noël) pour développer l'histoire d'une trentenaire en mal d'amour soumise à la pression de ses proches.

Je n'en attendais pas grand chose (et d'ailleurs, j'avais volontairement ignoré la série à sa sortie), mais finalement, c'est plutôt sympathique, tout ça : l'héroïne est attachante, ses divers prétendants (les sérieux comme les moins sérieux) sont assez amusants, les personnages secondaires sont tous excentriques et mémorables, et surtout, plus intéressant, la série n'oublie pas le métier de Johanne, sa vocation et ses interactions avec ses patients.

Ça fonctionne donc plutôt bien, malgré quelques rebondissements prévisibles, et une illustration musicale qui n'est pas forcément ma tasse de thé.

Zou, la suite la semaine prochaine.

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Our Little Secret (2024)

Publié le 30 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Netflix, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Our Little Secret (2024) :

Depuis une rupture houleuse, il y a dix ans, Avery (Lindsay Lohan) et Logan (Ian Harding), inséparables depuis l'enfance, ne se sont pas revus. Jusqu'à des fêtes de Noël funestes dans la famille Morgan : Avery y est invitée par son petit-ami Cam (Jon Rudnitsky) pour y faire la connaissance de sa famille, tandis que Logan, lui, est là avec sa compagne Cassie (Katie Baker), la sœur de Cam. Face à Avery et Logan, le reste de la famille Morgan, et notamment la cassante et exigeante Erica (Kristin Chenoweth), mère de Cam et Cassie, qui juge Avery à chaque instant. Avery et Logan décident alors de faire comme s'ils ne se connaissaient pas, mais le mensonge dérape rapidement...

*soupir*

Netflix continue l'expérience "Ressuscitons la carrière de Lindsay Lohan au travers de comédies romantiques à peine dignes de Hallmark" après un Noël tombe à pic générique au possible, et un Irish Wish à peine plus intéressant... et le résultat est ce Our Little Secret vraiment quelconque, au postulat de départ capillotracté et sous-développé, et qui se veut une sorte de pièce de boulevard avec des mensonges, des tromperies, des quiproquos, etc, sans jamais avoir l'énergie, le rythme ou le capital sympathie pour faire fonctionner son récit.

C'est là l'un des problèmes du métrage : son casting. Soit on a des visages connus, qui sont souvent bien sous-exploités (Chenoweth est bloquée en mode belle-mère implacable, Tim Meadows est inexploité, Chris Parnell a une demi-scène), soit on se retrouve avec des personnages fades, transparents et/ou immédiatement antipathiques, comme Cam et Cassie.

À partir de là, difficile de trouver du charme à ce OLS qui abuse des gags faciles (les gummies au THC qui ont plus d'effet que du LSD) et des clichés du genre (le montage musical final qui nous ressert en flashbacks les moments forts de la relation du couple principal - l'un des clichés qui m'agacent le plus).

Ah, et la promenade dans la sapinière... emplie de thuyas/cèdres, avec les acteurs qui regardent ces arbres en disant "oh, quel beau sapin", non, sans façons.

Ce n'est pas un désastre intégral, Lohan y met de l'énergie, Harding n'est pas désagréable, mais globalement, c'est au même niveau que les autres productions Netflix avec Lohan, et paradoxalement, je n'ai pas trouvé le tout très festif.

2.25/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Unwrapping Christmas 1 : Tina's Miracle (2024)

Publié le 29 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Télévision, Unwrapping

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Unwrapping Christmas 1 : Tina's Miracle (2024) :

Tina (Natalie Hall), qui travaille dans une boutique de cadeaux et d'emballage, All Wrapped Up, tente d'organiser le gala de Noël de la ville dans une luxueuse demeure historique, lorsqu'elle apprend que le bâtiment va être vendu juste avant les festivités, pour être démoli. Elle décide aussitôt de tout faire pour sauver la bâtisse, alors même qu'elle tombe sous le charme de Michael (Alex Santos)... un riche investisseur directement lié à la destruction du manoir.

Premier téléfilm d'une série de quatre romcoms festives diffusées sur Hallmark + au mois de novembre, ce Tina's Miracle déçoit clairement, malgré une Natalie Hall habituellement sympathique et la promesse d'un toutéliage en filigrane des quatre récits.

Malheureusement, on en vient rapidement à se demander si le budget n'a pas, lui aussi, été divisé par quatre, tant ce métrage souffre vraiment de défauts flagrants, au niveau technique : la prise de son est souvent désastreuse, avec de la post-synchro mal mixée rajoutée pour combler les trous, la continuité est approximative, Natalie Hall cabotine (elle joue clairement dans un film nettement plus comique que les autres personnages), Santos est insipide et plat (surtout lorsqu'il fait sa post-synchro), la fillette paraît un peu trop âgée pour son rôle et le scénario est tout simplement bien trop banal pour intéresser sur la durée.

Bref, ça ne commence pas terrible, cette série de films.

2/6 (dont 0.25 en moins pour une énième référence pseudo-originale à Die Hard en tant que film de Noël) 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Dear Santa (2024)

Publié le 28 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review, AppleTV, Jeunesse

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Dear Santa (2024) :

Dyslexique, le jeune Liam (Robert Timothy Smith) envoie une lettre à Santa Claus, mais l'adresse par erreur à Satan (Jack Black), qui lui apparaît bientôt et lui offre trois souhaits en échange de son âme. Accompagné de son meilleur ami Gibby (Jaden Carson Baker), Liam va alors tenter d'exploiter au mieux ces souhaits, pour attirer l'attention de la jolie Emma (Kai Cech) et changer le cours de son existence...

Jack Black, les frères Farrelli, Apple Tv... pour un résultat étrangement inerte et mollasson, jamais particulièrement drôle, inspiré ou rythmé. Un comble, tout de même, pour cette comédie de Noël (très familiale, et donc inoffensive) qui ne propose jamais rien de vraiment intéressant, déroulant son récit prévisible de bout en bout en se reposant totalement sur les prestations de Jack Black et du jeune Robert Timothy Smith.

Et si Jack Black remplit son rôle, dans un registre cependant sans surprise pour lui, le jeune acteur est nettement plus inégal, pas aidé par un script et des dialogues qui ne sonnent jamais vraiment naturels dans la bouche d'un enfant de 10-12 ans.

Ajoutez à cela une sous-intrigue insipide centrée sur les problèmes de couple des parents de Liam (liés à une révélation de fin de métrage qui arrive comme un cheveu sur la soupe), et un long caméo quelconque de Post Malone en concert... et voilà, une comédie ratée, qui n'a pas grand chose de festive (à part le quiproquo Santa/Satan et quelques minutes ici ou là, ça n'a clairement pas été tourné en hiver, et c'est plus une version tween d'Endiablé qu'un film de Noël), et qui semble avoir été soit sous-développée en amont, soit trop édulcorée en post-production.

Probablement d'autant plus frustrant que le potentiel était là.

2/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - The Christmas Break (2023)

Publié le 27 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Télévision, BBC, Review, UK, USA, Noël, Christmas, Yulefest, Irlande

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Christmas Break (2023) :

Jack (Justin Long) et Caroline (India Mullen), couple sans enfants de Chicago, partent en Irlande, dans la famille de Caroline, pour y passer les fêtes de Noël. Mais rapidement, la vie de famille chaotique de la petite tribu irlandaise, ainsi que la rivalité entre la famille de Caroline et le propriétaire d'un pub concurrent, réveillent les tensions dans le couple, notamment au sujet de leur éventuelle descendance...

Une production Marvista pour la télévision anglaise, qui évite pas mal des clichés habituels du genre comédie romantique festive pour proposer un récit sympatoche, mais assez peu marquant, avec des personnages secondaires pas désagréables, des rebondissements assez prévisibles (mais qui fonctionnent pour la plupart), et un couple principal qui a des échanges vifs et plausibles.

C'est compétent, l'atmophère irlandaise est agréable (et loin des clichés façon Lacs du Connemara et châteaux perdus au milieu des champs verdoyants qu'on peut avoir dans ce type de romcom), le côté drame social typiquement anglais (c'est là que se trouvent les clichés sur l'Irlande...) n'est jamais vraiment trop présent, Justin Long s'amuse... bref, ça se regarde tranquillou, sans plus.

3.25/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - Mon bel homme de neige (2024)

Publié le 26 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, USA, Review, Canada, Télévision, Netflix, Noël, Yulefest, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Mon bel homme de neige (Hot Frosty - 2024) :

Solitaire, Kathy (Lacey Chabert) tient un diner dans la petite ville agréable de Hope Springs, mais elle se referme lentement sur elle-même depuis la mort de son mari. Jusqu'à ce qu'une écharpe magique donne vie à Jack (Dustin Mulligan), un bonhomme de neige aux allures d'Apollon, qui s'installe chez elle et y découvre le monde des humains...

C'est amusant, au premier abord, vu le titre US original racoleur, et toute la promo qui a été faite sur ce métrage Netflix, je m'attendais à une comédie romantique ultra-creuse et superficielle, une sorte de Hallmark du pauvre comme Netflix aime bien en produire (ou en commander aux studios qui fournissent Hallmark et les autres).

Et puis finalement, si une petite partie du film joue effectivement sur le sex-appeal de Jack (notamment au travers des réactions du groupe des divorcées/frustrées mené par une Lauren Holly qui cabotine), le scénario (écrit par le scénariste de The Santa Summit) est dans son ensemble plus sincère et premier degré que je ne le pensais... un peu comme le Jack Frost d'origine avec Michael Keaton, tiens (décidément, entre ça et Jade Frost, ils sont à la mode, ces bonhommes de neige qui prennent vie).

On se retrouve donc ici avec une comédie fantastique teintée de romance où Dustin Mulligan (qui a passé beaucoup d'heures en salles de muscu pour son rôle... voire même peut-être un peu trop tant son visage est devenu anguleux) qui joue son bonhomme de neige humain comme un chiot labrador un peu fou et naïf, qui découvre le monde et aide tous ceux qui en ont besoin, notamment une Lacey Chabert un peu plus décontractée que chez Hallmark, mais fidèle à elle-même.

Alors le script tente bien d'insérer un peu de tension avec deux flics incompétents qui traquent "Jack", mais ces deux flics sont un peu comme toute la distribution secondaire du métrage : les personnages sont sous-développés et sous-exploitent des acteurs pourtant plus prestigieux que dans un téléfilm lambda (Craig Robinson, Katy Mixon Greer, Jo Lo Truglio... autant d'acteurs de sitcom éprouvés qui ont très peu à faire dans le métrage), et on a ici l'impression que Netflix s'est contenté de commander un script au scénariste suite à la diffusion de Santa Summit, pour une mise en production rapide et précipitée et une durée maximale de 90 minutes tout compris. D'où un scénario qui donne l'impression d'être inabouti, comme un premier jet tourné à la va-vite.

Ce qui se retrouve d'ailleurs dans les extérieurs enneigés, ponctuellement convaincants, mais trop souvent clairement artificiels (à l'image de ces bonhommes de neige en polystyrène parfaitement sphériques, qui ressurgissent toujours dans plusieurs films par saison) ou dans les clins d'œil faciles et maladroits aux autres films de Netflix ou de Lacey Chabert.

Et pourtant, malgré tous ces défauts bien présents... le tout se regarde plutôt bien, notamment la dernière ligne droite, qui vire dans une direction totalement différente de la romance Hallmark habituelle, avec tous les habitants de la ville qui, pour une raison inexplicable, croient aussitôt en cette histoire de bonhomme de neige devenu humain, et font tout pour le sauver.

Un film qui est loin d'être un chef d'œuvre, mais c'est bizarrement amusant à suivre.

3.5/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2024 - The 5-year Christmas Party (2024)

Publié le 25 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Hallmark, Télévision, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The 5-year Christmas Party (2024) :

Alice (Katie Findlay) est une dramaturge en devenir, qui rêve d'écrire de grandes pièces de théâtre ; Max (Jordan Fisher) est un acteur un peu prétentieux et très ambitieux. Ils se connaissent depuis les cours de théâtre qu'ils ont pris ensemble, mais ne se supportent pas vraiment. Et puis, au fil des années, alors que tous deux travaillent à Noël pour la même société de traiteurs à Chicago afin de financer leurs rêves de théâtre, Max et Alice vont commencer à se rapprocher...

Une romcom Hallmark frustrante, car pleine de bonnes choses (on est à mi-chemin entre Party Down et Rendez-vous à Noël), mais manquant de l'essentiel : d'une alchimie probante entre ses deux acteurs principaux.

Pourtant, le métrage est plus que sympathique : c'est assez rythmé, les dialogues fusent (un peu à la manière d'un Gilmore Girls), les personnages secondaires sont excentriques (mais pas trop), et l'écriture est plutôt compétente - pour peu que l'on fasse exception du milieu théâtral, toujours assez nombriliste dans ce genre de productions (et encore, j'ai envie de dire que ça passe, parce que le scénario ne prend pas cet aspect trop au sérieux : Max finit dans un blockbuster pourri, Alice écrit une réinterprétation de A Christmas Carol que l'on devine assez risible... et c'est voulu).

Bref, c'est frais, enjoué, et Katie Findlay, d'année en année, reste l'une des valeurs sûres de la nouvelle génération d'actrices Hallmark... mais elle n'a pas grande alchimie romantique avec Jordan Fisher. Je ne sais pas si c'est ce dernier qui manque un peu de charisme, ou si c'est parce que l'histoire ne rend jamais vraiment convaincante la composante romance du tout, mais voilà : on a parfois plus l'impression d'une relation de frère et sœur ou de meilleurs amisque d'une romance qui fait des étincelles.

Dommage, parce que tout le reste était plutôt agréable et réussi.

3.75/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2024 - The Holiday Shift, saison 1 (2023)

Publié le 24 Novembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Roku, CBS, Sitcom, USA, Les bilans de Lurdo, Noël, Yulefest, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Holiday Shift, saison 1 (2023) :

Pendant le mois de décembre, le quotidien et les romances des employés d'un centre commercial : Ronnie (Jean-Luc Bilodeau), slacker un peu lourd ; Marissa (Nadine Bhabha), sa nouvelle collègue pleine de répartie ; Summer (Brielle Robillard), qui tente d'éviter sa sœur et sa nièce ; Deaonte (Michael Delleva), désabusé, qui a flashé sur le séduisant vendeur d'une boutique voisine ; le timide Sam (Varun Saranga), qui découvre que son amie d'enfance Tess (Devyn Nekoda) est de retour en ville... sans oublier les autres employés, agents de sécurité et visiteurs tous plus excentriques et survoltés les uns que les autres en cette fin d'année.

Production CBS qui a fini sur Roku, The Holiday Shift est une mini-série de cinq épisodes d'une vingtaine de minutes, qui ne surprendront personne.

On est en effet dans de la workplace comedy très balisée, tournée au Canada avec une majorité d'acteurs locaux à la diversité remplissant tous les quotas, et qui se contente, dans l'ensemble, de rejouer les classiques du genre : triangle amoureux impossible entre la jolie fille, son mec riche et sportif, et le protagoniste névrosé et timide ; gay flamboyant et cynique (un clone du Mateo de Superstore) ; slacker et tough girl qui se détestent mais finissent par se trouver des points communs et se plaire ; pseudo-intrigues en filigrane (Qui est le mystérieux philanthrope qui fait des cadeaux anonymes ? Est-ce que la boutique de vêtements va fermer avant la fin de la saison ?) ; patron incompétent ; et une personne âgée là pour pouvoir placer des vannes sur les vieux et quelques paroles pleines de sagesse.

Heureusement, la distribution est plutôt sympathique (bémol sur le personnage de Sam, peu attachant et gentiment tête à claques), l'ambiance du mall à Noël est toujours agréable, et l'écriture évite d'appuyer trop fort sur les références et les clins d'œil aux classiques des films de Noël (les coups de coude au spectateur sont là, mais passent en coup de vent) : le tout se regarde donc assez bien, même si c'est sans surprises, et si tout ce petit monde aurait probablement eu besoin de quelques épisodes en plus pour trouver ses marques, développer suffisamment les personnages et être à l'aise. 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>