Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Après le Knockout Knockdown de l'année dernière, qui avait mené à la signature de Brittany, on remet ça, avec des talents cependant nettement moins captivants...
- Rockstar Spud qui s'incruste, et fait venir son pote EC3 pour troller gentiment les KOs de ce soir. J'ai bien aimé EC3 & Maxine (Karlee Perez) et leur "hmm, on se connaît, non ?" (*nostalgie de NXT Redemption*), mais le tout prend plus de 25 minutes, et traine nettement en longueur.
- Veda Scott vs Gail Kim. RAS. C'était honorable, malgré quelques petits problèmes de placement et un recours abusif au tirage de cheveux de la part de Veda. Rien de particulièrement mémorable, cela dit.
- Scarlett Bordeaux tient bien son personnage, c'est toujours ça de pris.
- Scarlett vs A-Love. Sans intérêt, Scarlett se fait squasher.
- JB interviewe Reby Sky (la femme de Matt Hardy). Elle est plutôt douée au micro.
- Reby vs Velvet. Mouais. Pour un match de Velvet, c'était potable, mais Reby se précipitait un peu trop lorsqu'elle passait à l'offensive.
- Hey, Havok n'est pas vilaine, sans peintures de guerre et sans masque...
- Maddie vs Havok. Solide, et je comprends mieux qu'Havok ait eu un contrat ensuite.
- Taryn vs Maxine. Promo-pré-match assez brève, tout comme le match, mais les deux étaient tout à fait acceptable.
- Segment meublage sur les KO en bikini.
- Brittany vs Mia Yim. Excellent match, probablement le meilleur de la soirée, jusqu'à présent, et un rappel de pourquoi Britt devrait être plus utilisée dans le ring. Mia reste toujours une très bonne recrue potentielle.
- Brooke vs Deonna. Deonna qui est une copine d'entraînement de Brooke, Brooke qui en fait trois tonnes, et un affrontement ultra-basique et quelconque.
- Encore plus de meublage avec un photoshoot de Gail.
- Marti Belle (w/ Spud) vs ODB. Un match typique d'ODB, semi-comédie, semi-sérieux, semi-oubliable.
- ODB vs Spud. Bon, là, c'est 100% comédie, forcément. Pas très finaud, mais amusant.
- KO Gauntlet. RAS de particulier, un Gauntlet tranquille et logique.
En résumé, je garderais Mia Yim, je ferais passer un autre try-out à Marti Belle et Reby Sky, mais avec des adversaires plus compétentes, et je bookerais Brittany dans des matches plus compétitifs, par exemple dans un feud contre Gail.
L'année dernière, je me plaignais de la pauvreté de la carte de Survivor Series, avec son buildup médiocre, ses matchs ternes, et son déroulement particulièrement soporifique une fois son match d'ouverture passé. Cette année, c'est parti pour nous faire la même chose, puisque la carte est particulièrement basique, prévisible, et à l'image des six derniers mois de Raw, assez piteuse.
Survivor Series 2014 :
- Cesaro jobbe en pré-show face à Swagger. La soirée commence bien.
- Quinze minutes de promos en guise d'ouverture de PPV. Arg.
- Fatal Four-Way Tag Championship. Un match honorable, comme toujours, mais qui était éclipsé par les conneries de Mizdow en bord de ring, et par un public qui se contrefoutait de l'action, préférant chanter "We Want Mizdow".
- Les Rosebuds qui font de la pub pour le ring en plastoc de la WWE... avec un Adam Rose qui semble virer lentement au heel. Le public, lui, ne semble pas chaud à l'idée d'un match de Rose et du lapin ("NO, NO, NO !").
- Divas Survivor Series Elimination Match. Mon interweb est décédé pendant une partie du match (c'était un signe des dieux du catch, je crois), donc j'ai raté des éliminations, mais de ce que j'en ai vu, rien de bien formidable. Rien de honteux non plus (encore que certains moments étaient assez piteux), mais une énorme impression de meublage depuis le début du show. En plus niveau booking, la WWE a réussi l'exploit de faire de Paige, la heel, la seule survivante de son équipe, face à quatre faces, ce qui forcément l'a placée en position d'underdog, et a amené le public à se ranger de son côté ( #1)... avant de la faire perdre clean contre ses quatre adversaires ( #2). Bien joué, WWE Creative, ça ne servait à rien.
- Encore du meublage.
- Ambrose vs Wyatt. Assez solide, mais pas forcément exceptionnel pour autant. Ambrose faisait clairement le gros du boulot, donnant des instructions toutes les trente secondes. Le post-match promettait d'être plus amusant que le match, mais en fait, tout se dégonfle assez rapidement, malheureusement.
- HHH rallie ses troupes en les menaçant. Rusev a de superbes tongs.
- Adam Rose & Bunny vs Titus & Slater. Passons.
- Interview de Roman Reigns "via satellite". Meublage, meublage, meublage.
- Cena motive ses troupes.
- Nikki Bella vs AJ, Divas Title. Uber facepalm. No comment.
- Meublage, meublage, meublage.
- Survivor Series Match, Team Cena vs Team Authority. Un début stupide, avec Henry éliminé en trois secondes et demi. Une suite bordélique. Et un finish de daube, qui réussit à ruiner l'arrivée de Sting en la rendant banale au possible, tant au niveau de la musique que du look de Sting et de ses actions. Bel effort de Zigg, cela dit. Même indirectement, #CenaWinsLol.
- Énorme surjeu de tout le monde en post-match.
Que dire, que dire...? Rien, en fait. C'était exactement ce à quoi on pouvait s'attendre. *soupir*
Ça y est, Spike TV/Impact, c'est officiellement terminé, tel qu'annoncé un peu plus tôt dans la journée par Dixie. Cet Impact est donc le dernier Impact inédit de l'année, en espérant du lourd :
- Roode mécontent, défie Lashley, mini-brawl dans le public, interrompu par la sécurité.
- EC3 promet que Spud va souffrir ce soir.
- Hype vidéo pour les Knockouts.
- KO Title match - Taryn vs Gail vs Havok. Très chouette triple threat, même si je regrette que ce vieux Earl Hebner traîne un peu la patte : ça aurait pu être encore meilleur avec un arbitre non-grabataire.
- MVP en a assez de jouer les seconds couteaux auprès de Lashley, et de n'être considéré que comme un manager.
- Roode mécontent de Lashley.
- Kenny King vs Melendez. RAS. Joli effort de Melendez, mais bon, ça s'arrêtait là.
- Spud prêt à affronter EC3 dans le ring.
- EC3 dans le ring, se moque de Spud, de Borash (avec une vanne assez marrante et private sur "toute sa famille est morte", qui est une réponse furieuse que Borash avait faite à un troll sur twitter, il y a quelques années : "I hope your entire family dies, asshole !") ; Spud se fait démonter, s'ouvre le front à un moment ou un autre (idem pour EC3, d'ailleurs), et se fait couper les cheveux par un EC3 implacable.
- MVP passe Angle à tabac backstage.
- Récap efficace du parcours de Bram.
- Bram vs Dreamer, hardcore match. Un match gentiment bourrin avec des interventions, du sang, et une victoire finale de Bram. Assez satisfaisant.
- Angle est furieux.
- Mahabali prêt à tout pour rejoindre la Revolution. Intéressant.
- X-Div Title Match - Zema vs Low Ki vs Tigre Uno vs Manik. Un bon petit match de X-div, et un nouveau champion à la clef. J'aurais bien aimé quelques minutes de plus, à vrai dire.
- Angle dans le ring, brawl avec MVP, Anderson, Lashley et Roode. Une fin de show et d'année très efficace.
Ultime show de l'année pour Impact, et un très bon show, qui arrive en plus sur les talons de l'annonce du déménagement d'Impact de Spike TV à Destination America, une chaîne plus petite, mais dont le show sera le porte-étendard, avec une rediffusion chaque semaine, une promotion accrue et d'autres shows secondaires en plus d'Impact : les fans sont contents de ce mouvement semi-latéral, les critiques sont furieux que la compagnie ne soit pas encore morte, et TNA, comme toujours, défie les prédictions, et continue son petit bonhomme de chemin.
Voilà, Halloween 2014 s'en est allé, et avec cette fête des sorcières (et autres créatures qui rampent dans l'obscurité), c'est une nouvelle Oktorrorfest qui touche à sa fin sur Le blog des Téléphages Anonymes !
(un blog qui décidément, ces derniers temps, porte assez mal son nom en regard de l'afflux constant de critiques cinéma, mais bon, que voulez-vous, l'actualité des séries est tellement piteuse qu'il n'y a plus grand chose à dire d'intéressant)
Quoi qu'il en soit, l'Oktorrorfest 2014 est terminée, avec à la clef un bilan plutôt frustrant (mais somme toute assez logique) : parmi les 152 films visionnés cette année (et en excluant les valeurs sûres comme les Carpenter et autres films plus ou moins anciens), très peu méritent le qualificatif de "film réussi" (en gros, un 4/6).
Les plus marquants restant, de manière assez intéressante, des films approchant le cinéma de genre fantastique sous un angle radicalement différent : on peut citer Under The Skin (et son approche film arty/indé), Only Lovers Left Alive (et sa mélancolie sombre), I am a Ghost (un joli tour de force), ou encore Stage Fright (une comédie musicale/hommage bien sympathique.)
Heureusement, pour nuancer un peu tout, il se trouve unbon paquet de métrages qui frôlent la qualification, avec des notes entre 3 et 4/6, comme par exemple Mister Babadook : des métrages imparfaits, aux défauts bien présents, mais qui s'avèrent néanmoins suffisamment intéressants pour y jeter un oeil sans la moindre hésitation.
Malheureusement, à part ça, le genre du found footage continue de n'être (à une exception ou deux près) qu'une coquille creuse charriant des films tous plus mauvais les uns que les autres... décidément, Blair Witch et Paranormal Activity auront fait beaucoup de mal au genre...
Quoiqu'il en soit, vous pouvez retrouver l'intégralité de l'Oktorrorfest 2014 (et des années précédentes) en cliquant, dans le menu, sur l'onglet Pages ("Index Oktorrorfest"), ou sur Catégories ("Oktorrorfest").
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
The Houses October Built :
Un groupe d'amis traversent les USA en bus, à la recherche de l'attraction de "maison hantée" la plus effrayante possible. Mais rapidement, alors qu'ils sont sur les traces de Blue Skeleton, une maison hantée clandestine à la réputation exceptionnelle, ils s'aperçoivent qu'ils ne sont plus des chasseurs de frissons, mais les proies d'un groupe bien décidé à leur faire connaître la plus grande terreur imaginable...
(attention spoilers)
Assez déçu par ce found footage qui bénéficiait pourtant d'une réputation sympathique, et qui est le produit d'une bande de potes (incarnant les personnages du film) : les personnages sont assez basiques (un gros barbu déconneur, une fille, etc), le métrage se contente de nous montrer maison hantée après maison hantée, avec ce que ça comporte de jump scares faciles et sans intérêt intrinsèque, et avec très peu de suspense ; pire : lorsque vient le moment de capitaliser sur les quelques moments intrigants du script, le tout s'écroule à force de shaky-cam et de non-tension malheureusement rhédibitoire au film.
Dommage, car il y avait beaucoup plus créatif à faire avec ce postulat de départ qu'un simple "et à la fin, ils meurent tous..."
2.25/6
Zombeavers :
Un groupe d'étudiants va passer un week-end dans un chalet, au bord d'une rivière, mais ils sont bientôt confrontés à une invasion de castors-zombies porteurs d'un virus hautement contagieux transformant les humains en castors mutants...
Un grand nawak ultra-fauché et débile, mais ouvertement second degré, avec de jolies filles dénudées, des gloumoutes foireux, des meurtres risibles, et une histoire en carton... mais ça fonctionne, parce que ça ne se prend jamais au sérieux, c'est délirant, et parce que malgré tout, ça joue relativement bien en regard du reste.
3.5/6
Bloodwork (aka Phase One, aka The Last Experiment) :
Deux compères décident de profiter d'un peu de temps libre pour devenir les cobayes d'une expérience pharmaceutique ; mais rapidement après avoir fait connaissance des autres cobayes, et de la scientifique en charge des tests (Tricia Helfer), ils réalisent bien vite que le gouvernement teste une drogue révolutionnaire sur eux, et que progressivement, celle-ci les prive de leur sens du dégoût, tout en les dotant d'un facteur regénérant hors-du-commun...
Un métrage pas désagréable à suivre, malgré un fort accent mis sur le côté teen comedy/ étudiants en vadrouille. Le déroulement du métrage est ainsi assez prévisible, mais l'interprétation, l'environnement et la réalisation permettent au script de maintenir l'intérêt du spectateur tout au long du film.
Cela dit, la fin en queue de poisson est particulièrement agaçante, et le film n'échappe pas à quelques moments façon "je viens de lire un manuel de biologie comportementale, et je le cite texto dans mes dialogues", qui font lever les yeux au ciel.
3.5/6
The Babadook :
Suite à un accident de voiture, six ans plus tôt, une veuve en pleine déprime (Essie Davis), mère d'un enfant turbulent et insupportable, commence à prendre au sérieux les peurs de son fils, qui croit qu'un monstre de contes de fées vit en leur compagnie...
Un film australien ultra-hypé par les critiques, toutes unanimes et enthousiastes... mais qui, je dois bien l'avouer, m'a laissé un peu mitigé. Probablement parce que le propos du film peut s'interpréter sous de multiples angles de lecture, ce qui est en fait une force du script, mais aussi, paradoxalement, une faiblesse...
On peut ainsi prendre le film comme un film d'horreur basique et premier degré, avec une entité maléfique ayant choisi cette femme affaiblie pour proie ; auquel cas le film possède des moments très réussis, notamment grace au travail sonore sur le Babadook et sa voix gutturale - à un bruit près, beaucoup trop similaire au bruitage d'un Godzilla kitchouille pour convaincre.
On peut prendre le tout comme une grosse métaphore psychanalytique, dans laquelle la créature ne serait qu'une manifestation imaginaire de la psychose de la mère, alimentée par sa dépression, et par l'imagination de son fils. Le film serait alors une sorte d'hallucination géante, un parcours symbolique s'achevant par le triomphe de l'héroine sur sa colère et son chagrin, et par l'achèvement de son travail de deuil, avec une souffrance désormais maîtrisée, contrôlée, et enfouie au plus profond de son être.
Et il y a enfin l'hypothèse hybride : ce sont le chagrin et la psychose de la mère qui ont pris une forme tangible, pour hanter la famille jusqu'à ce que le travail de deuil soit achevé. Le Babadook est donc réel, mais il provient de la psyché de la mère dépressive...
Quelle que soit la lecture que l'on choisit de faire du film, cependant, il reste quelques constantes : la réalisation est très solide et inspirée ; le propos psychanalytique est très évident, pour ne pas dire surligné ; et l'interprétation est à double tranchant. Car si les deux acteurs principaux se donnent à fond dans leurs rôles respectifs, ils sont aussi constamment sur le fil du rasoir.
Pour être franc, en fait, les deux personnages sont assez rapidement insupportables : l'enfant est à baffer, incontrôlable et épuisant ; et sa mère, dépressive, est dès le début du film à fleur de peau, tremblante et émotive, à un point tel que l'on a envie de l'attraper par les épaules et de la secouer.
Pire, par moments, l'on a presque envie de se ranger du côté du Babadook, afin qu'il mette un terme à cette passivité chronique et à cette relation malsaine ; et quand la mère finit par basculer enfin, dévorée par son chagrin/le Babadook, on l'applaudirait presque lorsqu'elle remet en place son fils d'un ordre sec et agacé...
D'où le paradoxe du film : d'un côté, ces personnages sont écrits ainsi, car c'est tout le propos psychanalytique du film qui découle de ces personnalités ; et de l'autre, plus de subtilité aurait pu être la bienvenue, notamment au niveau des métaphores un peu appuyées. D'un côté, le film possède de multiples niveaux de lecture ; de l'autre, ils ne sont pas tous totalement réussis, et ils sont la cause de certains problèmes évidents...
Néanmoins, le film reste un joli exemple de métrage d'horreur original (voire même glaçant par instants), ce qui le place nettement au dessus de la moyenne du genre. Bien joué.
3.75/6
Finders Keepers :
Une mère divorcée (Jamie Pressly) s'installe avec sa fille dans une nouvelle demeure, et y découvre une sinistre poupée étrangement liée aux évènements dramatiques ayant marqué l'histoire de la maison...
Une production Syfy forcément très dérivative, forcément très peu inspirée, et forcément assez quelconque, malgré une distribution sympatoche (mention spéciale à Marina Sirtis qui en fait trois tonnes dans le rôle de la voisine cinglée).
Pas grand chose à en dire de plus, en fait.
1.5/6
Et voilà, l'Oktorrorfest2014 est terminée ! Prochaine étape, après une petite pause de deux semaines : la Yulefest 2014, et ce dès le 1er Décembre !
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Les Vampires de Salem (Salem's Lot):
Lorsque le romancier Ben Mears (David Soul) revient dans sa ville natale de Salem's Lot, c'est pour enquêter sur la Marsten House, une demeure sinistre qui le hante depuis son enfance. Mais cette maison délabrée est occupée, depuis peu, par un duo d'hommes étranges, alors même qu'une épidémie d'anémie et de comportements étranges se propage en ville...
Une mini-série de trois heures, assez lente, et typique des années 70s (au point de souffrir de son style et de ses effets datés).
Je ne vais probablement pas me faire des amis, vue la bonne réputation de ce métrage auprès des fans de genre, mais j'ai trouvé le tout assez peu intéressant.
Certes, il y a des moments très réussis, principalement dûs à l'aspect visuel que Tobe Hooper a réussi à donner au film et à ses créatures (l'enfant à la fenêtre, la première apparition du monstre...), mais la première heure et demi, consacrée à la mise en place, est affreusement plate et molle (en plus d'être, aujourd'hui, assez clichée), avec des personnages peu attachants, inégaux dans leur interprétation.
Et quand ça se décoince enfin un peu durant la seconde moitié du programme, le métrage reste tout de même assez frustrant, bavard, limité par son format tv, et par ses coupures publicitaires/fondus au noir qui terminent abruptement les séquences les plus intéressantes.
1/6 pour la première moitié + 3.5/6 pour la seconde = 2.25/6
Les Enfants de Salem (A Return to Salem's Lot) :
Anthropologue froid et objectif, Joe Weber (Michael Moriarty) revient dans sa ville natale, Salem's Lot, en compagnie de son fils rebelle ; là, il découvre que les vampires contrôlent la bourgade, et bientôt, Weber est engagé par la communauté vampirifique pour écrire leur histoire...
Un nanard typiquement 80s dans ses looks et son rendu, et qui n'a que des liens théoriques avec Les Vampires de Salem : ici, les vampires ne sont pas effrayants ou monstrueux (sauf un gloumoute en plastique risible au début du film, alias le final boss foireux), leur nature même n'a rien à voir, la ville ne ressemble pas du tout à la ville du métrage initial, il y a de la nudité gratuite, de la post-synchro et de l'interprétation foireuse...
Bref : c'est un film d'horreur des années 80 très générique, qui choisit d'adopter un ton très sarcastique et satirique sur son sujet... en somme, on a l'impression que ce métrage n'avait initialement rien à voir avec l'original, et que Larry Cohen en a profité pour faire son film de vampire à sa sauce, avec en prime, tant qu'on y est, un vieux chasseur de nazis... Parce que pourquoi pas, après tout ! ^^
1.5/6
Salem (Salem's Lot - 2004) :
Une nouvelle adaptation plus ou moins libre du bouquin, à peu près aussi peu convaincante que la version 79 : c'est long, c'est mou, l'interprétation est inégale, et ce que le métrage gagne en modernité, il le perd en personnages trop nombreux et inutiles, ainsi qu'en flashbacks jaunâtres assez moches.
Ce n'est pas vraiment bon, ce n'est pas vraiment mauvais, c'est, tout simplement. Mais sous-utiliser Rutger à ce point est une honte, et les passages en voix-off sont particulièrement horripilants.
2.25/6
The Mirror :
Un jeune couple et leur colocataire décident de participer au "One Million Dollar Paranormal Challenge" de James Randi, et achètent un miroir maudit sur ebay, afin de le filmer en continu ; rapidement, cependant, l'objet semble exercer une influence néfaste sur les trois amis...
Un pseudo-found footage/mockumentaire particulièrement médiocre, pas tant dans la forme (assez basique, et gentiment capillotractée, notamment dans l'utilisation de la gopro en mode FPS) que dans son écriture, qui cumule scénario très simpliste et creux (on pense forcément à Oculus), avec des personnages qu'on a envie de baffer dès les premières minutes du film.
Et comme en prime les bruitages sont exagérés, et le métrage se termine en queue de poisson, tel un beau pétard mouillé, il n'y a pas grand chose à retenir du tout, si ce n'est Jemma Dallender, assez attachante et convaincante.
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Gallows Hill/The Damned :
David Reynolds (Peter Facinelli), jeune veuf américain, part pour Bogota en compagnie de sa fiancée (Sophia Myles) pour y retrouver sa fille biologique, Jill (Nathalia Ramos). Mais après une panne de voiture sur le chemin du retour, ils sont contraints de se réfugier dans une auberge isolée, où ils découvrent bien vite que le propriétaire des lieux garde une jeune fille enfermée dans la cave. N'écoutant que leur conscience, ils décident de libérer celle-ci...
Un film de possession que j'ai tout simplement détesté de bout en bout : ça se veut atmosphérique, original, avec un antagoniste démoniaque qui passe de corps en corps à chaque décès de son porteur... mais en fait, c'est plat, soporifique, cliché, et sans la moindre atmosphère ou le moindre suspense.
Pire : les personnages sont tous à baffer, soit totalement transparents, soit stupides et irritants, avec en prime une post-synchro bancale dans la première demi-heure.
Bref, on oublie vite fait, et on lui met la note de 1/6 pour le rendu visuel, tout de même assez travaillé.
Evil Feed :
Pour retrouver un proche, un groupe de jeunes artistes martiaux infiltre un tournoi clandestin, où le perdant de chaque combat est découpé en morceaux, et servi dans les assiettes d'un restaurant chinois très spécial...
Une action-comédie horrifique indépendante canadienne, qui a pour principal atout d'être dynamique, généreuse sur le gore, et surtout de ne pas se prendre au sérieux.
Ça fait des vannes volontairement pourries, ça donne dans les clins d'oeil débiles, les scènes improbables, les personnages nawaks et la nudité gratuite, le tout au milieu de combats plutôt bien foutus pour le budget limité du film.
Bref, c'est caricatural, très stylisé, et pas très fin, mais c'est plutôt fun. Quel dommage alors que le métrage souffre d'un rendu visuel si sombre que ça ne peut qu'être un moyen de cacher la misère... et ça marche, mais au prix de certaines scènes tellement obscures qu'on n'y voit plus grand chose.
3.5/6
Delivery - The Beast Within :
Après des mois d'essais infructueux, Kyle (Danny Barclay) & Rachel (Laurel Vail) apprennent qu'ils attendent enfin un enfant, et ce devant les caméras de télévision de l'émission de tv-réalité qui les suit au quotidien ; mais après un semblant de fausse couche, il s'avère bien vite que l'enfant à naître n'est pas tout à fait humain...
Mwé. Un film d'horreur qui a été bien accueilli outre-Atlantique, mais qui me pose bien des problèmes. À la base, c'est Rosemary's Baby, ni plus, ni moins. Pas trop mal rythmé, avec des acteurs convaincants, et qui se regarde sans problème.... mais Rosemary's Baby néanmoins.
Sur ce canevas basique et franchement convenu se rajoute ensuite une couche de reality tv américaine, avec son générique, ses codes, son montage, etc. Et pour conclure, là-dessus se rajoute en plus une couche de documenteur dans le format found-footage, avec commentaires face caméra, angles de caméras infra-rouges/de surveillance, et compagnie.
Bref, c'est un véritable château de cartes que ce Delivery... un château de cartes qui finit par s'écrouler pour une simple raison : l'absence totale de peur ou de tension. On se contente de regarder le tout ultra-passivement tant tout est prévisible, on se dit que, peut-être, la fin du film va apporter quelque chose de frappant ou de spectaculaire, et lorsqu'arrive la fin en question, minimaliste, catapultée, et un peu gratuite, on se demande si tout cela en valait bien la peine.
Pas vraiment, en fait.
2.25/6
Maximum Overdrive :
Alors que la Terre passe pendant huit jours dans la queue d'une comète mystérieuse, toutes les machines, des plus petites aux plus grandes, prennent vie tout autour du globe, bien décidés à exterminer l'humanité ; un groupe de survivants doit ainsi réussir à échapper à une horde de 38 tonnes meurtriers qui les encercle...
Un nanard de compétition écrit, réalisé et brièvement interprété par Stephen King lui-même, qui adapte ainsi une de ses brèves nouvelles au cinéma... malheureusement, plutôt que d'opter pour le suspense ou l'horreur, il choisit la pantalonnade lourdingue, inconsistante (il n'y a aucune logique dans ce qui est "possédé" ou non), et assez plate, avec pas mal d'humour noir (ou plutôt grisâtre, tant ça reste inoffensif), des personnages transparents et/ou insupportablement surjoués (Yeardley Smith est à baffer), et une musique d'AC/DC qui détonne gentiment.
Ce film n'est jamais autre chose que fatigant et stupide (zéro ambiance, zéro suspense, zéro frisson, zéro rire) : j'ai envie de dire que c'est un flop joliment retentissant, d'autant que les camions meurtriers et autres véhicules possédés, on en a fait le tour en mieux, ailleurs, y compris à la télévision, puisque Trucks : les Camions de l'Enfer réadapte en 1997 la même nouvelle de King (en déjà un peu plus sérieux)...
La fin supposée de l'ère Spike TV approche de plus en plus, mais la TNA continue de laisser planer le doute et le mystère, préférant se concentrer sur Impact, toujours aussi solide et divertissant.
- Lashley assez agacé par MVP.
- La Revolution dans le ring, qui exige que Davey Richards lui donne sa réponse ; Davey qui refuse tout net d'intégrer l'écurie de Storm ; passage à tabac, avec Storm qui démolit la cheville de Davey à de multiples reprises, avant d'encaisser son tag title shot de Feast or Fired.
- Revolution (Storm & Abyss) vs Wolves, tag titles. Pas un grand match, mais si cela permet à Storm de réinventer Abyss comme il l'a fait pour Manik & Sanada, ça peut être intéressant.
- Maddie vs Taryn. Un match honorable, sans problèmes majeurs, mais qui sera probablement vite oublié.
- Lashley vient menacer Angle.
- Manik continue de recruter Mahabali Shera.
- King dans le ring, au micro, et prétend que Lashley est en colère contre tout le monde ; il s'en prend ensuite à Chris Melendez, qui se pointe avec Anderson. King fait à Melendez les critiques que tout le monde fait sur le web, et Melendez réplique. Trop long pour ce que c'était.
- Gail et Taryn réclament un match contre Havok, la semaine prochaine.
- Menagerie vs TBP & Bromans, Mixed Handicap Elimination tag. Un gros bordel amusant, sans plus, avec une Last Ride Powerbomb remarquable de Jessie, et un joli finish.
- Spud et EY s'entendent bien backstage.
- Storm n'est pas content de Manik, et renvoie Mahabali... mais peut-être pas en fait.
- EY vs Tyrus. Un match satisfaisant pour ce que c'était, et un "Tyrus, Crush !" qui m'a amusé.
- Lashley se pointe en post-match, et démolit EY, Spud, et un mec en ringside, avant d'être mis en fuite par Aries, qui exige un match.
- Brittany continue de manipuler Shaw et de le dresser contre Gunner.
- Joe dans le ring au micro, pour annoncer qu'il est blessé, et contraint d'abandonner son titre, mais qu'il will be back. Très bonne promo.
- Bram défie Dreamer pour un autre match hardcore la semaine dernière. Bram a définitivement le It Factor.
- Shaw vs Gunner, No DQ match. Un match bourrin, plutôt bien exécuté.
- Aries vs Lashley. Excellent main event, avec un Lashley déchaîné, et un Aries qui morlfe bien sur la fin.
Un show un peu bordélique et éparpillé, avec du bon, du très bon, de l'intéressant, et du pourquoi-pas-mais-ce-n'était-pas-indispensable. La semaine prochaine (le dernier show enregistré à Bethlehem, et supposément le dernier "nouveau" show de 2014) devrait s'avérer des plus intéressantes, et réserver des surprises...
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Dans un vieux cinéma désaffecté, Penny Dreadful (Eliza Swenson), une étrange créature féminine, tente de trouver l'amour en invitant des prétendants à regarder des films d'horreur en sa compagnie, et en celle de ses deux sbires, le garou Wolfboy (Dillon Geyselaers) et le zombie Ned (Collin Galyean)...
Un anthologie horrifique assez peu convaincante, et encadrée par des segments visuellement intéressants, mais totalement plombés par une musique copiant honteusement Danny Elfman. 3/6
- Slash in a Box : un court-métrage préexistant, recyclé ici sans le moindre scrupule, et qui n'a pas d'autre intérêt que son image de fin. 1/6
- The Morning After : un segment se déroulant dans les années 50/60, et suivant le réveil d'une jeune femme qui a tout oublié de la veille. Du vampirisme basique, jamais vraiment prenant ou original, mais qui fait un peu illusion grâce à sa période temporelle, jusqu'à ce que la durée abusive du segment plombe le tout. 2.5/6
- The Slaughter House : le réal/scénariste du film (un ancien habitué des productions Asylum) se prend pour Rob Zombie, et nous refait du Massacre à la Tronçonneuse-bis, avec comme seul argument un retournement de situation éventé et déjà vu ailleurs, en mieux. Avec Jeffrey Combs & Sid Haig dans de petits rôles. 2/6
Bref, une anthologie creuse, peu inspirée, et banale, qui n'apporte rien au genre, et ne distrait même pas vraiment. En fait, j'aurais presque préféré qu'ils zappent les segments, et développent plus l'histoire de Penny.
2/6
The Mirror (Oculus) :
À sa sortie d'hopital psychiatrique, "Tim" Allen Russell (Brenton Twaithes) est accueilli par sa soeur Kaylie (Karen Gillan), qui le ramène à la maison. Ensemble, ils vont alors tenter de percer à jour le mystère d'un miroir maléfique qui, d'après Kaylie, est responsable de la destruction de leur famille, bien des années plus tôt...
Le nouveau long-métrage du réalisateur d'Absentia, que j'avais beaucoup apprécié l'année dernière, et qui ici adapte son propre court-métrage primé sous la houlette improbable de WWE Productions.
Oculus joue donc la carte du miroir démoniaque, un classique de l'horreur littéraire qui trouve dans ce film un traitement à deux vitesses, mettant en parallèle deux périodes temporelles finissant par s'entremêler.
Et c'est probablement là tant le point faible que le point fort de ce film, puisque la structure en flashbacks s'avère, pendant un long moment, assez laborieuse, avant de trouver sa justification dans le dernier quart du film.
Autour, on a des acteurs compétents et impliqués (même si Karen Gillan a un peu de mal à conserver son accent de manière homogène), qui évoluent dans une intrigue sympathique et atmosphérique, bien qu'un peu brouillonne par moments, et inégalement rythmée. Malgré cela, le tout fonctionne plutôt bien, et la fin assez pessimiste fait plaisir à voir.
3.75/6
Copiii : The First Entry / Cursed / The Devil Incarnate :
Jeunes mariés sur la route de leur lune de miel, Holly (Graci Carli) et Trevor Davidson (Rod Luzzi) s'arrêtent brièvement dans un coin touristique, où Holly rend visite à une diseuse de bonne aventure. Mais la séance se passe mal, et peu de temps après avoir repris la route, le couple découvre qu'ils attendent un enfant... un enfant qui n'a rien de normal.
Encore un autre demon baby/exorcism movie, cette fois-ci partiellement au format found footage, et qui a le bon goût de ne pas dépasser les 75 minutes, tout compris (68 minutes sans le générique de fin).
Je dis "bon goût", parce que c'est tout de même un film bien naze, avec une structure et une interprétation bancales, des personnages/acteurs jamais attachants, et qui jongle entre images found-footage et images cinéma, enchaînant les clichés de ce genre de métrages (avec la femme enceinte qui change progressivement sous l'influence du démon, le chien qui sent la menace, la séance d'exorcisme, etc) mais en y rajoutant en plus une bonne dose de racolage cliché (la belle soeur goth ultra-caricaturale qui fantasme sur la future maman, et qui la filme partout, jusqu'au baiser lesbien dans la salle de bains).
Bref, c'est mauvais, ça se vautre totalement sur la fin, qui semble avoir été improvisée à la va-vite par faute de budget (ou d'idées).
1/6
Beckoning The Butcher :
Chris Shaw (Damien E. Lipp), un youtubeur spécialisé dans le passage au banc d'essai de rituels pseudo-surnaturels, décide d'emmener des amis dans une demeure reculée, pour y essayer une nouvelle invocation. Mais à leur grande horreur, celle-ci fonctionne, et les voilà confrontés à un phénomène inexplicable et meurtrier, sous l'oeil de caméras qui seront leurs ultimes témoins...
Un found footage australien particulièrement court, (69 minutes, générique compris) et assez fauché, car financé par indiegogo (à hauteur de 1000$ sur 5000$ espérés... oups).
Et l'amateurisme se ressent à tous les étages de ce métrage, qui tente de fonctionner sur le mode "Lake Mungo" (à savoir des interviews de spécialistes, médiums, policiers, etc, supposés encadrer les images vidéos retrouvées après la disparition des personnages).
Problème : le film vire très rapidement au found footage médiocre, à base de shaky cam abusive dans l'obscurité pour cacher les moyens limités, d'acteurs particulièrement faibles (notamment le lead), et d'un script encore moins abouti, qui ne fonctionne jamais vraiment, malgré quelques moments presque efficaces ici ou là, et qui font brièvement illusion.
Autrement dit, encore un exemple particulièrement peu brillant du genre, qui semble condamné à ne jamais plus produire grand chose de valable.
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
L'Énigme (Riddle) :
Holly Teller (Elisabeth Harnois), une étudiante, arrive dans la ville mystérieuse de Riddle, afin de retrouver son frère disparu. Là, en dépit des avertissements du Shériff (Val Kilmer) et d'un conseiller municipal (William Sadler), Holly mène l'enquête, et découvre que la ville cache un lourd passé, directement lié à l'hôpital psychiatrique abandonné situé à la lisière de la ville.
Un mauvais thriller qui gâche une distribution pourtant sympathique et talentueuse (Elizabeth Harnois adorable comme toujours, Diora Baird, ainsi que Sadler et Kilmer, qui cachetonnent ici pendant quelques minutes à peine) avec une mise en place longuette et inutile (seize minutes de flashback peu crédible), un script soporifique et plat, et une intrigue tout simplement quelconque, aux effets éventés. J'ai eu une grosse envie de roupiller, je dois dire.
1/6
Nymph :
Deux touristes américaines visitent le Montenegro en compagnie d'amis, et elles sont confrontées à une sirène tueuse, dont la tanière se trouve dissimulée sous une ancienne base militaire nazie, sur l'île de Mamula...
Un film serbe qui, en fait de tenir ses promesses de film de monstre, s'avère être, pour la plus grande partie de sa durée, un slasher basique et peu inspiré.
En effet, si les décors naturels sont superbes, si l'accompagnement orchestral trouve un motif musical assez agréable, et si la production en elle-même ne laisse aucun doute sur les origines européennes du produit fini (anglais parlé assez bancal, musique europop foireuse, nudité gratuite, etc), le tout commence assez mal, avec une bonne demi-heure de meublage et de soap, le temps que les personnages arrivent au Fort Boyard local.
Ensuite, il faudra attendre la barre des 65 minutes pour apercevoir la créature : avant, en effet, on a donc la partie slasher, dans les couloirs sombres du Fort, où rôde un vieux pépé meurtrier armé d'une ancre, d'un fusil et d'un couteau... On tremble !
Sur la toute fin, heureusement, on voit un peu plus la bête, ce qui donne lieu à des images intéressantes malgré le design discutable du gloumoute, et Franco Nero sauve un peu le tout avec deux monologues convaincants, dont un juste avant une fin en queue de poisson (pun intended) assez frustrante.
1.75/6
Stalled :
La veille de Noël, WC (Dan Palmer), agent d'entretien d'un immeuble de bureaux, se trouve coincé dans les toilettes pour femmes du bâtiment, alors qu'une invasion de zombies se produit...
Une zom-com anglaise au très petit budget, et qui ne repose que sur deux personnages, le héros, et son interlocutrice, deux cabines plus loin. Pas désagréable, et même parfois amusant, mais je dois dire que la "femme invisible" m'a plus agacé qu'autre chose, d'autant que la voix off est gentiment surjouée, et que le tout s'avère assez prévisible dans sa forme. M'enfin bon... ça se regarde.
3.75/6
Super Hybrid (Hybrid) :
Une voiture étrange est amenée à la fourrière du commissariat de Chicago pour y passer la nuit, et bien vite, les employés du garage s'aperçoivent que le véhicule est vivant, et qu'il a faim de chair humaine...
Un film de voiture possédée signé Eric "Maléfique" Valette, et qui fonctionne très bien... pendant une poignée de minutes, tandis que la caméra suit la voiture maléfique dans les rues de Chicago, à la recherche d'une proie.
Ensuite, dès que le film vire au huis-clos dans un garage/parking souterrain, c'est la catastrophe, entre personnages antipathiques et sans intérêt, dialogues faibles, interprétation à l'identique (y compris Oded Fehr, pourtant rôdé aux films de genre, mais qui ici cabotine gentiment), et effets spéciaux indigents.
Bref, ça tourne rapidement en rond (sans mauvais jeu de mots), et l'on a une furieuse envie de faire une avance rapide pour arriver au dénouement (visuellement assez raté).
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Vol 7500 :
Lorsqu'une mort suspecte se produit à bord du vol 7500 au départ de LA, les passagers s'inquiètent. D'autant qu'après des turbulences brutales, des évènements surnaturels se produisent à bord, et certains passagers disparaissent...
Que se passe-t'il lorsqu'un scénariste assez moyen (Coup d'éclat, The Quiet Ones, Les Intrus, Half Light) décide, peut-être après avoir vu Les Passagers, ou bien l'épisode final de la série Lost, de reprendre trait pour trait le concept du show, en le simplifiant à son maximum ? On se retrouve avec un navet soporifique dans lequel <spoilers à surligner> une turbulence aérienne provoque la mort de tous les passagers d'un avion qui, inconscient de leur décès, restent bloqués dans le purgatoire de l'avion, disparaissant les uns après les autres à mesure qu'ils acceptent leur destin et font la paix avec leur conscience.<spoilers>
Le tout sous des atours de ghost movie à la mode asiatique plat et quelconque, mâtinés de références totalement clichées (l'épisode de Twilight Zone).
Hormis la distribution sous-exploitée (Ryan Kwanten, Leslie Bibb, Jamie Chung, Amy Smart, Jerry Ferrara), et quelques moments efficaces lorsque les turbulences débutent, un bon gros encéphalogramme plat pour ce long-métrage mollasson signé du réalisateur japonais de The Grudge.
1/6
Beneath :
Pour célébrer la fin de leurs années de lycée, un groupe de jeunes part en bateau sur un lac, sans savoir qu'une créature vorace y vit ; et lorsque l'embarcation est attaquée par le monstre, les véritables personnalités de chacun se révèlent, tandis que la mort frappe à leur porte...
Le réalisateur de The Last Winter continue dans l'horreur, mais à plus petit budget, avec ce film qui, en d'autres circonstances, pourrait être assimilé à un huis-clos. Et comme The Last Winter, ce métrage a des problèmes de rythme certains, et se délite progressivement.
En effet, si les premières minutes peuvent faire illusion, avec leur cinématographie assez réussie, et leurs dialogues crédibles et sympathiques au sein de la bande de jeunes, très rapidement, on discerne les limites du scénario et du métrage : le poisson géant est en caoutchouc, les acteurs sont assez inégaux (pour ne pas dire mauvais par moments) et leurs personnages deviennent instantanément antipathiques dès que la crise commence.
Alors comme en plus, le scénario possède d'énormes manques et autres problèmes de logique, on passe très régulièrement son temps à se prendre la tête entre les mains devant ce récit qui ne convainc jamais vraiment, et qui se prend les pieds dans le tapis à vouloir mêler film de monstre fauché et dissertation philosophique balbutiante sur la nature humaine.
1.25/6
Nuits de Terreur :
Dans la petite ville de Darkness Falls, l'esprit vengeur d'une vieille femme brûlée fait rêgner la terreur sur les esprits et les demeures, en tuant tous ceux qui voient son visage ; Kyle (Chaney Kley), cependant, a réchappé à la malediction, et douze ans plus tard, voilà qu'il doit aider le petit frère de son amie d'enfance (Emma Caulfield) à faire de même...
Un long-métrage d'horreur assez basique et pépère, pas trop mal filmé, mais assez typique de son époque, entre son casting de télévision, son illustration musicale à base de nu-metal, et son scénario dérivatif, qui fait penser à de nombreux autres métrages du genre.
Bon, ce n'est pas trop honteux pour autant, quelques scènes font leur effet, les visages familiers (Kestie Morassi, Emily Browning...) sont sympathiques et la musique de Brian Tyler est réussie... mais ça s'arrête là, et ça ressemble trop à un patchwork de bouts d'idées cousues ensemble pour fonctionner.
2/6
Oltre Il Guado (Across The River) :
Quelque part à la frontière italo-solvène, un éthologue installe des caméras dans les bois, afin d'étudier le comportement des animaux locaux. Un jour, il remarque une robe flottant sur une rivière, et des carcasses aux marques étranges ; décidé à mener l'enquête, il découvre alors un village abandonné, frappé par une malédiction qui va rapidement s'abattre sur le scientifique...
Un film d'épouvante italien qui opte pour la création d'une atmosphère pesante, lente et hypnotique, plutôt que pour un film d'horreur traditionnel.
Tout repose donc sur cette ambiance moite et délabrée, dans ce village étrange, abandonné et intemporel où il ne semble plus n'y avoir que pluie et ténèbres. Et force est de constater que, quelques maladresses mises à part, cette bulle temporelle minimaliste fonctionne plutôt bien.
Malheureusement, on peut clairement regretter la micro-intrigue extérieure à tout cela, apparemment nécessaire pour expliquer l'histoire de ce village (je n'en suis pas convaincu, personnellement), et qui a tendance à casser un peu l'immersion.
M'enfin ça reste tout à fait honorable, pour peu qu'on rentre dans le trip global du métrage.
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
V/H/S - Viral :
Dernier volet de cette anthologie qui ne m'avait pas vraiment convaincu avec son premier opus, et qui s'était un peu amélioré avec son second. Ici, bilan tout aussi mitigé :
- En fil conducteur, on a un homme à la poursuite d'une camionnette de glace qui traverse la ville, et qui diffuse toutes les vidéos du film via téléphones portables, smartphones, caméras, etc. Un gros bordel particulièrement agaçant dans la forme, et qui est trop brouillon pour convaincre. 1/6
- Un glandeur amateur de magie découvre une cape ensorcelée, qui fait de lui le plus grand illusionniste de tous les temps, mais qui l'oblige à tuer pour assouvir l'entité qui lui donne ses pouvoirs. Fun, ça use de pas mal d'effets visuels sympas, et ça se termine en duel de magiciens assez réussi, même si pour le coup, le réalisateur abandonne totalement le prétexte du found footage pour basculer en mode cinéma plus classique. 5/6
- Un homme construit un portail dimensionnel qui s'ouvre sur un monde parallèle, où il croise son double satanique monstrueux. Pas désagréable, mais prévisible, et perd finalement tout intéret en sombrant dans le grotesque, avec des pénis et des vagins monstrueux en caoutchouc. 3/6
- Une bande de skaters stupides se filme à la go-pro, et partent au mexique où ils sont confrontés à la sorcellerie locale, et au réveil d'une créature ; trop long, la gopro est fatigante, les personnages particulièrement antipathiques, et le tout donne l'impression d'un court de 3 minutes rallongé sans raison. 2/6
Bref, un métrage anthologique qui ne vaut principalement que pour son premier segment, ce qui semble être la norme pour la série des V/H/S.
3/6
Exists :
Une bande de jeunes part rejoindre un chalet dans la forêt, mais lorsqu'ils heurtent en chemin une créature inconnue, les voilà pris pour cible par un Bigfoot vengeur...
Un pseudo-found footage sans grand intérêt, tourné par le co-réalisateur du Projet Blair Witch. Stylistiquement inconsistant, avec des personnages agaçants, ça ne vaut que pour quelques moments presque efficaces (principalement le dernier quart d'heure), et pour son sasquatch menaçant et violent, relativement crédible dans sa représentation et dans son sound design.
Le problème étant qu'à trop montrer son bigfoot, le film le surexpose presque, et le face à face final (prévisible au possible), finit par décevoir. M'enfin malgré ses défauts ça reste un peu au dessus de Willow Creek.
2/6
The Taking of Deborah Logan :
Atteinte d'Alzheimer, Deborah Logan (Jill Larson) perd progressivement la raison, forçant sa fille (Anne Ramsay) à s'installer avec elle, et à accepter la présence à domicile d'une équipe de documentalistes médicaux désireux de mieux comprendre sa maladie ; rapidement, cependant, il apparaît que Deborah n'est pas malade, mais qu'elle est possédée par l'esprit d'un tueur en série décédé...
Un found footage suivant la thèse médicale d'une étudiante, et présenté comme tel, ce qui lui confère par conséquent une approche plutôt intéressante : si le film n'échappe pas à certains clichés du genre et à un rythme inégal, il bénéficie cependant d'une interprétation excellente, et d'une lente montée en puissance assez efficace.
Mention spéciale au final, et à un visuel particulièrement fort, frappant et reptilien de Deborah possédée et difforme, avec une enfant, dans une mine/grotte sombre et glauque.
3.75/6
Grace - The Possession :
Malgré l'interdiction de sa grand-mère autoritaire et rétrograde (Lin Shay), Grace (Alexia Fast), 18 ans, débarque à l'université, où elle fait aussitôt l'expérience du sexe, de la drogue, de l'alcool et des fêtes débridées. Progressivement, Grace montre alors les signes évidents d'une possession démoniaque...
Un métrage qui ressemble, à vrai dire, à une idée basique étalée sur 90 minutes. Cette idée ? "Et si on faisait tout un film en vue à la première personne ?". Dont acte : le spectateur se retrouve devant ce film filmé en vue subjective, à l'interprétation inégale, et qui ressemble fortement à un jeu survival horror dont quelqu'un d'autre serait le protagoniste.
Parce que si, en théorie, l'idée est intéressante, elle devient, dans les faits, rapidement fatigante, d'autant que toute la première demi-heure ne consiste qu'en des jump scares répétitifs, et en des scènes de débauche dignes d'un teen movie. La demi-heure suivante, elle, traîte du retour à la maison de l'héroine, sans grand intérêt, et il faut attendre le dernier quart du film pour que les véritables raisons du gimmick "vue subjective" se révèlent : le réalisateur voulait clairement tourner un exorcisme du point de vue de la possédée, et cela se sent, puisque tous les effets spéciaux numériques du film se trouvent concentrés là.
En résumé : un gimmick pas totalement utile, qui perd rapidement son intérêt, et le retrouve in extremis dans cette dernière scène... malgré une intrigue globalement cousue de fil blanc et téléphonée.
2.75/6
The Dorm :
Vivian (Alexis Knapp), une étudiante suicidaire, rondouillarde et dépressive, arrive dans un nouveau dortoir, et fait la connaissance de Sarah (Cassie Steele), qui l'intègre aussitôt à son groupe d'amis. Mais progressivement, Vivian s'aperçoit qu'elle change physiquement, et qu'elle ressemble de plus en plus à Violet, une étudiante récemment disparue.
Un téléfilm MTV réalisé par Rachel Talalay (qui recycle pas mal de ses anciennes ficelles habituelles pour l'occasion), et qui ne décolle jamais vraiment, restant dans les clichés évidents (Knapp enlaidie et recouverte de fausse graisse numérique = laule), dans les rebondissements prévisibles, et dans un déroulement pépère rythmé par les coupures pub. M'enfin bon, au moins c'est relativement bien joué.
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Demons Never Die :
Archie (Robert Sheehan), Samantha (Emma Rigby), Kenny (Jason Maza), Ashleigh (Shanika Warren-Markland), Sachin (Jacob Anderson), Jasmine (Jennie Jacques) et James (Jack Doolan) sont des adolescents anglais tous perturbés, et qui ont fait le pacte de se suicider ensemble. Mais avant qu'ils n'aient eu le temps de mettre leur projet à exécution, un tueur mystérieux s'en prend à eux, et les élimine un à un...
Pas de "vrais" démons en perspective dans ce slasher anglais bourré de visages familiers, mais qui malheureusement peine à vraiment susciter l'intérêt du spectateur, tant il est mollasson et cliché.
Assez regrettable, à vrai dire, de gâcher une distribution aussi intéressante avec une illustration visuelle, sonore et musicale aussi forcée, et avec un script aussi creux... d'autant que le film est plus intéressant lorsque les ados discutent entre eux au quotidien, plutôt que lorsque la mort rôde.
1/6
Ghost Shark :
Dans la petite ville de Smallport, un requin blanc abattu par des locaux meurt dans une cave mystique, et revient bientôt à la vie sous forme ectoplasmique, capable d'apparaître et de tuer dans n'importe quel liquide, de l'océan jusqu'au simple verre d'eau...
Un bon gros nanard made in Syfy, qui bien heureusement ne se prend jamais au sérieux, et joue clairement la carte de la série Z déconneuse, pleine de bimbos en bikini, assez mal jouée (Mackenzie Rosman est mimi, mais niveau implication dans son jeu ce n'est pas ça), plutôt fauchée, avec des effets spéciaux déplorables, et un scénario gentiment con.
Mais paradoxalement, ça en devient presque amusant à regarder.
3/6 (sur l'échelle des nanards)
The Tomb/Ligeia :
Jonathan Merrick (Wes Bentley), auteur et chercheur réputé, est fiancé à la belle Rowena (Kaitlin Doubleday), lorsqu'il rencontre l'ensorcelante Ligeia (Sofya Skya) ; celle-ci, mortellement malade, est prête à tout pour rester en vie et, grâce à ses pouvoirs mystérieux, elle dérobe l'âme d'autrui, avec comme nouvelle cible celle de Merrick...
Une adaptation particulièrement libre de Poe, avec une réalisation assez soignée et inventive malgré le budget de production clairement fauché : c'est tourné dans les pays de l'Est, ça parle un anglais très local, il y a de la nudité gratuite typique de la région, ça se traîne considérablement, il y a quelques acteurs qui cachetonnent (Eric Roberts, Cary Tagawa, Michael Madsen), et de manière générale, c'est assez médiocre (pour être gentil) sur tous les plans (notamment Wes Bentley, transparent au possible).
1.25/6
The ABCs of Death 2 :
Second opus de cette anthologie sur le thème de la mort, après le premier film en 2012. Au programme, un générique animé très réussi, et 26 courts-métrages plus ou moins inspirés.
- A : un segment très 80s et clippesque sur un tueur à gages incapable confronté à la dure réalité de sa mission. Amusant. 3.5/6 - B : une équipe de documentalistes animaliers sont confrontés à un blaireau mutant. Bof. 2/6 - C : un innocent est lynché par erreur par les habitants d'un village anglais. Gore, mais creux. 2/6 - D : de la stop-motion glauque & WTF signée Robert Morgan. Diablement efficace. 5/6 - E : un triangle amoureux vire au massacre parmi des naufragés sur une île déserte. Plutôt fun, et tourné en un seul (faux) plan séquence. 4.25/6 - F : une parachutiste israelienne coincée dans un arbre est confrontée à un jeune arabe belliqueux. Bon gros bof. 1.5/6 - G : un glandeur en prise avec son grand-père étrange. Absurde et inabouti. 2.25/6 - H : un baiser qui vire à la bataille rangée entre deux amants, tel qu'animé par Bill Plympton. Forcément surréaliste, mais je ne suis pas du tout fan. 3/6 pour la technique. - I : une grand-mère démoniaque vs sa famille en quête d'héritage. Pas désagréable, mais pas très clair. 3/6 - J : une histoire bizarre de prêtres tentant d'exorciser un gay qui les voit comme des démons, et possède les stigmates du Christ. Pas ultra-limpide, mais pas forcément mauvais pour autant. 3/6 - K : une étrange sphère noire au dessus d'un immeuble transforme tous ses occupants en psychopathes, sous le regard paniqué d'une jeune femme témoin de la scène. Efficace. 4.25/6 - L : dans une tribu au Niger, un sacrifice humain est interrompu, et la tribu est alors maudite. Très très fauché et amateur, notamment dans ses effets. 1.5/6 - M : un gros défoncé en slip fait un carnage au ralenti dans une rue. Mouais. 2.75/6 - N : une après-midi d'Halloween à NYC, par Larry Fesseden. Bon gros bof, et c'est visuellement assez moche, en plus. 1/6 pour le caméo de Voltaire. - O : après qu'une épidémie de zombification ait été guérie par un vaccin miracle, une survivante est accusée de meurtre par le tribunal des ex-zombifiés. Original et efficace. 4.5/6 - P : trois détenus (façon Daltons ou Stooges) en cavale sont confrontés à des esprits. Très très mauvais, nonsensique et surjoué. 0/6 - Q : un test psychologique façon Dianétique débouche sur des conséquences inattendues pour celui qui le passe. Amusant, sans plus. 3.25/6 - R : un jeu de roulette russe entre trois allemands cloîtrés dans une cave durant une invasion de monstres. En n&b, un segment tendu et réussi, bien que basique. 4/6 - S : au téléphone avec sa femme, restée en Angleterre, un homme en voyage d'affaires en France est contraint d'écouter le meurtre de son épouse aux mains d'un intrus. Le split-screen est un gimmick sympa et qui fonctionne, et le twist final est efficace. 4.25/6 - T : un tournage de porno vire au massacre quand la starlette s'avère être un démon tentaculaire. Con, moche, et mal foutu. 1/6 - U : dans un futur proche, la beauté est la norme, et quiconque n'y correspond pas est aussitôt éliminé. Simple, mais efficace, et typiquement Natali. 3.5/6 - V : l'escapade vacancière de deux potes en Asie tourne au massacre sous les yeux de la copine de l'un d'entre eux, à l'autre bout du téléphone. Simple et direct. 3.5/6 - W : une parodie de pub de jouets des années 80, dans laquelle les gamins sont expédiés dans le monde d'héroic fantasy de leurs jouets, où tout est corrompu et perverti. Décalé et très très fun, avec des gloumoutes débiles et des effets volontairement ringards. 5/6 - X : une gamine énerve sa nounou Béatrice Dalle, qui finit par la tuer. Mwé. Un peu prévisible. 3/6 - Y : une adolescente japonaise déprimée et suicidaire s'imagine la mort de ses parents dans une rêverie éveillée improbable, gore et nonsensique. Assez délirant et improbable. 4.25/6 - Z : abandonnée par son époux pendant treize ans, une femme enceinte conserve sa fille dans son ventre grâce à des racines magiques, et a des discussions avec celle-ci... jusqu'à ce que vienne enfin le moment de l'accouchement. Perturbant, glauque et peu ragoûtant. 4.5/6
Au final, une anthologie à 3/6, ce qui est un peu mieux que le premier film.
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Mr Jones :
Scott (John Foster) et sa compagne Penny (Sarah Jones), s'installent dans un chalet isolé pour se ressourcer, et tenter de terminer le documentaire de Scott ; bien vite, cependant, ils s'aperçoivent qu'un artiste reclus, Mr. Jones, vit lui aussi dans les parages, créant des sculptures sinistres durant la nuit, et se cachant durant la journée. Curieux, Scott et Penny décident d'enquêter sur Mr. Jones, afin d'en faire le sujet du documentaire...
Un semi-found footage, semi-mockumentaire (avec interviews face caméra, cartons explicatifs) qui tente de brouiller la frontière entre monde réel et monde onirique, à l'aide d'un scénario jouant la carte de la mythologie des rêves et de la folie.
Seul problème, une fois les arguments certains de Sarah Jones mis de côté, et la première moitié de film passée, celui-ci se résume bien vite à de la GoPro tremblotante et mal cadrée sur le visage de l'un ou l'autre des personnages, qui généralement grimace de manière outrée dans l'obscurité.
Et ça ne va pas en s'arrangeant, puisque la dernière demi-heure, à mi-chemin entre rêve et réalité, n'est que tremblotis et flous à gogo, confondant chaos stylisé avec bouillie visuelle.
Qui plus est, le fait que le spectateur attentif ait probablement deviné le pourquoi du comment une bonne demi-heure avant qu'on nous révèle le tout (de manière confuse) ne sert clairement pas la cause du métrage.
Un film avec de bonnes idées, de bons concepts, énormément de potentiel, et une actrice sympathique (son pendant masculin, un peu moins), mais dont l'exécution brouillonne échoue à se montrer à la hauteur. Mais ça reste assez original, et ça évite les jump scares à la con, donc...
2.75/6
RL Stine's Mostly Ghostly - Le Pacte Mystérieux (Who Let the Ghosts Out ?) :
Garçon de onze ans passionné de magie, peureux et timide, Max (Sterling Beaumon) a un faible prononcé pour Traci (Ali Lohan), la fille la plus populaire de son école. Pour ne rien arranger, Max doit composer avec les deux fantômes qui hantent sa maison, deux enfants perdus à la recherche de leurs parents. En échange de son aide, les esprits vont alors accepter d'assister Max dans son quotidien scolaire...
Je ne suis généralement pas trop exigeant avec les D-Coms et autres téléfilms made in Nickelodeon, mais là, c'est particulièrement médiocre.
Cette adaptation d'un roman de R.L. Stine, production indépendante sans grand budget, souffre de tous les maux imagiinables : rythme défaillant, interprétation TRÈS inégale, scénario quelconque, direction d'acteurs inexistante, effets spéciaux minimalistes et économiques...
Bref, c'est assez pénible à regarder, et la soeur de Lindsay Lohan ne devrait vraiment pas essayer de marcher dans les traces de son aînée.
1/6
RL Stine's Mostly Ghostly - Have You Met My Ghoulfriend ? :
Un an après les évènements du premier film, Max (Ryan Ochoa) tente toujours d'aider ses amis fantômes Tara (Madison Pettis) et Nicky (Roshon Fegan) à retrouver leurs parents. Mais à l'approche d'Halloween, non seulement Max doit-il gérer les fantômes, mais aussi faire face au retour du maléfique Phears, le tout sans ruiner ses chances avec la jolie Cammy (Bella Thorne)...
Une suite/reboot au premier film, clairement repensé de bout en bout par Disney & compagnie : ici, le budget est clairement supérieur, les acteurs sont pour la plupart issus de l'écurie Disney (donc ça joue honorablement la plupart du temps, et ça ne paraît pas amateur), c'est mieux rythmé, visuellement plus convaincant, on a droit à de la rétrocontinuité évidente, bref : c'est nettement plus maîtrisé.
Malgré cela, cependant, ça reste réservé aux plus jeunes, avec un peu trop de meublage pour convaincre totalement (les trois minutes de générique d'ouverture, les quinze dernières minutes et le numéro musical), et un caméo parfaitement inutile de feue Joan Rivers.
3/6 (sur l'échelle des D-Coms)
Poursuite Mortelle (A Lonely Place To Die) :
Rob (Alec Newman), Ed (Ed Speleers), Alison (Melissa George), Jenny (Kate Magowan) et Alex (Garry Sweeney) font de l'escalade dans les Highlands écossais, lorsqu'ils trouvent une fillette enfermée dans un puits souterrain. Après l'avoir libérée, cependant, le groupe devient la proie de deux snipers, qui traquent alors les alpinistes un par un dans la forêt...
Un thriller montagnard assez populaire outre-atlantique, où il a été bien reçu par la critique ; malheureusement, j'ai eu une réaction totalement opposée à ce film. Alors certes, la nature est superbe, assez bien filmée, et donne envie d'aller se balader dans les Highlands malgré les psychopathes qui y sévissent... mais au niveau du récit en lui-même, malgré ma sympathie pour Speleers et George, c'était encéphalogramme plat.
La structure du script en elle-même, déjà : un premier tiers montagnard assez soporifique et plat, un tiers de survival en forêt, et un tiers au village, où la communauté célèbre une fête quelconque, et où les survivants se réfugient, dans ce qui se termine par des fusillades entre les différents protagonistes, avant de revenir à un finish typiquement slasher... et à une conclusion mafieuse dans laquelle on assiste à un changement de protagoniste inutile.
Une structure étrange, donc, qui ne parvient jamais à rendre convaincant aucun de ces actes, et qui tente de cacher un film très statique derrière une musique orchestrale gratuitement pétaradante, des ralentis à gogo et un faux rythme artificiel.
Et comme en prime tant les personnages que l'intrigue en elle-même (le kidnapping, tout ça) ne sont jamais très intéressants, on s'ennuie très rapidement devant ce métrage qui ne sait jamais ce qu'il veut être, et reste paradoxalement assez prévisible.
L'Impact de la semaine dernière était réussi, et tandis que la fin de l'ère Spike TV approche à grand pas, TNA continue de présenter un produit de qualité, méprisé par l'internet et les critiques...
- Angle fait l'introduction de Roode, triomphant mais humble. MLK se pointe pour protester, MVP en profite pour décrocher un title shot, au grand dam de Lashley, mécontent.
- Récap du tournoi par équipes, et promo convaincue de JoKi.
- Tag Team Tournament Finals - JoKi vs Hardyz. Long match, très solide et dynamique.
- Storm continue de tenter de corrompre Davey Richards.
- Backstage, Roode n'est pas effrayé par la perspective d'un match contre MVP.
- Récap très réussie de Samuel Shaw/Gunner/Brittany.
- Promo de Shaw et de Brittany dans le ring, pour expliquer leurs actions et se rouler des galoches, jusqu'à ce que Gunner débarque, relance les chants "Creepy Bastards", et passe Shaw à tabac. Mini-brawl, coup bas, et Gunner finit inconscient. j'ai bien aimé ce segment, mais en même temps, j'ai toujours apprécié Dexter-Shaw.
- Promo pour Mahabali Shera, ancien champion de Ring Ka King, et à l'époque, si je me souviens bien, il faisait très "Batista indien", avec beaucoup de potentiel. Reste à voir s'il s'est amélioré depuis... en tout cas, niveau promo, il y a encore un peu de travail à faire.
- MVP vient rendre visite à Angle backstage.
- Bragnus vs Team ECW, Hardcore match. Un gros bordel chaotique et bourrin, pas désagréable, mais bon, il serait temps de laisser Devon et Dreamer partir après une victoire décisive de Bram, amha.
- Gail pas contente.
- Bwahaha, le t-shirt de Spud.... à 9.99$, of course !
- Spud au micro, pour une excellente promo qui récapitule sa carrière, et s'enflamme sur la fin de bien belle manière. Ec3 réplique avec une autre promo, toute aussi convaincante, et il démolit Borash au passage, jusqu'à ce que EY vienne aider Spud. Décidément, ça fait plaisir de voir de nouveaux talents briller au micro.
- Gail vs Havok, KO Title. Gail qui vend ses blessures pendant tout l'affrontement et se fait démolir de bout en bout avant même le début du match, qui finit par ne pas avoir lieu... sauf qu'en fait si, pendant quelques minutes, jusqu'à ce que Havok achève Kim pour de bon. Chouette match, chouette selling de Gail, ça fait plaisir (bis).
- Manik qui vient recruter Mahabali.
- Lashley boude, et s'en va.
- MVP vs Roode, HW Title. Un match forcément un peu court, dont on sent qu'ils en gardaient sous le coude pour un match retour éventuel ; Lashley revient in extremis pour démolir Roode, et laisser MVP en plan.
Un nouveau show plutôt réussi, avec de longs matches globalement de qualité, et un petit nouveau qui débute de manière intéressante.
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Kristy/Random :
Durant les vacances de Thanksgiving, aux USA, une étudiante nommée Justine (Haley Bennett) se trouve seule sur son campus universitaire, où elle devient alors la proie d'un groupe de désaxés brutaux et violents...
Un slasher/survival/quasi-home invasion assez basique, qui aurait pu être efficace et solide, mais qui malheureusement commet une erreur flagrante dès son générique d'ouverture, en faisant de ses bad-guys des anarcho-satanistes ultra-clichés, qui font des sacrifices humains.
Et pourtant, juste ensuite, ça semble repartir tranquillement, avec une mise en place sympathique, et une Haley Bennett assez attachante (et qui porte très bien la petite culotte).
Mais non, dès qu'Ashley Greene se pointe, avec son look de pseudo-sataniste-daaark piercée et tatouée, ça commence à se casser la gueule, pour tomber dans le slasher basique, au déroulement convenu, et au final assez quelconque.
Dommage, parce que ce n'est pas trop mal filmé, dans l'absolu.
2/6
Lord of Tears :
Hanté par des cauchemars étranges dans lesquels apparaît le Seigneur des Larmes, une entité étrange mi-homme mi-hibou, James Findlay (Euan Douglas), un professeur de littérature, retourne explorer sa demeure natale, un manoir écossais, dont il vient d'hériter...
Supposément (à en croire les critiques) un excellent film d'épouvante gothique, voire un futur classique du genre... dans les faits, cependant, un film beaucoup trop moderne dans sa forme (d'aucuns diront "une forme très impressionniste, avec de nombreux plans de coupe, des passages expérimentaux, des montages musicaux au ralentis sur de la dance music, et un montage à la serpe visant à déstabiliser et à transmettre des sensations plus que de la logique" ; d'autres préfèreront dire "bordélique et amateur") et dans son son (du bruitisme) pour parvenir à évoquer vraiment le genre "épouvante gothique".
Pire : la forme s'avère tellement chaotique et clichée qu'elle souligne d'autant les faiblesses de l'écriture (par exemple, la narration en mode dictaphone pas très subtile ou adroite ; la voix off de Moloch qui récite de la poésie) et du reste de la production (interprétation et direction d'acteurs très faibles, rythme assez bancal).
Pour un premier long-métrage, ça aurait néanmoins pu être honorable, si ça ne louchait pas autant sur le vidéo-clip creux, et/ou le travail d'étudiant en cinéma persuadé d'être un artiste profond et ténébreux. Bref, c'est beaucoup trop arty, décousu et infatué pour convaincre, malgré sa créature esthétiquement réussie, et ses paysages superbes.
1/6
In Fear :
Tom (Iain De Caestecker) et Lucy (Alice Englert), jeune couple en route pour un festival de musique au fin fond de l'Irlande, décident de s'arrêter en chemin dans un hôtel reculé pour y passer la nuit. Mais bien vite, ils s'aperçoivent qu'ils sont perdus dans les bois, sur des chemins qui forment un véritable labyrinthe, et que là-dehors, quelqu'un se joue d'eux...
Un micro budget semi-improvisé, et ça se sent, puisqu'à partir d'un pitch intéressant, et au potentiel certain, le film se perd en longueur.
Pour faire simple, il aurait probablement fallu raccourcir le métrage de vingt bonnes minutes pour dynamiser le tout, et éviter au spectateur d'avoir de grosses longueurs d'avance sur les personnages.
En l'état, ce n'est pas désagréable, c'est assez bien joué, et l'atmosphère est convaincante, mais ça perd notablement en intérêt lorsque Max apparaît, et que le tout se transforme en sous-Hitcher assez basique.
3/6
Alien Trespass :
Dans les années 50, une soucoupe volante s'écrase près d'une petite ville américaine. Rapidement, le pilote (Eric Mccormack) doit alors prendre forme humaine, et tenter de capturer un monstre menaçant, échappé des soutes de son vaisseau spatial...
Un gros pastiche décomplexé de toute la science-fiction ciné des années 50, avec ce que ça comporte de rythme pépère, de monstre risible, de personnages formatés, de lieux communs, de clichés, d'effets spéciaux primitifs, etc.
En soi, ce n'est pas vraiment un bon film (ça ne cherche pas vraiment à l'être, de toute façon), mais c'est une bonne imitation, un bon hommage à tout un pan de la culture américaine, et à ses codes.
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Apocalyptic :
Intrigués par les rumeurs de l'existence d'un culte apocalyptique dans la forêt australienne, deux reporters partent à la rencontre des cultistes, avec pour objectif la réalisation d'un documentaire...
Un found footage australien qui ne peut que faire penser à The Sacrament, mais sans le besoin permanent de se référer au massacre de Jonestown. Ce qui crée un joli paradoxe, puisque si Apocalyptic ne possède pas la montée en tension de Sacrament, ni le gore décomplexé du final de ce film, il est nettement plus intéressant à regarder : mieux joué (bémol pour le gourou, qui récite un peu son texte, mais n'a heureusement pas beaucoup de lignes de dialogues), plus imprévisible dans son déroulement (puisque moins assujetti à des témoignages réels), et tout simplement mieux conçu, puisque là, on s'attache rapidement aux victimes du culte.
Dommage que la toute fin, qui a la bonne idée de donner dans le surnaturel (à la Red State, mais assumé), soit si télégraphiée par la narration et sa mise en images.
4/6
Willow Creek :
Jim (Bryce Johnson) et sa petite-amie Kelly (Alexie Gilmore) décident de visiter la célèbre Willow Creek, pour y tourner un documentaire sur la légende de Bigfoot. Incrédule, Kelly accompagne son compagnon dans les bois sans grande conviction, mais bientôt, une présence étrange se manifeste...
Un found footage pour lequel j'avais de gros espoirs, vue sa réputation assez flatteuse, et le fait que ce soit Bobcat Goldthwait qui le réalise, ce qui laissait présager de quelque chose d'original et de mordant.
Et en fait, on doit subir près de soixante minutes de mise en place assez moqueuse et soporifique sur le phénomène Bigfoot, avant de parvenir au moindre moment un tant soit peu intriguant.
Le film ne faisant que 80 minutes, générique compris, cela pose donc un problème de taille. Quant aux vingt dernières minutes, lorsque "Bigfoot" se manifeste enfin, elles sont tellement bancales que le tout tombe gentiment à plat, d'autant que les protagonistes sont gentiment stupides, dans le genre "partons en forêt dans un coin paumé et dangereux sans carte, boussole, GPS ou flingue".
Une vraie déception.
1.25/6
Honeymoon :
Jeunes mariés, Paul (Harry Treadaway) et Bea (Rose Leslie) vont passer leur lune de miel au bord d'un lac reculé. Mais peu de temps après leur arrivée, Paul retrouve son épouse perdue au beau milieu de la nuit, dans les bois, désorientée et incohérente. Rapidement, il apparaît que Bea n'est plus tout à fait la même, et que des évènements étranges se sont produits dans la forêt...
Un film à la distribution limitée (deux personnages principaux, et deux autres très secondaires et peu présents) qui fonctionne assez bien, principalement grâce à une montée en puissance très réussie, une tension omniprésente, et une interprétation soignée.
On pourra juste regretter le manque de surprises du métrage : si le spectateur peut éventuellement commencer à songer à des pistes moins probables au cours du film, le final vient renforcer l'idée que l'hypothèse la plus évidente, celle à laquelle tout spectateur aura pensé dès que les évènements initiaux se sont produits, est finalement la bonne.
Dommage, car un peu plus de surprises, un peu plus d'ambiguïté sur la santé mentale de Paul, et l'on tenait un petit bijou de ce genre.
4/6
Le Chemin Sans Retour (YellowBrickRoad) :
En 1940, la population de la petite ville de Friar, New Hampshire décide soudain de partir dans les bois, laissant tout derrière elle, et disparaissant à jamais. En 2008, une équipe documentaire tente de retracer les pas des autochtones, mais ils découvrent bien vite que seule la folie les attend au bout de cette piste sans fin...
Un paradoxe de taille que ce petit budget : avec un pitch pareil, on aurait pu s'attendre à un found footage de plus, un Blair Witch-bis qui aurait pu camoufler derrière son style les mystères de son scénario, les zones d'ombre de son récit, les faiblesses de sa réalisation, l'approximation de ses scènes gore et le jeu très inégal de ses acteurs.
Mais non, on a droit à un film traditionnel, qui expose bien tous ces défauts dans un métrage absolument pas maîtrisé, qui cumule rythme bancal, personnages assez agaçants, surjeu total, et moments improbables ne débouchant sur rien du tout, puisque le film se termine en queue de poisson nonsensique.
Bref, là où beaucoup voient un film génial "à la Lynch", car sans explications ni sens logique, moi je vois surtout des idées intéressantes et un pitch de base au potentiel certain, mais qui se voient massacrés par une exécution amateure et totalement à l'ouest.
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Action ou Vérité/Truth or Dare/Truth or Die :
Invité chez l'une de leurs connaissances fortunées pour un anniversaire, un groupe de jeunes britanniques désinvoltes visite une cabine isolée, où ils sont bientôt soumis à un jeu d'Action ou Vérité des plus sanglants par le frère de leur hôte, désireux de venger le suicide de celui-ci...
Un thriller psychologique anglais pas désagréable du tout, principalement grâce à une interprétation convaincante de tout ce petit monde, dans des rôles pourtant peu sympathiques : en effet, tous les personnages, friqués et arrogants, sont antipathiques au possible (Jennie Jacques a bien des.... atouts charmants, et ce rôle déjanté la change radicalement de WPC56, mais... son personnage est - volontairement - à baffer.) et paradoxalement, on se surprend par moments à se ranger du côté du bad guy (très bien interprété par David Oakes).
Une approche intéressante, donc, qui fait de tout le cast des têtes-à-claques en puissance, et parvient néanmoins à conserver l'intérêt du spectateur pour ces personnages et leur survie.
Petit bémol, le twist final, assez pataud, aurait pu être nettement mieux amené par le scénario, car en l'état, il tire un peu le film vers le bas.
3.5/6
Devil's Mile :
Après avoir kidnappé deux adolescentes asiatiques, désormais enfermées dans le coffre d'une voiture, trois criminels amènent leurs prisonnières jusqu'à leur employeur, mais se retrouvent bien vite pris au piège sur une route perdue, qui ne semble avoir ni début, ni fin, et sur laquelle les cauchemars prennent vie...
Mouais. C'est vendu un peu partout comme un thriller lovecraftien, ou que sais-je encore, mais en réalité, c'est plutôt un film d'horreur fauché, pas très bien réalisé (énormément d'effets visuels pratiques - flous, zooms, décadrages, etc - pour cacher la misère) et fréquemment surjoué, qui se traîne mollement jusqu'à son dénouement.
Alors certes, le métrage a un concept assez ambitieux en théorie, mais en pratique, c'est tout simplement trop médiocre pour intéresser plus d'une demi-heure.
1.5/6
The Battery :
Radicalement différents l'un de l'autre, Ben (Jeremy Gardner) et Mickey (Adam Cronheim), deux anciens joueurs de baseball, errent dans une Nouvelle Angleterre tombée aux mains des zombies. Lorsqu'ils interceptent une transmission radio faisant état d'une communauté humaine protégée des zombies, les deux hommes s'opposent alors quant à la suite des évènements...
Un zombie movie au budget ultra-limité (6000$) ce qui implique, bien évidemment, de nombreuses astuces pour faire illusion : deux acteurs principaux (dont le réalisateur & scénariste), quelques figurants zombies, une vieille voiture, et beaucoup de plans contemplatifs sur la nature, la campagne, le soleil, les éléments, etc.
Comme en prime la bande-originale est très axée indie/hipster, on se retrouve donc avec un film à la limite du mumblecore/mumblegore, souffrant de tares inhérentes tant à ce style qu'à son budget, avec des clichés et un rythme trop inégal pour son propre bien... mais qui parvient néanmoins à rendre ses personnages intéressants et en partie attachants.
On ne s'ennuie donc pas trop, et en regard du budget, on peut dire que c'est un essai globalement transformé.
3.5/6
At The Devil's Door :
Satan veut s'incarner dans un enfant innocent, et recherche une mère porteuse pour sa progéniture : trois femmes que (presque) tout sépare vont ainsi se trouver prises dans la toile du démon, pour un jeu à l'issue funeste...
Un film d'horreur à l'ambiance pesante et étouffante, aux effets et à la mise en place efficaces, mais dont la structure décousue et brouillonne handicape un peu l'efficacité. En fait, on a souvent l'impression de trois films en un, avec changements d'héroïne en cours de route... ce qui pourrait être une idée intéressante, si elle était plus développée, et moins parasitée par des flashbacks pas forcément indispensables. Dommage.
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Mercy :
Une mère célibataire (Frances O'Connor) et ses deux garçons s'installent chez leur grand-mère (Shirley Knight) qui s'avère possèder des pouvoirs mystiques étranges, obtenus lors d'un pacte avec une entité maléfique.
Une adaptation libre de la nouvelle lovecraftienne "Mémé" de Stephen King, sortie directement en vidéo à l'occasion d'Halloween.
Ce n'est pas très long (74 minutes), et ça se regarde assez tranquillement (c'est relativement bien joué, assez rythmé, visuellement assez réussi) mais malheureusement, ça fait le choix de certains changements dommageables au récit, comme ce happy ending particulièrement agaçant.
3/6
Kingdom Come :
Une dizaine d'individus issus de nombreux horizons différents se réveillent dans un hôpital psychiatrique sans savoir comment ils sont arrivés là. Progressivement, ils réalisent qu'ils sont tous liés les uns aux autres, et qu'une force surnaturelle et menaçante les retient prisonniers en ces lieux, prête à les dévorer...
Un film d'horreur tellement téléphoné et prévisible qu'il en devient agaçant : (attention spoilers) oui, les personnages sont tous les victimes du carambolage que l'on entend dans le générique de début, oui, ils sont tous coupables de quelque chose, oui, le seul mec qui ne se réveille pas avec les autres et qui est un peu louche est le Diable, oui, la gamine vêtue de blanc est l'émissaire de dieu, et accessoirement la fille avortée de la survivante, et oui, l'hôpital est un purgatoire où les personnages sont jugés...
Le moindre spectateur attentif et familier des conventions du genre aura tout deviné dès les premières minutes, et passera ainsi tout le reste du film à endurer un propos assez douteux et puant le prosélytisme religieux, à base de "le pardon est la plus grande des forces, et la clef de la survie de ton âme" ; parce que oui, si tu es victime d'un pédophile, tu dois le pardonner, sinon tu vas en enfer ; et si tu as avorté d'un enfant, tu dois être pardonné, sinon, direction l'enfer.
Tout ça va (très logiquement) de pair avec des personnages bien clichés et réacs, comme l'afroaméricain forcément racaille et violeur en série de femmes blanches, l'homme de ménage forcément pédophile, le musulman forcément raciste et violent (mais qui trouve le pardon en s'excusant in extremis d'avoir tué sa fille O_o)... bref, c'est particulièrement énervant, c'est inégal dans l'interprétation et le rythme, et ça n'a pas grand intérêt, malgré quelques moments qui fonctionnent, et des succubes/démones assez réussies visuellement.
1.5/6
The Door :
Après avoir sauvé la vie d'un businessman asiatique étrange dans la rue, Mike (Brian McDonald) décroche un job de nuit tout aussi bizarre : il doit surveiller, pendant douze heures d'affilée, une porte close. Une situation mystérieuse qui paie très bien mais qui, rapidement, va s'avérer bien plus compliquée que prévu...
Un film assez frustrant, au pitch initial intrigant et plein de potentiel, mais qui perd rapidement en intérêt dès lors que les personnages-boulets de la bande de potes du héros s'invitent, et commencent à semer la zizanie sous le regard impuissant de celui-ci.
Instantanément, le métrage devient horripilant et agaçant, vire au film de hantise basique à l'interprétation inégale, et l'on n'a qu'une envie : que tous les personnages y passent le plus vite possible, dans d'atroces souffrances, et qu'ils n'aient ainsi que ce qu'ils méritent.
Ça aurait clairement été plus pertinent en moyen-métrage, voire en court.
1.25/6
Treehouse :
En rentrant chez elle, la jeune Elizabeth (Dana Melanie) est le témoin de l'enlèvement de son jeune frère, et disparaît en tentant de poursuivre les kidnappeurs dans la forêt. Bientôt, les habitants de la ville commencent à sombrer dans la paranoïa, alors que rumeurs, cadavres animaliers et silhouettes étranges se multiplient dans les bois...
Un survival forestier centré sur Elizabeth, et sur l'un des deux frères qui la découvrent, capturée dans une cabane dans les arbres.
Et là repose tout le problème du métrage, qui pourtant parvient à poser son ambiance et sa tension dès les premières images : toute la première partie dans la cabane, après sa mise en place un peu pépère, laisse augurer du meilleur, avec des adversaires invisibles et menaçants dans les bois, tels des esprits ou des créatures mythiques, et un duo de personnages principaux un peu rednecks et décalés, qui utilisent des surnoms improbables (le duo "fille volontaire et autoritaire" + "jeune homme à la limite de l'autisme" est étrange, mais, bizarrement, fonctionne).
Et puis une fois que le couple s'échappe de la cabane, le film perd grandement de son intérêt, puisque les "adversaires" s'avèrent être trois rednecks génériques au possible, que des flashbacks viennent plomber un peu le tout, et que la toute fin du métrage mérite un bon facepalm.
D'autant plus dommage que l'ambiance était là, et qu'il y avait quelque chose de fascinant à faire avec l'imagerie de cette cabane, et de ces pendus. Dommage.
Après une première soirée de King Of Trios 2014 assez plate et peu mémorable, et un second show un peu plus convaincant (principalement grâce au Rey De Voladores) place à l'ultime soirée de cet évènement indépendant...
Chikara - 14x11 - King of Trios Night 3 (21/09/2014) :
- KOT - The Golden Trio vs The Flood. Pas franchement fan de Jimmy Jacobs, de (face) Icarus, et du mec en tenue de gimp, donc un bon gros bof pour la moitié des forces en présence, et puis les quelques moments brouillons et semi-botches n'aidaient pas ce match de dix minutes. Pas mauvais, mais quelconque.
- KOT - 3peckO vs Devastation Corp. Un long match dynamique et assez sympa.
- Mark Andrews vs Oliver Grimsly. Un match de cruiserweights assez tranquille.
- Tag Team Gauntlet. De la grosse comédie hilarante entre Old Fashioned et Los Ice Creams ; un peu de flottement ensuite, de l'action solide, de l'action un peu plus anecdotique, et toutes les équipes de la compagnie qui y passent.
- Submission Squad vs The Gentlemen's Club. Du grand nawak hilarant de bout en bout, avec des freeze frames, des poses, des trahisons, retrahisons et réconciliations, un arbitre qui se mèle à l'action, et plein de gimmicks improbables.
- Rey de Voladores Finals, Shynron vs The Great Sanada. À la fois méthodique (Heel Sanada oblige) et acrobatique (Shynron inside), un match très réussi.
- KOT finals - Golden trio vs Devastation Corp. Excellent trios match, long et épique. À nouveau, une réussite.
- Brawl entre le Flood et quelques-unes des faces de la compagnie, promo de Jacobs qui oblige Icarus à donner le titre à Kingston, et face turn de Kingston qui se retourne contre le Flood.
Un ultime nuit sans vraie déception, puisque même les matches les plus faiblards étaient sympathiques. Reste que le KOT 2014 était une expérience assez mitigée (à l'intérêt et la qualité allant clairement croissants, avec une Night 3 >> Night 2 >> Night 1), qui sentait clairement la compagnie en pleine reconstruction et réorganisation financière. En espérant que la version 2015 soit un peu plus fournie en guests... un Trio Team Impact Wrestling, par exemple, serait le bienvenu...
Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
The Quiet Ones :
Dans les années 70, bien décidé à prouver que le surnaturel n'existe pas, le professeur Coupland (Jared Harris) recrute un jeune étudiant (Sam Claflin) pour l'aider, lui et ses deux assistants (Erin Richards & Rory Fleck-Byrne) à mener des expériences sur Jane (Olivia Cooke), une jeune femme autour de laquelle se produisent des évènements surnaturels...
Une production Hammer à mi-chemin entre le film found-footage et le film d'horreur plus traditionnel/old-school, ce qui n'est pas inintéressant.
Malheureusement, le métrage fonctionne de manière systématique sur des jump scares tonitruantes, et la b-o ultra-discrète est ponctuée ici ou là de "thèmes" bruitistes et grinçants, qui se répètent à chaque manifestation : autant dire que l'expérience est assez désagréable sur le long-terme, et qu'elle anesthésie progressivement l'effet de surprise désiré.
Bref, c'est théoriquement sympathique dans ses intentions et sa forme rétro, c'est assez bien fait techniquement, mais au final, c'est trop classique, et je suis ressorti plutôt mitigé de ce métrage. Dommage.
Un petit 3/6
Dead Within :
Six mois après le début d'une épidémie de zombies, un couple calfeutré dans un abri doit faire face à l'amenuisement de ses réserves, et à la lente perte de santé mentale de l'une d'entre eux.
Un film de zombies conceptuellement intéressant, puisqu'en huis-clos, et intégralement centré sur le personnage de la protagoniste qui devient lentement folle.
Malheureusement, si les intentions étaient louables, l'exécution n'est pas à la hauteur du concept, puisque rapidement, on devine le pourquoi du comment (le titre du métrage n'aide pas vraiment à préserver le mystère, d'ailleurs), d'autant que le rythme est assez contemplatif et que petit à petit, les cris de l'actrice deviennent fatigants.
Dommage, car l'idée aurait mérité un traitement plus approfondi et maîtrisé.
2.5/6
The Midnight Game :
Sans vraiment y croire, un groupe de lycéens décide de tester un soir un creepypasta trouvé sur le web. Rapidement, cependant, il s'avère que la légende urbaine est réelle, et qu'ils ont invoqué une entité bien décidée à leur faire vivre leurs plus grandes peurs...
Un petit film au pitch et au traitement guère originaux, mais qui pourtant, étrangement, fonctionne assez bien. Ici, on ne s'embarrasse pas de fioritures, on va droit au but, en moins de 75 minutes tout compris, avec une interprétation honorable, et une ambiance convaincante, grâce notamment à une réalisation assez posée, et à une musique lancinante et efficace.
Bref, assez bonne surprise, tous comptes faits.
3/6
Dagon :
Après un accident de bateau au large d'un petit village de pêcheurs espagnols, Paul Marsh (Ezra Godden) et sa petite-amie (Raquel Merono) s'aperçoivent que les occupants de la bourgade ne sont pas totalement humains, et qu'ils vénèrent une entité sous-marine difforme, Dagon...
Adaptation libre de Lovecraft par Stuart Gordon, qui parvient ici, malgré quelques limites évidentes (budget, rythme, etc) à imposer une atmosphère poisseuse, moite et pesante, ainsi que des visions d'horreur trop rarement vues au cinéma. Ce n'est clairement pas un film parfait, mais cela reste l'une de mes adaptations lovecraftiennes préférées.