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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2015 - 113 - Fun Size (2012)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Nickelodeon, Halloween, Comédie, Jeunesse

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Fun Size :

Le soir d'Halloween, Wren (Victoria Justice) est obligée de s'occuper de son petit frère Albert (Jason Nicoll), un trouble-fête muet qui décide de profiter de la tournée des bonbons pour s'enfuir. Aidée par sa meilleure amie April (Jane Levy) et deux nerds du lycée (Thomas Mann & Osric Chau), Wren passe alors toute la nuit à tenter de retrouver son frère disparu, qui, de son côté, vit des aventures toujours plus improbables...

Un long-métrage d'Halloween produit par Nickelodeon et réalisé par Josh Schwartz (le créateur de Gossip Girl, Chuck et Newport Beach), dont c'est là le premier film cinéma... et ça se sent.

En effet, si cette comédie commence de manière honorable, réussissant plus ou moins à instaurer l'ambiance d'un Halloween typiquement américain, le tout se délite très rapidement : énorme manque d'énergie, de rythme, d'humour et plus simplement de fun (ce qui est paradoxal compte tenu du titre), le film finit par se retrouver le cul entre deux chaises, trop puéril et bancal pour plaire aux adultes, et trop "adulte" et mollasson pour plaire aux ados et plus jeunes.

Pire : Fun Size perd rapidement tout le charme d'Halloween qu'il possédait dans son premier tiers, et devient alors une aventure nocturne basique et dérivative, dans la lignée de Nuit de Folie, mâtiné d'autres films typiques des 80s...

Bref, un récit plat pour lequel il est difficile de se passionner, et un échec d'autant plus dommage que la distribution est très sympathique.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 112 - Fun Size Horror : Volume One (2015)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Anthologie

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Fun Size Horror :

Une compilation de 31 courts-métrages d'horreur à la durée comprise entre 2 et 5 minutes, initialement diffusés (chacun pendant 24 heures) en Octobre 2014 sur plusieurs sites web de genre et de cinéma, et ici réunis (pour 21 d'entre eux) sous forme de long-métrage anthologique.

- Générique animé très réussi, et à la musique très Elfmanienne... ce qui n'est pas forcément surprenant puisque la fille de Danny Elfman produit (et joue dans) le film, et que Danny a contribué à la bande originale.

- When They Say You're Alone : un semi-timelapse d'une chambre où dort une jeune femme qui reçoit des visites étranges dans son sommeil. Pas désagréable, notamment visuellement, mais trop court pour vraiment marquer.

- Knock Knock : un garçon, un lit, un monstre dans le placard. Bof.

- Happy Birthday : une fillette, un anniversaire, et un petit chien en cadeau. Dommage que ce soit mal joué, parce que l'idée est assez amusante.

- Entity : deux colocataires (dont l'une des actrices principales d'Absentia) découvrent une poupée possédée dans le grenier de leur nouvelle demeure. Générique et pas très bien réalisé.

- Bad Eggs : deux marionnettes racontent une histoire lovecraftienne. Moui. Très court.

- The Screaming : du noir et blanc, et une femme seule qui entend un cri. Cheap et creux.

- Persephone : une jeune femme enterrée vivante s'extirpe de son cercueil. La fin est très efficace et sympathique.

- Voice : deux soeurs trient les affaires de leur mère décédée, et entendent une voix. Sans intérêt.

- Somebody's Watching You : cinq femmes (aux secrets multiples) dans un loft, devant des caméras, avec pour défi de choisir de sacrifier l'une d'entre elles toutes les cinq minutes. Ça aurait mérité un peu plus de temps, voire un moyen-métrage, histoire de développer tous les personnages et leur toutéliage, mais en l'état, c'est intéressant. La fin est cheap, cela dit.

- Trust : deux hommes enchaînent les défis stupides et dangereux, jusqu'à l'accident. Assez con.

- The Lover : la fille de Danny Elfman furieuse d'avoir été plaquée par son fiancée, décide d'avoir recours à des moyens sanglants pour l'oublier. Joliment filmé, formellement réussi, et une fin percutante.

- The creepy fucking kid in Apt B : une nouvelle locataire rencontre le fils d'une voisine, doué de pouvoirs psychiques. Trop téléphoné pour vraiment fonctionner.

- A Dog and his Boy : un chien affamé, dont le maître reçoit une jeune femme à dîner. Assez quelconque, très très fauché, et oubliable.

- Quad : un trio regarde un film d'horreur, pendant qu'un tueur sanguinaire s'introduit chez eux. Techniquement réussi, car filmé avec quatre caméras distinctes, une par personnage. On regrettera cependant un ton hésitant entre horreur et comédie.

- Let Me Go : un court en noir-et-blanc sur un homme dans un cinéma, face à l'esprit de sa bien-aîmée. Ou quelque chose de ce genre, puisque le tout ressemble particulièrement à un court d'étudiant en cinéma, pseudo-profond, et réellement creux.

- Mother : une jeune femme passe une échographie, et découvre qu'elle est enceinte d'araignées. Un court bref, direct, et particulièrement réussi.

- Evil Voices Lie : un homme regarde une VHS montrant un autre homme en train d'interroger un déséquilibré mental. Décousu, inutile et brouillon.

- Paramnesia : un couple amoureux parle mariage, mais la fiancée commence à avoir des hallucinations. Un grand n'importe quoi brouillon, qui perd toute son efficacité tant il tente de jouer la carte de l'improbable et de l'hallucinatoire.

- Bitter : un trio de sorcièr(e)s excentriques se dispute à grands coups de pouvoirs magiques. De la gaudriole surjouée et assez décalée.

- Mr Hendrix : une fillette terrorisée par Mr Hendrix, un être vivant dans son placard, découvre qu'elle n'est pas la première à être hantée par ce dernier. Assez moyen, car téléphoné, et manque de punch, notamment à cause de son boogeyman photocopié sur les Gentlemen de Buffy.

- The Collection : ultime métrage de cette anthologie, une ambiance réussie, un rendu très professionnel, pour cette histoire de jeune femme qui va poser pour un photographe étrange (Lance Reddick), à l'appareil antique et bizarre.

Au final, un long-métrage assez inégal, comme la plupart des anthologies de ce genre. Ici, cependant, le format de chaque court est à la fois un avantage (pas le temps de s'ennuyer devant un court raté) et un inconvénient (les meilleurs courts mériteraient plus que deux minutes trente), qui permet de conserver sans trop de difficultés l'intérêt du spectateur sur la durée totale de l'anthologie (un peu plus de 80 minutes). On espère que, si Volume 2 il y a, l'horreur sera un peu plus présente et efficace...

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 111 - The Culling (2015)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

The Culling :

Embarqués dans un road trip, cinq amis (Jeremy Sumpter, Elizabeth DiPrinzio, Brett Davern, Chris Coy et Linsey Godfrey) s'arrêtent brièvement dans un café de bord de route, à la recherche d'un endroit pour passer la nuit. Là, ils tombent alors sur une fillette abandonnée et perdue, Lucy (Harley Graham), qu'ils décident de ramener chez elle... mais bien vite, il apparaît que Lucy et ses parents ne sont pas ce qu'ils semblent être...

Un film d'horreur particulièrement générique, qui tente de combiner les clichés de la famille de psychopathes, de la fillette possédée, de la maison hantée, des jeunes qui servent de chair à canon, ainsi qu'une bonne dose de démonologie et de satanisme à la Supernatural (avec ce démon qui construit son armée, etc)...

Pas particulièrement transcendant, donc, d'autant qu'il ne se passe rien durant plus d'une demi-heure, hormis quelques plans sur des poupées sinistres, et des bruits étranges (et que lorsqu'il se passe quelque chose, c'est plat et sans grand intérêt.

Assez problématique, là aussi, l'interprétation très inégale de ces personnages transparents au possible, et le budget ultra-limité, qui dès le premier plan (un plan sur une fausse web-messagerie sur laquelle tous les personnages discutent de manière pas du tout naturelle, avec pour photo de profil leurs headshots d'acteurs professionnels) se fait ressentir (et le démon en CGI, à la fin, ne remonte pas le niveau).

Bref, en des mains plus avisées, ça aurait pu donner un métrage un minimum intéressant ou tendu, mais là... bof.

1.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 110 - Sanitarium (2013)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Anthologie

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Sanitarium :

Dans l'asile du Dr. Stenson (Malcolm McDowell), les cas les plus étranges se succèdent : celui de Gustav (John Glover), un artiste excentrique et maniaco-dépressif, qui croit que ses sculptures lui parlent, et ignore que l'un de ses amis (Walter Perez) est responsable de son état ; celui de Steven (David Mazouz), un élève de Mlle Lorne (Lacey Chabert), et qui, quotidiennement violé par son père, croit voir une silhouette démoniaque le suivant partout ; et enfin celui de James Silo (Lou Diamond Phillips), un universitaire ayant construit un abri anti-atomique par peur d'être victime de l'Apocalypse Maya...

Un petit film indépendant surprenant, car plutôt bon, et bien éloigné de l'affiche derrière laquelle il se cache : ici, loin d'être un énième film d'horreur se déroulant dans un asile d'aliénés empli de fantômes ou de psychopathes sanglants, ce Sanitarium (à ne pas confondre avec l'autre film chroniqué plus tôt dans la journée) est une anthologie très proche d'un Les Nuits de l'Étrange, Au-delà du Réel, Les Contes de la Crypte, ou La Quatrième Dimension, avec trois segments distincts partageant le même thème de la folie, et des histoires douce-amères, aux conclusions toujours en forme de retournement final pas forcément désagréable.

Le premier segment traîne un peu en longueur, malgré les figurines très burtoniennes de John Glover, et l'interprétation réussie de ce dernier ; avec sa touche de nudité gratuite et inutile, c'est peut-être le plus faible des trois, à vrai dire, d'autant qu'il manque un peu de substance.

Le second segment, lui, est beaucoup plus sombre et dépressif, puisque abordant le sujet de la pédophilie, en lui ajoutant une touche surnaturelle assez étrange et métaphorique.

Quant au troisième segment, tout en montage alternatif entre le présent (Silo enfermé dans son bunker, et perdant lentement l'esprit, harcelé par une présence de l'autre côté de la porte blindée) et le passé (l'aliénation progressive de Silo, à mesure qu'il se plonge dans les divagations des partisants de l'hypothèse des "anciens astronautes", et qu'il sacrifie famille et carrière par peur de la fin du monde), il développe une atmosphère très contemplative et mélancolique, et s'avère très bien interprété par LDP.

Au final, donc, une anthologie plutôt réussie, malgré des problèmes qui restent somme toute évidents (le film aurait par exemple gagné à être raccourci de dix ou quinze minutes, ici ou là ; Malcolm McDowell, lui, ne fait que la figuration, étant uniquement là pour parader en blouse blanche dans l'asile, et débiter quinze lignes de dialogues, à la Rod Serling du pauvre ; les chutes sont finalement assez classiques et prévisibles pour qui a l'habitude des séries sus-citées).

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 109 - Sanatorium (2013)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Sanatorium :

Afin de fêter le centième épisode de leur show tv, un groupe d'enquêteurs en paranormal décide de s'aventurer dans le Sanatorium de Hillcrest, un lieu hanté où, en 1955, un psychopathe a profité des célébrations du Nouvel An pour massacrer plusieurs enfants malades laissés sans surveillance. 55 ans plus tard, la présence de l'équipe de tv réveille les esprits du bâtiment...

Un found footage ultra-générique produit pour le compte d'After Dark, avec ses personnages génériques (pas trop mal interprétés, cela dit), son sanatorium générique, son crime générique, ses effets génériques, son déroulement générique, sa mise en scène générique, ses plans infrarouges génériques, etc... sans grand intérêt.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 108 - Insidious : Chapitre 3 (2015)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Halloween, Horreur, Fantastique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Insidious : Chapitre 3 (Insidious - Chapter 3) :

Bien décidée à entrer en contact avec sa mère défunte, Quinn (Stefanie Scott) se rend chez Elise (Lin Shaye), une médium au passé tragique, hésitante à utiliser ses dons, et qui tente de décourager la jeune fille. Bien vite, néanmoins, Quinn est attaquée par une entité malfaisante, et face au père désemparé de l'adolescente (Dermot Mulroney), Elise n'a d'autre choix que de s'associer à deux parapsychologues amateurs, pour tenter de combattre le démon qui en veut à Quinn.

Une préquelle aux deux Insidious précédents, qui met en scène Stefanie Scott (la biatch de ANT Farm de chez Disney, ici accompagnée de Hayley Kiyoko, sa future co-star de Jem & les Hologrammes) et Lin Shaye dans les deux rôles principaux du métrage.

Et c'est en partie là le problème de ce film, puisque si Scott est efficace et convaincante dans son rôle, et que Shaye fait de son mieux, j'ai toujours énormément de mal à prendre Lin Shaye au sérieux. Je l'ai trop vue dans des seconds rôles improbables, décalés, et pas toujours bien joués, pour qu'elle m'apparaisse ici crédible, d'autant plus qu'elle finit accompagnée des deux nerds de la franchise, qui ont toujours été problématiques pour moi.

Le résultat, c'est un film assez soporifique, bourré de jump scares pas très efficaces, et qui prend un temps fou à se mettre en place (20-25 minutes jusqu'à l'accident de voiture).

Ce qui n'aide pas non plus, c'est cet esprit maléfique peu effrayant (un individu décharné et brûlé, aux pieds sales, avec un masque respiratoire), qui n'a pas vraiment de style ou de présence... conséquence probable du changement de réalisateur, James Wan mettant les voiles en emportant son empreinte visuelle et son savoir-faire, et laissant le tout dans les mains de son scénariste, par ailleurs acteur de l'un des deux parapsychologues débiles.

Pas vraiment convaincant, pas vraiment effrayant, pas vraiment intéressant. Mwé.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 107 - Charlie's Farm (2014)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller, Australie

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Charlie's Farm :

Parce qu'ils veulent se changer les idées, quatre amis désoeuvrés (Tara Reid, Allira Jaques, Dean Kirkright & Sam Coward) partent pour le fin fond de l'Australie, afin de visiter Charlie's Farm, le site supposé du lynchage sanglant d'une famille dégénérée et meurtrière, et le sujet de nombreuses légendes urbaines. Mais à leur arrivée sur place, c'est la déception, et la ferme n'est pas à la hauteur de sa réputation... jusqu'à ce qu'un tueur gigantesque (Nathan Jones) finisse tout de même par s'en prendre à eux...

Film d'horreur australien particulièrement générique et dérivatif (ça lorgne affreusement sur Massacre à la Tronçonneuse, et puis Bill Moseley en père d'une famille dégénérée, on ne peut pas dire que ce soit très original), qui est absolument inintéressant pendant les deux-tiers de sa durée (il ne se passe rien pendant une bonne heure), jusqu'à l'arrivée de "Charlie".

Avec Nathan Jones, assez convaincant en psychopathe beuglant, le film se réveille un peu au fil des meurtres, et on a même le droit à un petit mano-à-mano entre Jones et Kane Hodder, venu tenter d'aider les protagonistes.

Amusant, même si cela ne sauve clairement pas le métrage, qui est bourré de défauts, et de personnages insipides et inutiles (qui plus est pas toujours très bien joués).

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 106 - Reaper (2014)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller, Fantastique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Reaper :

Natalie (Shayla Beesley), une jeune arnaqueuse, fait de l'auto-stop au milieu de nulle part, dépouillant tour à tour les hommes qui s'arrêtent pour elle, afin de réunir suffisamment d'argent pour aider sa mère malade. Au fil de ses pérégrinations, elle croise ainsi le chemin de nombreux malfrats et autres individus corrompus (Danny Trejo, Vinnie Jones, Jake Busey, Christopher Judge...), jusqu'à finir dans un vieux motel délabré, où ils deviennent tous la proie d'une entité surnaturelle vengeresse, le Reaper (Mike Michaels), un ex-condamné à mort bien décidé à punir les pêcheurs en tous genres...

Un semi-slasher assez inattendu, qui marche clairement dans les traces d'Une Nuit En Enfer, puisqu'il ressemble fortement à un film de malfrats pendant une bonne heure, avant de prendre un virage ouvertement slasher/surnaturel une fois cette barre franchie.

Seul problème, en comparaison de Une Nuit en Enfer, c'est ici la partie "réaliste" qui fonctionne le mieux, la faute à un boogeyman particulièrement générique et peu mémorable, une simple silhouette recouverte d'éclairs, qui apparaît et disparaît à volonté, et se fait éliminer trop facilement.

Dommage, parce que la distribution - que ce soit l'héroïne, globalement à l'aise et convaincante, ou les vieilles trognes habituelles qui viennent ici cachetonner - est réussie, les acteurs sont utilisés de manière pertinente, et le tout se regarde facilement.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 105 - Dead Still (2014)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Fantastique, SyFy

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Dead Still :

À la mort de son grand-père, Brandon Davis (Ben Browder), un photographe, hérite du domaine de celui-ci, ainsi que d'un appareil photo antique réputé pour avoir été l'outil de nombreuses photographies mortuaires de l'ère Victorienne. Malgré les avertissements de son assistante Ivy (Elle Lamont), Brandon commence alors à utiliser l'appareil pour ses clichés professionnels, mais rapidement, il apparaît que les personnes prises en photo décèdent toutes dans d'affreuses souffrances, tuées par l'esprit maléfique de Wenton Davis (Ray Wise), l'ancêtre de Brandon.

Un navet Syfy réalisé et écrit par les frères Booth, spécialistes de l'horreur indépendante et discount.

D'ailleurs ça se voit, puisque si l'on fait abstraction de Browder et Wise (uniquement là parce que c'est la chaîne qui paie), on se retrouve aussitôt devant un film d'horreur à très petit budget, mal filmé (la caméra semble constamment penchée ou zoomée), mal joué (presque tout le monde est en surjeu complet, y compris Browder et Wise, qui s'ils peuvent être bons lorsqu'ils sont bien dirigés, ont naturellement une tendance à en faire trois tonnes, et ne connaissent pas le sens du mot subtilité ; la seule qui soit plus ou moins juste, là dedans, c'est Elle Lamont. Et le garçon muet.), mal casté (tous les seconds rôles semblent être là parce qu'ils sont amis avec le réalisateur et son frère), mal écrit (la structure du métrage est calamiteuse, avec des flashbacks, des visions, des mises en parallèle, et surtout un récit téléphoné de toutes pièces), et qui n'a pour lui que des effets assez réussis, notamment vers la fin, dans la Zone Négative.

C'est donc franchement médiocre de bout en bout, et en temps normal, ça serait directement sorti en dvd soldé, sans diffusion tv ou ciné. Ce qui fait que, paradoxalement, ce soit donc tout à fait logique que ce métrage passe sur Syfy, la chaîne de la médiocrité de genre.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 104 - Extinction (2014)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Aventure, Found Footage, UK

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Extinction (aka The Expedition) :

Une journaliste et son caméraman accompagnent la troupe d'un aventurier (Ben Loyd-Holmes) dans la forêt tropicale, à la recherche d'espèces inconnues... mais le groupe tombe alors sur des dinosaures bien décidés à les dévorer.

Found-footage anglais insipide et fauché, clairement tourné dans une forêt européenne, agrémentée de stock-shots d'animaux exotiques et/ou de bestioles provenant de l'animalerie la plus proche, et commenté pendant toute sa durée (1h40 et quelques) par la voix off agaçante d'un caméraman incapable, lourd et jamais drôle.

Et comme en plus, devant la caméra, les autres acteurs ne sont guère plus crédibles dans leurs rôles respectifs (l'aventurier avec son chapeau bancal, *soupir*, la journaliste en débardeur trempé semi-transparent, qui est incapable de se taire un instant), et que le mini-dinosaure (enfin, la tête en plastique à la gueule quasi-inamovible montée sur un cascadeur gardé dans l'ombre) n'apparaît qu'au bout d'une heure, autant dire qu'il n'y a pas grand chose à retenir de ce film... si ce n'est qu'il est naze.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 103 - Wakewood (2011)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, UK, Hammer

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Wakewood :

Après que leur fille unique ait été tuée par un chien déchaîné, Patrick (Aidan Gillen), un vétérinaire anglais, et sa femme Louise (Eva Birthistle) s'installent à la campagne, dans la petite communauté de Wakewood. Mais le deuil est trop dur à faire, et lorsque le couple découvre que les habitants du village sont détenteurs d'un secret ancestral et païen, qui leur permet de ramener à la vie des morts récents pour une durée assez limitée, Patrick et Louise décident de tenter l'expérience, et de ranimer leur fille. Mais leurs mensonges vont perturber le rituel, et lorsqu'Alice (Ella Connolly) revient d'entre les morts, elle n'est plus la même...

Un petit film d'horreur anglais produit par la Hammer, et qui lorgne très clairement sur de l'horreur britannique type années 70, ce qui n'est pas désagréable, en l'appliquant à un script qui évoque très fortement le Simetierre de King.

Malheureusement, les limites budgétaires, ainsi que le manque d'assurance de la réalisation (et du projet dans son ensemble) font que le métrage n'est jamais totalement convaincant : les effets sanglants ne sont pas vraiment réussis, l'interprétation est inégale, le travail de caméra est médiocre, et globalement, le tout est très prévisible.

Dommage qu'il n'y ait pas eu quelqu'un de plus confiant et maître de son art derrière la caméra, car le concept avait du potentiel, et la fin parvient même à être assez efficace.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 102 - i-Lived (2015)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Thriller

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

i-Lived :

Josh Fosse (Jeremiah Watkins) est un nerd sans avenir qui passe son temps à critiquer des applications pour smartphones sur un site de vidéos. Un jour, il s'inscrit sur l'application i-Lived, qui lui promet d'exaucer tous ses voeux s'il suit les instructions du logiciel, et remplit des missions quotidiennes assez anodines. Sans trop y croire, Josh se lance alors dans ce programme, et voit sa vie changer du tout au tout grâce à l'application... mais alors que la chance sourit enfin au jeune homme, les missions du programme se font de plus en plus violentes et difficiles, et le moindre écart est sanctionné...

Une histoire de pacte faustien particulièrement banale, signée Franck Khalfoun, et qui lorgne particulièrement sur le Hellphone de James Huth, en un peu plus adulte et sombre.

Ce qui n'est pas forcément signe de qualité, puisque ce thriller fantastique est vraiment cousu de fil blanc, depuis son affiche et son titre à l'anagramme évident, jusqu'au déroulement du métrage, assez balisé, et qui culmine dans un face à face pas du tout inspiré avec "Satan", qui nous fait tout un discours sur les médias sociaux, les "terms & conditions" que personne ne lit jamais, etc...

Bref, ce n'est pas très bien écrit, jamais subtil, original ou particulièrement glauque, le héros est à baffer, et la mise en images est un peu pataude, notamment lors des séquences de visions/cauchemars. Je ne retiens que le caméo de Neville Page, qui fait toujours plaisir à voir.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 101 - Gingerclown 3D (2013)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Hongrie

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Gingerclown 3D :

En 1983, un groupe de jeunes menés par Biff (Michael Cannell-Griffiths) martyrise Sam (Ashley Lloyd), le nerd du lycée, et l'oblige à s'aventurer dans un parc d'attractions voisin réputé pour être hanté. Mécontente de cette situation, Jenny ( Erin Hayes), la petite-amie de Biff, décide de rejoindre Sam pour l'aider à se sortir de ce pétrin... mais sans le savoir, le duo vient de tomber dans le piège de Gingerclown (Tim Curry), une créature démoniaque qui contrôle le parc, et dont les sbires hideux rôdent dans les attractions.

Un navet hongrois, supposé être une comédie horrifique rendant hommage aux années 80 et au cinéma d'horreur de cette période, avec plein de vieilles gloires (Tim Curry, Lance Henriksen, Michael Winslow, Brad Dourif, Sean Young) qui viennent doubler les monstres de ce film.

Problème : ce n'est ni drôle, ni horrifique ; les vieilles gloires, Curry y compris, sont mécon-naissables tant leurs voix sont trafiquées (sauf Henriksen, encore plus ou moins identifiable) ; les monstres qu'ils doublent sont des costumes géants aux têtes en caoutchouc immondes, probablement issus du parc d'attraction où a été tourné le film (et ce ne sont pas des costumes glauques à la 5 Nights at Freddy's, non, ici ce sont des trucs moches et ridicules) ; et les acteurs - qui jouent en anglais - sont soit très mauvais, soit des acteurs hongrois parlant un anglais laborieux.

Autrement dit : ce métrage est particulièrement amateur, assez mal écrit, et bon à jeter.

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 100 - Final Girl (2015)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Thriller

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Final Girl :

Dans les années 50, un groupe de quatre jeune hommes (menés par Alexander Ludwig), a pris l'habitude d'emmener régulièrement des jeunes femmes dans les bois, où ils les traquent alors et les assassinent sans pitié. Mais leur dernière proie, Veronica (Abigail Breslin) n'est pas aussi innocente qu'elle en a l'air...

Alors là, problème.

Sur la base de ce pitch, et du titre faisant référence au cliché de la survivante dans tous les films d'horreur, on pouvait s'attendre à un long-métrage horrifique singeant les slashers, pour en détourner le concept habilement, en faisant des bourreaux les proies... un peu à l'instar d'Une Nuit en Enfer, on pouvait espérer un récit roublard, paraissant partir dans une direction banale, avant de changer totalement de cap au bout d'une demi-heure... le tout dans une ambiance joyeusement sanglante et violente.

Et puis en fait pas du tout.

Pire : ce film n'a pas vraiment sa place dans la catégorie horreur.

Le réalisateur, un photographe dont c'est le premier film, a en effet choisi d'adopter une approche totalement peu instinctive, et de placer tout le film du point de vue d'Abigail Breslin. On suit donc la demoiselle depuis son enfance, lorsqu'elle est recrutée par Wes Bentley pour être entraînée et devenir tueuse (pour le compte de qui ou de quoi, mystère), on saute 12 ans plus tard, on assiste à une partie de son entraînement, on découvre que sa prochaine mission est de tuer les quatre sociopathes, et après une petite demi-heure, on la voit se laisser prendre au piège par les tueurs, être emmenée dans les bois, et lentement, reprendre le dessus.

Dans l'absolu, pourquoi pas... ça annihile tout effet de surprise, mais un bon réalisateur pourrait rendre tout cela passionnant et plein de suspense, à la Dexter.

Mais comme je le disais en ouverture, problème : le réalisateur de Final Girl n'est pas un bon réalisateur. Ou plutôt, c'est un artiste, dans le sens "arty, poseur, prétentieux et maniéré" du terme. Et cela se ressent dans la moindre image du film, à commencer par son époque, une sorte de Fifties éthérées et pas vraiment réelles, dans lesquelles chaque plan sonne artificiel et théâtral tant dans ses éclairages que dans sa mise en scène très photographique.

L'image passe ici clairement avant le reste, ce qui donne des plans assez jolis, mais qui plombe totalement le reste, à commencer par le récit (qui se permet de grosses digressions inutiles), par sa vraisemblance (Breslin n'est jamais crédible dans son rôle de tueuse entraînée pendant 12 ans : elle est trop émotive, gamine, déconcentrée, etc... et paradoxalement, c'est le capital sympathie et le naturel de l'actrice qui rend le film un minimum intéressant), par l'interprétation de certains acteurs, et par le montage des scènes d'action, cache-misère.

Le tout semble clairement indiquer que le réalisateur pensait en terme d'images, de concepts visuels et de vignettes, plus que de film au complet, et malheureusement, cela se ressent, avec un métrage qui finit par se résumer à des jeunes qui font les cons en forêt dans des fringues rétro, tout en étant rétroéclairés par des projecteurs cachés dans les bois.

Rien de vraiment passionnant, en somme.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 99 - Day of the Mummy (2014)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Day of the Mummy :

Jack Wells (William McNamara), un archéologue aventurier aux dettes énormes, accepte la proposition de Carl (Danny Glover), un milliardaire collectionneur d'art. Sa mission : rejoindre un groupe de chercheurs en Égypte, et explorer la tombe de Neferu, un roi antique maudit, enterré avec une pierre précieuse inestimable, la Pierre de Codix.

Une production Image Entertainment qui, dès son premier plan, donne le ton, avec un pseudo-briefing électronique du FBI, parlant de la disparition de citoyens américains au Moyen-Orient, possiblement aux mains d'un groupe de terroristes locaux, etc... une mise en condition qui n'aura jamais de suite, et n'est là que pour racoler un bon coup (d'autant que les "terroristes", dans le film, sont une bande d'acteurs américains vaguement grimés pour ressembler à des arabes, et dont l'un des actes innommables est d'arrêter la voiture des protagonistes pour leur demander "leurs papiers".).

Et tout le métrage est à l'image de cette intro : ça donne envie de secouer la tête en poussant un énorme soupir.

Rien ne fonctionne ici : le concept de filmer tout le film en vue subjective, à partir des lunettes du héros ; le héros en question, présenté au début du film comme un super-playboy qui couche avec deux femmes à la fois, alors qu'il a le charisme d'un poulpe mort ; la prise de son bancale et inégale ; les effets numériques fauchés ; le rythme anémique ; l'écriture lamentable ; le casting générique au possible ; Danny Glover, qui a clairement tourné toutes ses scènes en une après-midi, dans un fauteuil, pour être constamment incrusté dans un coin de l'écran, avec des boucles vidéos pas très subtiles pour lui donner plus de temps de présence dans le film ; la tension absolument inexistante ; les tunnels de la tombe, tournés dans une grotte pouvant tout aussi bien se trouver en Californie qu'au Venezuela ou en Égypte, pour ce que ça change...

Bref, c'est chiantissime, c'est à peine digne d'un mauvais téléfilm Syfy, et ça ne mérite même pas un

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 98 - Stung (2015)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Stung :

Traiteurs lors d'une garden party privée à la campagne, Paul (Matt O'Leary) et sa patronne Julia (Jessica Cook) doivent soudain faire face à une invasion de guèpes mutantes sorties de nulle part, qui s'en prennent aux invités, et transforment ces derniers en créatures difformes et meurtrières...

Un film d'horreur supposément semi-comique, ou du moins qui tente de l'être (à la Arac Attack), et qui échoue de manière spectaculaire dans ses objectifs, notamment en se concentrant sur une romance insipide entre deux personnages principaux qui ne sont jamais intéressants.

Autour d'eux, c'est exactement la même chose, avec des personnages potentiellement sympathiques (le maire alcoolique interprété par Lance Henriksen, la grand-mère pas tout à fait là, certains autres seconds rôles décalés) jamais exploités de manière pertinente, et qui ne servent que de chair à canon anonyme.

Bref, c'est soporifique, ça ne fait ni peur, ni rire, c'est générique au possible, et si les effets en dur (certaines transformations, par exemple) sont très réussies, les effets spéciaux sont trop inégaux pour convaincre.

Et ne parlons pas de la fin, ridicule, et digne d'un mauvais téléfilm Syfy, à tout les niveaux, tant d'un point de vue créatif que technique.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 97 - The Nightmare (2015)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Documentaire

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

The Nightmare :

La nuit, certaines personnes se réveillent incapables de bouger et de respirer, pour découvrir une présence sombre, silencieuse et oppressante qui les observe, indistincte. Tout autour du monde, à toutes les époques, ce phénomène se reproduit, obsédant, et toujours identique. Les victimes de cette paralysie du sommeil témoignent...

Un documentaire du réalisateur de Room 237 qui, comme dans ce précédent film, choisit ici de laisser totalement la parole aux personnes interrogées, sans jamais porter de jugement de valeur, ou contrer leurs affirmations par des données scientifiques ou des contre-arguments.

Ici, tout repose sur la mise en images, via des reconstitutions, de leurs témoignages, qui passent alors en voix off, avec un accent certain mis sur l'ambiance et sur la terreur.

Du moins en théorie.

Car rapidement, il s'avère que le documentaire devient redondant et répétitif, et que les témoignages présentés virent au spiritualisme improbable, au surnaturel et à la religion moraliste, qui empêchent le spectateur le plus rationnel de vraiment se laisser porter par des individus qui, souvent, devraient être soignés par un psychiatre.

On préfèrera se rabattre sur un documentaire similaire de 2001, produit par Channel 4 et intitulé The Entity (visible sur Youtube), qui reprend exactement la même forme, le même ton, et traite le même sujet en lui ajoutant des contre-arguments scientifiques (et malheureusement une dérive religieuse à base d'exorcisme et d'EVP), et ce de manière plus efficace (principalement parce que la durée de The Entity est divisée par deux, en comparaison de celle de The Nightmare).

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 96 - Mimic 3 : Sentinel (2003)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Mimic 3 - Sentinel :

Survivant de l'épidémie virale ayant mené à la création des insectes Judas, Marvin (Karl Geary) a désormais une vingtaine d'années et, hypersensible à d'innombrables facteurs biologiques et environnementaux, il passe le plus clair de son temps dans sa chambre, cloîtré, à observer les autres habitants de l'immeuble au travers de l'objectif de son appareil photo. Parmi ceux-ci, Carmen (Rebecca Mader), une jolie voisine, et "l'éboueur" (Lance Henriksen), un nouvel arrivant étrange et secret, dont les déplacements nocturnes correspondent étrangement à des disparitions inexpliquées dans le quartier. Avec l'aide de sa soeur Rosy (Alexis Dziena) et de Carmen, Marvin va mener l'enquête, et découvrir que les Judas n'ont pas tous été exterminés.

Écrit et réalisé par JT Petty, (scénariste/réalisateur de The Burrowers & de Hellbenders), cette seconde suite de Mimic lorgne très fortement (et de manière totalement assumée) sur Fenêtre sur Cour d'Hitchcock, dont elle reprend de nombreux éléments.

En comparaison de Mimic 2, ce troisième opus est ainsi nettement plus réussi, et presque aussi bon que l'original, en ce qui me concerne, tant Mimic 3 reste condensé (moins de 75 minutes), va droit au but, et sait garder ses créatures dans les ténèbres afin de ne pas dévoiler son budget limité.

C'est plutôt bien joué (même si Dziena peut agacer par moments, elle reste globalement sympathique), c'est court, direct, sans fioritures, et c'est suffisamment maîtrisé au niveau technique pour convaincre.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 95 - Mimic 2 (2001)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Mimic 2 :

Autrefois en marge de l'invasion des insectes Judas, Remy (Alix Koromzay), une entomologue reconvertie en institutrice, est bientôt prise pour cible par l'ultime survivant de cette espèce insectoïde. Car le Judas n'a qu'un seul objectif : perpétuer son espèce, et se reproduire avec Remy. Mais à mesure que les cadavres s'accumulent autour d'elle, les autorités s'intéressent à son cas, en la personne de l'inspecteur Klaski (Bruno Campos)...

Une suite sortie directement en vidéo, et qui n'a probablement pas eu un dixième du budget de l'original : la distribution est affreusement générique et oubliable (déjà que ce n'était pas le point fort de l'original, et qu'Alix Koromzay, ici méconnaissable, n'y faisait pas la moindre impression), les effets spéciaux se limitent à un plan numérique ou deux (et le reste du temps, à un cascadeur dans un costume en latex risible), le script limite l'action à un immeuble vide et à trois ou quatre personnages, et le scénario enchaîne les situations improbables, depuis l'institutrice assez quelconque qui se fait draguer par son élève et par le Judas, jusqu'à l'insecte qui tente de séduire Remy (pourquoi ? On ne le saura jamais) avec une pizza, en passant par les innombrables vannes entomologiques foireuses et autres rebondissements nawaks découlant des mutations de la créature (le final du film est à ce titre ridicule)...

À éviter.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 94 - Mimic (1997)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Mimic :

Afin de lutter contre une épidémie mortelle propagée par des cafards, Susan (Mira Sorvino) met au point une race d'insectes super-prédateurs surnommés "Judas", qui adoptent l'apparence de leurs proies pour mieux s'y mêler et frapper de l'intérieur. Mais malgré les précautions des scientifiques, les Judas survivent dans les égoûts de New-York, et, progressivement, commencent à s'adapter à une nouvelle proie : l'espèce humaine.

Après Cronos, second long-métrage de Guillermo Del Toro (le premier en langue anglaise), dont on retrouve pas mal de signes distinctifs et d'obsessions (insectes, environnements ultra-détaillés, atmosphère gothique, un enfant en tant que figure centrale, un labyrinthe mal éclairé, une ambiance glauque et pesante), malheureusement très dilués dans un film qui souffre de l'influence des Weinstein durant son tournage.

Del Toro ne s'en est jamais caché, il n'aime pas Mimic, le tournage a été un calvaire, et même dans cette version Director's Cut, les problèmes sont nombreux : problèmes de rythme, problèmes de script (le dernier tiers se transforme en blockbuster explosif un peu con), problèmes d'influences évidentes (Alien, Se7en), problèmes de casting (Sorvino est transparente, Northam marmonne la moitié de ses dialogues), problèmes d'interprétation (ça ne joue pas forcément toujours très bien), problèmes de réalisation (le film a été tourné par Del Toro, avec une demi-douzaine de réalisateurs de seconde équipe imposés pour tourner les scènes refusées par Del Toro), problèmes de musique (le score de Beltrami n'est pas mauvais, mais il est régulièrement envahissant et trop grandiloquent en regard des images qu'il illustre)...

Alors certes, le tout reste bien emballé, et est plutôt joli visuellement, mais au final, ce n'est qu'un monster movie assez générique, aux défauts nombreux qui empêchent le métrage de s'élever au-dessus du lot.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 93 - La Dame En Noir 2 : l'Ange de la Mort (2014)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, UK, Canada, Drame

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

La Dame en Noir 2 (The Woman in Black 2 : Angel of Death) :

En 1941, un groupe d'orphelins doit être évacué de Londres, et installé à la campagne. Eve (Phoebe Fox) et Jean (Helen McCrory), les deux femmes en charge des enfants, emmènent ces derniers dans le manoir abandonné d'Eel Marsh House... mais bien vite, elles découvrent que le bâtiment est hanté par une maléfique Dame en Noir, celle-là même qui, quarante ans plus tôt, s'en est pris à Arthur Kipps (Daniel Radcliffe).

Du premier Dame en Noir, avec Harry Potter, j'avais dit ceci :

C'est visuellement joli, mais mou (un certain nombre d'éléments du récit/de scènes auraient pu passer à la trappe sans que le film n'en pâtisse), trop classique, et très peu prenant. Et les jump scares sont gentiment agaçants. Bof, en somme. Mais c'est réussi, esthétiquement parlant. Un tout petit 3/6.

Ici, c'est encore pire, puisque les personnages et leurs interprètes sont tous transparents au possible, et que le récit, qui commence comme un Narnia au pays des fantômes, n'est jamais particulièrement intéressant.

Personnages ternes, rythme anémique, j'ai manqué de m'endormir devant... heureusement que le production design est à nouveau très joli.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 92 - It Follows (2014)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

It Follows :

Après avoir couché avec son flirt du moment, Jay (Maika Monroe) apprend de la bouche de ce dernier qu'elle est désormais contaminée par une malédiction surnaturelle : une entité protéiforme l'a dans sa ligne de mire, et viendra à elle, d'une marche lente et implacable, pour la tuer... à moins qu'elle ne transmette à son tour cette malédiction en couchant avec quelqu'un d'autre. Jay et ses amis vont alors devoir tout faire pour échapper à cette chose meurtrière et invulnérable...

Un long-métrage assez maîtrisé dans sa forme, au croisement visuel et atmosphérique d'un Halloween, d'un Griffes de la Nuit, et d'un film indépendant américain typé Virgin Suicides.

Particulièrement bien reçu par la critique, ce métrage est pourtant loin d'être sans défaut. Si l'ambiance, l'atmosphère et l'image sont particulièrement lêchés, on regrettera très clairement que le tout soit finalement assez creux et désincarné, restant constamment à la surface de son sujet et de ses personnages (qui ont l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette), et échouant donc à faire peur.

À l'identique, si l'idée de base est très forte (avec en prime une métaphore sexuelle que l'on peut interpréter sous divers angles), au final, le traitement qui en est fait n'est pas totalement maîtrisé, et l'on en vient même à être agacé par certains tics de mise en scène (les zooms et les travelings circulaires, qui ont leur utilité, mais finissent par lasser).

Autre problème, lorsque la menace se fait plus présente (la scène de la plage) et prend corps, sous forme d'une forme invisible mais tangible avec laquelle les autres personnages, non maudits, peuvent interagir : pas très convaincant, voire même assez risible (l'entité meurtrière attaque l'héroïne... en lui soulevant une mèche de cheveux au-dessus de la tête).

Et pour ne rien arranger, le métrage n'est pas aidé par une héroïne assez transparente, qui manque fortement de charisme et de capital sympathie, et qui passe la moitié du film sous Lexomil.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 91 - Horror Rock (1986)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Jeunesse, Musique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Horror Rock (Trick Or Treat) :

Maltraité et harcelé par les autres lycéens pour son amour du heavy metal et son look improbable, Eddie (Marc Price) n'a qu'une envie : se venger de toutes les brutes qui font de son quotidien un enfer. Mais lorsque son idole, le chanteur Sammi Curr (Tony Fields), trouve la mort dans un incendie, c'est tout le monde d'Eddie qui s'écroule. Bien vite, cependant, il apparaît que l'âme en colère de Sammi est enfermée dans l'ultime disque du groupe, qu'Eddie reçoit en cadeau de la part d'un ami animateur radio (Gene Simmons). Pourtant, si Eddie parvient, dans un premier temps, à canaliser les pouvoirs surnaturels du disque à son avantage, la soif de sang de Sammi Curr finit par échapper à tout contrôle, et à menacer la ville toute entière.

Un teen-horror movie typique des années 80, qui parodie la peur du hard rock et de son supposé backmasking sataniste, telle qu'elle a sévi aux USA durant les années 70 et le début des années 80. Et quelle parodie, puisque le film a choisi Ozzy Ozbourne dans le rôle d'un pasteur critiquant le monde impie et déliquescent du hard-rock !

Le film, bien qu'un peu longuet se regarde tranquillement, pour peu qu'on garde à l'esprit sa nature peu sérieuse : les effets spéciaux sont tout à fait honorables pour l'époque, le script (signé James Wong !) tient plus ou moins la route sur la distance (malgré un moment ou deux assez discutables), Gene Simmons est plutôt convaincant en animateur radio dans ses brèves minutes d'apparition à l'écran, et les acteurs s'en sortent plutôt bien, malgré un postulat de départ particulièrement casse-gueule.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 90 - Black Roses (1988)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Musique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Black Roses :

La petite ville tranquille de Mill Basin se trouve soudain au coeur d'un conflit générationnel opposant les adultes de la ville à la jeunesse locale. L'enjeu de ce conflit : les Black Roses, un mystérieux groupe de hair metal se produisant dans la salle de concert toute proche, et qui, par son influence et sa musique, transforme les jeunes de la ville en créatures démoniaques et agressives. À Mr Moorhouse (John Martin), un professeur de littérature, de sauver la communauté.

Du même réalisateur que Rock'n'Roll Nightmare, un film paradoxalement assez réactionnaire, avec des jeunes cons qui se font posséder par une musique diabolique, malgré les avertissements de lers parents sages et avisés, qui devinent tout de suite la nature du mal... un mal qui se fait vaincre d'un coup de pied dans les bollocks par un professeur de littérature, quadragénaire moustachu porteur de cols roulés et de chemises à carreaux, qui écoute de la musique classique, et est un travailleur dévoué à sa cause et à ses élèves...

Une certaine idée du heavy metal, dirons-nous, illustrée par un long-métrage générique et mollasson qui enchaîne les scènes insipides de "jeunes" lycéens ayant la vingtaine avancée, celles du professeur sur fond de musique risiblement héroïque, des passages musicaux mettant en scène le groupe démoniaque fringué façon BDSM, et une mort amusante ou deux, à base de créatures en latex.

Même pas involontairement drôle, contrairement à l'oeuve précédente du réalisateur.

Pourri/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 89 - Rock'n'Roll Nightmare (1987)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Musique

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Rock'n'Roll Nightmare (aka The Edge of Hell) :

Lorsqu'ils s'installent dans une demeure isolée pour enregistrer leur nouvel album, les membres du groupe de hair metal Tritonz - menés par John (Jon-Mikl Thor) - décident de passer un peu de bon temps avec leurs compagnes respectives. Mais bien vite, une force maléfique se réveille, et commence à décimer les rangs des Tritonz...

Un nanard canadien au budget microscopique, écrit, mis en musique et interprété par Jon Mikl-Thor, et qui commence très mal, par le massacre hors-champ d'une famille, et par d'interminables minutes du van du groupe sur la route, en guise de générique d'ouverture.

Tout le reste du film est à cette image : c'est mal foutu, c'est mal interprété, il y a de l'érotisme de pacotille, énormément de meublage, des chansons entières du groupe en répétition, c'est très clairement inspiré par Evil Dead dans sa forme, etc...

Bref, c'est amateur de bout en bout, y compris au niveau des créatures... MAIS lorsqu'arrive le dernier quart d'heure, on bascule dans totalement autre chose, puisque "John" se transforme alors en "Intercessor" pour affronter à mains nues Satan dans un long duel hilarant et kitsch, digne d'une cover de Manowar, et monté sans le moindre effet sonore sur une chanson de Mikl-Thor.

À elle seule, cette séquence vaut presque que l'on s'inflige tout le reste du métrage (ces étoiles de mer en plastique !!!!).

Pourrigolo/6

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