Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
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Slotherhouse (2023) :
Parce qu'elle rêve de devenir la présidente de sa sororité, Emily (Lisa Ambalavanar) se laisse convaincre, adopte un paresseux trouvé chez un braconnier et en fait la mascotte de sa Maison. Mais rapidement, ce paresseux, arraché à sa forêt natale, s'avère sanguinaire et vif comme l'éclair, et il commence à massacrer toutes les membres de la sororité...
Une comédie horrifique qui m'a fortement déplu, parce qu'elle flirte trop souvent avec le syndrome Sharknado, à savoir que le film est très très très con, qu'il est très très très approximatif (la marionnette du paresseux est fauchée, les fiches descriptives de chaque personnage disparaissent en un éclair), qu'il est très très très frustrant (tous les meurtres ont lieu hors-champ), et qu'il est fier de l'être, poussant le curseur toujours plus loin dans ce qui se veut être une quasi-parodie de slasher excentrique et décalée, une satire des influenceuses et des sororités... mais est constamment trop calculé, trop artificiel, et surtout, jamais drôle.
Pas forcément surprenant, vu que le projet tout entier semble avoir été conçu sur la base du jeu de mots du titre... mais entre l'absence totale de cohérence interne (notamment chronologique/temporelle), le paresseux qui boit, fume, conduit, parle, publie sur les réseaux sociaux, est un ninja, surfe en ligne, etc (en gros, c'est Chucky, mais poilu), les personnages tous insupportables, interchangeables et idiots (mention spéciale à la lesbienne de service, qui se démarque un peu, mais est tellement surjouée qu'on dirait un personnage de sketch du SNL), le récit bordélique au rythme décousu, la facture technique très inégale, et le ton général du film, le postérieur entre plusieurs chaises (jamais assez réaliste ou abouti pour qu'on s'intéresse au sort des personnages, jamais assez déjanté et stylisé pour faire passer le côté parodique), on a vraiment l'impression d'un projet uniquement conçu pour faire marrer ses scénaristes et son réalisateur.
1.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
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