Basket Case 1 :
Lorsque Duane (Kevin Van Hentenryck) s'installe dans un hôtel new-yorkais avec pour seul bagage un panier en osier fermé, rien ne laisse présager la série de meurtres qui va suivre. Car dans le panier se trouve Belial, le frère siamois de Duane, séparé par des médecins brutaux que Belial et Duane sont bien décidés à faire payer...
Un film très daté, très fauché, très mal joué, mais qui pourtant parvient à tout même emporter l'adhésion, malgré tous ces défauts techniques évidents.
Principalement parce que Henelotter, le réalisateur, parvient à instaurer une ambiance particulièrement pesante, poisseuse et glauque, dans ce NYC fauché du début des années 80.
Bref, c'est mal foutu, certes, mais c'est original, inventif, amusant et assez bien mené, ce qui rééquilibre le tout.
3.25/6
Après avoir survécu à leur chute depuis leur chambre d'hôtel, Duane et Belial parviennent à s'échapper de l'hôpital, et trouvent refuge dans une demeure cossue, tenue par leur tante Ruth (Annie Ross). Là, ils forment une nouvelle famille avec les nombreux autres freaks hébergés par Ruth, jusqu'à ce que des journalistes un peu trop curieux viennent bousculer ce fragile équilibre...
Un métrage radicalement différent du précédent : exit le glauque, le fauché, le cheap, le poisseux, et New York. Ici, le budget est plus important, les acteurs jouent mieux, c'est moins daté dans sa forme et dans son fond, bref, le tout est nettement plus maîtrisé, abouti, et remplace l'atmosphère si particulière du premier épisode par un côté défilé de freaks grandiloquent et burlesque, à mi-chemin entre du Tod Browning et Nightbreed/Cabal.
Avec une thématique très axée "séparation" et "acceptation de l'autre et de soi", le métrage continue ainsi à être intrigant et original, tout en se permettant plus de légèreté et d'humour, ainsi que des effets spéciaux nettement plus convaincants.
C'est moins gore (quoique...), mais ça fourmille tout autant d'idées (le photographe dans le grenier, qui éclaire la scène à coups de flashes, avec les créatures qui se rapprochent un peu plus à chaque fois), et le finish WTF achève de faire de ce métrage une suite peut-être meilleure que l'original, dans un style différent (un peu à la manière d'Evil Dead/Evil Dead 2).
4/6
En compagnie de Ruth et des autres freaks, Belial et Duane partent en road trip dans le Sud profond, pour célébrer la future naissance des enfants de Belial. Mais bien vite, la situation se complique, et les freaks doivent prendre les armes contre la police locale...
Ouhlà, la belle casserole que voilà. Après un premier volet poisseux, et un second plus décomplexé, celui-ci donne dans... euh... le grand bordel non-sensique.
Et c'est précisément pour ça que le film ne fonctionne pas : non seulement le surjeu général est de retour ; non seulement le tout donne encore plus dans la caricature et le grotesque ; mais en plus, ça met un temps fou à se mettre en marche, avec plus de 35 minutes avant que l'accouchement ne se produise.
Bref, c'est mou, c'est décousu, il y a de la nudité gratuite, des idées assez débiles jetées n'importe comment à l'écran (Robo-bélial, l'inventeur, etc), et le personnage principal n'est plus vraiment Duane ou Belial, loin de là, puisque Ruth prend le devant, pousse la chansonnette, etc.
En fait, hormis la scène d'évasion du commissariat, joliment gore, je crois que j'ai vraiment détesté le reste du film.
1.75/6
Lorsque Brad (Eric Lutes) & Meg (Megan Gallagher) emménagent avec leur fils adolescent Tyler (Greg Cipes) et la petite Gina (Sofai Vassilieva) dans une nouvelle demeure un peu délabrée, ils ignorent qu'ils s'installent sur le territoire de gnomes maléfiques vivant sous terre... et bien vite, alors que Gina devient leur compagne de jeu, les morts mystérieuses se succèdent.
Un film de 2003 qui ressemble plutôt, à vrai dire, à un téléfilm fantastique pour enfants des années 80, dans la droite lignée de Troll, de Les Créatures de l'Ombre, ou de The Gate ; l'interprétation est inégale, les jump scares agaçantes, et le tout est au final assez quelconque, sans réels enjeux mémorables ou convaincants. Malcolm McDowell ne sert d'ailleurs pas à grand chose.
2/6