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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 2 (suite et fin)

Publié le 29 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek

2x15 - Threshold :

NO COMMENT.

2x16 - Meld :

Brad Dourif en bétazoïde psychotique, Tuvok qui se laisse contaminer par des envies de meurtre... ça fait un épisode assez réussi, tout ça. On aurait enlevé l'intrigue secondaire inutile sur Paris qui organise des paris illégaux, on aurait probablement eu un des meilleurs épisodes du show jusqu'à présent. Très bien interprété, en tous cas.

2x17 - Dreadnought :

Encore un B'elanna-centric (je ne me plains pas), avec cette arme cardassienne massive autrefois bidouillée par B'el, qui revient pour la hanter. On ferme les yeux sur la grosse coïncidence qui fait que le Voyager tombe dessus au milieu de nulle part (on n'est plus à ça près, après tout), et sur le côté prévisible du tout, pour se dire que finalement, ça tient plutôt bien la route, au final.

2x18 - Death Wish :

Ah, oui, le premier Qsode de Voyager. Je le connais presque par coeur, celui-là... et c'est bien normal, parce qu'il est excellent, comme souvent lorsque Trek s'empare d'un débat philosophique, et le rejoue sous forme de courtshow drama.

2x19 - Lifesigns :

Le docteur tombe amoureux de l'hologramme d'une vidiienne reconstituée. Un autre épisode réussi, assez joli et tout en finesse. Bon, cela dit, les intrigues secondaires récurrentes (saluons déjà leur intégration, c'est un progrès) font particulièrement pièces rapportées, et même si je ne crois jamais avoir eu l'occasion de voir leurs conclusions, je ne pense pas me mouiller particulièrement en disant qu'elles sont probablement toutéliées.

2x20 - Investigations :

Ah, ben voilà, je m'en doutais. Donc, Paris faisait semblant d'être un rebelle, pour mieux tromper Seska et le traître. Cool. Dommage que tout ça soit révélé dans un épisode... faiblard sur le fond, et plein de grosses ficelles sur la forme. Et avec Neelix qui se prend pour un reporter. Meh. Cela dit, l'adieu à Paris par Neelix était assez réussi.

2x21 - Deadlock :

Encore une histoire d'anomalie spatiale, qui dédouble l'équipage du Voyager. Le reboot final devient rapidement évident, dès la mort du bébé et de Kim en moins de trente secondes, donc forcément, je ne suis pas très fan de l'épisode (assez bavard malgré ses vidiiens) ou de la résolution finale, qui m'a aussitôt rappelé pourquoi je n'aime pas Janeway en tant que Capitaine : son écriture est souvent calamiteuse, et fait d'elle un dictateur en puissance (ici, elle décide d'autodétruire le vaisseau sans demander l'avis de son équipage, ni lui laisser une chance de proposer une autre solution, ou de s'échapper dans un escape pod).

2x22 - Innocence :

Tuvok et un trio de gamins isolés dans une jungle de studio (je commence à regretter les forêts canadiennes des Stargate)... mais à la fin, ouhlàlà, on découvre que les gamins sont des vieux rajeunis, envoyés là pour mourir. Mouais. Mouais mouais mouais. C'est très mollasson et convenu, tout ça. Tim Russ asssure le minimum d'intérêt syndical de l'épisode, m'enfin bon, le reste, bof.

2x23 - The Thaw :

Kim & Torres en stase, pour entrer dans l'univers virtuel de survivants d'une catastrophe planétaire. Ouhlà, je ne sais pas vraiment quoi penser de cet épisode, avec ses clowns qui jouent sur les peurs de Kim & co et son esthétique 80s, très vidéo clip fauché multicolore... d'un côté, c'est assez amusant à regarder (surtout quand le Doc se pointe enfin), tant tout le monde cabotine et en fait trois tonnes, et de l'autre... c'est affreusement fauché, répétitif et daté. Limite, ça aurait été tout à fait à sa place dans TOS, avec ce que ça comporte de défauts.

Sans compter que quitte à envoyer quelqu'un dans un espace virtuel inconnu via une technologie inconnue, autant envoyer dès le début l'hologramme de bord plutôt que l'ingénieure en chef et Kim....

2x24 - Tuvix :

Tuvok et Neelix fusionnent. Les scénaristes, eux, se félicitent de cette idée qui a dû leur demander dix minutes de réflexion, et qui est traitée de manière assez inégale. À nouveau, l'ouverture de l'épisode me fait regretter les forêts de Stargate, et sinon, quelques bugs de scénar ("jamais deux formes de vie distinctes n'ont été fusionnées par téléportation, de toute l'histoire de cette technologie !" - et Evil Kirk vs Nice Kirk ? ), et un scénario qui paradoxalement, devient plus intéressant dans son dernier quart, tout en étant alors particulièrement précipité et manichéen (voire même détestable) : Tuvix veut vivre, Janeway ordonne de le "tuer" (alors que dans Phage, elle affirmait qu'à contrario des Vidiiens, elle ne pouvait pas se résoudre à tuer quelqu'un pour sauver quelqu'un d'autre, ici, elle ne se gêne pas), le reste de l'équipage se retourne contre Tuvix et fait preuve d'égoïsme, tout revient à la normale sans conséquences pour personne, et zou, générique de fin, tout ça en moins de trois minutes. :facepalm:

2x25 - Resolutions :

Ah, oui, l'épisode de Janeway et Chakotay contaminés, et obligés de finir leurs jours ensemble, seuls sur une planète idyllique. Shipping à gogo au programme, ce qui est à la fois la force et la faiblesse de l'épisode : si tout ce développement de personnage avait eu des conséquences sur la suite du show, sur les relations entre Janeway et Chakotay, etc, ça aurait rendu tout cela utile.

Là, en l'état, c'est juste un épisode de meublage, avec une pseudo-mutinerie sans grande importance à bord du Voyager, et Janeway qui parle à un petit singe dans les bois.

2x26 - Basics pt 1 :

La continuité et le retour de Seska sont appréciables, mais le tout est rendu particulièrement agaçant par la crédulité improbable de l'équipage du Voyager. Jamais Chakotay ne doute de sa paternité, jamais ils n'hésitent à partir en territoire ennemi pour sauver le bébé sur la base d'une transmission vidéo brouillée, jamais ils ne se méfient des attaques inoffensives des Kazons sur une partie bien précise du vaisseau, jamais ils ne songent que le Kazon au sang étrange qu'ils ont à bord est suspect... donc forcément, quand ils tombent dans le piège de Seska, c'est facepalm immédiat.

La brève réapparition de Suder dans l'épisode fait plaisir, cela dit, même si elle semble très clairement une mise en place pour un sacrifice ultérieur "pour le bien du vaisseau", avec rédemption du criminel, tout ça.

Mini bilan s2 : une saison où se côtoie le (très rarement) bon comme le très mauvais.... et qui est, finalement assez représentative de la série dans son ensemble. Une impression tenace, cependant : celle d'épisodes au rythme étrange. La production a clairement troqué le format habituel intro/4 actes/conclusion pour un format différent, consistant en une intro et cinq actes. Résultat, beaucoup d'épisodes semblent se terminer en queue de poisson, avec une histoire qui trouve sa résolution dans les 60 dernières secondes... et c'est tout. Assez perturbant, ça empêche toute possibilité de conséquences aux événements des épisodes, et ça donne un rythme bancal à pas mal de scripts.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 2 (première partie)

Publié le 24 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek

(Dans l'ordre de prod/ordre de diff) :

2x01 (2x02) - Initiations :

Oh, un Chakotay-centric, qui fait office de Kazon-centric par la même occasion... et oh, quelle surprise, Chakotay continue d'accumuler les clichés du natif-américain télévisuel, pendant que les Kazons continuent de ressembler à des Klingons au rabais. Heureusement qu'il y a Nog en Kazon, pour sauver un peu le tout... mais sinon, c'est bien joué, mais pas très passionnant, d'autant que le maquisard qui vante les mérites d'une Fédération/d'une Starfleet qu'il a pourtant rejetée, ça fait un peu tache.

2x02 (2x05) - Non Sequitur :

Pas forcément beaucoup plus réussi, ce Kim-centric (logique, me direz-vous ^^)... principalement parce que Wang est beaucoup trop terne et inexpressif dans ce récit, et pas aidé par la compagne de Harry, à peu près aussi motivée. Cela dit, ça fait illusion pendant les dix premières minutes malgré tout, notamment parce que c'est sympa de voir un peu la Terre, mais ça se délite ensuite rapidement, ça perd en intérêt, ça traîne, etc... jusqu'au reset final, attendu. Ça aurait été nettement mieux si le duo Paris/Kim avait été en place dès le premier tiers de l'épisode, et pas uniquement dans les cinq dernières minutes.

2x03 (2x07) - Parturition :

Paris et Neelix coincés dans une grotte avec un bébé alien en caoutchouc à leur charge. Ouép. Vlà le début de saison bien piteux, avec cette suite de trois épisodes (et les nouvelles coupes de cheveux de Janeway et B'elanna)... bon, je ne suis pas forcément objectif, puisque que Neelix jaloux/le triangle amoureux avec Paris/le "jeu" de J-Lien me donnent généralement des envies de meurtre, mais là, pff. Un peu comme le précédent, ça se regarde tranquillement pendant le premier tiers, et progressivement, ça commence à devenir longuet et cheesy. Ça aurait pu être pire, certes... m'enfin quand même, je commence à comprendre pourquoi j'ai effacé de ma mémoire les deux ou trois premières saisons du show.

2x04 (2x08) - Persistence of Vision :

Roh c't'intro avec Janeway énervée qui va embrasser le Lord machintruc de son holosimulation de romance gothique à la con... bon, heureusement, ensuite, ça devient plus intéressant, puisque l'holosim trouve sa justification dans le récit. Cela dit, les persos sont un peu lents à la détente, et galèrent à faire le lien entre les hallucinations de Janeway/des autres officiers et le vaisseau alien qui vient d'arriver. Ah, et B'elanna qui a un faible pour Chakotay, faible qui disparaîtra tout aussi vite qu'il est venu, laule. Mais bon, pas trop grave, tout ça.

2x05 (2x09) - Tattoo :

Je ne l'ai vraiment pas aimé, celui-là, et ce malgré le fait que l'épisode ne soit pas forcément mauvais en soi. Mais j'ai énormément de mal avec la spiritualité des Indiens vue par les scénaristes de Voyager : c'est naïf, c'est basique, assez peu inspiré, et à la limite de la caricature. Donc là, quant en plus on nous fait le coup de "les dieux de la tribu de Chakotay sont des aliens, sur lesquels le Voyager tombe par hasard", c'est beaucoup trop Ancient Aliens à mon goût, et je décroche totalement. Mais je dois bien avouer que le dilemne de Chakotay, entre Foi et modernité, est assez bien écrit, et le Doc avec la grippe (et la voix de Batman) est amusant.

2x06 (2x10) - Cold Fire :

Le retour de l'intrigue du Caretaker via sa compagne, et un Kes-centric plutôt intéressant dans son genre, malgré une absence d'enjeux inévitable (of course le Voyager ne va pas rentrer à la maison à la fin de l'épisode, et of course l'Ocampa sinistre est iiiiiveul ^^), et une fin décevante à la Scanners du pauvre, agrémentée d'un reset des pouvoirs de Kes.

2x11 - Maneuvers :

Le retour des Kazons et de Seska, dans un épisode très sympathique, malgré quelques problèmes d'écriture parfois flagrants (les téléportations à gogo pendant la bataille finale, par exemple, ou encore la manière dont la grossesse de Seska est amenée à la fin).

2x12 - Resistance :

L'away-team est capturée par un gouvernement hostile, pendant que Janeway est sauvée par un autochtone un peu cinglé. Bien interprété, et pas forcément inintéressant... sauf que je n'ai pas du tout accroché à la relation entre Janeway et l'alien, à la folie du personnage, à son drame personnel, tout ça. Ni à Janeway qui se la joue séductrice pour distraire un garde. Bof, donc.

2x13 - Prototype :

Arf, celui-ci, je m'en souvenais, avec ses robots hostiles au design de cyberman des 60s et à l'apparence fauchée. Un épisode particulièrement quelconque et tout sauf mémorable, malgré Roxann Dawson qui porte l'épisode sur ses épaules.

2x14 - Alliances :

La suite des Kazons, avec le Voyager qui tente de conclure une alliance avec certaines des sectes, tandis que les tensions internes s'accroissent à bord. Pas désagréable du tout, bien qu'un peu basique et téléphoné.

(à suivre)

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 1 (suite et fin)

Publié le 19 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

1x11 - State of Flux :

Un peu perplexe devant cet épisode. L'idée d'un traître à bord est intéressante, mais si tôt dans le show, alors que les Kazons ont été inexistants depuis le début de la saison, et que Seska est apparue, au mieux, dans trois ou quatre épisodes, ça manque drastiquement de punch et d'impact. Bref, pas mauvais, mais ça aurait pu être bien meilleur si 1) les personnages du Maquis avaient été mieux intégrés et développés, 2) si l'on avait eu au moins une saison ou deux au compteur, et 3) si l'épisode avait rendu crédible la culpabilité potentielle d'autres membres de l'équipage (par exemple, si tous les soupçons avaient porté sur Chakotay plutôt que directement sur Seska).

1x12 - Heroes & Demons :

on, on fermera les yeux sur la grosse ficelle "tout le vaisseau est rationné, sauf l'holodeck, parce qu'il fonctionne sur une source d'énergie indépendante", clairement uniquement là pour permettre aux scénaristes d'avoir des épisodes holodeck à bord du Voyager ; Après, ce n'est pas forcément un holo-épisode désagréable (bien que particulièrement cheesy), vu que le Doc est excellent.

1x13 - Cathexis :

Braga à nouveau au script... et un épisode sans intérêt, avec Chakotay dans le coma, un "alien" qui saute de corps en corps, et qui suscite vaguement la paranoïa de l'équipage. C'est mou (et ce dès l'intro, avec 4 min 30 de Janeway qui joue les gouvernantes en solo dans un pseudo-Jane Eyre holographique), c'est prévisible, c'est quelconque, et ça ne débouche pas sur grand chose.

1x14 - Faces :

Les Vidiiens sont de retour, B'elanna est divisée en deux, et un alien se prend pour Leatherface avec son masque en peau de redshirt. Plutôt réussi, cet épisode. En même temps, B'elanna reste mon perso préféré de la série, donc... ( Human Torres ) Après, reste toujours le problème de laisser une race alienne aussi désespérée et agressive (qui tue, kidnappe, exploite et infecte autrui pour se soigner) sans la moindre punition ; voire même, pire, de s'évader en laissant pourrir tous les autres prisonniers des vidiiens dans leurs cellules... mais bon, n'en demandons pas trop à l'équipage et aux scénaristes de la série.

1x15 - Jetrel :

Un criminel de guerre monte à bord du Voyager pour tenter de se racheter auprès de Neelix. Jolie intensité dans cet épisode, même s'il faut bien avouer que tout l'équipage du Voyager est étrangement passif, accueillant et assistant sans problème le criminel de guerre, tout en faisant preuve d'une conception toute particulière du pardon et de la rédemption, pas forcément totalement homogène avec le reste de la saison.

1x16 - Learning Curve :

Un épisode plus léger façon Tuvok vs Lower Decks du Maquis à bord du Voyager. À nouveau, les trois minutes d'ouverture sur Janeway dans son holoprogramme en carton sont du pur meublage qui n'apporte rien à rien, mais le reste de l'épisode se regardait tranquillement. À nouveau (bis), ça aurait probablement mieux fonctionné si les quatre maquisards en question avaient été introduits plus tôt, ou bien avaient eu une présence récurrente durant la saison.

1x17 (2x03) - Projections :

Encore un script de Braga, aux enjeux pas forcément très plausibles (une fois le premier quart d'heure passé, le postulat "et si le Doc était réel, alors que tout l'équipage et le vaisseau n'étaient qu'un holoprogramme ?" ne fait jamais vraiment illusion pour le spectateur, et reste sans réelle surprise, tant le gimmick "Normal Again" a été épuisé jusqu'à la moelle, ne serait-ce que dans TNG), mais épisode réussi, rendu assez amusant par la mise en avant de Robert Picardo, et par le caméo de Dwight Schultz.

1x18 (2x04) - Elogium :

My Zod quelle grosse daube, avec Kes en rut (J. Lien en surjeu total ! Et puis le dernier plan du teaser, facepalm) parce que le navire traverse un troupeau d'aliens qui veulent se reproduire avec le Voyager (sans oublier les tourments d'un Neelix jaloux et pas prêt à devenir papa). Rien que le postulat de départ (une femme Ocampa ne peut se reproduire qu'une fois dans sa vie, et ce pendant une période de temps limitée) est d'une connerie abyssale : si les mâles ocampas ne peuvent pas tomber enceints, et que le ratio hommes/femmes est de 50/50, comme pour la plupart des espèces, alors ça veut dire que chaque génération d'Ocampas voit sa population diminuer de moitié (sur 100 ocampas, 50% de femmes, 50% d'hommes -> au mieux 50 bébés -> 25 filles et 25 garçons -> au mieux 25 bébés -> 12 filles et 12 garçons, et ainsi de suite). Pas franchement viable.

1x19 (2x06) - Twisted :

Hmm, je comprends qu'ils aient préféré kickbanner ces deux derniers épisodes en saison 2, pour ne pas plomber la s1, parce que là, non seulement cette histoire de Voyager dont les couloirs se distordent et changent de configuration est pleine d'omissions et de passages inexpliqués, mais en plus elle est particulièrement bateau, avec une nouvelle anomalie spatiale étrange blablablablabla, elle ramène la jalousie de Neelix sur le devant de la scène, et elle impose un retour durable "Chez Sandrine's de Marseilles", que je déteste cordialement... En soi, tout ça n'aide déjà pas à faire un bon épisode, mais là, c'est vraiment particulièrement oubliable et terne, à une scène ou deux près. Et j'ai toujours particulièrement du mal avec les scénaristes qui pensent en 2D ("l'espace distordu est comme un anneau autour du vaisseau, nous sommes cernés") et considèrent les vaisseaux Trek comme des navires marins (alors qu'un vaisseau spatial, ça peut monter et descendre à la verticale, aussi...).

1x20 (2x01) - The 37's :

Un épisode assez logique pour ce season finale, avec cette opportunité de s'installer sur une Terre 2.0 peuplée d'humains de 1937. Cela dit, il faut bien avouer que l'épisode fonctionne globalement sur un plan théorique et scénaristique, mais nettement moins au niveau visuel (le Voyager qui se pose, et qui sur certains plans est à peine plus grand que les buissons qui l'entourent ; le coup du "oh ces villes que nous venons de visiter pendant la coupure pub étaient magnifiques et un véritable paradis ! "), et sur le front de certaines idées à la science foireuse clairement dûes à Braga, comme le camion abandonné dans l'espace, dont le moteur, la batterie, et la radio fonctionnent au quart de tour, qui sent encore le fumier, et dont les niveaux d'huile et d'eau sont fonctionnels. :facepalm: Après, j'aime bien Sharon Lawrence en Amelia Earhart, et même s'il n'y a pas grand suspens quant à la décision de l'équipage, ça se regarde, et ça fait une fin de saison appropriée.

Allez, mini-bilan saisonnier. Déjà, ce n'est pas terrible, mais ça, ce n'est pas une surprise : non seulement les séries Trek n'ont jamais eu de première saison exceptionnelle, mais en plus Voyager, à la base, est tout sauf inspiré : entre scénars recyclages, Prime Directive à géométrie variable, et personnages à demi-développés, le show galère à trouver son identité. Qui plus est, j'ai retrouvé ce pourquoi Janeway ne m'avait jamais inspiré en tant que Capitaine : ce n'est pas tant l'interprétation de Mulgrew (même si elle continue à surjouer un peu à mon goût) que le fait que Berman, Braga & co aient immédiatement bondi sur le cliché "femme capitaine de vaisseau = mère de substitution pour l'équipage". En soi, pourquoi pas, même si c'est de l'ordre du cliché qui a certainement fait bondir certaines féministes... mais là, c'est fait avec très peu de finesse, souligné par l'holoprogramme dans lequel Janeway joue les gouvernantes pour des gamins, etc... et ça ne va que s'amplifier avec l'arrivée de Seven en s4.

Bref. Pas d'ennemi récurrent intéressant (aux chiottes les Kazons, et les Vidiiens ont déjà été vaincus à deux reprises), un équipage qui aurait mérité plus de développement (non seulement le main staff - même Kim aurait le potentiel de devenir intéressant, si on lui en laissait l'occasion - , mais aussi et surtout les personnages secondaires), un postulat de départ promptement évacué (la cohabitation avec le maquis, tout ça...) et des scripts qui ronronnent : peut mieux faire.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 1 (première partie)

Publié le 14 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

1x01-02 - The Caretaker :

mouais. À chaque fois que je le revois (et je l'ai revu un paquet de fois, ce pilote, puisque ce fut à l'époque la première - et longtemps unique - VHS de Voyager en ma possession), de nouveaux défauts me sautent aux yeux, entre la mise en place du show somme toute précipitée et manichéenne (il faut protéger les gentils zelfes innocents des maychants klingons 2.0 !!!), les détails très rapidement oubliés par la suite (et qui ne sont pas très logiques : les Kazons qui ont des vaisseaux spatiaux puissants... mais pas d'eau, l'intégration catapultée du Maquis à l'équipage, qui plus est en uniforme, la manière dont Janeway oublie la Prime Directive, etc), la reproduction holographique du Kentucky par le Caretaker (WTF !?) et les personnages qui ne servent déjà à rien (dédicace à Kim). Bref, sans être nécessairement mauvais, ça ne vole pas très haut, et j'ai toujours un peu de mal à finir ce pilote d'une traite.

1x03 - Parallax :

Un Torres-centric = je suis client, mais bon... le reste du script, c'est du trek ultra-basique, avec cette anomalie spatio-temporelle qui confronte le Vgr à son double décalé dans le temps, du techno-babble creux, et le tout ronronne gentiment sans aller nulle part d'original. Niveau acting, Beltran a parfois un peu de mal à affirmer son autorité de manière naturelle et à débiter les dialogues formels inhérents au rôle de Chakotay, et Kes... hum... no comment, mais tout ça devrait se tasser rapidement...

1x04 - Time and Again :

Waouh, ils font fort : deuxième "vrai" épisode, deuxième histoire d'anomalie temporelle basique et quelconque blindée de techno-babble vide. Et cette fois-ci, c'est sans le développement intéressant d'un seul perso secondaire. C'est ce qu'on appelle un bon départ. Ou pas. Bref... Janeway semble soudain se rappeler que la Prime Directive existe, et qu'il faut l'appliquer de temps en temps (et tant pis si dans le pilote, elle est passée à l'as, cette directive), Kes continue de surjouer, la mécanique temporelle n'est pas forcément très limpide, et à la fin, zou, reboot. C'était bien utile.

1x05 - Phage :

Un peu de meublage à mi-épisode, mais un tout pas désagréable, même si à nouveau, l'application de la Prime Directive (et le sens de la justice de Janeway) est assez discutable... "messieurs les Viidiens, vous volez les organes vitaux d'autres espèces pour assurer votre survie et vous avez attaqué mon équipe... ce n'est pas bien, allez, filez, et qu'on ne vous y reprenne pas, vous avez de la chance que je sois une femme sensible, au bord des larmes et à la voix tremblotante.". Sans oublier la jalousie de Neelix envers Paris, qui ne donne pas trop envie de voir le Talaxien s'en sortir.

1x06 - The Cloud :

Bon, on passe sur le scénar über-basique à base de bestioles spatiales malencontreusement dérangées par le Voyager, ainsi que sur les maladresses toujours évidentes de l'écriture ("chez Sandrine" et ses clichés franchouillards en carton, au secours !!) et du jeu (même Mulgrew surjoue ponctuellement), et attardons nous sur un point plus sympathique : les interactions entre personnages, assez réussies, notamment Neelix qui trouve que l'équipage du Voyager est composé de boulets qui réagissent en dépit du bon sens et font trouzemille détours inutiles et dangereux. Cépafo.

1x07 - Eye of The Needle :

C'est quand même dommage d'utiliser le gimmick du "le Voyager trouve un moyen de rentrer à la maison, mais ça foire au dernier moment" si tôt dans la série, tant ça enlève beaucoup de l'intérêt et du suspens du récit... d'autant plus dommage que le reste de l'épisode (les espoirs de l'équipage, le développement de l'holodoc) est assez réussi. Par contre, la décision de l'équipage de ne pas tenter de rentrer dans le quadrant Alpha "parce qu'on risque d'influencer la timeline", blablabla, est particulièrement idiote et non-sensique.

1x08 - Ex Post Facto :

Arg, le coup récurrent du membre d'équipage accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, sur une planète étrangère... du recyclage médiocre. Avec une espèce alienne (et son chihuahua "extraterrestre" :facepalm: ) particulièrement cheap et honteuse.

1x09 - Emanations : ZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZ

zzzzzzzzzzzzLarésurrectionduKimZZZZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzz

ZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzBragazzzzzzzzzzzzZZZZZZZzzzzz

1x10 - Prime Factors :

Voilà pourquoi les scénaristes n'auraient pas dû placer Eye of the Needle si tôt dans la saison : là, lorsqu'arrive cette nouvelle technologie pouvant ramener le Voyager à la maison en un clin d'oeil, ça fait déjà redite. D'autant plus embêtant que l'épisode est assez sympa, avec un semblant de mutinerie à bord quand vient le moment de décider quoi faire de la technologie, et un Tuvok assez surprenant en prime, sans oublier les tensions Maquis/Fédération qui ressurgissent (encore une belle occasion ratée d'avoir un arc narratif consistant, tiens). Bien entendu, tout cela n'aura aucune conséquence à long-terme, et l'équipage du Voyager sucks at diplomacy, mais on ne peut pas tout avoir.

(à suivre)

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise - le bilan global

Publié le 9 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

Pas de surprise, c'est mauvais. Après un Next Generation qui avait mis deux saisons à se trouver, avant de fonctionner à pleins cylindres, un Deep Space Nine qui reste à ce jour la série la plus attachante et la mieux maîtrisée de la franchise période Nouvelle Génération, et un Voyager qui s'est perdu en cours de route... Enterprise est clairement une étape de plus sur le chemin de la déliquescence de Star Trek.

Une première saison en pilotage automatique (on dirait du mauvais Voyager -> 2/6) ; une seconde saison juste lamentable (1.25/6) ; une troisième saison qui commence à comprendre que 24 loners mous à la suite, ça ne fonctionne plus lorsqu'en face on a du Battlestar Galactica (2.75/6), et une quatrième saison regardable, mais tellement désespérée qu'elle passe plus de temps à essayer de recoller les pots cassés en mettant des références à la continuité dans toutes les scènes, qu'à raconter quelque chose d'intéressant. Très vain, donc. (3.25/6).

Des acteurs dans l'ensemble assez mauvais (j'aime beaucoup Bakula dans Code Quantum, mais ici les seuls mecs à jouer correctement dans le lot, ce sont Trip et Phlox. Chez les filles, Anorex'Pol est calamiteuse - sauf dans le final, bizarrement, où elle est expressive et naturelle, tout en restant vulcaine - , et Hoshi plutôt attachante... quand elle a plus de deux lignes de texte par épisode), des effets fauchés (à côté, les effets spéciaux des premières saisons de Stargate SG-1, c'est du ILM à Oscars), des scénaristes généralement à la ramasse sur le développement des personnages et la continuité, un recours systématique à la fusillade dans les corridors pour boucler les épisodes, bref, c'est sans conteste la pire série Trek en existence.

Heureusement que le film d'Abrams (que l'on aime ou pas son reboot) a relancé la franchise, sinon, je crois bien que cela aurait été le coup de grâce pour Trek.

Maintenant, ne reste plus qu'à attendre un showrunner courageux et inspiré, qui aura les faveurs de Paramount, pour relancer Star Trek sur le petit écran.

Autant dire que ce n'est pas demain la veille...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Enterprise, saison 4 (suite et fin)

Publié le 4 Juillet 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

Disclaimer : Ce bilan (en deux parties) n'en est pas vraiment un, mais est plutôt une chronique de visionnage, établie courant 2008 lors d'une séance de rattrapage intégral de la série, et initialement publiée sur un forum en temps réel, jour après jour. À prendre avec du recul, donc, la mise en forme n'étant pas vraiment digne du terme "bilan", et nécessitant un travail de réécriture encore à venir.

Enterprise 4x15-22 :

- 4x15 : Début du diptyque "pourquoi-est-ce-que-les-Klingons-ont-le-front-plissé-une-fois-sur-deux", avec un joli toutéliage avec l'intrigue des Augments.

Bon, je me souvenais en grande partie de cet épisode, vu que c'était à peu près là que j'avais repris Enterprise de manière régulière lors de sa diffusion, donc pas de grande surprise : l'explication est amusante, la démission de Trip pas crédible un seul instant, le mindmeld en tant que béquille narrative est pitoyable, Malcolm en ex-agent de la section 31, grosse rigolade, et la relation Trip/T'pol jamais crédible.

Bref, à part la mythologie qui avance, l'épisode n'était pas génial. Et c'est quand même dramatique pour la série que je sois nettement plus intéressé par la Capitaine du Columbia et son équipage que par celui de l'Enterprise.

- 4x16 : Conclusion du diptyque. Plus faiblarde que le début. Notamment à cause de scènes débiles ("tiens, si on mettait l'Enterprise et le Columbia l'un en dessous de l'autre, en positions inversées, et si on faisait passer Trip entre les deux vaisseaux au bout d'un câble, le tout à Warp 5 ?") à grands renforts de caméra tourbillonnante, et ce dès les trois premières minutes de l'épisode, histoire d'instaurer un faux suspense. D'ailleurs, tout l'épisode, c'est ça : du faux suspense instauré à coup de comptes à rebours, de scènes d'action, et de répliques dramatiques totalement vides et gratuites. Pff.

- 4x17 : Manny Coto qui écrit un épisode sur les Orion Sex Slaves. Forcément, ça n'allait pas être finaud : on a donc de la bimbo siliconée peinte en vert, qui séduit l'équipage de l'Enterprise, façon Hathor dans SG1. Je n'avais pas franchement aimé à la première vision, je n'aime toujours pas. Surtout que le seul qui ne soit pas affecté, c'est Trip, "passque lui il aimeuh T'pol, et l'amoureuh cé la plus grande des forceuhs !" (la fin de l'épisode est d'ailleurs à se pendre). 

Bon, heureusement que les Orionnes ont été un peu mieux traitées par Abrams & ses potes, parce que là, les potiches, elles faisaient vraiment strip-teaseuses au rabais.

- 4x18 : Début du diptyque univers-miroir, avec un prégénérique et un générique alternatif qui cartonnent mo-nu-men-ta-le-ment.

Dommage qu'ensuite ce ne soit pas forcément à la hauteur, retombant dans les béquilles narratives classiques de l'univers-miroir, et dans un récit super bavard.

Au rayon des satisfactions : Hoshi a enfin un rôle potable ; Evil Porthos est  ; le surjeu d'Archer passe plutôt bien dans l'univers miroir ; la Tholian Web ; et revoir le Defiant de TOS (et sa passerelle !) fait vraiment plaisir. Au rayon des déceptions: l'Enterprise encore une fois à l'origine d'un élément de la continuité postérieure, en l'occurrence l'agony booth ; le Tholien en CGI, juste hideux.

- 4x19 :  L'épisode qui, à l'époque, m'avait convaincu qu'il était tout à fait possible de refaire une série Trek moderne avec les uniformes et les décors de la série originale, sans pour autant être particulièrement kitsch ou ridicule. Et par conséquent, qui m'avait convaincu de l'inutilité de la série Enterprise.

Cela dit, ce n'est pas pour autant que cet épisode est réussi: le Gorn en CGI est très moche, pas crédible, et il ne sert à rien du tout si ce n'est à meubler en faisant une référence supplémentaire à TOS ; l'éclairage de la passerelle fait, pour le coup, par moments un peu trop studio ; la scène en ombres chinoises est affreusement surjouée ; et en fin de compte, à 3 ou 4 épisodes de la fin de série, cet épisode ne servait à rien, tout en étant très bavard, à nouveau. Mais c'était toujours rigolo à regarder.

Et un Emmy Award à Bakula pour avoir réussi à cabotiner encore plus que Shatner dans ses grands jours. Ça devait être dans son contrat, apparemment. 

- 4x20-21 : Diptyque pas hyper-convaincant sur Peter Weller en leader terroriste xénophobe qui veut faire échouer la conférence de paix pré-fédérale.

Les idées sont bonnes, mais l'exécution est franchement molassonne. En vrac, Harry Groener est toujours parfait en politicien mielleux ; laule @ l'équipage de l'Enterprise en train de dire "si ça continue comme ça, personne ne se souviendra de nous dans les livres d'histoire" ; ils ont attendu les deux derniers épisodes pour donner quelque chose à faire à Travis, mais ça n'empêche pas ce dernier d'être mauvais comme c'est pas permis ; le shipping T'pol/Trip n'est toujours pas crédible ; Weller est très bon ; la zik est assez médiocre, frôlant par moments le sous-Carpenter ; et le bébé hybride est mignon comme tout (et donc fonctionne très moyennement en tant que symbole des dangers de l'hybridation - sans compter que le mélodrame totalement artificiel de sa mort fait vraiment forcé).

- 4x22 : Un mythe. Une légende. Un épisode final de saison, de série, et de franchise, qui est désormais inscrit dans l'Histoire comme la pire heure jamais produite pour un final de Star Trek.

Un tour de force improbable de Bermaga, qui reviennent pour l'occasion au scénario, et qui réussissent en 40 minutes à se mettre à dos 99% des fans de la saga.

En faisant de cet épisode final d'Enterprise une aventure holographique de Riker et Troi (sur l'Enterprise D), et en les plaçant sur le devant de la scène (au cours de scènes d'exposition laborieuses au possible), Bermaga signent leur arrêt de mort à la tête de la franchise, et s'en verront rapidement expulsés (alors qu'en en faisant le final de s3, ou un épisode de mi-saison, ça serait déjà passé beaucoup mieux).

Non seulement les fans d'Enterprise (enfin, ceux qui ont survécu aux 4 saisons d'avant) sont furieux1, mais les acteurs aussi renient désormais l'épisode2, les fans de STTNG font la gueule3, et ceux de DS9/VGR ne sont pas franchement contents non plus4. Quant à ceux de TOS, ils se sont déjà ouvert les veines depuis un bon moment, donc...

Bref, un chef d'oeuvre.

D'ailleurs le simple fait que la Paramount se soit sentie obligée de retconner tout l'épisode à posteriori dans deux romans5, histoire de sauver la face, montre bien que c'est un épisode final parfait.

 

1 et on les comprend: le cast d'Enterprise est relégué au second plan, les personnages n'ont pas évolué d'un pouce dans les 6 années qui séparent le 4x21 de cette aventure holographique, ils ont toujours les mêmes grades, les mêmes relations, et Bermaga décident de buter Trip comme une m*rde pour couronner le tout.

2 Blalock le trouve infâme et indigne de la série, les autres ne veulent pas en entendre parler tant ils trouvent que centrer l'épisode sur les deux vieux de Next Gen était un manque de respect, comme si Bakula & co ne pouvaient pas conclure leur série seuls.

3 bah, ouais, dans la grande tradition Braga, qui a l'habitude de donner à ses redshirts condamnés le nom de ses anciens collaborateurs avec qui il est fâché - Moore, Fuller, etc - , Bermaga ont ici décidé de saboter un épisode solide de Next Gen, The Pegasus, écrit par Ron D. Moore, en faisant des aventures d'Enterprise/Archer le véritable moteur de la croissance mentale et des décisions capitales de Riker dans l'épi de Next Gen. Autant dire qu'ils prennent indirectement et de manière rétroactive tout le crédit pour cette évolution de personnage essentielle de Riker...

4 vu que la fin de l'épisode, sensée clôturer (et rendre hommage à) la franchise Trek à la tv pour un bon bout de temps, montre les trois vaisseaux Enterprise tandis que leurs capitaines respectifs déclament le "boldly go blablabla". Pas de DS9 en orbite dans un coin, pas de Voyager, pas même un Enterprise A, B, ou C...
Dommage, parce que l'idée n'était pas mauvaise, et on a même un petit frisson durant l'enchaînement Ent D/Ent de TOS... mais pas quand ça se conclut par celui d'Archer, malheureusement.

5 et d'une manière assez ironique, ce sont Jake Sisko et Nog, des créations de Moore, qui y enquêtent, révélant que cet épisode final n'est pas un compte-rendu fidèle de ce qui s'est passé réellement, que c'est donc un récit apocryphe, dont ils listent alors toutes les incohérences de continuité pondues par Bermaga. De là à étendre ce raisonnement à toute la série, il n'y a qu'un pas que je vais m'empresser de faire... 

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