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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2022 - Wolf Like Me, saison 1 (2022)

Publié le 1 Octobre 2022 par Lurdo in Comédie, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Romance, Télévision, USA, Australie, Review, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Wolf Like Me, saison 1 (2022) :

Père veuf qui ne vit que pour Emma (Ariel Donoghue), sa fille de 11 ans, anxieuse et compliquée à gérer, Gary (Josh Gad) croise le chemin, à Adelaide, en Australie, de Mary (Isla Fisher), une Américaine elle aussi veuve, qui emboutit sa voiture. Rapidement, les deux adultes se rapprochent, mais Mary a un sombre secret qui se manifeste à chaque pleine lune...

Une série australienne en 6 épisodes d'une vingtaine de minutes, co-produite avec Peacock/NBC, et écrite par le scénariste et réalisateurs de la comédie d'horreur Little Monsters.

Un showrunner qui réalise ici un programme assez contemplatif, très chargé en chansons d'illustration, et qui donne fortement l'impression d'un scénario de long-métrage repensé et découpé pour une sortie sur une plateforme de streaming : les coupures du récit ne sont pas forcément probantes, le rythme est très variable, et le seul moment où il se déroule vraiment quelque chose, c'est lors des changements d'acte de ce qui serait un film d'une centaine de minutes.

Et pas n'importe quel film : une dramédie romantique finalement très commune, avec meet cute, père veuf et tourmenté, fille difficile (qui ressemble parfois à une mini-Amy Schumer) qui renaît au contact de Mary, quiproquos, décisions improbables, mentions du destin qui les rapproche, etc.

Wolf Like Me ne m'a donc pas particulièrement convaincu : ça se regarde facilement, la distribution est agréable (même si choisir Isla Fisher, actrice australienne, et faire de son personnage une touriste américaine en Australie... pourquoi ?), mais il se dégage du tout un sentiment d'inabouti, de "tout ça pour ça ?".

La créature (que l'on aperçoit dans un final aux grosses ficelles narratives assez pataudes) est plutôt intéressante, cela dit, du moins dans son apparence numérique - la version animatronique de la tête est moins convaincante - et visiblement, ça a su convaincre d'autres personnes, puisque le programme a été renouvelé pour une seconde saison.

Mais bon... *haussement d'épaules*

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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