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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #jeunesse catégorie

Christmas Yulefest 2024 - La Sœur des neiges (2024)

Publié le 31 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Noël, Yulefest, Christmas, Norvège, Review, Netflix, Fantastique

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

La Sœur des neiges (Snøsøsteren - 2024) :

Depuis la mort de sa grande sœur, le petit Julian (Mudit Gupta) peine à retrouver la joie de vivre, alors même que ses parents sont toujours sous le choc, et qu'ils peinent à se motiver pour organiser les fêtes de Noël pour lui et sa petite sœur. Jusqu'à ce que Julian rencontre Hedvig (Celina Meyer Hovland), une fillette mystérieuse débordant de l'esprit de Noël, et qui devient rapidement l'amie du petit garçon, lui redonnant goût à la vie et le motivant à tout faire pour ramener un peu de normalité dans sa vie de famille.

Un conte de Noël norvégien adapté d'un livre pour Netflix, et qui s'avère (spoilers, mais pas trop, car c'est tout de même assez évident, très rapidement), une relecture du Sixième sens en mode enfantin et enneigé.

Pas forcément désagréable, une histoire de deuil et de fantôme de Noël mélancolique qui abat peut-être un peu trop vite ses cartes et se déroule sans surprises, mais qui fonctionne néanmoins grâce à de jeunes acteurs attachants, et à une atmosphère globale assez cozy.

Cela dit, je mentirais en disant avoir été totalement conquis par ce métrage ou par la caractérisation d'Hedvig, et contrairement à d'autres, je n'ai même pas ressenti un semblant d'émotion devant ce récit (il faut dire que le script est un peu trop évident et simple pour que l'émotion parvienne à surprendre le spectateur, comme par exemple dans un Terabithia).

Mais ça reste honorable, et des spectateurs plus sensibles que moi y trouveront probablement leur compte.

3.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - Le plus beau cadeau de Noël (2000)

Publié le 28 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Christmas, Jeunesse, Noël, Comédie, Yulefest, USA, Review, Disney, Fantastique

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Le plus beau cadeau de Noël (The Ultimate Christmas Present - 2000) :

À l'approche de Noël, à Los Angeles, Allie (Hallee Hirsh) et sa meilleure amie Sam (Brenda Song) ne pensent qu'aux garçons et aux cadeaux de Noël qui les attendent. Jusqu'à ce qu'elles découvrent, en passant par un raccourci dans les bois, un chalet isolé qui appartient à un vieillard ronchon (John B. Lowe). Là, Allie dérobe une étrange machine jetée à la poubelle, une machine qui, rapidement, s'avère capable de contrôler la météo. Car le vieillard est le Père Noël, et une fois la machine défectueuse lancée, voilà qu'une tempête de neige se déclenche sur Los Angeles, au grand dam d'Edwin Hadley (Peter Scolari), un Mr Météo local psychorigide...

Un téléfilm Disney Channel assez typique de la fin des années 90/du début des années 2000 : c'est très californien, c'est assez fauché (mention spéciale aux oreilles en plastique des lutins, et à la barbe de Santa passée au cirage blanc), l'héroïne n'est pas très attachante (elle est même assez antipathique et se fait totalement éclipser par Mini Brenda Song et, dans une moindre mesure, par Micro Spencer Breslin) et le tout propose une version assez peu engageante de Noël, malgré un fond pas désagréable : les elfes géants stupides, la Mère Noël, la famille trop occupée pour se parler... mwébof.

Ajoutez à cela un Peter Scolari dans un rôle d'antagoniste pas très probant, et je me suis plutôt ennuyé devant ce métrage, très certainement à réserver aux plus jeunes qui avaient 10-12 ans à l'époque.

1.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - Les pires enfants de l'histoire du monde (2024)

Publié le 25 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Religion, Jeunesse, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA

Noël est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Les pires enfants de l'histoire du monde (The Best Christmas Pageant Ever - 2024) :

Dans la petite ville américaine où ils habitent, les enfants Herdman sont de véritables terreurs redoutés par tous, enfants comme adultes. Jusqu'au jour où Grace (Judy Greer), la mère de Beth (Molly Belle Wright), se retrouve en charge du traditionnel spectacle de Noël de la ville, une reconstitution immuable de la Nativité, et décide d'intégrer les six Herdman au spectacle, bon gré mal gré...

Hum, je suis bien embêté. Une comédie américaine sur un spectacle de Noël dont l'organisation tourne au cauchemar, avec narration à la A Christmas Story (par Lauren Graham), prenant place dans les années 70 (ou du moins, à une période très similaire), avec une Judy Greer toujours sympathique, et une bande d'enfants turbulents... ça aurait dû me plaire, comme cela a plu à l'intégralité des critiques outre-Atlantique, dithyrambiques.

Mais je suis étrangement resté à la porte du métrage, et ce dès la première demi-heure, rebuté par un sentiment d'artificialité et de distance qui ne m'a jamais quitté.

Est-ce dû au fait que la première adaptation (télévisée) du même livre n'avait pas su m'emporter lorsque je l'avais découverte il y a dix ans, et que cette version deux fois plus longue reste très similaire ? Est-ce dû à la narration de Lauren Graham (pourtant habituellement excellente et animée) trop plate et didactique ? Est-ce plutôt le côté ouvertement religieux du métrage, relativement prosélyte et donneur de leçons sur le "véritable sens de la Nativité et du message de Dieu" ? Est-ce parce que, contrairement aux Nativity ! anglais, par exemple, TBCPE prend donc très au sérieux le message biblique, le spectacle de la Crèche et tout ce qui l'entoure ? Est-ce le fait que tout est très manichéen et simpliste, y compris les personnages principaux qui sont sous-développés ? Ou est-ce ce sentiment de sincérité artificielle qui imprègne le film dans son ensemble, comme si tout était très calculé, conçu pour faire verser une larmichette et pour générer plein de bons sentiments directement associés aux valeurs religieuses promues par le récit, mais paradoxalement maladroit et peu efficace (l'interprétation des enfants est très inégale, certaines répliques ou scènes sont un peu bancales, l'humour est peu percutant ou maîtrisé) ?

Je ne sais pas trop, en réalité, mais je dois bien constater qu'au final, je suis resté globalement de marbre devant ce film qui a bon fond, mais dont la forme m'a semblé trop... américaine (dans ce que ça implique d'affinité envers la religion, Dieu, Jesus, et tutti quanti) pour correspondre à mes sensibilités.

J'avais donné la note de 3/6 au téléfilm original, et je suis tenté de mettre un peu moins à ce quasi-remake, qui n'a pas pour lui le format court de son prédécesseur. Mais honnêtement, plus que de refléter réellement la qualité du film, cette note exprime le fait que je ne suis tout simplement pas le public visé par ce type de récit de Noël matiné de catéchisme donneur de leçons.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2024 - The Night Before Christmas in Wonderland (2024)

Publié le 24 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Animation, Aventure, Noël, Yulefest, Christmas, UK, Amazon, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Night Before Christmas in Wonderland (2024) :

Lorsque le Père Noël (Gerard Butler) reçoit une lettre de dernière minute envoyée par la Princesse de Cœur du Pays des Merveilles, il part aussitôt avec son traîneau pour lui apporter son cadeau. Mais rapidement, il est confronté à la Reine de Cœur (Emilia Clarke), qui règne d'une main de fer sur le Pays des Merveilles et a totalement banni Noël....

Un dessin animé anglais produit pour Sky, distribué par Amazon dans le reste du monde, adapté d'un livre pour enfants dont il conserve le trait et la direction artistique, et qui s'avère un long-métrage particulièrement rafraîchissant car délicieusement rétro dans ses visuels (2D, reproduisant fidèlement le livre) et dans sa musique.

Car ce TNBCIW est une comédie musicale, et ses chansons fleurent fréquemment bon la pop 60s/70, ce qui donne au tout un charme certain. Certes, on parle ici d'un livre de 40 pages raconté sur un peu moins de 90 minutes, avec ce que ça comporte d'éléments délayés pour tenir la distance, mais pour peu que l'on supporte tous les dialogues en rimes et que l'on accroche au côté musical, on découvre ici un film d'animation attachant et sympathique, avec des running gags à l'humour typiquement british et décalé, et un doublage efficace.

Très agréable, tout ça.

4.25/6

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Christmas Yulefest 2024 - Ce Noël-là (2024)

Publié le 24 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Jeunesse, Review, UK, Animation, Netflix, Fantastique

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Ce Noël-là (That Christmas - 2024) :

Dans la petite ville de Wellington-on-Sea, tout le monde se prépare à passer les fêtes de Noël, quand une tempête de neige bouleverse de nombreux plans : les parents de plusieurs enfants sont coincés par la neige au milieu d'un lac, Danny (Jack Wisniewski) se retrouve à passer son temps avec son institutrice revêche (Fiona Shaw), alors qu'il aimerait avouer ses sentiments pour la timide Sam (Zazie Hayhurst), Charlie (Sienna Sayer), la jumelle turbulente de Sam, s'inquiète de savoir si elle est gentille ou méchante aux yeux du Père Noël, et tous les enfants dont les parents sont absents décident de fêter Noël à leur façon...

Production Netflix adaptant trois livres de Noël pour enfants écrit par Richard Curtis, ce That Christmas tente d'appliquer le format du film choral aux multiples intrigues qui se croisent et alternent (comme les comédies romantiques de Richard Curtis - Love Actually, Notting Hill, etc) au genre du film d'animation de Noël pour plus jeunes... avec plus ou moins de bonheur.

Ce n'est pas mauvais, en soi, mais le rythme n'est pas forcément au rendez-vous, la faute à des intrigues pas toujours toutes aussi intéressantes les unes que les autres, parfois assez convenues, à des choix créatifs pas totalement probants (contrairement à ce que laisse sous-entendre l'affiche, le Père Noël fait presque de la figuration, en tant que narrateur qui n'apparait que dans quelques scènes), et à un récit global qui donne l'impression de ralentir à mi-parcours, et de redémarrer plusieurs fois ensuite.

Après, visuellement, si c'est un peu générique au niveau direction artistique, c'est compétent, gentillet, la musique de John Powell est presque trop épique pour ce film, et ça a bon fond... mais ça reste sans surprise, relativement cousu de fil blanc, et assez anecdotique (bien qu'assez typiquement anglais).

3.25/6

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Christmas Yulefest 2024 - Glisten and the Merry Mission (2023)

Publié le 24 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Aventure, Christmas, Noël, Yulefest, Jeunesse, Fantastique, Animation, USA, Review, Critiques éclair

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Glisten and the Merry Mission (2023) :

Persuadée d'avoir vu l'étoile magique indiquant la présence de Glisten (Leona Lewis), un renne légendaire du Père Noël, la petite lutine Marzipan (Trinity Bliss) quitte le Pôle Nord pour partir à l'aventure, alors même que dans l'usine du Père Noël, sa mère (Julia Michaels) découvre que les lutins sont particulièrement en retard dans leur fabrication de jouets...

Un film d'animation indépendant de 80 minutes au budget limité, mais qui fait tout de même ce qu'on attend de lui, à savoir présenter un monde bienveillant et coloré, avec des personnages sympathiques, des animaux mignons, des valeurs positives, et tout et tout.

Bon, après, ce n'est pas dénué de défauts : l'animation est parfois un peu limitée (même si le style graphique est plutôt sympathique), le doublage est très inégal (la moitié des lutins et des personnages se retrouvent avec des accents WTF, du genre banlieue de New-York ou fin fond du Texas), et ça reste un dessin animé produit par la société Build-A-Bear (qui vend des ours en peluche) : il y a donc un gros placement produit maladroit pour des ours en peluche "qui sauvent Noël", mais ça reste assez discret et confiné à une scène ou deux.

En somme, je n'en attendais rien, et finalement, ça se regarde tranquillement et ça occupera sans problème les plus jeunes.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2024 - A Sudden Case of Christmas (2024)

Publié le 12 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Italie, Drame, Romance, Jeunesse

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Sudden Case of Christmas (2024) :

En plein été, alors qu'elle passe ses vacances d'été avec ses parents (Lucy DeVito, Wilmer Valderrama) dans l'hôtel de leur grand-père (Danny DeVito), dans les Dolomites, la jeune Claire (Antonella Rose) apprend de leur bouche qu'ils vont se séparer. Sous le choc, elle fait alors une demande pour sauver ses vacances : organiser une fête de Noël sur place, en plein été, alors que toute la famille est réunie pour la toute dernière fois... 

Un métrage indépendant adapté d'un film de Noël italien, et qui a clairement permis à une partie du cast (Valderrama, les DeVito, Andie McDowell) de partir en vacances dans les Dolomites, au soleil, pour y tourner cette comédie familiale assez inoffensive et plutôt ensoleillée.

Malgré cet ensoleillement, cela dit, le métrage parvient à conserver une ambiance festive et familiale, et le tout a assez bon fond, frôlant parfois la pièce de boulevard avec des personnages qui se déguisent pour s'éviter, des mésaventures, des histoires de couple en crise, etc, et un homme à tout faire assez amusant.

Reste que ce n'est pas forcément exceptionnel pour autant, notamment parce que le personnage de Claire, central, est précoce... très précoce... trop précoce, avec comme gimmick de scénario qu'elle parle souvent en termes psychiatriques et de thérapie "parce que ses parents lui font voir un thérapeute". Le résultat, c'est une gamine un peu énervante, le genre d'enfant qui n'est pas méchant, mais qui soûle à la longue.

Dans l'ensemble, ce Sudden Case of Christmas se regarde, c'est compétent, mais je ne pense pas qu'il me restera beaucoup de souvenirs de ce film dans quelques mois, voire quelques semaines, à part "le film de Noël en été avec DeVito et sa fille en Italie".

3/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Dear Santa (2024)

Publié le 28 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review, AppleTV, Jeunesse

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Dear Santa (2024) :

Dyslexique, le jeune Liam (Robert Timothy Smith) envoie une lettre à Santa Claus, mais l'adresse par erreur à Satan (Jack Black), qui lui apparaît bientôt et lui offre trois souhaits en échange de son âme. Accompagné de son meilleur ami Gibby (Jaden Carson Baker), Liam va alors tenter d'exploiter au mieux ces souhaits, pour attirer l'attention de la jolie Emma (Kai Cech) et changer le cours de son existence...

Jack Black, les frères Farrelli, Apple Tv... pour un résultat étrangement inerte et mollasson, jamais particulièrement drôle, inspiré ou rythmé. Un comble, tout de même, pour cette comédie de Noël (très familiale, et donc inoffensive) qui ne propose jamais rien de vraiment intéressant, déroulant son récit prévisible de bout en bout en se reposant totalement sur les prestations de Jack Black et du jeune Robert Timothy Smith.

Et si Jack Black remplit son rôle, dans un registre cependant sans surprise pour lui, le jeune acteur est nettement plus inégal, pas aidé par un script et des dialogues qui ne sonnent jamais vraiment naturels dans la bouche d'un enfant de 10-12 ans.

Ajoutez à cela une sous-intrigue insipide centrée sur les problèmes de couple des parents de Liam (liés à une révélation de fin de métrage qui arrive comme un cheveu sur la soupe), et un long caméo quelconque de Post Malone en concert... et voilà, une comédie ratée, qui n'a pas grand chose de festive (à part le quiproquo Santa/Satan et quelques minutes ici ou là, ça n'a clairement pas été tourné en hiver, et c'est plus une version tween d'Endiablé qu'un film de Noël), et qui semble avoir été soit sous-développée en amont, soit trop édulcorée en post-production.

Probablement d'autant plus frustrant que le potentiel était là.

2/6

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Critique éclair #077 - The 4:30 Movie (2024)

Publié le 8 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Jeunesse, USA, Review, Critiques éclair, Biographie

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

The 4:30 Movie (2024) :

Adolescent un peu rond vivant au New Jersey dans les années 80, Brian (Austin Zajur) est passionné de cinéma, et trouve enfin le courage d'inviter Melody (Siena Agudong) à sortir avec lui, lors d'une séance avec ses deux meilleurs amis Belly (Reed Northup) et Burny (Nicholas Cirillo). Mais rapidement, cette après-midi romantique se complique, entre le patron autoritaire de la salle (Ken Jeong), le caractère explosif de Belly et Burny, et plein d'autres obstacles qui se dressent sur le chemin de Brian...

Après un Clerks 3 pas désagréable, mais qui arpentait des sentiers très familiers, Kevin Smith repasse derrière la caméra pour s'essayer au genre du teen movie nostalgique à la Hughes, mais il ne peut pas s'empêcher de parler de lui, en faisant de cette histoire un récit semi-autobiographique bourré de caméos de tous ses potes.

Et c'est très inégal : si le film est assez court, et si la romance entre Brian et Melody fonctionne assez bien et s'avère touchante, le côté nostalgie est moins probant (visuellement, le film est délibérément baigné dans une photographie très particulière, un peu clichée, et les références/dialogues sont des régurgitations des autres œuvres de Smith ou de ses stand-ups), le métrage souffre cependant de nombreuses séquences où les caméos susmentionnés tombent à plat, où les gags peinent à fonctionner, où les improvisations tournent à vide, où les fausses bandes-annonces (à la Grindhouse) ressemblent à de mauvais sketches fauchés, bref, c'est très inégal.

Pas désagréable, dans l'absolu, mais trop approximatif pour convaincre plus que ça.

3/6 

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Critique éclair #076 - The Present (2024)

Publié le 7 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Jeunesse, Science Fiction, Fantastique, Review, USA, Romance

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

The Present (2024) :

Pour empêcher leurs parents Jen (Isla Fisher) et Eric (Greg Kinnear) de se séparer, un trio d'enfants - Emma (Shay Rudolph), Max (Mason Shea Joyce) et Taylor (Easton Rocket Sweda), neurodivergent - utilisent les pouvoirs magiques d'une vieille horloge héritée de leurs aïeux afin de remonter le temps et de répéter sans cesse la même journée...

Une comédie familiale au concept et à la forme intéressants, un mélange d'Un jour sans fin, de Roshomon et de À nous quatre, avec des acteurs sympathiques, et un film qui présente le point de vue de chacun des personnages principaux avant de mettre en route sa mécanique de boucle temporelle.

Rien de révolutionnaire, mais ça fonctionne pour ce que c'est, et ça a bon fond.

3.25/6 

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Critique éclair #073 - Moi, moche et méchant 4 (2024)

Publié le 4 Novembre 2024 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Science Fiction, Illumination, USA, France, Review

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Moi, moche et méchant 4 (Despicable Me 4 - 2024) :

Parce que Maxime Le Mal (Will Ferrell), un ancien rival qu'il a arrêté, vient de s'échapper de prison, Gru (Steve Carrell) et sa famille sont contraints de changer d'identité et d'adresse, et tentent de s'intégrer à la communauté huppée de Mayflower...

Quatrième volet de la franchise Despicable Me, après un troisième épisode assez insipide, et un Minions 2 encore moins convaincant (probablement parce que ce Minions 2 était un Despicable Me 3.5 plus qu'autre chose) : la lente spirale infernale continue, avec ce Despicable Me 4, un Despicable Me en pilotage automatique, avec un méchant médiocre (Will Ferrell qui campe un mutant mi-cafard, avec une armée de cafards-minions inutilisés, et sa copine - Sofia Vergara - qui ne sert à rien), des thématiques éventées, des références musicales et des gags toujours plus datés, une parodie de film de superhéros (elle aussi datée) avec une poignée de Minions, et une fin en chanson.

Je ne sais pas... par moments, ça m'a presque fait l'impression d'un mauvais film Dreamworks, et tout est tellement générique et sous-développé que ça ressemble à un premier jet du script, jamais suffisamment retravaillé pour élever le film au-dessus du stade du brouillon bordélique et inabouti produit dans la précipitation et le chaos (je ne serais pas surpris que le film, en chantier depuis 2017, ait connu bien des changements de dernière minute pendant la pandémie et la grève des scénaristes).

2.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Alien : Romulus (2024)

Publié le 1 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Thriller, Horreur, Critiques éclair, Oktorrorfest, Fantastique, Halloween, Science Fiction, Review, USA, Aliens, Jeunesse

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Alien - Romulus (2024) :

Pour échapper à la colonie minière où ils vivent, un groupe de jeunes adultes, dont Rain (Cailee Spaeny) et son androïde défectueux Andy (David Jonsson) partent explorer une station Weyland-Yutani abandonnée pour y dérober des caissons de cryotransport, et ce avant que l'orbite déclinante de la base ne mène à leur destruction. Mais sur place, ils trouvent le résultat de nombreuses expériences sur un être extraterrestre meurtrier... qui revient à la vie.

Nouvel opus de la saga Alien, après la parenthèse préquelles by Ridley Scott à oublier, avec cette fois-ci ce qui ressemble presque à une déclinaison young adult de la franchise, confiée à Fede Alvarez (Evil Dead, Don't Breathe).

Un nouvel opus qui s'efforce de s'inscrire dans la continuité de la franchise, entre le premier Alien et ses suites, avec des renvois directs à Prometheus et Covenant, histoire de créer un toutéliage de rétro sf pas désagréable à suivre, mais dont l'écriture frustre fréquemment.

Formellement, c'est très réussi : l'esthétique rétro est convaincante, la mise en scène de Fede efficace (même s'il y a un certain manque de tension, partiellement dû à des créatures surexposées, mais aussi à des personnages transparents), les acteurs sont compétents, les effets réussis... mais malheureusement, tout n'est pas aussi réussi.

Déjà, je place un caveat : le métrage semble avoir été victime de coupes, çà et là, et peut-être qu'une version longue aidera à mieux faire passer tel ou tel élément un peu bancal (la chronologie des événements, notamment, est ultra-compressée, y compris le cycle facehugger/parasitage/chestburster/alien adulte).

Ensuite, comme je le disais, les personnages (tous sauf le duo principal, en fait) sont affreusement insipides et sous-développés, en plus d'être clichés (mention spéciale à la tête de con qui déteste les androïdes) ; le fanservice n'est guère plus convaincant : non seulement la réutilisation de Ian Holm, pas franchement convaincante à l'écran, mais aussi et surtout les rappels fréquents aux autres films de la franchise, rappels plus ou moins surlignés, et parfois franchement ratés ("get away from her, you bitch", désastreux).

Parce que ce Romulus est constamment sur le fil, entre utilisation logique des éléments des films précédents pour des raisons de continuité et recyclage sans vergogne des images et des gimmicks de la franchise à des fins de fanservice gratuit et facile.

Il n'y a qu'à voir la transformation progressive (et bancale) de Rain en sous-Ripley pour s'en apercevoir.

Et c'est dommage, parce qu'il y a ici des idées (ou des variations d'idées) intéressantes dans tout ça, et le film se regarde assez facilement.

Dommage qu'ils aient cédé aux sirènes des memberberries et des clins d'œil appuyés.

3.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)

Publié le 1 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Action, Aventure, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review, Jeunesse

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (Ghostbusters : Frozen Empire - 2024) :

Lorsqu'un ancien artéfact de légende refait surface à New York, les Ghostbusters originaux (Bill Murray, Dan Akroyd, Ernie Hudson, Annie Potts) et la famille Spengler (Carrie Coon, Finn Wolfhard, Mckenna Grace, Paul Rudd) et leurs alliés (Celeste O'Connor, Kumail Nanjiani, James Acaster, Logan Kim) doivent se mesurer à Garraka, une entité mésopotamienne toute puissante qui tue par le froid, et qui est bien décidée à libérer tous les fantômes jamais capturés par les Ghostbusters pour en faire son armée...

Arrivant après un Ghostbusters Afterlife ma foi très sympathique, Gil Kenan (dont le dernier long était l'oubliable Un garçon nommé Noël) remplace son coscénariste Jason Reitman derrière la caméra, pour réaliser une suite qui, si elle reste agréable à regarder, est tout de même plus laborieuse. 

Le problème, en fait, c'est qu'entre les deux équipes de Ghostbusters, tous les personnages secondaires, le Big Bad et les fantômes secondaires, le maire, Patton Oswalt, etc, le film semble franchement à l'étroit, comme surchargé de toutes parts : trop d'idées éparses, trop de personnages sous-développés, trop de numérique, et paradoxalement, pas assez de rythme pour remplir ses deux heures de manière satisfaisante.

La bande originale (forcément dérivative) de Dario Marianelli peine à s'imposer (il est capable de bien mieux et de bien plus marquant), le seul personnage à avoir un semblant d'arc narratif est Phoebe/Mckenna Grace), et si la dynamique familiale des Spengler reste agréable, on se retrouve avec plusieurs personnages qui ne font guère plus que de la figuration, ce qui agace.

Un bon cran en dessous du précédent.

3.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Ghost Cat (2003)

Publié le 14 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Télévision, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Canada, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Ghost Cat (2003) :

Parce que son père (Michael Ontkean) y fait des recherches pour un nouveau livre, Natalie (Ellen Page) s'installe avec lui dans une vieille demeure de la bourgade natale de sa mère, maison récemment vendue par le neveu de la propriétaire décédée. Rapidement, cependant, le fantôme de Margaret, le chat de l'ancienne propriétaire, se manifeste, pour inciter Natalie à empêcher de sinistres manipulations immobilières menaçant le refuge animalier voisin...

Un téléfilm fantastique familial canadien de 2003, avec un vieux matou fantômatique fatigué, de méchants promoteurs immobiliers fourbes, et une histoire adaptée d'un livre jeunesse : rien de particulièrement surprenant, rien d'exceptionnel, et c'est plus hivernal qu'automnal, mais c'est compétent, et dans l'ensemble, ça se regarde (même si l'embryon de romance entre Page et Shawn Roberts ne fonctionne pas franchement, ce dernier ressemblant plus à un mec de 25 ans qu'à un ado de 16-17 ans).

Gentillet, en somme.

3.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - The Innocents (2021)

Publié le 2 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Jeunesse, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Norvège, Suède, Finlande, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

The Innocents (2021) :

Lors des vacances d'été, dans un bloc de HLM, quatre enfants désœuvrés font connaissance, et découvrent progressivement qu'ils possèdent des pouvoirs psychiques : télépathie, télékinésie, possession à distance... Mais alors qu'ils développent ces capacités, Ida (Rakel Lenora Fløttum) réalise bien vite que contrairement à sa sœur autiste Anna (Alva Brynsmo Ramstad) et à Aisha (Mina Yasmin Bremseth Asheim), Ben (Sam Ashraf) semble vouloir utiliser ses pouvoirs au gré de ses pulsions sadiques et violentes...

Un thriller fantastique nordique assez efficace, principalement grâce à son atmosphère pesante et mesurée, qui évite trop d'effets graphiques, pour rester souvent dans la suggestion et dans l'implication (notamment le duel psychique, vers la fin du film).

Bien interprété par ses jeunes acteurs, ponctuellement assez glaçant et cruel (le chat !), ça fonctionne bien, et malgré une durée frôlant les 2 heures, ça ne m'a jamais semblé long ou mal rythmé.

Une bonne surprise.

4.5/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - Daybreak, saison 1 (2019)

Publié le 28 Septembre 2024 par Lurdo dans Aventure, Critiques éclair, Comédie, Action, Les bilans de Lurdo, USA, Review, Netflix, Télévision, Romance, Jeunesse, Drame, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Horreur

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...   

Daybreak, saison 1 (2019) :

Après qu'un cataclysme nucléaire ait éradiqué tous les adultes, les transformant en goules assoiffées de sang, les adolescents de Glenndale, Californie se sont regroupés en clans rivaux. Solitaire, Josh (Colin Ford) n'a qu'un but : retrouver Sam (Sophie Simnett), sa petite amie, disparue durant l'apocalypse. Malgré ses réticences, il est bientôt rejoint par Wesley (Austin Crute), apprenti samurai gay tentant de se racheter de son passé de sportif violent, et par Angelica (Alyvia Alyn Lind), jeune surdouée sociopathe âgée de 10 ans à la recherche d'une famille...

Une teen comedy post-apocalyptique en 10 épisodes de 45 minutes, diffusée sur Netflix en 2019, adaptée d'un comic-book, et chapeautée par Brad Peyton (plein de films de Dwayne Johnson, et Atlas) et Aron Eli Coleite (Locke & Key, Atlas, Spiderwick, Star Trek Discovery), et qui est plus ou moins passée inaperçue à sa sortie pré-COVID. 

Et c'est en partie dommage, car il y a ici une belle énergie, un cast sympa et un vrai désir de s'amuser... même si cela passe par un côté ultra-référentiel, et un ton trop ironique pour son propre bien.

En fait, outre ses influences évidentes (Ferris Bueller, Mad Max, Zombieland, The Warriors, etc, sans oublier Love & Monsters, en chantier depuis 2012 avant sa sortie en 2020), le problème de la série, c'est son format. Une teen comedy décalée et décomplexée, avec un ton déconneur et des personnages caricaturaux, ça aurait très bien fonctionné au format court ; ici, avec 45-50 minutes à remplir pour chaque épisode, la série est contrainte d'opter pour un équilibre précaire entre post-apo déjanté, flashbacks mélodramatiques, et épisodes consacrés à chaque personnage secondaire.

Outre Josh (qui passe au second plan pendant une partie de la saison), on a droit à un épisode du point de vue d'Angelica (personnage insupportable), un sur Wesley (en mode aventure japonaise narrée par RZA), un sur Ms Crumble (avec parodie de sitcom en guise de flashbacks), un sur Turbo (avec caméo de Joe Manganiello en père absent), un retour sur la première fois de Sam et Josh, etc, etc, etc.

Le tout, toujours avec une écriture méta trop souvent persuadée d'être intelligente, maline, edgy et sarcastique (tous les personnages s'adressent directement au spectateur face caméra, façon Ferris Bueller, il y a plein de gags et de notes qui apparaissent en superposition à l'écran), mais trop cynique et forcée pour atteindre son but.

D'autant que le tout manque un peu de rigueur narrative, en fonction des différents scénaristes : ici, ça lance des éléments aussitôt oubliés ou mal exploités (Mavis, notamment), là, ça tente des rebondissements surprenants qui sont malheureusement totalement évidents et télégraphiés, ailleurs, ça se lance dans des tangentes moralisatrices tout droit sorties d'un cours de base de sociologie à l'américaine, ça étire des gags pendant beaucoup trop longtemps (20 minutes d'épisode muet, vers la fin de la saison), ou ça place des moments graveleux et scatos çà et là, ce qui tranche radicalement avec l'ambiance générale (et l'illustration musicale) cool et moderne du reste du show, qui semble se vouloir au-dessus de tout ça.

Après, malgré ses défauts (et ses tentatives évidentes de faire jeune et Gen Z avec de l'humour so random), son format suboptimal, et sa caractérisation fluctuante (les personnages ont tous une forte tendance à devenir tête à claques/antipathiques à un moment ou à un autre), il faut bien avouer que la série se regarde globalement assez bien, et que les moyens sont là, suffisants pour proposer des effets spéciaux convaincants.

Ce n'est pas désagréable, même si ça aurait plus eu sa place (et probablement une saison ou deux de plus) sur SyFy, à une certaine époque.

Et l'on regrettera cependant que le tout se conclue avec un ultime rebondissement balourd laissant le show en suspens...

(mention spéciale à Krysta Rodriguez en prof zombie, et à Jeanté Godlock, la porte-parole de Turbo, qui sont probablement toutes deux les MVP de la série)

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Lisa Frankenstein (2023)

Publié le 20 Septembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Jeunesse, Review, Romance, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

Lisa Frankenstein (2023) :

Adolescente rebelle aux tendances morbides, Lisa Swallows (Kathryn Newton) découvre un beau jour qu'un souhait improbable a redonné la vie au cadavre d'un jeune homme du XIXe siècle (Cole Sprouse), dont elle s'éprend. Mais pour que cette romance puisse continuer, Lisa comprend qu'elle va devoir remplacer une à une les parties du corps en décomposition de son beau par des morceaux fraîchement prélevés sur des vivants...

Vague relecture de Frankenstein par Diablo Cody (aïe), avec Zelda Williams (fille de Robin) derrière la caméra, une Kathryn Newton décomplexée dans le rôle-titre, un Sprouse tour à tour en mode Billy Butcherson et Johnny Depp, et une Carla Cugino en belle-mère acariâtre, cette teen comedy horrifique se veut un renvoi direct aux années 80, au cinéma de Burton, et aux comédies façon Une créature de rêve, mais en mode plus sanglant et mordant.

Et une grande partie de la critique américaine a vraiment adhéré à cette proposition formellement rétro (visuellement, musicalement), à l'humour noir et au ton très... Diablo Cody.

Malheureusement, j'ai trouvé le tout assez quelconque et plat, je dois dire : les influences des deux créatrices sont très (trop) présentes, mais le film, PG-13, se retrouve le postérieur entre plusieurs chaises, jamais suffisamment rythmé, pêchu, agressif, méchant, sanglant, drôle, edgy ou original pour vraiment réussir à imposer sa patte/son identité.

En l'état, Lisa Frankenstein est gentillet et amusant, sans plus, mais n'est jamais aussi abouti, décalé ou provocant que ses créatrices semblent le penser.

2.75 ou 3/6, au mieux

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - My Adventures with Superman, saison 2 (2024)

Publié le 12 Septembre 2024 par Lurdo dans Animation, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Action, Aventure, Jeunesse, Science Fiction, Fantastique, DC, Télévision, USA, HBO, Review, Romance

Un style hybride anime/occidental, une relecture dynamique du personnage de Superman et de son entourage, un ton jeune et ludique qui puise ses inspirations à droite et à gauche, dans diverses adaptations du personnage : la première saison de MAWS, diffusée sur Adult Swim/Max, était une excellente surprise, assez inattendue, je dois dire.

Place à la suite, à nouveau constituée de 10 épisodes d'une vingtaine de minutes...

My Adventures with Superman, saison 2 (2024) :

Alors même que Clark et Lois enquêtent sur les agissementd de Waller et de sa Task Force X, Kara Zor-El (Kiana Madeira) arrive sur Terre, à la recherche de son cousin... pour le ramener à son maître, Brainiac (Michael Emerson).

Et très honnêtement, j'ai trouvé cette deuxième saison un cran en dessous de la première, principalement à cause d'un manque de focus, et d'une écriture parfois un peu trop "gentillette".

Je m'explique. Cette année, la saison est divisée en deux grandes parties : quatre premiers épisodes globalement centrés sur le père de Lois, la Task Force X et Amanda Waller, et six derniers épisodes tout simplement dédiés à Kara et de Brainiac.

Autrement dit, on a droit à deux gros blocs d'épisodes qui continuent de réinventer divers personnages et événements de l'univers de Superman à leur sauce (Kara devient l'Éradicatrice de Brainiac, responsable de la destruction de Krypton), pour tenter de les toutélier de manière un peu brouillonne et abusive.

Mais aussi, je dois bien dire que tout ce qui tourne autour de Waller me gonfle gentiment - le personnage est à la mode, j'ai compris, mais dans l'ensemble, ces histoires d'organisations secrètes qui défendent la Terre contre les menaces, et qui semblent avoir l'autorité de déclarer la loi martiale quand bon leur semble, ça ne m'intéresse guère.

Donc les quatre premiers épisodes m'ont moyennement convaincu, avec de grosses ficelles balourdes, l'introduction de Steel et du père de Cyborg, de nouveaux pouvoirs très anime pour Supes (un bouclier énergétique qu'il active à volonté avec aura façon Sayien, des flux énergétiques qu'il contrôle, un souffle glacial qui ressemble plus au meme I'M A' FIRIN' MAH LAZER!! qu'à autre chose...) et toujours des designs kryptoniens sous influence anime (Gundam et compagnie) qui ne me séduisent pas vraiment.

Et puis, à mi-parcours, après un épisode sympathique qui fait de Superman le célibataire le plus en vue de Metropolis, la série se consacre à Kara, une Kara victime d'un lavage de cerveau de la part de son "papa" Brainiac (à mi chemin entre un Gundam et un Decepticon), qui détruit des mondes pour son compte, et capture Clark.

De quoi séparer le trio principal pendant une bonne partie de la saison, ce qui est aussi l'un des problèmes de cette saison : alors que le trio est à peine établi au terme de la saison 1, voilà que la saison 2 lui rajoute de nombreux autres éléments, le sépare un temps, et bouleverse totalement la dynamique principale. La relation Lois/Clark, notamment, est sérieusement handicapée par un nombre limité de scènes entre eux tout au long de la saison.

Et donc, forcément, quand après des affrontements à gogo, dignes de DBZ, la série se conclue par des pirouettes du type "l'amour est la plus grande des forces" et Superman qui fait un câlin à sa cousine pour la déprogrammer... mouais.

Je vois ce que les scénaristes voulaient accomplir/dire, mais ça m'a semble un peu trop forcé, et tout jouer ainsi sur l'émotion facile n'a pas fonctionné sur moi (même si je ne suis clairement pas dans la majorité, sur ce plan-là).

D'autant qu'à côté, il reste des scories agaçantes : la bande originale est toujours insipide, le relooking final des deux héros est vraiment bancal (de toute façon, les personnages passent leur temps à avoir des changements de costume en mode sentai ou Iron Man, avec le costume qui se matérialise en sortant de nulle part), de nombreux designs tombent à plat, et tout l'arc Kara aurait pu être condensé, voire même arriver en saison 3, une fois tout l'univers vraiment bien développé.

Mais bon, le programme reste tout à fait regardable, même s'il m'a nettement moins séduit qu'en saison 1. Et nul doute qu'il plaira beaucoup plus aux spectateurs ayant été biberonnés aux animes en tous genres, qu'à moi, qui n'ait qu'une affinité limitée pour le genre.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - Jurassic World : La théorie du chaos, saison 1 (2024)

Publié le 8 Septembre 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Jeunesse, Télévision, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Review, USA, Netflix, Animation, Critiques éclair, Thriller

Après cinq saisons plus ou moins inégales, Jurassic World : La colo du Crétacé s'est conclue avec le retour des six survivants de l'Isla Nublar. La franchise, elle, continue, avec Jurassic World : La théorie du chaos, qui reprend les mêmes personnages, et les relance dans une sombre intrigue de complot prenant cette fois-ci place dans l'univers post-Jurassic World Dominion...

Jurassic World : la théorie du chaos, saison 1 (Chaos Theory, season 1 - 2024) :

Six ans après leur retour sur la terre ferme, les Nublar Six ne sont plus aussi soudés, notamment après la mort mystérieuse de Brooklynn. Mais lorsque Ben et Darius reprennent contact, ils réalisent que quelqu'un cherche à les éliminer pour les empêcher d'enquêter sur la mort de Brooklynn : le moment est venu de reformer le groupe pour éviter le pire...

Après la dernière saison de Cretaceous Park, bourrée de robots, d'holodecks, de base secrète, de méchants caricaturaux et de dinosaures télécommandés, on pouvait redouter ce soft reboot du programme, toujours sur Netflix et toujours en dix épisodes.

Par chance, l'équipe scénaristique a opté pour une direction radicalement différente, délaissant les délires technologiques de Camp Crétacé pour proposer une saison plus sombre, plus sérieuse, bref, plus "adulte", conformément à l'âge des protagonistes de la série.

Et si la saison prend son temps, et adopte souvent des airs de road trip, c'est pour mieux faire le point sur les relations entre les Nublar Six, et leur nouvelle vie post-île.

Sammy vit seule sur son ranch, Yaz tente de gérer son PTSD dans une communauté fermée, Kenji a coupé les ponts avec son héritage et vit dans une caravane, Ben (désormais athlétique) est devenu conspirationniste, Darius a rejoint le DPW (le bureau fédéral en charge des dinosaures), et Brooklynn... est morte, tuée dans un incident qui hante Darius et Kenji.

Bref, des relations tendues, et un ton plus sérieux dans les retrouvailles progressives des personnages, traqués par une méchante mémorable (aux faux airs de Cate Blanchett dans Indy 4) et ses trois raptors dressés.

La menace est réelle, beaucoup de personnages secondaires trouvent la mort à l'écran, et si la série n'évite pas totalement des facilités et des rebondissements prévisibles çà et là (le sort réel de Brooklynn ne surprendra personne), cette saison de remise en place s'avère plutôt convaincante et réussie (sans être exceptionnelle : tout dépendra de la direction future de la série).

Après, on pourra toujours se demander si les scénaristes n'ont pas trop regardé Tiger King avant d'écrire cette saison, tant l'influence est perceptible et assumée... mais bon.

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Critique éclair #072 - Harold et le crayon magique (2024)

Publié le 6 Septembre 2024 par Lurdo dans Animation, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Fantastique, USA, Review, Aventure

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Harold et le crayon magique (Harold and the Purple Crayon - 2024) :

Parce que son créateur et narrateur ne lui répond plus, Harold (Zachary Levi), héros d'un livre pour enfants, décide d'utiliser son crayon magique capable de donner vie à son imagination pour rejoindre le monde réel et retrouver celui qui lui a donné vie. Avec lui, ses deux meilleurs amis Moose et Porcupine, qui comme Harold se retrouvent sous une apparence humaine (Lil Rel Howery ; Tanya Reynolds) et tentent de faire face au monde réel, aidés en cela par le jeune Mel (Benjamin Bottani) et sa mère (Zooey Deschanel)...

Autrefois un projet passé entre les mains de Spielberg, Will Smith, Henry Selick, Spike Jonze, etc, en development hell depuis le début des années 90, ce Harold est une adaptation très libre et méta d'un livre pour enfants populaire aux USA, dont on retrouve le graphisme et l'histoire dans le générique de début.

Ensuite, malheureusement, on bascule dans un film pour enfants basique et générique sur le pouvoir de l'imagination, particulièrement dérivatif (on pense beaucoup à Elf, à Barbie, etc) avec une réalisation plate (le réalisateur a fait ses armes sur la plupart des films de Blue Sky Studios - Âge de glace, Rio, etc), des acteurs qui cabotinent, une Zooey Deschanel qui cachetonne, des effets spéciaux très inégaux, et un script qui sous-exploite cruellement son potentiel de départ.

En fait, c'est bien simple, le tout semble assez cheap, visuellement parlant (y compris la réalisation), et donne vraiment l'impression d'un film pour plateforme de streaming, ou pour Disney+.

À réserver aux plus petits.

2.5/6 

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Critique éclair #065 - Justice League : Crisis on Infinite Earths, part 3 (2024)

Publié le 21 Août 2024 par Lurdo dans Action, Animation, DC, DCU, Science Fiction, Fantastique, Jeunesse, Critiques éclair, Review, Cinéma, USA

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Justice League : Crisis on Infinite Earths, part 3 (2024) :

L'Anti-Moniteur continue de détruire monde après monde, et les héros et méchants de toutes les Terres unissent leurs forces pour trouver une solution... quitte à se sacrifier.

La première partie de cette Crisis était assez brouillonne, pas particulièrement rythmée, et semblait souffrir d'un budget inférieur à la norme ; la seconde partie était encore un petit cran en dessous, encore plus éparpillée, dépourvue du fil conducteur de Flash, et relativement répétitive.

Cette troisième partie se place entre les deux : c'est moins répétitif que la deuxième partie, mais ce n'est pas forcément plus maîtrisé : c'est toujours assez bordélique, mélangeant les Terres, les époques, et plaçant de nombreux caméos inutiles et gratuits (Les Losers, qui massacrent plein de dinos paniqués ; Batman '92 ; des nazis ; Constantine dans un saloon western ; les Superfriends...) ; ça n'a toujours pas grande identité musicale ; c'est toujours très inégal visuellement ; et niveau écriture, c'est laborieux, avec des explications et de l'exposition interminables, et des sacrifices qui se succèdent et qui perdent à chaque fois un peu plus de leur impact. Avec pour résultat des moments théoriquement émotionnels qui tombent trop souvent à plat.

Après, malgré tout ça, les enjeux sont plus clairs, le récit plus linéaire et direct, donc ça fonctionne mieux. Mais cette Crisis reste trop ambitieuse dans son désir de rebooter une nouvelle fois l'univers DC animé, et le résultat est tout sauf satisfaisant.

2.5/6 

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Critique éclair #052 - Mon Espion 2 : Mission Italie (2024)

Publié le 31 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Amazon, Review, Jeunesse

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Mon Espion 2 : Mission Italie (My Spy The Eternal City - 2024) :

Désormais agent de bureau, JJ (Dave Bautista) tente d'élever Sophie (Chloe Coleman), devenue adolescente rebelle, et de gérer sa scolarité. Quand le chœur auquel elle appartient remporte un voyage scolaire en Italie, JJ s'empresse de se proposer pour accompagner sa fille... mais sur place, les voilà pris dans une sombre affaire de prise d'otages qui va tout chambouler.

Le premier My Spy était une comédie d'espionnage particulièrement anecdotique, voire médiocre, qui sous-exploitait ses personnages secondaires, et dont l'intérêt reposait principalement sur la relation sympathique entre Batista et la petite Chloe Coleman.

Pour ce deuxième volet ("back by popular demand", apparemment), produit cette fois-ci pour Amazon, on prend les mêmes et on recommence, en envoyant tout le monde en Italie... pour quelque chose de tout aussi mollasson et de quelconque.

Suite oblige, le métrage laisse plus de place aux personnages féminins (Coleman, Kristen Schaal, Anna Faris), tous plus efficaces et compétents que JJ, et à Ken Jeong, déroulant une intrigue cousue de fil blanc, aux personnages souvent sous-développés (Flula Borg, notamment), aux idées puériles (les oiseaux d'attaque qui se font tailler en pièces), aux vannes graveleuses, et à la bande originale générique et insipide, composée par le fils du réalisateur/scénariste. 

Ce n'est pas un désastre absolu, les acteurs restent sympathiques, et ils auront eu droit à des vacances en Italie, mais bon, j'ai trouvé ça en dessous du premier, et le tout est assez typique du film pour plateforme de streaming.

2/6

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Critique éclair #051 - Space Cadet (2024)

Publié le 29 Juillet 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Amazon, Jeunesse, USA, Review, Science Fiction

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Space Cadet (2024) :

Passionnée d'espace, Tiffany "Rex" Simpson (Emma Roberts) a toujours rêvé d'aller visiter les étoiles... mais elle est une party girl/barmaid en Floride. Lorsque sa meilleure amie Nadine (Poppy Liu) falsifie le CV de Rex, cependant, cette dernière se retrouve acceptée au sein du programme de formation des astronautes de la NASA, aux côtés d'autres candidats ultra-motivés (Desi Lydic, Kuhoo Verma, Yasha Jackson, Andrew Call, Josephine Huang...). Et contre toute attente, tout en tentant de préserver la supercherie, la jeune femme trouve là la réponse à ses aspirations, sous le regard un peu incrédule de Pam (Gabrielle Union) et Logan (Tom Hopper), les directeurs du programme...

Une comédie Amazon/MGM qui lorgne un peu sur La Revanche d'une blonde in space, mais sans en avoir le charme, la maîtrise ou l'écriture de ce modèle : tout est un peu trop caricatural, tout est un peu trop immature, superficiel, ça surjoue gentiment pour s'aligner sur ce ton et cette approche un peu trop forcés, et au final, le budget (les intérieurs des vols spatiaux, aïe), la direction artistique clinquante et les choix d'écriture improbables font que le tout ressemble souvent à un téléfilm Disney Channel, avec ce que ça comporte de message girl power et la science c'est trop cool, les filles.

Rien n'est crédible, c'est prévisible de bout en bout, assez quelconque, un peu trop long, mais bon, je suppose que si l'on regarde le tout sans s'attendre à autre chose, ça passe, notamment parce que la distribution est sympathique.

2.5/6

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Critique éclair #048 - Kung Fu Panda 4 (2024)

Publié le 22 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Animation, Dreamworks, Fantastique, Jeunesse, Review, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Kung Fu Panda 4 (2024) :

Alors qu'il cherche un successeur pour le remplacer dans le rôle de Guerrier dragon, Po (Jack Black) croise le chemin de Zhen (Awkwafina), une renarde qui tente de voler des reliques dans le Palais de Jade. Mais lorsque son vieil ennemi Tai Lung (Ian McShane) semble revenir d'entre les morts pour détruire un village, Po découvre qu'il s'agit là des manigances de la Caméléone (Viola Davis), capable de changer de forme à volonté, et qui a pour objectif de voler les connaissances et les techniques de tous les Grands maîtres décédés...

Fin du cycle Kung Fu Panda, avec un quatrième et dernier volet sorti près de 8 ans après le numéro 3, un numéro 3 qui pourtant bouclait plutôt bien la boucle et n'appelait pas vraiment de suite. Mais la nostalgie étant ce qu'elle est (et l'appel de l'argent aussi), voilà donc encore un chapitre de cette saga, plus de 15 ans après le premier volet.

Et... bof. La mayonnaise ne prend pas vraiment, non seulement parce que, visuellement parlant, le métrage n'a pas le côté expérimental et ambitieux des précédents volets (adieu les flashbacks en 2D, les jeux de couleur, etc), mais aussi et surtout parce que la méchante du film est franchement quelconque.

Gentiment redondante dans ses objectifs avec ceux du Général Kai (de KFP3), ses pouvoirs sont somme toute sous-exploités, le duel final est peu marquant, et globalement tout est très plat, tant au niveau de l'humour que des péripéties (pas de Cinq Cyclones, dans ce volet, tous kelleyrisés de manière forcée, mais une sous-intrigue quelconque sur les deux pères de Po qui tentent de retracer ses pas), et ce malgré un rythme artificiellement frénétique.

Ajoutez à cela une illustration musicale peu marquante (la reprise "chinoise" de Crazy Train fait un peu tâche), et voilà, un KFP 4 qui m'a déçu, et qui est probablement le plus faible des quatre, à mon sens.

3/6 

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Critique éclair #041 - SEMAINE FRANÇAISE - Chien et chat (2024)

Publié le 15 Juillet 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Aventure, Animation, France, Canada, Review, Action

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Chien et chat (2024) :

Après avoir dérobé un précieux rubis lors d'une exposition, Jack (Frank Dubosc) est contraint d'embarquer dans sa fuite un jeune chiot, Chichi (Artus), qui a avalé la pierre précieuse. Se faisant passer pour un aveugle à l'aéroport de Montréal, il croise le chemin de Monica (Reem Kherici), maîtresse de Diva (Inès Reg), une chatte influenceuse sur le Web, et lorsque les deux animaux se perdent sur le tarmac et dans les étendues canadiennes, Jack et Monica sont contraints de faire route ensemble... avec sur leurs traces, Brandt (Philippe Lacheau), un policier étrangement surentrainé.

Un métrage un peu étrange, le postérieur entre plusieurs chaises, mais pas désagréable pour autant, troisième réalisation de Reem Kherici (après un Paris à tout prix un peu brouillon, et Jour J, une rom-com dérivative), qui propose ici un hybride de comédie familiale/jeunesse, de comédie romantique et de comédie potache façon La bande à fifi... ce qui n'est pas surprenant, puisque Lacheau et ses potes ont à nouveau participé à l'écriture.

On se retrouve donc avec un film Fifi-adjacent (qui cartonne à l'étranger sur Netflix), suivant un format road-trip dans des paysages canadiens très jolis, divisé en deux sous-intrigues : d'un côté, Jack et Monica qui apprennent à se connaître en voiture et tentent d'échapper à la police, et de l'autre, Chichi et Diva qui sont perdus dans les étendues sauvages, et tentent de survivre et de rejoindre New York.

Et bizarrement, ça fonctionne à peu près, tout ça, malgré des scories fréquentes. Les deux animaux numériques ont un rendu parfois inégal, leurs mouvements sont imparfaits, mais l'animation globale et le doublage réussi est suffisant pour les rendre convaincants ; le road-trip de Dubosc et de Kherici a de bons moments, notamment parce que le ton n'est jamais trop comique, trop romantique ou trop sérieux, mais est bien équilibré ; les mésaventures de Brandt, "superflic" poseur, donnent encore et encore dans le slapstick parfois assez cartoonesque (même si Lacheau est toujours aussi récitatif par moments) ; et le scénario garde un certain mordant, un côté plus méchant qui évite de tomber dans le film familial un peu trop niais et formaté.

Pas exceptionnel, mais globalement assez honorable dans le genre.

3.5/6 

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