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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #jeunesse catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1800 : Le Chat potté 2 - la dernière quête (2022)

Publié le 24 Mars 2023 par Lurdo dans Animation, Dreamworks, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Aventure, Action, Review, USA, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Chat potté 2 - la dernière quête (Puss in Boots : The Last Wish - 2022) :

Après d'innombrables aventures, le Chat potté (Antonio Banderas) découvre qu'il ne lui reste plus qu'une vie sur neuf, et que la Mort (Wagner Moura) est à ses trousses, bien décidée à mettre fin à ses jours. Pour la première fois paniqué, il se met alors en quête d'une étoile magique dont le vœu pourrait lui permettre de retrouver ses neuf vies... mais en chemin, il croise le chemin de Kitty (Salma Hayek), son ex-compagne, de Perrito (Harvey Guillén), un chien errant au grand cœur, de Boucle d'Or (Florence Pugh) et de ses trois ours (Olivia Colman, Ray Winstone, Samson Kayo), et du malfaisant Jack Horner (John Mulaney), tous à la recherche de la même étoile tombée du ciel...

Deuxième film consacré au Chat Potté, après un premier volet (en 2011) dont je ne me rappelle guère, ce Chat Potté 2 a reçu un accueil public et critique assez enthousiaste, à la limite de la dithyrambe qui rend méfiant.

Et effectivement, sous certains aspects, le film est effectivement surcôté, ou plutôt, ses défauts sont éclipsés et oubliés par les critiques. Je pourrais citer tout le début, avec ses humains moches (toujours un problème inhérent à l'univers Shrek), sa chanson insipide, ou encore Jack Horner, franchement pas un méchant d'anthologie. Et bien sûr, un certain ventre mou, une fois que la quête de tout ce petit monde est lancée sur des rails assez prévisibles.

Mais il y a quelque chose de sincère et d'universel dans cette quête désespérée du Chat potté pour échapper à sa mortalité imminente - c'est plus sombre que d'habitude, et tout cela se marie bien avec une animation expérimentale, qui lorgne fortement sur celle de Spider-man : New Generation, avec son mélange 2D et 3D, ses influences anime, son jeu avec le framerate des images : c'est dynamique, inattendu et convaincant.

Après, ça reste le Chat Potté, donc ça ne décolle pas forcément bien plus haut qu'un 4/6, et comme je l'ai (malheureusement) vu en VF...

3.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1793 : SEMAINE IRLANDE - Le Dragon de mon père (2022)

Publié le 17 Mars 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, Fantastique, USA, Irlande, Review, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Le Dragon de mon père (My Father's Dragon - 2022) :

Après des années idylliques passées dans l'épicerie familiale de leur village, Elmer (Jacob Tremblay) supporte assez mal la nouvelle situation de sa mère (Golshifteh Farahani), qui peine à vivre de son maigre salaire en ville. Il fuit bientôt leur minuscule appartement citadin et, suivant un chat étrange, il s'embarque dans une aventure improbable qui l'emmène à l'autre bout du monde, sur une île maintenue à flots par un jeune dragon, Boris (Gaten Mararazzo), capturé par un peuple de primates dirigés par Saiwa (Ian McShane)...

Nouveau film d'animation, pour Netflix, du studio d'animation à l'origine de Brendan et le secret de Kells, du Chant de la mer, et du Peuple-loup, ce Dragon de mon père se débarrasse de ses atours celtiques et irlandais pour adapter un livre pour enfants de 1948 globalement inconnu chez nous, et en faire un récit d'aventure métaphorique plutôt réussi visuellement, mais avec nettement moins de charme que les œuvres précédentes du studio.

C'est tout sauf mauvais, attention : la technique est toujours au rendez-vous, la musique aussi, c'est inventif et spectaculaire, et le doublage, s'il est polarisant (Netflix oblige, on a droit à une distribution vocale nettement plus diverse et internationale, de Whoopi Goldberg à Gaten Matarazzo en passant par Judy Greer, Charlyne Yi, Golshifteh Farahani, Rita Moreno, etc, avec des accents qui s'éparpillent), est compétent... mais l'histoire est relativement inégale, tour à tour brouillonne, simpliste, superficielle ou générique. Et l'artifice de la narration justifiant le titre est sous-développé au point de paraître rajouté à la dernière minute.

Résultat, je n'ai pas franchement accroché à ce récit et à ses enjeux limités, tout en reconnaissant la maîtrise technique du tout.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1786 : Guillermo Del Toro's Pinocchio (2022)

Publié le 8 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Drame, Critiques éclair, Cinéma, Animation, Aventure, Jeunesse, Fantastique, Netflix, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Guillermo Del Toro's Pinocchio (2022) :

Né de la magie d'un être surnaturel (Tilda Swinton) et du travail de Geppetto (David Bradley), menuisier encore traumatisé par la mort de son fils Carlo lors de la première Guerre Mondiale, le petit Pinocchio (Gregory Mann), marionnette en bois doué de parole et de mouvement, découvre l'Italie fasciste des années 30, aidé par sa "conscience", un criquet nommé Sebastian (Ewan McGregor)...

Après le Pinocchio raté de Disney, je ne peux pas dire que j'étais très motivé à l'idée de revoir une autre version du même récit, même chapeautée par Guillermo Del Toro (coréalisateur avec Mark Gustafson) à partir des illustrations de Gris Grimly.

Et puis finalement, la magie de l'animation image par image et du savoir-faire de tout ce petit monde a opéré, notamment au travers d'un récit qui évite une bonne partie des poncifs du Pinocchio traditionnel, pour l'intégrer à une fable sur la mortalité, le fascisme, la religion, le pardon et la paternité... entre autres.

D'un point de vue technique, ce Pinocchio est un travail remarquable d'animation manuelle, de designs intéressants (même si les deux Esprits de la nature sont presque trop typés GDT pour leur propre bien), de choix scénaristiques audacieux (remplacer l'Île aux Plaisirs par un camp d'entraînement pour les jeunesses mussoliniennes, c'est osé), de doublage impeccable (McGregor est excellent) et de décisions créatives intéressantes.

GDT et Patrick McHale (le créateur de Over the Garden Wall) changent subtilement les personnages, pour les écarter des archétypes usés qu'ils incarnent habituellement, entre Geppetto le père éploré et alcoolique, furieux contre Pinocchio qui lui rappelle constamment son fils, Sebastian Crisket l'aventurier revenu de tout et pensant tout savoir sur tout, mais qui passe tout le film à être dépassé par les évènements, Spazzatura, le singe assistant/victime de Volpe, qui remplace ici le Chat, Pinocchio, à l'immortalité fascinante et au caractère anarchique se mariant mal à la rigidité fasciste de Mussolini.

Ils changent aussi le déroulé des évènements les plus connus, se rapprochant parfois du récit original, y faisant des allusions plus ou moins directes (les lapins squelettiques qui travaillent pour la Mort), et à d'autres moments collant un peu plus à la version Disney (léger bémol, le grand final avec Monstro la baleine aurait pu être lui aussi réinventé en profondeur), et concluent le tout sur une note assez déprimante, celle de l'évocation de la mortalité de chacun...

Après, tout n'est pas parfait dans cette relecture assez sombre du récit de Collodi : la bande originale d'Alexandre Desplat est, comme souvent, trop subtile, trop en retrait, et ses chansons (pour une raison inexpliquée, le film est aussi une - très timide - comédie semi-musicale) sont franchement ratées pour la plupart, des embryons de mélodies jamais développées ou abouties.

Et l'on pourrait aussi critiquer un peu le rythme fluctuant du récit, qui occasionnellement se perd un peu dans son contexte historique.

Mais dans l'ensemble, cette version en stop motion est à des kilomètres au-dessus de la version récente de Disney, et de la plupart des versions de Pinocchio produites depuis 1940. Ce qui est une bonne chose, surtout quand c'est le produit d'un travail passionné et impliqué d'un cinéaste aussi créatif que GDT.

4.5/6

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Les bilans de Lurdo : Le Cuphead Show ! - saison 3 (2022)

Publié le 4 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Netflix, Review, Télévision, USA

À peine eu le temps de passer en revue la saison 2 de la série que la saison 3 est arrivée sur Netflix au moins de novembre dernier, pour 11 épisodes au format nettement plus variable que précédemment, avec notamment une prépondérance de double-épisodes, et un épisode spécial Noël dépassant les 25 minutes.

 

Le Cuphead Show ! - saison 3 (The Cuphead Show, season 3 - 2022) :

À nouveau, une saison mi-figue mi-raisin, qui part un peu dans plein de directions plus ou moins convaincantes, avec cependant une présence plus importante du Diable et de Chalice, principalement dans la seconde moitié de la saison.

Le début de saison, en effet, est un peu anecdotique, avec un épisode qui résout le cliffhanger de fin de saison 2 de manière assez catapultée (Cuphead va chercher son frère en enfer, y sème la zizanie, et voilà...), et puis rapidement, ça retombe dans une certaine routine d'épisodes individuels de 7-8 minutes : les deux frères refusent d'ouvrir la porte à Baby Bottle, ils tentent de décrocher le rôle de Cup Rogers au théâtre, Cuphead s'improvise impresario de King Dice, etc.

Seule différence : le diable est plus présent, tentant lui aussi d'obtenir le rôle de Cup Rogers, puis infiltrant le foyer de Cuphead sous la forme d'un chat... jusqu'à l'arrivée des épisodes de Noël. Un premier épisode dans lequel Cuphead et Mugman tentent de trouver un arbre de Noël, puis l'épisode spécial Noël de 25 minutes, totalement centré sur le Diable.

Ce dernier tente ainsi de passer sur la liste des enfants sages du Père Noël, et finit par prendre la place de ce dernier pour effectuer la tournée de Noël. Plutôt joli visuellement, amusant, plein de clins d'œil à certains classiques festifs, des chansons - une réussite, en somme.

Et puis arrive la dernière ligne droite de la saison (trois épisodes), avec le retour de Chalice, une Chalice qui a droit à une origin story (assez moyenne) expliquant ses pouvoirs (elle a fait un pacte avec le diable), et qui est placée, en fin de saison, en face d'une décision de taille : sacrifier les âmes de Cuphead et Mugman, ou risquer d'être envoyée immédiatement en Enfer.

Malheureusement, si un peu plus de continuité est toujours une bonne chose, il faut bien avouer que les enjeux sont limités, et la manière dont Chalice se sort de cette situation (elle défie le Diable à un concours de danse, et finit par être sauvée par Cuphead au cours d'un jeu de pierre-feuille-ciseaux) semble un peu facile et catapultée, avec une Chalice qui se découvre soudainement une conscience (un développement de ce personnage jamais totalement mérité, la faute à une caractérisation globale assez sommaire).

À la fin de cette saison 3, donc, The Cuphead Show se trouve dans une situation bancale : la série est fascinée par son diable incapable et balbutiant, et lui consacre toujours plus de temps, mais il en résulte un manque total de menace et d'enjeux pour le reste des personnages.

On se retrouve donc avec un paquet d'épisodes unitaires sans grand intérêt à part un peu de slapstick brouillon, et avec quelques épisodes sérialisés sans réels enjeux. Alors certes, comme dans la saison précédente, dès que la série se donne le temps de respirer et de développer son monde dans des épisodes plus longs (ici, l'épisode de Noël), ça devient tout de suite plus intéressant, mais ce n'est clairement pas à l'ordre du jour de manière plus régulière... et c'est bien dommage.

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Un film, un jour (ou presque) #1783 : Maurice le chat fabuleux (2022)

Publié le 3 Mars 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Review, Jeunesse, UK, USA, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Maurice le chat fabuleux (The Amazing Maurice - 2022) :

Chat sarcastique doué de parole suite à un incident magique, Maurice (Hugh Laurie) accompagne Keith (Himesh Patel), un humain joueur de flûte, et une troupe de rats eux aussi doués de parole et d'intelligence (Gemma Arterton, David Tennant, Joe Sugg, Julie Atherton...), de ville en ville, où ils se produisent dans un numéro bien rodé leur permettant de faire croire aux habitants qu'ils sont envahis de rats et que Keith peut les sauver moyennant finances. Jusqu'à ce qu'ils arrivent à Bad Igoince, où vit Malicia (Emilia Clarke), une ville affamée victime d'une réelle invasion de rats contrôlés par une entité maléfique (David Thewlis)...

Jolie distribution vocale pour cette adaptation du roman Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants de Terry Pratchett, une parodie du Joueur de flute de Hamelin prenant place dans l'univers du Disque-Monde, et ici adapté par le scénariste de Shrek, d'Aladdin et des Pirates des Caraïbes.

Une coproduction anglo-germano-américaine plutôt fidèle à l'œuvre originale, que ce soit dans l'esprit ou dans la lettre, et qui s'avère assez agréable à regarder, bien qu'occasionnellement un peu décousu et au rythme inégal. Heureusement, les doubleurs excellents et l'humour inhérent à l'œuvre de Pratchett assurent que l'on ne s'ennuie jamais.

Après, le film n'est pas dénué de défauts : le style graphique, notamment, est assez dérivatif (l'un des chasseurs de rats de la ville ressemble comme deux gouttes d'eau au Maire du Noël de Mr. Jack), et le personnage de Malicia est honnêtement assez horripilant avec ses dialogues méta qui brisent constamment le quatrième mur (je sais que c'est inhérent au personnage, mais ça passe assez mal à l'écran, même si Emilia Clarke est excellente).

Rien de rédhibitoire, cela dit, et en tant qu'adaptation de Pratchett, ce Maurice est tout à fait honorable.

3.75/6

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Les bilans de Lurdo : Le Cuphead Show ! - saison 2 (2022)

Publié le 25 Février 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Netflix, Review, Télévision, USA

Après une première saison de 12 épisodes diffusée plus tôt cette année, et visuellement convaincante à défaut d'être particulièrement mémorable scénaristiquement (c'est là tout le problème de proposer une suite de petits épisodes anecdotiques et superficiels destinés à un public jeune, alors que le produit de base est un jeu vidéo dur et éprouvant destiné aux joueurs éprouvés et nostalgiques de l'animation des années 30), la série Cuphead revient déjà sur Netflix pour une saison 2 de 13 épisodes, diffusée en août dernier...

Le Cuphead Show ! - saison 2 (The Cuphead Show, season 2 - 2022) :

Et honnêtement, j'ai fréquemment eu l'impression que la série se cherchait toujours, entre épisodes indépendants de 8 minutes (génériques exclus) bourrés de slapstick frénétique et criard, trop souvent anecdotiques et oubliables au possible, et quelques tentatives narratives plus ambitieuses - l'épisode 03, notamment, d'une durée proche de 20 minutes, envoie Mugman et Cuphead sur l'océan, à bord d'un bateau pirate, pour aider un capitaine à retrouver l'amour de sa vie, Cala Maria la méduse géante (doublée par Natasia Demetriou de What We Do in the Shadows) : il y a des chansons, des hommages à d'autres œuvres, c'est moins hystérique que d'habitude, bref, c'est plutôt sympathique.

Parce qu'à part ça, difficile de retenir grand chose de cette saison, tant bon nombre d'épisodes sont des prétextes pour réutiliser des visuels du jeu (c'est honnêtement un peu tout le concept de la série : reprendre les noms et les visuels du jeu pour en faire quelque chose de totalement différent).

Des épisodes qui, bien souvent, tiennent en une phrase : M&C s'évadent du pénitencier, M&C se disputent et chacun tente de trouver un remplaçant à l'autre, M&C visitent Candyland, M ne supporte plus la musique de la camionnette du vendeur de glaces, M & C apprennent le piano, M&C font une photo de famille, ou encore l'épisode de Werner, le rat teuton qui annexe la maison de Kettle "parce que les frontières ne sont pas fermées la porte n'est pas fermée" (tandis que Kettle répète encore et encore que laisser les frontières ouvertes la porte ouverte, c'est inviter tous les parasites, les mouches clochardes et les rats à entrer et à piller les réserves de nourriture de la maison).

Peu probable que les scénaristes aient voulu faire passer là le moindre message (c'est simplement un portage du boss du jeu, à la base), mais l'épisode pouvant être interprété sous divers angles radicalement opposés (certains plus problématiques que d'autres), difficile de ne pas en sortir sans lever un sourcil dubitatif.

Quant au côté continuité, il est à nouveau très peu présent. Comme je le mentionnais, M&C s'échappent du pénitencier en début de saison, se font embarquer juste ensuite dans une folle escapade par Chalice, qui révèle alors être capable de devenir un fantôme (?)... mais qui disparaît aussitôt pendant tout le reste de la saison, ne faisant son retour que dans l'épisode 09, un épisode de chasse aux fantômes.

Le diable (incompétent), lui, réapparaît dans l'épisode 08, un peu plus long, et convoque ses pires démons pour vaincre M&C, puis dans l'ultime épisode de la saison, pour kidnapper Mugman en échange de sa fourche, dérobée par Cuphead.

Une fin en cliffhanger, pour une saison qui ne change guère : on sent, au travers de certains clins d'œil ou d'éléments de récit, que l'équipe créative connaît et respecte ses classiques, mais le tout se marie étrangement mal au rythme et à l'animation modernes de la série, et au postulat récurrent "Mugman et Cupman sont frères, ils se disputent tout le temps, c'est trop drôle".

Ça plaira probablement aux plus jeunes (qui sont la cible de la série), les adultes resteront plus dubitatifs.

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Un film, un jour (ou presque) #1762 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Crush (2022)

Publié le 6 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Disney, USA, Romance, Hulu, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Crush (2022) :

Artiste en devenir, Paige (Rowan Blanchard), a un faible pour Gabby (Isabella Ferreira), mais son véritable problème est l'identité de King Pun, un artiste anonyme façon Banksy, qui tagge régulièrement les murs de son lycée, et que tout le monde pense être Paige. Pour éviter de mettre en péril ses aspirations universitaires, Paige accepte alors de prouver sa bonne foi en rejoignant l'équipe d'athlétisme de l'école, et en menant l'enquête sur la véritable identité de King Pun, avec l'aide d'AJ (Auli’I Cravalho), la sœur de Gabby...

Une teen comedy romantique LGBTQ diffusée sur Hulu (et ultérieurement sur Disney +, forcément), produite par Natasha Lyonne, et qui s'avère plutôt frustrante à suivre, malgré sa distribution diverse et attachante, Rowan Blanchard en tête.

Frustrante, parce que l'écriture est bancale au possible, créant un monde idéalisé où tout le monde est ultra tolérant, où 80 % des personnages sont ouvertement LGBTQ, parlent constamment de sexe (Megan Mullally en mère de famille qui parle de godemichet, de tampon et autres digues dentaires autour de la table du dîner), placent les mots "gay", "lesbienne" et autres toutes les deux phrases, etc, etc, etc, au point de ressembler plus à une caricature de film LGBTQ qu'à quelque chose de plausible ou de semi-réaliste.

Un peu comme si les scénaristes et l'équipe créative s'étaient donné comme consigne de prendre un script de comédie adolescente type coming-of-age assez transparent (il n'y a pas la moindre surprise sur le fond, notamment en ce qui concerne King Pun) et de le "gayifier" au maximum, en rajoutant 200 % de références et de mentions LGBTQ dans chaque scène.

C'est un choix, et si c'était fait avec plus de flamboyance visuelle, de rythme ou de légèreté, ça aurait pu fonctionner, d'autant que ça se tasse (un peu) à mesure que le film avance.

Là, en l'état, outre le manque d'énergie du tout, l'écriture est donc très forcée, ça ressemble plus à de la surcompensation et ça lasse plus qu'autre chose. À l'image des traits d'humour et autres one-liners des personnages, qui semblent trop souvent datés (je ne connais pas beaucoup de lycéennes actuelles qui publient encore des images de Buffy et de Faith sur Tumblr, comme si on était encore dans les années 2000-2010) ou peu inspirés pour faire mouche ; ou de la surconsommation d'alcool, de drogue et autres substances de tout ce petit monde...

Je n'ai pas vraiment accroché à tout ça, donc, malgré les bonnes intentions du métrage, et le capital-sympathie de la distribution.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1755 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Rosaline (2022)

Publié le 30 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Jeunesse, Histoire, Critiques éclair, Romance, USA, Review, Hulu, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Rosaline (2022) :

Les évènements de Roméo (Kyle Allen) et Juliette (Isabella Merced), tels que perçus par Rosaline (Kaitlyn Dever), ex-petite amie rebelle de Roméo et cousine de Juliette...

Une comédie romantique assez attachante, adaptée d'un roman young adult retraçant Roméo et Juliette, mais du point de vue de Rosaline, l'ex de Roméo et la cousine de Juliette.

Un film léger et clairement moderne, avec une écriture délibérément anachronique, une interprétation naturelle, des personnages amusants (Roméo qui est un peu idiot, Steve le messager/livreur de drogue, Minnie Driver en infirmière blasée, le gay BFF), et une illustration musicale décalée, qui rendent le tout très agréable à suivre, même si ça s'essouffle un peu sur la durée.

Kaitlyn Dever est, comme d'habitude, très bien dans son rôle.

4/6

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Doctor Who - Le Pouvoir du Docteur (2022)

Publié le 19 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Jeunesse, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, UK, Comédie, BBC

Après une saison 13 sérialisée médiocre au possible, et des épisodes spéciaux inégaux en 2022, place à l'ultime épisode spécial de l'ère Chibnall/Whitaker, un Power of the Doctor diffusé en octobre dernier, un peu avant Halloween, et qui n'a pas forcément su convaincre les critiques de par son côté un peu bordélique... 

Doctor Who - The Power of the Doctor (2022) :

Après s'être séparé de Dan, déposé sur Terre, le Docteur et Yaz découvrent une sinistre machination ourdie par les Daleks, les Cybermen et le Maître avec pour objectif l'annihilation de l'humanité...

Difficile de mieux résumer cet épisode spécial effectivement bordélique, qui part dans toutes les directions, multiplie les éléments disparates, les clins d'œil, le fanservice, etc, de manière totalement décousue et désordonnée... du Chris Chibnall typique dès qu'il tente de faire dans l'épique et dans le spectaculaire, en somme.

Et le résultat, c'est un métrage de 90 minutes qui ne séduit ni n'intéresse jamais vraiment, et qui échoue totalement à impliquer émotionnellement dans ce qui est pourtant le baroud d'honneur de son actrice principale. Non seulement parce qu'il déroule des clichés et des rebondissements patauds (le Maître qui se laisse capturer et emprisonner... pour d'obscures raisons ; tout ce qui a trait à Raspoutine), mais aussi parce que Whitaker passe son temps à passer d'une sous-intrigue à une autre, d'un lieu à un autre, finissant par être expulsée de son corps lorsque le Maître le lui dérobe (allergiques au cabotinage de Sacha Dewan s'abstenir !).

De quoi permettre à Chibnall de placer des apparitions anecdotiques de quelques Docteurs précédents et d'autres compagnons, comme autant de clins d'œil et de fanservice qui ne parleront vraiment qu'aux membres les plus âgés de la fanbase... avant de tout boucler de manière précipitée dans les dix dernières minutes de l'épisode spécial, dans un chaos précipité qui lasse plus qu'il ne captive.

Les questions laissées en suspens des multiples saisons précédentes, et tout le reste ? Mieux vaut oublier, Chibnall est passé à autre chose. Toujours frustrante, son écriture brouillonne multiplie les éléments sans lien pour tenter d'en créer un, et au final, on a presque plus l'impression d'un showrunner qui a condensé ici toutes les idées en vrac qu'il avait pour une ou deux nouvelles saisons, et qui a tenté d'en faire 90 minutes semi-cohérentes.

Et pourtant, il y a bien quelques moments qui fonctionnent, de ci de là, et notamment la toute fin, et les adieux du Doc à Yaz : preuve s'il en est que Whitaker et ses compagnons méritaient mieux que ce que Chris Chibnall a su leur proposer.

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Un film, un jour (ou presque) #1754 : Secret Headquarters (2022)

Publié le 13 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Paramount, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Secret Headquarters (2022) :

Depuis qu'il a reçu une technologie incroyable des mains d'une entité extraterrestre écrasée sur Terre, Jack Kincaid (Owen Wilson) est The Guard, un superhéros volant à l'armure indestructible. Mais ses missions l'amènent à délaisser son fils Charlie (Walker Scobell), qui ignore tout des pouvoirs de son père... et lorsque Charlie et ses amis Berger, Lizzie et Maya (Keith L. Williams, Abby James Witherspoon, Momona Tamada) découvrent le quartier général secret de Jack, alors que celui-ci est en mission, ils n'en croient pas leurs yeux. Ils vont alors devoir se battre contre les mercenaires d'Argon (Michael Peña), un fabricant d'armes aux ambitions destructrices...

Jerry Bruckheimer + Lorne Balfe (le sbire habituel de Hans Zimmer) + le duo de réalisateurs de plusieurs Paranormal Activity et de Project Power + Owen Wilson + un pastiche des films de superhéros au croisement d'Iron Man, de Spy Kids et de Green Lantern + un jeune protagoniste ayant fait ses preuves dans Adam à travers le temps avec Ryan Reynolds... on aurait pu s'attendre à quelque chose d'un minimum abouti et divertissant.

Mais non, malheureusement, entre un script peu inspiré clairement écrit par des "vieux" (les dialogues des enfants, les choix musicaux, les expressions employées), des effets numériques limités, un montage assez décousu qui donne un rythme bancal au film (ici, on a l'impression que toutes les transitions organiques ont été raccourcies au montage, ailleurs, les raccords sont ratés, ou encore le film a des coups de mou), et une interprétation assez criarde (la nièce de Reese Witherspoon, notamment), le tout tourne très rapidement à vide, jamais particulièrement intéressant, maîtrisé ou original, et avec un vilain placement produit Volkswagen particulièrement maladroit.

Assez raté, tout ça, honnêtement.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1753 : Avalonia, l'étrange voyage (2022)

Publié le 12 Janvier 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Animation, Disney, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Jeunesse, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Avalonia, l'étrange voyage (Strange World - 2022) :

Pays lointain entouré de montagnes infranchissables, Avalonia a longtemps été le lieu des aventures de la famille Clade, menée par Jaeger (Dennis Quaid), un aventurier obsédé par l'idée de franchir les montagnes et disparu en expédition. Son fils Searcher (Jake Gyllenhaal), d'un tempérament plus posé, a depuis découvert le Pando, une plante luminescente qui, rapidement, est devenue une source d'énergie inépuisable pour tout le pays. Jusqu'à ce qu'une maladie étrange frappe le Pando : Searcher, son fils Ethan (Jaboukie Young-White), sa femme Meridian (Gabrielle Union) et un groupe d'explorateurs partent alors à l'aventure dans les entrailles d'Avalonia, pour tenter de découvrir l'origine de ce mal... 

Dernier film d'animation des Studios Disney, écrit par la scénariste de Raya et dirigé par le réalisateur de Big Hero 6, Avalonia a fait un bide monumental, à la fois pour des raisons politiques (Disney a mis fortement l'accent sur la diversité de ses personnages, et Ethan, l'un des co-protagonistes, est ouvertement gay... ce qui est assez mal passé dans certains pays), mais aussi parce que le film a eu droit à un marketing ultra-limité et à une sortie en catimini, notamment en France, pour d'obscures raisons commerciales relatives à Disney +.

C'est dommage, car Strange World déborde d'inventivité visuelle et graphique, rendant un hommage sympathique aux récits d'aventures pulp à l'ancienne et à la science-fiction des 60s : c'est dynamique, amusant, le bestiaire est ludique, et le tout se regarde facilement... même si, pour être totalement franc, ça s'arrête là.

Les problèmes générationnels et autres daddy issues des personnages principaux sont assez convenus, l'écriture est un peu mollassonne (le film devrait avoir beaucoup plus d'énergie et de momentum, en lieu et place de ces occasionnels creux et autres tunnels de dialogue), les thématiques et métaphores (notamment écologiques) sont assez classiques, et le rebondissement de la dernière ligne droite du film aura été deviné bien à l'avance par les spectateurs attentifs, ou qui ont déjà vu Le Voyage Fantastique ou l'Aventure Intérieure.

Et la bande originale de Henry Jackman, particulièrement symphonique et orchestrale, tente d'évoquer, elle aussi, par des envolées épiques et spectaculaires, le travail des compositeurs des années 80, mais ne parvient pas réellement à marquer les esprits (du moins, dans le film, il en va peut-être autrement lors d'une écoute indépendante).

Bref : en tant que film d'aventures, Avalonia est tout à fait honorable, un long-métrage distrayant et bigarré aux visuels et aux idées graphiques qui font presque oublier son script balisé et son exécution assez générique (problèmes déjà présents dans Raya).

Presque.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1752 : Il était une fois 2 (2022)

Publié le 11 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, Animation, Aventure, Critiques éclair, Jeunesse, USA, Disney, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Il était une fois 2 (Disenchanted - 2022) :

Mariés depuis des années et parents d'un jeune bébé, Giselle (Amy Adams) et Robert (Patrick Dempsey) décident de quitter New York pour aller s'installer en banlieue, à Monroeville, où règne Mavina Monroe (Maya Rudolph), membre de la famille fondatrice de la ville. Mais rapidement, les tensions entre Giselle et sa belle-fille rebelle, Morgan (Gabriella Baldacchino) amènent la princesse à faire un souhait dangereux : celui de transformer sa vie en conte de fées. Mais le vœu tourne mal, et c'est toute la bourgade qui est transformée en Monrolasia, alors même que Giselle se transforme progressivement en belle-mère acariâtre, maléfique et désireuse de détrôner la reine Mavina...

Forcément, quand on prend le premier Enchanted (pour lequel j'ai énormément de sympathie), mélange de comédie romantique new-yorkaise moderne, de comédie musicale, de récit façon fish out of water, de pastiche de conte de fées et d'hommage au cinéma Disney, le tout chapeauté par Kevin Lima, un ancien animateur Disney ayant porté le projet à bout de bras et retravaillé le script d'origine pendant plusieurs années, et conçu lui-même la partie animation 2d du film... et que l'on attend 15 ans pour mettre en chantier une suite, sans Kevin Lima, en confiant l'animation 2D à un obscur studio canadien, et en évacuant les 2/3 de la formule du premier film (adieu New York, adieu la romance, adieu le fish out of water, remplacés par du mélodrame familial écrit par une ancienne scénariste de la série Il était une fois), ça coince.

Pourtant, sur le fond, il y a des idées intéressantes : le fait de faire de Giselle une belle-mère de conte de fées, sa rivalité avec une autre reine maléfique (Maya Rudolph, qui ne cabotine pas trop), l'inversion du récit, qui transforme une banlieue américaine en bourgade féérique... mais l'exécution pèche à tous les niveaux.

L'animation 2d est fauchée et approximative (un comble !), les effets numériques très inégaux (quelques incrustations ne semblent pas finalisées), l'humour est laborieux (le gimmick de Pip, l'écureuil transformé en chat, les deux sbires de Malvina), le film prend un temps fou à se mettre en route (plus de 35 minutes avant le vœu funeste), la photographie est tout simplement laide (avec un filtre de diffusion constant), les costumes sont assez cheaps, les chansons sont toutes génériques et oubliables (sauf une chanson précise, celle du premier "duel" Giselle/Mavina, un morceau amusant et dynamique, à la mise en scène ludique), et la réalisation, pourtant signée d'Adam Shankman (réalisateur de comédies musicales), est étrangement plate et mollassonne.

Quand à la distribution, tout le monde a pris un coup de vieux, forcément (certains plus que d'autres), mais les acteurs font clairement tout leur possible pour donner vie à leur personnage, Amy Adams en tête. Ce n'est cependant pas assez pour contrer tous les défauts du métrage, et notamment son scénario paradoxalement à la fois brouillon, trop dense, et creux (toute la dernière ligne droite, par exemple, est assez générique et insipide, et tombe totalement à plat). En même temps, le film frôle les deux heures, donc ce n'est guère surprenant.

Une vraie déception qui reste regardable, mais qui ressemble en fait plus à une suite DTV du film original qu'à une véritable suite cinéma digne de ce nom.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 58 - Snow Day (2022)

Publié le 5 Janvier 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Noël, Yulefest, Christmas, Jeunesse, Musique, Nickelodeon, Paramount, Review, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

Snow Day (2022) : 

Adolescent maladroit amoureux en secret de la belle Claire (Shelby Simmons), Hal (Ky Baldwin) décide de tenter le tout pour le tout à l'occasion d'une journée blanche durant laquelle les écoles de la ville, enneigée, sont toutes fermées. Sa petite sœur Natalie (Michaela Russell), elle, est bien décidée à prolonger ces vacances improvisées en empêchant le conducteur de la déneigeuse (Jerry Trainor) de passer...

Remake du Jour Blanc de 2000 (téléfilm assez inégal et oubliable) pour Nickelodeon et Paramount +, ce Snow Day 2022 a la mauvaise idée d'être une comédie musicale façon Disney Channel, ce qui, forcément, pose déjà un problème de taille lorsque ce côté musical s'avère insipide et générique au possible.

Autre souci : cette nouvelle version se concentre à 75 % sur le côté romantique de ses adolescents, ce qui déséquilibre fortement le tout, mène à des numéros musicaux tout droit sortis d'un High School Musical, et ne laisse qu'une place mineure aux autres personnages, les mésaventures de la petite sœur impertinente et de Jerry Trainor exceptées.

Et comme le tout propose une interprétation souvent très... Nickelodeon, ce Snow Day 2022 lasse assez rapidement. M'enfin ça plaira peut-être au public visé, et j'avoue que les extérieurs enneigés canadiens sont toujours très agréables à l'image.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - Les bilans de Lurdo : Super Noël, la série - saison 1 (2022)

Publié le 25 Décembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Fantastique, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, Disney, Review, Les bilans de Lurdo, Jeunesse, Sitcom

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue ce jusque début janvier...

Super Noël, la série - saison 1 (The Santa Clauses - 2022) :

À l'approche de ses 65 ans, Scott Calvin (Tim Allen), alias le Père Noël, commence à perdre foi en l'humanité, alors même que ses pouvoirs s'estompent. Le moment est venu pour lui de se trouver un successeur, au grand dam du reste de sa famille (Elizabeth Mitchell, Austin Kane, Elizabeth Allen-Dick)...

Malgré son statut de série de films cultes auprès d'une certaine génération, les Santa Clause ont toujours été des films très inégaux, à la qualité se dégradant progressivement au fil des volets (de l'aveu même de Tim Allen, d'ailleurs) : le premier était une réinterprétation somme toute sympathique de la figure du Père Noël et de tout ce qui l'entoure, sur fond de père divorcé et de famille recomposée (très 90s, tout ça), le second une comédie romantique assez brouillonne, aux innombrables scénaristes, et le troisième, douze ans après le premier film, était un bordel sans nom, parfois à la limite de l'incohérence, avec un script bâclé et une production en pilotage automatique.

Mes attentes pour cette série, 28 ans après l'original, étaient donc naturellement assez faibles, surtout avec, aux commandes, le showrunner de C'est moi le chef !/Last Man Standing, la dernière sitcom d'Allen très orientée politique et critique sociale.

Et effectivement, après visionnage de ces six épisodes de moins d'une trentaine de minutes, force est de constater que Super Noël : la série, est bien plus proche de Santa Clause 3 que du premier film. Le problème principal, en fait, c'est un réel manque de structure et de rythme, qui touche toute la série : les épisodes sont décousus, mollassons, ils commencent et se terminent de manière abrupte, sans tenir compte de la narration ou des rebondissements du tout, et l'on ne peut que se demander si, en fait, ce n'était pas un scénario de Santa Clause 4, transformé à l'arrache, en cours de route, en six épisodes bancals.

Mais ce n'est pas le seul problème de la série, une série qui se fait un plaisir de retconner toute la mythologie de son univers de manière approximative, qui introduit de nouveaux personnages assez médiocres (la seule elfe qui s'en sort avec les honneurs, c'est Betty/Matilda Lawler), qui consacre beaucoup de temps à la nouvelle famille de Scott (pas désagréable, notamment la fille de Tim Allen, et Elizabeth Mitchell qui semble vraiment s'amuser) mais catapulte les éléments préexistants des films (Charlie, ses parents, tout ça), et qui recycle toutes ses grandes lignes scénaristiques en les reprenant des métrages précédents.

Systématiquement, les scénaristes ont des idées pas forcément inintéressantes (la Befana) mais bâclées, que ce soit dans l'exécution approximative, dans l'humour très slapstick/bas de plafond, ou dans le ton global, toujours à deux doigts de se moquer de ce qui est présenté à l'écran, et refusant toujours de prendre ses personnages suffisamment au sérieux (le syndrome sitcom, en somme).

Et puis il y a Kal Penn, en pseudo-Jeff Bezos sous-développé qui décide de faire du Pôle Nord un Amazon 2.0. Et la direction artistique, fréquemment un peu fauchée (maquillages, décors, ça fonctionne les 3/4 du temps, mais régulièrement, il y a un moment ou un autre qui brisent un peu l'illusion) et souvent peu aidée par la réalisation assez plate). Et l'interprétation de certains, trop caricaturale. Et les éléments inutiles oubliés en cours de route ou coupés au montage (les numéros musicaux, la bestiole numérique de la fille de Santa...). Et Tim Allen, en pilotage automatique.

Ça commence à faire beaucoup, tout ça, et malgré un moment ou deux intéressants (la rencontre avec les Pères Noël du passé), la série devient de plus en plus laborieuse à mesure qu'elle avance, et qu'il apparaît de plus en plus évident que l'écriture est bien trop faible et brouillonne pour sauver le tout (en même temps, pas surprenant quand on se penche un peu sur les antécédents des scénaristes du show).

Décevant, donc, et ce même en ayant des attentes très très limitées pour ce programme. 

(et pourtant, une saison 2 a été commandée... *soupir*)

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Christmas Yulefest 2022 - 40 - La Famille Claus 3 (2022)

Publié le 24 Décembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Netflix, Jeunesse, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Belgique, Pays Bas, Aventure

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

 

La Famille Claus 3 (De Familie Claus 3 - 2022) :

À l'approche de Noël, la famille Claus part au ski, mais rapidement, la petite Noor (Amber Metdepenningen) découvre le secret que son frère Jules (Mo Bakker) et son grand-père Noël (Jan DeCleir) leur cache à tous. Une découverte inattendue qui va mettre en péril les fêtes de Noël, lorsque Noor met la main sur le globe magique de son grand-père, et que ce dernier finit dans une prison à l'autre bout du monde...

Le premier Famille Claus, film belge/flamand à l'écriture un peu approximative, m'avait laissé un peu indifférent. Le second, plus maîtrisé, m'avait paru un peu plus abouti. Pour ce troisième volet, c'est surtout sur un plan visuel que ça fonctionne bien : le métrage semble avoir augmenté son budget global, et visuellement, c'est très chaleureux, esthétique, et plutôt joli, malgré quelques incrustations sur fond vert un peu moyennes.

Parce que sur le front du scénario, pas de surprise : c'est toujours de l'à-peu-près, notamment en ce qui concerne le personnage du jeune skieur antagoniste, très caricatural et simpliste. À côté, on a les parents qui cherchent à se fiancer, la grand-mère alcoolique qui pousse au mariage (assez amusante), quelques quiproquos, le Père Noël dans une prison mexicaine bien caricaturale, et un jeune Jules à l'interprétation inégale : pas de quoi se relever la nuit en somme, d'autant qu'il se dégage de cet épisode un fort parfum de "on ne sait pas trop quoi faire pour ce troisième volet, tiens, si on envoyait les protagonistes en vacances", soit la grosse ficelle narrative systématiquement employée par les franchises en panne d'inspiration.

Mais malgré cela, cette Famille Claus 3 se regarde sans trop de problèmes, grâce à sa durée limitée, à ses décors enneigés très agréables (une station de ski française en lieu et place de l'Autriche), et à la petite Amber Metdepenningen, finalement assez sympathique, naturelle et attachante.

Pas meilleur que l'épisode 2, mais plus joli à regarder (et à écouter, aussi, la bande originale est aussi passée au niveau supérieur).

3.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 37 - Scrooge : un (mé)chant de Noël (2022)

Publié le 23 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Animation, Critiques éclair, Jeunesse, Noël, Christmas, Yulefest, Netflix, Review, Fantastique, USA, UK

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

Scrooge - Un (mé)chant de Noël (Scrooge : A Christmas Carol - 2022) :

L'histoire désormais classique d'Ebenezer Scrooge (Luke Evans), vieillard acariâtre et avare, qui reçoit le soir le Noël la visite de quatre esprits venus le remettre dans le droit chemin...

Long-métrage d'animation produit pour Netflix à partir du film musical de 1970 de Leslie Bricusse (dont certains éléments, notamment musicaux, sont repris ici), et qui adapte à nouveau le Chant de Noël de Dickens, mais en mode comédie musicale assez médiocre, malgré les efforts de la distribution.

Déjà, parce que les chansons et numéros musicaux sont clinquants et simplistes, avec des paroles niaises et des mélodies oubliables, mais aussi parce qu'au niveau conceptuel, le film souffre de nombreux problèmes évidents : Scrooge a un gros toutou affectueux et sympathique hérité de Marley (ce qui élimine totalement la dimension "vieux grippe-sou isolé, égoïste et reclus" du personnage), une chienne comic-relief qui pète au visage de Scrooge ; l'exposition est balourde et sans subtilité aucune, avec des parallèles bien surlignés entre la vie de Scrooge et ce qu'il inflige désormais à autrui ; deux des trois fantômes sont affublés de sidekicks clairement conçus pour être trop mignons et plaire aux petits ; il y a quelques anachronismes de Noël ; le métrage tire à la ligne vers la fin, avec une conclusion rallongée...

Bref, si visuellement, c'est assez réussi, inventif (j'aime beaucoup le fantôme des Noël passés en cire) et spectaculaire, bien doublé, les ajouts inutiles et le côté comédie musicale du tout (pas le score en lui-même, assez solide, mais bien les chansons) tirent nettement le tout vers le bas, et c'est bien dommage.

3/6 (pour l'aspect visuel, même si j'ai envie de mettre moins pour tout le reste) 

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Christmas Yulefest 2022 - 35 - Reindeer in Here (2022)

Publié le 22 Décembre 2022 par Lurdo dans Animation, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, USA, CBS, Jeunesse, Critiques éclair, Aventure, Comédie

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Reindeer in Here (2022) :

Blizzard (Adam Devine), un jeune renne inventif possédant un bois plus petit que l'autre, rêve d'intégrer l'équipe du Père Noël, mais son handicap et ses maladresses l'empêchent d'accomplir son rêve. Jusqu'à ce qu'il tente d'utiliser la boule à neige magique de Santa, pour lui communiquer son souhait le plus cher. Mais la boule est dérobée sous ses yeux par une mystérieuse figure encapuchonnée, mettant ainsi en péril les fêtes de fin d'année. À Blizzard, accompagné de tous ses amis et du jeune Théo (Gabriel Bateman), un garçon solitaire, de tout faire pour sauver Noël et retrouver la boule à neige du Père Noël...

Je suis probablement trop cynique pour ce genre de dessin animé commercial de 45 minutes, ici diffusé sur CBS, et qui régulièrement revient sous de nouvelles formes, érigées comme "nouvelles traditions de Noël" alors qu'elles sont purement mercantiles, et ce de manière totalement transparente.

On avait l'Elf on a Shelf, ce dessin animé adapté d'un livre pour enfants, lui même conçu pour vendre à chaque foyer américain un elfe bon marché à placer sur une étagère pour "surveiller si les enfants sont sages ou non en décembre" : un bon moyen d'habituer les tout-petits à la surveillance d'un Big Brother, et de refourguer des jouets fauchés aux parents, sous prétexte de "nouvelle tradition américaine". Il y a eu aussi les Elf Pets, déclinaison animale de l'Elf on a Shelf, avec ses peluches mignonnes et son côté collectionnez-les tous ; et maintenant, voilà le Reindeer in Here, créé par un producteur de télévision, et qui reprend tous les codes de l'Elf on a Shelf : même nom qui rime, même chaîne de diffusion, même notion de la peluche mignonne que tu places chez toi début décembre et qui s'assure que tes enfants restent sages jusqu'à Noël... et même type de dessin animé dérivatif, qui s'inspire ici fortement de Rudolf le renne au nez rouge (et des Lutins d'élite de Disney pour le design des lutins) pour mettre en scène une grande course poursuite débouchant sur un message calibré d'unité, de communauté, de célébration des différences et du caractère unique de chacun, de travail d'équipe, blablabla... pour peu que tu n'oublies pas d'avoir ton renne en peluche à la maison pour Noël !

C'est commercial au possible, c'est en pilotage automatique du début à la fin, mais comme c'est somme toute bien produit et rythmé, les enfants n'y verront que du feu. Ce qui est assez frustrant.

3/6

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Christmas Yulefest 2022 - 23 - Un mystère de Noël (2022)

Publié le 16 Décembre 2022 par Lurdo dans Christmas, Noël, Yulefest, Cinéma, Comédie, Jeunesse, Critiques éclair, Policier, HBO Max, HBO, Review, USA

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Un mystère de Noël (A Christmas Mystery - 2022) :

Dans la ville de Pleasant Bay, les grelots magiques du Père Noël (objet d'une légende locale leur attribuant la responsabilité de la prospérité de la communauté) disparaissent un beau jour, alors que tout accuse George (Drew Powell), le père du jeune Kenny (Santino Barnard). Mais Violet (Violet McGraw), la fille du shérif (Eddie Cibrian), n'y croit pas un instant, et décide de mener sa propre enquête, à l'aide de Kenny, de sa sœur aînée Maddie (Lauren Lindsey Donzis) et de Harrison (Leonardo Cecchi), le frère aîné de Kenny.

Une comédie jeunesse diffusée sur HBOMax et clairement indépendante, avec ce que ça comporte de budget limité et de simplicité dans le scénario.

Mais finalement, ça ne dessert pas trop le produit fini, un récit pour enfants dans la droite lignée de Nancy Drew et autres jeunes enquêteuses plus malignes que les adultes : ce Christmas Mystery se déroule ainsi tranquillement, sans grande surprise, et la composante "Noël" semble presque un ajout de dernière minute (tant l'élément festif pourrait être remplacé par un sou fétiche, un trophée, les clefs de la ville, ou que sais-je encore) pour faire d'un téléfilm jeunesse lambda un "film de Noël"... mais ça se regarde agréablement, notamment parce que la jeune distribution est plutôt sympathique.

Ça s'arrête là, cependant.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 19 - Prancer : un conte de Noël (2022)

Publié le 14 Décembre 2022 par Lurdo dans Drame, Fantastique, Noël, Yulefest, Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA

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Prancer : un conte de Noël (Prancer : A Christmas Tale - 2022) :

Depuis la mort de son épouse, Bud (James Cromwell) a perdu goût à la vie, et laisse sa boutique et sa demeure à l'abandon. Jusqu'à ce qu'à l'approche de Noël, il manque de percuter un renne sauvage, qu'il évite de peu, finissant sur le bas-côté de la route, accidenté. Toute sa famille se réunit alors autour de lui, inquiète pour sa santé mentale, notamment lorsqu'il paraît obsédé par cet animal qu'il retrouve régulièrement dans les bois autour de chez lui. Mais alors que le fils de Bud songe à le placer en maison de retraite, Gloria (Darcey Ewart) est intriguée par ce grand-père fantasque et acariâtre, et par sa relation avec le renne... 

La branche DTV d'Universal frappe encore, avec cette fois-ci la résurrection de la franchise Prancer (une série de films à la base assez inégaux) pour une "suite" ma foi très honorable, écrite par le scénariste des deux volets précédents (par ailleurs scénariste de Saint Nicolas et le nouveau monde, Petit papa voleurLa promesse de Noël : un secret bien gardé, The Christmas Box et le Jumanji de 2017), et qui parvient à combiner une touche de réalisme et de tristesse (avec des thématiques comme le deuil, la sénilité, les maisons de retraite, les difficultés financières, la dépression, etc) avec du fantastique festif, et un véritable renne qui fait plaisir à voir (malgré quelques moments numériques approximatifs).

Niveau interprétation, c'est assez solide (la petite fille est amusante, je dois dire, avec un sarcasme très anglais), c'est plutôt joliment mis en images (il y a quelques plans superbes du renne dans la nature et sous la neige), la musique de Mark McKenzie est efficace (bien qu'un peu synthétique par moments), et le tout se regarde plutôt bien, malgré quelques coups de mou çà et là.

Un conte de Noël très premier degré, qui m'a agréablement surpris.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 06 - Le Mystère de Noël (2019)

Publié le 3 Décembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Jeunesse, Fantastique, Aventure, Noël, Christmas, Norvège, Yulefest, Critiques éclair, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Mystère de Noël (Snekker Andersen og Julenissen : Den vesle bygda som glømte at det var jul - 2019) :

Le village d'Elise (Miriam Kolstad Strand), une fillette, est atteint d'une étrange malédiction, qui fait que ses habitants y oublient tout, comme par magie. Perspicace, Elise pense que le 24 décembre est une date spéciale, mais elle ignore pourquoi... jusqu'à ce que Mr Andersen (Trond Espen Seim) passe brièvement dans le magasin du père de la fillette, et ranime la flamme de Noël chez Elise. Avec lui, Elise va alors rendre visite au Père Noël, pour remettre son village sur les cartes et la liste de distribution du vieux bonhomme...

Un film familial norvégien qui fait suite à L'étrange Noël de M. Andersen (que je n'avais pas vraiment apprécié, je dois dire), et qui ressemble un peu parfois à un conte générique pour enfants accolé un peu à l'arrache à ce premier volet, histoire de réutiliser les mêmes acteurs d'Andersen et du Père Noël (avec sa voix de fausset horripilante).

Après, contrairement au premier film, ici, c'est un peu plus maîtrisé, à commencer notamment par une très belle ouverture de film en mode livre de contes en pop-up ; le rythme est plus solide (à nouveau, avec 70 minutes à peine au compteur, difficile de s'ennuyer) ; et si les décors de la ville font toujours autant décors de studio et neige artificiel, ça ne gêne pas forcément...

Par contre, il est vrai qu'un spectateur adulte se posera plein de questions logistiques sur le fonctionnement de cette ville amnésique qui oublie tout et son contraire d'un jour sur l'autre (y compris ce qu'est un lit, et plein d'autres choses de ce genre), et qu'au final, ça reste un métrage basique, qui déroule son script sans tenter de surprendre ou de faire preuve d'originalité.

Mais ça passe comme conte de Noël visant à occuper les plus petits pendant une heure.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1748 : L'École du Bien et du Mal (2022)

Publié le 24 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Netflix, Critiques éclair, Jeunesse, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'École du Bien et du Mal (The School for Good and Evil - 2022) :

Meilleures amies depuis toujours, Sophie (Sophia Anne Caruso) et Agatha (Sofia Wylie) sont bien différentes. La première est persuadée d'être destinée à devenir princesse, tandis que la seconde, rebelle, se satisfait très bien d'être vue comme une fille de sorcière. Jusqu'au jour où toutes deux sont emportées jusqu'à l'École du Bien et du Mal, où Sophie est placée du côté du Mal, et Agatha du côté du Bien. Et alors que les deux jeunes filles tentent de convaincre les responsables de l'École (Charlize Theron, Kerry Washington) qu'elles ne sont pas à leur place, une menace ancestrale plane sur l'établissement...

C'est amusant, on m'aurait dit, il y a quelques semaines, que Paul Feig (Mes meilleures amies, Ghostbusters, Les flingueuses, Spy, Last Christmas : que des films trop longs, mal rythmés et trop souvent mal pensés) aux commandes d'une adaptation d'un roman young adult ultra-dérivatif et balisé (à mi chemin entre Harry Potter, Roméo et Juliette, les Descendants de Disney et la série Once Upon a Time, entre autres) pour Netflix, à la durée abusive (près de 2 h 30) et aux visuels affreusement clinquants et kitschs, ça allait être regardable, je ne l'aurais jamais cru.

Et pourtant, c'est le cas. Oui, cette École du Bien et du Mal mange allègrement à tous les râteliers, traine en longueur, s'essouffle totalement lors de sa dernière ligne droite dégoulinante d'effets numériques et de rebondissements téléphonés, déroule sa critique bancale contre le manichéisme, la conformité, la vision binaire du monde tout en écrivant tous ses personnages de la manière la plus basique possible, sous exploite tous les acteurs qui ne sont pas les deux héroïnes (tous les professeurs, notamment), manque cruellement d'énergie et rate un peu son coup en choisissant, pour Sophie (la princesse de conte de fées sur laquelle tout le monde se retourne, et dont le prince aux faux airs d'un jeune Henry Cavill tombe instantanément amoureux) une crevette blonde aux lèvres de poisson, aux cheveux filandreux décolorés, aux épais sourcils sombres, et à l'interprétation un peu trop forcée (elle vient de Broadway), instantanément antipathique, même avant qu'elle ne bascule du côté obscur...

Mais bizarrement, ça se laisse regarder. Probablement parce que tout le budget semble passé dans la direction artistique et les effets spéciaux, que Ted Shapiro s'amuse bien à la musique, et que Sofia Wylie, elle, est très attachante et sympathique dans son rôle.

Alors certes, cela n'est pas suffisant pour sauver le tout de la médiocrité, mais j'en attendais un désastre (et par certains aspects, ça l'est, notamment tout ce qui tourne autour du relookage gothique de Sophie, et de sa mise en image risible, ou encore de l'utilisation de Toxic de Britney pour illustrer la grande bataille finale entre l'École du Bien et celle du Mal), et ce n'est que très moyen. C'est toujours ça de pris !

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1746 : Clifford (2021)

Publié le 22 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Clifford (Clifford the Big Red Dog - 2021) :

Solitaire et malheureuse, Emily (Darby Camp) n'a pas d'amies de son âge, et lorsqu'elle est confiée, pour quelques jours, à son oncle glandeur et fainéant, Casey (Jack Whitehall), elle s'attend au pire. Mais une rencontre avec Mr. Bridwell (John Cleese), un étrange vieillard, amène chez Emily un petit chiot rouge à la croissance étonnamment fulgurante. Ce qui va attirer l'attention de Zac Tieran (Tony Hale), pdg d'une multinationale de biotechnologie...

Une comédie fantastique familiale adaptée d'une série de livres pour enfants, et qui s'avère tout à fait regardable, mais aussi complètement anecdotique : le script est simpliste au possible, avec des gentils très gentils, des méchants très méchants, la distribution est compétente, sans plus (Whitehall joue les Américains slackers, Hale le grand méchant, Sienna Guillory fait de la figuration, il y a des acteurs du SNL, John Cleese joue les vieux magiciens mystérieux et la petite Darby Camp, déjà vue dans les Chroniques de Noël de Netflix, est toujours sympathique), le chien a quelques animations un peu étranges (surtout lorsqu'il est bébé) mais les effets spéciaux sont honorables pour une production à 60M de dollars, et lorsque le film s'énerve un peu, se transformant en grande course poursuite à travers New York, ça se laisse suivre sans difficultés.

Après... comme je le disais, ça s'arrête là. Basique mais divertissant, surtout pour les plus jeunes.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1744 : Pinocchio (2022)

Publié le 18 Novembre 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Disney, Review, USA, Fantastique, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Pinocchio (2022) :

Les aventures de Pinocchio (Benjamin Evan Ainsworth), petit pantin de bois créé par Geppetto (Tom Hanks), et à qui une Fée bleue (Joseph Gordon-Levitt) a donné vie un beau jour...

Une nouvelle adaptation en prises de vue réelle d'un classique Disney, sur le papier guère plus utile ou pertinente que les prédentes, mais confiée à Robert Zemeckis, Tom Hanks, Alan Silvestri, ou encore Joseph Gordon-Levitt : il y avait de quoi espérer quelque chose d'un peu meilleur... mais non, c'est raté.

Visiblement, Zemeckis est ici toujours en mode expérimentations techniques et effets 3D, avec des séquences tout-numérique et des plans virevoltants assez laids ; Silvestri (qui se débarrasse pour l'occasion de l'immense majorité de la bande originale du dessin animé pour n'en garder que les quelques chansons les plus emblématiques, insérées au forceps, et accolées à de nouvelles chansons insipides) produit un score musical générique au possible - du Silvestri en pilotage automatique, donc, qui aurait aussi bien pu illustrer un Marvel ; Tom Hanks s'embourbe dans un surjeu et un accent peu convaincants, guère meilleur que celui de Joseph Gordon-Levitt - d'ailleurs, pour être totalement franc, tout le monde cabotine vraiment dans le film, y compris Luke Evans et Guiseppe Batiston...

Bref, on est devant une relecture bancale, jamais convaincante, parfois tout aussi animée que l'original (et donc, quel intérêt d'en faire un film "en prises de vue réelles" ?), et à mi-chemin entre adaptation fidèle et modernisation de l'histoire : ça parle d'influenceur, de Chris Pine, ça rajoute une sous-intrigue totalement inutile sur Fabiana, une marionnettiste qui, handicapée et noire, coche deux cases sur le bingo Disney de la diversité/représentativité maladroite, forcée et contre-productive (dans le genre, on se rappellera de La Belle et le Clochard, en attendant La Petite Sirène), Monstro n'est plus une simple baleine, mais un Kraken tentaculaire à mi-chemin entre un mégalodon et un poulpe, Jiminy Cricket ne sert à rien et agace, et même des effets "simples" comme Figaro, le chat de Geppetto, semblent inaboutis ou pas terminés.

Ah, et puis bizarrement, l'histoire du nez de Pinocchio est presque oubliée en cours de route, totalement sous-exploitée et bâclée, et perdant une grande partie de son sens (en même temps, c'est presque tout le film qui interprète bizarrement le côté moral du récit original, en faisant ici de Pinocchio un héros constamment réticent jamais vraiment tenté par le côté obscur, affaiblissant d'autant son parcours et la conclusion du récit)...

En somme, j'ai trouvé le tout particulièrement inutile, creux et vide, une relecture qui n'avait pas lieu d'être.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1743 : Batman et Superman - La bataille des super fils (2022)

Publié le 17 Novembre 2022 par Lurdo dans Animation, Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, DC, Review, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Batman et Superman - La bataille des super fils (Batman and Superman : Battle of the Super Sons - 2022) :

Lorsque Starro commence à prendre le contrôle de l'humanité, et notamment de Batman et de Superman, seuls les fils de ces superhéros peuvent arrêter cette menace : Jonathan Kent (qui vient de découvrir que son père est Superman et que lui aussi a des superpouvoirs) et Damian Wayne font alors équipe pour mettre un terme aux plans de l'étoile géante venue de l'espace...

Après un métrage Green Lantern assez quelconque et générique, les films d'animation DC continuent leur petit bonhomme de chemin, en s'intéressant cette fois-ci aux enfants de leurs superhéros, clairement en partie motivés par le succès de la série Superman et Loïs et par l'utilisation de Starro dans le Suicide Squad de James Gunn.

Ce qui, pour moi qui ai toujours eu du mal avec Damian Wayne, en plus de n'avoir aucun intérêt pour le personnage de Jonathan, n'était pas forcément le postulat le plus intrigant.

Et puis finalement, ce métrage s'est avéré une bonne surprise. On pourra toujours débattre du bien fondé du toutéliage des origines de Starro et de Kal-El (même s'il est suivi d'un joli générique rétro, en images fixes), reste que dans l'ensemble, ce Battle of the Super Sons a la bonne idée de rester toujours ludique et léger.

Et ce dès sa première demi-heure, en réalité une origin story de Jonathan, qui découvre ses pouvoirs et son héritage, avant de s'associer à un Damian toujours grincheux pour sauver le monde.

Le tout avec un style graphique en 3D cell-shadée qui n'est pas sans rappeler celui de Iron Man : Armored Adventures, ce qui est loin d'être une mauvaise chose et change un peu des métrages DC précédents. 

Bref, c'est sympathique, optimiste, positif et assez attachant, ce qui fait assez plaisir. 

4.25 + 0.25 pour Batcow = 4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1738 : SEMAINE ANIMATION - Le Monstre des mers (2022)

Publié le 10 Novembre 2022 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Cinéma, Comédie, Fantastique, Action, USA, Aventure, Animation, Jeunesse, Netflix

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Le Monstre des Mers (The Sea Beast - 2022) :

Dans un monde où des équipages de chasseurs arpentent les mers pour éliminer les monstres marins terrorisant l'humanité, Jacob Holland (Karl Urban) se retrouve à faire équipe avec Maisie Brumble (Zaris-Angel Hator), une fillette montée en secret à bord de son navire, pour tenter de percer le mystère de Rouge, l'un des monstres les plus craints, qui s'avère en réalité un animal intelligent et paisible...

Un long-métrage d'animation Netflix produit par Sony et réalisé par Chris Williams (Big Hero 6, Bolt, Moana), pour un récit d'aventures marines techniquement très réussi (visuellement, c'est très joli et abouti), mais qui m'a aussi semblé vraiment trop dérivatif pour son propre bien.

Un peu de Moby Dick, un peu de kaijus, de Monster Hunter, de Master & Commander, et énormément de How to Train your Dragon au programme, avec un récit ultra-balisé, des monstres sans originalité, une musique aux accents celtiques de Mark Mancina, une animation convaincante, et une écriture assez générique, que ce soit au niveau des personnages que des enjeux du récit.

Ce n'est pas désagréable, dans l'absolu, mais ça s'arrête là, d'autant qu'on sent une fin de production un peu précipitée (ou du moins inaboutie), entre les personnages secondaires très génériques visuellement (tous les humains de la foule, les soldats), le récit qui se conclue de manière abrupte et trop facile, les nombreux éléments sous-développés (le bestiaire, la sorcière, la Cour) et certains moments de doublage un peu inégaux.

J'aurais voulu plus d'originalité et de maîtrise, pour un film qui dure près de deux heures...

3.75/6

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