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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #jeunesse catégorie

Christmas Yulefest 2023 - Un Noël pas comme les autres (2023)

Publié le 5 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Noël, Yulefest, Christmas, Disney, USA, Review, Fantastique

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Noël pas comme les autres (Dashing Through The Snow - 2023) :

Travailleur social désabusé et cynique ne croyant pas en la magie de Noël, Eddie (Ludacris) a la garde de sa fille Charlotte (Madison Skye Validum) le soir du 24 décembre... mais ils tombent alors sur le mystérieux et nonchalant Nick (Lil Rel Howery), qui affirme être le Père Noël. Persuadé que Nick a besoin d'une aide psychologique, Eddie fait son possible pour l'aider, et cela attire sur lui la colère d'un politicien local corrompu (Oscar Nunez) et de ses sbires (Mary Lynn Rajskub, Ravi Patel, Marcus Lewis), dont Nick a surpris les manigances pendant sa tournée...

Une comédie Disney+ à destination du public afroaméricain, réalisée par Tim Story (récemment, The Blackening), et écrite par un script doctor ayant travaillé sur les deux Jumanji, sur Venom et sur des films de Nicolas Cage.

Le résultat est un film mollasson et assez plat, avec un Ludacris en mode low energy, un Lil Rel Howery qui marmonne et fait son numéro habituel, un script cousu de fil blanc tout droit sorti d'un téléfilm Disney Channel des années 80, et bourré de digressions et d'idées WTF qui tombent à plat, et qui ne prend même pas la peine d'essayer de créer le doute sur l'identité réelle de Nick (cambrioleur baratineur ou vrai Père Noël ?).

Bref, dans l'ensemble, c'est assez insipide, ça manque d'originalité, les effets numériques sont très inégaux... bof.

2.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2023 - Christmas Time (2023)

Publié le 5 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Fantastique, Critiques éclair, UK, Noël, Christmas, Yulefest, Jeunesse, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas Time (2023) :

Parce qu'il déteste Noël et souhaite échapper aux célébrations de fin d'année, Kevin Snowdon (Neil James), professeur de physique, part chaque année avec sa famille au ski, loin de tout, aux alentours du 25 décembre. Cette année, cependant, un problème de réservation l'envoie en Laponie, où il va redécouvrir la magie de Noël...

Un long-métrage familial anglais (?) adapté d'un livre pour enfants par son auteur, qui a, entre-temps, scénarisé un court-métrage d'animation festif qui a fini intégré à ce Christmas Time : bref, on devine un budget assez limité pour ce film indépendant bourré de stock shots, tourné au Royaume-Uni, et qui ressemble un peu à ce qui pouvait se faire aux USA dans les années 80, avec des films comme SOS Père Noël et compagnie.

Sauf qu'ici, budget oblige, c'est nettement plus fauché, et surtout très approximatif et naïf : on sent que ça coince quand le film s'ouvre sur une adolescente de 14 qui écrit sa lettre au Père Noël, et ensuite quand le prof de physique explique à des collégiens/ados de 15 ans que le Père Noël ne peut pas exister pour des raisons physiques X et Y.

On a l'impression d'un métrage totalement déconnecté de la réalité, ou plutôt écrit avec, en tête, des enfants ayant 5 ans de moins, ce qui se retrouve dans l'interprétation globale et dans l'écriture très caricaturale.

Ça a bon fond, mais c'est assez maladroit, décousu et amateur.

2/6

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Christmas Yulefest 2023 - Santaman (2022)

Publié le 23 Novembre 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Jeunesse, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Santaman (2022) :

Las de l'incivilité de la société moderne et de l'impunité dont jouissent les "enfants méchants" à l'âge adulte, le Père Noël décide de mettre à profit l'ingéniosité de ses elfes - et de deux enfants en visite au Pôle - pour se transformer en justicier masqué, et faire régner la loi et l'ordre toutes les autres nuits de l'année. Mais un mystérieux criminel, le Superviseur, est bien décidé à aider Max Kildare, un industriel des énergies fossiles, à se venger du Père Noël et de tout le charbon que ce dernier lui a apporté lorsqu'il était enfant...

À ma grande surprise, ce film d'animation indépendant clairement à petit budget et dirigé/écrit/produit par un seul homme n'était pas désagréable du tout : certes, les limites financières et techniques sont évidentes, le doublage est très inégal, et l'animation des éléments secondaires est raide, mais lorsque l'on compare le tout à bon nombre de films d'animation sortis en DTV pour les Fêtes, et produits à la va-vite par des petits studios qui tentent de capitaliser sur les gros succès, c'est tout à fait honorable.

Il y a une histoire, un message sur le réchauffement climatique, le harcèlement, des personnages sympathiques, c'est bourré d'idées inventives, ça ne souffre pas trop de problèmes de rythme, et les moments importants sont assez bien réalisés.

Une bonne surprise, donc, toutes proportions gardées.

3/6

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Je s'appelle Groot, saison 2 (2023)

Publié le 16 Novembre 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Disney, Marvel, MCU, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Jeunesse, USA, Critiques éclair, Review, Les bilans de Lurdo

Après une première fournée de 5 courts-métrages centrés sur le personnage de Bébé Groot et diffusés il y a un an sur Disney +, retour de cette mini-série de courts dont la durée reste toujours minimale (peut-être même trop)...

Je s'appelle Groot, saison 2 (I am Groot, saison 2 - 2023) :

Les mésaventures de Groot (Vin Diesel) un petit arbre extraterrestre dans un univers immense...

Parce que finalement, il n'y a vraiment pas grand chose à dire sur ces courts qui, dans un autre univers, auraient très bien pu servir de dessin-animé de mise en bouche à chacune des productions cinématographiques Marvel récentes (un peu comme Pixar avait l'habitude de le faire pour ses films).

Groot devient père adoptif d'un oiseau extraterrestre, Groot se retrouve avec un nez artificiel et découvre les odeurs et les parfums qui l'entourent, Groot construit un bonhomme de neige assez agressif, Groot cherche de l'argent pour s'acheter une glace, Groot entre dans un temple maudit sous les yeux du Gardien, tout ça, c'est très sympa, c'est mignon, c'est gentillet... mais honnêtement, que ce soit pris individuellement ou binge watché, c'est aussi vite oublié que c'est regardé.

Ce qui est bien dommage, car d'un point de vue technique, c'est toujours réussi. Mais le format et la sortie en bloc sur Disney + font que le tout reste trop anecdotique. 

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1937 : Barbie (2023)

Publié le 10 Novembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Cinéma, Fantastique, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Barbie (2023) :

Vivant dans son monde de plastique rose bonbon, Barbie (Margot Robbie) est persuadée, comme toutes ses semblables, que les jouets Barbie ont fait de la planète un paradis sur terre, et résolu tous les problèmes de la société. Mais un jour, elle commence à avoir des pensées morbides, de la cellulite, et les pieds plats : elle part alors pour le monde réel avec Ken (Ryan Gosling), afin de trouver la petite fille qui a cessé de jouer avec elle...

Un buzz et un succès incroyables pour cette comédie méta signée Greta Gerwig et Noah Baumbach très aboutie sur le plan formel, qui détourne totalement l'univers des jouets de Mattel pour en faire un pamphlet féministe bourré de girl power, aux visuels spectaculairement acidulés et à la direction artistique remarquable.

Après, malgré toute l'inventivité visuelle, malgré les nombreux gags qui font mouche (j'ai un faible pour la pique sur la Snyder Cut), malgré les acteurs totalement investis (Margot Robbie est excellente, Gosling s'éclate), et malgré l'enthousiasme critique et public démesuré, Barbie reste un film Barbie, un film corporate (les employés de Mattel, très peu présents dans le film - ils disparaissent pendant des dizaines de minutes - sont ainsi montrés sous un jour finalement assez charitable) qui égratigne à peine l'image de la poupée, de Mattel, etc.

Difficile de ne pas avoir le mot « cynisme » à l'esprit en voyant ce métrage qui, sous prétexte de se moquer gentiment de Barbie et de tous les clichés qui lui sont associés, reste une énorme publicité pour les produits et l'histoire de la marque, qui vendra des tonnes de jouets tout en prétendant être une charge féministe contre le patriarcat et la masculinité toxique.

D'autant que cette charge paraît un peu... datée, ou du moins, qu'elle est faite de manière pataude (d'aucuns diront "à l'américaine"), et qu'elle se contente d'aligner les grandes figures de ce type de discours de manière assez basique.

Heureusement, la bonne humeur générale permet d'éclipser bon nombre des défauts du métrage (y compris sa durée inutile), ce qui explique très clairement le succès du film : c'est bigarré, ludique, décomplexé, il y a des numéros musicaux amusants, tout le monde est sur la même longueur d'ondes (John Cena ^^), tous les spectateurs connaissent les jouets et comprennent les références, et l'alibi le propos féministe est suffisamment clair et simple pour que tout le monde l'assimile et y adhère.

Pas un chef d'œuvre, et le scénario se pense régulièrement plus malin et original qu'il ne l'est réellement (le côté existentialiste est un peu inabouti), mais Barbie reste une comédie agréable et amusante. C'est toujours ça de pris.

4.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 58 - Five Nights at Freddy's (2023)

Publié le 2 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, USA, Review, Peacock, Halloween, Thriller, Jeunesse, Critiques éclair

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Five Nights at Freddy's (2023) :

Agent de sécurité élevant seul sa petite sœur repliée sur elle-même et ayant besoin d'argent, Mike (Josh Hutcherson) accepte une offre d'emploi recommandée par son conseiller (Matthew Lillard) : surveiller, de nuit, les locaux abandonnés de la pizzeria Freddy Fazbear's Pizza Place. Mais rapidement, Mike va découvrir qu'entre rêves étranges et robots animatroniques semblant capables de se mouvoir, ce nouveau poste est loin d'être de tout repos...

Une adaptation Blumhouse de la franchise de jeux vidéos FNAF, que je connais principalement par quelques vidéos YouTube, mais dont j'ai tout de même saisi les grandes lignes. À l'identique, j'ai aussi conscience que la franchise, initialement horrifique, est progressivement devenue un mastondonte du genre, tout en visant un public de plus en plus jeune et friand d'une horreur rigolote et cartoony.

C'est probablement la raison pour laquelle cette adaptation est aussi peu satisfaisante. Trop longue, elle s'embourbe dans une mise en place interminable (une vingtaine de minutes), et surtout, elle échoue totalement à susciter la moindre tension pendant près de 80 minutes, trop affairée à reproduire fidèlement l'univers de la franchise, ses animatroniques colorés, ses content creators (le caméo de MatPat, qui débite sa catchphrase... mouais), etc, sans vraiment créer le moindre suspense.

La faute, donc, à ce personnage principal toutélié à la truelle à la mythologie FNAF, au rythme mollasson et épisodique du récit (qui alterne entre vie de famille avec sa sœur, et nuits assez calmes au restaurant/rêves pas très intéressants), à un ton qui se retrouve le postérieur entre deux chaises, tour à tour ultra-sérieux avec une interprétation bizarrement intense (la fliquette), et à la limite de la parodie (la tante, son avocat, tout ça), et à un film qui ne bascule que dans l'horreur (pg-13 et safe) que pendant 10 minutes, à la fin, sans réelle menace puisque Freddy et ses amis ne sont finalement pas bien méchants.
 
Vraiment pas top, tout ça.

2/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 57 - Le Manoir hanté (2023)

Publié le 1 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Horreur, Review, Disney, USA, Jeunesse

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Le Manoir hanté (Haunted Mansion - 2023) :

Astrophysicien traumatisé par la mort de son épouse, Ben (LaKeith Stanfield) est recruté par le Père Kent (Owen Wilson), afin d'aider Gabbie (Rosario Dawson) et son fils Travis (Chase W. Dillon), qui ont emménagé dans un immense manoir hanté. Sceptique, Ben réalise cependant rapidement que 999 fantômes hantent les lieux, et qu'une entité maléfique tente de trouver un millième esprit pour pouvoir se libérer des murs de la bâtisse...

Nouvelle adaptation de l'attraction phare de Disney, par le réalisateur de Dear White People, et la scénariste de Ghostbusters 2016, cet Haunted Mansion a reçu un accueil particulièrement tiède de la part des critiques à sa sortie en salles en juillet... ce qui a, bien entendu, amené une bonne partie du commentariat Web à défendre l'avis opposé, par pur principe, et à affirmer que cet Haunted Mansion était un vrai bon film, qui plus est bien meilleur que la version Eddie Murphy de 2003 (pas forcément très compliqué à accomplir, convenons-en).

Et pourtant... j'ai trouvé tout ça bien fade, honnêtement. Plus fade encore que la version 2003, principalement parce que les effets spéciaux de cette version ne sont jamais vraiment mis en valeur par la réalisation et la mise en scène (absence de plans plus serrés, créatures numériques inabouties, manque de contrastes et de profondeur, etc), et parce que le script m'a semblé vraiment décousu.

Un script qui évite l'unité de lieu du Manoir, pour enchaîner les séquences en extérieur, les moments à l'humour plat et inefficace (la scène avec Wynona Ryder, les passages avec Jamie Lee Curtis), les placements produits dans les dialogues, le fanservice constant qui se plie en quatre pour placer tous les éléments de l'attraction, et les ruptures de ton empêchant un bon développement de tous personnages (Rosario Dawson a vraiment un rôle ingrat) ou l'instauration d'un semblant d'ambiance.

Et puis, comme je le mentionnais plus tôt, il y a ces effets visuels, qui rapidement transforment le Manoir en tout numérique extensible sur fond vert, avec des acteurs plus ou moins bien incrustés à l'écran...

Non, définitivement, j'aurais dû m'en douter dès cette introduction brinquebalante en voix off, qui présente maladroitement la Nouvelle-Orléans sur un montage d'images génériques : le film est bancal, assez mal écrit (même si la thématique du deuil n'est pas désagréable dans son traitement), longuet et pas forcément très convaincant visuellement.

Bof.

2.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 56 - Muppets Haunted Mansion (2021)

Publié le 1 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Halloween, Disney, Télévision

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Muppets Haunted Mansion (2021) :

Le soir d'Halloween, Pepe et Gonzo sont invités à relever un défi : survivre une nuit dans le Manoir le plus hanté du monde, où ils sont accueillis par un sinistre majordome (Will Arnett) et une mariée des plus entreprenantes (Taraji P. Henson)...

Une bonne surprise, pour moi qui ne suis pas un grand fan des Muppets : 50 minutes, un rythme bien maîtrisé, des guests humains qui ne sont pas envahissants (Arnett, Henson, Darren Criss, John Stamos, Danny Trejo et autres), un message positif, et surtout, une visite du Manoir Hanté de Disney qui respecte les fondamentaux et les incontournables de l'attraction, tout en les adaptant à l'humour Muppets, et en y rajoutant une touche de commentaire méta plutôt rigolo.

Très sympathique, tout ça.

4.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 55 - Le Manoir hanté et les 999 Fantômes (2003)

Publié le 31 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Jeunesse, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Le Manoir hanté et les 999 Fantômes (The Haunted Mansion - 2003) : 

Agent immobilier surbooké, Jim Evers (Eddie Murphy) délaisse un peu trop sa femme Sara (Marsha Thomason) et ses enfants (Marc John Jefferies, Aree Davis). Pour se faire pardonner, il emmène sa famille en vacances, mais s'arrête, en cours de route dans un vieux manoir abandonné que Jim doit vendre : un manoir hanté par Mr Gracey (Nathaniel Parker), son majordome Ramsley (Terence Stamp) et d'innombrables fantômes qui sont bien décidés à ne pas aider les Evers repartir...

En attendant le remake de 2023 (critique en ces pages demain), retour sur le Manoir hanté de 2003, une sortie tentant de surfer sur la vague Pirates des Caraïbes (sorti la même année) mais étant loin d'avoir connu le même succès critique et public.

Chapeautée par Rob Minkoff (réalisateur de films d'animation Disney, dont le Roi Lion), mise en musique par Marc Mancina, écrite par le scénariste d'Elfe, de Zoom et des Chroniques de Spiderwick), cette version du Haunted Mansion de Disneyland a en fait un problème : elle tente d'être à la fois une adaptation de l'attraction, une comédie familiale assez formatée et au budget limité et une comédie afro-américaine avec un Eddie Murphy bridé, qui tentait alors de donner à sa carrière une nouvelle direction.

Ce qui, forcément, coince aux entournures, empêche Murphy de se lâcher, empêche les fantômes de faire peur (malgré des maquillages réussis signés Rick Baker), empêche l'humour de fonctionner à plein régime et souffre de la comparaison inévitable (à l'époque) avec le budget et le grand spectacle des Pirates.

Pourtant, oui, la direction artistique est superbe ; oui, malgré des effets numériques moyens, le générique d'ouverture, qui résume en silence l'histoire du manoir, est intéressant ; oui, la distribution secondaire est efficace (bémol sur Nathaniel Parker, un peu falot, et sur la voix chevrotante de Terence Stamp) ; oui, la bande originale est plus qu'appropriée... mais tout cela ne sauve pas forcément un film au script finalement assez dérivatif et mollasson, qui prend largement son temps pour s'installer, et ralentit bien, notamment dans la dernière demi-heure.

Ce n'est pas désastreux, les enfants s'amuseront devant pour peu qu'ils aiment l'attraction ou le macabre, mais ça reste très très moyen.

3/6 (en étant gentil)

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 54 - Monster High 2 (2023)

Publié le 31 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Musique, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, USA, Paramount, Review, Critiques éclair

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Monster High 2 (2023) :

Désormais en deuxième année, Clawdeen (Miia Harris), Draculaura (Nayah Damasen), Frankie (Ceci Balagot) et leurs amies sont confrontées à un défi inattendu : le retour de Toralei Stripe (Salena Qureshi), élève en lice contre Clawdeen pour le poste de Préfète de l'école, et dont l'hostilité farouche envers toute personne pratiquant la sorcellerie l'oppose directement à Draculaura. Et pour ne rien arranger, un couvent de sorcières semble avoir pris l'école pour cible...

Le premier Monster High, malgré des défauts inhérents à son formatage évident (et le fait que je ne sois pas du tout le public visé), m'avait finalement assez agréablement surpris, principalement par sa production efficace, sa distribution sympathique, et son ambiance générale, rappelant clairement les D-com d'antan.

Ici, on prend les mêmes et on recommence... mais la mayonnaise prend nettement moins. Probablement parce que les chansons sont totalement insipides (et trop fréquentes dans la première heure), que le scénario est cousu de fil blanc (l'élection scolaire est sous-développée, le piège des sorcières et sa résolution est évident, l'ellipse façon Bilbo pendant la bataille des 5 armées ne passe pas très bien), qu'une partie de l'histoire prend place à Seattle, dans une usine désaffectée (esthétiquement, bof) et que, globalement, il manque d'un petit quelque chose, d'une certaine fraîcheur (inhérente au côté "découverte d'un univers" du premier) pour vraiment emporter l'adhésion.

Bizarrement, en fait, alors que les similarités du projet avec les Halloweentown et autres téléfilms Disney étaient responsables d'une grande partie du charme du premier volet, ici, ces similarités ont tendance à tirer un peu le tout vers le bas, ou du moins, ça a nettement moins fonctionné sur moi.

Un petit 3/6 pour la direction artistique, toujours très travaillée, et pour la distribution qui semble bien s'amuser, mais bon. 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 53 - R.L. Stine's Zombie Town (2023)

Publié le 31 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Canada, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Halloween

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R.L. Stine's Zombie Town (2023) :

Lorsque Len Carver (Dan Akroyd), réalisateur reclus de film de zombies, annonce la projection de son nouveau métrage après des décennies d'absence, toute la ville de Carverville se réjouit. Sauf Mike (Marlon Kazadi), qui déteste les films d'horreur... et lorsque la projection du film transforme tous les habitants de la ville en zombies, Mike et sa meilleure amie Amy (Madi Monroe) doivent tout faire pour survivre et annuler cette malédiction.

Un film canadien adaptant un roman de R.L. Stine de la manière la plus plate et fauchée qui soit, ce Zombie Town ne parvient jamais à être drôle, intéressant ou effrayant, même à un niveau jeunesse, aux exigences moindres.

En fait, c'est bien simple, le tout ressemble à un téléfilm approximatif sans grand budget, où tout est passé dans le salaire de Dan Akroyd et de Chevy Chase (qui a une scène et demie, en pilotage automatique), et où personne n'est capable d'insuffler la moindre énergie ou le moindre style à un récit déjà pas très folichon, qui aurait à peine rempli un épisode de 25 minutes.

Ajoutez à cela un duo principal sans grande alchimie (en même temps, la demoiselle, une tiktokeuse fille d'une présentatrice télé, est tellement refaite qu'elle donne l'impression d'avoir 35 ans), et voilà, un métrage jeunesse particulièrement laborieux et sans grand intérêt.

1.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 50 - Totally Killer (2023)

Publié le 27 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Science Fiction, Review, USA, Jeunesse

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Totally Killer (2023) :

35 ans après qu'un tueur en série mystérieux ait tué trois adolescentes avant de disparaître, le meurtrier refait surface et s'en prend à la mère de Jamie (Kiernan Shipka). Avec l'aide de l'invention de sa meilleure amie, Jamie remonte alors le temps jusqu'en 1987, et tente alors d'empêcher le Sweet Sixteen Killer d'accomplir sa destinée...

Mouais. Une comédie d'horreur Blumhouse produite pour Amazon, et qui, après un Happy Birth Dead 1 et 2 lorgnant fortement sur Un jour sans fin (et un peu sur Retour vers le futur 2), lorgne fortement sur Retour vers le futur, au point de le citer ouvertement dans son script.

Un BTTF en mode slasher, donc, très bien accueilli par la critique américaine, mais qui se trouve malheureusement le postérieur entre plusieurs chaises et qui, sans être mauvais, m'a gentiment perdu en cours de route, en se mettant à ronronner de manière prévisible.

Le problème, en fait, c'est que le tout tente d'être à la fois un slasher brutal dans lequel les personnages meurent de manière sanglante et premier degré, et une parodie du genre et des années 80, avec comme propos "les années 80s, c'est nostalgique, mais ça craignait quand même beaucoup par rapport à notre époque moderne et woke."

On se retrouve donc avec une héroïne qui passe son temps en observatrice sarcastique et cynique, des personnages secondaires tous affreusement caricaturaux et débiles dont on se contrefout royalement, et des références d'il y a 35 ans, le tout filmé de manière assez télévisuelle par Nahnatchka Khan (scénariste et showrunneuse de sitcom), qui malheureusement ne semble pas avoir beaucoup contribué au scénario, vu la platitude globale de l'humour.

Alors ça se regarde vaguement, comme les Happy Birth Dead, Freaky, ou comme Scream Girl (très similaire), mais entre les nombreuses vannes faciles, l'intrigue télégraphiée (et pas forcément ultra-cohérente quand on y repense ultérieurement), et le fait que je n'ai pas une grande affinité pour Kiernan Shipka, j'ai fini par décrocher dans la dernière ligne droite.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 45 - La Main (2023)

Publié le 25 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, USA, Review, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Jeunesse

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La Main (Talk To Me - 2023) :

Mia (Sophie Wilde), une adolescente australienne dépressive, passe le plus clair de son temps avec sa meilleure amie Jade (Alexandra Jensen), son petit frère Riley (Joe Bird) et leur mère (Miranda Otto). Un soir, lors d'une fête, elle participe à une séance de spiritisme centrée autour d'une main embaumée, et est brièvement possédée par un esprit menaçant. Puis, à mesure que les expérimentations se multiplient, Mia se persuade qu'elle communique avec sa mère décédée... et ce, même lorsque les esprits s'emparent de Riley.

Un film d'horreur australien distribué par A24, ce qui a en fait forcément le chouchou des critiques, alors que bon, honnêtement... j'ai trouvé ça assez décevant.

Quelques moments de possession fonctionnent bien (notamment visuellement, c'est assez efficace), mais dans l'ensemble, on est, ni plus ni moins, dans une version australienne d'un OuiJa, avec des ados antipathiques et idiots, des bruitages surmixés, une caractérisation discutable et une interprétation parfois trop fébrile/à fleur de peau (mais bon, ça va de pair avec le côté ados antipathiques et idiots), pour un récit qui se termine e manière un peu précipitée, avec en prime une Main sous-utilisée (on va dire qu'ils n'avaient pas les moyens de l'animer, par exemple).

Bref, je n'ai pas trouvé le tout particulièrement probant, certainement pas angoissant ou effrayant, et dans l'ensemble, je suis resté de marbre.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 38 - Zom 100 : La liste de la mort (2023)

Publié le 19 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Japon, Review, Netflix, Jeunesse

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Zom 100 : La liste de la mort (Bucket List of the Dead - 2023) :

Exploité par son nouvel emploi, Akira Tendo (Eiji Akaso) trouve une porte de sortie inespérée lorsqu'une épidémie de zombies se propage à Tokyo et dans le reste du pays, et met un terme à toute vie "normale". Rapidement, il met au point une bucket list des 100 choses qu'il veut accomplir avant d'être tué par un zombie, et il entreprend de les réaliser, en commençant par se réconcilier avec son meilleur ami Kencho (Shuntaro Yanagi)...

Ouhlà, une adaptation par Netflix d'un manga + anime dont j'ignore absolument tout, ce Zom 100 est une comédie fantastico-horrifique japonaise (une zom-com, en somme) qui... hum... faute de trouver un meilleur moyen de traduire mon ressenti, disons que le matériau de base n'est jamais transcendé, et que le tout est très simple, immature (le personnage de Kencho, le traumatisme du match de foot, les deux hôtesses de l'air) et fait finalement très manga pour adolescents.

Entre la structure ultra-épisodique (on devine clairement ce que l'on suppose être les arcs du récit original), la satire sociale attendue, la lente dérive du ton global qui part d'un simili dérivé de Shaun of the Dead avec un certain potentiel et devient quelque chose de totalement nawak, avec combat en tenue de sentai contre un requin géant mutant doté de jambes humaines à croissance spontanée, la caractérisation sommaire des personnages secondaires, et une interprétation très... criarde de certains, il n'y a pas grand chose qui convainc le spectateur non familier de l'œuvre d'origine, surtout avec un film assez inerte, qui dure plus de deux heures.

Énorme bof, voire même un métrage assez agaçant dans sa dernière ligne droite, quand après avoir échoué à créer la moindre tension ou le moindre danger de tout le film, le métrage jette l'éponge et part en vrille.

1.5/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Lockwood & Co., saison 1 (2023)

Publié le 15 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Action, Jeunesse, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, UK, Review, Netflix, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Lockwood & Co., saison 1 (2023) :

Depuis 50 ans, le monde est ravagé par le « Problème » - pour une raison inexpliquée, des esprits vengeurs ont commencé à sortir de leur tombe, et à s'en prendre aux humains - et seules certains adolescents, encore capables de percevoir avec précision ces fantômes, sont habilités à les chasser, regroupés en agence réglementées et surpervisées. Mais face aux grandes agences ayant pignon sur rue, des agences plus artisanales ont vu le jour : c'est notamment le cas de Lockwood & Co, l'agence londonnienne d'Anthony Lockwood (Cameron Chapman), au passé mystérieux, qui travaille avec George (Ali Hadji-Heshmati), un jeune érudit excentrique, et avec Lucy (Ruby Stokes), aux talents d'écoute médiumnique hors du commun...

Seule et unique saison de cette série young adult adaptée par Joe Cornish (compère d'Edgar Wright, coscénariste de Tintin et du premier Ant-man, réalisateur et scénariste de Attack the Block et de The Kid who would be King) à partir des romans de Jonathan Stroud, Lockwood & Co a été sacrifiée par Netflix au mois de janvier dernier, un mois clairement peu propice aux histoires de fantômes et de surnaturel, et a été annulée sur la lancée, parce que Netflix ne sait pas faire autrement.

Et c'est bien dommage, parce que cette série en huit épisodes de 35-45 minutes environ s'avère plutôt sympathique, et très, très british.

Certes, on sent bien, ici ou là, des influences prononcées, que ce soit Ghostbusters, Sherlock, Doctor Who, Dirk Gently ou autre, et la série s'essouffle un peu dans son dernier tiers, quand les relations se font plus "adolescentes", que l'immaturité des personnages se fait plus prononcée, et quand les ficelles narratives s'épaississent un peu... mais globalement, l'univers présenté est intrigant, les personnages présentés intéressants (je suis moyennement fan de Flo, cela dit, de sa caractérisation et de son look excentrique assez forcé), les dialogues amusants, les interprètes compétents, l'illustration musicale originale (beaucoup de musique goth des années 80) et les effets spéciaux de bonne qualité.

Autrement dit, Lockwood & Co. est plutôt réussi, dans l'ensemble, avec notamment un univers convaincant, tant dans sa représentation visuelle que dans sa construction par petites touches, au détour d'un dialogue, d'un élément du décor, d'une référence, etc.

Ce n'est pas parfait, mais ça reste à voir, donc, même s'il faut très clairement regretter que ce programme ait vu le jour sur Netflix, ce qui le condamnait forcément à une annulation précoce et frustrante.

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 21 - Kids vs. Aliens (2023)

Publié le 9 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Jeunesse, Horreur, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Shudder, USA, Review, Halloween, Oktorrorfest

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Kids vs. Aliens (2023) :

Trois adolescents, Billy (Calem MacDonald), Dallas (Isaiah Fortune), and Trish (Emma Vickers) harcèlent quotidiennement Gary (Dominic Mariche), Jack (Asher Grayson), et Miles (Ben Tector), plus jeunes et qui n'ont qu'une envie : tourner leur film de science-fiction dans leur grange, avec l'aide de la sœur aînée de Gary, Samantha (Phoebe Rex). Mais cette dernière n'est pas insensible au charme de Billy, séducteur impulsif, et se laisse convaincre d'organiser une grande fête chez elle, à l'occasion d'Halloween. Malheureusement, des extraterrestres sanguinaires, dont le vaisseau s'est récemment posé dans le lac tout proche, décident de profiter de l'occasion pour capturer tous les participants de la fête...

Version longue d'un segment assez oubliable de V/H/S/2, ce Kids vs. Aliens allonge la sauce en recadrant son récit (adieu le chien), en développant les relations de ses personnages, la personnalité de son héroïne et du bully de service, et en faisant tout son possible pour donner quelque chose d'amusant et de décomplexé, une sorte de film 80s avec des gamins qui jurent, qui font du catch et qui s'improvisent réalisateurs de cinéma, et malheureusement des aliens toujours très fauchés et caoutchouteux.

Et là, on retombe dans le problème du segment d'origine, ponctuellement amusant mais globalement fauché, pas trop mal interprété mais à l'écriture simpliste et caricaturale, et qui prend une grosse demi-heure avant que les aliens n'entrent en jeu (le film ne dure que 75 minutes, tout compris).

Ça se regarde, les quelques moments "gore" sont réussis (histoire de justifier la présence du film sur Shudder et dans la catégorie horreur) mais honnêtement, c'est très très anecdotique, avec sa fin en queue de poisson et ses visuels aux éclairages ultra-saturées.

Un petit 2.75/6 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - The Midnight Club , saison 1 (2022)

Publié le 8 Octobre 2023 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Drame, USA, Télévision, Netflix, Jeunesse, Critiques éclair, Romance, Afraid, Flanagan

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

The Midnight Club , saison 1 (2022) :

Spécialisée dans l'accueil des adolescents atteints d'une maladie incurable et fatale, la clinique Brightcliffe, dirigée par le Dr Stanton (Heather Langenkamp), héberge, au milieu des années 90, huit jeunes aux maladies et aux tempéraments variés : Kevin (Igby Rigney), lycéen sportif et souriant ; Anya (Ruth Codd), au caractère sarcastique et acariâtre et en fauteuil roulant ; Sandra (Annarah Cymone), religieuse et naïve ; Spencer (Chris Sumpter), gay et atteint du SIDA ; Cheri (Adia), riche héritière mythomane ; Natsuki (Aya Furukawa), au tempérament discret et dépressif ; Amesh (Sauriyan Sapkota), récemment arrivé et passionné de technologie et de jeux vidéo ; et Ilonka (Iman Benson), la dernière arrivée, une jeune femme intelligente et curieuse. Ensemble, chaque soir à minuit, ils se réunissent pour se raconter des histoires qu'ils ont inventées, qui leur permettent d'exorciser leurs peurs et leurs démons... mais petit à petit, des phénomènes mystérieux commencent à se produire, et Ilonka décide de mener l'enquête.

Nouvelle production Mike Flanagan, à ne pas confondre avec Midnight Mass, la série préalable de Flanagan : ici, le réalisateur/scénariste adapte les romans pour adolescents de Christopher Pike (apparemment incontournables outre-Atlantique) en 10 épisodes d'une cinquantaine de minutes, avec pour objectif une horreur plus accessible, notamment pour le public d'origine des livres.

Et une chose très claire apparaît rapidement au spectateur avisé : tant Pike que Flanagan se sont largement inspirés (Flanagan le reconnaissant ouvertement en interview) de la série canadienne Fais-moi peur pour donner forme à ce Club de Minuit (qui renvoie directement à la Société de Minuit de la série). Le résultat, c'est un peu ce que le revival récent de Fais-moi peur a tenté d'accomplir ces dernières années (sans parvenir à trouver le bon équilibre) : un programme confrontant les jeunes membres du Club au surnaturel, avec en parallèle, des histoires secondaires narrées par les protagonistes.

Ici, cela donne globalement des épisodes divisés en deux portions : d'un côté, une grosse moitié consacré aux histoires racontées par les adolescents, des histoires qui sont chacune adaptées d'une nouvelle de Pike, qui possèdent chacune des styles visuels, narratifs et formels différents, qui sont interprétées par tous les acteurs de la série (avec des perruques parfois peu convaincantes), et qui en disent long sur l'état d'esprit du narrateur, ses peurs, ses sentiments, etc.

Et à côté, l'histoire d'Ilonka, qui mène l'enquête sur la secte ayant autrefois vécu au manoir, et qui, petit à petit, tombe sous la coupe de Shasta (Samantha Sloyan), une naturopathe dont la communauté est installée non loin, dans les bois. Une Shasta qui flatte constamment Ilonka, qui l'encourage, qui la couvre de compliments, jusqu'à ce que, progressivement, l'adolescente, persuadée d'être plus intelligente que tout le monde, finisse par paraître égocentrique, entêtée, menteuse, voire même antipathique et blessante, dans sa quête sans fin d'un remède magique à sa maladie et à celle des autres.

Une évolution du personnage narrativement cohérente (après tout, on parle d'une ado de 18 ans facilement influençable et désespérée), assez fidèle au récit original, mais qui rend les derniers épisodes un peu frustrants, je dois dire, d'autant que le récit global, délibérément très young adult, est assez cousu de fil blanc (tous les rebondissements sont très prévisibles).

C'est probablement pour cela que la série a été assez moyennement bien reçue par la critique et les spectateurs : contrairement aux autres programmes de Flanagan, The Midnight Club est clairement un récit jeunesse, fidèle aux inspirations de Flanagan et au matériau d'origine. Ce qui, forcément, pour ceux qui s'attendaient à un programme particulièrement adulte, aux thématiques profondes et sombres (elles le sont pourtant, une fois passé le vernis young adult), peut décevoir.

J'étais d'ailleurs parmi les spectateurs dubitatifs, ayant regardé le premier épisode à sa diffusion, l'année dernière, et ayant laissé le reste de la série de côté pendant plus de six-huit mois, un peu déçu par l'orientation Fais-moi peur du tout. Et puis j'ai de nouveau laissé sa chance au programme, et j'ai fini par être séduit par cette distribution compétente, par ces personnages blessés et meurtris par un destin funeste, par ces récits courts parfois inégaux, mais toujours ludiques, et par le propos global sur la mort, la maladie, la solitude, le regard des autres, le deuil, l'espoir, etc.

Ce n'est pas parfait (ça aurait probablement pu être plus dynamique et rythmé, comme souvent chez Flanagan), mais ça reste bien écrit, bien produit, bien interprété, et régulièrement touchant.

Après, on regrettera que la promesse initiale par Netflix d'une deuxième et ultime saison ait mené les scénaristes à laisser des portes ouvertes, et à botter en touche sur l'intrigue de fond, pour lui préférer une résolution émotionnelle plus satifaisante dans l'immédiat. Maintenant que Netflix a annulé la seconde saison, cependant, beaucoup d'éléments narratifs restent en suspens, ce qui ajoute inévitablement à la frustration du spectateur...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 09 - We Have a Ghost (2023)

Publié le 28 Septembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Netflix, Critiques éclair, USA, Review, Jeunesse, Fantastique, Aventure, Halloween, Horreur, Oktorrorfest

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We Have a Ghost (2023) :

Lorsque Kevin (Jahi Winston) et sa famille (Anthony Mackie, Erica Ash, Niles Fitch) découvrent que leur nouvelle maison est hantée par un fantôme qu'ils baptisent Ernest (David Harbour), leur vie change, et ils deviennent des stars des réseaux sociaux. Mais alors même que cela attire sur eux l'attention du gouvernement (Tig Notaro), Kevin, lui, tente de comprendre ce qui a fait d'Ernest un fantôme muet, et comment l'aider à rejoindre l'Au-delà...

Une comédie fantastique Netflix du réalisateur/scénariste de Freaky et de Happy Birthdead 2 You (et Manuel de survie à l'apocalypse zombie) et qui ressemble beaucoup à un téléfilm Disney des années 80-90 (ou à un métrage Amblin de l'époque) avec un budget un peu plus important et une grosse poursuite en voiture totalement gratuite.

Et c'est bien là le problème de ce métrage trop long (près de deux heures), assez dérivatif, et finalement très générique : adapté d'une courte nouvelle, ce long-métrage délaie paradoxalement le moindre de ses rebondissements tout en les sous-développant et en se perdant en cours de route, notamment au travers d'antagonistes gouvernementaux qui font pièce rapportée, et d'un propos sur les réseaux sociaux frôlant le cringe.

Alors certes, Bear McCreary s'efforce de produire une bande originale symphonique, Harbour se démène pour jouer sans ouvrir la bouche, et les jeunes acteurs sont efficaces, mais quand arrive la toute fin mélodramatique et sentimentale de ce film finalement assez naïf et basique, on hausse les épaules, façon "tout ça pour ça ?".

À réserver aux plus jeunes. 

2.75/6 (si le film avait été plus court et dynamique, il aurait probablement eu la moyenne)

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 04 - Unhuman (2022)

Publié le 21 Septembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Jeunesse, USA, Review, Halloween, Oktorrorfest

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Unhuman (2022) :

Ever (Brianne Tju) et les autres lycéens de sa classe, partis en excursion dans leur bus scolaire, se retrouvent piégés dans une barre d'immeuble désaffectée lorsqu'un virus se répand dans la nature, et transforme ceux qui sont contaminés en créatures assoiffées de sang. Mais les apparences sont peut-être trompeuses...

Un film de "zombies" produit par Blumhouse et réalisé/écrit par le duo responsable des Feast et des suites de Saw, qui propose ici une teen comedy assez agaçante, aux personnages délibérément clichés mais aussi très antipathiques (y compris l'héroïne, jouée de manière trop intense, assurée et autoritaire pour vraiment rendre crédible son personnage hésitant et timide), aux gimmicks de réalisation qui frôlent l'incohérence de grammaire cinématographique (la scène d'ouverture, un dialogue entre Ever et sa mère dans une cuisine, est un cataclysme de montage ultra-cut, de changements d'axe incompréhensibles, de faux raccords, etc), et à l'astuce de scénario qui survient au bout d'une heure, alors même que le film commençait à accuser un certain ventre mou.

Alors certes, cette astuce scénaristique a l'avantage d'expliquer certaines des faiblesses de l'heure qui la précède : les maquillages approximatifs, certains détails inutiles, certaines grosses ficelles du récit... tout ça, c'est "voulu".

Mais ça ne sauve pas pour autant le métrage, tant ce rebondissement rend toute l'intrigue encore plus improbable et moins vraisemblable qu'une simple histoire d'ados confrontés à des zombies. Et puis il y a la réalisation qui multiplie les ralentis supposés donner de l'ampleur et un côté épique aux images, constamment baignées dans des filtres colorés saturés (c'était déjà le cas dans Feast, donc pas de surprise ici), les dialogues inégaux, le côté poseur et girl power du pauvre de l'affrontement final, la narration de conclusion en voix off qui lorgne sur du sous-Breakfast Club, la fin à rallonge, la scène post-credits qui tease une suite inutile...

Bref, les interprètes ne sont pas mauvais, mais tout ce qui les entoure est affreusement médiocre, et se pense clairement plus malin que ce projet ne l'est vraiment.

Mwébof.

2.25/6 (ça plaira certainement à un certain public qui en fera un film culte, mais ça s'arrête là)

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Un film, un jour (ou presque) #1932 : Pauvre Toutou ! (2019)

Publié le 15 Septembre 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Jeunesse, Critiques éclair, USA, Canada, Review, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Pauvre Toutou ! (Trouble - 2019) :

Chien domestique chouchouté par sa riche propriétaire, Mme Vanderwhoozie (Betty White), Trouble (Sean "Big Sean" Anderson) se retrouve seul au décès de celle-ci. Il est alors confié à Claire (Marissa Winokur) et Norbert (Joel McHale), les neveux avides de la défunte, qui doivent s'occuper du chien s'ils veulent toucher l'héritage. Mais Trouble finit à la rue, où il sympathise avec Rosie (Pamela Adlon) et avec tout un groupe de chiens plus ou moins errants...

Un film d'animation canadien à petit budget, diffusé dans certains pays en salles, et ailleurs sur Netflix, et qui s'est fait démolir par la critique outre-atlantique comme étant fauché, dérivatif et clairement pensé pour surfer sur le succès de Comme des bêtes (2016) et Comme des bêtes 2 (2019), entre autres.

Et ce n'est pas faux, mais... bizarrement, je n'ai pas détesté, loin de là. Peut-être est-ce dû au casting vocal atypique, ou à la simplicité de l'histoire, qui en fait un récit direct et efficace. Peut-être est-ce le sens de l'humour, un peu moins calibré que les productions américaines. Peut-être est-ce ces touches WTF, comme ce gang d'écureuils qui, à chaque apparition, nous fait une chorégraphie de bad boys différente (West Side Story, Backstreet Boys, Michael Jackson... que des références pas du tout dépassées, en somme).

Je ne sais pas trop, en fait. Ce n'est pas exceptionnel ou mémorable, ce n'est pas particulièrement original, mais pour ce que c'est, c'est honorable, et je ne me suis pas ennuyé.

3.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1931 : Si tu me venges... (2022)

Publié le 14 Septembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, USA, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Si tu me venges... (Do Revenge - 2022) :

Après avoir été humiliée par la publication en ligne d'une vidéo intime envoyée à son petit ami, le populaire Max (Austin Abrams), Drea (Camila Mendes), la reine du lycée privé Rosehill, connaît une descente aux enfers. Elle croise alors le chemin d'Eleanor (Maya  Hawke), une lesbienne fraîchement arrivée au lycée contre son gré, et qui doit désormais y cotoyer la responsable d'un incident qui a ruiné ses jeunes années. Contre toute attente, les deux jeunes femmes sympathisent, et mettent au point un plan imparable : relookée, Eleanor va tout faire pour faire tomber Max et sa clique, tandis que Drea, elle, va essayer de venger Eleanor de son traumatisme...

Un teen movie Netflix de la créatrice de (feue) la série Sweet/Vicious, qui lorgne très fortement sur un hommage satirique assumé aux high school movies des années 90-2000, avec un ton très corrosif et sarcastique, des visuels ultra-marqués et saturés, et un univers très plastique et cliché.

Les influences du film sont très claires, de Mean Girls à Cruel Intentions (avec caméo de Sarah Michelle Gellar en prime), de Fatal Games à Clueless, en passant par les films de Reese Witherspoon, le tout mâtiné d'une bonne dose de L'Inconnu du Nord-Express pour le postulat de départ, le tout remis au goût du jour en mode LGBTQ-friendly pour la Gen Z. 

Et c'est tout ce côté caricatural et improbable de Do Revenge qui fait son charme (ou pas) : le film est un gros cartoon aux allures de bonbon, c'est très artificiel, les costumes sont improbables, la distribution est fréquemment étrangement (ou délibérément ?) hors sujet (tous les mecs sont particulièrement fades, Camila Mendes est particulièrement antipathique), le ton est souvent trop sarcastique/ironique pour son propre bien, et la bande originale est un peu envahissante...

Mais tout cela est plutôt sympathique et amusant à regarder... du moins, jusqu'à un certain point. Le point où la satire fait place à l'émotion, aux sentiments sincères, et où le script retombe dans quelque chose de plus basique, balisé et prévisible (malgré un rebondissement de scénario qui rebat les cartes, mais ne surprend guère). Le point où l'artificialité du tout et le caractère antipathique de tout le monde (ou presque) devient un handicap plus qu'une qualité. Le point où faire une comédie satirique adolescente qui dure plus de deux heures s'avère clairement contre-productif.

Alors au final, ça se regarde assez bien et ce n'est pas désagréable, mais sur la durée, ça s'essouffle, et ça finit par lasser.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1925 : The Portable Door (2023)

Publié le 6 Septembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Comédie, UK, Review, Aventure, Australie, Jeunesse, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Portable Door (2023) :

Nouveaux stagiaires dans la mystérieuse entreprise londonienne J.W. Wells & Co, Paul Carpenter (Patrick Gibson) et Sophie Pettingel (Sophie Wilde) découvrent bien vite que la société, spécialisée dans les coïncidences magiques, est encore plus étrange qu'ils ne le pensaient. Et tandis que Sophie travaille sur le terrain avec la Comtesse Judy (Miranda Otto), Paul, lui, reçoit pour mission de retrouver un objet perdu : une porte magique qu'Humphrey Wells (Christoph Waltz), le PDG aurait perdu quelque part dans l'immeuble...

Une comédie fantastique anglo-australienne, adaptée du premier roman d'une série, coproduite par la Jim Henson Company pour la plateforme de streaming australienne Stan, et qui bénéficie d'une direction artistique assez intéressante et originale, qui la démarque un peu du tout-venant de ce formatage très young adult.

Un formatage dont j'ignore s'il était déjà présent dans les romans originaux, ou s'il est le produit d'une adaptation visant initialement un public un peu plus jeune, mais le résultat est le même : malgré un certain sens de l'humour et une excentricité très british, on est en terrain assez balisé ici, et par moments, les personnages font preuve de réactions étrangement immatures (je ne me remets toujours pas de "- Je viens de découvrir que nos patrons sont maléfiques, qu'ils te manipulent depuis le début, et qu'ils t'utilisent pour faire des expériences magiq- - Ouah, tu as découvert une porte magique qui t'emmène où tu le désires, c'est génial, partons en vacances explorer les quatre coins de la planète, pour le reste, on verra plus tard !") et ça cabotine un peu beaucoup à certains niveaux.

En fait, c'est un peu un symptôme du trop plein de WTF et de décalage : au bout d'un moment, ça commence à devenir du worldbuilding un peu brouillon qui accumule les excentricités (et une bande originale envahissante) pour cacher sa structure brinquebalante. Ce qui ne veut pas dire que c'est mauvais pour autant... mais avec près de deux heures au compteur, ça tire un peu inutilement à la ligne.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1923 : Tu peux oublier ma bat-mitsva ! (2023)

Publié le 4 Septembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, Romance, Review, USA, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Tu peux oublier ma bat-mitsva ! (You Are So Not Invited to My Bat Mitzvah - 2023) :

Amies d'enfance, Stacy (Sunny Sandler) et Lydia (Samantha Lorraine) sont inséparables, et à l'approche de leur bat-mitsva, les deux adolescentes font de nombreux plans sur la comète. Jusqu'à ce qu'un garçon - et des amitiés divergentes -  brouillent les deux filles, et provoque une catastrophe...

Une comédie adolescente produite par Happy Madison, la société d'Adam Sandler, qui offre ici un premier rôle à sa benjamine, et place tout le reste de sa famille dans le métrage par la même occasion, pour une histoire de coming of age d'une jeune fille juive, ses premiers émois, son rapport à la religion, ses copines, ses ennemies, etc.

Une adaptation d'un roman young adult qui, si elle est très très juive-américaine, et qu'elle abuse fortement d'une illustration musicale en mode juke-box intensif (c'est presque une chanson différente par scène), est étonnamment réussie, amusante et dynamique, avec des interprètes tous plutôt justes (bémol sur le personnage d'Andy, le beau gosse sportif qui divise les deux inséparables, et sur Sarah Sherman, du SNL, qui en fait trois tonnes en rabbine excentrique) et un fond sincère, qui sent le vécu.

Une bonne surprise, en somme, pour peu qu'on sache à quoi s'attendre au visionnage (et potentiellement une direction intéressante pour les productions Happy Madison).

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1918 : Ruby, l'ado Kraken (2023)

Publié le 28 Août 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Cinéma, Dreamworks, Critiques éclair, Jeunesse, Romance, Review, USA, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Ruby, l'ado Kraken (Ruby Gillman, Teenage Kraken - 2023) :

Dans la petite ville portuaire d'Oceanside, Ruby Gillman (Lana Condor), 15 ans, et sa famille vivent bien intégrés à la communauté, mais ils dissimulent un secret improbable : il font partie de la race des Krakens, créatures marines héroïques et bienveillantes en conflit avec les sirènes maléfiques. Jusqu'au jour où Ruby est contrainte de plonger dans l'océan pour sauver l'objet de ses affections - non seulement cela attire sur elle l'attention de sa grand-mère (Jane Fonda), reine des Krakens, et d'un marin acariâtre chasseur de monstres (Will Forte), mais elle rencontre alors Chelsea (Annie Murphy), une sirène vaine et prétentieuse qui vient de rejoindre son lycée, et qui devient l'amie de Ruby...

Je pensais qu'on en avait fini avec ces films Dreamworks qui, au milieu de l'affiche, placent un personnage goguenard, le sourcil levé et un demi-sourire sur le visage, et se finissent avec tous les personnages qui font la fête en musique et en chanson... mais non, nous y revoilà, avec en prime deux personnages adoptant cette expression sur l'affiche. J'aurais dû me douter que ça ne présageait pas quelque chose de bon.

Parce que je ne vais pas y aller par quatre chemins : j'ai vraiment peu apprécié ce métrage, que ce soit sur le fond (un gros mélange de teen movie générique et autres récits YA à la Princesse malgré elle, de films Pixar récents comme Luca et Alerte Rouge, de déconstruction pataude et facile des sirènes à la Disney), la forme (c'est criard, avec une bioluminescence qui vire parfois au néon fluorescent, les personnages sont assez laids, très humides, élastiques et luisants, avec une touche très Cartoon Network 2010s dans le graphisme, l'illustration musicale est insipide, avec trop de morceaux à la mode qui s'incrustent en lieu et place de la bande originale, à des moments cruciaux), dans le rythme (c'est précipité au possible, au point de se demander à quel point le développement compliqué du film a joué sur le produit fini) ou dans les détails de l'écriture (les personnages ne sont pas intéressants, la méchante est simpliste au possible, l'univers est très approximatif - Ruby est bleue, mais tout le monde trouve ça normal parce qu'elle dit qu'elle est... canadienne ?).

Bref, ça ne m'a pas plu du tout, et c'est assez décevant de la part de Dreamworks après leur Chat potté 2 bien au dessus...

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1914 : La Petite Sirène (2023)

Publié le 22 Août 2023 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Animation, Disney, Romance, Fantastique, USA, Review, Musique, Jeunesse, Cinéma

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Petite Sirène (The Little Mermaid - 2023) :

Ariel (Halle Bailey), l'une des filles sirènes du Roi Triton (Javier Bardem) tombe amoureuse du Prince Eric (Jonah Hauer-King) après l'avoir sauvé de la noyade, et fait un pacte avec la sorcière Ursula (Melissa McCarthy) pour pouvoir retrouver Eric sur la terre ferme... mais au prix de sa voix enchanteresse.

Encore un remake live action d'un classique Disney, encore un film inutilement rallongé de passages inventés et de morceaux insipides (voire calamiteux - le rap de Scuttle made in Lin Manuel Miranda, au secours), encore un film passé à la moulinette d'effets numériques inaboutis, et encore un film qui, finalement, est tout à fait à sa place sur Disney +, où il est directement sort—

Ah, mais on me fait signe que non, ce Petite Sirène 2023 est en réalité sorti en salles, où il a amassé un box-office... moyen, visiblement, en tout cas bien loin du carton absolu que Disney souhaitait probablement faire.

En même temps, ce n'est pas surprenant : le film original faisait 83 minutes, était bourré de chansons mémorables, il était chatoyant, direct et spectaculaire ; ici, sous la direction de Rob Marshall (Chicago, Mary Poppins Returns, Pirates des Caraïbes IV) et avec le scénariste de Mary Poppins Returns et de L'école du bien et du mal à l'écriture, ce remake dure 135 minutes, dilue toutes ses chansons incontournables dans un manque d'énergie et une mollesse confondantes, et applique un filtre particulièrement terne à ses scènes sous-marines.

Résultat, même des passages cultes comme Sous l'océan tombent totalement à plat, dépourvus de fantaisie, figés et le postérieur entre deux chaises, celle du photoréalisme numérique inutile et celle de l'animation cartoonesque avec des animaux qui parlent.

Et puis pour ne rien arranger, les effets numériques sous-marins sont assez laids, notamment dans les déplacements des sirènes, et dans les mouvements de leurs cheveux, qui finissent par flouter les contours des personnages et par donner une impression d'inabouti. Idem pour Ursula, au maquillage amateur, à la silhouette numérique trop fluette, et qui n'a jamais l'envergure ou la menace du dessin animé... et certainement pas en mode kaiju, que l'on dirait sortie d'une prévisualisation des studios d'effets spéciaux, tant elle est approximative et plongée dans l'obscurité pour mieux la cacher.

Une adaptation longuette et molle, donc, avec plein de digressions inutiles, une représentativité ethnique balourde et faussement progressiste qui fleure bon les quotas à l'Américaine (alors que Bailey est très bien dans le rôle-titre), et de nouvelles chansons ajoutées particulièrement insipides. C'est raté, donc, même si par moments, ça fait presque illusion. Presque.

2.25/6 

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