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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Catch Review : TNA Impact - Live from Glasgow (30/01/2014)

Publié le 31 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après le très bon Genesis part 2 de la semaine dernière, chargé en action, et qui a vu le renvoi de Sting, une question reste posée : qui sont les mystérieux investisseurs de la TNA, qui mettent des bâtons dans les roues de Dixie...?

Impact, live from Glasgow :

- Joe & Angle ne s'entendent clairement pas avec Dixieland.

- Grosse ambiance, et public massif.

- L'Écosse déteste leur champion anglais, qui en fait trois tonnes. EC3 est jaloux, intervention de Joe et d'Angle, duel de promos, setup du main event, en dépit des objections de Dixie. Clairement une mise en place pour une rebellion de Magnus contre Dixieland, dans un futur proche. Une ouverture efficace.

- Les Wolves dans la place.

- The Beautiful People vs Gail & Tapa. Tag match précipité. Dommage.

- Sabin possessif, se pointe et se plaint... avant de se faire plaquer par Velvet. Va-t-il trouver une nouvelle copine pour rendre Velvet jalouse ?

- Joe et Angle vont démolir Roode backstage, histoire d'assurer leurs arrières. Bonne présence d'esprit.

- Roode accepte de ne pas intervenir pendant le main event. Joe est un badass qui est particulièrement mis en avant, ces temps-ci, ça fait plaisir.

- Storm toujours mécontent de Gunner, Gunner se pointe, fait une promo solide. Storm aussi, quand vient son tour, et les deux font la paix. Bad Influence se pointe, sème la zizanie, et demande un tag match pour la valise de Gunner.

- Storm & Gunner vs Bad Influence. Tag match solide.

- Dixie panique.

- Encore plus de hype pour Joe. Décidément.

- Dixie engueule son avocat, Roode exige que Dixie lui file le title shot qu'elle lui a promis en échange de son aide.

- ODB pas rassurée par l'équipe de EY & Abyss.

- Spud tente de se motiver pour aller interroger les Wolves.

- Spud qui shoote sur ses quasi-compatriotes, arrivée des Wolves dans le ring, Spud se mange un méchant coup de pied, et les Wolves s'expriment un peu. Spud est formidable dans son rôle.

- Abyss & EY vs Bromans, tag titles (malgré un botch de production qui affiche la ceinture de X -div). Tag match classique, RAS. Abyss pête un cable à mi-match, et pulvérise l'arbitre et EY.

- Post-match, EY invite Abyss à un Monster's Ball, la semaine prochaine.- Les Wolves continuent de protéger l'identité de l'investisseur.

- Shaw qui continue d'être creeeeepy avec Christy.- Bully Ray qui se pointe avec un cercueil, et propose un match du cercueil à Anderson. Mini-brawl. Efficace.

- De la hype pour Angle.

- Magnus et ECIII ne s'entendent pas. Je prédis que le moment où Magnus se détache de Dixieland sera le moment où il deviendra vraiment ZE main eventer.

- Joe & Angle vs Magnus & ECIII. Main event très solide, et résultat final logique : Magnus a donc Angle, Joe, Roode, et probablement ECIII qui en veulent à sa ceinture. Ça va faire mal. Dixie est, très logiquement, assez mécontente et Joe et Angle concluent par des promos motivées.

- Overrun de cinq minutes, pour présenter le nouvel investisseur, MVP. En tant qu'investisseur, ça ne me dérange pas. Au moins il ne sera pas un compétiteur à plein temps, à priori. Et j'aime bien son thème d'entrée.

 


 

Un show (officieusement) "spécial tag teams" , qui souffrait un peu de l'absence de matches solos, mais qui bénéficiait d'un public en folie, et d'une dynamique solide, sans coup de mou. Magnus vs le reste du monde se précise, "les investisseurs" sont assez intéressants, bref, je suis curieux de voir la suite.

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Catch Review : WWE RAW (27/01/2014)

Publié le 28 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Un Raw particulièrement attendu au tournant après la débacle du Royal Rumble, avec une seule question à l'esprit de tous les observateurs : comment la WWE va-t-elle retourner la situation à son avantage, afin de parvenir à faire croire à ses fans que leur réaction unanime, hier soir, était prévue depuis le début ?

Et bien la réponse est donnée immédiatement : Triple H se moque des réactions du public et de Bryan, et la WWE transforme ce qui était Bryan vs le reste du monde (une intrigue vue et revue, mais que le public semble adorer) en Sheamus & Cena vs Shield, dans un match qualificatif pour l'Elimination Chamber (featuring Bryan). Autrement dit, les bookers ont esquivé le problème, et tentent de noyer le poisson en accolant Bryan au reste de la bande... ce qui va probablement fonctionner : d'ici l'EC, le public aura cessé d'être aussi critique, et sera retombé dans ses habitudes moutonnantes ; et d'ici WrestleMania, il sera à fond derrière Bryan contre Sheamus, oubliant par là-même que pendant ce temps, Bryan continue de stagner en mid-card.

Le reste du show ? Du remplissage, d'autant plus évident que les 3/4 des matches était longs, mais sans réel intérêt. En h1, on a eu HuniCara & Rey vs les Real Americans ; une intervention idiote de Barrett, toujours affublé de son gimmick ridicule ; et un match Fandango vs Truth.

En h2, Batista, Brock et Maddox font une promo quelconque, pas du tout convaincante ; Miz affronte Dolph ; les Usos affrontent AxelBack ; Del Rio affronte Kofi... mais le public s'en contrefout, et scande les noms des commentateurs.

Enfin, en h3, le rematch New Age Outlaws vs Rhodes ne sert à rien, puisqu'il est avorté lorsque Brock intervient et détruit les Rhodes pour se venger/attirer l'attention de l'Autorité, et forcer cette dernière à satisfaire ses demandes. Problème de logique interne : les Rhodes sont des adversaires de l'Autorité, donc les démolir n'a probablement pas grand poids sur cette dernière. Ensuite, un match interminable des Divas vs Total Divas (avec un finish risible) ; et le main event qui se termine en queue de poisson sur une intervention des Wyatts, qui mettra probablement en place un Shield vs Wyatts à l'EC.

Bref... en tant que Raw de post-PPV, c'était assez faible. Mais je reste admiratif de la maîtrise de la WWE, qui parvient à faire avaler les pires couleuvres à ses fans en misant sur leur manque d'attention, et, soyons francs, sur leur volonté très malléable.

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Catch Review : Royal Rumble 2014

Publié le 27 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE, PPV

WWE Royal Rumble 2014 :

Kickoff Show :

- Segment backstage affreusement mal joué, avec tout le monde qui tire un numéro au sort.

- New Age Outlaws vs Rhodes, Tag titles. Match plat et quelconque, résultat aberrant. Ça commence bien.


RR :

- Bryan vs Wyatt. Sans aucune surprise, Bryan ouvre le PPV dans un match très solide, mais un peu répétitif (ce qui est de plus en plus le cas chez Bryan : il se donne à fond, mais ses matches se ressemblent de plus en plus, et reposent presque entièrement sur des coups de pied) et se fait démolir, probablement histoire de préparer son retour surprise en fin de show.

- Heyman fait une promo basique.

- Un pub pour des Tacos en plein PPV... ok.

- Show vs Lesnar. Gros brawl désordonné qui commence à fond, avant de freiner immédiatement jusqu'au point mort. Match de merde, uniquement là pour redonner un semblant de vraisemblance à Brock, pour son match supposé à Mania contre Taker.

- Une pub pour une entreprise comptable......ok.

- Promo banale du Shield, qui tease de la dissension.

- Promo de Randy OrzzzzZZZZZZzzzzzzZZZZZZzzzzZzzzz

- Récap interminable de Cena/Orton.

- Cena vs Orton. Match soporifique, et public qui n'en a rien à battre, et chante tout et son contraire pour s'occuper, notamment des jolis "you both suck", "this is awful" et "We want divas"... intervention des Wyatts qui donnent la victoire à Orton, et démolissent Cena en post-match.

- Promo backstage des NAO, pour meubler.

- Pub pour de la pizza. Heureusement que je ne paye pas pour ça.

- Royal Rumba. Sympatoche dans son premier tiers, malgré le spot capillotracté de Kofi ; second tiers plus pépère, avec encore un spot capillotracté de Kofi, Kevin Nash qui cachetonne pendant une minute, le retour de Sheamus, El Torito qui élimine Fandango, et Reigns qui continue d'être pushé en spearant tout le monde ; un dernier tiers là aussi pépère, qui s'ouvre sur Cesaro, continue par une participation-éclair de JBL, un non-retour de Bryan remplacé par ReyRey qui s'est fait copieusement huer par le public jusqu'à son élimination... D'ailleurs, tout le rumble s'est ensuite copieusement fait siffler jusqu'à la victoire de Batista.

Un PPV qui peut se résumer simplement : le premier match était excellent, tout le reste démontrait à quel point la WWE est totalement out of touch avec son public. Cela dit, les réactions du public durant Cena/Orton et le Rumble valaient leur pesant d'or.J'en ris encore : Bryan est le lutteur le plus acclamé de la compagnie... et il perd proprement dans le match d'ouverture. Mwahahahahaha.

J'ai adoré.:mrgreen:

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Catch Review : TNA Impact - Genesis part 2 (23/01/2014)

Publié le 24 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après une première moitié de Genesis assez bavarde, et qui mettait pas mal de trucs en place, la TNA devait se rattraper avec une seconde moitié plus forte en action, surtout qu'elle tombe la même semaine que le Royal Rumble de la WWE. Mission accomplie ?

- Un avocat pour conseiller Dixie & co, et leur expliquer que quelqu'un est en train de racheter la compagnie petit bout par petit bout, en secret. Pas convaincu par l'interprétation de l'avocat, mais bon.

- Magnus dans le ring avec sa clique, pour défier Sting. Bref face à face & brawl, avec Joe qui se ramène, et aidera Sting depuis le bord du ring.

- Dixie et Spud s'inquiètent au sujet de Joe, et Dixie booke Joe vs Spud.

- Gunner vs Storm, FoF on a pole match. Bel effort, mais finish un peu plat.

- Angle se motive backstage.

- Velvet fait une vidéo depuis chez elle, et ouvre un paquet offert par Sabin, qui contient un tuyau en plomb.

- Sabin vs Aries, w/Velvet in a cage. Bon match, avec une Velvet qui se retourne contre Sabin. Dommage que ce soit un match à la durée tv, ça aurait été mieux et plus long durant un vrai PPV.

- Les Wolves dans une promo pré-enregistrée intéressante, et qui promettent un reveal de l'investisseur la semaine prochaine.

- Angle vs Roode, Cage match. Très bon match, forcément, entre deux pros confirmés. Angle est un grand malade.

- ECIII qui motive Spud backstage,  :mrgreen:

- Les Bromans dans le ring, volontairement insupportables, interrompus par EY, qui attaque tout le monde, et finit par être sauvé par Abyss.

- Joe a décidé de démolir Spud.

- Angle fait des adieux anticipés à Sting.

- Joe vs Spud. Spud pas impressionné. Un quasi-squash.

- Sting vs Magnus, NO DQ WH Title vs contract. Bonne idée de laisser les deux hommes s'affronter un bon moment avant de lancer les interventions inévitables de la team Dixie. Sting défendu par Joe et Angle, mais en vain, Sting est out.

 


 

Un show particulièrement solide, et chargé en matches allant du sympatoche au mémorable. Ça rattrape efficacement la semaine dernière plus bavarde : Sting n'est plus, Dixieland domine, et la semaine prochaine, en direct de Glasgow, risque de dépoter. Vivement !

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Catch Preview : Royal Rumble 2014 - Pronostics

Publié le 22 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Télévision, WWE, PPV

Dimanche. Royal Rumba 2014. Un buildup de m*rde (vlà le Raw tout pourri de Lundi, qui consistait en tellement de meublage que le main event était Kofi Kingston vs Orton, avec intervention de Cena, DQ, et Orton qui se barre en voiture... suivi de cinq minutes de Cena en train de parader dans le ring et de saluer en attendant que le show se termine), et une carte peu inspirante.

Pronostics :

Royal Rumba Kickoff

Cody Rhodes and Goldust © vs. The New Age Outlaws (Road Dogg and Billy Gunn) - Tag team match for the WWE Tag Team Championship

La WWE devrait être fichtrement stupide pour donner les ceintures aux vieux... donc il y a des chances que ça arrive. Je n'espère pas, en tout cas. :mrgreen:

Daniel Bryan vs. Bray Wyatt

Daniel Bryan a déjà eu sa revanche, il va probablement perdre ici sur intervention de Chico et Groucho, les sbires de Wyatt. Voire même il va se faire sévèrement démolir, mais comme Bryan est un héros, il va revenir plus tard dans la Rumba !

Big Show vs. Brock Lesnar

Ces dernières semaines, Lesnar a été montré comme incapable de troubler ou d'attaquer Show, et à chaque fois, il s'est fait humilier et a passé pour un idiot. Donc logiquement, il devrait gagner dans ce match guère intéressant, d'autant que la destruction de ring a déjà été faite et refaite...

Randy Orton © vs. John Cena - Singles match for the WWE World Heavyweight Championship - Winner will only be declared either by pinfall or submission.

Ouais, je sais, ça ne fait pas envie. La logique voudrait que Orton conserve, vu que Cena a eu son moment de triomphe lundi, mais bon, Orton vs Cena, whomever wins, we lose.

2014 Royal Rumba - 30-Superstar match for a WWE World Heavyweight Championship match at WrestleMania XXX

Bon, Punk entre en #1, donc il va arriver jusqu'au bout et/ou se faire éliminer par Kane ; Bryan risque de faire une apparition surprise, et possiblement de remporter le match (dans mes rêves) ; et Batista va probablement se faire éliminer par Alberto de Rio, qu'il a powerbombé cette semaine pendant Raw. Sinon ? probablement Sheamus, Taker, et Y2J ? Mais à vrai dire, tout l'intérêt de cette Rumba dépendra de l'implication ou non de Bryan. Si les bookers décident de ne pas l'intégrer au match, puisqu'il a déjà un match avant, alors cette Rumba n'aura absolument aucun intérêt ; s'ils choisissent enfin de le récompenser et lui font gagner le match, alors là, ça aura valu le coup. On verra bien.

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Catch Review : WWE RAW (20/01/2014)

Publié le 21 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

À une semaine du Royal Rumble, que se passe-t-il de beau dans le monde de Vince McMahon ? Et bien Batista est supposé revenir ce soir, et Bryan... ah, ce bon vieux Bryan, le cheval de labour de la WWE, jamais totalement pushé par les bookers, et pourtant la plus grosse star de la compagnie, qu'ils poussent à bout et surexploitent jusqu'à l'épuisement, faisant littéralement reposer bon nombre de RAWs sur ses épaules en le mettant dans un ou deux matches par soir, matches dirant lesquels il se donne naturellement à 200%... et bien ce cher Bryan a fini par avoir une commotion cérébrale. Told you so...

Quoi qu'il en soit, le Raw de cette semaine était placé, pour ne pas changer, sous le signe du meublage : la compagnie est en stand-by, elle sait pertinemment que le Rumble se vend tout seul, donc ce soir, c'était efforts minimums, et pilotage automatique maximum.

À commencer par la première heure, qui a enchaîné un retour minimalliste de Batista pour dire trois mots peu convaincus ; un match Rhodes & Langston vs Shield routinier, et au résultat improbable ; une explication peu convaincante de Bryan au sujet de sa storyline avortée contre les Wyatts ; et un squash de Fandango sur Xavier Woods. En une heure, c'est très peu.

L'heure d'après n'était guère mieux, puisque remplie de segments pépères : Kane qui s'excuse auprès de Punk, Punk contre Billy Gunn, de la promo pour le Rumble, une vidéo en la mémoire de Mae Young, et un énième affrontement entre Rey et ADR. Toujours rien de mémorable.

Enfin, l'heure numéro 3 a commencé par un face à face entre Show et Brock. Face à face qui a bien pris son temps, jusqu'à ce que Brock se fasse totalement dominer par son adversaire, et paraisse ridicule : pas vraiment crédible. Et pour conclure cette troisième heure, que du meublage : AJ contre Naomi, les Usos contre les Wyatts, encore de la promo pour le Rumble, une vidéo sur le Martin Luther King Day (forcément, il faut bien compenser le fait que tous les lutteurs afroaméricains de la compagnie, ce soir, se sont faits écraser par leurs adversaires blancs), et un Kofi vs Orton avorté, qui se termine sur une intervention de Cena, menant à cinq bonnes minutes d'un flottement particulièrement gênant, pendant lesquelles John se contente de parader dans le ring, en attendant que la production ne coupe les caméras.

Bref, si je n'avais dû me fier qu'à ce Raw pour me décider si, oui ou non, le Rumble était un PPV à acheter, cette année, j'aurais probablement dit non...

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Catch Review : TNA One Night Only - Hardcore Justice 2014

Publié le 19 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA, ONO

TNA ONO - Hardcore Justice 2014 :

- Organisé en coopération avec Tommy Dreamer, qui travaille désormais backstage à la TNA.

- Un ONO dans une arène plus petite et "indépendante" que d'habitude, qui fait très ECW, surtout avec le public vocal et motivé.

- ECIII qui interrompt JB et décide de faire l'announcing/d'insulter tout le monde. ECIII meilleur promo guy que 90% du roster de la WWE.

- ECIII vs Dreamer. Tables Match. Affrontement tranquille, qui ouvre paisiblement la carte.

- Promo standard de Aries backstage.

- Aries vs Sabin, Xscape Cage match. Bon cage match, avec un mec gentiment agaçant dans le public en prime.

- Promo pépère de Storm backstage.

- Promo motivée et moqueuse des Bromans dans le ring, qui font venir Dewey, méga populaire. Dance competition, pose off, concours de pompes, de la comédie plutôt fun.

- Roode backstage.

- Roode vs Joe. Match solide, forcément, et une fin en queue de poisson qui fonctionne toujours aussi bien.

- Velvet est motivée backstage.

- Velvet vs Lei'D Tapa, street fight. Honorable, mais pas exceptionnel. Surtout Velvet, dont le premier réflexe, après que Tapa lui projette la tête sur le bord du ring, est de se recoiffer alors qu'elle est allongée par terre. No selling power.

- Bad Influence s'amuse.

- Le public veut Abyss.

- EY & JP vs Bad Influence, Full Metal Mayhem. Très solide et consistant, et en prime, pas de la routine habituelle d'Abyss pendant le match. (en post-match, par contre... ^^)

- Promo de Bully Rayven.

- Bully Ray vs Anderson, last man standing match. Brawl sanglant et bourrin qui a fait plaisir au public.

- Promo de Magnus.

- Team Roode vs Team Angle. Lethal Lockdown. Bel effort de Godderz en début de match, et sinon, un Lethal Lockdown plutôt réussi et fun.

 



Un PPV ONO ma foi plutôt convaincant. Le public était motivé, les catcheurs s'amusaient, les matches étaient sympas... bref, un bon moment.

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Catch Review : TNA Impact - Genesis part 1 (16/01/2014)

Publié le 17 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Impact Live - Genesis, part 1 :

- Bref hommage à Mae Young, ça fait toujours plaisir.

- Spud, sous les huées du public, fait la présentation de Dixie, qui dit du mal d'AJ et annonce Magnus, avec ses deux ceintures, qui en offre une à Dixie. Le public est déchaîné, ça change du public amorphe de Raw. Un peu longuet, mais bon.

- Sting finit par interrompre les réjouissances, et s'en prend à Dixie & Magnus au micro. Excellente promo, et brawl entre les deux versants du roster.

- Team Dixieland vs Team Sting, 12-men mixed tag. Un gros bordel jouissif et très fun.

- Sabin jaloux de Velvet qui discute avec Aries.

- Angle mécontent, à la recherche de Dixie et Al Snow.

- Sabin jaloux de Velvet... mais cette fois-ci dans le ring. Promo croisée un peu ronronnante de Aries et Sabin, pour mettre en place un match la semaine prochaine, avec Velvet dans une cage (très old-school, ça :mrgreen: ).

- Pat Kenney qui félicite Samuel Shaw, qui pête un cable, et le démolit backstage.

- ECIII tente de se motiver, et reçoit les "encouragements" de Magnus. Une rivalité intéressante en perspective.

- Bully vs Anderson, NODQ. À nouveau, un match bordélique, mais fun. Le jour où Bully allumera la table pour de bon, ce sera l'explosion dans le public.

- Angle s'en prend à Al Snow backstage.

- Angle, furieux, dans le ring, face à Dixie ; Dixie exécrable de condescendance et de menaces, et Angle s'en contrefout. Une Roodebomb plus tard, et Angle se fait évacuer par la sécurité.

- Maddie passée à tabac par Gail & Tapa, backstage.

- Hebner kickbanné par Dixie pour ce soir.

- Gail vs Madison Rayne, KO Title. Match honorable, mais finish surprenant.

- Sting est motivé.

- TNA a un nouvel investisseur inconnu, et il a signé les Wolves (qui ont l'air de jouer la carte "connards arrogants", ce qui peut être fun).

- Sting vs ECIII, w/Special Guest Ref Rockstar Spud. Forcément pas un match très élégant et gracieux, et qui n'avait pour unique objectif que de poursuivre un peu plus cet angle.

- Sting met son contrat en jeu contre Magnus, la semaine prochaine, en main event. Très intéressante fin de show.

 



Bref : un demi-show forcément très axé promos et mise en place de la "nouvelle ère", pour laisser la place à un autre demi-show, la semaine prochaine, qui sera quand à lui supra-chargé en catch. C'était à prévoir, et les fans de l'interwebz ont détesté. Cela dit, de nombreuses storylines découlent de cet Impact. Qui sera la prochaine adversaire de Madison ? Est-ce que Velvet joue un double jeu, et va se retourner contre Aries ? Et une fois que Sting aura perdu son contrat... va-t'il revenir sous l'identité de l'investisseur, qui a mis ses $$ dans la compagnie pour contrer Dixie à un autre niveau... hmmm...

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x12

Publié le 15 Janvier 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Action, Science-Fiction, Thriller, Marvel, MCU, ABC

1x12 :

Plus que jamais, une critique-éclair, à l'image de la manière dont j'ai regardé l'épisode : en avance-rapide. Au programme, une visite (soporifique) à la SHIELD Academy pour une enquête inutile, uniquement là pour raconter la genèse d'un autre super-méchant, avec en prime un Superstorm en images de synthèse (on n'est pas sur SyFy, mais presque) ; un Coulson ronchon ; et une Skye dont on continue de nous marteler qu'elle est super spéciale et super awesome, puisque toute une escouade d'agents du Shield et tout un village d'innocents ont choisi de mourir pour la protéger quand elle était bébé. Supaire. On sent que les scénaristes ont bien compris que le personnage de Skye énervait tout le monde, et que... euh... nan, rien. Au point où j'en suis, je m'en fous, désormais.

Je prédis que le prochain épisode, je le regarderai en 20 minutes, le suivant en 10, et ensuite, plus du tout.

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Catch Review : WWE RAW (13/01/2014)

Publié le 14 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Après le Raw Old School de la semaine dernière, qui m'avait tellement passionné que je m'étais endormi devant après la première heure, voici enfin un Raw plus ou moins normal... en espérant qu'il s'y passe des choses intéressantes...

RAW :

Et disons que cette semaine, RAW était assez schizophrène. D'un côté, 95% du show étaient absolument sans intérêt : trouzemille mentions/promos/récaps au sujet du WWE Network, du meublage intensif avec des matches longs, mais inutiles (Sandow/Cena, Show/Swagger, Kofi/Orton, Rhodes/Rybaxel, Divas, Punk & les New Age Outlaws contre le Shield...), une promo routinière de Heyman... en somme, pour la majeure partie du show, c'est l'encéphalogramme plat, et le public décède lentement mais sûrement.

Et de l'autre côté, deux matches Bryan & Bray vs Usos. Oui, deux. Un inutile, pour ouvrir le show, et un second match, en main event, dans une cage (forcément, la TNA a eu un match en cage jeudi dernier, la WWE n'allait donc pas se laisser faire...). Et ce second match (assez faible, et avec un public qui n'en avait que pour Bryan) valait principalement pour ce qu'il révèlait du booking de la WWE : deux semaines après avoir pris la décision stupide de faire de Bryan un heel, soumis à la famille Wyatt, la WWE s'est aperçue que c'était une connerie abyssale, et a renversé la vapeur, en précipitant la fin de l'intrigue, et en faisant triompher un Bryan rebelle, qui a démoli Bray dans la cage.

Okay, pourquoi pas, le public était déchaîné, ce qui faisait plaisir à voir... mais reste que c'est un bel indicateur, s'il en fallait un, que le booking de la WWE est fait en totale improvisation... et qu'à en juger par les réactions sur le web, tout le monde s'en moque royalement, du moment que le chouchou du web finit gagnant. Ce qui a tendance a être un peu agaçant, surtout lorsque l'on a une mémoire supérieure à quelques semaines, et que l'on se souvient qu'en face, à la TNA, lorsque les bookers doivent improviser ou changer une intrigue à la dernière minute, l'internet ne se montre JAMAIS indulgent ou compréhensif... deux poids, deux mesures... *soupir*

Bref, un show soporifique, mais un final à voir pour les réactions du public...

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Critique éclair - Helix 1x01 & 1x02

Publié le 11 Janvier 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Drame, Thriller, Fantastique, SyFy

Syfy Channel, une base arctique, des scientifiques, un virus étrange, et un risque d'épidémie mondiale... voilà le pitch de nouveau show signé Ron D. Moore. De grosses attentes, de la part des fans et de critiques, donc, mais sont-elles satisfaites ?

1x02-02 :

Pas particulièrement impressionné, pour l'instant. Probablement parce que j'ai trouvé le tout assez mal rythmé, un peu pataud, et globalement terne et peu attachant : la faute à la distribution, qui me rappelle beaucoup trop celle de BSG, à savoir "un visage sympathique, et un gros paquet d'acteurs quelconques autour" (le cast féminin, qui va de "transparent" à "photocopie de Pam dans Archer, en moins sexuée", en passant par "a eu une relation amoureuse avec l'un des deux frères, et a une relation tendue avec l'autre", aka Starbuck 2.0, est particulièrement peu engageant ; le cast masculin, à part Campbell & Maeda... ce n'est pas mieux); mais aussi au concept et à son traitement, tellement vus et revus sous une forme ou une autre (The Thing, Lost, X-Files, Resident Evil, blablabla) que j'ai du mal à m'enthousiasmer pour le récit et ses rebondissements.

On n'a jamais l'impression, par exemple, qu'ils sont dans une base de 100+ habitants (100+ habitants qui ne sont là, soyons francs, que pour permettre au show de placer de nouveaux personnages et des guests à gogo au cas où le show tiendrait 5 ou 6 saisons).

Après, niveau production, c'est plus que compétent (le plan du champ de singes :mrgreen:), et ça se regarde tranquillement... mais bon. À moins d'un gros rebondissement captivant & cohérent dans les deux prochains épisodes... je ne vais probablement pas rester longtemps.

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Catch Review : TNA Impact (09/01/2014)

Publié le 10 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Dernier show de la session d'enregistrements en cours de diffusion, un Impact intégralement construit sur LE match incontournable : AJ Styles vs Magnus, pour l'unification des titres de la compagnie (prévue et enregistrée bien avant que la WWE ne fasse de même).

Impact :

- Dixie n'est pas là pour déconner, et fait signer son contrat d'un soir à AJ, avec une clause supplémentaire, NO Dq ; AJ accepte, mais il explique qu'il a du renfort. Des promos croisées clairement plus chargées en émotion (notamment du côté de Dixie) que d'habitude, puis Magnus se pointe, kickbanne Dixie, et fait une promo confiante. Un début efficace.

- Dixie a apparemment recruté Gail, Tapa et les Bromans pour... une tâche quelconque.

- Bromans vs EY & JP. Domination rapide de la Team Initiales, jusqu'à ce que EY ne se barre pour aller aider ODB, attaquée par Gail/Tapa ; seul contre deux, JP se fait laminer, et en post-match, se fait détruire sur un rail de sécurité.

- Joe est prêt à aider AJ, ce qui agace Dixie.

- JP est hors-service, EY emmène ODB à l'hosto : petit à petit, Dixie élimine tous les alliés potentiels d'AJ.

- Storm et Gunner s'engueulent, et remettent la valise en jeu @ Genesis.

- EC3 démolit Joe backstage, et continue de le démolir jusqu'au ring.

- EC3 vs Joe. Une rapide DQ, après que EC3 et Spud s'en soient pris aux genoux de Joe... et un allié d'AJ en moins, un.

- Backstage, Angle veut un cage match pour se préparer à un cage match. Oh, Kurt... ça va mal finir.

- Joe en piteux état.

- Gunner & Storm sont HS, Sting et Dixie s'engueulent bruyamment backstage.

- Angle vs Bad Influence, Handicap Steel Cage match. Solide.

- Dixie booke Roode contre Sting en cage. Roode surjoue. :mrgreen:

- Al Snow doit emmener Kurt à l'aéroport pour une urgence inexpliquée.

- Roode vs Sting, Cage match. Efficace, et finish logique.

- Anderson rend visite à une maison funéraire, où il trouve Ray, qui balance une promo obscure et menaçante. Un segment surproduit, mais bizarrement, ça finit par marcher.

- Sting est toujours debout, et Dixie le menace de ne pas renouveler son contrat.

- AJ vs Magnus, NODQ Unification Match. Un match qui se transforme immédiatement en 3 contre 1. Jusqu'à l'arrivée de Sting, qui égalise les chances. Jusqu'à l'arrivée des Bromans, qui ramène le tout à un 6 contre 2. Et puis ensuite c'est Bad Influence qui arrive, pour un 8 contre 2. Mais Earl Hebner en a marre, et se révolte. Jusqu'à ce que Dixie se pointe, et impose Hebner Jr pour le remplacer. AJ parvient à reprendre le dessus, mais Bad Influence se débarrasse de l'arbitre. AJ continue de lutter, prend le dessus, Hebner revient en courant, est sur le point de déclarer AJ vainqueur, mais Bad Influence intervient. AJ sur le point de placer un Spiral Tap, mais intervention de Roode, triple death valley driver, Dixie ramène un autre arbitre, et le match se termine sur une victoire de Magnus über-heel. Un bordel pas possible, clairement signé Jarrett (qui bookait les shows à ce moment-là) mais étrangement particulièrement fun, logique et bien mené.

 


 

 

D'ailleurs, tout le show était à l'identique : logique, et bien mené. Le plan était d'éliminer toute possibilité d'assistance pour AJ, et de s'assurer que le main event soit absolument chargé en sa défaveur, et c'est ce qui s'est produit, de manière cohérente. Certes, en guise de main event, ça ne donne pas un match très joli (si le match avait été booké pour un vrai PPV, on aurait eu 10-15 minutes d'action traditionnelle avant... là, pas le temps), et il est évident que ça ne plaira pas à l'interwebz, mais à entendre l'Impact Zone exploser pour AJ, et huer à tout va pour Magnus et Dixie, le résultat attendu est obtenu. Ah, et avec la sortie qu'ils lui ont bookée, AJ seul contre tous, il ne reste plus qu'à attendre qu'AJ revienne, dans six mois ou un an, pour reprendre son titre.

 

 

Next week, Genesis... et jamais un PPV de la TNA n'aura aussi bien porté son nom : c'est une nouvelle ère qui s'ouvre.

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x11

Publié le 8 Janvier 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Action, Thriller, Science-Fiction, Marvel, MCU, ABC

Contrairement à ce que j'avais juré aux grands dieux avant la pause de Noël, j'ai cédé à la tentation, et à la promesse d'avoir enfin des réponses au mystère Coulson... et j'ai regardé ce nouvel épisode de Shield. Je n'aurais pas dû.

1x11 :

Ah, oui, c'était bien de la grosse pantalonnade risible, et gentiment soporifique.

La séquence d'ouverture ? Du sous Mission Impossible gentiment cheap.

Les "morts" du précédent épisode/cliffhanger ? Toujours vivants.

Centipede ? On passe à autre chose.

Skye ? Toujours la chouchoute de la production, toujours au centre de l'épisode, apparemment la seul hackeuse du SHIELD capable de pirater des comptes en banque, et qui sauve tout le monde grâce à ses talents d'imitation hors-du-commun (*soupir*).

Victoria Hand ? Paradoxalement la seule agente de Shield compétente, et qui se pose les bonnes questions.

Coulson ? Tahiti n'était pas réel (merci, Captain Obvious !), il a été opéré contre son gré par le Docteur Book à l'aide d'une mystérieuse technologie... et c'est tout.

Screw you, SHIELD.

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Christmas Yulefest 2013 - 40B - Or, Myrrhe, Encens, etc... (2)

Publié le 6 Janvier 2014 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Christmas, Noël, Review, Aventure, Fantastique, Norvège, 1001 Nuits, Télévision, Hallmark, CBS, Religion, Comédie, Romance, TNT, Jeunesse, Musique, Drame, UK, France, PaxTV, Lifetime, ABC Family

Après Noël, la Nouvelle Année est arrivée, et avec elle, la Christmas Yulefest annuelle a continué sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël... Mais aujourd'hui, alors que les Rois Mages font leur arrivée, il est temps de mettre un terme à la Yulefest, en liquidant tout ce qui me restait à voir dans le genre. Attention : fourre-tout ! 

Le Secret de l'Étoile du Nord (Journey To The Christmas Star - 2012) :

Une jeune fille courageuse part dans une quête épique à la recherche de l'Étoile de Noël, afin de sauver son royaume d'une malédiction, et de retrouver une princesse légendaire perdue à jamais... 

Conte de fée norvégien de 75 minutes à peine, tout compris, ce film propose de somptueux décors naturels, et des costumes particulièrement réussis ; dommage alors que le récit soit vraiment simpliste au possible : on sent bien les origines traditionnelles de l'histoire, avec son héroïne qui virevolte de rencontre en rencontre sans la moindre difficulté, recevant l'aide de tout le monde après trente secondes de discussion, sans le moindre effort.

Dommage que ces aventures et personnages n'aient pas été remis au goût du jour, et développés un peu plus, cela aurait fait un film un peu plus consistant pour les adultes.

3.5/6

Les Mille et une Nuits (Arabian Nights - 2000) :

Pour retarder son exécution, Sherahazade narre plusieurs histoires légendaires à son sultan, au nombre desquelles les contes d'Aladdin et d'Ali Baba...

Une mini-série Hallmark de trois heures, avec un budget conséquent, de nombreux visages connus (Tcheky Karyo, Jason Scott Lee, John Leguizamo, Dougray Scott, James Frain, Rufus Sewell, Andy Serkis, Amira Casar, Oded Fehr, James Callis, etc), et une bande originale excellente de Richard Harvey.

Malheureusement, si cette version pluri-culturelle des 1001 Nuits a des qualités certaines, notamment visuelles, elle a aussi un bon paquet de défauts, mini-série produite par les Halmi oblige : la post-synchronisation est particulièrement médiocre ; les acteurs blancs et anglais maquillés pour paraître arabes, ça passe assez moyennement ; l'interprétation est assez inégale, tout comme l'est, globalement, l'intérêt général du métrage, particulièrement dépendant de la réussite de chaque segment. Et bien sûr, comme il est d'usage dans ce genre de mini-séries, ça prend très largement son temps...

3/6

Saint Nicolas et le Nouveau Monde (Santa And Pete - 1999) :

L'histoire de Saint Nicolas et de Pierre le Noir, ainsi que la transformation de Nicolas en Santa à son arrivée aux USA, telle que racontée de nos jours par un grand-père à son petit-fils de dix ans....

Un téléfilm CBS diffusé en 1999, adapté du roman de Christopher Moore, et qui s'avère plutôt réussi visuellement.

Le récit met l'accent sur la tolérance raciale et la coopération entre les peuples, la musique d'Alan Williams est réussie (bien que dérivative), et le tout se regarde sans difficultés, offrant un regard intéressant et assez rare sur les origines de Santa Claus.

Malheureusement, tous les apartés dans le présent, avec James Earl Jones, ont tendance à plomber un peu le tout, notamment par leur écriture un peu simpliste (d'ailleurs, l'écriture de tout le téléfilm a un peu trop tendance à se montrer moralisatrice et didactique).

4.25/6 

Christmas in Connecticut (1992) :

La star d'une émission de cuisine, qui depuis des années prétend être un chef alors qu'elle ne sert rien cuisiner, doit passer les fêtes de Noël en compagnie d'un ranger séduisant, et d'une famille fictive, pour lui cuisiner, en direct, un repas de Noël... 

Un téléfilm de 1992, diffusé sur TNT, et réalisé par Arnold Schwarzenegger himself, qui s'attaque ici à un remake d'un film de 1945.

Autant dire que la tâche est considérable, et le résultat, hum... disons qu'il est, au mieux, assez discutable.

Les acteurs connus se succèdent dans des rôles plus ou moins importants (Kris Kristofferson, Tony Curtis, Richard Roundtree...) et le tout se déroule de manière assez bruyante et outrée. Cela dit, le dernier quart du métrage fonctionne plus ou moins, mais je n'ai pu m'empêcher de me demander qui était vraiment responsable de la réalisation du film : Schwarzie ou quelqu'un d'autre de non-crédité.

2.25/6

Enfants Non Accompagnés (Unaccompanied Minors - 2006) :

Une bande d'enfants non-accompagnés se trouve coincée dans un aéroport à Noël, loin de leur famille, et décide de s'inventer un Noël bien à eux, tout en semant une certaine pagaille...

Paul Feig se prend pour John Hughes, avec cette comédie familiale sympathique, qui ressemble à un mélange de Home Alone, The Terminal & The Breakfast Club.

Un film qui est totalement passé inaperçu, globalement très mal reçu par les critiques américains, et qui pourtant s'avère assez attachant, grâce à sa distribution pleine de visages connus (notamment issus de The Office), et au fait que ce métrage a très bon fond.

Il est probable que si ce Unaccompanied Minors était sorti dans les années 80 ou 90, il serait aujourd'hui considéré avec beaucoup de nostalgie et d'attachement.

4.25/6

Casse-Noisette (The Nutcracker - 1993) :

La veille de Noël, la jeune Marie s'endort en rêvant d'un monde de jouets enchantés, où le beau Casse-Noisettes est là pour la sauver du maléfique Roi des Souris...

Version filmée/adaptée des chorégraphies et de la mise en scène de George Balanchine, cette production peut surprendre de par son adhérence prononcée à la mise en scène théâtrale, tout le film étant filmé comme une pièce de théâtre en direct, avec arrière-plans et décors peints.

Qui plus est, c'est vraiment une adaptation fidèle du spectacle, uniquement portée par la musique de Tchaikovski, et par une voix off ponctuelle de Kevin Kline. Pas désagréable si l'on sait à quoi s'attendre, si l'on aime le ballet et la danse, et si le simple fait de retrouver Macauley Culkin en Casse-Noisettes suffit à contrebalancer son interprétation en ilotage automatique... mais ça reste très inégal.

3.25/6

Les Enfants de Timpelbach (2007) :

Insupportables, les enfants de la ville de Timpelbach sont un jour laissés livrés à eux-mêmes par leurs parents... mais bien vite, une guerre éclate dans la petite ville désertée...

Interprétation assez inégale (forcément, avec des enfants de tous âges) dans ce long-métrage français qui s'avère pourtant fortement sympathique, tant pour ses partis-pris artistiques intemporels et décalés, que pour son refus des compromis.

4.25/6

Lost Christmas (2011) : 

À Manchester, à l'approche de Noël, un mystérieux vagabond au savoir et aux pouvoirs étranges aide un groupe d'individus disparates à retrouver ce qu'ils ont perdu, et, par magie, à changer leur destinée...

Un film anglais de 2011 avec de nombreux visages connus (Eddie Izzard, Jason Flemyng...), et qui joue la carte du drame froid et glacial (que ce soit par la musique ou le rendu visuel), pour un résultat qui, pourtant, fonctionne joliment au final, et évite le pathos.

4/6

Le Mensonge de Noël (A Holiday For Love/Christmas In My Hometown - 1996) :

Un businessman arrive dans une petite ville pour liquider les employés d'une usine, mais avant de pouvoir s'atteler à cette tâche ingrate, il est pris pour un riche investisseur venu sauver la ville, et il s'entiche de l'une des employées, mère célibataire...

Téléfilm CBS de 1996, qui n'a pas trop vieilli visuellement, avec Melissa Gilbert et une toute petite (et adorable) Michelle Trachtenberg dans le rôle de sa fille.

D'ailleurs, c'est bien Michelle qui emporte le morceau avec son personnage, et donne un dynamisme et un ton enjoué à tout le métrage.

Et comme en plus c'est plein de bons sentiments, sans être trop dégoulinant, que la distribution est convaincante et attachante, et que les décors naturels sont jolis, ça donne un résultat ma foi plutôt sympathique.

4/6

The Santa Trap (2002) :

Désireux de prouver à leurs parents que le Père Noël existe, deux enfants installent des pièges chez eux, et capturent Santa. Mais quand celui-ci finit en prison, un quiproquo improbable se met en place...

Téléfilm de 2002 diffusé sur Pax TV, cette comédie familiale bénéficie d'une distribution assez intéressante (Shelley Long, Dick Van Patten, Stacy Keach, Adrienne Barbeau, Corbin Bernsen...), mais ne décolle jamais vraiment, malheureusement, la faute à une interprétation très inégale (Shelley Long, notamment, est très mauvaise), ainsi qu'à un budget et à une réalisation limités.

1.75/6 

A Song For The Season (aka Holiday Romance - 1999) :

Une prof de musique s'entiche d'un administrateur venu mettre un terme à son programme musical, dans le cadre de coupes budgétaires ; en parallèle, elle se rapproche de la nièce de celui-ci, avec qui elle compose et écrit la chanson de Noël du lycée...

Un drama assez laborieux diffusé sur la chaîne Lifetime en 1999, mais qui donne l'impression d'avoir été tourné dix ans plus tôt.

Très country/americana dans son approche de la musique et de la société, avec une Naomi Judd assez peu attachante, mais une Alison Pill adorable (et qui chante bien). Un bon gros bof, en tout cas, pour ce téléfilm beaucoup trop orienté pathos et premier degré.

2/6

A Diva's Christmas Carol (2000) :

Une diva pop-star insupportable reçoit la visite des fantômes de Noël présent, passé et futur...

Un téléfilm VH1 qui reprend (évidemment) le Christmas Carol de Dickens, avec Vanessa Williams dans le rôle de la Scrooge de service, et Kathy Griffin en fantôme des Noëls du passé.

Assez amusant, second degré, et donc agréable, même si arrivé au fantôme des Noël présent, le film s'assagit considérablement, et perd donc pas mal en efficacité.

3.75/6

La Reine des Neiges (The Snow Queen - 2002) :

Gerda doit voyager à travers le pays pour trouver la Reine des Neiges, qui lui a volé le coeur de Kai avec sa magie...

Une mini-série Hallmark adaptée du conte d'Andersen, produite par les Halmi.

En d'autres termes, cela signifie que 1) le budget est conséquent (le rendu visuel de tout le téléfilm est crédible, convaincant et même joli), 2) il y a forcément un nom connu au centre du show (en l'occurrence, Bridget Fonda, très bien en Reine glaciale), 3) l'adaptation est relativement libre (Gerda et Kai sont ici adultes et amoureux, ce qui change considérablement certains idées et rebondissements, qui fonctionnaient avec une fillette, et ne fonctionnent plus avec des adultes - la jeune voleuse, notamment, qui a 20 ans, et est cabotinée interprétée comme si elle en avait 8 ou 10...), 4) il y a des fautes de goût improbables (l'accent de tout le monde, la princesse d'été asiatique et superficielle qu'on dirait sortie d'un teen show californien, la ballade pop à la Rod Stewart qui revient régulièrement...) et surtout 5) c'est très mal rythmé.

Comme toujours dans ce genre de mini-séries Hallmark, on peut facilement enlever 30 à 40% du récit sans que cela ne soit dommageable. Cela dit, la musique et le sound-design sont assez réussis.

3/6

Le Sauveur de Noël (The Dog Who Saved Christmas - 2009) & Le Chien de Noël (The Dog Who Saved Christmas Vacation - 2010) :

Zeus, un ancien chien policier, est adopté par une famille qui s'absente la veille de Noël, et laisse le chien confronté à deux cambrioleurs. / On prend les mêmes et on recommence, au ski, avec en prime un caniche dont Zeus s'entiche, et qui a autour du cou un collier valant une fortune.

- Téléfilm ABC Family de 2009 avec Dean Cain, Elisa Donovan et Sierra McCormick dans certains des rôles principaux, pour un mélange entre Home Alone (la copie est conforme) et Look Who's Talking, puisque le chien en question parle avec la voix de Mario Lopez (qui est étonnamment juste et enthousiaste, en comparaison de son travail habituel d'animateur tv).

Une production assez fauchée, avec de nombreux faux raccords, et plusieurs problèmes de casting : tout d'abord, un léger miscast au niveau des rôles masculins, amha, puisque Dean Cain aurait fait un bien meilleur père de famille que Gary Valentine, qui de par son physique et son jeu semblait plus approprié au rôle de l'un des deux bandits incapables. Mais bon, le bonhomme est le frère aîné de Kevin James, donc ça doit aider à choisir son rôle. Ensuite... le chien. Qui s'avère être, en lieu et place d'un chien police au mieux de sa forme, une femelle labrador molle, fatiguée et totalement inexpressif et sans réactions aux autres acteurs. Bref, quelques problèmes de taille, pour ce téléfilm parfaitement inoffensif et gentillet, à tendance fortement oubliable et peu inspiré.

2.25/6, principalement pour le capital sympathie de Donovan et McCormick.

- La suite directe, de 2010, avec de nouveaux gamins dans le rôle des enfants de la famille, des enfants supplémentaires histoire de dire, Casper Van Dien qui cachetonne, et Paris Hilton (!) au doublage du caniche supposément irrésistible. Étrangement, Hilton s'en sort plutôt bien, même si son personnage est calamiteux de superficialité et d'inutilité. Cela dit, il est à l'image de tout le reste du métrage, encore plus oubliable que le précédent.

1.75/6          

Le Sauveur d'Halloween (The Dog Who Saved Halloween - 2011) & Le Chien qui a sauvé Noël (The Dog Who Saved The Holidays - 2012) :

On reprend les mêmes, mais dans un nouveau voisinage, et à Halloween : le père de famille est persuadé que son nouveau voisin est un psychopathe, et il embauche les deux bandits des premiers films pour s'introduire dans la maison du voisin... / Revoici les fêtes de Noël pour la famille Bannister, qui partent passer les fêtes en famille, en Californie... et forcément, les deux cambrioleurs incapables se trouvent sur leur chemin.

- Paradoxalement plus sympathique que les deux téléfilms précédents, puisque se détachant enfin de l'influence Home Alone et de la période festive de Noël : ici, l'ambiance horrifique générale se prête plus aux scènes de slapstick sur les deux criminels, et bien que la formule soit de plus en plus éventée, ça fonctionne un peu mieux (merci Lance Henriksen). Malheureusement, certains choix sont assez dommageables ; pas tant le changement de doubleur de Zeus (la chienne semble par ailleurs plus enthousiaste et dynamique), mais plutôt pour le choix de rendre les actions du chien moins réalistes et plus cartoony, avec des gros plans sur des pattes de chien factices qui font des actions improbables. Dommage.

2.75/6

- Recast des enfants (Caitlin Carmichael, te revoilà !), qui rajeunissent un peu plus à chaque film, ajout d'un chiot (doublé par Peyton R. List), d'une Elisa Donovan "enceinte", et exportation du film en Californie, ce qui tue totalement et radicalement l'ambiance de Noël, et transforme ce direct-to-dvd en film banal, terne, et sans le moindre intérêt. Dommage, parce que le chiot (le vrai petit de "Zeus" ?) était adorable... mais "Zeus" se ramollit encore un peu plus, accuse son âge, et est totalement amorphe : autant dire que la série commence vraiment à tirer à la ligne.

1.25/6

Par contre, d'office, je peux le décréter : pas moyen que je m'inflige The Dog Who Saved Easter à sa sortie, l'année prochaine. Non seulement j'ai eu ma dose, mais en plus Elisa Donovan est la seule à revenir, en compagnie des deux boulets criminels, qui récupèrent un troisième larron. Ah, et "Zeus" y semble encore plus fatigué, donc... ce sera sans moi. 

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Christmas Yulefest 2013 - 40A - Or, Myrrhe, Encens, etc... (1)

Publié le 5 Janvier 2014 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Lifetime, Thanksgiving, PaxTV, ABC Family, Jeunesse, CBS, UpTV, Religion

Après Noël, la Nouvelle Année est arrivée, et avec elle, la Christmas Yulefest annuelle a continué sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël... Mais aujourd'hui, à la veille de l'arrivée des Rois Mages, il est temps de mettre un terme à la Yulefest, en liquidant tout ce qui me restait à voir dans le genre. Attention : fourre-tout ! 

Monsieur Décembre (Twelve Men of Christmas - 2009) :

Une publiciste new-yorkaise passe les fêtes de Noël dans une petite ville du Montana, et se retrouve à mettre sur pied un calendrier avec les hommes les plus séduisants du voisinage.

Une comédie romantique Lifetime sans intérêt, que j'ai principalement regardé parce qu'elle passait à la télévision, et parce que j'ai généralement de la sympathie pour Kristin Chenoweth.

Malheureusement, là, elle est de toute les scènes, à interpréter sa citadine impertinente et épuisante, et elle s'avère presque trop envahissante, éclipsant totalement les seconds rôles sympathiques (comme Anna Chlumsky). Bref, ce n'est pas festif du tout, c'est terne, et quelconque, je passe.

1.25/6

La Parade de Noël (Love At The Thanksgiving Day Parade - 2012) :

À Chicago, l'organisatrice de la grande parade, passionnée de mode rétro, s'éprend du riche consultant financier que la ville lui impose, et avec lequel elle ne s'entend pourtant pas...

Une comédie romantique Hallmark assez classique, avec quiproquos habituels, etc, mais qui ne fonctionne pas trop mal, notamment parce qu'Autumn Reeser est attachante, et que le look vestimentaire donne une certaine patine intéressante au tout. Rien d'exceptionnel, cela dit.

2.5/6 

La Voleuse de Noël (Christmas Caper - 2007) :

Une cambrioleuse acariatre est contrainte de jouer les baby-sitters pour ses neveux lorsque leurs parents se trouvent coincés en vacances, sans moyen de rentrer au pays. Elle organise alors la fête de Noël du quartier, et décide de profiter de la distraction pour cambrioler toutes les maisons avec l'aide de ses complices...

Un téléfilm ABC Family qui reprend les grandes lignes de Stealing Christmas, en remplaçant Tony Danza par Shannen Doherty, en pilotage automatique. D'ailleurs tout le téléfilm est en pilotage automatique, et à part deux ou trois répliques bien senties, le tout s'oublie instantanément.

1.75/6

Sur la Route de Noël (The Road To Christmas - 2006) :

Une photographe de mode, lancée malgré elle dans un road trip à travers le pays à l'approche de Noël, est prise en stop par un père célibataire et sa fille adolescente. 

Une comédie romantique Lifetime assez délicate et attachante, malgré son récit ultra-prévisible et balisé : le fait que Clark Gregg et Jennifer Grey soient mari et femme à la ville joue beaucoup dans la vraisemblance de leurs rapports à l'écran, et l'on se prend à apprécier ce père sarcastique, et cette romance improbable qui se noue.

Cependant, malgré l'écriture légère et moins pataude que dans d'autres téléfilms du même genre, ça reste un téléfilm mineur.

3.25/6

J'ai vu maman embrasser le Père Noël (I Saw mommy Kissing Santa Claus - 2002) :

Un garçon surprend sa mère en train d'embrasser son père, méconnaissable car déguisé en costume de Père Noël, et l'enfant se met en tête de faire les pires bétises pour éviter que Santa ne passe à Noël...

Les jumeaux Sprouse, avant The Suite Life..., dans un téléfilm PAX Tv reposant uniquement sur les paroles de la chanson du même nom, et qui lorgne fortement sur Home Alone, dont il reprend vaguement la musique et le principe, avec un jeune garçon blond qui fabrique plein de pièges pour blesser Santa. C'est assez fauché, les Sprouse jouent de manière très inégale, et à part Corbin Bernsen qui fait de son mieux, le tout est tout de même assez mauvais, et à déconseiller aux plus de sept ou huit ans.

1.5/6

Un Ticket Gagnant pour Noël (Lucky Christmas - 2011) :

Une chef au chômage, mère célibataire et sans le sou, gagne une fortune au loto, mais se fait voler sa voiture, et le ticket de lotterie ; bientôt, elle rencontre un homme séduisant et pris de remords, qui est en réalité l'un des deux malfrats en possession du billet. 

Un téléfilm Hallmark assez banal, mais qui a le mérite, au moins, de proposer un pitch différent du sempiternel "businesswoman débordée qui redécouvre le vrai sens de Noël et l'amour dans une petite ville perdue". Après, il n'y a là rien de vraiment mémorable, et la fin du téléfilm est un peu précipitée, mais le tout est somme toute assez inoffensif.

3/6 

Une Seconde Chance pour Noël (Comfort And Joy - 2003) :

Une businesswoman carriériste et célibataire a un accident de voiture peu de temps avant Noël ; lorsqu'elle se réveille, elle se découvre mariée et mère de famille...

Bla, bla, bla... franchement, ce concept de base a tellement été vu et revu qu'on ne va pas s'attarder dessus : tous les téléfilms Lifetime ou Hallmark de ce genre fonctionnent globalement avec les mêmes rouages, et toute la différence se fait alors sur les interprètes, le rythme et le dynamisme de l'ensemble.

Et ici, à ma grande surprise, ça fonctionne plutôt bien, notamment parce que les quatre acteurs principaux (les deux adultes et les deux enfants) ont une vraie alchimie. Bref, on y croit assez, et le tout est suffisamment enlevé pour compenser la fin abrupte, et le message de base discutable (mais inhérent au genre).

3.25/6

Miracle At Christmas - Ebbie's Story (1995) :

Ebbie est une businesswoman froide, carriériste et indifférente aux fêtes de Noël ; pourtant, elle va recevoir la visite de quatre fantômes pendant la nuit du 24 décembre...

Une autre version gender-switched du Christmas Carol de Dickens, diffusée en 1995 sur Lifetime.

Rien de bien exceptionnel à signaler, donc, à part des looks forcément très datés, et quelques visages familiers (Laura Harris, Molly Parker, Wendy Crewson...). Susan Lucci est trop jeune pour faire une Scrooge convaincante, et elle n'est pas forcément la meilleure actrice de l'univers... pas suffisamment talentueuse, en tous cas, pour s'affranchir de ses réactions d'actrice de soap opera, qui resurgissent ponctuellement lors des moments dramatiques, et se remarquent fortement au milieu de ce récit terne, monotone, et mortellement sérieux.

1.5/6

Un Noël tout en lumière (Christmas On Chestnut Street - 2006) :

Lorsqu'un magasin commande 60000 ampoules de Noël par erreur, les propriétaires décident d'organiser un concours d'illuminations avec celles-ci... mais rapidement, c'est la guerre dans le voisinage.

Téléfilm Lifetime de 2006 avec Kristen Dalton dans un des rôles principaux, ce Christmas On Chestnut Street s'avère une comédie romantique (plus comédie que romantique) un peu fauchée, mais pas désagréable du tout. Une assez bonne surprise, je dois dire, entre guerre des voisins, magouilles des propriétaires, et romance improbable entre la fille du patron, une businesswoman carriériste, et l'un des employés, plus terre-à-terre.

3.75/6

Le plus beau jour de l'année / Noël entre elle et lui / Un Noël pour deux (His & Her Christmas - 2005) :

Deux rédacteurs de journaux à l'envergure radicalement différente s'affrontent, par rubriques interposées, sur le véritable sens des fêtes de fin d'année, et, ce faisant, ils s'entichent l'un de l'autre... 

Ça commence bien, par un générique à la Saul Bass, avec une chanson entraînante, et les deux leads sont sympathiques (Dina Meyer et David Sudcliffe), mais bien vite, on s'aperçoit que ce téléfilm Lifetime est ultra-bavard et, pour résumer, s'avère être une suite de gens lisant des articles narrés en voix-off, entourée de scénettes assez surjouées (Meyer prend son rôle beaucoup trop au sérieux), et particulièrement ternes.

Dans l'esprit et la forme, ça m'a rappelé Yes, Virginia, There Is A Santa Claus, et donc ça m'a très rapidement fatigué, je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout.

1.25/6

Le Miracle de Noël (Borrowed Hearts - 1997) :

Un riche businessman célibataire recrute l'une de ses employées et sa fille pour se faire passer pour sa famille, et réussir ainsi à décrocher un contrat important à l'approche des fêtes de Noël. Mais l'amour n'est pas loin...

Un téléfilm CBS assez convenu, mais assez bien mené, et à la distribution sympathique (Roma Downey, Eric McCormack, Héctor Elizondo, et une gamine attachante) ; seul vrai bémol, le final du récit, totalement forcé, artificiel et bâclé. Dommage.

3/6 

Un Noël pas comme les autres (The Sons of Mistletoe - 2001) :

Dans une petite ville, l'héritière d'un grand magasin et le jeune gérant d'un orphelinat pour garçons se rapprochent à l'approche des fêtes de Noël, alors qu'ils sont pourtant diamétralement opposés.

Un téléfilm familial CBS qui a le mérite d'avoir un pitch de départ qui change un peu des productions désormais établie comme "spéciales Noël" ; ça reste très gentillet et anecdotique, et ça repose fortement sur les bonnes bouilles des gamins et sur les bons sentiments : autrement dit, c'est tout aussi vite oublié que c'est regardé.

Sans compter que Roma Downey, en blonde et après ses premières injections de botox, n'est pas à son avantage...

2.5/6

La Grève de Noël (On Strike For Christmas - 2010) :

Une mère de famille décide de faire grève à Noël, pour donner une leçon à son mari et ses enfants ados, trop occupés pour l'aider à gérer la boutique familiale, et à organiser les fêtes et les réceptions que chacun veut tenir au domicile familial....

Un téléfilm Lifetime pas réussi du tout, malgré Daphne Zuniga et David Sutcliffe à la distribution : le récit est mollasson, les rebondissements quelconques, et l'on ne croit jamais vraiment à cette famille peu attachante constituée d'incapables. Dommage, parce que le message de base est relativement pertinent.

1.25/6

Christmas Angel (2012) :

Une fillette découvre bien vite, après avoir formulé un voeu devant une maison abandonnée, que la vieille dame y vivant a choisi de les exaucer en secret pour Noël...

Un téléfilm GMC/Up Tv (comprendre : un téléfilm fortement teinté de valeurs chrétiennes et de religion) qui se regarde sans effort, principalement grâce à sa distribution (Teri Polo, Kevin Sorbo, la gamine de Help For The Holidays...). Ça ne prêche pas trop, ça n'est pas trop mielleux, bref, ça aurait pu être pire. Cela dit, c'est loin d'être über-mémorable.

3/6

Christmas Lodge (2011) :

Une jeune femme (Erin Karpluk) retourne au chalet forestier où elle a passé les Noëls de son enfance, mais elle s'aperçoit rapidement que celui-ci est en piteux état, et qu'elle doit absolument aider le séduisant propriétaire (Michael Shanks) et sa fille (Michelle Creber) à la remettre en état.

Un téléfilm Hallmark inspiré (il me semble) d'un tableau de Thomas Kinkade, et qui se regarde tranquillement, principalement parce que la distribution est assez sympathique (Erin Karpluk, Michael Shanks, et Michelle Creber en tête).

Pas vraiment très mémorable ou particulièrement bien écrit/rythmé, le film souffre surtout d'un problème (qui est de taille) : un courant religieux sous-jacent (quoique, ils le disent plusieurs fois ouvertement dans les dialogues, donc ce n'est même pas vraiment sous-jacent, c'est assumé) qui multiplie les références à Dieu, à la prière, au destin, blablabla...

En soi, pourquoi pas, mais ce n'est pas du tout amené de manière finaude ou pertinente, et ça ressemble plus à de la prêche typiquement américaine qu'à autre chose, accompagnée d'une bonne dose de mélodrame larmoyant. Et comme en plus les intérieurs font un peu trop studio...

2.25/6 

Un Noël Recomposé (Our First Christmas - 2008) :

Une famille recomposée peine à concilier les traditions de Noël de chacune des branches du clan, ce qui amène les enfants à passer un pacte pour ne rien changer...

Encore un téléfilm Hallmark situé en Californie, mais avec une ambiance festive nettement plus prononcée que les autres téléfilms du genre.

Seul problème : l'écriture ampoulée et maladroite, qui enlève toute sincérité au téléfilm. Que les acteurs soient plus ou moins bons, en fonction de leur âge, que ce soit Dixie Carter, Julie Warner ou les adolescentes, tout le monde sonne régulièrement faux et peu naturel, ce qui est tout de même problématique.

D'autant plus problématique qu'à part ça, le récit a vraiment bon fond, et se regarde sans difficulté. Si seulement la production avait eu la main plus légère à tous les niveaux...

2.5/6 

Le Noël des petites terreurs (The Three Gifts - 2009) :

Incapable de concevoir un enfant, un couple d'artisans accueille trois orphelins dissipés pendant les fêtes de Noël, le temps que leur établissement d'accueil soit rénové...

Un téléfilm Hallmark qui prend place sur un ranch californien, donc au niveau festif, c'est assez médiocre. Après, les gamins sont convaincants, Dean Cain aussi, son épouse un peu moins... mais le tout, de manière globale, est assez peu engageant ou mémorable, sans même mentionner prévisible.

1.75/6

L'Expérience de Noël (Three Day Christmas - 2012) :

Totalement déconnecté du reste de ses proches, un père de famille comptable décide de se cloîtrer avec son épouse et ses enfants pendant trois jours, afin de redécouvrir ensemble le véritable sens de Noël...

Ouhlà la jolie daube... un téléfilm Up TV (comprendre : fauché et penchant fortement vers une certaine droite traditionnaliste) écrit, réalisé et interprété par Corbin Bernsen, qui sacrifie totalement sa distribution assez sympathique sur l'autel de personnages insupportables de connerie.

Entre le père, un connard égocentrique fini, la mère laxiste, la fillette qui regarde 24h/24 des chaînes religieuses (histoire d'avoir un message de prêche religieuse quasi-constant dans le film), l'ado rebelle qui sort avec un mec tatoué (ah, mon dieu, quel scandale !), et le garçonnet qui revend des divx à l'école (l'occasion d'une jolie tirade contre le téléchargement illégal), tous les personnages méritent plus ou moins des baffes... sans même parler du concept même du film, un exercice de survie de trois jours, particulièrement con et typiquement américain : le film dégouline le républicanisme par tous les pores, et pour couronner le tout, après la première heure, il vire au Home Alone-bis forcé, avec l'oncle survivaliste et sa famille en guise de maychants à piéger.

Le pire, je crois, c'est que techniquement, le tout se regarde sans grande difficulté : avec un scénario moins orienté et plus fin, ça serait probablement beaucoup mieux passé.

1/6

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Christmas Yulefest 2013 - 39 - Les Toiles de Noël (2008), Mandie & The Forgotten Christmas (2011), Miracle sur la 34ème Rue (1994), Le Terminal (2004), Sacré Noël : Drôle de Chorale (2012) & The Fitzgerald Family Christmas (2012)

Publié le 4 Janvier 2014 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Christmas, Noël, Drame, Romance, Comédie, Biographie, Jeunesse, ION, Religion, UK, Musique

La Nouvelle Année est là, et comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël...

Les Toiles de Noël (Christmas Cottage) :

Dans les années 70, la jeunesse de feu le célèbre peintre Thomas Kinkade, et comment il a trouvé l'inspiration qui a fait démarrer sa carrière...

Au premier abord, je m'attendais à un drame biographique romancé, avec beaucoup de bons sentiments, de larmes, et d'émotions forcées... au final, l'émotion et les bons sentiments sont là, mais le tout se prend agréablement peu au sérieux, avec de l'humour assez réminiscent de celui de A Christmas Story.

Un film assez réussi, et à la distribution très éclectique et convaincante, de Peter O'Toole à Jared Padelecki, en passant par Richard Burgi et de nombreux autres.

4/6

Mandie & The Forgotten Christmas :

Alors que les fêtes de Noel approchent à grands pas, la jeune Mandie peine à s'habituer aux règlements et aux us et coutumes du pensionnat de jeunes filles où elle vit désormais... d'autant qu'en parallèle, elle découvre, dans le grenier de l'établissement, une présence étrange et un secret des plus fascinants.

Un téléfilm ION/direct-to-dvd adapté d'une série de romans américains pour enfants, du genre de La Bibliothèque Rose, avec un penchant chrétien bien-pensant assez prononcé en prime ; pas de gros budget pour ce métrage assez anecdotique, mais une distribution crédible et efficace.

Ça ne laissera pas un souvenir impérissable, mais je suppose que si l'on fait partie de la cible démographique des romans, le résultat doit probablement être assez satisfaisant.

3/6 

Miracle sur la 34ème Rue (Miracle On 34th Street - 1994) :

Un vieillard sympathique devient le Père Noël d'un grand magasin new-yorkais, et s'avère plus doué que le vrai Santa Claus...

Une production John Hughes (par ailleurs au scénario de ce remake), avec Richard Attenborough impeccable en Santa Claus, et pour l'accompagner une distribution plutôt convaincante, là aussi, dans un environnement un peu hors du temps, jamais totalement 90s, jamais totalement rétro.

La musique de Bruce Broughton est réussie, et le tout, s'il n'est probablement pas à la hauteur de l'original, et aurait bénéficié de dix minutes en moins, ainsi que d'une réalisation plus subtile, reste finalement assez sympathique.

4.25/6

The Terminal :

Son pays dissout par une guerre civile, Viktor Navorski est contraint de passer ses jours à l'aéroport de New York, en attendant d'être accepté par les USA, ou d'être expulsé. Seul parmi le personnel de l'aéroport, Viktor tente de recostruire son quotidien.

Pas vraiment un film de Noël, mais un métrage de Steven Spielberg qui respire l'humanisme à la Capra, avec en sus un léger courant satirique et un point de vue plus désenchanté sur l'Amérique. Efficace, plaisant, et simplement excellent.

4.75/6  

Sacré Noël : Drôle de Chorale (Nativity 2 : Danger In The Manger !) :

Un nouvel instituteur arrive à St Bernadette's, et prend en charge les enfants turbulents de l'école, pour les faire participer à un concours de chant national, durant lequel il affrontera la chorale de son frère jumeau maléfique rival.

David Tennant (et son accent écossais à couper au couteau) reprend la suite de Martin Freeman dans cette comédie britannique grandement improvisée au cours du tournage.

Le premier était sympatoche, sans plus, et avait certains défauts évidents, se reposant beaucoup sur la bonne bouille des gamins et le capital-sympathie de Freeman ; le second est exactement dans la même lignée, et ne vole pas vraiment plus haut.

Pire, le gimmick des frères jumeaux, s'il repose sur la prestation convaincante de Tennant, donne lieu à des facilités agaçantes, et Marc Wootton est beaucoup beaucoup trop envahissant et épuisant.

Alors déjà que le film est assez mal rythmé (tout le dernier tiers et assez laborieux, malgré Jessica Hynes), très prévisible et souvent frénétique, ça n'aide pas vraiment.

3/6

The Fitzgerald Family Christmas :

Le patriarche de la famille Fitzgerald refait surface, et décide de passer un Noël avec ses enfants, pour la première fois depuis 20 ans...

Edward Burns à la réalisation, l'écriture et l'interprétation de cette dramédie familiale bien exécutée, mais assez banale dans son genre, et qui bénéficie cependant de la présence lumineuse de Connie Britton.

Cela dit, le tout reste très convenu et prévisible, avec des rebondissements faciles parfois dignes d'un téléfilm Lifetime.

3/6

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Catch Review : TNA Impact (02/01/2014)

Publié le 3 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

La "grande annonce" (volontairement sur-promue, c'est le personnage qui veut ça) de Dixie, c'était une grande célébration de Magnus, son nouveau champion, durant l'Impact de cette semaine. Espérons que l'événement soit vraiment à la hauteur de la hype !

Impact :

- Angle est conscient que 2013 n'était pas une bonne année pour lui, et qu'en 2014, il va--- être interrompu par Roode, qui s'attend à ce que Kurt annonce sa retraite. Mais Kurt a autre chose en tête. Angle vs Roode, in a cage, à Genesis, avec la carrière de Kurt à la TNA en jeu.

- Dixie fait une promo backstage, et reçoit un message anonyme... qui la distrait suffisamment pour qu'elle laisse une porte ouverte vers l'extérieur de l'IZ. Elle donne à Spud la mission d'en identifier l'expéditeur.

- Gail vs Maddie. Maddie, qui charge tête baissée. Un match honorable, sans plus.

- Sabin est nerveux.

- Angle recrute Gunner, ce qui agace Storm.

- Aries vs Sabin, X-Div Title. Match solide, et finish logique dans ce feud... je m'attends à ce qu'il y ait un match retour dans très peu de temps, et que Aries récupère le titre.

- Spud révise ses leçons, et reçoit des appels anonymes.

- Samuel Shaw vs Norv Fernum. Content de voir que Dexter, après s'être essayé au métier de bûcheron, est devenu catcheur. RAS, sinon, un squash.

- Storm est mécontent de son partenaire, et semble avoir décidé de s'associer à Roode pour le tag match de ce soir. Roode hésite.

- Gunner & Angle vs Roode & Storm. Tag match solide.

- EC3 défie Jeff Hardy. Qui ne vient pas, et EC3 doit faire face à Sting. EC3 n'a aucun problème à tenir tête à Sting au micro, et booke leur match @ Genesis.

- Ray menace Park.

- Ray vs Park. Pas un match, mais une DQ immédiate pour coup de pied dans les bollocks. Bully sur le point d'incendier Park, sauvé par Anderson, qui ne peut rien faire car aspergé de liquide inflammable.

- Célébration de Magnus, avec Spud et EC3 dans le ring. Spud assure au micro, comme toujours. EC3 aussi. Dixie continue le blabla dans le ring. Magnus confirme son heel turn, jusqu'à ce Gunner se pointe, pour exiger son title shot. La team Dixie démolit Gunner, qui est sauvé par AJ, et les deux champions se font face pour conclure le show, et mettre en place un match d'unification la semaine prochaine. Longuet, et Dixie parasitait malheureusement un peu trop le segment sur la fin.

Un show... qui m'a laissé mitigé. Bon, j'admets que je faisais quelque chose à côté, et donc que je ne me suis jamais vraiment concentré à 100% sur le show, mais je l'ai trouvé un peu décousu. Et puis déjà que je ne suis pas trop fan des segments de type "célébration d'un nouveau champion", parce qu'ils s'éternisent trop souvent, là, j'ai été servi... :sweat:
M'enfin bon, next week, ce devrait être intéressant, et Genesis ne devrait pas non plus être trop désagréable, je pense...

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Christmas Yulefest 2013 - 38 - Le Père Noël est Licencié ! (2013), L'Avocat du Père Noël (2011), Sauvez le Père Noël ! (2010), Un Noël en Famille (2002), Must Be Santa (1999) & Ce Noël qui a changé ma vie (2012)

Publié le 3 Janvier 2014 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Lifetime, Télévision, Hallmark, PaxTV, Canada, CBC, Jeunesse, Fantastique

La Nouvelle Année est là, et comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël...

Le Père Noël est licencié ! (Christmas In The City) :

Une jeune mère célibataire commerçante au bord de la faillite passe les fêtes de fin d'année en ville, à travailler au rayon jouet d'un Centre Commercial en difficulté financière ; là, elle trouve l'amour, Santa, et une rivale qui tente de changer radicalement le magasin...

Un téléfilm Lifetime pas particulièrement intéressant, malgré le sourire lumineux de la toujours radieuse Ashley Williams. La faute à un récit assez balisé, à des personnages peu développés, à des passages chantés inutiles, et à une interprétation très inégale : si les leads s'en sortent très bien, Ashanti est un peu trop robotique dans son interprétation, et la petite fille, si elle est adorable, n'est guère meilleure. Reste un motif musical rigolo pour Ashanti (la "casse-couilles-noisettes"), et un garde-du-corps amusant, qui vole presque la vedette aux acteurs plus importants.  2.5/6

EDIT de 12/2015 : Après un revisionnage, cette année, j'ai envie de remonter un peu la note de ce film. Oui, c'est assez balisé, parfois un peu laborieux ; Ashanti n'apporte pas grand chose à son personnage de biatch ; la meilleure copine-caution ethnique est un personnage-fonction s'il en est ; et la petite fille est assez faiblarde ; mais l'énergie d'Ashley Williams  parvient tout de même à garder le tout à flot, et les petites touches apportées par Bruno le garde-du-corps sont assez appréciables. Sans oublier ce Père Noël de grand magasin (depuis devenu un cliché incontournable des films Hallmark) qui s'avère être vraiment magique, etc... Allez, comme c'est nettement mieux passé que la première fois, et que ça parvient presque à faire oublier que tout se déroule au soleil de Los Angeles, zou, je remonte le tout à 3/6.

L'Avocat du Père Noël (The Case For Christmas) :

Un père célibataire avocat est engagé par Santa Claus pour se défendre contre un riche industriel dans un procès mettant en jeu l'existence même de Noël...

Un bon gros WTF pour ce téléfilm Hallmark qui semble à mi-chemin entre un film absurde pour enfants (avec des décors un peu cheaps, des costumes risibles, et des lutins agaçants), une comédie romantique basique et sérieuse (entre Dean Cain et Rachel Blanchard), un Miracle on 34th Street du pauvre, et une expérience de pensée dans le domaine de la justice, façon "et si un avocat devait défendre Santa face à quelqu'un l'accusant d'avoir ruiné son enfance, que ferait-il ?".

Au final, aucun de ces aspects ne fonctionne réellement, et le téléfilm tombe malheureusement fortement à plat, malgré les efforts de tous les acteurs.

2/6 (pour l'ambition)

Sauvez le Père Noël ! (The Santa Incident) :

Abattu par un jet de l'armée, Santa s'écrase dans une petite ville, où il est recueilli par deux enfants ; en parallèle, des agents du gouvernement tentent de le retrouver...

Un téléfilm Hallmark assez peu festif, dont l'intérêt principal est Greg Germann en agent incapable de la Homeland Security, et James Cosmo en Santa.

La fillette est assez attachante, elle aussi, et l'autre enfant est convaincant. À part ça, bof, et le doublage des elfes est agaçant.

1.75/6

Un Noël en Famille (Mary Christmas) :

Un businessman fortuné et sa fillette reçoivent la visite, à Noël, d'une journaliste californienne voulant faire d'eux un sujet manipulateur sur les foyers monoparentaux pendant les fêtes...

Un téléfilm Pax Tv cousu de fil blanc, et qui aurait presque pu prendre place à n'importe quelle période de l'année. Les acteurs ne sont pas mauvais, loin de là, mais le tout est sans grand intérêt, à vrai dire, et avec un retournement final improbable & capillotracté.

1.5/6 

Must Be Santa :

Un jeune afro-américain se retrouve, un peu sans prévenir, promu au poste de Santa Claus après que le précédent Père Noël, gâteux, ait connu une fin inattendue et brutale...

Un téléfilm canadien de 1999, diffusé sur CBC, et assez décalé. Malheureusement, le tout est assez mal écrit et décousu, et pas très intéressant, malgré une Deanna Milligan adorable, comme d'habitude.

1.5/6 

Ce Noël qui a changé ma vie (It's Christmas, Carol !) :

Une businesswoman froide et carriériste reçoit la visite du fantôme de son ancienne patronne, qui lui explique qu'en lieu et place des trois fantômes de Noël, c'est elle qui va s'occuper seule du cas de son ex-subordonnée...

Encore une relecture (explicite) du Christmas Carol de Dickens, avec Emmanuelle Vaugier en Scrooge, Carrie Fisher en Jacob Marley, et un des Queer Eye... dans le rôle de l'un des employés de Scrooge.

Pas particulièrement inspiré, ce téléfilm Hallmark repose intégralement sur la bonne humeur de Carrie Fisher, et déroule ses clichés habituels sans grand intérêt, ou sans y apporter la moindre originalité. Meh.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2013 - 37 - Un Amour de Noël (2004), Un Amour de Noël II (2005), Un Orage de Printemps (2009), Un Noël à New York (2005), Des Fantômes pour Noël (2004) & Un Noël Trop Cool (2004)

Publié le 2 Janvier 2014 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Hallmark, Lifetime

La Nouvelle Année est là, et comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël...

Un Amour de Noël (Single Santa Seeks Mrs. Claus) :

Pour prendre la succession de son père, le fils de Santa Claus doit trouver une femme au plus vite, et son choix se porte sur une mère célibataire businesswoman surbookée...

Un téléfilm Hallmark assez paradoxal, car typiquement le genre d'histoire qui mettrait habituellement en scène un jeune homme de 25 ans dans le rôle du fils de Santa. Sauf que là, non seulement Steve Guttenberg est un quadragénaire avancé, mais en plus il amène avec lui toute une aura d'acteur sarcastique et moqueur, qui fait que le récit est particulièrement difficile à prendre au sérieux.

Sans même mentionner, par moments, assez bizarre lorsque Guttenberg s'adresse aux enfants avec une voix sucrée, un rire forcé, et un sourire dont la sincérité n'est jamais évidente... on se demande par moments si c'est Santa, ou bien un personnage aux desseins plus discutables.

Après, au niveau de la comédie romantique, c'est balisé, convenu, terne, illustré par une musique fauchée, et Guttenberg n'a pas grande alchimie avec Crystal Bernard, par ailleurs affublée d'une perruque assez moche. Bref, le tout ressemble à un téléfilm raté des années 80 plutôt qu'à un téléfilm de 2004 repompant The Santa Clause 2, et hormis Armin Shimerman sous-utilisé en majordome, ça ne vaut pas grand chose.

2/6

Un Amour de Noël II (Meet The Santas) :

On prend les mêmes, et on recommence, avec cette fois-ci les préparatifs de mariage de Santa et de sa fiancée, à Noël.

La suite du téléfilm Hallmark précédent, tournée un an plus tard, et repompant gentiment Meet The Fockers, sorti en 2004. Nettement plus insipide et insupportable que le premier volet ; je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout, et j'ai abandonné un peu après avoir passé la première moitié du métrage. Sans regrets.

1/6

Un Orage de Printemps (The National Tree) :

Un père et son fils traversent les USA au volant d'un camion transportant l'un de leurs sapins de Noël, choisi pour être planté devant la Maison Blanche...

Un téléfilm Hallmark gentillet avec Kari Matchett et Andrew McCarthy, qui met de côté la comédie romantique sirupeuse de rigueur dans les films de ce genre, pour se contenter d'adapter en 85 minutes une histoire de roadtrip honnête et sincère, malgré quelques péripéties un peu too much (l'incendie, avec les stock shots de feux de forêt, c'est assez moyen).

3/6 

Un Noël à New York (Silver Bells - 2005) : 

Un ado rebelle las de la ferme de sapins de son père veuf décide de fuguer jusqu'à New-York, pour y faire des études et mener une nouvelle vie... là, il reçoit l'assistance d'une employée de musée veuve, qui va bientôt faire la connaissance du père furieux et inquiet.

Un téléfilm Hallmark avec Anne Heche et Tate Donovan, assez longuet, bourré de pathos épuisant, et fortement déséquilibré en faveur du drame, ce qui le rend tout simplement très peu intéressant.

1.5/6

Des Fantômes pour Noël (Karroll's Christmas) :

Traumatisé après avoir été plaqué par sa petite amie à Noël, des années plus tôt, Allen Karroll, concepteur de cartes de voeux pour un patron ronchon, passe des fêtes de Noël misérables... mais il reçoit bientôt la visite de Jacob Marley (un parent de Bob), et de trois fantômes... qui se sont tous trompés d'adresse.

Relecture comique et pas très politiquement correcte du Christmas Carol de Dickens, diffusée en 2004 sur la chaîne A&E (puis sur Hallmark), avec Tom Everett Scott, Verne Troyer, et Alanna Ubach, entre autres.

Amusant et rythmé, malgré des personnages aux réactions toutes plus improbables et caricaturales les unes que les autres, et un synthé joliment foireux en guise de musique pour l'orchestre en représentation. 

3.75/6 

Un Noël Trop Cool (A Very Cool Christmas) :

Une ado égoïste et fashion victim refuse de passer les fêtes de Noël en famille... jusqu'à ce qu'elle croise le chemin d'un Santa miteux, qui a perdu son mojo : c'est l'heure d'un relooking radical, pour moderniser le Père Noël !

Un téléfilm sympathique comme tout, qui existe en deux versions, une ("Too Cool For Christmas") avec un couple gay dans le rôle des parents de l'adolescente, et l'autre ("A Very Cool Christmas") avec un couple hétéro ; c'est cette dernière version qui a été diffusée sur Lifetime, forcément.

Et donc, une bonne surprise, qui se transforme rapidement en buddy comedy, avec son Père Noël distingué, et son adolescente tout droit sortie de Clueless, qui forment un duo très convaincant (et amusant). Seul vrai bémol, l'intrigue secondaire à base de garde de sécurité psychotique, beaucoup trop caricaturale et outrée. Néanmoins, le tout reste très attachant, et peu politiquement correct.

4/6

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Christmas Yulefest 2013 - 36 - A Holiday Heist (2011), A Christmas Carol : The Musical (2004), Un Père Noël au grand coeur (2003), Autant en Emporte Noël (2013), Un Rêve de Noël (2007) & Petit Papa Voleur (2003)

Publié le 1 Janvier 2014 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION, Hallmark, Musique, NBC, Lifetime, Fantastique, USA Network

La Nouvelle Année est là, et comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël...

A Holiday Heist :

Un groupe d'étudiants ne partant pas en Christmas Break se retrouvent embarqué dans le cambriolage d'une gallerie d'art proche du campus...

Un téléfilm ION TV qui tente d'être un mélange entre Home Alone et The Breakfast Club et qui échoue lamentablement, la faute à une écriture particulièrement amateure et peu inspirée, à une interprétation en mode cabotinage, et à une distribution secondaire principalement médiocre et anecdotique. Même Lacey Chabert et Vivica E Fox ne sauvent pas le tout.

1.25/6

A Christmas Carol - The Musical :

Scrooge, ses trois fantômes, Tiny Tim, etc... mais en musique !

Un téléfilm musical Hallmark, avec pas mal de visages familiers du petit écran dans les rôles principaux (Kelsey Grammer, Jane Krakowski, Jason Alexander, Jennifer Love-Hewitt) et Alan Menken à la musique, pour une adaptation télévisée de la version chantée de Broadway. Et ça se sent particulièrement, puisque tout dans la réalisation, la mise en scène, les chorégraphies ou l'interprétation sonne Broadway.

Autant dire que tout cela est assez peu télégénique, fait très "théâtre filmé" au rabais, et est au final assez peu mémorable. Cela dit, le budget est là, et si l'on fait abstraction de la distribution assez inégale, ça se regarde tranquillement, notamment parce qu'Alan Menken sait y faire en matière de chansons.

3/6

Un Père Noël au grand coeur (Secret Santa) :

Une journaliste fraîchement célibataire accepte de couvrir la tradition annuelle d'une petite ville où sévit tous les ans un mystérieux bienfaiteur anonyme...

Un téléfilm NBC du début des années 2000 avec une Jennie Garth alors à peine trentenaire ; un peu terne et pas forcément très passionnant, d'autant que Garth se contente de passer (avec un charme certain) d'un habitant de la ville à un autre en leur posant des questions, alors que l'identité du Secret Santa est assez facilement devinable... et c'est à peu près tout. 

2.5/6

Autant en Emporte Noël (Christmas On The Bayou) :

Une businesswoman divorcée retourne passer les fêtes de fin d'année avec sa famille, dans le Sud profond de Louisiane, où elle reprend goût à la vie, à l'amour, et à la magie de Noël...

Moui... le problème avec ces téléfilms Lifetime qui ont tous le même concept de base décliné à l'infini, c'est qu'il faut que ça se démarque suffisamment des autres téléfilms du même genre pour captiver un minimum le spectateur.

Et là, souci : j'ai toujours eu énormément de difficultés avec l'ambiance "Sud Profond des USA". Il fait chaud, c'est lent, c'est languissant, tout le monde parle avec un accent traînant, c'est mou... et voilà. Je me suis endormi au bout de 45 minutes. Donc je passe la main.

ZzzzZzZzz/6

Un Rêve de Noël (Holiday Switch) :

Une mère de famille débordée et sans le sou croise le chemin de son ex, riche et charismatique, et, après un choc sur la tête, elle se réveille dans une réalié parallèle, où elle est mariée avec ce dernier.

Pas grand chose de mémorable au programme de ce téléfilm Lifetime : l'histoire est assez téléphonée, l'interprétation inégale, et la musique plagie ponctuellement Home Alone de John Williams. À part ça... encéphalogramme plat.

2/6

Petit Papa Voleur (Stealing Christmas) :

Réfugié dans une petite ville avec pour seul vêtement un costume de Santa Claus, un voleur prévoit de dévaliser une banque, mais l'influence d'une veuve et de sa fille adolescente le font progressivement changer d'avis...

Un téléfilm de 2003, diffusé sur USA Network, et mettant en scène Tony Danza, Lea Thompson et Betty White dans un petit rôle ; tout à fait honorable, principalement parce que Danza possède un capital-sympathie notable, et que l'écriture n'est pas trop maladroite. La fin tombe un peu à plat, cependant.

3.25/6

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