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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2022 - 29 - The Cursed (2021)

Publié le 21 Octobre 2022 par Lurdo in Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Histoire, France, USA, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Cursed, aka Eight for Silver (2021) :

Dans la France rurale du 19e siècle, John McBride (Boyd Holbrook) arrive dans le domaine de la famille Laurent (Kelly Reilly, Alistair Petrie), en proie à des attaques inexplicables d'un animal sauvage : la terre des Laurent a été maudite par des Gitans, et la bête transmet sa malédiction de villageois en villageois, à chaque nouvelle morsure...

Une étrange coproduction historique américano-française, supposée se dérouler en France, mais avec 95 % d'acteurs anglais, et réalisée par Sean Ellis, qui s'était fait connaître pour son Cashback et pour The Broken, avec Lena Headey : autant dire que ce Cursed possède un style visuel particulièrement travaillé, enveloppant ses personnages et ses décors dans des nappes de brouillard gothiques, et soignant son esthétique pour un résultat plutôt convaincant.

C'est en effet là le plus surprenant, je pense : que le tout soit à ce point convaincant, alors que l'histoire n'est pas un summum d'originalité, avec sa malédiction gitane classique, etc.

Mais ça fonctionne effectivement plutôt bien, en partie grâce au soin apporté à l'image, mais aussi grâce à sa générosité en effets sanglants (et pas que, puisque le réalisateur trouve le moyen de mettre brièvement Kelly Reilly topless, de manière totalement gratuite), et à son approche assez intéressante et originale du mythe du loup-garou.

Il reste cependant des scories, comme le design de la bête, assez moche, l'intro Première Guerre Mondiale (intrigante mais inutile, et que l'on devine rajoutée à l'arrache à postériori - en effet, visuellement et narrativement, tout place le film à la fin du 18e siècle, peu après les évènements de la Bête du Gévaudan... mais ce prologue nous explique que tout se déroule 35 ans avant la WW1, ce qui n'a aucun sens), ou encore quelques longueurs et un manque de rythme et de punch qui se ressent : il n'est pas difficile de deviner une version de ce film amputée de dix minutes, plus dynamique, nerveuse et efficace.

Reste que c'est une relativement bonne surprise, et un film (historique) de garou de bonne facture, avec en prime un côté social, en filigrane, pas révolutionnaire mais pas non plus inintéressant.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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