Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Ce qui est bien, c'est que depuis l'apparition (et jusqu'à la destruction) du Pegasus, je voulais en savoir plus sur l'équipage, et je trouvais que c'était une occasion en or à côté de laquelle Moore & co étaient passés. Donc là, je suis très content de voir ce gros téléfilm qui comble les trous.
Enfin, façon de parler, cela dit, puisque dans l'absolu, ça se contente de montrer ce qui avait déjà été sous-entendu et décrit dans la série, nommément comment Cain avait pu en arriver à être le complet opposé d'Adama.
Alors la structure générale de Razor est clairement casse-gueule, avec ses flashbacks dans tous les sens, mais heureusement, ceux-ci sont tous intéressants à un degré ou un autre.
Dans le désordre, l'intrigue de Young Adama vs les vieux Cylons était plutôt sympa, surtout pour le retour de tous les gimmicks de la série de 1978 ; les flashbacks sur le Pegasus, durant lesquels on suit Shaw, Cain & co, sont eux aussi très solides, et surtout éclairent d'une toute autre lumière les agissements de Cain, personnellement trahie par la Six du Pegasus ; Quant à Lee sur le Pegasus vs l'Hybride, ça se permet de faire avancer un peu l'intrigue principale de BSG, ou du moins de la préciser, au travers des deux prophéties, celle sur Kara (qui m'incite juste à penser que Kara amènera la fin de l'espèce humaine, mais aussi la naissance d'une nouvelle espèce hybride, ou un truc du genre), et celle sur les Final Five, avec un chouette "And the fifth, still in shadow, will claw toward the light, hungering for redemption that will only come in the howl of terrible suffering."
Alors de tous les candidats au poste de Final Fifth, qui pourrait avoir besoin d'une rédemption, et qui aurait de si énormes péchés à se faire pardonner qu'il serait prêt à se sacrifier pour ceux-ci...? Le premier qui me vient à l'esprit serait Baltar, mais il est sur la photo de la Cène, donc ça l'élimine... alors Zarek, qui voudrait laisser derrière lui son passé de terroriste et de politicien manipulateur ?
(le deuxième fils Adama, j'y crois très moyen, non seulement parce que Moore a dit qu'il n'y aurait pas de nouveau personnage d'importance en saison 4, et parce que ça chamboulerait toute la dynamique des personnages principaux, remettant en question leurs relations, et ramenant potentiellement un côté soap rien que par sa relation avec Kara... cela dit, "will claw towards the light", ça fait très "mort qui revient à la vie/sort de sa tombe", donc pourquoi pas. Même si je trouverais ça trop facile de ramener un mort à la vie pour en faire un Cylon... d'autant qu'à ce moment là, il y a tellement le choix que ce n'est même plus drôle. Autant faire revenir la mère de Kara, ou Ellen, tiens, tant qu'on y est... peut-être la pire solution possible, amha)
- 3x13 : Huhuhuhu, la feinte du teaser sur l'hallucination de Jesus Baltar pendant son suicide, excellent ; d'ailleurs, tout ce qui a trait à Baltar, son interrogatoire/torture, sa détermination renouvelée, Gaeta, tout ça, c'est juste brillant. Malheureusement, c'est un peu trop plombé par du mélodrame soapesque franchement naze entre le quatuor habituel (j'ai franchement eu honte pour la production devant des scènes comme Lee bourré rentrant tard et se faisant engueuler par madame).
- 3x14 : Arf, un Helo-centric. Arf, un groupe ethnique aux croyances imposant un refus des soins médicaux modernes. Arf, une enquête sur la culpabilité ou non du médecin qui les soigne contre leur gré. Ça fait déjà trois "arfs", pour un épisode très Babylonien. Sauf que là, Helo est encore une fois représenté seul contre tous, comme la bonne conscience idéaliste du Galactica, son étendard de morale... c'est juste profondément fatiguant.
- 3x15 : Adama se prend pour Baltar et a des flashbacks de son ex décédée, dans lesquels on apprend qu'il est un militaire qui fait passer sa carrière avant son mariage (supra original, comme caractérisation, tiens), pendant que Cally et Tyrol se font piéger comme des idiots dans un sas défectueux, ce qui manque de les tuer (on y croit). Méga passionnant. (heureusement qu'il y avait deux minutes de Roslin/Adama, et - ce que je suppose être une mise en place pour la suite - Lee impliqué dans les formalités légales du procès de Baltar, ça évite l'épisode totalement transparent).
C'est tout de même amusant qu'à peu près au même moment qu'en saison 2, paf, on retombe dans des épisodes de meublage, durant lesquels l'histoire générale fait un gros surplace au profit d'épisodes de "développement des personnages" pas franchement réussis... je me demande si ça sera pareil en saison 4...
- 3x16 : Un épisode spécial grève ouvrière, dans lequel Adama & Roslin semblent un peu out-of-character, à considérer les grévistes comme des terroristes (voire même pire, puisque Adama finissait par céder aux terroristes, dans l'épisode sur la mort de Billy, alors que là, il parle de mutinerie, est prêt à tous les abattre. On se souviendra aussi que plusieurs fois il a pourtant laissé Helo faire des choses similaires sans punition aucune...). Et puis tout se résoud comme par magie en trois minutes, avec un revirement soudain à 180° de Roslin/Adama. Mouais. C'est dommage, parce que tout le côté industriel de la flotte était plutôt très bien illustré, l'introduction du bouquin de Baltar idem, et la scène entre lui et Tyrol excellente.
- 3x17 : Pas super rythmé, ni super prenant (mais ça c'est certainement dû à mon manque d'attachement à Kara), mais néanmoins intéressant que cet épisode de "fin" pour le perso de Starbuck. Je mets "fin" entre guillemets parce que je n'y crois absolument pas, hein. Par contre, les sfx des nuages, gros bof : ils faisaient un peu trop numériques pour être crédibles, et donc les scènes de vol étaient moins réussies que lorsque cela se déroule habituellement dans l'espace.
Après, au niveau de Kara et de sa destinée, je ne crois ni à l'hypothèse Kara= Cylon ou Final Five. Par contre, je penche plutôt pour Kara = hybride, fille d'un Cylon ou d'un Final Five, ce qui expliquerait plutôt pas mal sa destinée, le fait que Leoben la reconnaisse de suite, etc... ou alors la descendante directe d'un des Dieux, peut être des terriens ?
- 3x18 : Un guest impérial (un candidat au poste de Final Five ?), familier des sériephiles + Baltar + un procès + les conséquences de l'épisode précédent + les scénaristes qui se souviennent enfin qu'ils ont Caprica 6 en cellule + "Plowguy" = un excellent épisode, qui m'a passionné de bout en bout. Seul bémol: le titre de l'épisode, qui spoile un peu beaucoup les décisions de Lee.
- 3x19-20 : Bon... alors on connaît 4 des 5 Final Five. Pas de surprise pour deux d'entre eux, je suis content de voir que j'avais raison de les soupçonner (et ça confirme aussi le fait que le BSG a deux bébés hybrides à son bord, et que si c'est chose aussi commune, alors Kara et peut-être même Roslin peuvent en être aussi) ; la troisième Final Five, whatever, le perso est inexistant et transparent, voire limite parachuté au milieu des autres intrigues en tant que pièce rapportée, à l'arrache, et ça ne changera rien niveau intérêt de ma part pour le perso ; par contre, Tigh... je ne sais pas quoi en penser.
Le personnage a tellement souffert que de le révéler Cylon fait à la fois preuve d'ironie (les trois leaders de la résistance Capricaine étaient des cylons, whouhou), mais aussi semble un peu une facilité scénaristique, genre "quel est le perso de premier plan dont on peut faire un cylon sans que ça ne pose pour l'instant trop de problèmes de cohérence ou que ça ne braque les fans ? Tigh". Sans compter que ça pose pas mal de questions (si Tigh est un cylon humanoide, et qu'Adama le connaît depuis plusieurs décennies, ça veut dire que les FF sont infiltrés depuis longtemps parmi les humains, ce qui rend d'autant plus possible une Kara hybride, mais quid du vieillissement ?).
À part ça, un très bon season finale, malgré certains points à la con, comme le Cancer 2.0 de Roslin (c'était bien la peine de la guérir de manière totalement artificielle, pour la faire retomber malade ensuite - encore que je garde espoir en une feinte de Roslin pour justifier sa prise de drogue), ou le retour de Starbuck (c'était bien la peine de la faire "mourir" seulement deux épisodes plus tôt) et un rythme un peu mou dans le premier épisode. Je salue d'ailleurs le tour de force d'avoir réussi à donner un peu d'intérêt à Lee (c'est comme ça qu'il fallait le faire depuis le début, pas en le plaçant dans des loners bidons à base de prostitution).
Bilan de la saison 3 : c.f. les bilans des deux saisons précédentes. Les qualités sont les mêmes, les défauts idem, en ce qui me concerne. Peut-être une deuxième partie de saison un peu moins maîtrisée, ou du moins un meublage et une navigation à vue un peu plus prononcés qu'avant, avec des intrigues mises en stand-by au profit de loners pas toujours super bien écrits et de shipping assez cliché et soapesque. Une structure qui se cherche trop pour être pleinement efficace, donc.
Ah, et une question reste en suspens : durant toute cette fin de saison, où est passé le Vice-Président Zarek, bon sang !? (pour le coup, ça serait amusant qu'il s'avère être le Final Fifth)
Mais vraiment. Ce n'est pas Dexter, c'est presque une parodie de Dexter. Depuis que les trois showrunners principaux sont partis, avec la fin de s4, la série se décompose à vitesse grand V. On a eu le showrunner de MillenniuM s3, pour une saison qui ne valait que pour la relation de Dexter et de Lumen. Et là, on a le showrunner de Star Trek Enterprise, pour une saison qui ne vaut que pour les liens entre Dex et Mos Def... enfin, jusqu'à ce qu'ils tuent ce dernier.
Un bon gros , donc, sur tous les plans. À la vision du season premiere, j'avais cru percevoir quelques problèmes naissants.
L'évident reboot made in Manny Coto, en fait, comme dans Enterprise : on oublie les événements précédents, on saute un an en avant, ça nous permet de faire le ménage dans le cast (adieu la nounou irlandaise, finalement totalement inutile, et probablement pas assez sexy, puisque remplacée par la frangine Batista) et dans les intrigues (pas de conséquences aux événements de la saison 5, pas de référence à Lumen, aux deux autres gamins, Batista/Laguerta divorcés, et cette dernière rebootée à sa personnalité de la saison 1, etc).
Par contre, comme d'habitude sous la supervision de Coto, l'expert du fan service/continuity porn forcé, on a le droit à des références bien lourdes aux saisons plus anciennes ("quand le show était bon"), avec notamment un épisode inutile qui voit le retour du frère de Dexter, et du fils de Trinity.
Soit exactement le modus operandi habituel de Coto, qui, à son arrivée sur Enterprise, s'était empressé de redresser la barre en se débarrassant des intrigues des premières saisons, en passant à la trappe certains problèmes, et en enchaînant le fanservice avec des épisodes reprenant des éléments du passé/de la série de Kirk, réutilisés à la sauce Enterprise.
Le problème étant que, sur Enterprise, Coto était arrivé après plusieurs saisons nazes, et que son travail, au mieux moyen, paraissait bien meilleur en comparaison. Là, sur Dexter, c'est l'inverse qui se produit. D'autant qu'avec Scott Buck, le showrunner "officiel" (qui n'a hérité du titre que parce qu'il est là depuis les débuts de la série), Coto n'est pas aidé.
Scott Buck, génie créatif responsable de phrases comme "on a eu l'idée géniale de ne pas dire à Colin Hanks que le personnage d'Olmos était dans sa tête, et ce jusqu'au tournage de l'épisode 9", "non, on n'a pas vraiment préparé le terrain pour la saison suivante, et on n'a pas encore bien réfléchi à ce sur quoi l'intrigue du stagiaire informaticien geek allait déboucher" ou encore "l'idée de l'inceste entre Deb et Dex ne nous est venue que tardivement, mais on a tout de suite trouvé que c'était particulièrement intéressant, plus que le reste. D'ailleurs, on ne comprend pas comment ça peut choquer le public, alors qu'il adule Dexter, qui est un serial killer".
Forcément, tout de suite, ça donne une certaine idée de l'ambiance dans la salle des scénaristes, et ça explique plein de choses quant au contenu de cette saison. Une saison brouillonne, hétérogène, qui ne part de nulle part (Dexter heureux papa et "promu" médecin légiste, qui a repris sa routine meurtrière, et, au passage, se fait faire une fellation par une ancienne collègue de lycée), et qui ne finit nulle part (si ce n'est avec les trente dernières secondes, forcées comme ce n'est pas possible).
Entre deux, quelques interrogations métaphysiques rapidement mises de côté une fois la bromance avec Mos Def évacuée ; des voix off encore plus omniprésentes et descriptives qu'à l'habitude ; un nombre de personnages et/ou guests sous-exploités impressionnant (Molly Parker, Olmos, Brea Grant, le flic afro-américain, la babysitter, Spiro, le geek informaticien, Cherilyn Wilson, Harry) ; un Dexter qui régresse un peu plus à chaque saison, et devient de plus en plus bête (en plus de passer un peu plus chaque saison de "vigilante qui tue les méchants ayant échappé à une justice incompétente" à "vigilante qui empêche la justice compétente de faire son travail, pour pouvoir tuer des méchants tout seul dans son coin") ; beaucoup de meublage (les problèmes de Debra avec son nouveau job, les conneries de Quinn, etc) ; etc...
Et puis, bien sûr, ce twist éventé au possible sur la réalité d'Olmos. Un twist que bon nombre de spectateurs, moi y compris, avait calculé depuis le premier épisode, et que les scénaristes, naviguant à vue, ont maintenu jusqu'au bout, jusqu'à sa révélation triomphante... et comme la production n'avait visiblement pas très bien prévu le coup, il y a alors une fracture très nette dans le flot du récit : soudain, Olmos disparaît, et en l'espace d'un cliffhanger, c'est comme si le DDK n'avait plus aucun rapport avec les méthodes et le comportement qu'il avait dans les 9 premiers épisodes.
Certes, c'est pour montrer que Colin Hanks s'est débarrassé de ses dernières hésitations mentales, mais c'est fait, comme tout le reste de la saison, avec si peu de finesse, que l'on a l'impression de se trouver devant un autre programme.
Sans oublier, cerise sur un gâteau bien moisi, cette histoire de pseudo-inceste, amenée par une psychiatre caricaturale, façon "comment écrire un psy de show tv, pour les scénaristes débutants". Ça va de pair avec les méthodes théâtrales et grandiloquentes du DDK, la réalisation pataude dans son iconisation (rooh ce plan de Dex qui pivote sur sa chaise, les ailes de l'ange étalées sur la table, dans son dos, on dirait du Smallville), la musique quasi-parodique de l'épisode avec le frère de Dexter, la voix off omniprésente, les pièges incompétents du DDK, le parallèle Dexter/DDK (mentor imaginaire, soeur aimante, code moral, etc... jusqu'à la catchphrase inversée Today's the day/Tonight's the night), la caractérisation de la majorité des personnages, ou encore la façon dont le cliffhanger de la saison est amené (Dexter, suffisamment stupide pour s'installer là où sa soeur doit se rendre ; Debra, qui ne découvre pas le secret de Dexter parce qu'elle a su mener l'enquête, mais par hasard, et parce qu'elle se croit amoureuse de lui) : c'est lourd, maladroit, l'écriture est grossière, et c'est plein de pistes et d'intrigues laissées en plan.
J'aimerais croire que cette saison était beaucoup de mise en place pour l'année prochaine, mais malheureusement, au vu des déclarations de la production ("on ne sait pas vraiment où l'on va, on avance à tâtons"), je crois que ça ne pourra aller qu'en empirant.
Ou alors il faut qu'ils embauchent quelqu'un de valable pour diriger les deux dernières saisons du show (du genre David Greenwalt, par exemple).
Battlestar Galactica - The Resistance (10 épisodes) : Mouais. Ça raconte pas grand chose. Le seul intérêt, c'est que ça m'a fait me dire que si Tyrol était un Cylon, alors ça ferait de son bébé le deuxième hybride humain/Cylon. Sauf si Callie est une Cylonne elle aussi. Ce qui n'aurait pas grand sens. M'enfin bon.
- 3x01-02 : Un double épisode de reprise très solide, qui sert à la fois d'exposition, de présentation, d'avancée scénaristique, et de mise en place pour la suite. Et puis la "fille" de Starbuck est mimi comme tout.
Par contre, ça me fait tout drôle de réaliser que les deux personnages que je soupçonne être Cylons - Tyrol & Anders - sont deux des trois leaders de la résistance, avec Tigh. Je suis troublé. Soit je me plante totalement, soit les scénaristes préparent un retournement de situation à un moment critique de la mission de sauvetage du BSG. Et j'ai peur pour Tigh... surtout que, au point où j'en suis, Tyrol et Anders passent rapidement au second plan après le sauvetage/tribunal de guerre, comme pour les faire oublier un peu avant une éventuelle surprise, et que Tigh continue sa descente aux enfers...
- 3x03-04 : Pas hyperconvaincu par la résolution du cliffhanger du 3x02, et son peloton d'exécution cylon qui disparait comme par magie, mais bon, ce n'est qu'un détail par rapport à l'intensité générale de ce double épisode, qui assure plutôt pas mal (surtout la deuxième partie, la première n'étant qu'une manière de faire monter lentement la pression avec de la mise en place).
En tout cas, je ne suis pas mécontent de voir que Moore & co. ont préféré dégager l'arc scénaristique sur l'occupation de New Caprica le plus vite possible, ça évite que l'on s'ennuie trop : sur le papier, c'était une bonne idée, dans les faits, nettement moins.
Sinon, dans le détail, la mort d'Ellen est joliment écrite (même si je ne peux pas dire que je vais regretter le perso, qui était d'ailleurs tout désigné pour être un beau Cylon, au moins ça a une influence sur Tigh, de plus en plus attachant), les scènes d'assauts sont géniales, et le coup de Kacey/Kara est réussi.
- 3x05 : Ça fait plaisir de voir qu'on évite le reboot smallvillien, et que l'arc New Caprica va avoir des conséquences sérieuses sur les personnages. En l'occurence, ces procès sommaires pour collaboration, cette haine viscérale et aveugle de l'équipage pour Gaeta, Baltar chez les Cylons, Kara totalement perturbée (peut-être même un peu trop en regard de ce qu'elle a vraiment subi, mais bon...). Bref, c'était bien.
- 3x06 : Les Final Five, des Cylons ayant décidé de vivre en tant qu'humain sans arrière-pensées belliqueuses ? Des pacifistes ethnologues de l'humanité ? Les premiers Cylons humanoides ? Les possibilités sont nombreuses et intéressantes, tout comme l'est cette visite chez les Cylons par Baltar, cette histoire de virus, la réalisation totalement space, et les descentes aux enfers de Tigh (normale et compréhensible) et Kara (à nouveau un peu trop prononcée en comparaison de son expérience sur Caprica - cela dit, même si le coup de la coupe de cheveux à l'arrache était téléphoné, il est appréciable de voir que Kara remonte la pente, vu qu'elle n'avait en fait pas perdu grand chose en comparaison de quelqu'un comme Tigh). Bon épisode.
- 3x07 : Mitigé, sur celui-là. Pourquoi ? Parce que le mélodrame m'est apparu comme artificiel. Sur un postulat classique très Trekkien (découverte d'un virus capable de se transmettre et d'éradiquer les Borgs Cylons : les gentils vont-ils l'utiliser pour détruire la race ennemie ?), les scénaristes ont recours à la solution la plus basique, celle du "on bourrine sans réfléchir, et on foire notre plan".
Franchement, on aurait été dans Star Trek, non seulement le capitaine (que ce soit Picard ou Janeway) se serait opposé à un tel plan, mais en plus il aurait certainement mis en place un plan beaucoup plus efficace, du genre "éparpiller secrètement les Cylons porteurs du virus sur différents vaisseaux de la flotte coloniale, et annoncer publiquement aux Cylons que s'ils ne laissent pas les humains tranquilles, ils encourent le risque de tuer eux-mêmes l'un des porteurs et/ou des représailles, et ainsi de déclencher l'extinction de leur propre race". Une sorte de dissuasion passive ou de guerre froide, en somme, qui ménagerait les deux points de vue. Mais non, ils préfèrent foncer et échouer.
Deux de QI, sur le Galactica (et en plus, ils ne font même pas passer Helo en cour-martiale... bande de nazes ; par contre, Baltar torturé, excellent)
- 3x08 : Yay, Dixon d'Alias en pilote héroique ayant une lourde histoire commune avec Adama ! Bon, honnêtement, le coup du personnage sorti de nulle part en fait agent indirect des cylons était assez téléphoné, mais la révélation sur le passé d'Adama est plutôt sympatoche (bien que la culpabilité d'Adama apparaisse un peu trop prononcée et soudaine pour motiver une démission ; à la limite, si Adama avait été hanté par un sombre secret depuis le début de la série, pourquoi pas, mais là, ça faisait un peu rétro-continuité sortie d'un chapeau magique), Tigh cartonne, et les états d'âme/obsessions morbides de Lucy Lawless (entre deux threesomes) intéressants.
- 3x09 : Plutôt sympathique, cet épisode spécial boxe & "previously on New Caprica". Bon, plus que le mélodrame pas passionnant de Starbuck (Anders ne sert toujours à rien, il doit donc être là pour une raison autre... un Final Five ?), ce sont surtout les quelques moments d'Adama & Roslin qui m'ont marqué, comme si les scénaristes venaient juste de se souvenir que ces deux-là ne s'étaient pas retrouvés seuls dans une situation autre que professionnelle depuis une demi-saison. Résultat, tout passe par les regards, et par des scènes tout en retenue. Très joli.
- 3x10 : S'il y a bien quelque chose dont je me contrefous, plus encore que de la couleur des rideaux de la chambre de Tigh, c'est bien de la mort de Kat, alias le personnage dont la seule heure de gloire a été d'être insupportable pendant un épisode tout entier.
Et donc là on est sensés s'émouvoir de son background parachuté de nulle part (j'ai eu un peu le même sentiment que lors du fameux "Roslin est mourante/avortons le bébé de Boomer/le bébé est un vaccin miracle/Roslin est guérie/l'avortement est simulé" bouclé en 40 minutes), et de son sacrifice héroique !?
Pauvre Jane Espenson, j'espère qu'elle n'a pas eu le choix quant au sujet de son premier épisode sur BSG, parce que sinon, là, c'est juste pas bon. Cela dit, heureusement, le reste (tout ce qui n'est pas centré sur Kat, donc) n'est pas désagréable. Mais ce serait bien de faire avancer tout ce petit monde...
- 3x11-12 : Hum, effectivement, je peux voir en quoi ce cliffhanger a pu paraître artificiel et un peu too much : c'est sûr qu'ils ne vont pas buter tout ce petit monde en milieu de saison 3, donc niveau suspense et tension, c'est assez bof.
Mais sinon, c'était plutôt sympa. J'ai souri en voyant Tyrol "suivre son instinct" et découvrir "comme par hasard" le Temple de l'Oeil de Jupiter, devant lequel il se sent "étrange"... ils auraient aussi bien pû lui coller un gros néon "FINAL FIVE" au dessus de sa tête, pour le coup... et j'ai grincé des dents devant le mélodrame Lee/Kara/Anders, qui commence à me gonfler.
À part ça, Sharon qui se tue pour rejoindre son bébé, mouais ; pas franchement passionné par les gunfights à la surface de la planète, mais le mystère de l'identité du Final Five que D'anna reconnaît (clairement pas Baltar, mais un régulier de la série que D'anna a rencontré et à qui elle aurait fait personnellement du mal...? Qui d'autre que Anders, voyons !), le potentiel de Baltar & Caprica 6 sur le BSG, les dissensions politiques au sein des Cylons, et la destinée de Starbuck (jolie continuité sur les peintures de cette dernière) sont des plus intéressants.
- 2x11-12 : Encore un doublé réussi (que j'avais déjà vu hors-continuité chez un ami, d'ailleurs), à nouveau co-écrit par Moore. On pourrait pinailler en disant que tout se règle plus ou moins comme par magie après la fin de la bataille, mais bon, c'est si bien traité que ça passe sans problème. Et puis la relation Adama/Roslin évolue joliment, sans avoir été trop surlignée au stabilo auparavant.
- 2x13 : Les flashbacks de Roslin, c'était bien. L'histoire de sabotage, c'était bien. Le retour de 6-bis après sa disparition magique, idem (elle est plus supportable que la précédente, c'est toujours ça de gagné). Par contre, ce qui était génant, c'était la très désagréable impression que quelqu'un a pressé le bouton avance-rapide sur toute l'intrigue du stade terminal de la maladie de Roslin/l'avortement de Boomer/les propriétés du sang du futur bébé. En moins de 40 minutes, on introduit tous ces éléments, on les développe un peu, on les résoud, et on les évacue. Un peu trop facile.
- 2x14 : Je n'ai pas vraiment aimé celui-là, avec ses grosses ficelles de prostituée au grand coeur, de marché noir et d'enfants exploités. Enfin, c'est surtout le fait que les états d'âme d'Apollo, je m'en fous toujours presque autant qu'au début de la série... donc ça n'aide pas à se sentir impliqué dans sa descente vers le côté obscur de la force, Garibaldi-style, ou dans son enquête sur le meurtre du seul personnage un tant soit peu développé de l'équipage du Pegasus (bien joué, scénaristes ! Maintenant, on n'en a officiellement plus rien à faire, de ce vaisseau !)... et en plus, encore un In Media Res, le deuxième en trois épisodes. Sinon, le reste était regardable (Baltar/Roslin, notamment), à défaut d'être passionnant.
- 2x15 : Pour être gentil, on va dire que ce loner (encore un) sur le drame intérieur (encore un) de Kara était moyennement convaincant. D'un autre côté, vu que son grand amour laissé sur Caprica n'a pas été vraiment mentionné en plus d'une dizaine d'épisodes (déjà qu'à la base la relation n'était pas hyper crédible), et que c'est le troisième In media res/flashbacks en 4 épisodes, il ne fallait pas s'attendre à ce que ça soit génial. Donc on a le droit à une rivalité entre pilotes très clichée, et à une évolution d'un des personnages principaux motivée par une relation amoureuse s'étant à moitié déroulée hors-champ.
Mouais. Bon, l'épisode en lui-même était efficace, dans sa réalisation, dans ses scènes de combat, et même par moments assez touchant (principalement grâce au jeu convaincant de Sackhoff), mais franchement, de la part de BSG, je m'attends à mieux qu'un poncif de ce genre (surtout que ça établit un "nouveau" perso antipathique, encore un, comme si le show n'en avait pas assez).
- 2x16 : Bon, définitivement, le show a un coup de mou, là, ce n'est pas possible autrement. La mort de Billy ? Ça me touche à peu près autant que la mort d'un redshirt anonyme, ou du personnage introduit dans l'épi précédent et tué dans la foulée. En même temps, en presque deux saisons, Billy est l'un des persos du cast secondaire les moins développés, donc sa mort tombe franchement à plat, surtout quand elle est mise en contrepoint d'un faux suspense sur le sort de Lee, et du maintient d'un pseudo-shipping entre ce dernier et Dee (relation qui m'a toujours semblée artificielle au possible). Quant à la prise d'otages... bah... c'est une prise d'otages, quoi, la routine télévisuelle... pleine de grosses ficelles et coincidences sur lesquelles il vaut mieux fermer les yeux... et en plus ya Helen Tigh...
- 2x17 : Ah, voilà, un bon épisode, avec des intrigues intéressantes à tous les niveaux, que ce soit Roslin vs l'avortement, Starbuck vs la hiérarchie, Lee vs Starbuck, Baltar vs Apollo 78, le Commandant provisoire du Pegasus vs Lee et Adama Sr, et les Cylons vs tout ce petit monde. Et puis Baltar qui finit par un coup de pute magistral... héhéhé...
- 2x18 : Très chouette épisode à nouveau, vu de l'intérieur de la communauté Cylon, et avec une inversion Baltar/Six très rigolote. Bon, ça laisse en suspens plein de questions et de paradoxes quand au processus de téléchargement de ceux-ci (par exemple, comment peut il y avoir des Héros parmis les Cylons, si tous partagent leurs souvenirs et leurs expériences ? Et réciproquement si, comme cet épisode semble l'expliquer, le ratio de téléchargement est de 1 pour 1 - autrement dit, si les souvenirs d'un Cylon mort se téléchargent dans le corps d'un seul modèle équivalent - , alors comment peut-il y avoir 3 Boomers avec des souvenirs similaires, lorsqu'une seulement est décédée ?), mais c'est solide, et ça réutilise Anders, ce qui n'est pas un mal.
- 2x19 : Douze minutes de teaser qui mettent bien la pression, un cameo impérial de Dean Stockwell en prêtre (à comparer avec son apparition dans un épisode miteux d'Enterprise), un Tyrol qui m'a tout l'air d'être un Agent Cylon infiltré (limite je me suis demandé si le prêtre en question n'était pas que dans sa tête), des manoeuvres politiques, une nouvelle planète, et une mission de sauvetage sur Caprica qui conclue l'épisode sur une touche un peu moins efficace que le reste de l'épisode.
- 2x20 : Une fin de saison on ne peut plus couillue, même si on se demande quand même à la vision du 1 year later si JJ Abrams, période Alias, n'est pas passé dans la salle de rédaction de BSG, histoire de filer l'idée à Moore & co. Cela dit, comme mentionné ci-dessus, ça fonctionne, et c'est osé de changer radicalement la donne comme ça. Maintenant, reste à voir s'ils vont savoir l'exploiter en saison 3 sans tomber dans une alternance routinière de BSG/Cylon Occupied New Caprica.
Sinon, pas mécontent de revoir (même brièvement) Terrorist-6 ; Stockwell est donc un Cylon (je penchais pour une hallucination de Tyrol, finalement c'est un Cylon... et donc ça me conforte dans mon opinion que Tyrol est lui aussi un Cylon) ; je crois à peu près autant à Callie/Tyrol qu'au Parkman/Daphne de Heroes ; Kara mariée et installée sur Caprica, ça ne peut que mener, à terme, qu'à un Anders mort ou agent double Cylon ; Baltar président, ça cartonne ; et ça fait plaisir de voir un show manier aussi bien la continuité.
Bilan rapide de la saison 2 : comme la saison 1, une saison avec des scories (j'ai moyennement apprécié l'évacuation un peu deusexmachinienne de la maladie de la Présidente), notamment dûes au fait que Moore semble bien moins présent à l'écriture qu'en s1, et qu'ils ont un peu de mal avec l'alternance loners/mythologie, particulièrement sur la fin de saison.
À part ça, ça reste clairement le dessus du panier en matière de SF télévisée... maintenant, s'ils pouvaient arrêter d'introduire de nouveaux persos aux tronches et à l'écriture systématiquement antipathiques, ça serait bien. Un nouveau avec du charisme, une trogne sympa, ou bien avec une intrigue pas trop déprimante, ça serait cool... (je sais, je rêve).
- 2x01 : J'ai eu un peu peur en voyant le Galactica séparé de la flotte, ça me rappelait trop Farscape et ses deux équipages séparés pendant une saison, mais en fait, c'est rapidement réglé, et ça donne l'occasion à Tigh de briller un peu, donc ce n'était pas un mal.
Par contre, je ne suis pas super chaud à l'idée de subir un Caprica-redux avec le groupe abandonné sur Kobol : d'accord, ça permet d'avoir une b-story (voir une c-story, puisqu'il y a toujours les autres touristes sur Caprica) toute prête, à laquelle retourner régulièrement (donc du point de vue des scénaristes, c'est idéal), et ce coup-ci, les acteurs impliqués sont plus sympathiques (Baltar et Callie, c'est à la base nettement plus sympa que Boomer et Helo), mais si c'est pour se farcir une saison de bidasses errant dans les forêts de Vancouver en essayant d'esquiver des Cylons, très peu pour moi...
Donc : ce qui se déroulait sur le BSG, intéressant, le reste, mouais.
- 2x02 : Pas passionnant. En même temps, comment ressentir la pression d'un siège à la First Contact quand les scénaristes préfèrent repasser régulièrement sur Helo & Boomer dans l'appartement de cette dernière, ou sur les bidasses sur Kobol (motherfrakkin' Callie est géniale ) qui pleurent un redshirt anonyme (c'est aussi là que le manque d'empathie envers la majorité des persos et les Cylons en CGI moyennement réussis sont un peu gênants)... quand est-ce qu'il réécrit un scénar, Moore ?
- 2x03 : À nouveau, pas mauvais, mais relativement prévisible et simpliste. Le pétage de plomb de Crashdown était téléphoné depuis un bail, et se déroule comme on aurait pu l'attendre (bien que l'identité de celui qui l'abat est une bonne surprise), après de longuettes scènes d'exposition et de dialogue. Heureusement, niveau action, c'est assez bien foutu, et ça met un terme à cette intrigue (chouette, on va pouvoir retourner sur la Cylon-occupied Caprica, youpi...). Sur le BSG, la transformation de Roslin-junkie en manque de médicaments en Émissaire des Prophètes admirée et respectée de tous est moyennement convaincante, car très (trop?) abrupte ; Quant à Tigh et ses problèmes de commandement, plutôt sympa, je commence à m'attacher au bonhomme (j'ai bien aimé la fin de l'épisode, notamment). Dommage que sa femme me donne envie de faire de l'avance-rapide dès qu'elle apparaît à l'écran, d'autant que son perso de Lady Macbeth-like n'est pas forcément des plus originaux...
- 2x04 : Tout ce qui prend place sur Caprica est juste ennuyant à mourir (oooh, une fusillade qui sert à rien, ooooh, des résistants menés par un bogoss qui va forcément finir dans le lit de Kara, oooh, un duel de "basketball" à la con...), par contre, tout le reste est très réussi (même si j'ai une très forte envie de baffer tous ceux qui soutiennent le camp de la Présidente, et l'aident à s'évader...), Callie a un rôle important (même si Nicki n'est pas toujours super juste dans son jeu), et les quelques notes du thème musical des Adama lorsque le fils vient dire au revoir au père inconscient sont les bienvenues.
- 2x05 : Bon, et bien pas de surprise sur Caprica d'un point de vue relations (), et l'intrigue de l'hôpital n'est pas forcément super passionnante, car cousue de fil blanc (sur la forme, parce que sur le fond, ça nous apprend tout de même un truc ou deux sur les Cylons). Ça ressemblait quand même un peu à du meublage, histoire de donner quelque chose à faire à Kara en attendant qu'elle quitte Caprica (par contre, je sens que Anders va forcément refaire surface un jour ou l'autre, son apparition subite dans le show semble le prédestiner à un rôle d'importance). Quant au BSG, c'est l'intrigue secondaire de l'épisode, et il ne s'y passe pas grand chose... si ce n'est une jolie scène pour Adama, et le départ d'un tiers de la flotte. Bon débarras ?
- 2x06-07 : Chouette dyptique, forcément écrit par les showrunners. Avec une seconde partie meilleure que la première, merci Ron D. Moore. Et comme par hasard, c'est un dyptique qui n'est pas alourdi par des scènes sur Caprica ou Kobol. Et en plus il y a James Remar.
- 2x08 : Mouais... je commence franchement à me lasser du gimmick "reportage" dans les séries de sf (Babylon 5, si tu nous regardes...). Certes, il y a Lucy Lawless - par ailleurs très jolie en blonde - dans cet épisode... mais le reste n'est guère passionnant... si ce n'est le twist de toute fin.
- 2x09 : Encore un épisode moyen. La solidarité générale et les interactions des ingénieurs qui reconstruisent un vaisseau furtif de toutes pièces, c'était sympa, mais la toute fin "spéciale dédicace au President Roslin" ne m'a pas convaincue (d'autant que pour le coup, l'utilisation du thème celtique des Adama sur le speech de Roslin n'avait pas grand sens). Quant à l'histoire du virus Cylon, et sa résolution à base de Boomer en intraveineuse, ça faisait un peu trop Star Trek pour être totalement satisfaisant (les Borgs, Seven, et ses nanites n'étaient franchement pas loin...)
- 2x10 : Tiens un vaisseau nommé Pegasus, avec un Amiral antipathique à son bord... Moore recycle ! D'autant plus que c'est une ancienne de Trek dans le rôle principal. Très bon épisode, qui lance plein de pistes sympatoches et qui change la dynamique de l'ensemble... par contre, le teaser est affublé d'une zik affreuse, façon pop des 80s, et qui n'aurait pas dépareillé dans Labyrinthe, mais qui ici fait tâche. Un peu comme le morceau aux sonorités western lorsque Baltar fait sa déclaration à la Cylone du Pegasus.
Et l'on commence avec une première saison réduite à treize épisodes, qui donne le ton de la série à venir.
- 1x01 : Premier épisode excellent, forcément, avec un rythme étouffant, et un compte-à-rebours ultra-efficace. Un épisode qui convainc instantanément du potentiel de la série.
- 1x02 : Second épisode là aussi très bon, malgré un abus de handheld camera dans certains dialogues.
- 1x03 : Un peu plus faiblard, avec son insurrection de prisonniers moyennement réussie (par contre, le personnage de Cally est très attachant, et retrouver Apollo '78 fait toujours plaisir).
- 1x04-05 : Dyptique intéressant quant aux relations entre Starbuck et les Adama, mais gros laule devant le bricolage McGyveresque à peine crédible de Starbuck pour piloter son chasseur Cylon (et ça fait plaisir de voir que la capture du chasseur ennemi ne passe pas à la trappe, contrairement à son équivalent dans Star Trek Enterprise, où le navire ennemi capturé avait été kelleyrisé à la fin de l'épisode comme si de rien n'était).
- 1x06 : Plutôt sympa, avec ce tribunal qui met en péril l'équipe d'ingénierie empêtrée dans ses mensonges. Rien d'exceptionnel, cependant.
- 1x07 : Très amusant, ce Baltar Show, avec la réplique qui tue: "No more Mr Nice Gaius".
- 1x08 : Très bon huis-clos entre Starbuck et le Cylon, à l'écriture et l'interprétation impeccable.
- 1x09 : Un épisode assez bizarre, à moitié comédie, à moitié drame parano, et jamais totalement convaincant. Et puis en plus un nouveau perso antipathique (la femme de Tigh), ce qui n'était pas vraiment nécessaire. Bof.
- 1x10 : Très réussi, celui-ci, par contre. Entre BSG qui nous refait l'Attaque de l'Étoile Noire sur la base Cylon, et tout le côté prophétique, c'était excellent. Et puis la musique celtique était un agréable contrepoint aux percussions habituelles.
- 1x11 : Pas terrible. Le perso de Zarek ne me convainc toujours pas, les magouilles politiques et compagnie de Roslin ont déjà été mieux écrites dans d'autres séries, le traitement journalistique idem, bref, un gros bof.
- 1x12-13 : Bon double épisode final, cliffhanger de brute, et des scénaristes qui n'hésitent pas à y aller franco dans le sombre et le bourrin. C'était bien.
Par contre, gros bémol sur toute l'intrigue parallèle "On Cylon-Occupied Caprica", qui casse systématiquement toute immersion, n'apporte jamais rien, et est juste franchement inintéressante (sérieux, la Boomer/Cylon enceinte, ). Et le jeu de Boomer n'est pas toujours hyper-probant, que ce soit sur Caprica ou à bord du BSG, mais je vais mettre ça sur le dos de son statut de taupe infiltrée...
Bref, une saison 1 solide, pas dénuée de scories, mais en comparaison de ce qui se faisait dans le genre à l'époque (Stargate, et Enterprise saison 3), est très très très largement au-dessus, voire même dans une classe radicalement supérieure. Après, dommage que le cast ne soit pas plus attachant...
Pour moi, l'attachement aux personnages d'une série est primordial pour pouvoir adhérer pleinement au récit.
J'ai par conséquent une relation amour-haine assez paradoxale avec Battlestar Galactica 2003, le remake made in Ron D. Moore. D'un côté, j'apprécie habituellement l'oeuvre de Moore, quelle qu'elle soit, et ce bien que ce showrunner ait clairement besoin d'être canalisé et supervisé pour donner le meilleur de lui-même ; de même, je ne peux que reconnaître l'efficacité de cette réinvention de Galactica, tant dans son rythme, qque dans son audace, et son ton radicalement différent du tout-venant de la s-f télévisée.
Mais en parallèle, j'ai toujours eu énormément de difficulté à accrocher à la série de manière durable : les personnages me sont globalement antipathiques, et pendant très longtemps, j'ai eu du mal à m'intéresser à leurs aventures au delà de la première moitié de la saison 2. Et puis, un jour, je me suis motivé, et j'ai (très tardivement) regardé l'intégrale du show... j'aurais peut-être dû m'abstenir.
Battlestar Galactica - La Minisérie (2003) :
Pas de surprise, je commence à la connaître par coeur, vu qu'à chaque fois que j'ai retenté l'intégrale, j'ai revu ce gros pilote en deux parties. Donc : une première partie extrêmement prenante, une deuxième partie moins convaincante au niveau du rythme, mais ça reste toujours très sympathique, tout en mettant en place plein de trucs de manière fluide et efficace.
Par contre, comme je le mentionnais plus haut, j'ai immédiatement été confronté à un des problèmes (si ce n'est LE problème) que j'ai toujours eu avec la série : son cast. Je n'y peux rien, je n'en trouve aucun sympathique ou attachant, parfois à cause de l'acteur/trice, parfois de son personnage, ou d'une combinaison des deux. Dans le cast féminin, j'ai envie de toutes les baffer (sauf Cally ), en particulier Starbuck & 6of12 ; dans le cast masculin, Bashirltar est amusant, et Adama Sr. charismatique, mais ça s'arrête là, les autres étant au mieux transparents, au pire antipathiques.
Mais peu importe : pour conclure mon intégrale, je n'ai pas d'autre choix que de fermer les yeux sur la distribution, pour me concentrer sur le reste. Au travail, Lurdo.....
- 01 : Une reprise difficile, après l'assassinat de Phil Hartmann par sa femme, qui laisse un énorme vide dans l'équipe de comédiens de la série. Et ça se sent dans l'écriture, puisqu'ils ont intégré la mort de Hartmann à l'histoire, en en faisant une crise cardiaque de Bill McNeill, et en passant un épisode sur le deuil de tous les persos, surtout Matthew, qui n'arrive pas à faire face. Un épisode à la fois touchant et amusant, et qui voit le retour de Catherine...
- 02 : John Lovitz engagé pour être le remplaçant officiel de Bill McNeill. Et tout l'équipement technologique du bureau se révolte contre l'équipe, la faute au bug de l'an pas-tout-à-fait-2000. Sympa, sans plus. Il y a vraiment un grand vide, pour l'instant... et le jeu hystérique de Lovitz est assez stressant.
- 03 : Lisa part enquêter undercover sur un fast-food (mouais, bof), pendant que tout le monde tente de s'habituer à la présence de Lovitz, qui se trouve trop bizarre pour intégrer l'équipe. C'est pas encore au niveau des saisons précédentes, le show a du mal à retrouver ses marques...
- 04 : Dave est stressé, alors Joe lui invente une machine à relaxation qui fait un peu trop bien l'affaire... et contamine petit à petit Jimmy. Amusant, comme le duel radio Lovitz/Tierney.
- 05 : Algernon-style pour Matthew, qui boit une mixture concoctée par Joe et devient subitement intelligent, à la grande surprise de toute l'équipe. Pendant ce temps, Lovitz drague maladroitement Beth. Bon épisode.
- 06 : Jimmy James est en prison, accusé d'être le fameux DB Cooper. À l'équipe de la radio de le sortir de là, alors que Patrick Warburton y débarque et tente de remplacer Jimmy. Très marrant.
- 07 : La traque au Jimmy James evadé commence, et pendant que celui-ci se réfugie chez les parents de Dave, ce dernier tente de persuader son équipe que Warburton iz Iveul. Marrant.
- 08 : Le procès de Jimmy West, et l'apparition du vrai DB Cooper... Adam West ! (interprété par le vrai Adam West, qui en fait trois tonnes ) Mais Warburton n'a pas dit son dernier mot, et le duel continue. Encore une fois très bon, même si Lovitz se contente de jouer un Bill McNeill-bis en plus teubé.
- 09 : Bof. Dave doit écrire un speech pour les élèves de son ancien bahut, et Lisa tente d'améliorer sa diction. Rien de vraiment passionnant ou marrant.
- 10 : Duel syndical entre Beth et Jimmy, pendant que Matthew se persuade - suite à une régression hypnotique - qu'il a été torturé psychologiquement par Lisa et ses collègues au cours de rites satanistes.... qui n'étaient en fait que la fête d'Halloween du bureau. Sympa, sans plus.
- 11 : Beth et Joe font une peinture obscène, pendant que Lovitz se persuade que le bodyguard de Jimmy est un imposteur, et que Lisa, Dave et Matthew se battent à propos de leurs tenues respectives. Bof.
- 12 : Lovitz, Lisa & Dave se battent pour un appartement, pendant que Jo installe un live feed dans la salle de repos. Quelques moments marrants.
- 13 : Matthew n'assume pas ses 30 ans, se relooke punk, et prend un accent anglais. Amusant. Jimmy James décide de construire un immeuble titanesque à ses initiales, en dépit de l'opinion publique. Moins amusant, mais sympa quand même.
- 14 : Beth surnourrit le chien de Lisa (mouais, le chien est mimi, c'est toujours ça), et Jimmy annonce qu'il a une phobie des hippies... Régression hypnotique très fendarde au programme.
- 15 : Tiffany Thiessen en assistante polygame de Lisa, qui sort simultanément avec Dave & Joe, pendant que les autres mecs exigent une rénovation des toilettes pour homme. Sympa (bis).
- 16 : Gros bof, que cet épisode qui voit le retour de Warburton, déchu au rang de clodo aviné. Un épisode shipper pas passionnant ni réussi, et qui tente le cliffhanger à la fin.
- 17 : Lisa et Warburton se marient. Et Warburton finit en tôle. Bof. Quelques moments qui font sourire, mais le show est clairement en perte de vitesse.
- 18 : Lovitz fait semblant de donner sa démission pour s'attirer la sympathie de Beth, pendant que Matthew & Joe tentent de persuader Lisa que changer son nom suite à son mariage est une mauvaise idée. Mouais, sans plus.
- 19 : Dave pête un cable, et veut virer tout le monde (on le comprend, pour le coup). À Lisa de tenter de réconcilier toute l'équipe et de les faire bosser. Bizarre épisode, qui chamboule toute la dynamique, et pas forcément en bien... Jusque là, pourtant, tout le monde semblait sympathique, même dans leur glandage, et faisait son boulot tant bien que mal, et soudain, tout le monde se rebelle, et n'en glande plus une. À croire que c'est du vécu, et un ras-le-bol du showrunner qui s'est défoulé via ce script.
- 20 : Ouhlà, ça commence à épuiser les stocks de scénars originaux, là... et ils ont recours à l'artifice vis-ma-vie, dans lequel Matthew et Jimmy échangent leurs tafs. Pas génial non plus, mais un peu meilleur que les précédents, notamment grâce à une poursuite mémorable Jimmy/Matthew.
- 21 : Jimmy James décide subitement de partir à la retraite, et laisse à l'équipe le soin de lui organiser une fête. Amusant.
- 22 :Series finale. Jimmy James revient pour emmener avec lui tous ceux qui veulent commencer une nouvelle vie à la campagne... et toute la rédac finit par partir, sauf Dave... et Matthew. Très sympa.
Fin de série, donc, pour cette excellente sitcom méconnue de par chez nous, et qui se place sans problème dans le top 3 des sitcoms de "bureau", avec The Office et Sports Night, même en tenant compte d'une saison 5 qui a eu du mal à se remettre de la mort de Hartman.
- 01 : Nouvelle saison, nouvelles coupes de cheveux foireuses, et Matthew a une moustache immonde, sujet de l'hilarité de toute l'équipe... qui d'ailleurs, découvre que le big boss se lance dans la course à la presidentielle... mais uniquement pour rencontrer des femmes. Bonne reprise, qui vire rapidement au grand nawak.
- 02 : Matthew découvre Dilbert, tandis que la review annuelle de la radio est publiée, ce qui crée des tensions dans l'équipe. Sympa, sans plus, sauf pour le passage "Mission : Impossible" et à la toute fin.
- 03 : Un vent de rebellion souffle sur la rédac lorsque le boss supprime les en-cas gratuits. Épisode assez sympa, mais ce n'est toujours pas l'hilarité.
- 04 : Dave contre le jeu vidéo de son enfance, sur fond de sandwiches avariés, et de SATs foireux. Amusant.
- 05 : Halloween ! Dave se déguise en femme, le reste de l'équipe suit son exemple, et une voyante persuade Bill qu'il va mourir à 82 ans, ce qui le traumatise... Marrant.
- 06 : Cérémonie de récompenses pour l'équipe, qui rafle tous les prix, à leur grande surprise. De son côté, Matthew fait une fixette sur des fourmis, et Joe est jaloux de l'attention que les autres hommes prodiguent à Catherine. Sympa, sans plus.
- 07 : Un épisode assez barré, dans lequel une vague de chaleur provoque des hallus chez toute l'équipe, notamment un remake de tous les classiques des films d'horreur avec la secrétaire... et ils se permettent même une fin à la Buffy/Normal Again.
- 08 : Le boss tente de décider laquelle des filles du bureau il va emmener à un match de basket, James Caan rend visite à Bill McNeill, mais découvre l'étrangeté qu'est Matthew, et Lisa & Dave achètent une tv. Inégal.
- 09 : Matthew revient du Japon avec plein de cadeaux, et Beth tente de convaincre le big boss de lui filer des trucs pour jouer en bourse. Pareil que le précédent, inégal.
- 10 : Un épisode de Noël sympathique, dans lequel tout le monde tente de se défiler pour partir plus tôt en vacances.
- 11 : Ben Stiller en gérant de salle de sport () qui tente de recruter Bill McNeill, avec l'appui de Eric Allan Kramer en star image de son club. Déjà, ça, c'est marrant... mais quand en plus on apprend que (gasp) Dave est canadien, c'est encore meilleur.
- 12 : Bill McNeil contre l'industrie du rap, avec caméo de Chuck D de Public Enemy, pendant que les filles vont à un photoshoot pour "la journaliste la plus mignonne de NYC", photoshoot qui part rapidement en vrille... Fendard.
- 13 : Je commence à adorer le recurring gag du nom de famille de Joe. Bon, sinon, Matthew qui se choppe la grosse tête après avoir assommé McNeil d'un coup de poing, c'était fun, et Le big Boss qui découvre le bonto de rue, pas mal non plus.
- 14 : Encore un épisode assez amusant, avec le big boss qui part en vacances, mais qui reste présent à distance via une grosse boîte bricolée par Joe. Et Dave, qui met en place une boite à réclamations, idée qui se retourne contre lui...
- 15 : Un peu moins marrant, mais pas mauvais, le suivant, dans lequel toute l'équipe se retrouve à s'auto-évaluer, avec les tensions que cela entraîne, tandis que le big boss fait un procès au gamin l'ayant arnaqué en lui refourguant des prétendus objets collectors.
- 16 : Un teaser durant lequel Matthew se réjouit de ne pas avoir à faire de cascades dans cet épisode... jusqu'à ce qu'il se casse la gueule, forcément... Ensuite, c'est visite scolaire à la rédac, avec chacun des membres de l'équipe qui se voit assigner un mini-lui, tandis que des magazines pornos apparaissent ici et là. Les gamins sont adorables, l'histoire est fun, bon épisode.
- 17 : Bill et Dave se retrouvent coincés dans un aéroport de province, ce qui oblige Bill à être amical avec les autochtones ; Lisa découvre en son absence que le boulot de Dave n'est pas si simple que ça ; Beth et Matthew vont arroser les plantes de l'appartement de Bill. Assez fun.
- 18 : Crise budgétaire à la rédac, le retour. Et le frère jumeau de Matthew vient faire coucou, un frère jumeau interprété par Jon Stewart, et qui donc ne ressemble pas du tout à Andy Dick... ce qui ne les empêche pas de se croire identiques. Moyen.
- 19 : Assez bof, entre l'écolo de l'étage du dessus qui fait du bruit, et Lisa à la Maison-Blanche... par contre, Bill qui essaie de prendre l'attitude "de la rue", c'était fun.
- 20 : Cinquantième épisode, un peu décevant... Bill est interné dans un hôpital psychiatrique, et le reste de l'équipe doit faire sans lui.
- 21 : Pas non plus génial : Matthew file une crise cardiaque/coma au big boss, et tout le monde se relaie pour lui tenir compagnie. Lisa annonce à Dave qu'elle veut un bébé... mais pas de mariage... mouais.
- 22 : Amusant : Lisa & Bill tentent de sauver une de leurs émissions en interviewant Jerry Seinfeld, pendant que Matthew révèle à tout le monde qu'il est encore puceau.
- 23 : Matthew a un concurrent (French Stewart) dans sa bizarrerie (intrigue assez bof), et Dave voit une interview controversée qu'il a donnée à un magazine jeter un froid dans toute la rédac. Sympa, sans plus.
- 24 : Excellent épisode, un season finale qu'on pourrait résumer par Newsradio in Space. Un gros nawak en combinaisons spatiales, dans lequel la rédac devient une rédac de l'Empire, avec ce que ça implique de news totalement barrées, d'apesanteur, de cryogénie, d'aliens, d'uniformes trekkiens, etc... très très fendard, et un paquet de clins d'oeil et de références geekesques au possible.
- XX : Un épisode de la s2 diffusé en fin de s3 pour cause de sur-utilisation du mot penis. Pas mauvais, avec Matthew qui se blesse, mais qui n'a pas d'assurance, et Bill Mcneil qui fait un caca nerveux sur le mot penis, donc...
Newsradio saison 4 :
- 01 : Excellent épisode totalement nawakesque, avec Jon Lovitz en suicidaire qui veut se jeter depuis le balcon de la radio, ce qui amène Bill McNeill à aller l'interviewer, avant de finir suspendu au dessus du vide par une petite corde quand Lovitz perd l'équilibre. Ça part dans tous les sens, tout le monde passe un moment suspendu dans le vide, et rien que dans les 8 premières minutes de l'épisode, ya au moins 5 moments hilarants.
- 02 : LAUREN GRAHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Chargée d'appliquer des restrictions budgétaires, et de virer un membre de l'équipe... donc toute l'équipe se mobilise pour éviter le renvoi de Matthew. Très bon épisode.
- 03 : Lauren Graham agaaaaaaaaaaaaaaaaaaain !!!!! (roh, à à peine 30 ans, elle était encore plus adorable, si c'était possible) Et le principal du Breakfast Club !!! L'équipe tente de faire réembaucher Matthew, qui est quand même présent malgré son renvoi, le boss tourne un docu, et Bill se met au cabaret, avec piano et chanson au beau milieu du bureau. Très fendard.
- 04 : Lauren toujours, qui fait passer un détecteur de mensonges à toute l'équipe, pendant que le boss publie son premier livre.... un livre traduit de l'anglais au japonais avant d'être à nouveau retraduit en anglais. "Super Karate Monkey Death Car".... À noter aussi des caméos d'un des voisins gays de Sarah Silverman, et de Ron Jeremy.
- 05 : Matthew espionne ses anciens collègues depuis l'immeuble d'en face... et depuis son cabinet de dentisterie ; Bill cause une attaque sur un ambassadeur français ; et Lauren découvre que Dave & Lisa étaient ensemble, alors qu'elle s'improvise BFF de Lisa. La fin est inattendue.
- 06 : Sans plus: Bill fait semblant d'interviewer Bill Clinton, ce qui lui vaut l'admiration du grand public, pendant que Lisa et Dave tentent d'assurer dans le job de l'autre.
- 07 : Catherine décide de partir, l'occasion pour tous de s'imaginer être responsable de son départ, au travers d'excellents flashbacks rashomonesques. Très marrant.
- 08 : Pour réembaucher Matthew, toute l'équipe participe à un gala de charité, où l'on découvre que Matthew est ventriloque, que Bill et la standardiste savent chanter, et que Dave, en plus de savoir faire des claquettes, sait lancer des couteaux. Amusant.
- 09 : Bof. Bill a un majodorme et Lisa force le boss a lui révéler les secrets d'un bon businessman.
- 10 : Bill s'essaie à la paternité. Chaos ensues. Et Beth se fait passer pour une duchesse, histoire d'aider son boss lors d'une mise aux enchères. Sympa.
- 11 : David Cross (dans un autre rôle que son caméo précédent), un des voisins gays de S. Silverman, et un musicien débarquent à l'occasion de l'anniversaire de Dave, pour reformer leur vieux groupe de choeurs a capella. Et Lisa terrorise Matthew. Assez moyen, cet épisode.
- 12 : Sympathique épisode dans lequel Joe fait la grève (anecdotique), mais surtout dans lequel Lisa & Dave décident de donner une leçon à Bill en lui confiant les rênes de la rédac le temps d'une journée... Sauf que Bill s'en sort extrêmement bien...
- 13 : Suite directe du précédent. Un faux Previously excellent, et zou, on reprend sur la question essentielle: "Kicéleboss?" Et ça se décide à base d'élections totalement foireuses, tandis que Matthew décide de se faire Fire Marshall, et que Joe et ses frangins se castagnent. Sympa.
- 14 : Dave installe une porte de sécurité pour pallier à des vols qui le rendent parano, et Bill McNeill est embauché pour tourner une pub pour des blue jeans. Amusant.
- 15 : Joe, Bill et le boss se mettent en tête d'identifier pour Dave le nouveau boyfriend de Lisa, pendant que Matthew fait partie d'un programme Big Brother. Assez moyen.
- 16 : Matthew reçoit une voiture électrique pour son anniversaire, et parcourt toute la rédac à bord, tandis que le boss apprend à Lisa et Dave que depuis leur rupture, leur productivité a chuté, et qu'ils doivent donc se remettre ensemble ASAP. Plutôt marrant.
- 17 : Le big boss décide de faire le tour du monde en ballon, mais au cours de l'un des directs depuis le ballon, Dave s'aperçoit que tout est simulé en greenscreen depuis un recoin du studio... Sympa.
- 18 : Un comptable de la boite est tué en faisant une photocopie sur la machine réparée par Joe, qui déprime à cause de l'incident. Et tout le monde se persuade que Dave a du mal à gérer tout ça, lui aussi. Amusant, mais inégal.
- 19 : Matthew s'entiche de Lisa, et un stagiaire überfan de Dave débarque au bureau, pour se faire bizuter par toute l'équipe... des moments nawakesques, d'autres un peu plus faibles... mais dans l'ensemble, c'est marrant.
- 20 : Excellent épisode, dans lequel Lisa se fait draguer par le stagiaire, tandis que le Boss organise un match d'ultimate fighting entre Matthew et Joe. Tous les persos ont une intrigue marrante, donc c'est réussi.
- 21 : La radio est entièrement masculine (et ça dégénère), dans cette épisode, exception faite de Lisa, qui se sent considérée comme un mec... et Bill essaie de prouver qu'il est drôle. Sympa, sans être hilarant.
- 22 :Season finale. Et comme lors du finale de la saison précédente (Newsradio in Space), ils se tapent un énorme délire, avec Newradio aboard the Titanic. Du bon gros nawak avec générique, musique, costumes, etc, appropriés. Excellentissime du début à la fin.