Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
La Famille Von Trapp : Une Vie en Musique (The Von Trapp Family : A Life of Music) :
Lorsque sa nièce (Lauryn Canny) fugue de chez elle, Agathe von Trapp (Rosemary Harris) la retrouve dans une gare, et lui narre alors sa propre jeunesse en Autriche, lorsque, adolescente (Eliza Bennett), elle a dû faire face à la mort de sa mère, au remariage de son père, le Baron von Trapp (Matthew Macfadyen), et à l'avènement des forces nazies qui, après avoir ruiné sa famille, ont forcé cette dernière à tout abandonner et à fuir pour les USA...
Une coproduction américano-allemande qui prend le parti de raconter, sous la forme d'un biopic, la vie et les mésaventures de la famille von Trapp, désormais connue dans le monde entier pour être les protagonistes de la comédie musicale La Mélodie du Bonheur.
Et là, premier problème, puisque ce métrage suit la famille avant, pendant, et après les événements couverts par La Mélodie du Bonheur, mais que le tout s'arrête un peu brusquement, en queue de poisson, alors même que tout ce petit monde s'enfuie pour l'Amérique.
On a ainsi un peu l'impression d'être devant la première partie d'un double-téléfilm couvrant toute la carrière de la famille, impression encore renforcée par la narration en forme de conte de Noël raconté à une jeune fille par sa grand-mère. Pour faire simple, on pourrait tout à fait voir ce métrage sur M6 l'après-midi du 25 Décembre ; ça n'a pas plus d'ambition que bon nombre de téléfilms Hallmark (pas les comédies romantiques, mais les mini-séries ou téléfilms "de prestige" que la chaîne produisait parfois de par le passé), l'écriture et la post-sychronisation sont assez médiocres, et l'interprétation est particulièrement inégale : autant Rosemary Harris est juste, et Eliza Bennett (sur qui repose tout le film) est excellente et touchante (en plus de bien chanter), autant Macfadyen en fait parfois un peu trop, comme bon nombre de seconds rôles, assez caricaturaux.
Pourtant, le tout se regarde sans trop de problèmes, grâce à Bennett, et aussi aux paysages superbes de l'Autriche : ça ne fait pas de ce métrage quelque chose de particulièrement bon ou de mémorable, mais si l'on prend ça comme un téléfilm de luxe, on est tenté de lui donner un gentil
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
10 Ans (10 Years) :
À l'occasion des dix ans de leur promotion de lycée, tout un groupe d'amis (Channing Tatum, Justin Long, Kate Mara, Chris Pratt, Ari Graynor, Oscar Isaac, Max Minghella, Scott Porter, Brian Geraghty, Anthony Mackie, Lynn Collins, Kelly Noonan, Rosario Dawson...) et leurs compagnes et compagnons respectifs (Jenna Dewan, Eiko Nijo, Ron Livingston, Aubrey Plaza...) se retrouve pour faire la fête, et renouer les uns avec les autres : l'occasion de faire le point sur leurs vies respectives, sur leurs carrières, leurs amours, etc...
Une dramédie romantique assez bien menée, et dont la force principale est cette distribution réussie de bout en bout, avec d'innombrables visages familiers et sympathiques, qui rendent aussitôt ces personnages plutôt attachants.
Le script, lui, est assez classique - occasions manquées, sentiments inavoués, vies ratées, excuses à faire, etc - et aurait mérité d'être amputé d'une dizaine de minutes, mais dans l'absolu, le tout reste sincère et très regardable, à défaut d'être forcément impérissable.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Insaisissables 2 (Now You See Me 2) :
En fuite, les Horsemen (Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Lizzie Caplan, Dave Franco) se confrontent désormais à Walter Mabry (Daniel Radcliffe), un génie du domaine des nouvelles technologies, qui a toujours une longueur d'avance sur le groupe...
Le problème des Insaisissables, c'est que ce sont des films hollywoodiens à destination d'un public qui ne s'intéresse pas forcément à la magie et à l'illusion, ou du moins qui n'en a qu'une vague idée caricaturale et irréaliste.
Par conséquent, ces deux films ont la fâcheuse tendance à en faire beaucoup trop dans l'esbrouffe, au point de transformer ces films de manipulations en films fantastiques, purs et simples. C'était déjà mon problème avec le premier opus (3/6), dans lequel l'utilisation à outrance d'effets numériques (durant et en dehors des tours de magie), l'exagération constante des capacités des magiciens, et toutes les improbabilités physiques et logiques finissaient par enlever toute vraisemblance à l'univers du métrage, et donc par affaiblir d'autant la magie présentée à l'écran, paradoxalement moins spectaculaire puisque totalement bricolée par ordinateur. Et comme le script était déjà, à la base, cousu de fil blanc, le film ne fonctionnait que sur le capital sympathie de son cast, et l'énergie de son réalisateur.
Ici, problème : le cast perd Isla Fisher (enceinte), qui est remplacée par Lizzie Caplan, une Lizzie qui, malheureusement, est en pilotage automatique (ce qui pour elle signifie être sarcastique et rapidement saoulante) ; tous les autres rempilent (parfois pour le pire : Harrelson qui surjoue le rôle de son frère jumeau), mais la moitié d'entre eux semble s'ennuyer ferme, comme s'ils étaient contractuellement contraints et forcés d'apparaître dans ce film.
En même temps, on peut les comprendre, puisque tout est tellement centré sur Ruffalo que les autres Horsemen font presque de la figuration.
Autre problème : changement de réalisateur, et tout de suite, le film perd de son énergie et de son clinquant visuel, pour être nettement plus basique. Du moins, en ce qui concerne la manière dont est filmé le tout, puisque point de vue scénario, c'est tout le contraire. Les scénaristes ont jeté l'éponge, et n'essaient même plus de rendre ce qu'il y a à l'écran crédible : les effets impossibles et numériques sont la norme, et le film demande une telle suspension d'incrédulité qu'il entre de plein pied dans la science-fiction.
Une science-fiction qui ne dérangera probablement pas le spectateur lambda mais qui, pour moi qui suis amateur d'illusions et de magie scénique, est plus qu'agaçante. Ne parlons même pas des rebondissements du script, qui sont soit ultra-prévisibles, soit n'ont pas grand sens, ou des nombreuses scènes de dialogues manquant cruellement de rythme ; finissons néanmoins par mentionner la musique de Brian Tyler, qui était l'un des vrais points forts du premier film : ici, même Tyler semble livrer le minimum syndical, reprenant ses thèmes de Now You See Me sans rien leur ajouter de vraiment mémorable.
Bref, une suite bigger louder qui s'effondre sous son propre poids, et enterre probablement pour de bon la franchise Insaisissables (une franchise qui aurait pu donner quelque chose d'intéressant entre de bonnes mains) sur le territoire américain (les Chinois, eux, préparent leur spin-off).
2/6 (Daniel Radcliffe est sympathique, en antagoniste)
Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.
WWE Cruiserweight Classic - Semaine 7 :
- Lince Dorado (Puerto Rico) vs Rich Swann (USA) :
Un peu de name-dropping avec Mike Quackenbush, mentionné comme entraîneur de Lince Dorado, ça fait toujours plaisir ; sinon, comme d'habitude, Swann danse et pose un peu, et Lince Dorado a tendance à se mettre en pilotage automatique, et à téléphoner ses mouvements sans réellement s'investir. Quelques prises spectaculaires, mais dans l'ensemble, bof.
- Drew Gulak (USA) vs Zack Sabre Jr (UK) :
Un match ultra-technique et sec, plein de prises innovantes et de contres improbables, et qui change radicalement de ce que l'on peut voir à la tv.
- TJP (Philippines) vs Johnny Gargano (USA) :
Un bon match technique, là aussi, avec un TJP qui montre qu'il est particulièrement polyvalent ; un Gargano qu'il devrait faire un peu plus attention sur ses sauts à l'extérieur du ring, parce qu'il a failli totalement rater TJP et se tuer sur le coup ; et un peu trop de kickouts et de faux finishs sur la fin.
Encore une bonne semaine pour le CWC, et plus l'on avance dans le tournoi, plus les matches gagnent en qualité et en intensité.
Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :
5x17 - The Disease :
Mouais.
Un épisode centré sur Harry Kim, généralement, ça n'augure pas de grandes choses, malgré les efforts de Garrett Wang.
Ici, ce cher Harry tombe amoureux d'une charmante extraterrestre (Musetta Vander) appartenant à une race xénophobe, et entretient avec elle, en secret, une relation amoureuse torride pendant un long moment, alors que les deux équipages collaborent sur des répartions complexes.
Une grosse métaphore un peu pataude assimilant l'amour à une maladie puisque non seulement Harry tombe malade (il se met à luire parce qu'il est amoureux - deuxième niveau de métaphore pataude !), mais le Voyager est lui-aussi contaminé par un parasite extraterrestre, contracté au contact des aliens.
Alors dans l'absolu, pourquoi pas : bien qu'Harry Kim ne soit pas la première personne qui vienne à l'esprit lorsque l'on dit "relation amoureuse torride" et que cet épisode semble faire volontairement l'impasse sur tous les cas précédents de relations membre d'équipage/alien de l'univers de Star Trek (Voyager y compris) pour placer Harry en position de martyr face à une Janeway inflexible et froide ("qui applique le règlement à la lettre"), un tel épisode aurait pu être, dans un univers parfait, l'occasion d'apporter un peu de changement à la série : intégrer Musetta à l'équipage de manière plus permanente, développer Harry au travers de sa relation, voire même lui donner une vie maritale, etc...
Mais non, on est dans Voyager, et le mot d'ordre, c'est "reboot à la fin de chaque épisode".
Dont acte : les scénaristes rajoutent une vague histoire de mouvement séparatiste et de sabotage (ça ne fonctionne pas vraiment, car la supposée xénophobie des aliens n'est jamais vraiment tangible), et voilà, le couple se sépare de manière tragique à la fin de l'épisode, et tout revient à la normale.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Kick-Ass 2 :
Les actions passées de Dave (Aaron Taylor-Johnson) et de Mindy (Chloë Grace Moretz), alias Kick-Ass et Hit-girl, ont fini par inspirer toute une communauté d'apprentis-justiciers des rues. Malheureusement pour le duo, elles inspirent aussi Chris (Christopher Mintz-Plasse) à se tourner vers le côté obscur de la Loi, afin de venger son père. Et alors que Mindy tente, de son côté, de retrouver une vie normale, Dave et sa bande de justiciers du dimanche sont confrontés aux criminels psychopathes engagés par Chris, qui s'est rebaptisé le Motherfucker...
J'ai déjà vu ce film. Si, si, à sa sortie, en 2013. Malheureusement, je n'en garde absolument aucun autre souvenir que la présence imposante (et convaincante dans les scènes d'action) de Mother Russia... et les abdos de Lindy Booth.
C'est dire combien cette suite m'a marqué. D'un autre côté, cependant, ce n'est pas vraiment étonnant : à la base, j'ai beaucoup de mal avec Mark Millar et son oeuvre. L'auteur est très doué pour donner naissance à des concepts alléchants, mais qui rapidement, et d'autant plus lors de leur passage sur grand écran, sombrent dans ses gimmicks habituels : ultra-violence, vulgarité, cynisme, transgression gratuite et assez adolescente dans l'âme, immaturité, etc (sans oublier une tendance à répéter ses idées qui marchent, et à les décliner sous plusieurs variantes).
C'était déjà ce qui me dérangeait dans le premier opus cinématographique de Kick-Ass, une adaptation clinquante, flashy, poseuse, et débordant de fanservice de l'oeuvre de Millar (pas aidée par un rythme assez inégal, souvent symptomatique des premiers films de Matthew Vaughn), et qui fétichisait de manière assez discutable le personnage interprétée par Chloë Grace Moretz.
Ce qui m'amène à mon second problème principal avec Kick-Ass : Chloë. Là où tout le monde s'extasiait (et fétichisait donc) Hit-Girl, "parce qu'une fillette qui massacre à tour de bras et qui parle vulgairement, c'est trop rebelle et transgressif", moi, je trouvais son interprétation médiocre et forcée, et je ne croyais pas du tout à son personnage.
D'où problème, avec cette suite, qui adapte de manière ultra-fidèle les mini-séries Hit-Girl et Kick-Ass 2... puisque là où le premier film adoptait le point de vue de Dave, le référent direct du spectateur geek, et suivait son histoire, ici, le métrage est presque plus souvent centré sur Hit-Girl. Ou plutôt, sur Hit-Girl au lycée, avec tout ce que ça entraîne de scènes de couloirs insipides, de mean girls, etc... un vrai handicap hérité de Hit-Girl, donc, et qui affaiblit le récit, déjà handicapé par une structure assez éparpillée, ainsi que par un manque cruel d'originalité et de punch.
La plupart des rebondissements sont en effet téléphonés, le script se prend beaucoup trop au sérieux, et finit par succomber aux clichés plus qu'il ne les détourne ou ne s'en amuse. On sent de plus que Vaughn n'est plus derrière la caméra, puisque le tout manque de l'énergie impertinente du premier opus.
En somme, un film encore moins subtil que l'original, et qui, malgré les efforts du cast, et une adaptation parfois à la case près, finit par tomber assez souvent à plat... notamment lorsqu'il amène au forceps un début de romance Hit-Girl/Kick-Ass, sur la fin.
3/6 pour le premier opus, 2.25/6 pour cette suite (principalement parce que le dernier quart d'heure n'est pas désagréable)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Coup de Foudre avec une Star (Date With Love) :
David (Quinn Lord), un jeune lycéen, n'a personne pour aller au bal de sa promotion. Désespéré, il copie alors les vers d'un poème écrit par son instituteur, Mr. Walsh (Andrew W. Walker), et publie une vidéo en ligne, demandant à une star hollywoodienne de l'accompagner au bal. Justement en pleine crise de relations publiques, Alex (Shenae Grimes-Beech), la star en question, accepte aussitôt, mais lorsqu'elle croise le chemin de Mr. Walsh, son coeur s'emballe...
Rom-com Hallmark diffusée fin mai dernier, et qui étrangement, ressemble presque plus à un script de Disney-com qu'à un téléfilm habituel Hallmark : entre l'ouverture du film sur l'ado et sa meilleure copine (Bailee Madison) qu'il ne remarque pas, toutes les références aux teen movies des 80s (rien que l'école s'appelle John Hughes High School), le fait que tout tourne autour des deux adolescents, et se déroule dans un lycée, etc, on est vraiment en grande partie dans de la teen comedy assez balisée, mais pas forcément désagréable.
Sauf que c'est une teen comedy qui, en plus, doit accommoder les clichés de la romance made in Hallmark, en se concentrant plus que de mesure (mais pas forcément totalement assez) sur les deux adultes de service. Shenae Grimes-Beech et Andrew Walker (deux nouveaux favoris de la chaîne, visiblement, déjà là lors de la saison de Noël dernier, avec le très moyen Christmas Incorporated et le déjà un peu meilleur Dashing Through The Snow) ont une alchimie convaincante, leurs personnages ne sont pas trop mal écrits, mais on n'évite malheureusement pas le gros cliché du quiproquo de troisième acte, tellement habituel et usé qu'il en est agaçant.
Au final, une rom-com mâtinée de teen-com, qui n'est pas forcément suffisamment l'une ou l'autre, et se retrouve un peu le fessier entre deux chaises... sans que ça ne soit forcément très dommageable au final, puisque ça change un peu de la routine. Un peu.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Criminal :
À la recherche d'un nouveau partenaire pour l'aider dans ses arnaques, Richard Gaddis (John C. Reilly) recrute Rodrigo (Diego Luna), un petit criminel sans envergure, mais avec du charisme. Leur plan : vendre un bon au porteur rarissime et contrefait à un collectionneur (Peter Mullan). Mais les choses se compliquent progressivement, notamment lorsque Valerie (Maggie Gyllenhaal), la soeur de Gaddis, devient partie prenante de cette arnaque.
Un long métrage d'arnaque, remake du film argentin Les Neuf Reines (2000), et qui s'avère plutôt agréable à suivre pendant une heure, avant de se désagréger progressivement, au fil de rebondissements improbables, et d'un final en forme de retournement de situation malheureusement beaucoup trop prévisible.
En même temps, c'est bien là le problème de ces films d'arnaques qui laissent volontairement plein de zones d'ombre dans leur récit : on s'attend toujours à un twist final, ou à ce que l'un des deux protagonistes tente d'arnaquer l'autre, avec un big reveal spectaculaire à la clef. Et donc, forcément, lorsqu'il se produit, il a l'effet inverse à celui escompté...
M'enfin bon, Maggie était adorable, comme d'habitude, c'est toujours ça de gagné.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
He Never Died :
Solitaire, asocial, et misanthrope, Jack (Henry Rollins) mène une existence de reclus, ne s'occupant que de ses affaires, et ne sortant de chez lui que pour se fournir en sang frais, pour jouer au bingo, et pour passer brièvement au diner local, où il a tapé dans l'oeil de Cara (Kate Greenhouse), une serveuse intriguée. Car Jack est un homme plein de mystères : il semble invulnérable, arbore d'étranges cicatrices dans son dos, et lorsqu'il n'a pas sa dose de sang ou de chair fraîche, il devient incontrôlable... une situation problématique, notamment lorsqu'il se découvre une fille (Jordan Todosey), et que celle-ci est enlevée par des criminels locaux...
Un film fantastique qui n'est pas inintéressant, mais qui s'avère aussi un peu frustrant de par son approche minimaliste du genre : le budget était clairement limité, et on a un peu l'impression, quand arrive la fin, qu'il reste énormément à raconter... mais néanmoins, le tout fonctionne plus ou moins.
Le jeu volontairement raide, monotone et distant de Rollins sied bien à son personnage, "Jack" est charismatique, et l'univers dépeint ici est intéressant ; dommage cependant que le rythme ne soit pas forcément là, et que les scènes d'actions soient plutôt limitées et médiocres.
Dommage, en effet, car avec un réalisateur plus aguerri ou talentueux, capable d'iconiser son protagoniste principal, on aurait pu tenir là un bon équivalent des The Crow et autres films cultes des années 80/90...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Dredd :
Dans un futur post-apocalyptique, MegaCity, une métropole gigantesque, est en proie à une criminalité rampante. Seuls les Juges, des officiers servant à la fois de juges, de jurés et de bourreaux, peuvent s'opposer aux criminels, et parmi eux, Dredd (Karl Urban) est le plus redouté. Mais lorsque Dredd et Cassandra (Olivia Thirlby), une apprentie-Juge aux pouvoirs de télépathie, sont pris au piège dans un immeuble contrôlé par le gang de Ma-Ma (Lena Headey), une dangereuse trafiquante de drogues, les deux Juges vont devoir se battre pour survivre et pour faire régner la Loi et l'Ordre...
Ma première réaction à la vision de ce Dredd, à sa sortie, face à une hype considérable qui parfait de classique instantané, avait été une indifférence polie.
Le tout m'avait paru assez fauché et étriqué, malgré l'évidente bonne volonté et les efforts très clairs pour proposer quelque chose de violent et de fidèle à la bande dessinée, tout en s'éloignant un maximum du blockbuster de Stallone.
Mais le film se trouvait malheureusement beaucoup trop le cul entre deux chaises pour me convaincre : pas assez réaliste (trop d'effets de style inutiles, uniquement là pour la 3D ; la violence trop caricaturale et sanguinolente ; l'interprétation forcée d'Urban et des autres acteurs) et pas assez comics (manque considérable d'ampleur, costumes très moyens, maquillages et effets visuels contrastant trop avec l'environnement réaliste dans lequel les personnages évoluent) à la fois.
En revoyant aujourd'hui le film, et en sachant à quoi m'attendre, ça passe mieux. Les problèmes qui m'avaient dérangés à l'époque sont toujours présents, impossibles à ignorer, et ce métrage a toujours des allures de pilote de série tv "Dredd & Anderson", mais le tout finit par apparaître sympathique, voire même assez réussi dans certains plans.
Dommage que le film n'ait pas été plus homogène...
- Intro façon "il y a un an, où est-ce que j'étais ?"... qui se termine sur des esquives assez amusantes de la part de Roode et d'Aries.
- No Way Jose vs Austin Aries : L'entrée de Jose (qui fait la konga avec des membres du public), mwé. C'est typiquement un personnage NXT/WWE, ça, un cartoon vivant, qui "hulks out", et qui joue l'ultra-babyface face un Aries fourbe. Rien de honteux, mais assez basique dans le genre, et un peu éclipsé par le retour d'Hideo Itami (en costume cravate... et mocassins sans chaussettes) en post-match, pour appliquer un GTS à Aries. (bon, cela dit, le post-match manquait lui aussi un peu de punch, étrangement, et était assez approximatif)
- Billie Kay vs Ember Moon : Pas vraiment fan du relooking WWE de Jessie McKay, celui d'Athena est déjà plus efficace. Match solide, qui était destiné à promouvoir Moon plus qu'autre chose, mais qui heureusement n'était pas un squash, et était plutôt équilibré.
- Roode qui, backstage, se moque joyeusement de Brooklyn, toujours très efficace.
- Bobby Roode vs Andrade Almas : l'entrée en scène de Roode, , avec le public qui est à fond dedans et l'encourage pendant tout le match, alors que c'est le heel de service. Un match un peu décevant, en cela qu'il est beaucoup trop équilibré pour établir Roode de manière dominante, et que son nouveau finisher est assez faiblard.
- Vidéo de hype enigmatique pour "Sanity".
- Un peu de hype pour le CWC, avec les demi-finalistes dans le public.
- Gargano & Ciampa qui tentent de promouvoir la vente de leurs nouveaux t-shirts de manière ultra-subtile.
- Revival vs Gargano & Ciampa, Tag Titles : un bon tag match, très classique, qui met un certain temps à décoller, et qui enchaîne un peu trop de faux finishes, mais qui assure le spectacle. Ça aurait probablement même été meilleur si ces deux équipes m'intéressaient un minimum...
- De l'auto-promo de la WWE au sujet de sa division féminine.
- Bailey vs Asuka, Women's title : pas un mauvais match du tout, mais j'ai trouvé le tout étrangement brouillon, ce qui ne me surprend pas outre mesure venant d'Asuka. Le post match était assez touchant.
- Samoa Joe vs Shinsuke Nakamura, NXT title : Nakamura qui a droit à un violoniste perso pour accompagner son entrée, c'est . Du très lourd que ce match, avec une jolie montée en puissance, et un résultat assez prévisible, mais cohérent.
En résumé, un event en deux parties : honorable, mais oubliable, dans sa première moitié, et un bon niveau au-dessus dans sa seconde moitié.
Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.
WWE Cruiserweight Classic - Semaine 5 :
Début d'épisodes un peu moins remplis (ou du moins, avec un peu plus de meublage), puisqu'on attaque les semi-finales, avec deux matches seulement par émission.
- Tajiri (Japan) vs Gran Metalik (Mexico) : Un très bon match, à la fois acrobatique, technique et méthodique. Tajiri, notamment, peut toujours en remontrer à bon nombre de catcheurs faisant la moitié de son âge.
- Cedric Alexander (USA) vs Kota Ibushi (Japan) : MOTN, et probablement le meilleur affrontement du tournoi jusqu'à présent, dans le genre. Et puis ce match a la chance d'avoir près de 20 minutes pour se développer, ce qui aide nettement à faire bonne impression. Un poil plus de selling, çà et là, n'aurait pas été de refus, mais bon...
Une semaine très solide, qui bénéficie de matches plus long, et de lutteurs plus expérimentés. Ça promet pour la suite. (et puis on ne le dis pas assez, mais Bryan et son collègue font un duo de commentateurs excellents, sérieux et efficaces)
WWE Cruiserweight Classic - Semaine 6 :
- Akira Tozawa (Japan) vs Jack Gallagher (UK) : Gallagher clairement un favori des fans et des bookers, pour une chouette opposition technique + comédie vs intensité japonaise. AMHA Gallagher a un contrat qui l'attend dès que la WWE lancera officiellement la Cruiserweight division.
- Hoho Lun (Honk-Kong/China) vs Noam Dar (Scotland/Israel) : Rien de vraiment mauvais... mais bof. Dar se pavane un peu trop, Hoho est assez quelconque, et le public retombe dans ses mauvais travers de meublage en chantant tout et n'importe quoi.
- Tony Nese (USA) vs Brian Kendrick (USA) : Un très bon match, franchement très intelligemment mené, avec un Nese qui domine en force, en rapidité, en agilité, et qui a lui-aussi probablement déjà un contrat qui l'attend ; et Kendrick qui utilise toutes ses tactiques de vétéran, même les plus détestables, pour tenter de prendre le moindre avantage possible, et de voler la victoire.
Deux très bons matches, dans des styles totalement différents, et un match intermédiaire instantanément oubliable : pas une mauvaise semaine, en fin de compte.
Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :
5x15-16 - Dark Frontier :
Un double épisode centré sur les Borgs, et au budget plus important que d'habitude : on y suit l'équipage du Voyager, qui tente de piller un navire borg endommagé, afin (comme d'habitude) d'accélérer leur retour vers la Terre ; pour cela, ils demandent à Seven de se plonger dans les archives de ses parents (ce qui donne lieu à des flashbacks très réussis), une activité qui trouble l'ex-Borg, et l'amène à tomber dans un piège tendu par une Reine Borg (nouvelle actrice, un peu plus classique et générique qu'Alice Krige dans le rôle).
Un quasi-long-métrage qui est loin d'être désagréable, bourré d'effets spéciaux et d'action, et techniquement intéressant (en plus d'avoir une nouvelle fois des scènes très réussies avec la petite Naomi Wildman)... mais il faut bien admettre qu'il faut, pour cela, fermer les yeux sur des enjeux un peu trop flous (la Reine parle tellement de manière énigmatique que ses intentions restent trop vagues), sur une continuité assez bancale (notamment sur la découverte des Borgs), et sur un problème toujours récurrent : l'envoi de tout le senior staff (Chakotay excepté) en mission commando, quel que soit le danger.
Je sais bien que c'était la norme à l'époque de TOS, parce que "Kirk, homme d'action", mais même en ce temps-là, ils avaient des red shirts avec eux. Là, un accident un peu sérieux, et le Voyager se retrouve sans gradé aux commandes.
(les jeux vidéos avaient contourné le problème, en créant l'Elite Force entraînée par Tuvok #nostalgie)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Agents Presque Secrets (Central Intelligence) :
Adolescent bon-vivant et en surpoids, Robbie Weirdicht a passé toute sa scolarité à être maltraité par tous ses semblables, sauf Calvin Joyner, l'athlète superstar du lycée, au futur tout tracé. 20 ans après, cependant, la carrière décevante de CJ (Kevin Hart) est au point mort, et alors que la réunion des 20 ans de sa promotion approche, il fait la connaissance de Bob Stone (Dwayne Johnson), la nouvelle identité de Weirdicht, devenu super-agent de la CIA, à la musculature et à la carrure impressionnantes. Mais Bob est en cavale, accusé d'avoir tué son partenaire, et d'avoir volé des codes essentiels à la défense nationale des USA...
Une buddy comedy amusante, sans plus, qui vaut principalement pour le contraste entre The Rock colossal, et Hart minuscule.
Les quelques caméos sont sympathiques, les deux hommes s'entendent bien à l'écran, le script est efficace (bien qu'assez basique), et la distribution secondaire est bien trouvée... mais dans l'ensemble, c'est vraiment une buddy comedy standard, aux scènes d'action assez moyennes, et qui évoque étrangement par moments The Do-Over de Sandler.
Cela dit, si The Rock a un peu tendance à surjouer çà et là (c'est le rôle qui veut ça), le script a le bon goût de laisser planer le doute sur son honnêteté, et ce jusqu'au bout, donc c'est toujours ça de pris.
Un très petit 3/6 (parce que la tagline de l'affiche est vraiment bien trouvée, et que le duo principal est attachant)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Les Demoiselles d'honneur s'en mêlent (Revenge of the Bridesmaids) :
De passage dans leur petite ville natale du sud des USA, Abigail (Raven-Symoné) et Parker (JoAnna Garcia), deux New-Yorkaises, découvrent que leur amie d'enfance Rachel (Chryssie Whitehead) est la demoiselle d'honneur de Caitlyn (Virginia Williams), riche héritière qu'elles connaissent depuis toujours. Seul problème : Rachel est dévastée, car Caitlyn épouse son ex-fiancé Tony (Lyle Brocato). Agacées par ce mariage de raison, et par la famille prétentieuse de la mariée, Abigail et Parker décident alors de s'improviser demoiselles d'honneur, et de faire capoter cette union problématique...
Une comédie ABCFamily qui repose principalement sur l'excellent duo Raven-Symoné & JoAnna Garcia, qui font une paire très sympathique et attachante, à l'alchimie indubitable. D'ailleurs, le casting dans son ensemble est assez réussi, avec de nombreux seconds-rôles amusants (Brittany Ishibashi, notamment)...
Quel dommage alors que le film ne conserve pas son énergie et son rythme de manière satisfaisante et homogène : on se retrouve ainsi devant un métrage soufflant le chaud et le froid, alternant moments de comédie décomplexée (souvent portés par Raven) et moments relationnels plus sérieux et quelconques. Vraiment dommage.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Bang Bang Baby :
Stepphy (Jane Levy), une jeune adolescente travaillant dans le garage de son père, aimerait beaucoup devenir une chanteuse célèbre, et partir pour New York ou Hollywood. Mais dans sa petite ville des années 60, les opportunités sont rares, et entre son père alcoolique (Peter Stormare), et les avances assez insistantes de Fabian (David Reale), l'avenir de Stepphy est des plus grisâtres... du moins, jusqu'à ce que le chanteur de ses rêves, Bobby Shore (Justin Chatwin) tombe en panne en ville, alors même qu'un incident technique à l'usine chimique locale inonde la communauté d'un gaz mutagène...
Un hybride comédie musicale/science-fiction made in Canada, et qui donne fortement l'impression d'avoir été, initialement, conçu comme un spectacle scénique, tant l'économie de décors (inhérente aux petits-budgets, certes) et de personnages, le huis-clos, et bien sûr le format musical, donnent l'impression d'un pièce filmée. Ce qui n'est pas forcément redondant, d'autant qu'un film comme Reefer Madness (ou encore Hairspray), par exemple, a prouvé qu'il était toujours possible de produire au cinéma de bonnes comédies musicales adaptées des planches.
Malheureusement, ici, le résultat est particulièrement mitigé. Au niveau de la distribution, d'abord, si Jane Levy est excellente (et chante plutôt bien), Stormare fait son truc habituel, et Chatwin ne fait aucune impression (d'autant qu'il ne chante apparemment pas) ; ensuite, se pose un problème plutôt gênant : musicalement, il n'y a pas une mélodie accrocheuse, pas une chanson mémorable. Il ne reste donc, pour vraiment intéresser le spectateur, que l'histoire ; une histoire pas assez rythmée, et dont le contenu métaphorique/allégorique est par ailleurs transparent et prévisible.
Il ne faut en effet pas bien longtemps pour remarquer que c'est à partir d'un certain moment bien précis que tout le film bascule dans la science-fiction et dans l'improbable. Il suffit alors d'en tirer les conclusions appropriées, et le reste du film s'avère alors cousu de fil blanc : sans que ce soit mal fait ou inintéressant, Bang Bang Baby se résume alors à "tout ça pour ça ?", et aurait mérité d'être un peu plus maîtrisé et percutant.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Guidance :
Ancien enfant-star à la carrière au point mort, homosexuel refoulé mais flamboyant, alcoolique, et souffrant d'un cancer de la peau qu'il refuse de soigner, David (Pat Mills) décide de jouer le tout pour le tout, et se fait passer pour un conseiller d'orientation afin de se faire embaucher dans un lycée. Aussitôt, ses habitudes excentriques et improbables le rendent particulièrement populaire auprès des élèves, pour le meilleur et pour le pire...
Une comédie acide canadienne réalisée, écrite et interprétée par Pat Mills, qui s'avère un film assez divertissant pendant une bonne heure : du 4/6, donc, assez prévisible mais sympathique.
Malheureusement, le dernier quart d'heure - le renvoi et la cavale en compagnie d'une élève - est trop inégal et catapulté pour convaincre, ce qui rabaisse la note d'un demi-point.
Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.
Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 4 :
- Rich Swann (USA) vs Jason Lee (Hong-Kong) : Rich Swann fait son truc, c'est un showman né, il est décontracté, flamboyant, confiant... au point d'en faire un peu trop. Lee, lui semble plus orienté frappes et rapidité, et s'avère une bonne surprise. Le match n'est guère mémorable, cela dit, et ne dure que 3 minutes et quelques.
- Gurv Sihra (India) vs Noam Dar (Scotland) : match décevant. Le Bollywood Boy est à la traîne, et rabaisse Dar à son niveau, bref, un match particulièrement molasson, et gentiment médiocre.
- Jack Gallagher (UK) vs Fabian Aichner (Italie) : excellente surprise, entre un homme fort (l'Italien), et un technicien anglais, très similaire à Zack Sabre Jr dans son style. C'est fluide, c'est rythmé, c'est technique, c'est surprenant, c'est très réussi.
- Johnny Gargano (USA) vs Tommaso Ciampa (USA) : L'affrontement des deux partenaires d'une équipe de NXT, qui se connaissent parfaitement et ne se font pas de cadeaux. À nouveau un très bon match, typiquement indy.
Avec cette semaine encore inégale, le premier round du tournoi est bouclé. À partir de la semaine prochaine, on passe aux affrontements plus sérieux, dont certains promettent vraiment.
Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.
Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 3 :
- Zack Sabre Jr. (UK) vs Tyson Dux (Canada) : Un affrontement excellent, avec un Zack Sabre Jr impressionnant de technique et de fluidité, et un Dux qui est plus en force et en muscles.
- Harv Sihra (India) vs Drew Gulak (USA) : Un peu de voltige bollywoodienne vs de la brutalité et de la technique de soumission américaine. Un peu brouillon et bordélique, et probablement trop déséquilibré pour son propre bien : Sihra semble dominer tout le match, et perdre sur une prise de soumission... bizarre, ce booking.
- Tony Nese (USA) vs Anthony Bennett (USA) : Un match moyen, là encore, avec un Nese qui a l'avantage du muscles et de de la force (et de l'expérience). Tout allait bien jusqu'au finish, botché par Bennett, et recommencé trois secondes plus tard, de manière un peu forcée, suivie d'un arrêt de l'arbitre (inquiet pour Bennett) juste avant le finisher de Nese... arrêt qui ne sert à rien, puisqu'il finit par laisser Nese placer son finish. Dommage.
- Raul Mendoza (Mexico) vs THE Brian Kendrick (USA) : Bon main event, principalement parce que Kendrick nous la joue über-heel fourbe et prêt à tout pour regagner les sommets, alors qu'en face, Mendoza voltige et domine, impressionnant.
Sur le papier, cette semaine promettait des matches de haute volée. Dans les faits, tout le monde en garde cependant beaucoup en réserve, et les matches de ce premier round restent gentillet, sans plus, et assez inégaux.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Quand la demoiselle d’honneur s’en mêle (Wedding Bells) :
Lorsque des problèmes financiers remettent en question le mariage de Amy et James (Tammy Gillis et Christopher Russell), Molly (Danica McKellar) et Nick (Kavan Smith), respectivement demoiselle et garçon d'honneur, décident de tout faire pour trouver une solution. Le duo - que pourtant tout sépare - choisit alors de remettre en état l'auberge autrefois tenue par le père acariâtre de Nick, Charlie (Bruce Boxleitner), pour en faire le lieu de la cérémonie. Mais progressivement, alors que Molly et Nick apprennent à se connaître, ils se rapprochent de plus en plus...
Du bon et du moins bon dans cette comédie romantique Hallmark de juin dernier.
Le bon, c'est Danica McKellar, attachante comme toujours, et dont le duo avec Kavan Smith fonctionne plutôt bien (Kavan s'empâte un peu et sa coupe de cheveux est ratée, mais il a une nonchalance qui se marie bien avec l'énergie de McKellar) ; c'est aussi la relation entre Nick et son père, assez touchante, et bien interprétée ; et c'est enfin l'environnement où se déroule le métrage, une jolie ferme/auberge verdoyante, qui fait un décor tout à fait charmant.
Le moins bon, c'est le titre ultra-banal et générique ; c'est le couple d'amis, insipide et même assez agaçant ; c'est le scénario un peu baclé sur la fin, avec demande en mariage et cérémonie précipitées ; c'est enfin le script dans sa globalité, un peu trop forcé et capillotracté pour vraiment fonctionner et paraître crédible.
Bref, des qualités et des défauts, mais le tout parvient néanmoins à être suffisamment enlevé pour ne pas ennuyer, d'autant que son couple principal est assez sympathique.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Tarzan (The Legend of Tarzan) :
John Clayton III, alias Tarzan (Alexander Skarsgård), a quitté l'Afrique depuis plus de 10 ans, pour retourner en Angleterre avec son épouse Jane. Mais Leon Rom (Christoph Waltz), envoyé du Roi Leopold, a échafaudé un plan machiavélique : en échange d'un accès illimité à des mines de dimants légendaires, il promet à un vieil ennemi de Tarzan de ramener ce dernier en Afrique, et de livrer la tête de Tarzan sur un plateau...
Je ne sais pas s'il fallait attendre grand chose de ce Tarzan : un héros aussi daté et controversé (car avec lui se posent d'innombrables problèmes de racisme, de colonialisme, etc), un réalisateur aussi insipide et quelconque (David Yates n'a que rarement le sens du rythme, et il n'a aucune personnalité derrière la caméra), un acteur principal assez peu expressif (cela dit, Tarzan doit avoir une salle de musculation ultra-moderne dans son manoir anglais, vus ses abdos ; idem pour tous les membres de la tribu africaine aux muscles saillants et découpés), un spécialiste des rôles de méchants qui sombre dans l'auto-parodie, un compositeur d'entrée de gamme, et de manière générale, un projet que personne n'avait demandé...
Sans surprise, donc, le résultat est à la hauteur de ces non-attentes : un blockbuster mou, terne (visuellement, tout est gris ou délavé), mal monté (dès que l'action commence, on a droit à des ralentis et à des coupes étranges dans le mouvement), aux effets spéciaux particulièrement inégaux (les singes de la tribu de Tarzan, notamment, semblent hésiter, au gré des plans, entre le simili-gorille, et le chimpanzé stéroïdé ; les incrustations sur fond vert sont souvent assez laides ; et les doublures numériques, elles, sont assez voyantes, notamment lorsque les personnages se balancent au bout de lianes de plusieurs kilomètres de long), et au héros étrangement incompétent, qui passe son temps à se faire assommer et capturer, en plus d'arborer en permanence un air dépressif.
Mais le vrai problème reste tout de même le cruel manque d'énergie du film, pas aidé par des flashbacks récurrents qui cassent toute montée en puissance.
Vraiment dommage, car les idées à la base du récit ne sont pas mauvaises, Margot Robbie et Sam Jackson sont toujours agréables à l'écran, et que quelques moments fonctionnent plus ou moins, mais dans l'ensemble, c'est vraiment médiocre et fade au possible.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
These Final Hours :
Alors qu'un phénomène cataclysmique ravage la Terre pays après pays, en Australie, James (Nathan Phillips) quitte sa maîtresse enceinte (Jessica De Gouw), pour rejoindre sa petite-amie officielle (Kathryn Beck) à la fête organisée par le frère de celle-ci, dans son immense villa. Mais en chemin, il sauve la petite Rose (Angourie Rice) de deux violeurs et, bon gré mal gré, il la prend sous son aile, et va tenter de la ramener chez ses parents avant que le monde ne touche à sa fin...
Une sorte de The Last of Us sans infectés, et avec des accents australiens en plus, ce These Final Hours s'avère une excellente surprise, imparfaite, mais néanmoins tour à tour amusante, touchante et fascinante.
La relation qui se tisse entre James et Rose se reflète dans l'attachement que l'on éprouve rapidement pour ce duo improbable, et si le déroulement de l'histoire est somme toute assez prévisible (quand le postulat de départ, c'est "la Terre n'a plus que 12 heures à vivre", on se doute de comment ça va se terminer), le métrage reste suffisamment rythmé et maîtrisé pour emporter l'adhésion.
Sans compter l'interprétation impeccable de la grande majorité des acteurs, Nathan Phillips et Angourie Rice en tête. Décidément, entre ce film et The Nice Guys, cette petite devrait aller loin dans le métier...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
The Decoy Bride :
Traqués par les paparazzis, l'actrice Lara Tyler (Alice Eve) et son fiancé, l'auteur James Arber (David Tennant) ne parviennent pas à se marier en paix. C'est alors que leurs publicistes ont une idée : tenir le mariage sur l'île de Hegg, en Écosse, lieu où se déroule l'action du best-seller de James. Sur place, ils engagent alors Katie (Kelly MacDonald), une fille du pays récemment rentrée chez elle après une rupture douloureuse, pour faire semblant d'épouser James, et mener les paparazzis sur une fausse piste. Mais les quiproquos s'enchaînent, et bien vite, c'est toute l'attention de l'Angleterre qui se pose sur cette petite île perdue...
Une comédie romantique anglaise à la distribution particulièrement sympathique (mentionnons aussi Dylan Moran et Sally Phillips, entre autres), et aux décors naturels de toute beauté, qui rendent le tout éminemment regardable.
Après, il faut bien avouer que le récit est très moyennement rythmé, un peu décousu et chaotique, et que les personnages sont assez basiques et génériques.
Néanmoins, une rom-com dans laquelle la "rivale" de l'héroïne n'est pas une mégère insupportable bourrée de défauts, mais bien une fille sympa, jolie, et talentueuse, c'est rafraîchissant... et puis bon, j'ai un énorme faible pour l'accent de Kelly MacDonald, donc...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Batman - The Killing Joke :
Barbara Gordon, aka Batgirl (Tara Strong), est une jeune bibliothécaire qui, la nuit, combat le crime aux côtés de Batman (Kevin Conroy), pour qui elle éprouve plus qu'une simple admiration. Mais quelque temps après avoir raccroché son costume de justicière, Barbara est victime du Joker (Mark Hamill), qui kidnappe son père (Ray Wise), et envoie la jeune femme à l'hôpital, paralysée. Batman se lance alors sur la piste du clown maléfique...
The Killing Joke est un roman graphique culte de l'univers de Batman, centré sur le Joker, ses origines, et son combat éternel contre Batman. Écrit par Alan Moore et illustré par Brian Bolland, à la patte visuelle très particulière, ce récit sombre et radical n'est cependant pas dénué de controverse, au nombre desquels sa fin ambiguë, et le sort de Barbara Gordon, abattue à bout portant par le Joker, agressée sexuellement par ce dernier, et utilisée comme un pion par le Joker, et par extension, par le scénariste.
Cette adaptation supervisée par Bruce Timm était donc assez attendue, pour le meilleur et pour le pire... et il faut bien avouer que les choix de la production (dans ses interviews récentes, Timm semble cependant se détacher un peu des choix créatifs de l'adaptation, et de l'oeuvre originale, ce qui laisse sous-entendre qu'il n'a pas forcément eu les coudées franches sur le projet) laissent songeur.
Pour pallier l'exploitation gratuite du personnage de Barbara Gordon, ce Killing Joke lui consacre ainsi un long prologue (plus d'un tiers du film) revenant sur sa carrière de Batgirl. Et là, on reste dubitatif : la Batgirl présentée ici est une jeune bibliothécaire (au meilleur ami gay assez cliché) dont la relation avec Batman tient plus du fantasme et de la relation amoureuse à sens unique que d'une vraie motivation de justicière. Batgirl passe ainsi son temps à parler de Batman comme de son petit ami, à s'opposer frontalement à Bruce, à n'en faire qu'à sa tête, à se plaindre et, quand Batman lui fait comprendre que ça ne peut pas durer ainsi, elle en vient aux mains, un micro-affrontement qui se transforme en partie de jambes en l'air, là, sur un toit, en costumes.
Et comme si ça ne suffisait pas, on nous la montre ensuite hésitante à appeler Batman après les faits, comme pour renforcer encore l'assimilation de la relation Batman/Batgirl à une relation d'un soir. Tout ça pour construire, en parallèle, l'histoire d'un malfrat obsédé par Batgirl, et dont les attentions constantes (combinées aux frustrations amoureuses de la demoiselle) amènent Barbara à abandonner sa carrière de justicière, plutôt que de risquer l'inconcevable.
On se retrouve donc avec un long prologue aux thématiques et à l'approche très discutables, illustré dans le style de Batman TAS, et doublé par Tara Strong, Ray Wise et Kevin Conroy : si l'aspect technique est tout à fait compétent (quelques incrustations 3D ratées mises à part), on devine que ce prologue n'est là que pour (en théorie) humaniser Barbara, la rendre encore plus vulnérable et attachante aux yeux du spectateur, pour que ce dernier soit touché par son sort.
Et c'est là que le bât blesse, puisque Barbara apparaît là très immature, et Batman, lui, n'en sort pas non plus grandi.
D'autant plus que, malheureusement, lorsque ce métrage animé aborde l'adaptation de The Killing Joke à proprement parler, c'est comme si ce prologue n'existait plus : en suivant à la lettre la trame narrative du comic-book, le scénario fait totalement disparaître Barbara, qui retrouve alors son statut de pion creux et inexistant.
On suit alors relativement fidèlement le récit original, mais avec un problème de taille : les dialogues. S'ils passent bien sur papier, à l'écran, les monologues et autres digressions des personnages (flashbacks du Joker y comprisl) sont très inégaux, et ont un impact non négligeable sur le rythme du métrage. Quant à la fin de la bande dessinée, elle perd ici toute ambiguité, et s'avère donc assez plate et décevante.
En résumé, le mot qui caractérise bien ce Killing Joke, c'est "bâtard". C'est en effet un mélange bâtard du style de Batman TAS, et du style de Bolland ; le script est là aussi très bâtard, avec une première moitié très mal avisée et totalement distincte de l'adaptation en tant que telle, qui arrive ensuite ; et enfin le rythme est bâtard, alternant creux et sommets sans jamais vraiment convaincre.
Très très mitigé, donc, au final, même s'il y a quelques moments vraiment réussis (tout droits tirés du comic).
Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.
Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 2 :
- Tajiri (Japon) vs Damian Slater (Australie) : Un match assez équilibré et réussi, et plus technique que ce à quoi je m'attendais. Tajiri a encore pas mal d'énergie à revendre, pour un vétéran âgé de 45 ans.
- TJ Perkins (Philippines) vs Da Mack (Allemagne) : TJP fait son truc habituel, déjà vu et revu du côté de la TNA, avec ou sans masque, et bien plus encore ; Da Mack se prend pour Michael Jackson, fait des pas de danse, et est nettement moins impressionnant. Un bon match de 7 minutes néanmoins, avec un TJP qui se lâche.
- Mustafa Ali (Pakistan) vs Lince Dorado (Porto Rico) : Un match de high-flyers étrangement nonchalant et peu mémorable.
- Akira Tozawa (Japon) vs Kenneth Johnson (USA) : Un match plus long, avec un Kenneth Johnson parfois inégal et éclipsé par Akira Tozawa, mais qui parvient tout de même à lui tenir tête et à ne pas être ridicule, malgré quelques transitions maladroites.
Du bon, et du moins bon, en somme (et des résultats toujours assez prévisibles, pour le moment).