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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #canada catégorie

Christmas Yulefest 2024 - Christmas under the Northern Lights (2024)

Publié le 22 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Romance, Religion, GAF, Review, USA, Canada

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas under the Northern Lights (2024) :

Parce qu'ils doivent y vendre la demeure de leurs ancêtres, Erin (Jill Wagner), auteure en panne d'inspiration, et son père (Bruce Boxleitner), partent passer Noël à Aurora, dans les Territoires du Nord-Ouest du Canada. Là, ils embauchent Trevor (Jesse Hutch), un guide peu orthodoxe et un peu mystique, pour qu'il leur montre les aurores boréales qui font la renommée de la région...

Autre téléfilm GAF produit spécialement pour la chaîne, ce Christmas Under the Northern Lights est une proposition assez particulière, en cela qu'elle ressemble à une comédie romantique festive tout ce qu'il y a de plus normale (l'historienne qui s'éprend d'un guide un peu mystique, pendant que son père renoue avec un amour d'enfance, sur fond de quête des aurores boréales du Grand Nord), dont un éditeur aurait pris le script pour y rajouter, de manière assez aléatoire, des lignes de dialogues sur Dieu et la religion.

On se retrouve donc avec quelque chose de plutôt sympathique (tout en étant très prévisible), tourné sur place dans le froid et la neige, une romance principale qui fonctionne assez bien (principalement parce que Jill Wagner s'amuse beaucoup)... et soudain, alors qu'il commence à parler de la beauté de la nature, voilà que Trevor balance une ou deux répliques sur la sagesse de Dieu ou de la Bible, répliques auxquelles Erin se contente d'acquiescer bêtement, comme fascinée par la profondeur de ces non sequiturs.

L'effet est assez bizarre (façon : "- Là bas, c'est un caribou, lorsque j'étais petit, mon père me disait qu'ils venaient ici faire des repérages pour le compte du Père Noël... - C'est adorable. - Oui, encore une preuve de la majesté de Sa Création."), mais bon, ça passe à peu près, si l'on est prévenu.

Ce qui passe un peu moins bien, c'est la toute fin, avec la résolution catapultée de la sous-intrigue sous-développée de la panne d'inspiration d'Erin, et de son nouveau sujet de livre. Mais bon, il faut croire que pour les Américains, descendre d'une famille installée dans le Grand Nord il y a une centaine d'années, ça mérite un livre...

2.75/6 (pour la neige)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - En couple pour Noël (2023)

Publié le 17 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Canada, Télévision, Romance

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

En couple pour Noël (Coupled Up For Christmas - 2023) :

Pour Noël, Tiffany (Sarah Canning) a décidé de rentrer à la maison, et d'avouer une fois pour toutes ses sentiments à Brett (Joe Perry), son petit-ami d'antan dont la famille passe les Fêtes avec celle de Tiffany. Mais à son arrivée, elle découvre que Brett est en couple avec Matilda (Jocelyn Chugg), une jeune femme bien sous tous rapports. Elle décide alors de les séparer par la force, avec l'aide de Peter (Marcus Rosner), récemment rencontré et qui a besoin de l'aide de Tiffany pour renouer avec son ex. Ensemble, ils se donc font passer pour un couple le temps des Fêtes de Noël...

Encore un téléfilm Reel One acheté, comme tant d'autres, par GAF pour remplir son catalogue de Noël, mais qui, comme tant d'autres, ne fonctionne pas vraiment.

Entre les intérieurs un peu fauchés (niveau décoration, mais aussi niveau éclairage, qui fait très projecteurs de studio par moments), une distribution secondaire particulièrement terne et insipide (Brett, sa copine, l'ex de Peter, la sœur, la barmaid, les parents... personne n'est vraiment mémorable dans tout ça, sauf la mère surexcitée et surbookée), et une héroïne quasiment antipathique (j'aime bien Sarah Canning, mais la fixette de son personnage sur son ex est limite malsaine, et serait probablement mieux passée dans une comédie plus exubérante et décalée - là, ça donne un peu envie de la baffer pour qu'elle reprenne ses esprits), c'est une variation assez laborieuse d'un postulat de départ vu et revu, qui n'a vraiment pour elle que ses extérieurs vraiment enneigés.

C'est mensonges sur mensonges sur mensonges, quiproquos sur quiproquos, et c'est assez agaçant à la longue, voire frustrant, d'autant que Canning et Rosner n'ont pas une mauvaise alchimie, et que leur romance en elle-même (notamment la toute fin) est probablement ce qui fonctionne le mieux dans cette farce assez quelconque.

Dans l'ensemble, gros bof.

2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - Christmas, Love and Fudge (2024)

Publié le 16 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Canada

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas, Love and Fudge (2024) :

Parce qu'elle doit participer à un concours de pâtisserie télévisé, et qu'il lui faut absolument un ingrédient très spécial pour réussir son projet, Amanda (Erin Karpluk), cheffe à la carrière en berne, se rend dans la boutique de Jackie, qui est la seule à connaître la recette de son fudge mythique. Mais Jackie est en vacances pour les Fêtes, et elle a confié sa boutique à son neveu, Simon (Christopher Russell), qui travaille dans la tech et n'y connaît absolument rien. Malgré leur relation tendue, Amanda et Simon vont alors devoir retrouver tous les ingrédients de ce fudge unique, en suivant les indices laissés dans un poème ayant inspiré sa conception...

Une romcom ReelOne d'apparence assez basique mais qui, sous ses atours de production standard proposée à la vente aux chaînes comme Hallmark et autres, propose en fait un métrage sympathique et dynamique, avec un couple principal qui fonctionne bien, et un récit qui ne se prend pas trop au sérieux.

Une grande partie de ce qui fait le succès de ce CLF, c'est Erin Karpluk, comme toujours attachante, naturelle et amusante, même dans les téléfilms les moins inspirés. Et Christopher Russell (dont c'est le troisième... quatrième... cinquième (?) film de Noël cette saison) de se mettre au diapason et de jouer son personnage avec une certaine décontraction comique assez agréable.

Après, l'histoire n'est pas particulièrement originale, mais le tout est plutôt bien mené, on ne s'ennuie pas à suivre cette course au trésor, et au final, ça se regarde sans effort.

3.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - Mon bel homme de neige (2024)

Publié le 26 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, USA, Review, Canada, Télévision, Netflix, Noël, Yulefest, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Mon bel homme de neige (Hot Frosty - 2024) :

Solitaire, Kathy (Lacey Chabert) tient un diner dans la petite ville agréable de Hope Springs, mais elle se referme lentement sur elle-même depuis la mort de son mari. Jusqu'à ce qu'une écharpe magique donne vie à Jack (Dustin Mulligan), un bonhomme de neige aux allures d'Apollon, qui s'installe chez elle et y découvre le monde des humains...

C'est amusant, au premier abord, vu le titre US original racoleur, et toute la promo qui a été faite sur ce métrage Netflix, je m'attendais à une comédie romantique ultra-creuse et superficielle, une sorte de Hallmark du pauvre comme Netflix aime bien en produire (ou en commander aux studios qui fournissent Hallmark et les autres).

Et puis finalement, si une petite partie du film joue effectivement sur le sex-appeal de Jack (notamment au travers des réactions du groupe des divorcées/frustrées mené par une Lauren Holly qui cabotine), le scénario (écrit par le scénariste de The Santa Summit) est dans son ensemble plus sincère et premier degré que je ne le pensais... un peu comme le Jack Frost d'origine avec Michael Keaton, tiens (décidément, entre ça et Jade Frost, ils sont à la mode, ces bonhommes de neige qui prennent vie).

On se retrouve donc ici avec une comédie fantastique teintée de romance où Dustin Mulligan (qui a passé beaucoup d'heures en salles de muscu pour son rôle... voire même peut-être un peu trop tant son visage est devenu anguleux) qui joue son bonhomme de neige humain comme un chiot labrador un peu fou et naïf, qui découvre le monde et aide tous ceux qui en ont besoin, notamment une Lacey Chabert un peu plus décontractée que chez Hallmark, mais fidèle à elle-même.

Alors le script tente bien d'insérer un peu de tension avec deux flics incompétents qui traquent "Jack", mais ces deux flics sont un peu comme toute la distribution secondaire du métrage : les personnages sont sous-développés et sous-exploitent des acteurs pourtant plus prestigieux que dans un téléfilm lambda (Craig Robinson, Katy Mixon Greer, Jo Lo Truglio... autant d'acteurs de sitcom éprouvés qui ont très peu à faire dans le métrage), et on a ici l'impression que Netflix s'est contenté de commander un script au scénariste suite à la diffusion de Santa Summit, pour une mise en production rapide et précipitée et une durée maximale de 90 minutes tout compris. D'où un scénario qui donne l'impression d'être inabouti, comme un premier jet tourné à la va-vite.

Ce qui se retrouve d'ailleurs dans les extérieurs enneigés, ponctuellement convaincants, mais trop souvent clairement artificiels (à l'image de ces bonhommes de neige en polystyrène parfaitement sphériques, qui ressurgissent toujours dans plusieurs films par saison) ou dans les clins d'œil faciles et maladroits aux autres films de Netflix ou de Lacey Chabert.

Et pourtant, malgré tous ces défauts bien présents... le tout se regarde plutôt bien, notamment la dernière ligne droite, qui vire dans une direction totalement différente de la romance Hallmark habituelle, avec tous les habitants de la ville qui, pour une raison inexplicable, croient aussitôt en cette histoire de bonhomme de neige devenu humain, et font tout pour le sauver.

Un film qui est loin d'être un chef d'œuvre, mais c'est bizarrement amusant à suivre.

3.5/6

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Critique éclair #074 - Monkey Man (2024)

Publié le 5 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Review, Inde, Canada, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Monkey Man (2024) :

Habité par la vengeance depuis la mort de sa mère aux mains de Rana Singh (Sikandar Kher), le chef de la police corrompu de la ville de Yatana, Kid (Dev Patel) prépare sa revanche en prenant part à des combats clandestins, durant lesquels il porte un masque de singe. Jusqu'au jour où il décide de passer à l'action et d'éliminer toute l'organisation criminelle qui entoure Singh, ainsi que son commanditaire, Baba Shakti (Makarand Deshpande), l'autorité spirituelle de toute la région...

Première réalisation de Dev Patel, qui est ici devant et derrière la caméra, et propose un film d'action nerveux et efficace, assez brutal, enrobé de discours sociopolitique sur les castes, le nationalisme et la société indienne, et baigné de mysticisme et de spiritualité hindoue, avec le mythe de Hanuman.

Le tout fonctionne plutôt bien, même si le métrage n'échappe pas à quelques scories inhérentes aux films d'action modernes (notamment au niveau du montage ou de quelques raccourcis d'écriture), mais dans l'ensemble, c'est tout à fait honorable, notamment pour un premier film.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Ghost Cat (2003)

Publié le 14 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Télévision, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Canada, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Ghost Cat (2003) :

Parce que son père (Michael Ontkean) y fait des recherches pour un nouveau livre, Natalie (Ellen Page) s'installe avec lui dans une vieille demeure de la bourgade natale de sa mère, maison récemment vendue par le neveu de la propriétaire décédée. Rapidement, cependant, le fantôme de Margaret, le chat de l'ancienne propriétaire, se manifeste, pour inciter Natalie à empêcher de sinistres manipulations immobilières menaçant le refuge animalier voisin...

Un téléfilm fantastique familial canadien de 2003, avec un vieux matou fantômatique fatigué, de méchants promoteurs immobiliers fourbes, et une histoire adaptée d'un livre jeunesse : rien de particulièrement surprenant, rien d'exceptionnel, et c'est plus hivernal qu'automnal, mais c'est compétent, et dans l'ensemble, ça se regarde (même si l'embryon de romance entre Page et Shawn Roberts ne fonctionne pas franchement, ce dernier ressemblant plus à un mec de 25 ans qu'à un ado de 16-17 ans).

Gentillet, en somme.

3.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo - New Eden, saison 1 (2019)

Publié le 25 Août 2024 par Lurdo dans Documentaire, Comédie, Religion, Critiques éclair, Histoire, Télévision, Les bilans de Lurdo, Canada, Review

Mini-série canadienne de 8 épisodes de 25-40 minutes diffusés sur Crave le 31 décembre 2019, et co-écrite/co-réalisée/co-interprétée (avec Kayla Lorette) par Evany Rosen (qui depuis a créé Davey & Jonesie's Locker, récemment passée en revue dans ces pages), New Eden est une parodie du genre true crime, un mockumentaire retraçant l'ascension et la chute d'un mouvement sectaire dans les années 70-80...

New Eden, saison 1 (2019) :

L'histoire de la création, de l'ascension et de la chute de New Eden, une communauté féminine et féministe des années 70 créée par Katherine Wryfield (Kayla Lorette) et Grace Lee (Evany Rosen), dont les croyances en une déesse féminine extraterrestre ont rapidement dégénéré et mené à un siège et à plusieurs arrestations...

Hmm... je dois dire que je suis assez frustré par ce New Eden. C'est globalement assez réussi et maîtrisé, mais il y a des scories inhérentes au format et à la durée du projet, ainsi qu'à des fluctuations de ton, qui m'ont laissé assez mitigé. 

Commençons par les points positifs du programme : le côté formel, tout d'abord, très travaillé, avec une réalisation et une mise en images convaincantes, qui reflètent bien l'évolution des technologies, des styles, etc, des années 70 aux années 90.

Ça fonctionne très bien à ce niveau, d'autant que tout le monde se prête bien, joue le jeu, et que l'interprétation est au niveau : on nous présente ainsi les sept épisodes d'un pseudo-documentaire consacré, dans les années 90, à la secte New Eden, à ses deux meneuses, Katherine (fille de bonne famille manipulatrice, couarde, prétentieuse et autoritaire) et Grace (redneck butch pas très intelligente mais charismatique et inventive, éprise de Katherine et prête à tout pour lui faire plaisir), à leur relation codépendante, et à la personnalité de toutes celles qui les ont suivies.

Autre bon point, le scénario, abouti, et qui réserve bien des surprises : si les premiers épisodes adoptent clairement le format true crime que l'on peut retrouver dans bien des productions du genre, avec interviews d'expertes, images d'archive, témoignages, etc, l'histoire de New Eden évolue progressivement, avec l'arrestation de ses membres fondateurs, et un format qui bascule en satire de série de tribunal dans l'épisode 6, puis en quelque chose de plus méta dans l'épisode 7, quand on comprend que les hommes responsables du documentaire sont de "faux alliés" uniquement intéressés par cette histoire après avoir visionné un film érotique adapté des événements de New Eden.

Et puis le tout rebascule encore dans l'épisode 8, un épisode presque unitaire façon Faites entrer l'accusé, qui réserve bien des surprises quant à l'identité réelle de Grace.

On se retrouve donc avec un mockumentaire excentrique, formellement convaincant, bourré de surprises et de moments amusants... mais qui souffle aussi beaucoup le chaud et le froid, avec des ruptures de ton assez brutales : certains épisodes sont en mode purement parodique, avec un duo de personnages principaux incapables qui se retrouvent dans des situations improbables, d'autres moments sont purement premier degré, d'autres larmoyants et intenses, le procès est pris très au sérieux (tout en étant une satire moqueuse et reposant sur l'incompétence totale des deux leads), et toute la fin est particulièrement dramatique et tragique.

Il en résulte une impression ponctuelle de flottements occasionnels, lorsqu'une rupture de ton se produit et que le programme redevient sérieux pendant 10 minutes ou plus, ou lorsqu'il change totalement de direction pendant un peu trop longtemps. Certes, ça permet de développer les personnages, de leur donner de l'épaisseur et d'approfondir leurs relations... mais ça ne fonctionne pas toujours, et lorsque ça échoue, on le sent passer.

Bref. New Eden, c'est amusant, parfois absurde, souvent improbable et surprenant, mais l'on ne peut s'empêcher de se dire, en visionnant l'intégralité du show, qu'un format un peu plus imposé (selon les épisodes, on passe de 25 à 38 minutes) et quelques coupes dans le script global auraient probablement bénéficié au résultat final (6 épisodes de 25 minutes + un final de la même durée, par exemple).

Intéressant, mais inégal.

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Critique éclair #041 - SEMAINE FRANÇAISE - Chien et chat (2024)

Publié le 15 Juillet 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Aventure, Animation, France, Canada, Review, Action

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Chien et chat (2024) :

Après avoir dérobé un précieux rubis lors d'une exposition, Jack (Frank Dubosc) est contraint d'embarquer dans sa fuite un jeune chiot, Chichi (Artus), qui a avalé la pierre précieuse. Se faisant passer pour un aveugle à l'aéroport de Montréal, il croise le chemin de Monica (Reem Kherici), maîtresse de Diva (Inès Reg), une chatte influenceuse sur le Web, et lorsque les deux animaux se perdent sur le tarmac et dans les étendues canadiennes, Jack et Monica sont contraints de faire route ensemble... avec sur leurs traces, Brandt (Philippe Lacheau), un policier étrangement surentrainé.

Un métrage un peu étrange, le postérieur entre plusieurs chaises, mais pas désagréable pour autant, troisième réalisation de Reem Kherici (après un Paris à tout prix un peu brouillon, et Jour J, une rom-com dérivative), qui propose ici un hybride de comédie familiale/jeunesse, de comédie romantique et de comédie potache façon La bande à fifi... ce qui n'est pas surprenant, puisque Lacheau et ses potes ont à nouveau participé à l'écriture.

On se retrouve donc avec un film Fifi-adjacent (qui cartonne à l'étranger sur Netflix), suivant un format road-trip dans des paysages canadiens très jolis, divisé en deux sous-intrigues : d'un côté, Jack et Monica qui apprennent à se connaître en voiture et tentent d'échapper à la police, et de l'autre, Chichi et Diva qui sont perdus dans les étendues sauvages, et tentent de survivre et de rejoindre New York.

Et bizarrement, ça fonctionne à peu près, tout ça, malgré des scories fréquentes. Les deux animaux numériques ont un rendu parfois inégal, leurs mouvements sont imparfaits, mais l'animation globale et le doublage réussi est suffisant pour les rendre convaincants ; le road-trip de Dubosc et de Kherici a de bons moments, notamment parce que le ton n'est jamais trop comique, trop romantique ou trop sérieux, mais est bien équilibré ; les mésaventures de Brandt, "superflic" poseur, donnent encore et encore dans le slapstick parfois assez cartoonesque (même si Lacheau est toujours aussi récitatif par moments) ; et le scénario garde un certain mordant, un côté plus méchant qui évite de tomber dans le film familial un peu trop niais et formaté.

Pas exceptionnel, mais globalement assez honorable dans le genre.

3.5/6 

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - Davey & Jonesie's Locker, saison 1 (2024)

Publié le 4 Juin 2024 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Fantastique, Hulu, Review, USA, Canada, Jeunesse, Télévision

Première saison d'une teen comedy décalée Hulu créée et chapeautée par Evany Rosen, scénariste et actrice comique canadienne, D&JL se veut un programme au croisement de Sliders et de Bill et Ted : une version adolescente et déjantée des aventures interdimensionnelles et du multivers qui sont désormais très à la mode dans la fiction, pour dix épisodes de 25-30 ludiques et assez surprenants.

Davey & Jonesie's Locker, saison 1 (2024) :

Meilleures amies inséparables et à la relation fusionnelle, Davey (Veronika Slowikowska) et Jonesie (Jaelynn Thora Brooks) tentent d'échapper à la dernière situation catastrophique qu'elles ont provoquée dans leur lycée, lorsqu'elles découvrent que leur vestiaire commun est devenu une porte donnant directement sur le multivers, construite par Mr. Schneider (Dan Beirne), leur professeur de sciences et ancien agent interdimensionnel de l'agence MOM. Condamnées à passer d'univers en univers jusqu'à ce que les Schneider de chaque réalité trouvent un moyen de les ramener chez elles, Davey et Jonesie sèment la pagaille dans le multivers, traquées par Cheryl (Emily Piggford), un Delinquent Acquisition Deputy appartenant à la Management Organisation of the Multiverse... 

Une bonne surprise, au final, cette version teen show féminin moderne de Sliders/Loki : c'est dynamique, absurde, improbable, ça passe de monde étrange en monde étrange (toujours dans les limites géographiques du lycée) et, par chance, ça n'oublie pas de faire vivre ses personnages et leurs relations, n'ignorant pas de les développer et de les approfondir.

Au cours de la saison, on visite ainsi un univers à l'esthétique très Logan's Run, où Sierra (Erika Swayze), la pimbèche du lycée, règne d'une main de fer sur les autres élèves jusqu'à ce que le duo monte une rébellion ; un univers sans musique où les deux héroïnes organisent (là aussi) une rébellion (mais avec un twist de fin totalement inattendu sur fond de Scatman Jones) ; un univers parodiant les Hunger Games et Mad Max, dans lequel Davey et Jonesie doivent se battre en duel dans une arène (avant de déclencher, oui, encore une rébellion) ; un épisode très réussi qui donne vie au monde imaginaire que les deux filles avaient dans leur enfance (avec un gloumoute bleu en peluche, etc) ; un épisode assez WTF où les oranges sont des êtres vivants doués de télépathie, que Jonesie et Davey vont aider à se rebeller contre l'oppresseur humain ; une grosse parodie décomplexée de Riverdale, qui dégénère en simulation virtuelle opposant un peuple de homards à des hippocampes bipèdes ; un monde où Schneider est un guide spirituel/gourou ; un monde où le lycée est sur une île déserte, et le duo sombre lentement dans la folie ; et un ultime épisode en mode retour à la maison, où toutes les réalités se confondent...

Alors oui, présenté comme ça, ça fait beaucoup de rébellion... mais c'est voulu. Une grosse partie de la série se lit ainsi comme une métaphore de l'adolescence, depuis cette rébellion constante contre les normes, l'autorité et les parents (l'organisation appelée "MOM", qui dépêche des "DAD" pour recadrer les "délinquants juvéniles"), jusqu'au parcours des deux héroïnes, sarcastiques et immatures en début de saison, soudées et motivées à la fin.

Et surtout, le tout ne se prend jamais au sérieux, avec tout un côté méta qui se moque occasionnellement des clichés et des ressorts mêmes du récit (notamment les plages d'exposition et de backstory) : ça permet à la série de rester toujours amusante, toujours dynamique, de faire passer les limites évidentes de son budget, et de trouver un bon équilibre entre premier et second degré.

Une bonne surprise, comme je le disais, attachante et bien interprétée (même si cette interprétation est délibérément exubérante et explosive), qui développe en parallèle une sous-intrigue liant Schneider et Cheryl, et se conclue donc sur un cliffhanger à suivre... dont on verra bien s'il sera un jour résolu.

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Critique éclair #014 - Relax, je viens du futur (2023)

Publié le 8 Mai 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Canada, Science Fiction, Science-Fiction, Review, Critiques éclair

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Relax, je viens du futur (Relax, I'm from the Future - 2023) :

Lorsque Casper (Rhys Darby), venu du futur, débarque dans la vie de Holly (Gabrielle Graham), punkette noire LGBTQ, cette dernière ne croit pas vraiment à ses divagations... jusqu'à ce que sa connaissance des résultats sportifs à venir les rendent riches. Holly devient alors son assistante, tandis que Casper entreprend de convaincre un artiste suicidaire, Percy (Julian Richings) de faire le grand saut et de devenir ainsi un grand artiste... mais Doris (Janine Theriault), elle aussi venue du futur pour intercepter tous les voyageurs temporels, commence à traquer Casper.

Une comédie de science-fiction canadienne un peu brouillonne et absurde, adaptée d'un court-métrage (et ça se sent), avec des acteurs sympathiques et un humour un peu rebelle et décalé.

Ce n'est pas parfait, loin de là, mais ça se regarde tranquillement, porté par sa distribution et par une certaine excentricité assez agréable.

3.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1977 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 3 chambres, 1 fantôme, 2 salles de bain (2023)

Publié le 24 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Télévision, Hallmark, Romance, Fantastique, USA, Canada, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...  

3 chambres, 1 fantôme, 2 salles de bain (3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost - 2023) :

Agente immobilière débutante, Anna (Julie Gonzalo) récupère le dossier d'un vieux manoir abandonné, qu'elle doit réussir à vendre dans quelques semaines. Mais la bâtisse est hantée par le fantôme de la têtue Ruby (Madeleine Arthur), là depuis les années 1920, et lorsque Anna fait appel à son ex-fiancé, Elliot (Chris McNally), pour aider à rénover certains éléments du manoir, Ruby s'intéresse à ce couple séparé et tente de les réconcilier...

Une comédie romantique automnale qui m'a surpris, tant Hallmark évite habituellement de produire des récits estampillés Halloween... principalement parce qu'à cette date, ça y est, la chaîne a déjà commencé à diffuser ses films de Noël depuis plusieurs semaines.

Mais bon, on a donc une histoire de fantôme, un couple principal marié IRL, un générique plus travaillé et un budget qui semble plus important que la moyenne, pour un métrage assez classique, mais plutôt agréable, et qui change un peu, par son élément fantastique, du tout venant des téléfilms de la chaîne.

Après, ça reste un téléfilm Hallmark, avec son écriture inégale (le père d'Anna est bien trop antipathique pour son propre bien), mais c'était agréable.

3.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1969 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Match Me If You Can (2023)

Publié le 16 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, St Valentin, USA, Canada, Review, Critiques éclair

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Match Me If You Can (2023) :

Kip (Georgina Reilly), une jeune programmeuse aux intérêts excentriques, reçoit un message d'iPromise, un site de rencontres, la déclarant impossible à caser et frôlant l'insulte : agacée, elle publie un blog à ce sujet, qui devient viral. Elle se trouve alors au centre d'une tempête médiatique et juridique, qui va l'amener à rencontrer Riley (Wilson Bethel), l'incarnation même de tout ce qu'elle cherche chez un homme... et le créateur d'iPromise.

Pas terrible, mon résumé, pour ce qui est en réalité une comédie romantique canado-américaine plutôt amusante, légère et décalée, bourrée de petits moments et d'éléments excentriques, depuis les personnages secondaires, les choix musicaux, l'animal domestique de l'héroïne, ses hobbies, son confident, le sens de l'humour global du métrage, le juge au procès, etc... le tout pour une sorte d'éloge du weird et du geek qui, pour une fois, ne fait pas trop forcée ou artificielle.

Alors ce n'est pas parfait, le côté indépendant du film se traduit par un budget limité et des décors très studio à l'éclairage médiocre, mais ce n'est pas bien grave au final.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1963 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : A Playful Love (2022)

Publié le 10 Février 2024 par Lurdo dans UpTv, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Romance, Review, USA, Canada, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

A Playful Love (aka Star-Crossed Romance - 2022) :

Mère célibataire carriériste et présentatrice à succès d'une émission sportive régionale, Piper (Aliyah O'Brien) apprend que son fils Oliver (Daxton Gujral) est impliqué dans une histoire de harcèlement scolaire avec Anya (Corina Bradley), une autre élève. La principale de l'établissement (Kalyn Miles) oblige alors leurs parents des deux enfants, Piper et Erik (Andrew Zachar) à collaborer dans la construction des décors et la préparation d'une pièce de théâtre scolaire, une réinvention steampunk excentrique de Roméo et Juliette...

Une romcom UpTV produite par Reel One, avec ce que ça comporte de problèmes de ton (la romance est très premier degré et dans la droite lignée des productions Hallmark, les personnages secondaires comme la principale cassante et sarcastique, l'assistante anglaise surexcitée, le prof de théâtre flamboyante et déglingué, semblent tout droit sortis d'une sitcom Disney ou Nickelodeon), de production (la musique est envahissante et ultra-générique), de budget (la représentation finale est cheapouille) et d'écriture.

Sans oublier le fait que la romance principale, en plus d'être très balisée, ne fonctionne pas particulièrement... principalement parce que si Aliyah O'Brien est très bien dans son rôle (et ça fait plaisir de la voir dans un premier rôle), Andrew Zachar a un peu une tête de... euh, on va dire qu'il ne ressemble à rien, n'a pas le moindre charisme, et n'aide pas du tout à s'intéresser à cette intrigue sentimentale.

Sans surprise, donc, pour du UpTV/Reel One, c'est générique, très médiocre, et instantanément oubliable.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1961 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Game of Love (2023)

Publié le 8 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Romance, Critiques éclair, Cinéma, Hallmark, St Valentin, Review, USA, Canada, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Game of Love (2023) :

Conceptrice de jeu de plateau désabusée et renfrognée, Audrey (Kimberley Sustad) découvre qu'elle doit collaborer avec un consultant en marketing cool et nonchalant, Matthew (Brooks Darnell), pour créer en urgence un jeu ayant pour thème l'amour et la romance. Le duo, qui ne s'entend guère, va alors devoir apprendre à se connaître et se rapprocher pour trouver le ton juste pour leur nouveau jeu...

Mouais. Une rom-com Hallmark basique sur le fond, dont la seule véritable originalité est le milieu des jeux de plateau et des concepteurs de jeu... avec ce que ça implique de raccourcis et d'improbabilités inhérentes à tout cela : le jeu de plateau récompensé co-créé en moins d'un mois par l'héroïne et un consultant en marketing qui n'y connaît rien, on y croit à fond, surtout quand on découvre le produit fini.

Et ce problème de crédibilité s'ajoute à un couple principal finalement peu probant : Sustad et Darnell tiennent bien leur rôle, et Sustad, notamment, a toujours ce capital-sympathie qui fait qu'elle est immédiatement sympathique, mais leur relation ressemble plus à de l'amitié qu'à de la romance - il n'y a pas d'alchimie exceptionnelle dans cette relation, et la romance ne fait pas d'étincelles.

Sans oublier tout le côté Love Guru, avec de la psychoanalyse de comptoir sur la romance, l'amour, l'ouverture psychologique, et tout et tout : dans l'ensemble, la mayonnaise ne prend que très ponctuellement, et le tout paraît trop générique pour vraiment convaincre.

Après, voir les acteurs se geler dans un métrage tourné en novembre au Canada alors que le film est supposé se dérouler à Seattle (comme d'habitude), à une toute autre période, c'est toujours sympathique, et la collègue asiatique enthousiaste était amusante. Mais ça s'arrête là.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1959 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Always Amore (2022)

Publié le 6 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Télévision, Drame, Romance, Hallmark, Review, Critiques éclair, St Valentin, USA, Canada, Cinéma

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Always Amore (2022) :

Restauratrice en difficultés financières suite au décès de son époux, chef dans le restaurant italien familial, Elizabeth (Autumn Reeser) n'a que quelques semaines pour redresser la barre, avant que son propriétaire ne vende les lieux. Elle n'a d'autre choix que d'accepter l'aide de Ben (Tyler Hynes), consultant en redressement d'entreprise, même s'il va falloir pour cela qu'elle apprenne à faire son deuil et à changer son quotidien...

Une romcom Hallmark assez classique produite par Giada de Laurentiis (avec placement produit en prime), et qui ne trouve sa place sur Hallmark Movies & Mysteries que par son côté un peu mélancolique, avec son héroïne en deuil et en difficultés financières.

À part ça, cependant, on est dans la routine habituelle des productions de la chaîne, avec une scénariste habituée du genre (ce qui n'empêche pas certains moments d'être un peu raides et mécaniques, tant dans les dialogues que dans la mise en scène), des passages obligés (compétition de chefs, quiproquo de dernière minute) qui se marient mal avec le ton plus sérieux et "adulte" du film, et un rythme pépère.

Ça laisse le temps au couple Reeser/Hynes de développer une alchimie solide (en même temps, ils sont tous les deux sympathiques), aux personnages secondaires d'exister un peu, mais au final, ça produit un téléfilm sans surprises, qui ronronne un peu.

3/6 

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Christmas Yulefest 2023 - Le Cadeau secret de Noël (2023)

Publié le 31 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Hallmark, Télévision, USA, Canada, Review

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Le Cadeau secret de Noël (The Secret Gift of Christmas - 2023) :

Personal shopper énergique au style très affirmée, Bonnie Parker (Meghan Ory) accepte un nouveau client : Patrick Armstrong (Christopher Russell), chef de chantier brut de décoffrage, veuf et père d'une fillette attachante. Elle doit acheter pour lui des cadeaux pour tous ses employés, ses clients et sa fille : de quoi inciter Bonnie à mieux le connaître et à se rapprocher...

ZzzzzzzzzzZzzzz... alors là, pour le coup, on a un peu l'impression de remonter dix ans en arrière, et de retomber dans une accumulation des pires clichés des métrages Hallmark, dont justement la chaîne tente de se défaire depuis des années.

Mais là, tout y est, pas aidé par une protagoniste influenceuse au style très discutable (c'est supposé être stylé et excentrique, ça paraît plutôt bordélique et moche), une rivale amoureuse sans le moindre intérêt (la proche de musique jalouse) et une photographie assez cheap.

Bref, pas grand intérêt, c'est en pilotage automatique total, au point de pouvoir sauter des scènes entières sans rien rater de l'intrigue et de son manque total de surprises.

2/6

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Christmas Yulefest 2023 - À la Recherche de la magie de Noël (2023)

Publié le 26 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Canada

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

À la Recherche de la magie de Noël (Magic in Mistletoe - 2023) :

Harrington Davis (Paul Campbell), auteur reclus de best-sellers jeunesse, peine à conserver l'esprit de Noël, et un message malencontreux publié, en colère, sur les réseaux sociaux, lui vaut l'opprobe des médias et de son public, à quelques jours à peine de la sortie de son nouveau roman. Sa maison d'édition lui envoie alors April Collins (Lyndie Greenwood), attachée de presse, pour tenter de renverser la vapeur et de réhabiliter son image de marque...

Une rom-com Hallmark pas forcément désagréable, mais qui souffre d'une production vraiment insuffisante pour convaincre : on nous présente un auteur de best-sellers du calibre de JK Rowling, mais rien de ce qui est montré à l'écran n'est à la hauteur - les couvertures de roman sont amateures, les dessins fauchés au possible, les personnages simplistes, le récit insipide, bref, ça n'est jamais probant.

Et ce côté inabouti s'étend au reste de la production : on retrouve le même hôtel canadien qui sert d'extérieur à tout et n'importe quoi (ici, à la maison luxueuse de l'auteur), Lyndie Greenwood n'est physiquement jamais mise en valeur (entre peau luisant constamment et coiffure "boucles de chien mouillé/je sors de la douche"), récit un peu trop nonchalant et manquant d'enjeux, Campbell en mode mineur...

Après, reste l'alchimie Campbell/Greenwood, pas désagréable, et le caméo de Kim Sustad en début de film, mais ça s'arrête là. Ce n'est pas désastreux, mais il manque clairement quelque chose.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2023 - À la recherche de mon ange-gardien (2023)

Publié le 23 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Drame, Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, Romance, USA, Canada, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

À la recherche de mon ange-gardien (To All a Good Night - 2023) :

Photographe dans une petite ville côtière, Ceci (Kimberley Sustad) porte assistance à un Sam Calloway (Mark Ghanimé) à peine conscient lorsque celui a un accident de moto dans les bois voisins. Elle cache cependant à ce dernier son identité en découvrant qu'il est promoteur immobilier, et qu'il est est peut-être là pour mettre la main sur la propriété familiale dont elle a hérité à la mort de son père...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries assez calibré, inoffensif, gentillet, voire un peu insipide, qui n'a clairement pas été tourné en hiver, dont le lead masculin est un peu anecdotique (il n'est pas mauvais acteur, mais niveau charisme, meh), qui enchaîne pas mal des figures imposées du genre (dont les personnages en deuil, le PTSD d'un ancien militaire, etc) et dont le déroulement finit par ronronner (le mystère est résolu à mi-parcours) pour aboutir sur une dernière ligne droite tout en larmes et en émotion très appuyée.

Après, Sustad est toujours sympathique, ça fait plaisir de revoir passer Luisa D'Oliveira dans un second rôle, et il y a un chien kleptomane attachant, mais bon. Mwébof.

2.75/6 (pas ma tasse de thé, tout ça, pas assez de Noël, trop de larmes)

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Christmas Yulefest 2023 - Round and Round (2023)

Publié le 22 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Yulefest, Noël, Review, Fantastique, USA, Canada, Romance, Christmas, Hanoucca, Hanukkah

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Round and Round (2023) :

Peu après avoir célébré la fête de Hanouka avec ses parents et tous leurs invités, Rachel (Vic Michaelis) s'endort et se réveille... le matin même : elle est prise au piège d'une boucle temporelle et revit constamment cette journée festive. Heureusement, pour résoudre ce mystère, elle peut compter sur l'aide de Zach (Bryan Greenberg), qu'elle vient de rencontrer après que sa grand-mère (Paula Shaw) ait fait leurs présentations...

Seul et unique film Hallmark de Hanoucca pour cette saison 2023, Round and Round nous propose une relecture d'Un Jour sans Fin à la sauce juive, et c'est franchement plutôt réussi, dans la droite continuité de cette saison Hallmark qui prend des risques, ose les scripts plus excentriques et les idées moins balisées.

Ici, on a donc un récit assez décalé, qui reprend le postulat de la boucle temporelle, pour l'adapter à sa sauce, une sauce à la nostalgie 80s très prononcée (surtout musicalement, mais aussi dans sa vision des nerds), bourrée de personnages secondaires amusants (la famille, les cousines, la grand-mère facétieuse, les geeks du comic shop, etc), et avec une actrice principale assez sympathique, dynamique et drôle (son seul défaut : elle marmonne son texte à 200 à l'heure, ce qui n'aide pas forcément à la comprendre, surtout avec une prise de son assez inégale).

Le tout pour un téléfilm rythmé, ludique et bien pensé, qui s'avère une nouvelle bonne surprise de cette saison.

4.25/6 

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Christmas Yulefest 2023 - Où est passé Noël ? (2023)

Publié le 22 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Canada, Fantastique, Romance

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...   

Où est passé Noël ? (Rescuing Christmas - 2023) :

Photographe cynique et désabusée, Erin (Rachael Leigh Cook) n'a plus vraiment le goût des fêtes de Noël. C'est la raison pour laquelle elle est choisie par deux lutins du Pôle Nord, Debbie (Bailey Stender) et Chuck (Patrick O’Brien), qui décident de lui offrir trois vœux, afin de ranimer un peu la flamme de l'esprit de Noël parmi les humains. Mais lorsque son troisième vœu est de faire disparaître Noël, c'est la panique : Erin devient la seule humaine à se souvenir de ces festivités et, avec l'aide indirecte de Debbie, de Chuck et du Père Noël (T. Mychael Rambo), et le soutien de Sam (Sam Page), un avocat sceptique mais compatissant, elle tente de recréer de toutes pièces cette fête si mémorable... et de convaincre autrui d'en faire autant.

Encore une bonne surprise de cette saison Hallmark (même si le film a été confiné au streaming, et non diffusé sur la chaîne principale), avec une production Marvista au ton pince-sans-rire et décontracté, qui a conscience de son postulat un peu excentrique (les deux lutins sont amusants, le Père Noël nonchalant et le service juridique du Pôle idem), et qui ne se prend jamais trop au sérieux, laissant sa romance se développer en filigrane, comme souvent quand Sam Page est impliqué.

Alors certes, ce n'est pas parfait, le film est (inutilement) un peu plus long que la norme, et toute la mise en place prend un peu trop de temps (une grosse demi-heure avant que le troisième vœu ne soit réalisé), mais dans l'ensemble, c'est suffisamment différent et ludique pour emporter l'adhésion.

4/6

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Christmas Yulefest 2023 - Santa's Got Style (2022)

Publié le 21 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Review, UpTV, USA, Canada, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Santa's Got Style (2022) :

Parce qu'elle doit trouver un moyen de créer le buzz et d'attirer les clients du grand magasin dans lequel elle travaille, Madison (Kathryn Davis) a l'idée d'un Stylin' Santa, un Père Noël jeune, dynamique et distingué. Elle charge aussitôt son meilleur ami Ethan (Franco Lo Presti), ex mannequin et responsable d'une agence de talents, de lui trouver un Santa approprié... en vain. Pour ne pas décevoir son amie, Ethan endosse alors en secret l'habit du Père Noël...

Encore un téléfilm Brain Power Studio (diffusé l'année dernière sur UpTV), et ça se sent : ce Santa's Got Style, très inspiré par l'histoire et le phénomène Fashion Santa, bénéficie d'un ton plus léger et décomplexé, et d'une interprétation un peu plus outrée, qui participe clairement de l'énergie globale, très sitcom.

Ça se regarde donc assez facilement, avec une dynamique Clark/Superman assez amusante et ludique (même si Franco Lo Presti ne plaira pas à tout le monde, notamment dans ses choix d'interprétation), et les personnages secondaires excentriques (le patron flamboyant, l'agent de sécurité zélé) apportent du charme à un métrage qui reste cependant parfois approximatif, par exemple dans sa dernière ligne droite un peu faiblarde et précipitée.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2023 - Christmas in Rockwell (2022)

Publié le 19 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Catch, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Romance, USA, Canada, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

Christmas in Rockwell (2022) :

Actrice hollywoodienne tentant d'échapper à l'échec de son dernier blockbuster, Alyssa (Trish Stratus) décide de passer les fêtes de Noël dans sa ville natale de Rockwell, là où elle a commencé sa carrière. Cachant son identité, elle redécouvre alors les plaisirs des fêtes de fin d'année, et renoue notamment avec Jake (Stephen Huszar), propriétaire d'un cinéma local en perte de vitesse. Mais la presse rode...

Téléfilm canadien produit par Brain Power Studio, ce Christmas in Rockwell a été tourné au Canada, d'où des extérieurs enneigés plutôt agréables, et met en vedette Trish Stratus, ancienne catcheuse qui s'en sort très bien ici dans son rôle principal.

Après... le métrage n'est pas très passionnant. Les personnages secondaires sont un peu caricaturaux, les flashbacks sur le premier film tourné par Alyssa sont insérés à l'arrache, le conflit arrive à mi-parcours (et le film se traine ensuite mollement), on a droit à un montage récapitulatif des meilleurs moments passés ensemble par Alyssa et Jake (l'un des clichés scénaristiques que j'aime le moins) et le personnage même d'Alyssa est un peu trop parano pour son propre bien, accusant immédiatement tous ceux qu'elle croise de vouloir profiter de sa célébrité.

Ce n'est pas terrible, donc, malgré une prestation convaincante de Trish.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2023 - My Norwegian Holiday (2023)

Publié le 19 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, Hallmark, Cinéma, Review, USA, Canada, Norvège, Romance

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

My Norwegian Holiday (2023) :

Météorologiste de formation, JJ (Rhiannon Fish) peine à se motiver à finir sa thèse de doctorat. Une rencontre fortuite avec Henrik (David Elsendoorn), alors en pleine rupture dans un café, lui vaut de récupérer un billet d'avion gratuit pour la Norvège, et elle finit par accepter de partir passer Noël sur place. Là, elle découvre les traditions locales, l'hospitalité de la famille de Henrik, et elle enquête sur les origines d'un petit troll en bois sculpté qu'elle a hérité de sa grand-mère décédée...

Une romcom Hallmark finalement pas si festive que ça (c'est presque plus une romcom de mariage qu'un téléfilm de Noël) mais qui, pendant les 3/4 de son déroulement, s'avère tout à fait honorable et sympathique, notamment parce que les acteurs sont plutôt attachants (Rhiannon Fish, notamment, malgré un peu trop de collagène dans les lèvres), et que les paysages sont agréables.

Après, le métrage souffre d'une sous-intrigue très "Hallmark Movies & Mysteries" cousue de fil blanc qui, lorsque vient sa résolution, appuie tellement fortement sur les grosses coïncidences et la magie du destin (JJ découvre qu'elle a des origines norvégiennes, et qu'elle est la petite-fille cachée de l'ex-entraîneur de Henrik, athlète de haut niveau, un entraîneur qui est par ailleurs sculpteur amateur et qui est l'ami proche de la grand-mère de Henrik, chez qui loge JJ) que ça en perd une grosse partie de son intérêt.

Le toutéliage, pourquoi pas, mais pas à ce point.

3/6

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Christmas Yulefest 2023 - Noël à tout prix 2 (2023)

Publié le 16 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Canada, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

Noël à tout prix 2 (Haul out the Holly 2 : Lit Up ! - 2023) :

L'arrivée, à Evergreen Lane, de la famille Johnson (Seth Morris, Jennifer Aspen), célèbre pour une émission de télé-réalité festive, chamboule l'écosystème de la petite communauté : rapidement, les Johnson s'imposent comme les nouveaux patrons du quartier, et une véritable guerre se déclenche entre les nouveaux venus et le groupe de Jared (Wes Brown), Emily (Lacey Chabert), Pamela (Melissa Peterman) et leurs voisins... 

Suite du Noël à tout prix de l'année dernière, un téléfilm Hallmark assez rafraîchissant et décomplexé, moins centré sur la romance, et plus sur une "guerre des guirlandes" au sein d'un voisinage très décalé et caricatural. 

Une approche assez sitcom du genre, plutôt efficace, et qui faisait du premier volet une bonne surprise de la saison dernière ; pour ce second volet, on continue dans cette direction, en forçant un peu plus le trait (la famille Johnson est très simpliste et manichéenne, tout le monde en fait un peu trop dans la première moitié du métrage), et en rajoutant un peu plus de conflit, mais la formule fonctionne toujours, quand bien même la romance serait totalement reléguée à quelques minutes en fin de scénario.

C'est divertissant, c'est amusant, ça part dans tous les sens et ça ne se prend pas du tout au sérieux, même si ce n'est pas forcément meilleur que le précédent (un peu plus de retenue dans la première moitié aurait été appréciable).

3.75/6

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Christmas Yulefest 2023 - En Route pour Noël (2023)

Publié le 15 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Aventure, Télévision, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Canada, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

En Route pour Noël (Holiday Road - 2023) :

Parce que leur vol pour Denver a été annulé à quelques jours de Noël, un groupe de voyageurs sans le moindre point commun décide de partager un mini-van pour rejoindre leur destination : une journaliste voyage impulsive (Sara Canning), un analyste de données un peu rigide (Warren Christie), une mère et son fils adolescent (Enid-Raye Adams, Kiefer O'Reilly), une influenceuse constamment en ligne (Princess Davis), un couple en provenance de Hong-Kong (Sharon Crandall, Ryan Mah), une barmaid divorcée (Brittany Willacy) rejoignant sa fille, et un vieillard ronchon (Trevor Lerner), qui vont apprendre à se connaître et à se supporter...

Encore une bonne surprise Hallmark, cette année, avec un road-movie collégial plein de bons sentiments, d'émotion et de dynamisme, qui parvient à éviter la majorité des clichés habituels des productions de la chaîne, à garder un rythme enthousiasmant, et à proposer une distribution sympathique de bout en bout.

Ce n'est pas parfait : les rebondissements du scénario (les "secrets" de chacun) sont assez transparents, la météo est assez frustrante (le temps est supposé être exécrable, mais le ciel est bleu)... et le métrage n'utilise pas la chanson Holiday Road de Le Sapin a les boules (ce qui est une belle occasion manquée) - mais dans l'ensemble, ce Holiday Road se positionne facilement comme l'un des meilleurs téléfilms de la saison, sachant à la fois se montrer touchant, drôle et léger.

4.25/6

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