Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Jusqu'à présent, le point faible de The Orville est clairement Seth MacFarlane, qui semble incapable d'écrire un script sans mettre la vie amoureuse de son personnage en vedette, ou sans recopier de manière appliquée ce que des scénaristes de Star Trek ont déjà traité en long, en large et en travers. Et malheureusement, pour cette fin de saison...
The Orville 1x12 - Mad Idolatry :
Le vaisseau découvre une planète primitive où le temps s'écoule bien plus vite qu'à bord, et lorsqu'une navette de l'Orville s'y écrase, Kelly donne involontairement naissance à une religion qui prend rapidement des proportions inouïes...
Encore un épisode signé MacFarlane, encore un bon paquet de scènes romantiques entre son personnage et Kelly, encore de l'humour inégal, et surtout, encore un script qui repompe allègrement Star Trek, au point de ressembler à une compilation de Who Watches the Watchers (STTNG), de Blink of an Eye (ST VGR), et de Meridian (ST DS9).
Pourquoi pas, en soi, si c'est bien fait. Ici, malheureusement, tout est beaucoup trop scolaire et basique, avec un accident de navette (encore un... pas surprenant, avec Braga à la réalisation !), des rebondissements tous plus téléphonés les uns que les autres, des personnages toujours aussi incompétents, et une conclusion un peu précipitée, en plus d'être vraiment didactique et donneuse de leçons.
Alors en soi, ce n'est pas forcément mauvais (et je suppose que si l'on n'a jamais vu les épisodes de référence que MacFarlane reprend, ça peut même paraître frais et original), mais au final, la série souffre toujours des mêmes problèmes, et il reste à espérer que la saison 2 saura s'en extraire pour proposer quelque chose de moins dérivatif.
Retrouvez l'intégralité des critiques des Gilmore Girls par les Téléphages Anonymes, en cliquant ici !
Gilmore Girls - A Year in the Life 1x04 - Fall :
Partie seule en randonnée, Lorelai remet son couple et sa vie en question : exactement ce que redoute Luke, resté seul au diner, et totalement perdu sans sa compagne. Rory, elle, met un terme à sa relation avec Logan, et décide d'entamer l'écriture du livre portant sur sa famille...
Un téléfilm de conclusion à cette nouvelle année en compagnie des Gilmore Girls, et à cette occasion, Amy Sherman-Palladino reprend les reines de ses personnages, pour nous offrir ce qui ressemble plus à deux épisodes de 50 minutes (avec coupure pensive bien délimitée au milieu, sur Rory qui revient dans la maison de ses grands-parents, et s'installe là) qu'à un récit unitaire de 100 minutes.
Ce n'est pas forcément un mal, tant ça permet de bien séparer les deux phases importantes de la vie des femmes Gilmore : le premier "épisode" permet à tout le monde de faire le point, et de prendre des décisions, tandis que le second sert de conclusion plus légère et heureuse aux personnages, une conclusion centrée sur le mariage de Lorelai et de Luke.
La première partie bilan permet à Lorelai de réaliser qu'elle n'est pas faite pour la randonnée : on s'en doutait tous depuis bien longtemps, mais cette excursion en pleine nature donne lieu à des scénettes amusantes, à des caméos de Jason Ritter (Parenthood), de Stacey Oristano (Bunheads) et de Peter Krause (Parenthood, et le compagnon de Lauren Graham IRL), ainsi qu'à un coup de téléphone touchant de Lorelai à sa mère.
Lorelai avait besoin de faire le bilan de sa vie, et de passer un cap : ce sera celui du mariage (qui intervient au terme d'une scène-monologue mémorable de Luke/Scott Patterson, très motivé) mais aussi de l'expansion du Dragonfly Inn, histoire de garder Michel sous contrat, quitte à demander un peu d'argent à Emily.
Une Emily qui se cherche elle aussi, mais finit par comprendre durant ses vacances en compagnie de son nouveau beau (auquel elle ne semble pas particulièrement attaché ^^) et de toute la famille de sa gouvernante (interprétée depuis le début de la saison par Rose Abdoo, aka Gypsy), qu'elle n'a plus grand chose en commun avec la haute société qu'elle fréquentait du vivant de Richard.
Une rupture franche, qui est confirmée durant la seconde moitié de cet Automne, et qui semble partie pour durer, puisque Emily vend la demeure familiale, plaque le comité DAR, et part s'installer à Nantucket pour y entamer sa vie de femme libérée (et y pourrir la vie des visiteurs d'un musée local !). Une émancipation bienvenue et logique, pour un personnage qui aura su se réinventer après la mort de Richard...
Et puis reste le problème Rory. *soupir*
Pour de nombreux spectateurs (et surtout spectatrices), il a toujours existé une certaine identification au personnage de Rory, alias "l'adolescente jeune, pâle, intelligente, timide, mécomprise, réservée, passionnée par les livres et ambitieuse, promise à une brillante carrière de journaliste, et qui en plus parvient à séduire tous les hommes qui attirent son regard, tant elle est charmante". En ce qui me concerne, je n'ai jamais été concerné par une telle identification, d'autant que très rapidement, dans la série, on pouvait comprendre que Rory prenait, comme sa mère avant elle, de nombreuses décisions peu inspirées et judicieuses.
Mais contrairement à sa mère (qui, si elle n'est pas exempte de défauts, a pendant le plus gros de sa vie adulte et dès l'âge de 16 ans, su grandir, s'affranchir des avantages liés à sa famille, et devenir une adulte plus ou moins responsable à la carrière florissante), Rory a eu un parcours bien différent. Malgré ce qu'elle a beau affirmer, Rory a, depuis l'âge de 16 ans, commis autant d'erreurs que sa mère, mais ce que cette mini-série nous montre, c'est qu'elle n'a pas su capitaliser dessus, ni en tirer la moindre leçon : à 32 ans, elle est toujours aussi immature, toujours aussi dépendante de sa famille, de son héritage, et d'autrui, et n'a jamais eu la douche froide qu'a connu sa mère adolescente, et qui a fait redescendre cette dernière sur Terre.
Tout cela s'inscrit donc plutôt bien dans la continuité du personnage tel qu'il existe depuis le pilote, et il est donc difficile pour moi de voir dans l'évolution de Rory aux mains des Palladino la trahison que bon nombre de fans ont cru déceler. En même temps, si on s'identifie au personnage, et qu'on espère pour elle (comme pour soi) le meilleur, je peux comprendre qu'on s'estime blessé en la voyant totalement paumée, entretenue, et immature à l'âge de 32 ans (c'est frustrant, on ne peut le nier).
Et si l'on rajoute, en plus, le rebondissement des trois mots finaux (assez prévisibles), on comprend que la boucle est bouclée, et qu'il faudra peut-être que Rory marche littéralement dans les pas de sa mère pour qu'elle devienne enfin une adulte responsable.
Mais à part ça, que dire de plus sur cet épisode, et sur ce revival ?
Qu'il était imparfait, mais dans l'ensemble assez réussi et touchant.
Que le mariage de Luke et Lorelai était à l'image de cette dernière : improbable et dégoulinant de guimauve.
Que toute la séquence quasi-onirique de Rory et de la Life and Death Brigade était à vomir (malgré quelques visages familiers de Bunheads parmi les danseuses du club de tango), et tout ce que je détestais déjà, à l'époque de la série, dans l'environnement bourgeois-bohème- irresponsable de Logan & compagnie.
Que le caméo d'Alex Borstein en Miss Cécile était gratuit ; que celui de Dean était très efficace ; et que le retour de Sookie a réussi à me toucher.
Et que je doute que l'on ait droit à une suite, un jour, donc autant profiter de ce revival agréable : le circle of life a repris ses droits, tout le monde passe à autre chose, et une page se tourne sur la petite bourgade de Stars Hollow.
Parce que le mois de décembre, c'est aussi le mois de l'enfance et du merveilleux, retour sur l'histoire de la compagnie Disney, ainsi que sur ses hauts et ses bas...
Dream On Silly Dreamer (2005) :
Documentaire non-autorisé qui, en quelque sorte, enchaîne directement après Waking Sleeping Beauty : tourné en mars 2002, alors même que Disney fermait son département animation 2D, ce court-métrage (moins de 40 minutes) consiste principalement en des interviews face-caméra de certains des 200 dessinateurs, animateurs, et artistes de l'équipe en place, alors même que leurs carrières s'effondraient sous leurs yeux.
On y découvre des artistes rêveurs ayant profité au maximum de la "Renaissance Disney", avec des avantages financiers improbables, et une mini-célébrité des plus plaisantes ; ces mêmes artistes, confrontés aux décisions improbables d'un management toujours de plus en plus présent, incompétent et jaloux de Jeffrey Katzenberg, qui a fini par partir fonder Dreamworks Animation ; on y apprend leurs réactions lorsque Disney décide de diluer son image de marque en sortant des suites bon marché (et réalisées à l'étranger !) de leurs grands classiques, d'abord en salles, puis en vidéo ; et on y assiste aux témoignages émus et tremblants du personnel renvoyé lors de la grande purge de 2002, après que les dirigeants (vexés par le succès le L'Âge de Glace de Dreamworks) aient soudain décrété que l'avenir, c'était la 3D.
En tant que complément à Waking Sleeping Beauty, Dream On... est plutôt honorable, malgré ses nombreux défauts techniques : tourné pour une bouchée de pain, il souffre d'une prise de son très inégale, et si le fil conducteur, en forme d'animation 2D sommaire narrée à la Winnie l'Ourson, est sympathique, le tout manque forcément d'images d'archives et de visuels autres que des têtes qui parlent. De plus, on peut regretter que le statut du film implique qu'il soit forcément très biaisé, et ne puisse pas donner la parole à l'autre camp.
Un documentaire indépendant et objectif reste tout de même à faire sur ces années sombres ayant précédé l'arrivée de Pixar au sein de Disney...
3/6
L'Histoire de Pixar (The Pixar Story - 2007) :
Un documentaire assez complet et exhaustif signé Leslie Iwerks (déjà à l'oeuvre sur La Main derrière la Souris), et qui retrace, avec de nombreuses images d'archive et autres interviews exclusives, toute l'histoire de la compagnie Pixar, jusqu'à son rachat par Disney.
On commence à CalArts, dans les années 70 ; on découvre les premiers courts métrages de John Lasseter, puis on apprend la manière dont, en 1983, alors que Disney traversait une mauvaise passe, Lasseter en a été renvoyé pour s'être trop consacré à The Brave Little Toaster, un concept de film d'animation numérique.
En parallèle, George Lucas nous explique comment Pixar a vu le jour dans son giron, dans le cadre d'ILM et de Lucasfilm, puis comment, après avoir recruté Lasseter et avoir constaté que les ambitions de cette petite bande nécessitaient beaucoup d'argent, Pixar a été cédé à Steve Jobs.
Sous l'égide de Steve Jobs (un Steve Jobs qui parle constamment de Pixar et de ses films comme si c'était lui-même qui en avait animé chaque image, et qui utilise un "nous" collectif qui devait agacer bien des personnes, de son vivant !), la compagnie a collaboré avec Disney, et le documentaire s'attarde longuement sur Toy Story, le premier long-métrage en CGI de l'histoire du cinéma. Un Toy Story qui a failli s'écrouler sous l'influence indirecte de Jeffrey Katzenberg, et son désir de "toujours plus d'humour adulte et provocant".
Puis les hits s'enchaînent dans les années 90, jusqu'au début des années, qui voit l'animation 2D devenir lentement obsolète dans l'esprit des décideurs de Disney et d'ailleurs (comme on a pu le voir dans les documentaires précédents de ce cycle).
Et puis, enfin, on arrive en 2005, lorsque l'éviction de Michael Eisner à la tête de Disney, et l'arrivée de Bob Iger mènent au rachat de Pixar par Disney. Un rachat optimiste, dans lequel on voit une équipe arrivante promettant de continuer à faire de l'animation Disney traditionnelle, en parallèle des métrages 3D Pixar.
Une promesse malheureusement pas tenue très longtemps, mais qui démontre bien toute la bonne volonté et la sincérité de l'équipe Pixar, une équipe de passionnés qui, par leur succès, ont eu l'effet paradoxal de "tuer" l'industrie qui a fait naître leur passion.
Une chose est sûre, ce documentaire est globalement très intéressant à suivre, surtout en contre-point des autres documentaires disponibles sur l'industrie de l'époque : pris tous ensemble, ces métrages parviennent, avec plus ou moins de succès selon les moyens et l'approche, à dépeindre un moment charnière de l'histoire du cinéma d'animation, en en soulignant les tenants et les aboutissants, et en montrant sous tous leurs aspects les divers intervenants et responsables de la situation d'alors.
4.5/6
(on attend désormais un documentaire sur le Revival Disney, à savoir la période de l'intégration de Pixar, jusqu'à nos jours...)
Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
La Petite Boutique de Noël (Sharing Christmas, aka The Christmas Shop) :
Peu de temps avant le mois de décembre, Stephanie (Ellen Hollman) hérite avec bonheur de la boutique de Noël de ses parents, établis au coeur de New York depuis 40 ans. Mais elle apprend soudain que l'entreprise de développement immobilier d'Helen (Cinthya Gibb) a racheté tout le building, et met donc un terme aux contrats de location de tous les commerçants. Michael (Bobby Campo), responsable du projet, tombe cependant sous le charme de Stephanie, qui va alors tout faire pour convaincre ce dernier de renoncer à ses plans...
Pffff.
Difficile de ne pas soupirer en découvrant ce téléfilm Hallmark totalement générique et insipide, et, pire encore, absolument dérivatif. Et pour cause : à l'origine intitulé The Christmas Shop, Sharing Christmas avait été présenté par la chaîne comme étant l'histoire d'une cadre en développement immobilier (Hollman) professionnelle et distante, contrainte de fermer toutes les boutiques d'un centre commercial urbain, parmi lesquelles la boutique familiale de Noël tenue par son séduisant propriétaire (Campo). Avec, forcément, à la clef, une romance impossible, des conflits, et une fin heureuse...
Soit quasiment le postulat de départ de Wrapped Up in Christmas, diffusé plus tôt dans la saison sur Lifetime. Des ressemblances d'autant plus frappantes que les deux téléfilms sont des productions Hybrid... qu'elles partagent le même réalisateur... et le même scénariste !
Pas besoin de chercher plus loin, donc : Hybrid a clairement proposé le même pitch à Lifetime et Hallmark, et une fois ces deux projets lancés en parallèle, ils ont vaguement inversé le sexe des protagonistes de cette version Hallmark, histoire de camoufler les similarités.
Résultat : Hollman et Campo ne semblent jamais à leur place dans leurs rôles respectifs, puisque l'enthousiasme de Hollman (très terne et transparente) semble souvent forcé, alors que Campo, lui, est bien trop chaleureux et souriant pour son rôle de cadre. Et s'il n'y avait que ça !
Hybrid oblige, le postulat de départ est un peu bancal, visuellement et conceptuellement : la boutique de Noël (dans la version Lifetime, un magasin de jouets déjà plus plausible) semble anémique - deux employés, des décorations génériques - et n'est jamais vraiment crédible en tant que boutique consacrée aux fêtes, et supposée être rentable toute l'année, tout en payant un loyer astronomique au cœur de New York ; les parents de l'héroïne semblent étrangement peu concernés par la faillite imminente de leur héritage ; le couple principal n'a qu'une alchimie toute relative ; et pour couronner le tout, on se paye, au beau milieu du métrage, un intermède "placement produit" pour un album de jazz, avec playback de l'artiste, et mention "vous écoutez tel morceau, de tel artiste" qui apparaît en gros au milieu de l'écran...
Bref, une rom-comHallmark très très faible, pour une saison qui s'est étrangement essoufflée dès le début du mois de Décembre.
1.75/6
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Cette année, histoire de célébrer son retour sur le marché des téléfilms de Noël, Lilfetime a décidé de mettre les bouchées doubles, en proposant avec chacun de ses nouveaux téléfilms un court-métrage de 10 minutes, généralement produit pour des budgets limités par l'une ou l'autre des maisons de production habituelles de la chaîne.
Delivering Christmas :
Lorsque Tom (Jason-Shane Scott), un postier, apprend que Sofia (CC King), une fillette habitant sur le chemin de sa tournée, a demandé au Père Noël que sa mère (Jessica Morris) retrouve le sourire, il entreprend de lu faire retrouver goût aux fêtes de Noël en reproduisant les Douze Jours de Noël...
Réalisation médiocre de David DeCoteau (!), pour un court assez inoffensif (produit par Hybrid), à l'interprétation assez inégale, et à l'intrigue plate et insignifiante. En résumé : bof.
The Ugly Christmas Sweater :
Nouvelle au sein de sa compagnie de réseaux sociaux, Megan (Kayla Fields) et son équipe reçoivent pour mission de trouver le meilleur hashtag de Noël possible. Mais lorsqu'elle est contrainte de porter un pull de Noël immonde offert par sa grand-mère (Gwen Van Dam), Megan découvre qu'elle tient peut-être là la clef de son dilemme, et de quoi séduire l'un de ses collègues (Michael Blake Kruse).
Brendan Fehr à la réalisation, pour un téléfilm Hybrid tourné pour pas cher en Californie, avec les palmiers locaux en prime ; cela dit, malgré le budget ultra-limité et l'intrigue ultra-condensée, ça fonctionne assez bien car la distribution est sympathique, notamment la protagoniste, qui rappelle un peu Anna Kendrick.
A Christmas Snowman :
Après avoir fait le souhait de trouver l'homme parfait, Karen (Erin Boyes) se réveille pour découvrir que son bonhomme de neige a pris forme humaine (Anthony Konechny)...
Un postulat de départ qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celui de Snowmance/Le Fiancé de Glace(et ça se paie même un clin d’œil au film Profession Père Noël, de la même scénariste, avec Laura Bell Bundy et... Jesse Hutch, de Snowmance), la sœur de la famille de Miss Christmas, pour un court-métrage sympathique et poétique, bien produit, qui maximise son postulat de départ et ses limites de moyens pour donner quelque chose qui fonctionne mieux que bon nombre de versions de 90 minutes.
A Family for the Holidays :
Toujours pressés par le temps, Becky (Christine Chatelain) et sa famille n'ont que rarement le temps de tenir compagnie à leur voisine, Grace (Barbara Wallace), seule à l'approche des fêtes...
Court-métrage de la même scénariste que A Christmas Snowman, et à la production équivalente, mais avec une distribution nettement plus générique et transparente, et un propos assez basique. Pas vraiment passionnant en soi.
The Christmas Trap :
En pleine séparation, Jane (Lucia Walters) et Harrison (Colin Lawrence) se retrouvent pris au piège d'un ascenseur en panne, et n'ont alors d'autre choix que de s'avouer leurs quatre vérités...
Court-métrage écrit/réalisé par une productrice/scénariste/réalisatrice habituelle de nombreux téléfilms Hallmark/Lifetime, ce court est particulièrement peu enthousiasmant : certes, il met en vedette un couple afro-américain, ce qui est toujours appréciable, mais il est aussi particulièrement économe (deux personnes dans un ascenseur), et discret (deux personnes qui parlent et murmurent dans un ascenseur !) ; en résumé, c'est finalement assez peu intéressant.
My Christmas Grandpa :
Parce qu'elle voudrait bien un grand-père pour Noël, la petite Paige (Ariel Trent) invite le vieux caissier grognon (Bill Cobbs) de l'épicerie locale à passer le réveillon avec sa famille...
Une autre production David DeCoteau/Hybrid, ensoleillée, à l'interprétation et à la réalisation approximatives, clairement tournée entre deux scènes des autres films de Noëls de la maison de production (qui recycle au passage leur distribution et leurs décorations), et qui, malgré ses défauts évident, a bon fond, et a le mérite de mettre en scène des minorités. C'est toujours ça de pris.
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Embrassez l'Esprit de Noël (Karen Kingsbury's Maggie's Christmas Miracle) :
Avocate à la carrière florissante, Maggie (Jill Wagner) élève seule son fils, mais peine à lui apporter tout le soutien scolaire et la magie de Noël qu'elle voudrait pourtant lui donner. Elle engage donc Casey (Luke Macfarlane) pour servir de tuteur à son fils, sans se douter qu'elle va trouver là la solution à tous ses problèmes...
Ouhlà, celui-là, j'ai mis trois jours à le finir.
Le problème principal, en fait, malgré sa distribution sympathique et sa neige réelle en extérieur, c'est que le personnage principal, Maggie, est tout sauf attachant.
Ok, d'accord, elle a été traumatisée dans sa jeunesse par la séparation de ses parents à Noël... mais est-ce que cela justifie d'en faire une psycho-rigide quasi-égocentrique, qui évite constamment le moindre conflit ou la moindre discussion sérieuse, et refuse de prender la moindre décision importante ; qui plante son collègue et pseudo-petit-ami lors d'une soirée célébrant sa promotion, sans jamais s'excuser, alors que ce dernier vient de lui faire une déclaration d'amour ; qui rêvasse et songe à sa vie sentimentale plutôt que d'écouter sa meilleure amie (forcément ethnique) qui la paie pourtant pour l'aider pendant son divorce ; qui passe son temps à se montrer trop protectrice envers son fils ; et que l'on est supposé plaindre, alors qu'elle vit dans un appartement luxueux et immense, et est constamment assistée au quotidien par sa mère....
Bref : le personnage n'est pas attachant, Jill Wagner n'est pas assez bonne actrice pour la rendre touchante (Wagner n'est pas calamiteuse, mais son grand moment dramatique est surjoué et trop maniéré), et donc je ne me suis pas du tout intéressé à son parcours (un parcours d'ailleurs plombé par un rebondissement final à la fois évident et capillotracté).
Et comme en plus, on nous rajoute une dose de bondieuserie, avec un enfant obsédé par Dieu et qui lui écrit des lettres (apparemment, le Père Noël n'était pas disponible), c'est combo perdante pour moi...
2/6 (pour la neige, et pour Luke Macfarlane, qui mérite mieux)
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La Reine des Neiges : Joyeuses Fêtes avec Olaf (Olaf's Frozen Adventure) :
Alors que le royaume d'Arendelle fête officiellement son premier Noël, Olaf s'aperçoit que Anna et Elsa n'ont pas de tradition familiale à l'occasion des Fêtes de fin d'année. Il décide alors de mener l'enquête, et de proposer aux sœurs tout un assortiment des traditions les plus populaires du royaume...
Un court-métrage de 22 minutes diffusé avant Coco, de Pixar, et qui a reçu un accueil assez hostile et agacé du public... forcément, puisqu'on parle ici d'un court-métrage initialement conçu pour être diffusé à la télévision, et qui a été catapulté en première partie de Coco pour la simple et bonne raison qu'il fallait inciter les petites filles et les fans absolus de Frozen à se rendre en salles, et à payer leur place.
Pas de chance, Coco n'avait pas besoin de tout cela, et l'initiative de Disney s'est retournée contre la firme aux grandes oreilles. En même temps, ce n'est pas forcément surprenant quand on réalise que ces 22 minutes sont consacrées à un Olaf qui n'est jamais particulièrement drôle ou intéressant, et qu'il y a quasiment une chanson toutes les 90 secondes.
De quoi vraiment agacer, surtout si l'on est déjà assezréservé au sujet de cette franchise, et que la voix toujours aussi criarde de Menzel vous fatigue plus qu'elle ne vous enchante.
2.25/6 (pour l'aspect technique et visuel)
Mariah Carey Présente : Mon Plus Beau Cadeau de Noël (Mariah Carey's All I Want For Christmas is You - 2017) :
À l'approche de Noël, Mariah (Mariah Carey/Breanna Yde) n'a qu'un vœu pour les fêtes : Princess, une petite chienne repérée dans une animalerie locale. Mais ses parents refusent formellement, jusqu'à ce que son père lui confie Jack, le chiot incontrôlable de son oncle, pour voir si elle peut s'en occuper...
Un projet narré (plus ou moins bien) par Mariah Carey, illustré par ses chansons de Noël, et confié à un scénariste et à un réalisateur expérimentés dans le domaine de l'animation.
Bizarrement, alors que, dans l'absolu, j'aurais dû trouver le tout générique, prévisible, insipide, dérivatif (et ça l'est), et tiré vers le bas par une durée improbable (ça aurait dû faire 30 minutes, 45 au maximum, mais là, tout est étiré sur plus de 90 minutes), je n'arrive pas vraiment à être sévère avec ce dessin animé.
Pour peu qu'on ne soit pas trop allergique aux histoires de fillettes et de chiens, pleines de bons sentiments, ce All I Want For Christmas is You finit par être tout à fait regardable, plutôt bien doublé, et à l'animation honorable (du moins en ce qui concerne les chiens).
Tout sauf indispensable, mais ça devrait plaire aux petites filles.
3/6
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Noël en Trois Actes (Christmas Encore - 2017) :
Actrice new-yorkaise à la carrière en perdition, Charlotte (Maggie Lawson) est employée comme serveuse, et envisage de quitter la ville - et sa vocation ; jusqu'à ce qu'un ancien rival, Julian (Brennan Elliott), la choisisse pour mener une représentation moderne d'Un Conte de Noël, et pour tenter de sauver ainsi le théâtre dont il a la charge...
Téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui a le mérite de ne pas donner dans la comédie romantique basique et simpliste, en se concentrant sur "le théâtre" et la vie difficile d'une actrice. Problème : ce milieu ne m'intéresse pas particulièrement, à la base. Je comprends tout à fait pourquoi des tels scénarios peuvent intéresser les acteurs qui y participent, mais personnellement, ça me laisse plutôt de marbre.
Dommage, donc, parce que la distribution est loin d'être désagréable (Maggie Lawson est comme toujours attachante, Elliott est sympathique, les personnages secondaires aussi), et parce que ça change un peu de l'environnement "petite ville enneigée obsédée par Noël", etc.
Mais ajoutez à ce postulat de départ une première demi-heure assez mollassonne, et des limites qualitatives et budgétaires toujours présentes (Hallmark oblige), et on se retrouve avec un métrage ni bon ni mauvais, mais qui m'a laissé particulièrement de marbre, faute de trouver le sujet intéressant.
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Noël à Snow Falls (Christmas Inheritance) :
Riche héritière fêtarde et insouciante, Ellen (Eliza Taylor) apprend de la bouche de son père (Neil Crone) qu'elle doit, pour décrocher son héritage, lui prouver qu'elle est capable de se montrer responsable, en se rendant à Snow Falls. Là, sans argent, et sous un pseudonyme, elle doit retrouver son Oncle Zeke (Anthony Sherwood), pour lui apporter en main propre la lettre de Noël de son père... mais lorsqu'une tempête de neige s'abat sur Snow Falls, Ellen se réfugie dans l'auberge de Jake (Jake Lacy), qui va lui faire redécouvrir le véritable sens des fêtes de fin d'année.
Seconde comédie romantique festive made in Netflix, ce Noël à Snow Falls s'avère une assez agréable surprise, à laquelle je ne m'attendais pas. Contrairement à A Christmas Prince, qui se contentait de singer à l'identique tous les clichés des productions Hallmark, sans rien leur apporter, ce téléfilm-ci semble pousser les choses un peu plus loin.
Certes, tous les clichés répondent toujours présents à l'appel, de manière assez systématique, mais il se dégage néanmoins de ce Snow Falls une impression de plus grande liberté de ton et d'écriture : le ton est plus léger, il y a un peu de slapstick, l'héroïne est dans une relation mixte, elle possède plus de courbes et de personnalité que l'héroïne Hallmark lambda, elle s'habille de manière plus sexy avec des décolletés plongeants (chose impensable chez Hallmark), Andy McDowell a un petit rôle, les extérieurs enneigés sont plus convaincants, et le film bénéficie de 20 minutes supplémentaires, qui lui permettent de mieux développer ses personnages et leurs relations.
Alors ces 20 minutes ralentissent aussi le rythme du tout, ce qui peut poser problème si l'on n'est pas particulièrement intéressé par le récit, mais dans le cas contraire, pas de vrai souci : Noël à Snow Falls est sympathique, à l'image de son couple principal, et ça fait du bien dans le cadre d'une saison finalement assez morne.
3.75/6
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Noël avec le Témoin Amoureux (The Christmas Cottage - 2017) :
Designeuse d'intérieur, Lacey (Merritt Patterson) vit une vie bien rangée et ordonnée, des tendances qui la rendent très efficace dans le cadre de son travail, et dans sa vie de couple avec Roger (Victor Zinck), son patron. Mais alors qu'elle prend quelques jours de vacances, à l'approche de Noël, pour servir de demoiselle d'honneur à sa meilleure amie Ava (Brittney Wilson), elle retrouve le frère de celle-ci, Ean (Steve Lund), un chef itinérant décontracté et spontané, qui était son petit-ami lorsqu'ils étaient plus jeunes...
Rom-com Hallmark particulièrement balisée et insipide, qui donne tout simplement l'impression d'avoir été produite en pilotage automatique : l'intrigue (adaptée d'un roman) est basique au possible, l'écriture plate et générique, la direction artistique quelconque (aucun effort sur la neige, notamment : le chalet est supposément pris dans une tempête de neige... ce qui se traduit, à l'écran, par deux flocons et demi, et pas du tout de neige dans les allées ; les guirlandes miteuses en thuya accrochées sur la cheminée et un peu partout ; et lorsqu'ils vont acheter un sapin, on voit littéralement la fausse neige mousser et dégouliner des branches, au premier plan), bref, le tout est éminemment oubliable et dérivatif.
Un point pour Steve Lund, toujours sympathique, un point pour Merritt Patterson (charmante et plus intéressante ici que dans A Royal Winter), et 0.25 pour le reste.
2.25/6
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Un Super Mini-Noël (Tiny Christmas) :
La nuit de Noël, Emma (Riele Downs) et sa cousine Barkley (Lizzy Greene) sont malencontreusement miniaturisées par Elfonso (Graeme McComb), un lutin inventeur maladroit. Désormais perdus dans le voisinage, les deux adolescentes doivent trouver un moyen de rentrer chez elles avant que le soleil ne se lève, et qu'elles ne soient bloquées à jamais dans cet état...
Une comédie Nickelodeon d'une durée d'une petite heure à peine, produite par Marvista (aïe) et qui se trouve au croisement de Chérie, J'ai Rétréci les Gosses et du Sapin a les Boules, le tout à la sauce Nick surjouée et frénétique, telle que reproduite par deux scénaristes habitués des productions Hallmark.
Autant dire qu'à moins d'avoir moins de 10 ans, d'être particulièrement réceptif à ce style de personnages et d'humour très caricatural et enfantin (les lutins, par exemple, sont assez désastreux et fauchés) où tout le monde cabotine, à ces grosses ficelles narratives habituelles, et à ces effets spéciaux qui n'ont pas forcément beaucoup progressé depuis les années 80-90, on risque de ne pas forcément y trouver son compte.
Dommage. Santa Hunters, en 2014, était nettement plus sympathique. Mais bon, au moins, l'héroïne est afro-américaine, ça apporte un peu de diversité.
2.25/6
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Le Noël du Cœur (12 Days of Giving) :
Lorsqu'il gagne une somme conséquente peu avant Noël, Baxter (David Blue), un photographe démoralisé et sans le sou, retrouve goût à la vie en offrant des cadeaux à des inconnus dans le besoin, sous le pseudonyme de Lucky l'elfe de Noël. Bien vite, les gestes bienveillants de Lucky déclenchent une réaction en chaîne en ville, et réveillent l'esprit de Noël chez tous ses habitants... mais Audrey (Melanie Recker), la fiancée de Baxter, préfèrerait qu'il consacre cette somme à leur mariage, et leur couple commence à battre de l'aile. D'autant que Baxter, de son côté, se rapproche de Pamela (Ashley Jones), une veuve qui s'efforce d'offrir à son fils Westin (Jax Connolly) un joyeux Noël malgré leur manque d'argent...
Un téléfilm UpTV qui m'a agréablement surpris, malgré des défauts évidents : Jax Connolly récite un peu trop son texte (ce qui ne devrait pas poser de problème en VF, je suppose), le rythme et l'atmosphère sont lents et discrets, et ça ne donne pas forcément dans la joie et la bonne humeur pétillante, mais dans l'ensemble, il se dégage de ce Noël du Coeur quelque chose de sympathique et de sincère, qui fait que le tout fonctionne.
On pourra aussi reprocher à l'écriture de manquer un peu de subtilité (le personnage de la fiancée qui devient subitement arrogante, égocentrique et détestable, c'est franchement maladroit), mais ça va de pair avec la sincérité qui se dégage du tout : on y perd en finesse, mais le message passe clairement.
Un message positif, Up(lifting)TV oblige, et un téléfilm à la distribution sympathique qui change gentiment des romances à l'emporte-pièce de la concurrence.
Pas forcément exceptionnel en soi, mais en contraste avec le reste de la production annuelle, ça se démarque sympathiquement.
3.25/6 (en VO)
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Une Nuit Très Particulière (One Special Night) :
En plein hiver, Robert Woodward (James Garner), responsable de constructions en bâtiment, rend visite, en maison de retraite, à sa femme atteinte d'Alzheimer. Lorsque vient le moment de repartir pour rejoindre sa famille, cependant, Robert est contraint d'accepter l'offre de Catherine Howard (Julie Andrews), cardiologue veuve, qui lui propose de le ramener chez lui malgré les intempéries. Mais le duo tombe rapidement en panne, et n'a d'autre choix que de se réfugier pour la nuit dans un chalet : l'occasion pour eux de faire plus ample connaissance, et d'apprendre à s'apprécier...
Téléfilm américain de 1999, diffusé sur CBS, et adapté d'une pièce de théâtre, cette histoire mélodramatique permet à Garner et Andrews de se retrouver pour la troisième fois à l'écran dans une romance, ce qui assure une certaine alchimie entre les deux acteurs, qui se connaissent bien.
Le film, lui, se regarde assez bien, malgré une structure en trois actes assez inégale : la mise en place se déroule plutôt bien, malgré une hostilité et des disputes un peu forcées entre les deux personnages ; la seconde partie - la nuit très particulière - est probablement ce qui fonctionne le mieux, c'est léger, maîtrisé, touchant et subtil ; la troisième partie (le retour à la vie normale, etc) souffre de ficelles un peu trop grosses pour leur propre bien, avec quiproquo, décès, blablabla, bref, l'essentiel pour que tout le monde ait droit à une fin heureuse.
Bilan mitigé, au final, mais One Special Night fonctionne tout de même, grâce à ses intempéries crédibles, et à sa distribution efficace.
3.75/6
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Mon Prince de Noël (My Christmas Prince) :
Samantha (Alexis Knapp), une enseignante de Manhattan, retourne dans sa petite bourgade de Maple Falls, dans le Wyoming, pour y passer les fêtes. Là, elle a l'heureuse surprise d'y retrouver son petit ami, Alex (Callum Alexander), venu là pour lui faire une surprise. Mais rapidement, elle apprend qu'Alex, diplomate originaire de Madelvie, est en fait le prince héritier de ce petit royaume européen, et qu'elle va devoir choisir entre sa vie tranquille, et une vie de princesse, si elle veut continuer à fréquenter son compagnon...
Ouhlà.
Ouhlàlàlàlà.
Alors déjà que les films de Noël "royaux" sont bien souvent génériques et dérivatifs (il suffit de voir le A Christmas Prince de Netflix), mais quand en plus ils n'ont pas le moindre budget, et que la distribution est des plus insipides (je n'ai habituellement rien contre Knapp, mais là elle est assez transparente, et son prince est encore pire : un véritable trou noir anti-charismatique à l'accent anglais bancal ; et je ne parle même pas de la famille royale, avec un Charles Shaughnessy et une Marina Sirtis qui cachetonnent, et une Jane Carr qui ressemble plus à la grand-mère du Prince qu'à sa mère), alors c'est mal barré.
Et quand, pour ne rien arranger, le script quelconque est mis en images sans le moindre rythme, avec des scènes trop longues, trop molles, et des réactions surjouées, au point que l'on ait fortement envie de s'endormir et d'éteindre le tout moins de 30 minutes après le début...
Il n'y a qu'une conclusion à en tirer : c'est un beau plantage.
1/6
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Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
La Promesse de Noël : Un Secret Bien Gardé (The Christmas Wish) :
Trader ambitieux qui connaît un grand succès à Wall Street, Will Martin (Neil Patrick Harris) revient dans sa ville natale à l'occasion de la mort de son grand-père Warren, afin de s'occuper des affaires immobilières de ce dernier à l'approche de Noël. Mais il apprend alors de la bouche de sa grand-mère Ruth (Debbie Reynolds) que Warren menait une double vie, et mentionnait constamment, dans son journal, une mystérieuse Lillian. Will décide alors de mener l'enquête, et il rencontre, au fil de celle-ci, la charmante Renee (Naomi Watts), ancienne secrétaire de la famille...
Téléfilm américain de 1998, diffusé sur CBS et adapté d'un roman, ce Christmas Wish semble être ce à quoi aspire Hallmark Movies & Mysteries aujourd'hui : on a une enquête, on a un peu de romance, on a un ton globalement assez sérieux et mélodramatique, le côté festif est mis largement en sourdine (voire même absent des 3/4 du film), et on a aussi droit à quelques clichés du genre, comme l'ex-petite amie mondaine et égocentrique, ou le petit garçon précoce et impertinent.
Et pourtant, contrairement à l'immense majorité des films HM&M actuels, celui-ci fonctionne plutôt bien : la distribution est attachante (NPH, Debbie Reynolds, Naomi Watts, mais aussi les seconds rôles) et joue plutôt bien, ça finit par démarrer un peu après un début mollasson, une fois que Watts entre en jeu, et dans l'ensemble, ça évite de sombrer dans le mélodrame mièvre et sirupeux, en restant constamment suffisamment modéré et subtil pour que ça fonctionne (à l'image de la bande originale d'Alan Williams, discrète mais efficace).
Bref, rien d'exceptionnel, mais ça se regarde très bien, ce qui n'est pas toujours le cas des téléfilms des années 90.
3.75/6
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Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Un Noël Retrouvé (Christmas in Angel Falls) :
Lorsque son supérieur, Michael (Beau Bridges), lui donne pour nouvelle mission de rendre l'esprit de Noël à la petite ville d'Angel Falls, l'ange Gabby Messinger (Rachel Boston) est ravie. Rapidement, elle fait la connaissance du pompier Jack Avery (Paul Greene), qui accepte de l'aider, et, en dépit des ordres qu'elle a reçus, Gabby commence à s'éprendre de cet humain séduisant...
Généralement, je ne suis pas très fan des films de Noël à base d'anges et de religion mais, lorsque le casting est bon, ou le ton plus léger et moins moralisateur, ça peut fonctionner.
Ici, c'est le cas : Paul Greene et Rachel Boston forment un couple attachant, Beau Bridges s'amuse, ça joue juste, ce n'est pas moralisateur et donneur de leçons, ça ne se prend pas trop au sérieux, et dans l'ensemble, malgré un rythme inégal, et une neige artificielle clairement tirée au canon sans le moindre soin (ça dégouline sur les murs, les voitures sont couvertes d'éclaboussures, les sapins ne sont qu'à moitié enneigés), ça se regarde tout à fait tranquillement.
Rien d'exceptionnel, mais c'est honorable.
3.5/6
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Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
L'Arbre de Noël (The Christmas Tree) :
Cherchant désespérément à trouver un arbre de Noël pour le Rockfeller Center de New York, Richard Reilly (Andrew McCarthy) trouve enfin le sapin de ses rêves près d'un couvent isolé. Là, il rencontre alors la Soeur Anthony (Julie Harris), une nonne bienveillante qui lui raconte sa vie tourmentée, comment elle a croisé le chemin de cet arbre, et pourquoi elle s'en occupe avec amour depuis tant d'années...
Un téléfilm de Noël ABC adapté d'un roman, produit par Disney, et réalisé par l'actrice Sally Field, qui n'a clairement pas la main légère sur le mélodrame larmoyant et les gros violons.
C'est dommage que la subtilité ne soit pas vraiment au rendez-vous, car Julie Harris compose un personnage touchant et délicat, et sa relation avec McCarthy, et avec les autres nonnes, dans sa jeunesse, est plutôt jolie... mais il arrive un moment où trop de flashbacks tuent les flashbacks, et surtout, trop de répétitions du même thème musical ultra-sentimental et triste finissent par plomber un peu trop le tout. Quant à la romance de McCarthy avec Trini Alvarado, elle reste anecdotique et n'apporte pas grand chose.
C'est bien intentionné, c'est familial, c'est sirupeux et, sans surprise, ça se finit dans les larmes et l'émotion, mais bon, ça plaira probablement à un certain public.
3/6
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymes, c'est toujours l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Noël avec ma Fille (Christmas Solo) :
Deux parents célibataires, Jennifer (Kelli Williams) et Nate (Jonathan Scarfe) découvrent qu'ils sont voisins, et qu'ils s'entendent particulièrement bien. Mais bien vite, il s'avère que leurs filles respectives, Charlotte (Pippa Mackie) et Melissa (Kayla Wallace), sont rivales au lycée, et en compétition pour le rôle principal du spectacle annuel...
Un téléfilm festif UpTV qui tente de concilier romance adulte (à la distribution d'ailleurs assez sympathique - Williams et Scarfe fonctionnent bien ensemble) à du mélodrame adolescent digne d'une série ABC Family ou CW, avec rivalité mesquine, jalousies, disputes, réseaux sociaux, flirts, chansons, etc.
Problème : toute cette partie du film n'a absolument aucun intérêt pour moi, c'est insipide, creux, et ça phagocyte tout le reste du téléfilm, au point de me faire sombrer dans un coma des plus profonds.
Ce n'est même pas mauvais en soi, ou particulièrement mal joué - je vois clairement ce qu'ils ont tenté d'accomplir : quelque chose qui plaise à la fois aux mères et aux filles - mais ce n'est absolument pas ma tasse de thé, et je me suis ennuyé comme un rat mort.
2/6 ? Probablement plus si l'on fait partie du public visé ? Mouais.
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Casse-Noisettes et le Roi des Souris (Nussknacker und Mausekönig) :
Comme chaque année, Maria (Mala Emde) et son petit frère Fritz (Leonard Seyd) attendent Noël avec impatience, pour découvrir le cadeau improbable et magique de leur oncle Drosselmeier (Anatole Taubman). Maria, notamment, tombe sous le charme du diorama mécanique animé qu'il leur offre, cette année, et elle se fascine pour un Casse-Noisettes sculpté à la main. D'autant que, lorsque la nuit tombe sur la demeure des Stahlbaum, un phénomène magique se produit, et la figurine prend vie, pour livrer un combat incroyable contre le maléfique Roi des Souris...
Téléfilm allemand diffusé sur Das Erste, cette version de Casse-Noisette s'avère plutôt réussie, visuellement parlant, car produite avec un budget confortable d'1.5 million d'euros. Résultat : niveau atmosphère et direction artistique, le tout est très convaincant, frôlant même parfois l'horreur (pour enfants, bien entendu), avec une atmosphère assez pesante et glauque (joli travail sur les éclairages et la mise en scène) qui capitalise de manière intéressante sur la musique familière de Tchaïkovski.
Après, c'est loin d'être parfait, puisque le tout reste assez confiné entre quatre murs, sans grande ampleur (le pays des friandises et des bonbons est un peu fauché, franchement), que la résolution est un peu expédiée (forcément, vu le format du programme) et que face au Roi des Souris cabotin, le Casse-Noisettes blond est particulièrement fade et transparent.
Néanmoins, dans l'ensemble, c'est encore la preuve que la télévision allemande (tout comme les télévisions nordiques et anglaises, d'ailleurs) investissent de l'argent dans des programmes pour enfants de qualité. On ne peut pas en dire autant de la France.
3.5/6
Le Prince Casse-Noisettes (The Nutcracker Prince) :
Dans l'Allemagne de 1850, Clara s'apprête à fêter Noël en famille, mais elle est jalouse de toute l'attention que sa soeur aînée Louise reçoit de son petit-ami. Heureusement, son oncle Drosselmeier arrive enfin, et avec lui, il apporte un cadeau des plus mémorables...
Un long-métrage d'animation canadien relativement fidèle au déroulement du récit de ETA Hoffmann, mais qui souffre malheureusement d'une direction artistique des plus inégales.
En effet, durant le plus clair du métrage, ce Casse-Noisette a un style très Disney/Bluth, avec des décors soignés et des personnages au design un peu plus polarisant, mais homogène ; et puis, le temps d'un long interlude relatant la légende de la Princesse, du Casse-Noisette et des Rats, le tout bascule dans du cartoon ultra-caricatural et outré, au doublage et aux visuels criards, et à l'humour bas-de-plafond.
Le choc est rude, et risque de perdre plus d'un spectateur.
Cela dit, non seulement il permet de bien démarquer le conte fantastique du reste du métrage et de son univers plus réaliste, mais il s'accompagne aussi d'une amélioration notable de l'animation, qui devient plus fluide et convaincante. On devine alors rapidement que certaines parties du métrage ont été nettement plus travaillées que d'autres, ce qui se remarque clairement.
La troisième partie du métrage (le retour à la réalité et l'affrontement Rats/soldats, ainsi que tout ce qui s'ensuit) mélange les deux styles de manière plutôt convaincante, visuellement parlant. À vrai dire, ce qui gêne le plus dans l'ensemble du métrage, c'est le doublage inégal d'un personnage à l'autre, entre accents inutiles et clichés, et Kiefer Sutherland en pilotage automatique dans le rôle du Casse-Noisettes.
La musique, elle, est reprise de Tchaïkovski, donc aucun problème sur ce plan-là... si ce n'est cette hideuse chanson finale, qui apparaît d'ailleurs brièvement en cours de film : une version d'une mélodie de Tchaïkovski, reprise façon pop années 80-90 à la Whitney Houston du pauvre, et qui donne vraiment envie de se crever les tympans pour arrêter le massacre.
Dans l'ensemble, cependant, ce dessin animé est tout à fait honorable. Rien d'exceptionnel, et on est très loin de la qualité des grands studios d'animation, mais ce n'est pas non plus un métrage fait à la va-vite, sans la moindre idée ou le moindre talent.
Imparfait, mais ça aurait pu être bien pire.
3.5/6
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Emma and Santa Claus - The Quest for the Elf Queen's Heart (Emma & Julemanden: Jagten på elverdronningens hjerte) :
Lorsque Santa Claus, alias Nicolas (Lars Hjortshøj) et son épouse Julie (Camilla Bendix) passent soudain par la cheminée de la petite Emma (Sofia Suppli Callesen), la fillette n'en croit pas ses yeux. D'autant que Julie vient d'accoucher, et que, quelques minutes plus tard, le bébé est dérobé par des faes, et remplacé par un changelin. Emma, Nicolas, le petit fae Rod (Malte Houe) et Julie, amnésique, vont désormais devoir retrouver le coeur perdu de la Reine des Fées (Mille Dinesen), afin de ramener la paix et l'amour dans le royaume de cette dernière, et de sauver la fille du Père Noël.
Métrage danois pour enfants s'inscrivant vaguement dans la continuité des calendriers de l'Avent télévisés danois, Louis & Santa Claus (2011) et Les Jumeaux & Santa Claus (2013), Emma & Santa Claus en reprend son Père et sa Mère Noël, et les confronte au Royaume des Fées, avec une Reine cabotine aux seins lui descendant aux chevilles.
Autant dire qu'on est plus dans une aventure très fantaisiste et enfantine, qui ne vole jamais très haut, que dans quelque chose qui se prenne au sérieux, et qui parvienne jamais à être crédible, ou à convaincre quiconque a dépassé la dizaine d'années d'âge.
Et pourtant, il y a quelque chose d'amusant dans ce Père Noël fainéant, un peu simplet et maladroit, dans ce duo de faes incapables, ou encore dans ce pays des faes clairement inspiré de la version Peter Jackson du Seigneur des Anneaux, mais en beaucoup plus déglingué et décalé (sans même mentionner la reine acariâtre qui se comporte comme la Reine de Coeur d'Alice au Pays des Merveilles, et qui passe son temps à se faire vanner par ses sujets pour sa poitrine... trainante !).
Bref, ce n'est pas très bon, c'est assez fauché, mais dans l'absolu, les enfants devraient apprécier, et cela ne fait que souligner, en comparaison, la pauvreté de la création française à destination des enfants...
2.5 + 0.5 parce ce que ça a le mérite d'exister : 3/6
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À quelques jours de Noël, les 92000 lutins et lutines (Bruno Sanches & Louise Chabat) de Santa Claus (Alain Chabat) tombent tous malades. Poussé par sa femme Wanda (Audrey Tautou), le Père Noël décide alors - malgré ses réticences - de se rendre chez les humains afin de trouver un remède à cette maladie collective, et il finit par s'installer chez Thomas (Pio Marmai), Amélie (Golshifteh Farahani) et leurs deux enfants Maëlle (Tara Lugassy) et Mathis (Simon Aouizerate)...
Comédie familiale de Noël signée Alain Chabat, qui se fond ici dans le moule anglo-saxon du "Père Noël en mission qui trouve refuge au sein d'une famille normale", et aussi un peu dans celui des Rois Mages des Inconnus (critique à venir à la fin de cette Yulefest, d'ailleurs).
Postulat, histoire et déroulement assez basiques au programme, donc, pour un Chabat mineur, mais assez amusant néanmoins. Le film a ainsi deux gros points forts : sa distribution excellente (la famille est attachante et crédible, tous les seconds rôles sont pertinents et naturels) et son Père Noël décalé, à la fois râleur, fainéant, misanthrope, blasé, impatient, et assez immature.
Cela permet aux 90-95 minutes du film de passer comme une lettre à la poste, aidé par son humour gentiment absurde et sympatoche. Tout n'est cependant pas parfait : le Pôle Nord version Chabat a des faux airs esthétiques d'affiche publicitaire de Noël des Galleries Lafayette, mâtinée de Willy Wonka ; la post-synchronisation de certaines scènes est un peu bancale ; et dans l'ensemble, la bande originale de Matthieu Gonet est assez peu mémorable.
Pourtant, la durée relativement courte du film, ses effets spéciaux réussis, et son décalage humoristiques font qu'on ne s'ennuie pas, mais je doute tout de même que ce Santa & Cie reste vraiment dans les mémoires.
3.75/6
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Après avoir malencontreusement détruit un sac de 48 vœux la veille de Noël, Mindy (Clara Kushnir) et Cam (Ethan Yang), deux lutins du Père Noël, quittent le Pôle pour se rendre dans le Minnedoza, et retrouver les enfants humains ayant fait ces souhaits. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, et les lutins sont contraints de demander l'aider du jeune Blake (Liam MacDonald), dont la famille peine à retrouver l'esprit de Noël...
Une comédie familiale de Noël produite, réalisée et écrite par une petite maison de production canadienne, Brain Power Studio, déjà à l'origine de plusieurs métrages au budget limité, comme Un Noël pour se retrouver, Une Demande en Mariage pour Noël, L'Arche de Noël, Operation Christmas List, ou encore Mariage sous la Neige.
Des productions inégales qui partagent souvent des seconds rôles récurrents, une réalisation approximative, et une interprétation inégale, mais aussi un volonté de bien faire qui n'a pas forcément à envier aux productions Hallmark en pilotage automatique.
Ici, on est dans la même catégorie : la direction artistique n'est pas désagréable, ça a bon fond (le propos sur le deuil est assez bien traité), mais d'un point de vue technique, c'est plein de petits défauts qui finissent par s'accumuler et par peser : l'interprétation des enfants, notamment, est très inégale, alternant entre juste et surjouée (la plus à l'aise étant Maya Franzoi - Clara Kushnir & Ethan Yang ne sont pas mauvais, mais ils auraient mérité d'être un peu mieux encadrés, au niveau du jeu, car ils en font occasionnellement un peu trop), et les effets sont assez fauchés, en plus d'être rares.
Cela dit, il est probable que le public visé - les jeunes enfants - ne prêtent pas vraiment attention à tous ces défauts, et se laissent embarquer dans cette quête pas très sérieuse. Les adultes, cependant, auront un peu plus de mal.
3/6 en étant indulgent.
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
Architecte travaillant pour un développeur immobilier, George (John Denver) est veuf depuis un an lorsqu'il reçoit pour mission de se rendre à Georgetown, dans le Colorado, pour y étudier la transformation potentielle du secteur en station de ski. Mais à son arrivée sur place, en compagnie de sa fille Alex (Gennie Jemes), il rencontre Susan (Jane Kaczmarek), la charmante postière de la ville, et il tombe sous le charme de cette bourgade magique, où tout le monde semble encore croire au Père Noël...
Comédie dramatique familiale de Noël diffusée sur CBS en décembre 1986, ce téléfilm bénéficie d'un charme visuel certain - les décors naturels et l'environnement du Colorado sont superbes -, et d'une ambiance assez typique de l'époque... mais c'est là aussi son point faible.
Privé d'un protagoniste engageant (John Denver chante bien et n'est pas mauvais acteur, mais manque de charisme), l'histoire succombe trop souvent à un anti-capitalisme un peu caricatural, qui fait que si l'on n'est pas forcément sensible à l'atmosphère rurale et repliée sur elle-même d'une certaine Amérique datée, on peut avoir du mal à adhérer au tout.
D'autant que le rythme est finalement assez pépère, que les quelques passages chantés sont quelconques, et que l'interprétation est inégale.
Malgré cela, les bons sentiments généraux et l'atmosphère du tout font que ça se regarde, certes passivement, mais aussi sans trop de difficulté.
3/6 (en étant indulgent)
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
À Evergreen, dans le Vermont, la vie est perpétuellement enneigée, et Noël est une célébration de chaque instant. Originaire de cette bourgade, dont elle était la vétérinaire, Allie (Ashley Williams) a décidé de quitter la ville pour rejoindre son petit ami de longue date (Marcus Rosner), qui vit à Washington. Mais un vœu magique, une tempête de neige et une rencontre fortuite avec Ryan (Teddy Sears), médecin veuf en route pour la Floride en compagnie de sa fille, va tout changer pour la jeune femme souriante...
Une comédie romantique Hallmark à la distribution sympathique, un peu desservie par une écriture ultra-basique, qui peine à insuffler de l'originalité et de la fantaisie à son récit, et enchaîne les clichés habituels du genre, ainsi que de l'exposition pataude et maladroite.
C'est dommage, car les acteurs font, pour la plupart, tout leur possible pour rendre le tout dynamique et pétillant, et que la direction artistique a décidé de noyer tous les décors et toutes les scènes sous trois tonnes de neige - des quantités régulièrement abusives, mais le mélange des différents types de neige artificielle fait illusion, et ça explique pourquoi la neige paraissait à ce point fauchée dans la majorité des autres productions 2017 de la chaîne : tout le budget neige artificielle est probablement passé dans ce Christmas in Evergreen !
À part ça, donc, rien de bien exceptionnel, mais rien de bien mauvais non plus, et l'enrobage global (façon livre d'images et cartes postales vintages), ainsi que la présence d'un Père Noël magique très convaincant, font que le tout ne descend pas en dessous de la moyenne.
Sans Ashley Williams, cela dit, la note aurait été plus basse, et on regrettera le sort du compagnon de l'héroïne, qui finalement paraissait bien sous tous rapports, et n'avait que de bonnes intentions...
3.25/6 (dont 0.25 pour les deux (!)personnages secondaires afro-américains, dont Rukiya Bernard, assez amusante)
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Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Very Bad Dads 2 (Daddy's Home 2) :
Afin de faire passer à leurs enfants un Noël de rêve, Dusty (Mark Wahlberg) et Brad (Will Ferrell) décident de combiner leurs efforts, et de se réunir sous un même toit, en compagnie du reste de leurs familles respectives. Mais rapidement, la présence de Don (John Lithgow), le père de Brad, et de Kurt (Mel Gibson), celui de Dusty, réveille de vieilles inimitiés, et sème le chaos...
Le premier Very Bad Dads était une comédie médiocre et totalement oubliable, qui ne valait que pour sa distribution. Ici, pour cette suite festive, j'ai envie de dire que je pourrais presque recopier mot pour mot certains paragraphes de ma critique de Bad Moms 2 : on prend les mêmes personnages que le premier volet, le même concept/script, les mêmes vannes, on y rajoute des parents déjantés, et l'ambiance de Noël, et on remixe le tout.
On se retrouve donc devant une sorte de métrage télégraphié dont on devine la plupart des gags à l'avance, mais qui fonctionne tout de même un minimum grâce à sa distribution. Même si Cardellini fait presque de la figuration, et que Mel Gibson et John Lithgow éclipsent leurs fils respectifs, les acteurs ont l'air de s'amuser et de bien s'entendre. Les enfants, notamment, restent très attachants, et John Cena a droit à un peu plus de temps de présence à l’écran, ce qui fait plaisir à voir.
Reste cependant que le film s'avère, dans l'ensemble, assez basique et laborieux, et ne finit par décoller un peu que sur sa toute fin, ou bien très ponctuellement, à l'occasion d'une scène ou d'un gag. Le reste du temps, c'est du pilotage automatique qui ne vole pas très haut.
Pas de gros progrès par rapport au premier film, donc.
2.5/6
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...