Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2020 - 37 - Il était une fois Noël à Castle Creek (2020)

Publié le 18 Décembre 2020 par Lurdo in Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Il était une fois Noël à Castle Creek (Once Upon a Main Street - 2020) :

Amelia (Vanessa Lachey) a prévu d'ouvrir une boutique de Noël permanente dans un local qu'elle vient de trouver, mais Vic (Ryan McPartlin), lui, n'est pas décidé à lui céder l'emplacement, où il veut installer une confiserie-chocolaterie. Tous deux partent alors pour la ville voisine, où vit Elder Dubois (Patrick Duffy), le propriétaire des lieux, afin de tenter de le convaincre de vendre à l'une ou à l'autre. Et pour y parvenir, les deux rivaux sont prêts à tout, même à s'occuper ensemble de l'organisation d'un festival de Noël local...

Encore un téléfilm Lifetime, encore un semi-ratage. Cette année, la chaîne a beaucoup de mal, et c'est d'autant plus frustrant ici que le couple principal est sympathique : les deux acteurs sont naturellement attachants, et ils auraient pu avoir une excellente alchimie dans un récit mieux construit.

Mais non, ici, le scénariste a décidé qu'il serait plus amusant, pour ses acteurs, de passer une grosse demi-heure de film à se tirer dans les pattes et à s'envoyer des vacheries à la tête : cette caractérisation puérile, mesquine et ultra-compétitive rend les deux personnages plutôt antipathiques, et le métrage ne s'en remettra pas ensuite.

Pourtant, peu de temps après l'apparition de Patrick Duffy en vieil homme déprimé, au bout d'une grosse demi-heure, l'antagonisme d'Amelia et de Vic s'évapore soudain, et leur relation commence alors à prendre le chemin d'une romance plus classique.

Mais à ce niveau du récit (la moitié, environ), difficile de se raccrocher vraiment aux wagons, d'autant que le gros de l'intrigue souffre d'un même manque de subtilité : Rowena, la potière excentrique et arrogante, est bien moins drôle que ne semble le penser le script, et dans l'ensemble, le film souffre d'une direction artistique un peu outrancière.

Entre les litres de fausse neige déversés sur des extérieurs particulièrement ensoleillés, et les intérieurs où un fabricant de décorations de Noël semble s'être installé tant tout est couvert de lumières et de clinquant du sol au plafond, le visuel ne convainc pas beaucoup plus que le script et ses idées bancales (ouvrir une boutique de Noël permanente - ou une chocolaterie - dans un bled paumé est loin d'être particulièrement plausible ou raisonnable, et l'idée même de la compétition/du festival est un peu brinquebalante).

Après, ce n'est pas un désastre pour autant : une fois les 40 premières minutes passées, Lachey et McPartlin fonctionnent bien ensemble, le gimmick du baiser interrompu est amusant, et le récit n'est pas pire que la moyenne des rom-coms du genre. Mais il faut passer les 40 premières minutes... et personnellement, elles m'ont gentiment rebuté.

2.25/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

Commenter cet article