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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1981 : The Creator (2023)

Publié le 29 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Science Fiction, Drame, USA, Review, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Creator (2023) :

En 2065, dix ans après un cataclysme provoqué par une attaque d'IA sur l'Amérique, le monde est divisé entre l'Occident, farouchement anti-IA, et l'Orient, pro-IA et cyborgs. Joshua Taylor (John David Washington), agent des forces américaines, retourne sur le terrain après y avoir perdu sa femme, Maya Fey (Gemma Chan), pour tenter d'y débusquer Nirmata, le mythique créateur des IA responsables de l'incident. Mais sur place, il n'y trouve que Alphie (Madeleine Yuna Voyles), une fillette cyborg capable de commander à distance la technologie, et réputée être l'arme ultime de Nirmata contre les humains...

C'est amusant, en regardant la première demi-heure du film, je me suis fait la remarque que le personnage principal était assez terne, et manquait de charisme... ce qui me rappelait, en fait, le personnage principal de Tenet, souffrant des mêmes problèmes. Et voilà qu'en écrivant le résumé ci-dessus, je réalise que c'est le même acteur dans les deux films, à savoir le fils de Denzel Washington. Au moins, je suis cohérent avec moi-même.

The Creator, donc. Un film de Gareth Edwards, qui sait faire de belles images et exploiter au mieux les effets numériques, mais qui peine fréquemment à fournir des films à la qualité homogène : Monsters (pas désagréable, mais pas non plus passionnant - 3/6), Godzilla (beau, mais gentiment insipide - 2/6), et Star Wars : Rogue One (un patchwork très inégal sauvé en post-prod par Tony Gilroy - 3.5/6), soit autant de projets visuellement intéressants, mais fréquemment décevants sur le plan de l'écriture et des personnages.

Et ici... bah... c'est la même chose, en fait. Oui, Edwards parvient à transcender son budget minimaliste de 80 millions en associant décors naturels et sfx judicieusement utilisés, et c'est assez spectaculaire, mais c'est malheureusement au service d'un script cousu de fil blanc, bourré de clichés en tous genres, simpliste, dépourvu de la moindre originalité dans sa narration, dans ses rebondissements, dans sa dynamique principale, dans son approche de l'intelligence artificielle, ou dans son propos évident sur la nocivité de l'être humain, blablabla.

Ajoutez à cela un acteur principal assez fade, une Allison Janney sous-exploitée (elle se contente de jouer une militaire très méchante et manichéenne) et une narration mal structurée, et l'on se retrouve avec un film de science-fiction qui assure le spectacle visuel... et c'est tout. Ce qui n'est pas sans rappeler un Oblivion ou un Elysium : c'est joli, mais ce n'est pas à la hauteur de ses ambitions, et c'est donc insuffisant.

3/6, en étant gentil (même si en réalité, la note est plus proche de 2.75/6). 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1980 : Freelance (2023)

Publié le 28 Février 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Freelance (2023) :

Ancien militaire des forces spéciales désormais reconverti en tant qu'avocat, Mason Pettits (John Cena) accepte de reprendre du service pour protéger la journaliste Claire Wellington (Alison Brie) dans un pays d'Amérique latine tandis qu'elle interviewe son dictateur, Juan Venegas (Juan Pablo Raba). Mais soudain, le trio se trouve plongé dans un coup d'état sanguinaire, et doit coopérer s'il veut y survivre...

Une comédie d'action anémique du réalisateur de Taken qui applique à la lettre la formule À la poursuite du diamant vert à un duo principal sympathique (Cena et Brie), mais n'en fait absolument rien. Pas l'alchimie, pas de rythme, pas d'humour, pas d'énergie, pas de style, tout est en pilotage automatique, les scènes d'action sont molles, la romance avortée tombe à plat, les incrustations numériques sont approximatives, etc, etc, etc... Même le bétisier du générique de fin est dépourvu d'intérêt ou d'humour.

Bref, le film est particulièrement décevant et frustrant, et les deux acteurs principaux méritaient mieux (Christian Slater et Alice Eve, dans de petits rôles secondaires méritaient eux aussi mieux).

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1979 : Out in the Ring (2022)

Publié le 27 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Histoire, Sport, Catch, Documentaire, Biographie, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Out in the ring (2022) :

Un documentaire indépendant sur le monde du catch et la place des LGBTQ+ dans l'industrie, que ce soit du côté masculin ou du côté féminin, depuis les exoticos mexicains, Pat Patterson à la WWE, les élèves de Moolah, les premiers lutteurs flamboyants (Adrian Street, etc), l'Attitude Era avec Goldust, Billy & Chuck, Orlando Jordan, Chyna, Kanyon, etc, les nombreuses difficultés psychologiques inhérentes à la profession et à la kayfabe, etc, jusqu'à aujourd'hui, avec la présence LGBTQ+ toujours plus importante dans les fédérations majeures, à l'AEW, ou sur la scène indépendante.

Pas inintéressant du tout, même si très Américain dans sa revendication, sa demande de représentation et son formatage (avec chanson inspirante en guise de conclusion), et qu'outre l'introduction provoc' ("le catch ce sont des mecs en slip qui font semblant de se battre et se roulent par terre ensemble, c'est naturellement gay, mais les hétéros ne veulent pas l'admettre") je dois bien avouer que j'ai préféré tout le côté historique aux témoignages d'innombrables lutteurs indépendants (témoignages qui finissent tous par être similaires dans le ton, si ce n'est dans leurs grandes lignes). 

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1978 : Aquaman et le Royaume perdu (2023)

Publié le 26 Février 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Fantastique, Cinéma, Comédie, DC, DCEU, Review, USA, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Aquaman et le Royaume perdu (Aquaman and the Lost Kingdom - 2023) :

Parce que Black Manta (Yahya Abdul-Mateen II) est de retour, a mis la main sur un trident maléfique lui conférant des connaissances mystiques, et qu'il a pour projet de réchauffer le globe jusqu'à libérer de sa prison glaciaire le peuple maudit d'un Royaume perdu, Aquaman (Jason Momoa) doit délaisser sa famille pour aller libérer son frère Orm (Patrick Wilson) de prison, et lutter à ses côtés contre cette nouvelle menace...

Suite du premier Aquaman (un film un peu lourd et bas de plafond qui ne fonctionnait réellement que grâce à la décontraction de Momoa, et à la générosité décomplexée de son bestiaire et du spectacle présenté à l'écran), cet Aquaman 2 est resté un temps en development hell, victime de la mort annoncée du DCEU, et ça se sent.

Oui, c'est assez fidèle au premier (en même temps, tout le monde rempile), mais ça a aussi une vraie tendance à amplifier tous les défauts de ce dernier, avec en prime un script gentiment décousu et bordélique (auquel tout le monde, y compris Momoa, semble avoir contribué). Tout ici paraît encore plus bourrin, encore plus approximatif (Momoa en tête), avec toujours plus de visuels surchargés et brouillons, toujours plus d'Aquaman déglingué, toujours plus d'humour un peu forcé, toujours plus de thématiques survolées (écologiques, parentales, la famille), toujours plus d'effets numériques inégaux...

Ajoutez à cela une menace peu probante (le Royaume perdu et ses zombies nazes), une musique à l'image du film, des choix mal avisés (et une nonchalance globale pas désagréable, mais poussée dans ses retranchements), et voilà, une suite un bon cran en dessous de l'original.

Ce qui n'est guère surprenant, mais reste décevant, surtout qu'il y a ici ou là quelques fulgurances (notamment durant certaines scènes d'action filmées dans des décors réels) et un vrai désir d'aventures (le film se transforme, à mi parcours, en buddy movie goguenard assez ludique) qui auraient pu donner quelque chose de vraiment sympa, avec plus de structure et de retenue.

2.75/6 (et pourtant, je n'ai pas détesté... mais il y a trop de scories à tous les niveaux)

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Blog Update ! - Février 2024

Publié le 25 Février 2024 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, St Valentin

​Un bilan de février couvrant les trois semaines du festival Saint Valentin ayant occupé les pages des Téléphages Anonymes ce mois-ci...

#1958 - SAINT VALENTIN : We Need to Talk (2022) - 3.5/6

#1959 - SAINT VALENTIN : Always Amore (2022) - 3/6

#1960 - SAINT VALENTIN : Élémentaire (2023) - 4.25/6

#1961 - SAINT VALENTIN : Game of Love (2023) - 2.5/6

#1962 - SAINT VALENTIN : Maybe I Do (2023) - 1.5/6

#1963 - SAINT VALENTIN : A Playful Love (2022) - 2/6

#1964 - SAINT VALENTIN : The Map of Tiny Perfect Things (2021) - 3.5/6

#1965 - SAINT VALENTIN : Coup de foudre au lagon bleu (2022) - 2.25/6

#1966 - SAINT VALENTIN : Unindian (2015) - 3/6

#1967 - SAINT VALENTIN : Dating the Delaneys (2022) - 3.75/6

#1968 - SAINT VALENTIN : Boomerang (1992) - 2.75/6

#1969 - SAINT VALENTIN : Match Me If You Can (2023) - 4/6

#1970 - SAINT VALENTIN : Puppy Love (2023) - 2.75/6

#1971 - SAINT VALENTIN : Le bonheur pour les débutants (2023) - 2.25/6

#1972 - SAINT VALENTIN : Robots (2023) - 1.75/6

#1973 - SAINT VALENTIN : New York avec toi (2022) - 3.75/6

#1974 - SAINT VALENTIN : The More Love Grows (2023) - 3.25/6

#1975 - SAINT VALENTIN : Craft Me A Romance (2023) - 2.75/6

#1976 - SAINT VALENTIN : Notes of Autumn (2023) - 3/6

#1977 - SAINT VALENTIN : 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost (2023) - 3.75/6

 

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# Films du mois : 

Élémentaire, une comédie romantique animée Pixar assez charmante et ludique ; Match Me if you Can, une rom-com indépendante excentrique et attachante ; 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost, une rom-com fantastique inattendue ; New York avec toi, une comédie ReelOne qui permet à Brooke Nevin et Corey Sevier de se retrouver ; et Dating the Delaneys, avec sa structure collégiale qui change un peu du tout-venant.

 

# Flops du mois : 

Robots, une comédie romantico-satirique peu probante, mâtinée de science-fiction et souffrant de personnages vraiment peu attachants ; Maybe I Do, une rom-com théâtrale très ampoulée et bavarde, qui gaspille sa distribution pourtant sympathique ; A Playful Love, une romcom UpTV gentiment fauchée et approximative.

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# Petit écran :

Un seul programme, ce mois-ci : l'épisode spécial St Valentin de Solar Opposites, fidèle au reste de la série, et plutôt agréable.

 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un gros mois de mars chez les Téléphages Anonymes, avec un retour à un rythme normal films/séries, une semaine complète consacrée au petit écran, et, début avril, du changement sur le blog, alors que la barre des 2000 critiques approche à grands pas... 

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Critiques éclair - QUINZAINE SAINT VALENTIN - Solar Opposites : An Earth Shatteringly Romantic Solar Valentine's Day Opposites Special (2024)

Publié le 25 Février 2024 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Télévision, Action, Animation, Science Fiction, Hulu, Aventure, Les bilans de Lurdo, Solar

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...  

Solar Opposites : An Earth Shatteringly Romantic Solar Valentine's Day Opposites Special (2024) :

Parce que la Saint Valentin oblige leur restaurant préféré à changer son menu, les Opposites décident de se venger... en éradiquant l'amour des sentiments des humains.

Comme chaque année, outre la saison annuelle de la série, voici qu'arrive un épisode spécial de Solar Opposites, à l'occasion de l'une des grandes fêtes nationales américaines. En l'occurrence, la Saint Valentin, et un épisode qui voit un postulat de départ décalé (les Opposites qui font disparaître l'amour sur Terre) dégénérer rapidement en parodie de Terminator 2, avec révolte des perroquets, carton-titre lu par Linda Hamilton, et guerre sanguinaire entre résistants, oppresseurs et collaborateurs.

Plutôt amusant, avec plein de rappels renvoyant aux épisodes spéciaux préalables, des scénaristes qui se moquent gentiment de la tiki culture et du soft rock/yacht rock, et une conclusion paradoxalement à la fois très graveleuse et romantique, culminant sur le mariage de deux des personnages principaux.

Sympathique.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1977 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost (2023)

Publié le 24 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Télévision, Hallmark, Romance, Fantastique, USA, Canada, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...  

3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost (2023) :

Agente immobilière débutante, Anna (Julie Gonzalo) récupère le dossier d'un vieux manoir abandonné, qu'elle doit réussir à vendre dans quelques semaines. Mais la bâtisse est hantée par le fantôme de la têtue Ruby (Madeleine Arthur), là depuis les années 1920, et lorsque Anna fait appel à son ex-fiancé, Elliot (Chris McNally), pour aider à rénover certains éléments du manoir, Ruby s'intéresse à ce couple séparé et tente de les réconcilier...

Une comédie romantique automnale qui m'a surpris, tant Hallmark évite habituellement de produire des récits estampillés Halloween... principalement parce qu'à cette date, ça y est, la chaîne a déjà commencé à diffuser ses films de Noël depuis plusieurs semaines.

Mais bon, on a donc une histoire de fantôme, un couple principal marié IRL, un générique plus travaillé et un budget qui semble plus important que la moyenne, pour un métrage assez classique, mais plutôt agréable, et qui change un peu, par son élément fantastique, du tout venant des téléfilms de la chaîne.

Après, ça reste un téléfilm Hallmark, avec son écriture inégale (le père d'Anna est bien trop antipathique pour son propre bien), mais c'était agréable.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1976 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Notes of Autumn (2023)

Publié le 23 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, St Valentin, Review, USA, Musique, Hallmark

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...  

Notes of Autumn (2023) :

Ancienne pianiste ayant délaissé sa passion pour payer ses factures, Ellie (Ashley Williams) se retrouve soudain au chômage ; auteur de romans à succès, Leo (Luke Macfarlane), lui, est confronté à l'angoisse de la page blanche. Vivant chacun à l'autre bout du continent, les deux amis vont alors décider d'échanger un temps leur demeure pour se changer les idées... sans se douter que Sam (Marcus Rosner), ami de Leo, va recruter Ellie pour un concert, et que Matt (Peter Porte), chef cuisinier, va redonner l'inspiration à Leo...

Une rom-com Hallmark qui adapte le bon vieux concept de The Holiday à la saison automnale, pour un récit qui aurait cependant très bien pu se dérouler à n'importe quel moment de l'année (il suffit de remplacer le morceau de Vivaldi par une autre saison, et zou), honnêtement, et qui souffre malheureusement d'une interprétation un peu trop outrée de tout le monde, histoire de tenter d'ajouter un peu d'énergie et de peps à un récit finalement assez pépère.

Par moments, cette énergie fonctionne (les scènes imaginaires des personnages de Leo, interprétés par Kavan Smith et Pascale Hutton, qui en font trois tonnes), tout le monde a l'air de globalement bien s'amuser, et le simple fait que la co-intrigue principale soit LGBTQ-friendly est remarquable (c'était impensable il y a un an ou deux), mais dans l'ensemble, je n'ai pas plus accroché que ça au métrage, finalement assez balisé.

Un petit 3/6 (pour l'effort)

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Un film, un jour (ou presque) #1975 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Craft Me A Romance (2023)

Publié le 22 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, St Valentin, GAF, GAC, Cinéma, Review, USA, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Craft Me A Romance (2023) :

Gérante d'une boutique d'artisanat et de décoration, Nicole (Jodie Sweetin) apprend que le bail de son commerce ne va pas être renouvelé, et qu'un grand concurrent, Mitchell's, est sur le point de s'établir à proximité. Elle rencontre par ailleurs Mathew (Brent Bailey), dont elle tombe sous le charme, sans savoir que ce dernier est le fils du directeur de Mitchell's...

Une comédie romantique indépendante qui a fini sur Great American Family (au grand dam de Jodie Sweetin, farouchement militante pro-LGBTQ, et donc opposée aux valeurs ouvertement conservatrices et rétrogrades de GAF) et qui propose donc un récit assez classique, gentiment cliché, à l'illustration musicale un peu envahissante, et à l'écriture parfois maladroite et répétitive (on a l'impression que certaines scènes ne sont pas à leur place, ou que certains moments ont un ton à côté de la plaque, comme lorsque le nouveau propriétaire vient annoncer, nonchalant et souriant, en mode "Jim Rash dans Community", que sa sœur, amie de Nicole présentée au début du métrage et propriétaire des lieux, était décédée et qu'il n'allait pas renouveler le bail).

À part ça, cela dit, la romance est agréablement plus frontale que dans les autres métrages de ce genre (le couple est formé en moins de 30 minutes, les 30 minutes suivantes servent à tenter de cacher la vérité, et la dernière demi-heure à se faire pardonner), et le couple principal a une alchimie adéquate, mais bon... dans l'ensemble, le tout est vraiment tiré vers le bas par l'écriture, et par un budget clairement limité.

2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1974 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The More Love Grows (2023)

Publié le 21 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Romance, Hallmark, USA, Review, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

The More Love Grows (2023) :

À peine leur fille Aly (Roan Curtis) déposée à l'université, Paul (Patrick Gilmore) annonce à Helen (Rachel Boston) son épouse, qu'il la quitte. De quoi laisser une Helen choquée dans le flou... jusqu'à ce qu'elle trouve un adorable petit chien perdu sur le pas de sa porte, et qu'elle rencontre Ben (Warren Christie), un séduisant vétérinaire qui décide de l'aider à devenir la maîtresse du toutou.

Un téléfilm Hallmark pas désagréable du tout, qui tente de mélanger romance, animaux attachants, et un ton plus adulte et sérieux sur un couple qui se fracture, et sur une (future) divorcée qui doit apprendre à se reconstruire sans son époux ou son enfant.

Soyons francs : ça ne marche pas totalement, principalement sur le front de la séparation et de ce qui va avec. La faute à une intro de quinze minutes qui ne prépare jamais vraiment le terrain pour la rupture sortie de nulle part, à une sous-intrigue jamais totalement probante ou utile de la fille qui glande à l'université et à une dernière ligne droite un peu maladroite, qui tente de tout boucler sans jamais verser dans la romance pure et dure.

Et puis la nouvelle meilleure amie punk rockeuse overzetop, mwébof.

Mais malgré cela, le tout se regarde plutôt bien, principalement parce que Rachel Boston est, comme toujours, très attachante, que le chien est une véritable crème, et que dans l'ensemble, ça reste suffisamment léger pour faire oublier les défauts.

3.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1973 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : New York avec toi (2022)

Publié le 20 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Review, St Valentin, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

New York avec toi (Meet Me in New York - 2022) :

Event planneuse réputée et sur le point de décrocher une promotion, Kelly (Brooke Nevin) croise le chemin de Joe (Corey Sevier), rédacteur web spécialisé et influent, qui cherche quelqu'un pour organiser l'anniversaire de sa nièce Willow (Molly Lewis). Malgré un premier contact assez hostile, Kelly finit par accepter cette mission, et avec Joe, elle tente d'organiser cette fête en moins d'une semaine...

Un téléfilm Reel One qui voit Corey Sevier et Brooke Nevin se retrouver après Le Marché de Noël providentiel, et pousser un peu plus loin leurs échanges moqueurs et sarcastiques, ce qui donne à ce métrage un ton plutôt amusant et mordant.

Peut-être un peu trop mordant at abrasif, d'ailleurs, dans les premières scènes (au risque de rendre presque antipathiques les deux personnages), mais ça se calme rapidement, et tous les petits à-côtés du scénario - le magicien improbable, la fillette attachante, la danse ridicule la meilleure copine asiatique dynamique et rigolote - rendent le récit sympathique et léger.

Ça ne révolutionne rien, et il reste des scories techniques (j'ai notamment beaucoup de mal avec tous ces plans sur les personnages qui téléphonent, appellent, décrochent, etc, sans que jamais l'écran de l'appareil ne soit allumé), mais j'ai connu bien pire, dans l'ensemble.

4 - 0.25 pour le titre insipide = 3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1972 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Robots (2023)

Publié le 19 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Science Fiction, Science-Fiction, Romance, St Valentin, USA, Review

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Robots (2023) :

En 2032, Charles (Jack Whitehall), séducteur glandeur sans scrupules, se sert de son double robotique, C2, pour séduire les femmes, ne reprenant sa place qu'au moment du sexe. Elaine (Shailene Woodley), de son côté, pousse le bouchon plus loin avec E2, son double, pour séduire des hommes aisés, afin de profiter de leurs largesses sans avoir à coucher avec eux. Jusqu'à ce que C2 et E2 se rencontrent, tombent amoureux, et décident de fuir pour le Mexique, afin d'y être libres : inadmissible pour Elaine et Charles, qui les prennent en chasse...

Vraiment pas accroché à cette comédie semi-romantique assez maniérée, coécrite par un collaborateur de Sacha Baron Cohen (et semi-adaptée d'une nouvelle de Sheckley), bourrée de satire politique pataude, de chansons insérées en mode juke-box sur des montages ou des transitions inutiles, et de personnages antipathiques. En fait, le souci, c'est que le postulat de début aurait pu donner quelque chose d'intéressant si le film s'était intéressé à la romance des robots, par exemple... 

Là, en passant tout le film à montrer comment deux personnages détestables tombent amoureux et trouvent le bonheur ensemble - tout en restant globalement détestables -, Robots fait le choix de... euh... de laisser totalement indifférent, au mieux, puisqu'à aucun moment le spectateur n'espère une fin heureuse (même si, techniquement, ces deux personnages sont fait pour finir ensemble).

Après, c'est le problème avec les films qui présentent des protagonistes bourrés de défauts, à baffer, et qui reposent totalement sur le charisme de leurs interprètes pour emporter l'adhésion du public : parfois, ça marche, parfois... non. Ici, c'est plat, ça ne semble pas savoir quel ton adopter, bref, c'est un énorme bof malgré l'énergie des acteurs.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1971 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Le bonheur pour les débutants (2023)

Publié le 18 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Romance, Netflix, Review, USA, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Le bonheur pour les débutants (Happiness for Beginners - 2023) :

Un peu paumée depuis son divorce, Helen (Ellie Kemper) décide de partir, sur un coup de tête, en randonnée organisée dans les Appalaches. Là, sous la direction de Beckett (Ben Cook), leur instructeur autoritaire, elle rencontre le flamboyant Hugh (Nico Santos), l'excentrique Kaylee (Gus Birney), le trader sportif Mason (Esteban Benito), la randonneuse émérite Windy (Shaywawn Webster), Sue (Julia Shiplett), qui a bien du mal à tenir son vœu de silence... et Jake (Luke Grimes), un ami d'enfance d'Helen, qu'elle ne supporte guère... en théorie.

Mouais. Un long-métrage Netflix adapté d'un livre façon "une femme se ressource et trouve sens à sa vie - ainsi que l'amour - en se reconnectant à la nature" qui ne fonctionne pas vraiment, malgré des personnages/acteurs plutôt sympathiques dans certains des rôles principaux.

Le problème, en fait, c'est que le premier tiers du film est en mode "postulat de sitcom", avec un groupe de bras-cassés qui partent en randonnée, des personnalités assez caricaturales, etc... mais dès la deuxième moitié du film, on bascule dans quelque chose de sirupeux, voire de niais, avec de longues scènes de crises existentielles et de confessions des uns aux autres, des enjeux inintéressants, une romance sans grande alchimie, et un ton premier degré qui contraste brutalement avec ce que l'on avait avant.

Le film a donc le postérieur entre deux chaises, jamais particulièrement drôle, surtout vers la fin, et jamais particulièrement convaincant dans l'émotion ou la romance.

Bon gros bof.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1970 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Puppy Love (2023)

Publié le 17 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Review, USA, Amazon, Critiques éclair, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Puppy Love (2023) :

Décoratrice d'intérieure bordélique, fêtarde, à la vie chaotique et décomplexée, Nicole (Lucy Hale) adopte Channing, un chien trouvé dans la rue. Max (Grant Gustin), un informaticien névrosé, OCD et germaphobe, adopte, de son côté, Chloe, une chienne pas encore stérilisée, pour l'aider à gérer son anxiété sociale et à retourner au travail après la pandémie. Lorsque le duo se rencontre à l'occasion d'un rendez-vous désastreux, les chiens ont un coup de foudre, et Chloe tombe enceinte du chien de Nicole, au grand dam des deux maîtres, qui doivent désormais gérer cette grossesse imprévue, et apprendre à se connaître par la même occasion...

Un duo principal très sympathique pour une comédie romantique Amazon Studios inspirée d'un court-métrage publicitaire Buzzfeed (mouais), reléguée sur Freevee (pas un bon signe, ça), écrite par cinq scénaristes (aïe), avec deux réalisateurs différents (re-aïe) et au montage relativement médiocre (avec des fondus au noir très télévisuels, des transitions bancales, etc) - à se demander si le projet n'a pas subi un development hell, ou quelque chose du genre.

Quoiqu'il en soit, malgré ce duo principal attachant (Gustin surjoue un peu la névrose, est affublé de t-shirts "geeks" et hérite de dialogues référentiels assez clichés, mais bon) et malgré des chiens mignons, le tout tourne un peu à vide, se contentant de recycler d'innombrables figures imposées du genre, en tentant de leur ajouter de l'excentricité (les personnages secondaires sont plus que caricaturaux) qui n'apparaît jamais autrement que forcée et calculée.

Ça se regarde (encore une fois, le duo principal est sympathique), mais ça ne transcende jamais son postulat de départ, et ça ne se démarque jamais des rom-coms génériques made in Hallmark ou UpTV.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1969 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Match Me If You Can (2023)

Publié le 16 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, St Valentin, USA, Canada, Review, Critiques éclair

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Match Me If You Can (2023) :

Kip (Georgina Reilly), une jeune programmeuse aux intérêts excentriques, reçoit un message d'iPromise, un site de rencontres, la déclarant impossible à caser et frôlant l'insulte : agacée, elle publie un blog à ce sujet, qui devient viral. Elle se trouve alors au centre d'une tempête médiatique et juridique, qui va l'amener à rencontrer Riley (Wilson Bethel), l'incarnation même de tout ce qu'elle cherche chez un homme... et le créateur d'iPromise.

Pas terrible, mon résumé, pour ce qui est en réalité une comédie romantique canado-américaine plutôt amusante, légère et décalée, bourrée de petits moments et d'éléments excentriques, depuis les personnages secondaires, les choix musicaux, l'animal domestique de l'héroïne, ses hobbies, son confident, le sens de l'humour global du métrage, le juge au procès, etc... le tout pour une sorte d'éloge du weird et du geek qui, pour une fois, ne fait pas trop forcée ou artificielle.

Alors ce n'est pas parfait, le côté indépendant du film se traduit par un budget limité et des décors très studio à l'éclairage médiocre, mais ce n'est pas bien grave au final.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1968 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Boomerang (1992)

Publié le 15 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, St Valentin, Critiques éclair, USA, Review

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Boomerang (1992) : 

Publicitaire séducteur et charmeur, Marcus (Eddie Murphy) se retrouve, à l'occasion d'un rachat de son entreprise, sous les ordres de Jacqueline (Robin Givens), cadre possédant la même attitude que Marcus vis à vis de l'amour et de la romance. Il tombe sous le charme, mais réalise rapidement que Jacqueline n'a aucune intention de s'engager dans une relation sérieuse...

Comédie romantique mettant en vedette Eddie Murphy, Boomerang m'a laissé assez dubitatif, je dois dire. Pas tant parce que le film est ultra-daté (tant musicalement qu'au niveau de la mode, du générique d'ouverture avec titre en 3d primitive et de certaines attitudes et certains propos clairement problématiques de nos jours), mais plus parce que le rythme global est assez discutable (90 minutes sur la relation Marcus/Jacqueline, 30 minutes sur Marcus/Angela), et qu'au final, la rédemption du personnage d'Eddie Murphy n'a pas vraiment fonctionné à mes yeux, sa happy end avec Halle Berry me paraissant assez forcée et expédiée (c'est un peu con à dire, mais le personnage d'Angela méritait mieux).

Après, ça reste un film d'Eddie Murphy de l'époque, donc ça se regarde tranquillement, et il y a plein de visages familiers dans les seconds rôles, mais ça s'arrête là.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1967 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Dating the Delaneys (2022)

Publié le 14 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Télévision, Review, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Dating the Delaneys (2022) :

Maggie Delaney (Rachel Boston), divorcée et propriétaire d'une pâtisserie, a deux enfants adolescents, Gary (Everett Andres), sportif, et Emma (Zoë Christie)... qui commence tout juste à sortir avec un élève de sa classe. La mère de Maggie, Barb (Karen Kruper), a elle aussi récemment retrouvé l'amour auprès de Rick (Barry Levy). Et pour ne rien arranger, son ex-mari (Brendon Zub) est sur le point de se remarier. Pour ne pas rester seule sur le banc de touche, Maggie décide alors de tenter l'aventure des applications de rencontre mais, pour s'y préparer, elle accepte la proposition de son ami veuf, Michael (Paul Campbell), d'avoir avec lui plusieurs "rendez-vous factices", histoire de remettre le pied à l'étrier du jeu de la séduction...

Une romcom Hallmark collégiale qui fonctionne plutôt bien et ne se prend jamais trop au sérieux, aidée en cela par l'alchimie de Boston et Campbell (déjà ensemble dans Le Dernier cœur à prendre) et par un ton globalement plus décontracté et nonchalant, notamment dans les échanges entre les deux acteurs principaux, bourrés de jeux de mots vaseux qui font glousser Boston.

C'est globalement assez rafraîchissant, donc, même si je dois bien avouer que l'intrigue de Barb et Rick est rapidement évacuée, et que celle d'Emma rend cette dernière assez antipathique (déjà que l'actrice est peu attachante...).

Mais bon, ça change un peu, dans sa forme et dans la caractérisation de son personnage principal, donc c'est plutôt sympathique, je dois dire.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1966 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Unindian (2015)

Publié le 13 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Romance, Inde, Australie, Review, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

UnIndian (2015) :

Cadre divorcée d'origine indienne, Meera (Tannishtha Chatterjee) élève sa fille tout en tentant d'éviter les nombreuses rencontres arrangées par sa mère insistante ; Will (Brett Lee), lui, est enseignant, apprenant aux étrangers immigrés en Australie à parler "Australien" et à mieux s'intégrer. Leur rencontre va alors mener à une relation inattendue...

Une comédie romantique australo-indienne, réalisée par un réalisateur bollywoodien habitué des coproductions entre les deux pays, pour un résultat pas désagréable, mais souvent assez maladroit. Si la mise en image est assez dynamique et ludique, en effet, le script paraît souvent éparpillé, avec des transitions bancales, une structure brouillonne, et un virage vers le pseudo-thriller (avec enlèvement d'enfant et gay malfaisant) à la fin qui ne fonctionne pas du tout.

Un peu à l'image du couple principal, composé d'une actrice dramatique indienne qui ne semble jamais vraiment à l'aise dans le registre de la comédie romantique, et ne paraît jamais attirée par son partenaire... un ex joueur de cricket qui s'essaie ici au métier d'acteur, et qui, s'il s'en sort globalement, a tout de même fréquemment des réactions et des moments de flottement qui donnent un caractère maladroit à son interprétation.

Bref, ce n'est pas très rigoureux dans l'écriture, le rythme est un peu bancal, et le couple principal n'est que moyennement convaincant, mais ça se regarde vaguement, principalement parce que le cadre change un peu, et que le message de fond n'est pas désagréable (sauf le méchant).

Un petit 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1965 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Coup de foudre au lagon bleu (2022)

Publié le 12 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Hallmark, Review, St Valentin, USA

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Coup de foudre au lagon bleu (Groundswell - 2022) :

Après avoir quitté le restaurant de son compagnon, Garrett (Darren Darnborough), parce qu'il refusait de reconnaître son talent, Emma (Lacey Chabert), sous-cheffe, part se réfugier chez sa tante dans sa demeure hawaïenne, pour s'y changer les idées. Là, elle décide de s'essayer au surf, et requiert les services de Ben (Ektor Rivera), séduisant gérant portoricain d'une boutique d'équipement et ancien professeur de surf encore traumatisé par la mort de son épouse...

Mouais. Encore une fois, Lacey Chabert se fait payer ses vacances au soleil par Hallmark, pour un téléfilm qui peut être résumé à "effort minimal". Ou plutôt, on a parfois fortement l'impression qu'à la base, Hallmark voulait faire un film sur Puerto Rico et la cuisine locale, mais qu'au dernier moment, il y a eu relocalisation à Hawaï pour coller aux droits d'un livre dont c'est supposément l'adaptation, tant la culture hawaïenne est totalement absente, limitée à deux morceaux de musique et demi, un caméo de deux "célébrités locales", et à un unique personnage secondaire polynésien (le seul du film, avec les célébrités en question) qui apparaît dans une scène et demi et a deux lignes de dialogue...

Résultat : on se retrouve avec (comme d'habitude) Lacey Chabert experte culinaire, qui plaque son mec carriériste pour se ressourcer en famille (comme d'habitude), et croise le chemin (comme d'habitude) d'un veuf éploré "qui a arrêté de surfer à la mort de sa femme", et qui accepte de redonner des cours de surf pour les beaux yeux de Chabert (comme d'habitude).

Un veuf latino, avec un frère latino gay qui devient le gay bff de l'héroïne, et qui tient un restaurant de cuisine fusion porto-ricaine/polynésienne... Rajoutez à cela un concours culinaire façon Food Network dans lequel Chabert s'engage et triomphe (comme d'habitude), et voilà, une belle pile de clichés vus et revus, à peine sauvés par les paysages hawaïens, et par les tentatives rigolotes de la production de nous faire croire que c'est Chabert qui surfe (une doublure évidente, d'autant que le reste du temps, Chabert est filmée le plus souvent possible à hauteur d'épaule ou de taille, histoire de ne pas avoir à montrer ses hanches ou le moindre centimètre carré de peau)...

Bref, ce n'était vraiment pas terrible, cousu de fil blanc, les dialogues sont parfois laborieux (quand Chabert parle des saveurs des plats, on a l'impression qu'elle lit une critique culinaire professionnelle - personne ne parle comme ça IRL) et c'est un énième recyclage de certains 25 films précédents de Chabert pour Hallmark.

Cela dit, le couple principal est relativement sympathique, et sa relation agréable à suivre.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1964 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Map of Tiny Perfect Things (2021)

Publié le 11 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Romance, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Amazon, Review, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

The Map of Tiny Perfect Things (2021) :

Depuis des jours et des jours, Mark (Kyle Allen) est pris au pièe dans une boucle temporelle, condamné à revivre encore et encore la même journée dans sa petite ville américaine. Jusqu'à ce qu'il croise le chemin de Margaret (Kathryn Newton), elle aussi prise au piège dans cette même boucle. Ensemble, les deux adolescents vont alors chercher un moyen de passer le temps, en recensant tous les petits moments magiques du quotidien...

Une comédie romantique young adult, écrite par l'auteur de Les Magiciens, réalisée par le réalisateur de Sierra Burgess, produite et diffusée sur Amazon, et qui s'avère une variation assumée de Un Jour sans fin en mode teen movie, avec un duo d'adolescents coincés dans une boucle temporelle.

Et honnêtement, ça fonctionne plutôt bien, même si ça reste très classique et sans réelle surprise : le couple principal a une bonne alchimie, il y a quelques séquences bien mises en scène, et ça se regarde sans effort, même si ça tire un peu à la ligne sur la durée.

3.5 ou 3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1963 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : A Playful Love (2022)

Publié le 10 Février 2024 par Lurdo dans UpTv, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Romance, Review, USA, Canada, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

A Playful Love (aka Star-Crossed Romance - 2022) :

Mère célibataire carriériste et présentatrice à succès d'une émission sportive régionale, Piper (Aliyah O'Brien) apprend que son fils Oliver (Daxton Gujral) est impliqué dans une histoire de harcèlement scolaire avec Anya (Corina Bradley), une autre élève. La principale de l'établissement (Kalyn Miles) oblige alors leurs parents des deux enfants, Piper et Erik (Andrew Zachar) à collaborer dans la construction des décors et la préparation d'une pièce de théâtre scolaire, une réinvention steampunk excentrique de Roméo et Juliette...

Une romcom UpTV produite par Reel One, avec ce que ça comporte de problèmes de ton (la romance est très premier degré et dans la droite lignée des productions Hallmark, les personnages secondaires comme la principale cassante et sarcastique, l'assistante anglaise surexcitée, le prof de théâtre flamboyante et déglingué, semblent tout droit sortis d'une sitcom Disney ou Nickelodeon), de production (la musique est envahissante et ultra-générique), de budget (la représentation finale est cheapouille) et d'écriture.

Sans oublier le fait que la romance principale, en plus d'être très balisée, ne fonctionne pas particulièrement... principalement parce que si Aliyah O'Brien est très bien dans son rôle (et ça fait plaisir de la voir dans un premier rôle), Andrew Zachar a un peu une tête de... euh, on va dire qu'il ne ressemble à rien, n'a pas le moindre charisme, et n'aide pas du tout à s'intéresser à cette intrigue sentimentale.

Sans surprise, donc, pour du UpTV/Reel One, c'est générique, très médiocre, et instantanément oubliable.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1962 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Maybe I Do (2023)

Publié le 9 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Drame, Cinéma, Critiques éclair, Romance, USA, St Valentin, Review

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Maybe I Do (2023) :

Malheureux en amour, Sam (William H. Macy) décide spontanément d'avoir une aventure avec Grace (Diane Keaton), guère plus heureuse dans son couple, qu'il rencontre dans un cinéma. En pleine crise existencielle, Howard (Richard Gere) a envie de mettre fin à son aventure illégitime avec Monica (Susan Sarandon), qu'il fréquente depuis plusieurs mois. Les choses se compliquent quand Michelle (Emma Roberts), la fille de Grace et de Howard, se dispute avec Allen (Luke Bracey), qui refuse de s'engager... et qui s'avère être le fils de Sam et de Monica. Lorsque les deux familles se rencontrent, le malaise s'installe...

Comédie romantique américaine adaptée d'une pièce de théâtre (qui fit un flop en 1978 !) par son auteur (par ailleurs créateur et scénariste de séries télévisées, notamment jeunesse), Maybe I Do a tout d'un postulat de pièce de boulevard, de vaudeville, de grosse comédie de quiproquos amusants, et tout et tout. Avec en prime une distribution d'acteurs confirmés, sympathiques et compétents, capables de rendre le tout pétillant et ludique.

Pas de chance : la seule chose que Maybe I Do a de tout cela, c'est son format théâtral, très bavard, avec des personnages névrosés assez antipathiques qui passent leur temps à déblatérer des platitudes pseudo-profondes sur la vie, l'amour, les vaches, la vieillesse, et tout le reste.

Aucune énergie, aucun style, aucune fantaisie, aucun naturel, Maybe I Do se prend très au sérieux, avec des dialogues artificiels, ampoulés et parfois étrangement rétrogrades (malgré toutes ces infidélités, le film tient le mariage comme une institution sacrée et intouchable), et gâche le talent de ses interprètes, qui font pourtant de leur mieux. 

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1961 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Game of Love (2023)

Publié le 8 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Romance, Critiques éclair, Cinéma, Hallmark, St Valentin, Review, USA, Canada, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Game of Love (2023) :

Conceptrice de jeu de plateau désabusée et renfrognée, Audrey (Kimberley Sustad) découvre qu'elle doit collaborer avec un consultant en marketing cool et nonchalant, Matthew (Brooks Darnell), pour créer en urgence un jeu ayant pour thème l'amour et la romance. Le duo, qui ne s'entend guère, va alors devoir apprendre à se connaître et se rapprocher pour trouver le ton juste pour leur nouveau jeu...

Mouais. Une rom-com Hallmark basique sur le fond, dont la seule véritable originalité est le milieu des jeux de plateau et des concepteurs de jeu... avec ce que ça implique de raccourcis et d'improbabilités inhérentes à tout cela : le jeu de plateau récompensé co-créé en moins d'un mois par l'héroïne et un consultant en marketing qui n'y connaît rien, on y croit à fond, surtout quand on découvre le produit fini.

Et ce problème de crédibilité s'ajoute à un couple principal finalement peu probant : Sustad et Darnell tiennent bien leur rôle, et Sustad, notamment, a toujours ce capital-sympathie qui fait qu'elle est immédiatement sympathique, mais leur relation ressemble plus à de l'amitié qu'à de la romance - il n'y a pas d'alchimie exceptionnelle dans cette relation, et la romance ne fait pas d'étincelles.

Sans oublier tout le côté Love Guru, avec de la psychoanalyse de comptoir sur la romance, l'amour, l'ouverture psychologique, et tout et tout : dans l'ensemble, la mayonnaise ne prend que très ponctuellement, et le tout paraît trop générique pour vraiment convaincre.

Après, voir les acteurs se geler dans un métrage tourné en novembre au Canada alors que le film est supposé se dérouler à Seattle (comme d'habitude), à une toute autre période, c'est toujours sympathique, et la collègue asiatique enthousiaste était amusante. Mais ça s'arrête là.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1960 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Élémentaire (2023)

Publié le 7 Février 2024 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Romance, Disney, Pixar, Review, USA, Fantastique, St Valentin

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Élémentaire (2023) :

À Element City, mégalopole où cohabitent les quatre éléments, Ember Lumen (Leah Lewis) aide ses parents immigrés (Ronnie del Carmen, Shila Ommi) à gérer l'épicerie familiale, mettant de côté ses tendances artistiques pour faire honneur à sa famille. Jusqu'à ce qu'elle croise le chemin de Wade Ripple (Mamoudou Athie), inspecteur des services municipaux, qui est contraint de fermer l'épicerie des Lumen. Contre toute attente, et bien qu'ils soient Feu et Eau, Ember et Wade s'éprennent l'un de l'autre, et décident de travailler de concert pour sauver la boutique familiale...

Dernier Pixar en date, joyeusement démonté par la critique anglo-saxonne sur la lancée du flop Buzz l'éclair, et qui pourtant a su trouver son public en salles, malgré une sortie dans l'anonymat avec une campagne promotionnelle discrète, Élémentaire ne révolutionnera rien mais, un peu comme Alerte rouge, le film propose un récit possédant suffisamment de charme et de personnalité pour convaincre, enveloppé dans un rendu technique encore une fois impeccable.

Ajoutez à la structure de comédie romantique un propos en filigrane sur le parcours des immigrants qui arrivent aux États-Unis, sur leur acceptation par la société américaine, le racisme, les différences, la tradition, l'héritage, le sacrifice, etc, et l'on se retrouve avec un film d'animation très agréable à suivre, assez inventif, et qui parvient même à être touchant dans cette relation impossible qui demande une prise de risques.

C'est bien doublé, c'est bien animé, c'est joli, l'illustration musicale ethnique est appropriée, bref, j'ai bien aimé, même si je reconnais que ça plaira probablement moins aux plus jeunes, contrairement à un Alerte rouge plus exubérant par exemple.

4.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1959 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Always Amore (2022)

Publié le 6 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Télévision, Drame, Romance, Hallmark, Review, Critiques éclair, St Valentin, USA, Canada, Cinéma

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Always Amore (2022) :

Restauratrice en difficultés financières suite au décès de son époux, chef dans le restaurant italien familial, Elizabeth (Autumn Reeser) n'a que quelques semaines pour redresser la barre, avant que son propriétaire ne vende les lieux. Elle n'a d'autre choix que d'accepter l'aide de Ben (Tyler Hynes), consultant en redressement d'entreprise, même s'il va falloir pour cela qu'elle apprenne à faire son deuil et à changer son quotidien...

Une romcom Hallmark assez classique produite par Giada de Laurentiis (avec placement produit en prime), et qui ne trouve sa place sur Hallmark Movies & Mysteries que par son côté un peu mélancolique, avec son héroïne en deuil et en difficultés financières.

À part ça, cependant, on est dans la routine habituelle des productions de la chaîne, avec une scénariste habituée du genre (ce qui n'empêche pas certains moments d'être un peu raides et mécaniques, tant dans les dialogues que dans la mise en scène), des passages obligés (compétition de chefs, quiproquo de dernière minute) qui se marient mal avec le ton plus sérieux et "adulte" du film, et un rythme pépère.

Ça laisse le temps au couple Reeser/Hynes de développer une alchimie solide (en même temps, ils sont tous les deux sympathiques), aux personnages secondaires d'exister un peu, mais au final, ça produit un téléfilm sans surprises, qui ronronne un peu.

3/6 

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