Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...
Il faut croire au Père Noël (Cancel Christmas) :
Sous peine de se faire renvoyer de son job de Santa Claus, le Père Noël doit rendre l'esprit de Noël et la générosité à des garçons insupportables, en intégrant leur école privée en tant qu'homme de ménage...
Quand un téléfilm Hallmark commence par un texte résumant ce que le film passe ensuite cinq minutes à réexpliquer, on peut tout de suite s'inquiéter de la qualité de l'écriture. Et quand en plus Judd Nelson et son sbire commencent par cabotiner, en pilotage automatique, forcément, on craint le pire. Heureusement, ça se calme très rapidement, pour retrouver un ton plus classique et gentillet, sans toutefois verser dans la mièvrerie. Au final, ça se regarde tranquillement, et ça s'avère même assez sympathique, avec son Santa un peu sarcastique.
Le Turning Point de la semaine dernière était un succès, tout juste minoré par un sentiment évident de précipitation : trois heures de show, en 82 minutes de temps d'antenne, forcément, ça pose quelques problèmes. Cette semaine, Impact fête Thanksgiving, et a prévu pour l'occasion un main event qui fleure bon les Survivor Series, à l'époque où Survivor Series et ses matches par élimination étaient encore une tradition du jour de Thanksgiving. En espérant revoir passer le mythique costume de dindon...
Thanksgiving Impact :
- Tout est prêt pour enterrer les Aces n Eights.
- Le nouveau Chief Of Staff de Dixie Carter, Rockstar Spud. Ça promet.
- Tous les gagnants de ce soir auront droit à un dîner de Thanksgiving. Ça promet (bis).
- ECIII vs Curry Man (!!!). Le grand retour de Curry Man ! Squashy squash, mais progressivement, le niveau des adversaires progresse (c'est un Evil Goldberg Streak !).
- Gunner & Storm ne sont pas sur la même longueur d'ondes.
- Les Bromans ont un nouveau DJ : Zema Ion ! Double Turkey Suit en jeu !
- Velvet Sky vs Lei'd Tapa. RAS.
- Un bref coup d'oeil à l'enterrement des Aces.
- La Turkey Suit, un enjeu épique !
- Team UberJobber vs Bromans (w/Zema Ion). Amusant, et très bref. UberJobber nous font une grosse chorégraphie en dindons. Inoffensif.
- AJ around the world. Dixie est furieuse.
- La Team Roode se motive.
- Spud est le boss backstage, la Team Angle se motive.
- L'enterrement des Aces, amusant, et qui prend un joli tour sérieux à la toute fi, avec la menace de Bully Ray.
- Brève récap de Angle vs 1Direction.
- Spud se prend pour le Masterchef.
- Elimination Match Team Angle vs Team Roode. Match assez long et consistant, et finish un peu décevant, mais qui donne un peu plus de punch à l'affrontement imminent Roode/Angle.
- La Team Roode se félicite.
- Toujours plus de tensions entre Gunner et Storm.
- De la hype pour la finale du tournoi, la semaine prochaine.
- Spud est content de son repas, ECIII esquive le dîner pour partir en jet avec sa Tatie.
- Thanksgiving Dinner dans le ring, présenté par Spud. Heels only. :pSabin qui kickbanne Velvet parce qu'elle a perdu son match = Tout le monde raconte ce pour quoi il est reconnaissant, Angle s'incruste, et zou, brawl général, y compris les deux jobbers en costumes de dindons, qui volent. Du grand nawak qui vaut son pesant de barres de rire.
Bref, un épisode de Thanksgiving qui, comme tous les ans, se veut de la comédie plus qu'autre chose, et est une semi-pause dans les storylines et les feuds habituels. Cela dit, je suis ravi de voir que la TNA s'est décidée, maintenant qu'ils ont débloqué les fonds réservés à Impact on the Road, à utiliser tous leurs employés, que ce soit dans de petits rôles ou des rôles plus importants. Ça fait toujours plaisir... maintenant, s'ils pouvaient utiliser les Blossoms de manière plus régulière (par exemple, en tant que valets pour un Magnus heel)...
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...
Voisin contre Voisin (Deck The Halls) :
La guerre des lumières de Noël entre deux voisins, interprétés par Matthew Broderick et Danny DeVito.
Un film que j'avais déjà vu de par le passé, et sur lequel mon avis ne change guère : la distribution est sympathique, et ça se regarde sans problèmes, mais ça n'est pas forcément passionnant, et ça n'a pas nécessairement grande originalité.
Sans compter une certaine tendance au consumérisme et au gaspillage typiquement américaine, ce qui finit par coincer un peu...
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...
Beau-Père Noël (Merry in-Laws) :
Une scientifique, fille de deux parents psycho-rigides, découvre les beaux-parents excentriques de son époux instituteur... qui s'avère être le fils de Santa Claus et de Mme Claus.
Une comédie romantique Lifetime pas désagréable, avec une distribution sympathique qui surjoue gentiment, et un récit qui perd nettement de son énergie à mi-parcours.
La pire équipe d'espions du monde se croit dans un épisode de la saison 1 des X-files lorsqu'elle croise le chemin d'une fille télékinétique, dont on s'aperçoit bien vite que les manifestations surnaturelles sont le produit d'un fantôme amoureux qui la hante...
Bref, on se retrouve dans un épisode anecdotique (un de plus) qui aurait été très à sa place durant la semaine d'Halloween, et qui n'apporte absolument rien à la série. Ah, si, on apprend qu'avant, May était exactement comme Skye, qu'elle a eu une expérience de terrain traumatisante (vaguement racontée par Coulson plutôt que montrée, parce que tous les moyens sont bons pour économiser du budget), et que depuis, elle est dâââârk et tourmentée. C'était bien la peine de teaser des révélations sur le passé de May, ou même un épisode May-centric, si c'était pour faire un épisode maison hantée, avec Fitz et Simmons qui font un concours de farces, et Skye qui prend le devant de la scène.
Parce que oui, au cas où on ne le saurait pas encore, Skye est géniale, Skye est le coeur de l'équipe, Skye est apparemment la seule à savoir utiliser Facebook, Skye peut parler religion avec la télékinétique (super utile), Skye est honnête, sincère, perceptive et possède un grand sens de l'empathie... bref, Sky est indispensable à la série, les copains !
Seul bon point de l'épisode : une absence totale de référence à l'état de Coulson. Ce qui ne peut vouloir dire qu'une chose : on va en bouffer dans le prochain épisode, celui juste avant le break de Noël...
Après des mois de PPVs et de RAWs décevants, qui ont totalement démoralisé jusqu'aux plus ardents défenseurs de la compagnie, la WWE a persisté et signé avec son Survivor Series, éminemment oubliable malgré son statut de Big Four. Pas grand espoir d'avoir un RAW intéressant ce soir, donc, mais sait-on jamais...
Heure #1 :
- Ça commence mal, avec Orton au micro, puis une promo croisée de Orton/HHH/Steph, et Cena se pointe. Une intro sans intérêt autre que de promouvoir le main event de TLC, un pseudo match d'unification entre Cena et Orton, les deux champions... sauf que jamais le terme "unification" n'est prononcé, et que les deux ceintures seront suspendues : on devine déjà le finish douteux, avec Cena récupérant la ceinture de Raw, et Orton la ceinture de Smackdown, histoire de revenir encore une fois au status-quo.
- Rhodes & OldManRey vs Shield. Premier rematch (partiel) de la soirée. Le big push de Reigns continue, avec un match se déroulant à moitié pendant les pubs.
- MizTv avec Titus O'Neil déguisé en guest-host-de-la-semaine, un footballeur US/présentateur TV. Le mec en question se pointe, pour dix minutes interminables de blablabla et deux hip-tosses. Ah, et au cas où on se demandait pourquoi Miz n'était pas heel, c'est parce qu'il a un film de Noël à promouvoir...
- Big E & Henry vs Ryback & Axel. Rematch partiel #2. Bouclé en moins de 2m30. Aouch.
Heure #2 :
- Ouverture de cette seconde heure sur le rematch #3 : Total Divas vs Divas. Aouch again, et des botches de ci de là.
- Rematch #4, avec Zigg vs Sandow dans un match pseudo-hardcore, pendant lequel les commentateurs se foutaient ouvertement du produit. Rien de mauvais dans le ring, mais ce n'était que du meublage.
- Un segment "comique" backstage avec le guest host, le Wyatt-à-tête-de-mouton, et Santino. Aouch.
- Dbry et Punk dans le ring pour une promo/interview qui les annonce plus ou moins officiellement dans la tag division (autrement dit, WWE Uncreative ne sait pas quoi foutre d'eux, donc zou, en équipe). J'ai apprécié le name-dropping de Colt Cabana et de tous ses pseudos.
- The Beard & The Best vs Wyatts, handicap match. Rien de honteux non plus pour ce rematch (partiel) #5, mais rien de bien meilleur que le match de PPV. Les Wyatts embarquent DBry, le Shield attaque Punk.
Heure #3 :
- Encore un mini-segment de Miz pour promouvoir son téléfilm de Noël.
- Kofi vs Miz. Rematch #6. Même résultat. Whatever.
- Hey, Foley, Dude Love et Mankind dans le rôle du Don West de la WWE...
- Squash de Xavier Woods sur un 3MB, et Xavier qui écope de l'entrée des Funkadactyls, en prime, histoire de bien achever de le plomber, avant même qu'il ne soit établi. C'est dingue combien Consequences Creed était plus impressionnant et amusant à la TNA, ou même à NXT (dans une certaine mesure), alors qu'à Raw, il est cantonné avec les autres "noirs dansants" de service, pour amuser les spectateurs. #stayclassyWWE
- Les Bella Whores flirtent avec le guest. Les Funkadactyls flirtent avec le guest. Eva Marie "flirte" avec le guest. Goldust flirte avec le guest. () Cena flirte avec le guest.
- Show & Cena vs Orton & ADR. Rematch (partiel) #7. ZzzzzZZZzzZZZzzzzzz. C'est loooong, c'est coooooon (l'arrêt pour intervention du médecin sur Show, *soupir*), c'est prévisiiiiiible, et c'est chiiiiiiant.
Un Raw qui a enquillé les rematches sans intérêt, et n'a rien amorcé d'intéressant à part l'enlèvement de D-Bry (mais on se souvient de ce que ça a donné avec Kane : rien). Bref, ça confirme bien la tendance désastreuse de la WWE, ces temps-ci, une tendance qui risque de continuer s'ils nous font un finish foireux au prochain PPV. M'enfin c'est toujours amusant de lire les critiques professionnels des dirt sheets US (pourtant habituellement plus indulgents et positifs au sujet de la WWE) s'arracher désormais les cheveux devant ce booking calamiteux...
Un Survivor Series au build-up désastreux, et à la carte assez médiocre sur le papier : voyons voir ce qu'il en est dans les faits...
Kickoff Show :
- Miz vs Kingston : Aucun enjeu, un Miz qui vient de faire son heel turn (mais en fait non, puisqu'il se comporte en face pendant tout le match, et que c'est Kingston qui le gifle en post-match), un match de pre-show honorable, un peu brouillon, et interrompu par une coupure pub... Mouais.
- Promo de HHH pour ouvrir le PPV, ça commence mal. Heureusement, ça reste bref.
- SHIELD & Real Americans vs Rhodes & Mysterio & Usos - Survivor Series Match. Ambrose éliminé en quelques secondes, les Real Americans dans les minutes suivantes (traduction = les heels en sous-nombre vont gagner le match), et puis ensuite, ça s'équilibre forcément, Mysterio joue le nabot en péril, et Roman Reigns remporte le tout pour son équipe, en solo. Le résultat final n'était pas forcément surprenant, vu que Vince aime beaucoup Reigns, qu'il n'est pas une star indépendante, et que par conséquent, il était supposé recevoir un push massif incessamment sous peu.
- Curtis Axel vs Big E, IC title. Du meublage. Meh. Promo amusante de Big E, ensuite, qui se met la foule dans la poche.
- AJ motive ses troupes en leur disant qu'elles sont nazes.
- Divas vs Total Divas. Survivor Series Match. Aucune surprise, avec des affrontements risibles de 30 secondes à chaque fois, histoire de ne pas laisser le temps aux filles de botcher, et Natalya qui remporte le tout.
- Ryback pour une promo et un open challenge.
- Ryback vs Mark Henry. Henry fait son truc habituel, et squashe Ryback.
- Cena vs ADR, HW Championship Title. La routine. Zzz.
- Un segment comique foireux sur le jouet Ultimate X de la WWE.
- Punk & Bryan vs Wyatt Family. RAS. Un tag match solide mais basique, avec une victoire sans grand éclat de Punk & Bryan. La Wyatt Family n'est pas vraiment mise en avant, vu qu'elle perd tout le temps...
- Orton vs Show. WWE title match. RAS. La routine. Zzz. (bis) (et c'était plus court que le match des Divas, lol)
- Cena se pointe, et tease un match d'unification contre Orton. Supaire.
Bref... un PPV qui ne valait principalement que pour son match d'ouverture, bien mené. Ensuite, entre les matches soporifiques, et les affrontements prévisibles, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent. Mine de rien, la WWE commence à se faire un bel enchaînement de PPVs médiocres et dispensables, là, depuis Summerslam...
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...
Un Noël Sans Fin (Pete's Christmas) :
Un ado revit sans cesse le jour de Noël, et tente de sauver la catastrophique journée de sa famille avec l'aide de sa voisine/petite amie potentielle.
Moui, moui, moui... un Groundhog Day téléfilmesque assez bizarre, puisqu'à contrario des autres GD-like de ce genre, ici, le lead n'est pas un arrogant imbécile qui doit apprendre une leçon de vie, mais un ado normal qui est le souffre-douleur de tous les membres de sa famille, plutôt stupides et égocentriques.
Et pourtant, c'est à lui de résoudre tous leurs problèmes, de sauver Noël, et de découvrir le vrai sens des fêtes de fin d'année... Huh. Assez mal rythmé, idéologiquement loin d'être convaincant, bref, gros bof, malgré quelques acteurs sympathiques (qui surjouent souvent).
Après à peine huit mois en tournée sur la route, sans en obtenir les résultats escomptés (publics très inégaux, et audiences au point mort), la TNA retourne à Orlando, pour s'installer dans une nouvelle Impact Zone, le temps pour la compagnie de se remettre sur pied financièrement. L'avantage ? Un budget nettement allégé, qui devrait permettre la signature de nombreux nouveaux talents ; l'inconvénient ? Le risque de retomber sur un public totalement mort et/ou insupportable. Les dés sont jetés, et la compagnie de Dixie Carter entame un nouveau chapitre de son histoire avec ce Turning Point 2013 :
- Récap de Storm attaqué par Roode dans un bar d'Orlando.
- Bonne vidéo d'intro pour ce TV PPV.
- Ça va, l'IZ 2.0 est plutôt bien remplie, et motivée.
- Dixie remet Joe à sa place backstage, avant de venir dans l'IZ, pour se vanter d'être le sujet d'un article de Sports Illustrated (qui est en effet très intéressant) et se plaindre d'AJ, avant d'être interrompue par Storm, qui veut un Florida Death Match, et qui finit par l'obtenir. Ça trainait un peu, mais c'était sympa.
- Magnus vs Joe - Falls Count Anywhere Match. Un match honorable, sans plus. Ça n'a jamais vraiment passé la seconde, à vrai dire.
- Kazaniels qui s'installent ringside pour regarder Abyss vs Park.
- JPark vs Abyss. Pas d'Abyss, Daniels insulte Park, et tente d'invoquer l'Abyss qui est en Park, en vain. Rien de bien mémorable.
- Gail Kim Open challenge : Candice LeRae, aka la copine de Joey Ryan, et une lutteuse indépendante plutôt bonne, habituellement, mais là, bof, ça tenait plus du squash que d'autre chose, et les quelques hésitations des deux femmes étaient visibles.
- Les Friends of AJ pour AJ au Japon.
- Anderson est confiant.
- Gunner et Storm discutent backstage, et Gunner assure son partenaire qu'il a son soutien... moui. Finish foireux imminent, donc.
- Storm vs Roode, Florida Death Match. Un Last Man Standing efficace mais assez classique, avec une fin assez prévisible, qui est arrivée un peu trop tôt à mon goût dans le match. Storm aurait dû morfler un peu plus avant le finish. Ensuite, Storm et Gunner s'engueulent, forcément.
- American Psycho Samuel Shaw (avec TOCs, côté obscur, et dessins pleins de sang et de mort qu'il cache à Christy Hemme). Intéressant.
- ECIII vient se moquer de la JobberTeam.
- Promo menaçante de Bully.
- Angle hype un peu Magnus, avant d'être appelé par Dixie.
- ECIII vs Shark Boy. La routine : le jobber domine, jusqu'à ce que ECIII place son finisher. Je me demande si la semaine prochaine, on va voir Curry Man.
- Angle & Roode chez Dixie, qui leur annonce un match, Survivor Series-style, la semaine prochaine.
- Anderson vs Ray, No DQ : certains lutteurs de la compagnie sont là pour admirer la destruction des Aces. Match honorable là aussi, mais qui aurait bénéficié de cinq minutes supplémentaires.
D'ailleurs je crois que c'est le problème de tout ce show, et des TV PPVS en général : trop de matches, pas assez de temps. Sinon, c'était sympathique, avec de la progression de storyline, des nouveaux visages, tout ça... bon, le show restait assez fun, et est passé (trop) vite, mais je reste persuadé qu'en passant les PPVs d'Impact au format 3h, ça donnerait des shows nettements moins précipités, et nettement plus mémorables.
Survivor Series 2013, alias le PPV majeur au buildup le plus raté depuis des mois, voire des années. Cela dit, comme toujours, les catcheurs pourraient sauver le tout... si le booking suit. Allez, quelques pronostics sans grand fondement, avec uniquement une poignée de Raws pour m'inspirer.
- Survivor Series Kickoff : Miz vs Kofi.
Miz vient de faire un heel turn, je le vois mal perdre ce match. Bon, d'un autre côté, je me contrefiche du match, qui a déjà été fait et refait à de multiples reprises...
- Big E vs Axel - IC Title Match.
Victoire de Big E, qui vient de gagner le titre.
- Punk & Bryan vs Wyatts.
Hmm. Punk a vaincu un des Wyatt durant Raw, donc il est probable que Punk/Bryan perdent ce match sur intervention.
- Rhodes & Usos & Reyrey vs Shield & Real Americans - Elimination Match.
Alors là, rien de bien compliqué : les Real Americans vont souffrir, et Reyrey va probablement remporter la victoire finale pour son équipe... s'il ne s'écroule pas avant.(il y a toujours la possibilité d'un Reyrey seul contre le Shield en entier, qui en élimine deux, et se fait cueillir par une spear in extremis, cela dit, avec un Reigns triomphant.)
- Total Divas vs Other Divas - Elimination Match.
Un match en carton uniquement là pour caser un maximum de Divas sur la carte du PPV (pauvre Layla, aux abonnés absents), avec un flagrant mépris de la continuité (AJ et Kaitlyn dans la même équipe). Un match qui se terminera probablement par un face à face entre AJ et Natalya...et toutes les Divas qui abandonnent AJ à son sort.
- Cena vs ADR - HW title match.
Cena est à 100%, et tout le monde déteste ADR... Cena wins, as usual.
- Orton vs Show - WWE title match.
Oooh, Trips & Steph vont-ils trahir Orton ?.... euh... je m'en fous, en fait. Oups. Mais si Show gagne... ça n'augure de rien de très bon pour l'avenir de la compagnie...
Agents of SHIELD est en sérieuse perte de vitesse dans les audiences, la fanbase (pourtant théoriquement toute pré-acquise au projet), se rebelle contre la nature routinière, basique, et peu inspirée du show... bref, les critiques fusent de toute part, et la série a bien besoin d'une injection de sang frais, ou d'une apparition de l'und es grands noms du Marvelverse.
Autant dire que cet épisode était attendu de pied ferme : un crossover avec Thor 2, tout juste sorti en salles !! Tout le monde a commencé à s'imaginer un caméo de Thor, de Kat Dennings, de Skarsgard ou de Loki : en réalité, comme bien souvent avec cette série, il valait mieux ne pas avoir du tout d'attentes.
Bon, d'office, pour les curieux, ce n'est pas du tout un crossover avec Thor 2, contrairement à ce qui était annoncé. Au mieux, on mentionne vaguement les évênements du film au début, mais aussitôt, ça enchaîne sur une lance Asgardienne dissimulé dans un tronc d'arbre en Norvège depuis des millénaires, et découverte par des campeurs. Une antiquité qui emplit celui qui la touche de rage et d'une force surpuissante. Et forcément, Ward est contaminé malgré lui, ouhlàlàlàlà suspense, va-t-il s'en sortir avant de pêter un cable et d'étrangler Skye parce qu'elle parle trop ? Malheureusement, oui.
Donc voilà... Ward est torse nu, Ward engueule tout le monde, Ward est agressif, Ward refait exactement la scène de CapAm qui a des flashbacks en boxant son punching bag, Ward a un frère tête à claques qui reviendra probablement plus tard dans la saison, Ward a un trauma d'enfance et est torturé, Ward démolit pleins de cascadeurs cablés, Ward flirte avec Skye, Ward se tape May... c'est loin d'être intéressant, tout ça.
Un peu plus sympa, cependant, Peter McNicoll qui est comme toujours attachant, dans son rôle de professeur d'histoire/asgardien exilé sur Terre. Le reste... meh. Les réactions outre-atlantiques sont très enthousiastes (principalement parce que "Simmons est adorable, même l'asgardien s'en aperçoit, ils devraient la mettre en couple avec Ward" O_o), mais personnellement, entre le surjeu des acteurs "norvégiens", le côté badass forcé de May qui se bat à la fin, le surplace continu sur le front de Coulson et d'une éventuelle intrigue de fond, le shipping, le côté "on visite toute la planète sans jamais sortir des batiments ou quitter les forêts canadiennes"... j'ai trouvé ça très très moyen, voire mauvais. Comme d'habitude.
(même si je m'attends à ce que, avec la pub mensongère forcenée d'ABC sur le "crossover avec Thor 2", les audiences remontent un peu cette semaine)
Allez, zou. Sans grande motivation après deux premières saisons ternes et peu enthousiasmantes, je continue mon intégrale de la série, avec sa saison 3 :
3x01 - Basics part 2 : Lors du bilan de la saison précédente, j'avais dit cela : "(...) La brève réapparition de Suder dans l'épisode fait plaisir, cea dit, même si elle semble très clairement une mise en place pour un sacrifice ultérieur "pour le bien du vaisseau", avec rédemption du criminel, tout ça."
CQFD. En tant que conclusion à Basics Part 1, ça ronronne de manière prévisible, et ça a recours à toutes les solutions de facilité imaginables, tant tout tend vers un retour à la normale téléphoné pour l'équipage. De même, on a droit à une mort de red-shirt, et à Suder qui, malheureusement, se sacrifie bel et bien pour la cause. Bref, un show trop attendu, qui n'a comme intérêt que de mettre un terme à l'arc des Kazons (même s'il le fait de manière décevante, en butant Seska, et en faisant de son gamin celui du Kazon). Ah, et autant le gloumoute en cgi dans la grotte était sympa, autant les hommes prehistoriques de la planète sur laquelle l'équipage du Voyager est abandonné étaient risibles.
3x02 - Flashback : Épisode anniversaire plein de bonnes intentions, avec le gros flashback à bord de l'Excelsior pendant Trek VI - The Undiscovered Country. Problème : tout ça est toutélié au scénar principal par une histoire de virus/souvenir réprimé pas très convaincante, et surtout - sacrilège - Braga se plante joyeusement dans la chronologie des évènements, condensant en quelques jours plusieurs mois des évènements du film. Dommage, parce que tout ce qui a trait à Tuvok fonctionne assez bien.
3x03 - The Chute : Kim et Paris nous refont Oz & la Grande Évasion dans un pénitencier alien. Assez bien réalisé et joué, y compris par Garrett Wang, mais à part ça, ça ronronne quand même tranquillement par moments, avec un scénario de base convenu et rabaché, des aliens au maquillage minimaliste, et une Janeway intraitable assez agaçante (comme d'habitude, me direz-vous...).
3x04 - The Swarm : Tout l'intro entre Torres et Paris en train de s'ennuyer en duo dans une navette était très sympa (et souligne bien que les personnages de toute série Trek ont besoin de vivre et d'interagir plus souvent s'ils ne veulent pas paraître froids et isolés) ; Le doc atteint d'alzheimer, et obligé d'avoir recours aux conseils de Zimmerman, n'était pas non plus une mauvaise idée ; mais bizarrement, le tout ne fonctionne que trop moyennement à mon goût, pas aidé par une crise forcée et anecdotique, qui oppose le vaisseau à un peuple hostile et sous-développé, dans une intrigue clairement rajoutée pour remplir l'épisode et meubler un peu. Rien de mauvais, toutefois (à part peut-être Janeway qui, une fois de plus, ignore le règlement quand bon lui semble, pour gagner du temps de voyage).
3x05 - False Profits : Aaah, un bon vieil épisode Ferengi, que la fanbase déteste tant !! Perso, j'aime bien l'humour de ces personnages, et cet épisode plus léger et dynamique qu'à l'habitude, ainsi que la continuité globale du truc. Bref, c'était sympa. Rien d'exceptionnel, cela dit... mais sympatoche.
3x06 - Remember : Un Torres-centric assez consistant, et très bien joué par Roxann Dawson. Mais, car il y a toujours un mais, 1) ça fait toujours bizarre de voir B'elanna expliquer en détails à Chakotay qu'elle fait des rêves érotiques au sujet d'un alien, et qu'elle prend un pied monstre... alors qu'une saison plus tôt, elle était attirée par Chakotay, et ne semblait pas aussi proche de lui que ça, ou même suffisamment à l'aise pour aborder de tels sujets en sa présence. M'enfin bon, la continuité et Voyager, ça fait douze, de toute façon. Et 2) le scénario en lui-même (le côté "B'el revit les souvenirs d'une alienne télépathe et découvre les secrets de la race-extraterrestre-de-la-semaine") est franchement téléphoné et cousu de fil blanc. Et comme d'habitude, la fin semble précipitée...
3x07 - Sacred Ground : Arg, paglop, cette histoire de Kes qui profane un temple extraterrestre parce qu'on ne lui a pas appris qu'entrer sans autorisation dans des sites sacrés, ce n'est pas bien... et puis ensuite il faut la soigner, et faire un rituel spirituel à la con... Et Janeway qui engueule les aliens parce qu'ils ne peuvent pas aider... Un épisode gentiment creux de bout en bout dans sa forme, alors que le fond se veut profond et métaphysique. Je suppose qu'en théorie, tout l'épisode était sensé être une discussion sur la religion vs. la science, et sur la remise en question des convictions de Janeway... mais tout ce qu'il a accompli, c'est me donner envie de dormir. Surtout que le questionnement interne de Janeway, il ne resurgira jamais à l'avenir, donc... c'était bien utile.
3x08/09 - Future's End : Du time-travel dans tous les sens, Sarah Silverman qui court avec enthousiasme (bouncy ! ) mais qui joue toujours à la Sarah Silverman (comprendre qu'elle minaude beaucoup, avec un ton ironique et moqueur), des figurants qui reviennent toutes les trois minutes à l'écran pendant les scènes de foules, des fringues 90s, des dialogues WTF ("Who are you, people, and what is that thing in your pants !?"), un écran d'ordinateur qui ressemble à de l'Atari 2600, l'holo-émetteur portable du Doc qui fait sa première apparition, Torres et Chakotay qui sont pris en otage par des extrémistes de droite anti-gouvernement (huhuhu, l'intrigue qui ne sert à rien), et un rythme assez bancal, qui me fait dire qu'au lieu de 80 minutes, cette histoire aurait été plus efficace sur 40. M'enfin, ça se regardait (non sans être parfois un peu trop ennuyeux), et c'était même assez fun par moments (en partie parce que c'est déjà supra-daté)... mais le tout finissait quand même par se dégonfler gentiment...
3x10 - Warlord : Un running amusant (l'holoprogramme club de vacances de Neelix, à la fois hilarant de par l'esthétique sexy-mais-pas-trop/lamé à paillettes de toutes les potiches siliconées en bikini, et sympathique, parce que B'elanna en maillot ), mais une histoire un peu bancale (Kes possédée par un despote alien appelé Tyran, qui veut conquir le mooooooonde, mouhahahahaha *riremaléfique*), sauvée par une Jenn Lien qui en fait trois tonnes, se prend pour l'Intendante Kira dans le Mirror Universe, et rend le tout joyeusement overzetaupe. Par contre, le black corpulent qui joue un moment les aliens sous les ordres de Kes était particulièrement mauvais.
3x11 - The Q and the Grey : Un épisode apparemment détesté par le fandom (comme la majorité des épisodes "légers", d'ailleurs, parce que "TREK IS SERIOUS BIZNESS"), mais que je trouve toujours sympatoche, voire même réussi, jusqu'à la fin un peu bancale façon fusillade d'actioner forcée.
3x12 - Macrocosm : Janeway & Neelix qui reviennent à bord, mais le vaisseau est vide, envahi par grosses bestioles virales agressives. Autrement dit, c'est Janeway en mode Ripley grimaçante avec un débardeur trempé et un gros gun. Gros gros bof, et des clichés à la pelle, mais apparemment, le fandom apprécie celui-là "si on met son cerveau de côté". Je retiens juste la scène de Tom & B'el qui s'engueulent à la cantine, et qui souligne une nouvelle fois que les persos secondaires devraient être plus souvent développés dans de petites scènes de ce genre.
Dernier Raw avant Survivor Series, et un show qui a énormément de pain sur la planche pour réussir à donner envie de voir ce PPV à la mise en place particulièrement bancale et insuffisante. Ce n'est donc pas gagné...d'autant que la WWE restant la WWE, elle a soudainement décidé de faire de cet épisode de Raw un Spécial Country. Moui moui moui...
Et comme de juste mesure, le show commence particulièrement mal, avec des annonces sans intérêt : des chanteurs country vont chanter ! Perfect Jr va affronter Big E ! Triple H va parler ! Dont acte, avec 10 minutes de promos de Orton et HHH et Stephanie et Maddox et Kane et Vickie Guerrero et au secours j'ai déjà envie de changer de chaîne !!!!!
Pour bien enchaîner, on a alors droit à Maddox vs Orton, whouhou... l'occasion d'un beau paradoxe, illustrant bien l'échec chronique de la WWE à créer des personnages consistants : Maddox est ici supposément placé dans une position de victime/babyface en difficulté... mais le public s'en contrefout, il préfère acclamer Randy, et demander à ce qu'il passe Maddox à travers une table. De quoi soupirer de lassitude.
Ensuite, histoire de bien continuer cette première heure lamentable, la WWE nous inflige des chansons country à chaque coupure pub ; un match de championnat Big E Langston/Perfect Jr ultra-prévisible (on se demande vraiment quel intérêt il y a à mettre un tel match de championnat pendant Raw, plutôt que sur la carte de leur PPV, mais bon, il semble vraiment qu'ils ne veuillent pas vendre ce dernier...), un jeu de chaises musicales des Divas (*soupir*), et un match pépère de Show & Ryback, à l'issue prévisible.
Après cette première heure très très dispensable, arrive un match en pilotage automatique entre les Real Americans et Miz/Kofi, suivi d'une parodie ridicule de match entre Vickie et AJ (avec Vickie amenée sur un brancard et trépignant tout du long), un brawl hardcore entre Ziggler et Sandow : sympathique, mais inoffensif, et à nouveau plus à sa place sur une carte de PPV qu'à la tv. Ah, et n'oublions pas, histoire de bien plomber le tout, dix minutes de promo made in Cena, supposée nous faire croire que Cena est blessé, que c'est un héros, qu'il ne renonce pas à son match même si ceui-ci pourrait lui coûter sa carrière, blablablablabla, mais non, c'était une feinte qui n'a... euh... servi à rien. (*soupir*)
On continue avec les occasions manquées/inutiles, puisque la troisième heure de Raw commence par R-Truth qui chante. Yay. S'ensuit un tag match joliment creux, avec le début de Xavier Woods (anciennement Consequences Creed à la TNA), qui n'a placé que trois mouvements, dont un raté par les caméras ; puis vient un concert country de 5 minutes, sans intérêt ; et le show se termine par un long 6 vs 6 entre Wyatt/Shield vs Punk/DBry/Rhodes/Usos, préfigurant le PPV. Pas désagréable du tout, et techniquement réussi, mais le retour au ralenti de Papy Rey Rey, avec ses genoux boïteux, faisait plus pitié qu'autre chose.
Bref. Que retenir de ce show de pré-PPV... pas grand chose, en fait. Si ce n'est qu'en tant que show de pré-PPV, c'était un méga-fail qui a totalement échoué à donner envie d'acheter Survivor Series. Après, bon, il restait bien un match ou deux d'honorables, mais sur les trois heures les plus importantes de ces trois derniers mois... c'est peu.
Almost Human, ou quand Bad Robot recycle une demi-douzaine d'oeuvres de sf plus ou moins connues, de Alien Nation à Caves of Steel, en mêlant joyeusement les robots aux humains dans un univers urbain futuriste.
Quand le projet avait été annoncé, j'avais dit cela :
Techniquement, quand on lit le résumé officiel de la série (Kennex est dépressif, déteste les androïdes, sort tout just d'un coma suite à une attaque criminelle sur le commissariat, qui a tué son ancien partenaire, et lui vaut une prothèse cybernétique qu'il a du mal à assumer au quotidien ; son nouveau partenaire androïde développe des sentiments humains ), on se rend compte qu'en plus de repomper I, Robot (le membre cybernétique, le trauma, la haine des androïdes) et l'autre nouvelle d'Asimov à l'origine du film, ça repompe joyeusement Total Recall 2070 (le flic qui, suite à la mort de son partenaire aux mains d'androïdes, les déteste, et est contraint de faire équipe avec un robot naïf aux sentiments humains), et Mann & Machine (flic qui déteste les robots ; enquêtes à Los Angeles ; complots ; partenariat avec une androïde aux émotions humaines, blablabla).
Et après visionnage du pilote, c'est exactement ça : de la sf urbaine en pilotage automatique, qui multiplie les clichés et les archétypes recyclés du genre (le coup du recall de la recollection m'a bien fait soupirer), pour les confier à des acteurs convaincants (sauf Minka Kelly, qui nous refait Bridget Moynahan dans I, Robot), dans un enrobage Robocop meets Blade Runner-esque (qui laisse très possible l'éventualité d'un Kennex-Réplicant de nouvelle génération indétectable dont la jambe bionique est une fausse piste visant à détourner l'attention du reste de son corps :p), et d'une série procédurale qui va se traîner lentement de loner en loner, pour dispenser ses mystères au compte-gouttes.
Bien que le tout se regarde assez tranquillement, notamment grâce aux SFX friqués, je ne suis pas vraiment convaincu. Cela dit, les deux leads (et Mackenzie Crook) ont plus d'alchimie en quarante minutes que toute la team SHIELD en sept épisodes.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Frankenweenie :
Le chien de Victor trouve la mort, et ce dernier décide de le ramener à la vie...
Remake (en version long-métrage) d'un des premiers courts de Burton, ce Frankenweenie s'avère une version étendue assez réussie et mignonne tout plein, avec de nombreuses références, et un côté "classique" dans le meilleur sens du terme.
4.25/6
The Rental : 4 Dead Girls - The Soul Taker :
Quatre filles - "la salope", "le couple de lesbiennes fidèles-mais-pas-trop" et "la prude vierge" - emménagent dans un appartement au loyer particulièrement bon marché, et au propriétaire étrange...
Un film d'horreur fauché, écrit et réalisé par l'interprète du propriétaire, qui enchaîne les clichés, les scènes de sexe, n'est jamais particulièrement drôle ou horrifique, assène des discussions pataudes sur la fidélité/la virginité/le sexe/la morale et fleure bon le vanity project à la The Room.
0.25/6
The Raven :
Edgar Allan Poe enquête sur les crimes d'un tueur en série mystérieux et insaisissable, qui sévit à Baltimore et tue selon les récits de l'auteur...
Un film terne, maniéré, et finalement immédiatement oubliable, sans le moindre frisson ou suspense, avec des effets numériques hideux, et des acteurs qui cabotinent (Poe/Cusack est particulièrement agaçant).En plus, c'est trop long.
1.75/6
Crystal Lake Memories - The Complete History of Friday The 13th :
Un documentaire fleuve sur la saga de Jason Voorhees, qui s'étend sur plus de sept heures de métrage couvrant tous les films de la saga. Réalisé par la même équipe que Never Sleep Again et More Brains! A Return To The Living Dead, on a donc droit à une rétrospective approfondie et détaillée de tous les films de la série, y compris sa déclinaison tv, et son reboot. Un travail de titan, tout simplement passionnant.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Terrorvision :
L'installation d'une antenne satellite sur le toit de la famille Putterman, provoque l'arrivée d'une créature extraterrestre monstrueuse bien décidée à décimer la famille, et à conquérir la Terre...
Comédie horrifique typique des 80s, particulièrement cheesy et fauchée, mais étrangement sympathique, probablement parce que tout le monde à l'écran surjoue à gogo, semble avoir conscience du nawak surréaliste généralisé, et que le film s'obstine à ne pas être politiquement correct, avec son ambiance et sa fin... particulières.
2.25/6
Chillerama :
Anthologie d'horreur en quatre segments couvrant chacun une époque du film d'horreur classique (1940s/50s/60s/70s), le tout sous la supervision d'Adam Rifkin, des Chiodo Brothers, d'Adam Green et de Joe Lynch, et encadré par la trame de fond d'un drive-in diffusant les quatre segments.
- Wadzilla, par Adam Rifkin & les Chiodo bros. Un kaiju-movie sur un spermatozoïde géant qui terrorise une ville. Le rendu 50s est très réussi, ça évite de trop sombrer dans le graveleux malgré le sujet, et ça reste amusant à regarder, notamment grâce aux acteurs et au second degré ambiant. 3.5/6
- I was a teenage were-bear, de Tim Sullivan. Une parodie musicale de 60s beach movie, avec des gays qui se transforment en "bears" poilus et virils. Ça flamboie, ce n'est pas drôle, et la musique est médiocre. 1.25/6
- Diary of Ann Frankenstein, par Adam Green. 40s movie en noir et blanc, sur un Hitler qui parle du faux allemand dans une bouffonnerie peu intéressante et fauchée, qui voudrait ressembler à du Mel Brooks mais tombe à plat, avec un humour juif bas de plafond et cliché. 1.25/6
- Deathication, un faux trailer présenté par son réal, dont tout le concept est de l'humour scato à la mode 70s disco-funk. Très logiquement, c'est à chier. 0/6
- Zom-B Movie, de Joe Lynch. Un mec déterre le cadavre de son épouse, se fait dévorer le pénis par celle-ci, avant de rejoindre le drive-in local pour projeter les films de la soirée, et déclencher malgré lui une invasion de zombies fornicateurs. Du faux noir et blanc d'assez mauvais goût, avec du sang bleu fluo, qui se transforme ensuite en zombie movie 80s assez laborieux, longuet, et particulièrement graveleux et vulgaire. 1/6
Bref, un gros échec que cette anthologie quasi-constamment vulgaire et graveleuse, et qui confond provocation avec grossièreté et mauvais goût. Il n'y a que Rifkin qui surnage. 1/6
Chilling Visions - 5 Senses of Fear :
Anthologie horrifique composée de cinq segments distincts, aux réalisateurs et protagonistes différents, mais vagement liés par un semblant de fil rouge (une corporation étrange que l'on découvre dans le segment #4, mais qui n'a aucune incidence sur tout le reste).
- Smell :Un glandeur reçoit la visite d'une vendeuse étrange qui lui offre un parfum décuplant ses phéromones, et le rendant irrésistible... non sans conséquences. Quelconque, prévisible et plus parodique qu'autre chose. 2/6
- See :Un ophtalmologue profite de son cabinet pour aspirer le liquide oculaire de ses patients et se l'injecter, afin de voir le monde par leurs yeux. Lorsqu'une jolie fille s'avère battue par son compagnon, le Doc décide de la venger. Mouais, guère plus mémorable ou original que le précédent segment, et assez cheap dans ses visions de cauchemar. 2/6
- Touch :Une famille a un accident de voiture en pleine forêt, et le jeune fils aveugle doit aller chercher du secours, mais tombe nez à nez avec un tueur qui déteste être touché. Un segment baclé et bouclé avant même qu'il n'ait eu le temps de vraiment s'établir, et qui ne convainc pas du tout, faute de la moindre tension. 1.25/6
- Taste :Un hacker est recruté par une entreprise pour effectuer une tâche mystérieuse, mais lorsqu'il refuse... Euh, okay. Un truc inabouti, qui repose uniquement sur une idée minimaliste, et qui prend son temps pour y arriver. Je ne retiens que la brève apparition de l'ex-Rosita de la TNA dans un petit rôle de secrétaire. 1.25/6
- Listen :Un found footage sur un groupe de chercheurs qui enquêtent sur une chanson aux effets secondaires mortels. La suite indirecte du précédent, plus gore et potentiellement intéressant que le reste du film, à défaut d'être particulièrement original ou imprévisible... mais malheureusement, la réalisation et les effets visuels "found footage" rendent le tout rapidement fatiguant. 2/6
Bref, un film qui ne dépasse pas les 2/6 au total, et une belle occasion ratée.
The ABCS of Death :
Anthologie horrifique américaine & internationale, composée de 26 courts-métrages sur le thème de la mort, pour les 26 lettres de l'alphabet. Et qui dit 26 courts en moins de deux heures, dit des courts-métrages de 4 minutes 30 chrono. C'est peu. Et c'est ambitieux. Malheureusement, les ambitions du films dépassent largement le résultat final, qui s'avère beaucoup beaucoup trop inégal et médiocre pour convaincre. En version abrégée, je ne vais donner que les notes :
- A = De l'humour noir ibérique inoffensif. 2.75/6
- B = Une fausse légende mexicaine assez quelconque. 2.5/6
- C = Un court chilien qui refait Timecrimes, bourré d'ellipses agaçantes. 2/6
- D = Un homme contre un chien dans un fight club. Techniquement réussi, même si trop de ralentis. 4/6
- E = Un homme vs une araignée, du point de vue des araignées. Prévisible, maladroit et peu intéressant. 1/6
- F = Un truc japonais parodique et de mauvais goût à base de pets et d'écolières lesbiennes. WTF/6
- G = Une réalisation en vue subjective pour un mec qui prend la mer sur sa planche et se noie. 0.5/6
- H = Un énorme WTF cartoonesque et furry avec un chien anglais pilote et une renarde nazie. 4/6
- I = L'agonie, dans sa baignoire, de la victime empoisonnée d'un tueur. Pas très intéressant. 1.25/6
- J = Encore de l'humour japonais. Qui tombe mortellement à plat. 1/6
- K = Un court animé sur une fille aux chiottes, et sa crotte récalcitrante. Du Mr Bean scato. 0/6
- L = Des captifs doivent s'affronter en duel de masturbation, sous peine de mort. Gratuit et assez inutile, mais au moins ça parvient à être glauque et dérangeant. 2/6
- M = Redite en live action de la lettre K, mais avec un foetus en lieu et place de la crotte. Court et paresseux. 1/6
- N = Un jeune couple, un perroquet qui répête tout ce que son maître dit. De la comédie classique et éculée. 1.5/6
- O = Un court ultra-stylisé sur l'orgasme. Mouais, visuellement joli mais assez convenu. 2.5/6
- P = Muet et longuet, surtout pour en arriver là. 2/6
- Q = L'équipe responsable de ce segment cherche une idée, et décide de tuer un canard. Amusant, sans plus. 2.5/6
- R = Je suppose que c'est une métaphore surprenante et saignante sur le cinéma, son exploitation, etc... mais c'est un peu trop vague, tout ça. 3/6
- S = Du pseudo-Grindhouse mal joué. 2/6
- T = Un court-métrage en stop-motion sur des toilettes monstrueuses. Gentillet malgré le gore en pâte à modeler, et prévisible. 2.5/6
- U = Une histoire de vampire en vue subjective/caméra fish-eye. 2/6
- V = Un pitch de sci-fi ambitieux, qui parvient à exister en quelques minutes à peine. 4.5/6
- W = Un mélange de tout et de rien, pour aboutir à un "W pour WTF". Pas convaincant. 1/6
- X = Un frenchie à la barre, pour une histoire parisienne de femme constamment moquée pour son surpoids, et qui décide de s'opérer seule dans sa salle de bains. Particulièrement gore et bourrin. 3.5/6
- Y = Un pédophile tué par un "cerf vengeur". Esthétique 80s particulièrement bizarre, et résultat inégal. 2.5/6
- Z = Du hentai live, bordélique et nawak. Meh. 2/6
Au final, une anthologie à 2/6. C'est loin d'être brillant, donc...
Après le Raw enregistré de ce Lundi, particulièrement peu intéressant, et qui échouait totalement à vendre Survivor Series (à vrai dire, le show était tellement soporifique que je n'ai même pas pris la peine d'en faire la review... de toute façon, pour ce qu'il y avait à en dire...), voilà Impact, qui arrive sur les talons d'un show live ayant divisé la fanbase. Cette semaine, Impact est pré-enregistré, et la TNA doit achever de mettre en place le Turning Point de la semaine prochaine :
- Ray se vante, Anderson se pointe, et propose un Career vs Aces match. Intéressant début de show, direct et sans fioritures.
- Anderson vs Knux. RAS, un match tranquille.
- Récap des promos 365 - JP exige un match contre Daniels, Daniels ne comprend pas pourquoi JP est furieux, il voulait seulement le désaltérer .
- JPark vs Daniels. RAS non plus : c'était sympatoche, sans plus.
- EC3 vs Team Megajobbers. Les deux jobbers continuent d'impressionner, et EC3 de finir vainqueur sans tricher. Il va probablement bientôt passer à une compétition plus impressionnante...
- Aj in Mexico. Dixie en colère.
- Témoignage de Hardy après sa victoire de la semaine dernière.
- Dixie qui parle, qui parle encore, et qui fait venir les quatre prochains compétiteurs du tournoi, pour leur annoncer leurs stipulations : Bullrope match pour Storm vs Roode, Falls Count anywhere match pour Joe/Magnus.
- Anderson menotte Bisch backstage, et lui propose une discussion en tête à tête.
- Gail Kim vs Hannah Blossom - Open Challenge Match. Content de revoir la jeune anglaise, toujours pas fan du nouveau visage de Gail, et un match sans grande surprise.
- JPark au micro, qui promet que la semaine prochaine, il va y avoir Abyss vs JPark dans le ring. Intriguant.
- HW Tournament - Aries vs Angle - Submission match. Gros gros main event, forcément. Quelques spots brouillons, et un finish assez moyen, mais c'était très solide néanmoins.
- Anderson ressurgit, et piledrive Bischoff sur la rampe d'entrée. Adieu Bisch Jr.
En gros, un show qui valait principalement pour son main event, malgré les quelques détails qui m'ont ennuyé. Le reste... c'était du show pré-enregistré typique : rien de bien mémorable, mais rien de mauvais. L'Open Challenge de Gail commence tranquillement, celui de EC3 se termine tranquillement (maintenant qu'il a vaincu les deux jobbers ensemble, il va pouvoir passer à autre chose), et Anderson démolit les Aces un à un.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
We Are What We Are :
Une famille d'extrémistes religieux cannibales voit son quotidien bouleversé lorsque la mère de famille décède en public, et que les autorités s'intéressent de trop près au clan, qui se cherche une nouvelle victime...
Remake du film mexicain du même nom par le réalisateur/scénariste de Stakeland et Mulberry Street, un métrage très lent et contemplatif, qui n'est qu'une demi-réussite. Le traitement du cannibalisme, de l'unité familial, de la maladie, etc, est intéressant, mais un peu plombé par le rythme, et par la fin bourrine qui tranche (volontairement) assez radicalement avec le reste. Demi-succès, donc.
3.25/6
Big Ass Spider ! :
Une araignée géante dévaste Los Angeles, tandis qu'un exterminateur et un agent de sécurité incapables tentent d'arrêter la créature...
Réalisé par Mike Mendez (de manière générale un réalisateur assez déconneur et volontairement nawak), avec Greg Grunberg dans le rôle principal, Clare Kramer et Ray Wise en officiers de l'armée US.
Là, malheureusement, ça lorgne beaucoup trop vers le monster movie à la Syfy : comprendre qu'à part l'arrogance de Grunberg et sa drague éhontée, le tout se prend un peu trop au sérieux pour son propre bien, manque du délire habituel des films de Mendez, et est parfois inégal au niveau sfx numériques.
Quelques brefs effets gores sont réussis, cela dit, et sur la fin ça se décoince un peu (le suppositoire pour araignée géante ^^).
3/6
Hellbenders :
Une bande de prêtres débauchés forment un commando d'exorcistes d'élite, qui commettent tous les péchés capitaux afin de pouvoir capturer et attirer les pires démons de l'enfer... mais bientôt, les choses se compliquent.
Une comédie horrifique adaptée d'un comic-book par son créateur, ce film tombe très nettement à plat, malgré sa distribution sympatoche, Clancy Brown en tête.
Ça essaie beaucoup trop d'être drôle, provocant, mordant et politiquement incorrect, mais au final, ça reste trop bordélique, fauché, et redondant pour convaincre.
2.25/6
Jug Face :
Une communauté reculée organise sa vie autour d'un puits étrange, où vit une créature indicible. Une des jeunes femmes du village, enceinte de son frère, tente de s'échapper avant d'être sacrifiée à l'entité...
Un premier film assez réussi, à l'ambiance pesante, tendue, et à l'univers très particulier ; s'il n'est pas toujours parfait (la représentation des visions et des esprits est parfois un peu too much), le métrage parvient néanmoins à maintenir l'intérêt du spectateur de bout en bout, notamment grâce à son interprétation convaincante.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Red Clover :
Après avoir amené un Leprechaun captif d'Irlande, les habitants d'une petite ville du Massachusetts exploitent sa chance pour faire fortune, jusqu'à rendre la créature folle de rage. Des siècles plus tard, une jeune femme rousse cueille un trèfle rouge, libérant ainsi le monstre, qui commence à tuer tous les autochtones...
Une production Syfy un peu atypique (du réalisateur de Sharknado/scénariste de Scream of the Banshee) puisque bien qu'étant un film d'horreur assez basique et sérieux, le métrage conserve un second degré assumé et décomplexé, assuré, outre les dialogues et des références méta, par un Billy Zane qui cabotine comme ce n'est pas permis, faisant basculer ses scènes dans la parodie (grosse grosse barre de rire durant sa grande scène dramatique, quand il explique au bord des larmes qu'il a perdu sa femme dans la foule, durant l'ouverture des soldes, et que cette tragédie le hante depuis tout ce temps....)
Bref, c'est regardable pour ce que c'est, malgré le sang numérique foireux.
Un petit 3/6 (sur l'échelle des téléfilms Syfy).
House at the End of the Street :
Une jeune femme et sa mère emménagent dans une nouvelle maison, juste à côté d'une demeure abandonnée où a eu lieu un double homicide, mais qui, étrangement, semble encore occupée...
Jennifer Lawrence s'efforce de faire de son mieux, mais le film se traîne lamentablement (une heure de romance insipide et mal montée) et échoue à proposer un semblant de suspense ou de mystère. Raté.
1.5/6
The People Under the Stairs :
Un gamin du ghetto et deux cambrioleurs s'introduisent dans la maison de riches propriétaires, et découvrent que ceux-ci sont un frère et une soeur incestueux, qui enlèvent et maltraitent de nombreux enfants...
Un film étrange, et pas très convaincant, à mi-chemin entre le film d'horreur, le film pour enfants et la comédie slapstick, pour un mélange qui ne prend pas vraiment.
3/6
Cast A Deadly Spell :
Dans un Los Angeles magique de la fin des années 40, le Détective HP Lovecraft - farouchement opposé à l'usage de la magie - est chargé de retrouver le Necronomicon, et met les pieds dans une affaire qui le dépasse...
Une distribution convaincante, un univers qui fourmille de détails, des effets assez réussis, bref, c'est un téléfilm très sympathique que ce Cast A Deadly Spell, malgré les limites du format.
Okay... donc ils semblent partis pour nous tenter un "Coulson et son équipe se rebellent contre le Shield" pour accompagner la sortie en salle de CapAm 2... pourquoi pas, mais bon, CapAm 2, ça ne sort que dans six mois, donc pas la peine d'en faire un enjeu capital, pour l'instant. L'opposé de l'intrigue "Coulson et son véritable état", qui commence à devenir fatiguante : cela fait sept épisodes qu'ils balancent des enclumes à la tête des fanboys pour tenter de maintenir leur intérêt, un peu de mouvement sur ce front ne serait pas de refus (même s'il est probable que si mouvement il y a, ce ne sera pas avant, au mieux, le cliffhanger du break de Décembre, ou, au pire, les sweeps de Février).
Dans l'intervalle, encore une "affaire de la semaine" sans grand intérêt, et qui ressemble à du recyclage de plein de trucs (du sous-Alias, du sous-Total Recall pour l'extraction nasale, etc) ; encore une Skye qui, après avoir trahi le Shield il y a deux ou trois épisodes, s'étonne qu'ils ne lui fassent pas confiance à 200%, et ne lui expliquent pas les tenants et aboutissants des missions taupe secrètes de niveau 8 ; encore une Skye aux superpouvoirs de hackeuse, qui, sans rien savoir des systèmes qu'elle veut pirater ou de leur protection, est capable de, je cite, "s'introduire dans l'infrastructure du Shield avec une clef USB simulant ses habitudes de surf sur reddit/son profil facebook/l'historique de son navigateur pendant que son bot piratera les banques de données de l'organisation dans un délai de trois minutes" ; encore plus de Skye la petite orpheline à la recherche de sa môman (sérieusement, s'ils osent nous expliquer qu'elle est la fille d'une superhéroïne, de May ou de Hand, et qu'elle est "spéciale", c'est boycott direct) ; encore un SHIELD dont les systèmes informatiques sont de vraies passoires aux fichiers gentiment classés et rangés dans des dossiers bien étiquetés, histoire de faciliter la tâche à d'éventuels pirates ; encore plus de Fitz et de Simmons pour de la comédie balourde et du shipping (Simmons, je comprends, à la limite, c'est la chouchoute des fanboys, mais l'autre, là... *soupir*), encore des effets visuels bancals (le sauvetage à grands coups de 747 en VTOL à 5m des toits des bâtiments ; et la scène de Ward qui tire sur les deux barils qui "explosent" est un festival de détails foireux : il tire une fois, le baril "explose" par la face opposée , le second baril est lui aussi censé exploser aussitôt sans raison , mais c'est le sol qui part en fumée à 50 cm du bidon , et les deux barils ne bougent pas d'un poil... ) et encore un épisode éminemment oubliable.
Au point où en est le show, je ne regarde plus que pour voir comment ils vont résoudre le cas Coulson et s'ils vont oser buter Fitz en guise de cliffhanger... next week, un tie-in avec Thor 2 (enfin, vaguement, puisque visiblement, l'équipe devra récupérer un artefact elfique qui rend son porteur super fort, et super en colère... ça me rappelle quelque chose, mais quoi...)
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
The UnNamable :
Inspirée de Lovecraft, l'histoire d'une bande d'étudiants qui vont explorer une maison abandonnée où habite encore une créature sans nom.
Assez fidèle au ton de la nouvelle originale, le film pâtit cependant très notablement de sa musique fauchée, et de son rythme particulièrement défaillant : la créature, si elle est esthétiquement très réussie, et très Banshee dans l'esprit, n'apparaît pas avant les huit dernières minutes (ce qui ne poserait pas un problème si elle n'était pas sur toutes les affiches & photos du film), et dans l'intervalle, les personnages en carton et l'absence totale de la moindre tension rendent le film impuissant.
1.5/6
The UnNamable II :
La suite directe, tournée 5 ans après, et très très vaguement inspirée du "Témoignage de Randolf Carter".
On y retrouve le même personnage principal, John Rhys-Davies et David Warner dans de petits rôles, et Julie Strain dans la peau de la banshee (nettement moins réussie que dans le premier opus).
Ah, et j'ai failli oublier la fille qui joue le rôle de la banshee retransformée en humaine, et qui passe les 3/4 du film nue : non seulement c'est totalement gratuit et hors-sujet, mais en plus ça donne par moments un côté exploitation/college comedy qui plombe encore plus un récit déjà pas bien vaillant.
0.75/6
Stakeland :
Un ado et un chasseur mystérieux voyagent dans un futur proche apocalyptique, où les vampires arpentent la planète, comme des hordes de zombies assoiffés de sang.
De la même équipe que Mulberry Street et We Are What We Are, Stakeland est de nombreuses choses à la fois : une sorte de Zombieland en plus hardcore, avec un jeune ado pris sous l'aile d'un chasseur blasé et expérimenté, un road movie post-apo, un western moderne, un récit initiatique, un film de vampires/zombies, etc...
Techniquement, c'est impeccable, très réussi visuellement, avec un ton sombre, mélancolique et souvent contemplatif, c'est ambitieux... le problème, c'est que ça a très clairement les défauts de ses qualités : pour peu que l'on n'accroche pas aux personnages ou au genre western, dont le film reprend bon nombre des codes, la mélancolie devient rapidement des bons sentiments sirupeux et trop appuyés, la contemplation devient trop rapidement de la lenteur soporofique, l'économie de moyens devient rapidement cache-misère, et la narration en voix off fatigue bien vite.
Un film qui ne fera donc pas l'unanimité, et auquel on accroche ou pas (un peu comme We Are What We Are).
3.5/6
American Mary :
Une étudiante en médecine accepte de faire des opérations chirurgicales illégales pour pouvoir boucler ses fins de mois, mais lorsqu'elle se fait violer par son mentor lors d'une soirée de médecins, elle décide d'exploiter ses contacts criminels pour se venger des responsables, et sombre dans une spirale infernale...
Un thriller horrifique assez particulier, avec une atmosphère pesante, une interprétation solide des acteurs principaux (les acteurs secondaires, c'est plus inégal), et un récit qui vire au Rape/Revenge, et se perd malheureusement sur la fin. Dommage.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Skinwalker Ranch :
L'enquête d'une équipe de chercheurs sur la disparition d'un gamin sur un ranch, enlevé par une orbe de lumière...
Un found footage de plus, particulièrement convenu et ronronnant, dans lequel les manifestations étranges se multiplient (fantômes, lumière, loups difformes, bruits, lumières, etc) jusqu'à l'overdose, la réalisation est chaotique et parasitée pour cacher les effets numériques, et quelques visages sont trop familiers pour que ça fonctionne vraiment (Erin Cahill & Jon Gries). Bref, au final, la mayonnaise ne prend jamais, et le film se finit en queue de poisson sans avoir réussi à provoquer quoi que ce soit d'autre que de l'ennui.
1.5/6
13 Eerie :
Un groupe d'étudiants en médecine légale part en travaux pratiques sur une île supervisée par leur professeur depuis un QG high-tech, près d'un pénitencier abandonné, où ont eu lieu des expériences étranges...
Mindhunters à la sauce médecine légale, qui se transforme en zombie flick fauché au bout d'une demi-heure. Mais vraiment fauché. Tout le budget a dû passer dans le salaire de Katharine Isabelle, Michael Shanks et Brendan Fehr... après, malgré tout, ça se regarde gentiment, principalement pour K.I. et pour le gore assez généreux, mais bon...
2.5/6
Haunter :
Une ado fantômatique hante sa maison avec le reste de sa famille, prise dans une boucle temporelle, jusqu'à ce qu'elle entre en contact avec l'adolescente qui y vit, et qui est menacée par un tueur en série sépulcral.
Un film à mi-chemin entre Lovely Bones, Groundhog Day et un récit typiquement "Young Adult", avec Abigail Breslin (qui assure son rôle), et dirigé par le réalisateur de Cube, qui décidément peine à retrouver le chemin du succès.
Ici, en l'occurrence, malgré les apparences d'originalité que se donne le film, tant visuellement que formellement, le récit prend beaucoup trop son temps pour qu'on ne s'aperçoive pas de son contenu finalement assez convenu. On se retrouve donc avec un pitch digne d'un Fais-moi Peur (en à peu près aussi effrayant), mais en plus décousu, et en beaucoup plus étiré.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Chastity Bites :
Elizabeth Bathory débarque dans une petite ville ricaine à tendance républicaine, où tous les parents tentent d'imposer un voeu de chasteté à leurs enfants.
Une comédie d'horreur sympatoche produit par Alison Scagliotti en reporter féministe, avec un cast sympatoche (bien qu'un peu inégal), et Stuart Gordon dans un micro-rôle. Au final, ça ressemble pas mal à un téléfilm façon Nickelodeon ou Buffy, donc ça se regarde.
4/6
Cronos :
Un alchimiste du XVIè siècle découvre un moyen de donner la vie éternelle à un être humain grâce à un mécanisme étrange... mais cette vie éternelle a un prix, comme le découvre à notre époque un antiquaire vieillissant.
Premier long-métrage de Guillermo Del Toro, dont on retrouve déjà certains gimmicks (les rouages d'horlogerie, l'angle intimiste et relationnel du récit, etc), cette histoire de vampires atypique tient toujours relativement la route, vingt ans après sa sortie. La musique est peut-être un peu datée et envahissante, cela dit, et le rythme (et ses ruptures) moyennement maîtrisé.
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
The Last Days on Mars :
À quelques heures de leur départ pour la Terre, une équipe de scientifiques explorant Mars se trouve soudain confrontée à une forme de vie indigène...
Pendant 30 minutes, on a de la mise en place intéressante dans un film qui semble bien parti, avec une distribution solide, et puis, paf, Des zombies débarquent. Déception.
Un tiers de bon film + des miettes = 2.5/6
Stephen King's Bag of Bones :
Un romancier à succès déprime suite à la mort de sa femme dans un accident, et va s'isoler dans leur chalet du Maine, où il fait la connaissance d'une jeune veuve, de sa gamine, et des fantômes qui les accompagnent.
Encore un Stephen King adapté par Mick Garris = encore une mini-série longue et terne, assez mal foutue, sans un gramme de tension, et qui finit par sombrer dans le nawak, malgré un cast solide et consistant.
1.25/6
Bad Meat :
Elisabeth Harnois, Joe Dinicol, Dave Franco et Jessica Parker Kennedy en tant que pensionnaires d'un camp de redressement dirigé par Mark Pellegrino, camp qui est bientôt victime d'une épidémie de virus cannibale à la Cabin Fever.
Enfouie quelque part au coeur de ce film, il y a une bonne comédie d'horreur décalée.
Problème : le film a connu une gestation tellement chaotique (boîte de production qui met la clef sous la porte aux 2/3 du film, équipe impayée, Rob Schmidt, le réalisateur initial, qui met les voiles et refuse que son nom soit au générique, etc) qui fait que le film n'a pas de fin : à cinq minutes de la fin, tout est baclé à grands coups d'ellipses dans le montage et d'effets spéciaux manquants, couronnés par une série de flashforwards tournés avec trois acteurs dans une pièce sombre, et qui ne sont là que pour rallonger la durée du film.
3.5/6 pour les intentions qu'on devine, mais -2.5 pour le carnage de la post prod = 1/6
Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
A Monsterous Holiday :
Un jeune apprenti-inventeur tente de remporter le concours scientifique de son école, en allant chercher les conseils de son voisin, le Dr Frankenstein. Mais rapidement, il rencontre la Créature, un ado tout comme lui, et les choses dégénèrent.
Un téléfilm animé de 45 minutes, pas particulièrement joli, et assez basique. Ça se regarde, sans plus.
2.5/6
Complicity :
Une bande de jeunes fait la fête chez l'une d'entre eux, mais la soirée tourne au drame, quand l'une des filles se fait supposément violer, et que le violeur se fait tuer...
Beaucoup de caméra à la première personne/camescope, un rendu visuel clippesque et arty, et un film au pitch reposant intégralement sur l'interprétation très inégale des acteurs, et son écriture guère plus assurée, aux ficelles un peu trop grosses pour bien fonctionner, et à la fin en queue de poisson. Dommage.
2.25/6
Ferocious :
Une jeune actrice à la mode revient dans sa petite bourgade natale, mais est bientôt contrainte de prendre des décisions radicales pour que son image proprette ne soit pas salie...
Assez bien joué et assez stylisé visuellement, mais assez inégal et bordélique dans sa narration, jusqu'à en devenir fatiguant.