Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
House of Darkness (2022) :
Hap (Justin Long) est invité par Mina (Kate Bosworth), une jeune femme rencontrée dans un bar, a finir la soirée chez elle. Mais Mina est étonnamment franche, et ne se laisse pas tromper par les mensonges à répétition du séducteur...
Un film écrit et réalisé par Neil LaBute, dramaturge réputé, avec ce que ça implique de format et de style très bavard et théâtral : House of Darkness est un quasi-huis clos avec deux personnages (puis un troisième et un quatrième, mais le format du tête à tête ne change pas), lorgnant sur une esthétique gothique très prononcée, mais se résumant finalement à des tunnels de dialogue sans surprise ni rebondissement inattendu.
HoD abat en effet ses cartes très rapidement (dès ses premières images, en réalité, mais s'il fallait encore d'autres indices flagrants, les prénoms des personnages féminins principaux trahissent rapidement le pourquoi du comment), et reste sur les rails prévisibles d'un échange façon guerre des sexes entre un Long balbutiant et baratineur, et une Bosworth glaciale et prédatrice.
Et puis c'est tout. C'est bien interprété, la fin est sympathiquement sanglante, mais ça tourne à vide au bout d'un moment, et le tout finit par lasser. À réserver aux fans du dramaturge et aux spectateurs les plus patients.
2.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Commenter cet article