Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...
Jonathan Toomey : Le Miracle de Noël (The Christmas Miracle of Jonathan Toomey) :
À la mort de son père soldat, le jeune Thomas McDowell (Luke Ward-Wilkinson) et sa mère (Joely Richardson) sont contraints de s'installer dans la ferme de leur tante, dans un petit village reculé de Nouvelle-Angleterre. Là, vit Jonathan Toomey (Tom Berenger), un menuisier bougon à la réputation terrible... et à l'approche de Noël, ce dernier accepte de laisser Thomas l'observer dans ses oeuvres, tandis qu'il recrée une crèche de Noël en bois que les McDowell ont perdue durant le déménagement...
L'adaptation anglaise d'un livre pour enfants épais de 32 pages, ce Jonathan Toomey trahit très rapidement ses origines, quand on s'aperçoit, même sans avoir lu le livre original, du temps improbable que le récit met pour se mettre en route.
Ça meuble énormément pour remplir ces 90 minutes, ça prend trois fois trop de temps, et ça finit par lasser, puisque le récit est (forcément) élémentaire et ultra-prévisible (puisque issu d'un livre de Noël pour enfants), et que malgré cela, le script semble parfois bâclé et incomplet (la fin est en queue de poisson, l'époque et le lieu sont très vagues, et l'évolution de la caractérisation est discutable).
C'est d'autant plus dommage qu'à part la fausse barbe évidente de Berenger, et quelques éclairages qui trahissent des décors de studio, la direction artistique est plutôt honorable, tout comme la réalisation, la photographie et la distribution (Saoirse Ronan dans un petit rôle).
Avec un meilleur script (premier métrage et scénario de Bill Clark, le réalisateur), et un budget un peu plus important, ça aurait pu donner un petit film de Noël mineur, mais touchant. Là, en l'état, c'est très très moyen, mais pas forcément honteux.
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Romance Secrète à Noël (My Christmas Love) :
Plaquée par son compagnon, Cynthia (Meredith Hagner) demande à son meilleur ami (Bobby Campo) de l'accompagner au mariage de sa soeur (Megan Park) et de passer les fêtes de Noël avec elle, en famille. Mais rapidement, chaque jour, un expéditeur mystérieux envoie chez eux l'un des 12 Cadeaux de Noël. Persuadée d'en être la destinataire, Cynthia passe alors tous ses ex en revue, pour trouver qui peut être responsable de ces cadeaux romantiques...
L'année dernière, Lifetime avait diffusé Un Cadeau sur Mesure pour Noël, un téléfilm que j'avais cordialement détesté, mais qui avait étrangement eu une certaine popularité outre-atlantique, certains allant même jusqu'à en parler comme du "meilleur téléfilm de Noël de 2015"... et cela s'explique probablement par la personnalité de Meredith Hagner, une sorte de croisement entre Brittany Snow, Emily Osment et Meg Ryan, qui y était envahissante, hyperactive et insistante.
Une sorte d'ultra-enthousiasme un peu forcé et caricatural, et surtout très polarisant : si on se laissait embarquer par cette personnalité, ça fonctionnait ; si on n'accrochait pas, c'était tout le château de cartes du métrage qui s'effondrait, pas aidé par sa distribution insipide, et son script dérivatif.
Ici, même combat : une grosse partie du public américain a adoré, et a trouvé que l'héroïne possédait un charme et un charisme digne des meilleures actrices du genre ; de mon côté, j'ai trouvé le tout particulièrement médiocre, pour les raisons mêmes qui m'ont fait décrocher d'Un Cadeau sur Mesure pour Noël : héroïne insupportable et égocentrique, avec une voix aiguë, un enthousiasme artificiel, et une attitude à la limite de l'arrogance et de la présomption ; script prévisible (on se doute très vite qu'aucun des ex de l'héroïne n'est responsable des cadeaux, ce qui ne laisse que peu de choix quant aux tenants et aboutissants de ces 12 cadeaux) et répétitif (les rendez-vous de l'héroïne n'ont que peu d'intérêt si on n'apprécie pas l'actrice) ; distribution masculine transparente ; et budget assez limité (le numéro final de tous les cadeaux réunis est perpétuellement à deux doigts de basculer dans le fauché)...
Alors je n'ai pas détesté autant que Un Cadeau sur Mesure pour Noël, mais encore une fois, je finis par me placer à l'opposé de l'opinion générale, et je vais lui mettre un
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Bad Santa 2 :
Suicidaire, alcoolique et déprimé, Willie (BIlly Bob Thornton) continue d'arnaquer son prochain, malgré ses démêlées à répétition avec la justice, et la présence perpétuelle, dans sa vie, de Thurman Merman (Brett Kelly), l'enfant qu'il a connu il y a des années, à Noël. Et lorsque Marcus (Tony Cox), son ancien associé, le recontacte pour mettre en place un nouveau casse à Chicago, Willie saute sur l'occasion... jusqu'à ce qu'il découvre que le mystérieux associé de Marcus est en fait sa propre mère, Sunny (Kathy Bates), et que le casse doit avoir lieu au sein d'un foyer pour sans-abris tenu par la séduisante Diane (Christina Hendricks).
Plus tôt durant cette Yulefest, j'ai chroniqué le premier Bad Santa, qui m'a toujours paru des plus bancals, en partie à cause de sa gestation compliquée, mais aussi de son incapacité à dépasser son postulat de départ (un Santa ultra-cynique et dépravé, et une corruption totale de l'esprit de Noël) pour en faire quelque chose de vraiment drôle ou de pertinent.
Et donc, 13 ans plus tard, cette suite voit le jour. Sans son réalisateur et ses scénaristes originaux, sans Lauren Graham, Cloris Leachman, John Ritter et Bernie Mac. Et sans la moindre originalité.
En guise de suite, ici dirigée par Mark Waters (pourtant un réalisateur émérite et maîtrisant l'humour noir), on a presque droit à un quasi-remake : on reprend les mêmes (Thornton a pris un gros coup de vieux, Cox est égal à lui-même, Brett Kelly a bien changé... et son personnage, lui, est officiellement devenu attardé), on leur rajoute une Kathy Bates dans le rôle de la mère de Thornton (un rôle assez monotone, car toujours limité aux mêmes ressorts comiques et provoc'), Christina Hendricks dans un rôle tout aussi creux que celui de Graham dans l'original, et quelques seconds rôles assez peu intéressants (notamment l'agent de sécurité), on change de ville, de cadre pour le casse (d'un centre commercial, on passe à une opération caritative), et on double le nombre de vannes graveleuses, d'insultes et de cynisme.
Ce qui, au mieux, donne l'impression que le film n'est qu'une pâle photocopie de l'original, et, au pire, du fanservice creux et sans âme, un peu mieux structuré que le premier du nom (car moins bricolé en post-production, à priori), mais sans en avoir la fraîcheur ni l'intérêt (un peu comme Zoolander 2 par rapport au premier).
2/6 (le caméo de Ryan Hansen fait plaisir, tout inutile qu'il soit)
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Mickey, Il était deux fois Noël (Mickey's Twice Upon Christmas - 2004) :
Suite du Il était une fois Noël de 1999 (assez inégal - cf ici), réalisée en images de synthèse, ce qui s'avère un choix polarisant : si l'on accroche au rendu, pas de problème, sinon, rejet instantané. En ce qui me concerne, c'est assez bien passé, et je me suis même surpris à trouver le tout plus homogène, inventif et travaillé que tout le premier volet. D'ailleurs, les séquences qui servent d'interlude entre les segments sont globalement très jolies, avec un rendu "livre d'images en pop-up" qui fonctionne parfaitement.
- Belles on Ice : Accompagnée des danseurs crocodiles et hippopotames de Fantasia, Minnie et Daisy s'affrontent dans un duel de patinage artistique, durant un spectacle municipal.
Une réalisation dynamique, un rendu visuel convaincant, une musique convaincante : ça fonctionne.
- Christmas : Impossible : Riri, Fifi et Loulou partent pour le Pôle Nord pour tenter d'infiltrer la base d'opérations du Père Noël, et de faire passer leurs noms sur la liste des enfants sages.
Plutôt rythmé, là aussi assez joli visuellement, un autre segment réussi et sympathique.
- Christmas Maximus : Max, le fils de Dingo, rentre chez son père pour y passer les fêtes, et il ramène à cette occasion sa petite-amie... mais Max a honte de son père.
Alors là, c'est plutôt joli, techniquement, ça a bon fond, mais en fait, c'est surtout un segment assez creux qui ne sert qu'à faire un montage musical sur de la pop peu inspirée. Dommage.
- Donald's Gift : Donald en a assez des fêtes de Noël, et tout ce qu'il voudrait, c'est rester au calme, avec un bon chocolat chaud. Mais malheureusement, Daisy et ses neveux ont décidé de l'emmener faire du shopping...
Un segment très réussi, et assez drôle, qui rappelle fortement les histoires en une page de Donald, et autres courts animés de quelques minutes de la grande époque.
- Mickey's Dog-Gone Christmas : Après avoir involontairement ruiné toutes les décorations de Noël de Mickey peu de temps avant qu'il ne reçoive des invités, Pluto est temporairement mis à la porte, et, vexé, il décide de partir pour le Pôle Nord, pour être adopté par le Père Noël et ses rennes...
À nouveau un segment assez mignon, et très bien réalisé.
En résumé, un métrage anthologique qui s'avère une très bonne surprise : j'avais été déçu par le premier opus, pourtant récompensé à plusieurs reprises, et je craignais le pire pour ces personnages en images de synthèse tridimensionnelles, mais en fait, ça fonctionne, c'est visuellement très joli, et c'est typiquement le genre d'anthologie Disney que j'aurais appréciée chaque année durant mon enfance. Dommage que le studio n'en ait pas produit d'autres depuis...
4.5/6
Mickey, la Magie de Noël (Mickey's Magical Christmas - 2001) :
Alors là, tout de suite, on est dix bons niveaux en dessous du film précédent. Le problème étant que ce Mickey's Magical Christmas n'est qu'une vague compilation de dessins-animés pré-existants (datant de 1952 à 1999), réunis par une vague intrigue prétexte à l'animation immonde et aux visuels à peu près aussi réussis.
- Donald on Ice (1999) : Donald fait du patin, et forcément, ça se finit mal.
Un dessin animé récent, assez mal rythmé et illustré musicalement, et qui tente de recapturer l'ambiance des anciens cartoons de Donald, sans y parvenir. Bof.
- Pluto's Christmas Tree (1952) : Mickey fait son arbre de Noël, mais Pluto s'aperçoit que Tic et Tac y ont élu résidence.
Un classique, vu et revu sur d'innombrables compilations de Noël et/ou Disney, et qui, s'il n'a plus aucune surprise, reste très agréable à suivre.
- The Nutcracker (1999) : Casse-Noisette revu et corrigé par Disney.
Une version anémique de Casse-Noisette, avec trois personnages et demi, une voix-off sarcastique, et un ballet revisité à la guitare électrique, très datée. À nouveau, bof.
- Mickey's Christmas Carol (1983) : le conte de Dickens revu et corrigé par Disney.
À nouveau, un classique, qui compose le plus gros de ce Magical Christmas, mais qui, là aussi, a été tellement vu et revu qu'il n'apporte pas grand plus-value à ce dernier.
Bref, deux dessins animés insipides et médiocres, deux classiques malheureusement déjà trop vus... et des interludes laids, sans intérêt, mal animés, et qui se terminent par une chanson de Noël pop typiquement années 90, et des plus mauvaises.
2.5/6
La Reine des Neiges - Une Fête Givrée (Frozen Fever - 2015) :
Avec l'aide d'Olaf, de Sven et de Kristoff, Elsa est décidée à organiser à sa soeur Anna un anniversaire qu'elle n'oubliera jamais. Mais contre toute attente, Elsa s'enrhume, et chacun de ses éternuements donne naissance à un Snowgie, mini-bonhomme de neige au comportement des plus turbulents...
Un très court métrage diffusé avant l'adaptation de Cendrillon, et qui réunit toute l'équipe du long-métrage (un long-métrage gentillet, mais pas sans défauts, notamment scénaristiques et musicaux - Olaf est inutile, les Trolls ratés, les chansons sont mises en scène et sonnent comme des chansons de Broadway à peine adaptées pour le grand écran, la voix d'Idina Menzel reste discutable...), et dont le script tient, très logiquement, sur une feuille de papier à cigarettes.
Pas grand intérêt, donc, même si les petites bestioles sont sympathiques.
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Frère Noël (Fred Claus) :
Frère aîné du Père Noël (Paul Giamatti), Fred Claus (Vince Vaughn) est, comme lui, immortel. Mais il en a toujours voulu à son frère de l'avoir totalement éclipsé, et, jaloux, Fred a fini par sombrer dans la délinquance, et par devenir un arnaqueur à la petite semaine. Contraint de demander l'aide de son frère pour sortir de prison, Fred doit alors accepter d'aider ce dernier au Pôle Nord afin de rembourser cette dette... mais à son arrivée, Fred sème la zizanie au sein de l'organisation de son frère, déjà bouleversée par la présence de Mr Northcutt (Kevin Spacey), un expert en efficacité industrielle, bien décidé à fermer le Pôle, pas assez rentable à ses yeux.
Une comédie écrite par Dan Fogelman (The Neighbors, Galavant, Volt, Raiponce, Cars...), vaguement inspirée d'un poème, et qui semble avoir connu un développement assez chaotique, à en juger par le résultat final, tiraillé entre comédie sarcastique typique de Vince Vaughn, comédie familiale de Noël débordant de bons sentiments, slapstick avec bruitages de cartoons, et personnages secondaires sous-développés.
C'est d'ailleurs assez dommage, parce que le budget et les effets spéciaux répondent à l'appel : le film possède une direction artistique solide, le mélange de personnes de petite taille, d'humains déguisés avec jeu de perspective, et d'incrustations numériques fonctionne plutôt bien pour les lutins, et de manière générale, la distribution est de grande qualité (on se demande toujours ce que Rachel Weisz et Kevin Spacey viennent faire là-dedans, entre autres, vu leurs rôles).
Malheureusement, le film est bien trop long, manque d'une direction homogène, et son illustration musicale est assez frustrante, entre chansons pop à gogo, clichés de Noël, et temp-tracking à base de morceaux de la bande originale de La Souris, de Silvestri, et de Treize à la Douzaine, de Beck.
Le résultat final est donc un peu bancal, pas très mémorable, mais ça se regarde, dans la droite lignée d'un Elfe. Sans plus.
3/6 (par contre, Elizabeth Banks en assistante de Santa.... (♥_♥) )
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La Parade (amoureuse) de Noël (Sleigh Bells Ring) :
Responsable de l'organisation de la parade de sa petite ville, Laurel (Erin Cahill), une jeune divorcée mère de Scarlett (Dakota Guppy) tente désespérément de trouver un moyen de rendre cet évènement spécial, malgré son budget limité. Elle rencontre alors Mr Winter (Donovan Scott), un vieillard à la barbe blanche, et à la bonhommie contagieuse, qui accepte de lui prêter son vieux traîneau laissé à l'abandon, à la condition qu'elle y prenne soin et le rénove. Mais dès qu'elle prend en charge le traîneau, celui-ci semble doué d'une volonté propre, et décidé à rapprocher coûte que coûte Laurel de David (David Alpay), antiquaire et ancien petit-ami de la jeune femme...
Arf. Celui-là, il avait tout pour me plaire : après tout, des rom-comsHallmark mettant en scène le Père Noël et des éléments vraiment magiques, il n'y en a pas eu beaucoup cette année (voire même pas du tout : apparemment, Hallmark a jeté l'éponge sur sa franchise Northpole, après deux années successives).
Et là, tout était plus ou moins réuni : une héroïne sympathique, une fillette attachante (Guppy faisait déjà de la figuration dans deux autres films de cette Yulefest et s'était faite remarquer dans le rôle de Jodie Sweetin, dans le biopic de La Fête à la Maison), un acteur assez inoffensif en love interest, un Père Noël très convaincant (tout droit sorti de Police Academy !), et un budget visuel plutôt confortable, qui permet des décorations et un tournage dans une petite ville plutôt pittoresque et montagnarde. Bref, sur le papier, c'était sympathique.
Malheureusement, pendant tout le métrage, je n'ai eu de cesse de me demander pourquoi j'avais autant de mal avec ce film... était-ce les dialogues, le rythme, l'interprétation ? Quelque chose me gênait, mais quoi ? Et en fait, j'ai fini par comprendre : la plupart des dialogues et des scènes sont montés au hachoir, au rythme d'une phrase/un changement d'angle/un plan.
Un montage ultra-cut et ultra-inutile, qui a déséquilibré tout le métrage à mes yeux (d'autres ne le remarqueront probablement même pas ^^), et qui lui enlève d'office un point.
3.5 -1 = 2.5/6 (ah, et puis ce serait sympa d'investir un peu dans des cartons-titres plus travaillés que "texte en Arial blanc ou noir vaguement surimposé sur l'image")
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Road Trip for Ralphie :
Tyler et Jordie Schwartz sont deux fans absolus du classique cinématographique de Noël, A Christmas Story. Un jour, ils décident de retrouver les lieux du tournage, du Canada à Cleveland, afin d'explorer l'histoire de ce film, de son tournage, de sa conception, et de tenter d'en sauvegarder des objets et souvenirs inestimables avant qu'ils ne soient perdus à jamais...
Un documentaire canadien (très) amateur, sur ce couple qui retrace le parcours de la création de A Christmas Story, en reconstituant régulièrement des scènes devenues cultes, là où elles ont été tournées.
Et c'est à peu près là que s'arrête l'intérêt ou l'originalité de ce métrage assez longuet (deux bonnes heures), à la technique particulièrement médiocre (aujourd'hui, avec la démocratisation et popularisation du financement participatif, il est probable que le couple pourrait facilement se payer une équipe technique plus compétente... mais il y a près de dix ans, ce n'était pas aussi simple), au budget inexistant, et qui passe tout son temps à parler du film sans en montrer une image.
À réserver aux fans les plus passionnés et nostalgiques.
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Le Père Noël a disparu ! (Santa Who ?) :
Alors qu'il fait un tour en traîneau, perturbé par le cynisme et l'avidité de notre monde moderne, le Père Noël (Leslie Nielsen) fait une mauvaise chute, et devient totalement amnésique à quelques jours à peine de Noël. Recueilli par Peter Albright (Steven Eckholdt), un reporter tv qui refuse de s'engager réellement auprès de Claire (Robyn Lively), sa compagne, l'amnésique endosse alors le rôle de Santa de centre commercial, alors même que Zack (Max Morrow), le fils de Claire, tente de convaincre les adultes de la nature réelle de leur invité. Heureusement, les lutins du Père Noël, menés par Max (Tommy Davidson), mènent l'enquête.
Téléfilm ABC diffusé en 2000, Santa Who ? est la seconde fois que Leslie Nielsen endosse l'habit de Santa, après Le plus beau cadeau du monde (1991). Contrairement à ce métrage précédent, ici, c'est un peu plus carré : un peu mieux joué, un peu mieux rythmé, un peu mieux écrit et caractérisé, on évite donc le flop total.
Ce n'est cependant pas pour autant un bon film : si l'interprétation est globalement assez bonne, et les effets visuels sont honorables pour un téléfilm de cette époque, les costumes sont assez fauchés, et surtout, le film sous-exploite considérable Leslie Nielsen, qui aurait tout aussi bien pu être remplacé par un autre acteur tant il n'apporte pas grand chose à cette production.
Et malgré l'assez bonne alchimie du couple d'adultes, le film n'échappe pas à un gros ventre mou, ainsi qu'à des flashbacks/cauchemars un peu trop caricaturaux pour leur propre bien.
2.75/6 (ça pourrait être pire, mais ça pourrait aussi être bien meilleur)
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An American Girl Story : Maryellen 1955 - Extraordinary Christmas :
À l'approche de Noël, dans la Floride de 1955, la petite Maryellen Larkin (Alyvia Alyn Lind) rêve d'un Noël blanc chez ses grands-parents, en Georgie. Mais rapidement, elle choisit de s'intéresser aux nombreux enfants atteints de polio qui passent Noël à l'hôpital : elle-même autrefois atteinte de la maladie, Maryellen est bien décidée à rendre leur Noël inoubliable...
Un moyen-métrage de 48 minutes diffusé sur Amazon Prime, et adapté de la franchise de poupées américaines American Girl, dont j'avais déjà chroniqué une adaptation durant une Yulefest précédente.
Ici, sans surprise, le format plus court donne lieu à une sorte de gros épisode très gentillet et inoffensif, mais qui a très bon fond, et plutôt bien joué.
On notera le caméo sympatoche de ce bon vieux Kurt Fuller, on regrettera une tendance un peu agaçante à formater et à aseptiser le vocabulaire et les habitudes de l'époque (histoire de ne pas choquer les têtes blondes d'aujourd'hui), et on soulignera forcément le didactisme du tout, notamment au niveau du féminisme balbutiant expliqué aux plus jeunes.
Rien de très mémorable, mais pour ce que c'est, c'est assez bien produit.
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Un Noël Paradisiaque (A Heavenly Christmas) :
Eve Morgan (Kristin Davis), businesswoman à la carrière florissante, subit un accident dans la rue, et devient un ange gardien qui, supervisé par un ange confirmé (Shirley Maclaine), doit aider un père célibataire restaurateur (Eric McCormack) à retrouver goût à la vie, à sauver son établissement, et à retrouver le bonheur aux côtés de sa petite fille (Jaeda Lily Miller)...
Si ce résumé vous paraît ressembler comme deux gouttes d'eau à celui de L'Ange de Noël / Christmas Magic (2011), c'est normal : ce Heavenly Christmas, pourtant vendu comme étant l'anniversaire triomphant de la marque prestigieuse Hallmark Hall of Fame (supposée mettre en valeur des téléfilms hauts-de-gamme produits par Hallmark, avec des acteurs de plus haut calibre), n'est qu'un rhabillage du même script (pourtant crédité à un autre scénariste), avec pas mal de ses détails restés identiques (jusqu'au restaurateur-père célibataire-veuf-musicien-éploré).
Certes, McCormack et Davis font un couple plus crédible et approprié que Lindy Booth et Paul McGillion, mais malheureusement, ça s'arrête là : Shirley MacLaine est assez triste à voir, drapée dans sa tunique blanche angélique, et dans le flou artistique constant qui baigne ses plans (Derek McGrath était plus sympathique, dans ce rôle), et Jaeda Miller est nettement moins attachante que Kiara Glasco.
Le reste ressemble donc trait pour trait à un téléfilm Hallmark lambda (réalisation basique, incrustations sur écrans verts et effets assez fauchés), ne méritant jamais vraiment son titre de Hallmark Hall of Fame, et s'il a un peu plus d'alchimie et d'énergie que L'Ange de Noël, ça ne décolle jamais bien plus haut, et (forcément) ça ne surprend jamais si l'on a vu la version 2011.
2.25/6 (visiblement, Hallmark rime aussi avec arnaque)
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Love Actually :
L'amour sous toutes ses formes est ici examiné au travers de neuf sous-intrigues qui s'entrecroisent, avec pour cadre les fêtes de Noël et des Londoniens qui tous se connaissent : David (Hugh Grant), le nouveau Premier Ministre, qui s'éprend de l'une de ses subordonnées (Martine McCutcheon) ; sa soeur Karen (Emma Thompson), dont le mari (Alan Rickman) est tenté par l'une de ses secrétaires ; l'une des collègues de ce dernier, Sarah (Laura Linney), dont la vie amoureuse est inexistante, car elle se consacre à son frère dépressif ; Daniel (Liam Neeson), un ami de Karen, qui élève seul Sam (Thomas Sangster) après la mort de sa mère ; Jamie (Colin Firth), un auteur de romans policiers, qui part pour la France après avoir été trompé, et y tombe amoureux d'Aurelia (Lucia Moniz), sa gouvernante portugaise ; Mark (Andrew Lincoln), amoureux de Juliet (Keira Knightley), qui vient d'épouser son meilleur ami ; John (Martin Freeman) et Judy (Joanna Page), deux doublures, qui se rencontrent sur un tournage ; Colin (Kris Marshall) un serveur anglais qui part pour les USA, persuadé que son accent le rendra irrésistible ; et Billy Mack (Bill Nighy), rockstar décatie qui tente un retour avec une chanson de Noël miteuse, et qui est bien décidé à saboter sa campagne promotionnelle...
Archétype même de la comédie romantique chorale, qui a profondément influencé le genre depuis sa sortie, il y a 13 ans, et qui est signée Richard Curtis, excellent scénariste s'il en est dans ce genre. Un film tellement apprécié par le grand public qu'il est devenu un classique de Noël outre-Atlantique, sur la seule force de son casting quatre étoiles... un film qui se définit lui-même comme "the ultimate romantic comedy" sur son affiche... et qui, il faut bien l'avouer, mérite ce titre, tant il accumule fidèlement tous les clichés du genre. Ou presque.
Parce que oui, je dois bien l'avouer, maintenant que j'ai survécu aux 2h15 de ce Love Actually (facilement 30 minutes de trop), je peux le dire : Love Actually est un film très très moyen, pour ne pas dire médiocre (au sens premier du terme).
C'est un film qui semble trop souvent résumer l'amour romantique à une caricature, et qui, à vrai dire, n'est pas vraiment une comédie romantique.
C'est une comédie sur l'idée de la romance, et sur ce qui précède la romance à proprement parler : en effet, de toutes les intrigues du film, la seule où le couple se fréquente, apprend à se connaître, apprend qu'il a des choses en commun, etc, et dépasse le stade de l'attraction physique, c'est Freeman/Page, l'une des sous-intrigues les moins développées du lot.
Les autres intrigues se limitent toutes, elles, à l'attraction physique des personnages les uns pour les autres : Hugh Grant flashe sur son assistante ; Rickman se fait allumer par sa secrétaire ; Sangster a un faible pour la jolie fille de l'école à qui il n'a jamais parlé ; Firth a le coup de foudre pour sa gouvernante lorsqu'il la voit en petite tenue (avec ralenti en prime) ; Lincoln est obsédé par Knightley, à qui il n'a jamais parlé ; Linney fantasme sur un collègue qui l'ignore ; et Marshall n'a qu'une envie : coucher avec des américaines.
Ainsi, d'un point de vue romance, Love Actually est plus que superficiel, puisqu'il se contente de ces moments "coup de foudre", qui, dans le film, finissent par être le point culminant de chaque relation : on nous montre le coup de foudre, le début de la relation... et c'est tout, ça s'arrête là.
Je comprends le pourquoi du comment, "tomber amoureux c'est formidable", etc, mais c'est le véritable problème du film : il se concentre sur un "best-of" des premiers moments de chaque relation, et comme il a beaucoup trop de personnages à développer, beaucoup trop de sous-intrigues à gérer, beaucoup trop de chansons pop (datées) à placer, beaucoup trop d'acteurs à servir, et tout et tout, il finit par donner l'impression de survoler toutes ces intrigues, toutes ces relations, ainsi que le propos fondamental et la subtilité que les premiers jets du script (probablement deux fois plus long) devaient probablement avoir.
Généralement, lorsque l'on critique ce film, on se voit répliquer qu'on n'a rien compris à sa subtilité, que ce n'est pas qu'une simple comédie romantique, et que c'est un film sur l'amour au sens large, sous toutes ses formes : filial, fraternel, romantique, impossible, à sens unique, charnel, etc ; oui, mais malheureusement, il se concentre tellement sur une certaine idée de l'amour romantique, résumée à sa plus simple expression par des contraintes de temps, que la plupart des autres formes, plus subtiles, finissent par être anecdotiques ou éclipsées (seule exception faite de Neeson/Sangster).
Bref, un film pas assez subtil, pas assez mesuré, qui aurait sérieusement gagné à tailler sérieusement dans la masse de son script, et à ne garder que cinq ou six des neuf intrigues principales, pour mieux les développer, et les rendre plus satisfaisantes.
Ajoutez à cela une illustration musicale, qu'elle soit orchestrale ou pop, beaucoup trop envahissante et omniprésente, et l'on se retrouve avec une rom-com qui survit grâce à la force de sa distribution, à sa décontraction british, et à des ébauches d'idées jamais particulièrement abouties.
3/6 (en plus, Noël est vraiment un prétexte qui n'apporte rien au film, qui aurait probablement été plus pertinent placé à la Saint Valentin...)
Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...
Mickey, il était une fois Noël (Mickey's Once Upon A Christmas - 1999) :
Dessin-animé Disney d'une heure, sorti directement en vidéo, et composé à la façon d'une anthologie en trois parties, avec narration de Kelsey Grammer en version originale.
- Donald Duck Stuck on Christmas :
Inspiré de la nouvelle Christmas Every Day de William Dean Howells, un dessin animé dans lequel Riri, Fifi et Loulou nous refont chaque jour le Jour de la Marmotte le jour de Noël... pas grand chose de très mémorable, si ce n'est l'animation assez laide, aux couleurs plates et sans profondeur, qui fait un choc certain après l'ouverture plus travaillée et esthétique.
D'ailleurs, c'est amusant, mais dès que les personnages et les décors sont plongés dans la pénombre, sujets aux jeux d'ombre et de lumière, aussitôt, ils prennent du volume et semblent moins bâclés...
- A Very Goofy Christmas :
Afin de contredire Pat, Dingo fait tout son possible pour convaincre Max, son fils, que le Père Noël est réel. Une sorte d'épisode spécial de La Bande à Dingo, avec ce que ça implique de poursuites frénétiques et de sports extrêêêêêêmes...
Une production et une animation bien meilleures que dans le premier segment, et un dessin animé pas désagréable, même si je n'ai vraiment pas grande affinité avec Dingo, son accent redneck en VO, et l'univers de Goof Troop.
- Mickey & Minnie's Gift of the Magi :
Inspiré de la nouvelle The Gift of the Magi, de O. Henry. Mickey et Minnie souffrent tous deux de difficultés financières, mais sont prêts à tout pour offrir le cadeau de ses rêves à l'autre...
Un segment là aussi plutôt bien réalisé et animé, avec une vraie ambiance, un très bon fond, et un rythme plutôt bien maîtrisé. Pas surprenant que le segment de Mickey soit celui qui ait bénéficié du plus d'attention au niveau production et animation.
- Christmas Carols Medley :
Tous les personnages du métrage se retrouvent pour chanter ensemble dans la rue, en guise de conclusion.
Dans l'ensemble, ce Once Upon A Christmas est assez inégal, et tiré vers le bas par le dessin animé mettant en scène Donald et ses neveux. Pas de chance, Donaldville et ses personnages sont mon versant préféré de l'univers Disney : je reste donc finalement assez mitigé devant ce DTV, très marqué Disney des années 90 dans ses deux premiers segments.
3/6
Mon Petit Âne / Le Petit Âne de Bethléem (The Small One - 1978) :
L'histoire touchante d'un petit garçon de Nazareth contraint de vendre son vieil âne maigrichon, dont personne ne veut, et qui finit par trouver un certain couple ayant besoin d'aide...
Un petit dessin animé de 25 minutes, produit et réalisé par Don Bluth, et qui me déprimait profondément lorsque j'étais plus jeune, tant ce petit âne malheureux était attachant et adorable.
30 ans plus tard, et près de 40 ans après sa réalisation, qu'en reste-t-il ? Un court-métrage superbe, à la réalisation et à l'animation impeccables, et qui parvient à faire oublier son côté (forcément) un peu prosélyte par son émotion pure, qui m'a pris à la gorge plus que je ne l'aurais jamais imaginé possible.
L'histoire de Nestor, un petit âne aux oreilles immenses qui font de lui la risée de ses pairs, et qui l'amènent à être offert en cadeau à Marie et Joseph, pour leur servir de monture...
Mouais. Un court-métrage Rankin/Bass de 25 minutes, forcément en animation image-par-image, mais qui ne m'a pas vraiment convaincu, tant il m'a semblé vraiment dérivatif, et un peu bâclé au niveau de l'écriture.
Certes, la technique et l'animation sont toujours très réussis (même si je ne suis pas vraiment fan du design des personnages), mais au niveau du scénario, on est dans une sorte de mélange entre The Small One (le livre), Bambi (la mère), et Rudolf (tout le reste), avec en plus un chérubin assez inutile et insipide, et une conclusion qui arrive comme un cheveu sur la soupe.
Un court-métrage qui manque paradoxalement d'émotion, pas aidé par un doublage quelconque, et par des chansons à tendance country/folk, pas vraiment mémorable.
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Super Noël 3 : Méga Givré (The Santa Clause 3 : The Escape Clause) :
À l'approche de Noël, et de la naissance de leur premier enfant, Scott (Tim Allen) et Carol (Elizabeth Mitchell) décident d'accueillir les parents de cette dernière (Alan Arkin & Ann Margret) au Pôle, tout en leur faisant croire qu'ils sont au Canada. En parallèle cependant, Jack Frost (Martin Short) manigance, las de voir Santa monopoliser toute l'attention des humains à l'approche de l'hiver : en acceptant d'aider Santa à accueillir ses beaux-parents au Pôle, il parvient ainsi à amener Scott à déclencher l'Escape Clause, une clause qui envoie dans un univers parallèle, et qui permet à Frost de prendre la place de Scott au poste de Père Noël...
Et là, forcément, c'est le drame. Plus de douze ans après la sortie du premier film, Disney décide de sortir le troisième opus d'une trilogie déjà bien en perte de vitesse et en panne d'idées... et très logiquement, les scénaristes ont recours au voyage temporel, et à la réalité alternative façon La Vie est Belle de Capra.
Rien de bien original, et surtout rien de très logique (l'Escape Clause amène beaucoup plus de problèmes de cohérence interne avec les deux premiers films, qu'elle n'en résout, et le voyage temporel en 1994 pose des problèmes de continuité), mais à la limite, ça aurait pu passer... si le script était maîtrisé.
Et là, malheureusement, ça ne tient pas la route : si le plus gros du film est dans la droite lignée du second épisode au niveau du ton, tout l'intérêt de cette Santa Clause 3 reposait sur l'utilisation de la Clause, et sur l'univers parallèle qui en découlait. Ce qui, dans le film, prend 15-20 minutes, tout compris. On a donc droit à 55 minutes de mise en place, suivie de 10-12 minutes d'univers alternatif + 5 minutes de voyage temporel en 1994 et de retour à la normale, avant de conclure avec 15 minutes de happy end précipité et de générique de fin.
On le comprend vite, le script a été bâclé et/ou charcuté au montage (même s'il est plus probable que les scénaristes aient été en pannes d'idées que le contraire, vu comment le film peine à atteindre les 90 minutes) et ce troisième opus donne perpétuellement l'impression d'un métrage fait pour permettre à Allen de s'amuser un peu avec Martin Short, et pour toucher un peu plus d'argent en finissant d'exploiter une franchise bien mal en point.
Ce qui est assez ironique avec le propos du film, puisque Frost y transforme Noël en fête bassement commerciale, clinquante et creuse... soit exactement ce que la production a fait de ce métrage fainéant, en pilotage automatique, tourné pour à peine 12M$ (soit la moitié du budget du premier film, et moins d'un cinquième de celui du second).
Une bien triste fin pour un univers qui aurait pu déboucher sur quelque chose de bien différent.
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Hyper Noël (The Santa Clause 2 - The Mrs. Clause) :
Cela fait huit ans que Scott Calvin (Tim Allen) est le Père Noël, et il est, aux yeux de ses lutins, l'un des meilleurs de l'histoire de l'humanité. Mais la situation se complique lorsque sa nouvelle conseillère Abby (Danielle Woodman) lui apprend que son fils Charlie (Eric Lloyd) n'est pas sur la liste des enfants sages ; pire : Bernard (David Krumholtz) et Curtis (Spencer Breslin) lui expliquent que s'il veut conserver ses pouvoirs de Santa, il doit obéir à une seconde Clause, la Mrs. Clause, et qu'il doit donc trouver une épouse avant Noël, dans un mois. Et tandis que Scott se rapproche de la directrice de l'école de Charlie, Carol Newman (Elizabeth Mitchell), il laisse l'atelier sous la supervision d'un double robotique conçu avec Curtis, double qui finit très rapidement par prendre le pouvoir au Pôle, et par y instaurer un règne tyrannique...
Huit ans plus tard, une suite mi-figue mi-raisin à une première Santa Clause pourtant assez sympathique.
Le problème, ici, c'est que le film tente trop de choses à la fois, et finit par n'en réussir vraiment aucune : d'un côté, les problèmes familiaux de Scott, de l'autre, le compte à rebours de la perte des pouvoirs de Scott, et la comédie romantique Scott/Carol, sans oublier le double rôle de Tim Allen en Scott et en robot (maquillage très réussi, d'ailleurs), les blagues et les gags assez moyens (nettement plus puérils et physiques qu'avant, avec notamment le fameux renne qui pête), et puis aussi les caméos de compères de Tim Allen, etc...
Pas surprenant que le tout finisse par être un sacré bordel quand on s'aperçoit qu'il y a eu sept scénaristes différents sur ce film, en plus du nouveau réalisateur. Et c'est assez dommage car il faut bien avouer que certains moments fonctionnent tout de même : Mitchell et Allen ont une jolie alchimie, Allen s'amuse clairement en Toy Santa, et la direction artistique est toujours très intéressante (malgré des rennes assez immondes).
Mais la magie ne prend pas autant que lors du premier film, et l'on ne peut s'empêcher de se dire qu'avec des scénaristes plus compétents, ça aurait pu donner quelque chose à la hauteur du premier. En l'état, si l'on a apprécié l'original, The Santa Clause 2 fait une suite regardable, mais assez forcée, et tout sauf mémorable.
Un petit 3/6 (mention spéciale à Liliana Mumy, adorable)
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Super Noël (The Santa Clause) :
Cadre divorcé travaillant pour un fabricant de jouets, Scott Calvin (Tim Allen) doit s'occuper de son fils Charlie (Eric Lloyd) pour Noël, au grand dam de celui-ci, de sa mère Laura (Wendy Crewson) et de son beau-père psychiatre, Neil (Judge Reinhold). Mais lorsque, la nuit de Noël, Scott se précipite dehors après avoir entendu un bruit suspect, il provoque, sans le vouloir, la mort du Père Noël... et en enfilant le manteau de ce dernier, Scott devient malgré lui le remplaçant officiel de Santa. Supervisé par Judy (Paige Tamada) et Bernard (David Krumholtz), deux lutins, Scott doit désormais gérer de front cette transformation inattendue, sa nouvelle carrière, et la réaction du reste de ses proches...
Honnêtement pas un grand film, mais un métrage regroupant Tim Allen et le réalisateur de sa série Papa Bricole, et qui, en tant que l'un des derniers représentants du genre désormais révolu des "films de Noël familiaux sortis en salle", est devenu une sorte de classique pour plusieurs générations ayant grandi avec la trilogie Santa Clause.
Et il faut bien admettre que c'est un divertissement honnête, dans la droite lignée de bon nombre de téléfilms de Noël ayant bercé notre enfance, avec en prime une petite touche de sarcasme typiquement années 90 : cet humour fonctionne globalement, la distribution est très attachante (la seule qui m'a toujours paru un peu trop effacée, c'est Crewson), les effets spéciaux compétents, et de manière globale, la direction artistique du film est plutôt réussie de bout en bout.
Alors certes, dans l'ensemble, c'est un peu dérivatif, ça ne révolutionne pas le genre, et il ne faut parfois pas trop réfléchir aux détails de cette Santa Clause, mais ça reste bon enfant, et plutôt agréable à regarder par les petits et les grands (on ne peut pas en dire autant des suites).
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Un Sapin sur le Toit (The Rooftop Christmas Tree) :
Depuis que sa femme est partie avec son fils, Dale Landis (Tim Reid) accroche chaque année un sapin de Noël sur son toit, en dépit des lois locales, qui l'envoient systématiquement en prison pour un temps. Cette année, cependant, Sarah Wright (Michelle Morgan), une avocate désenchantée passant les fêtes en ville, chez ses parents, et John Keaton (Stephen Huszar), un procureur agressif et arrogant, finissent par s'intéresser à son cas, afin de comprendre les raisons de son geste et de son entêtement...
Rien de tel, pour commencer ce 24 décembre, qu'un téléfilm bien déprimant signé UpTV.Adapté d'un roman inspiré d'une histoire vraie, voici donc venir un récit plombant au possible, sur une famille déchirée, et le combat de deux juristes qui s'affrontent et se rapprochent tout en tentant de mettre un terme à une situation improbable.
Et là, tout de suite, problème : si Tim Reid est effectivement touchant dans ses quelques scènes, tout le reste finit par être phagocyté par la romance pas très intéressante des deux protagonistes (pas très charismatiques), et par d'interminables scènes de dialogues ou de débats assez insipides et sous-éclairées. Car oui, le département éclairage et photographie de ce téléfilm semble être parti en vacances au début du tournage, laissant le reste de la production tourner The Rooftop Christmas Tree en lumière naturelle (c'est à dire dans une semi-pénombre désaturée et un peu glauque).
Quand même les sapins de Noël et autres décorations semblent ternes, anémiques et délavées, c'est qu'il y a un sacré problème...
Autant dire que ce téléfilm Up ne m'a pas vraiment convaincu. Ce n'est pas forcément la faute de l'histoire, intéressante (surtout si elle est vraie), mais d'un point de vue technique, ce n'est pas très passionnant, et clairement pas ce que je recherche dans un téléfilm festif de ce type.
2/6 (mais comme dans le cas de Finding Father Christmas, je ne crois pas que je sois le public visé, et donc pas la personne la mieux placée pour correctement évaluer le métrage)
(d'ailleurs ce Rooftop Christmas Tree aurait tout à fait été à sa place sur Hallmark Movies & Mysteries, s'il avait eu un budget un peu plus important)
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Sacré Père Noël (I'll Be Home For Christmas) :
Jackie (Mena Suvari) est une assistante du procureur passionnée, et la mère célibataire de la petite Gracie (Giselle Eisenberg), une fillette précoce et bavarde. Après des années d'absence, son père Jack (James Brolin) ressurgit alors dans sa vie, à l'occasion des fêtes de Noël, et il offre Nose, un ancien chien policier, à sa petite-fille. Et tandis que les tensions croissent entre père et fille, Jackie, elle, doit choisir entre Rand (Jacob Blair), son compagnon pédant et prétentieux, et Mike (John Reardon), un inspecteur de police, protégé de son père.
Un téléfilm de Noël avec un enterrement dans les 5 premières minutes : pas de doute, on est bien dans un métrage Hallmark Movies & Mysteries ! D'ailleurs, ce téléfilm semble bénéficier, dans l'ensemble, d'un budget plus important que les autres... un budget que James Brolin, à la fois acteur et réalisateur du film, n'utilise que pour se payer des chansons de Barbara Streisand, son épouse.
Néanmoins, le tout a un peu des airs de téléfilm de Noël des années 80, comme ceux qui pouvaient passer sur CBS ou ABC, fut un temps. La distribution principale est plus prestigieuse, l'accent est nettement plus mis sur les liens familiaux que sur la romance, et Brolin se donne le beau rôle... malheureusement, c'est tout le reste qui est sans grand intérêt : Suvari est compétente, mais les autres personnages sont insipides au possible (le flic à la coiffure changeante, le rival amoureux, etc), ou pire, saoulants (la petite fille, tout simplement insupportable, avec des lignes de dialogue et des one-liners toutes les quinze secondes, et des mimiques et postures exagérées), et l'histoire est en pilotage automatique du début à la fin.
Bref, je ne peux pas dire que j'aie particulièrement apprécié ce I'll Be Home For Christmas, principalement à cause de sa distribution, mais aussi parce que le reste de l'histoire n'était pas particulièrement passionnant. C'est typiquement le genre de téléfilm instantanément oubliable, qui n'apporte rien au genre, et se prend trop au sérieux pour n'être rien de plus que du papier-peint audiovisuel.
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Holiday Breakup :
Chloe est une jeune femme immature, spontanée et exubérante, qui déborde d'énergie et de sarcasme. Le 4 Juillet, elle rencontre Jeff (Shawn Roe), qui est consciencieux, professionnel et organisé. Malgré leur attirance immédiate, les différences de caractère du duo s'avèrent un obstacle de taille à leur relation, qui, rythmée par les fêtes calendaires, connaît un cheminement des plus chaotiques ; et à l'approche des fêtes de fin d'année, le couple pourtant séparé décide de faire semblant d'être toujours uni, pour éviter des questions embarrassantes...
Une comédie romantique indépendante californienne écrite et réalisée par un scénariste de DTVs Disney, et qui met en scène Manon Mathews, apparemment populaire sur Vine, avec plusieurs millions d'abonnés.
Et on comprend sans problème pourquoi, puisque la jeune femme donne un peu l'impression d'être une Lauren Graham-bis, avec un débit, un rythme, une cadence et un sens de la répartie assez aiguisés, une personnalité hyperactive (parfois un peu trop), une voix mélodieuse, et un physique avantageux au regard perçant.
Elle s'avère donc une assez bonne surprise, dans un film plutôt rythmé et léger, qui n'a cependant de Noël que son dernier tiers : la relation amusante des deux protagonistes se déroule sur six mois environ, à chaque fête calendaire, et donc les fêtes de fin d'année n'arrivent, forcément, qu'en fin de film.
Un film qui, en fin de compte, manque un peu de budget et de maîtrise pour être totalement convaincant, en dépit de seconds rôles sympathiques comme Matt Riedy, Mindy Sterling, Daniel Hugh Kelly et Katie Leclerc ; et pourtant, malgré des défauts et des points faibles évidents, je pourrais presque voir ce Holiday Breakup diffusé tel quel sur ION ou UpTV pendant les fêtes (il suffirait probablement de remplacer le générique et les petits cartons-titres animés par quelque chose de plus économique, afin de bénéficier en retour d'un budget "décorations de Noël" un peu plus important).
Je m'attendais honnêtement à quelque chose de bien pire, mais heureusement, le film fonctionne sur la force de ce qui est important : l'alchimie de son couple principal.
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Une carte pour dire je t'aime (Season's Greetings) :
Darcy (Laura Bell Bundy) travaille pour Harrington House, une compagnie florissante de cartes de voeux, où elle est très populaire. Mais alors que William Harrington (Casey Manderson), l'héritier de la fortune familiale, arrive pour en prendre le contrôle à l'approche des Fêtes, Darcy découvre que sa conception traditionaliste de son métier est particulièrement différente de celle de son nouveau patron, qui est décidé à faire entrer la compagnie dans le 21ème siècle.
Une rom-comUpTV plutôt agréable à suivre, car optant pour un ton volontairement caricatural et second degré : les personnages secondaires sont tous excentriques et grande gueule, l'héroïne (Laura Bell Bundy, déjà sympathique dans Profession Père Noël) en fait trois tonnes, le rythme est dynamique, les péripéties improbables (notamment sur la fin), la compagnie est un pastiche à peine voilé de Hallmark, et de manière générale, comme tout le monde s'aligne sur le ton de cette farce, ça fonctionne plutôt bien (malgré certains moments un peu trop hystériques pour le bien du film).
Il y a bien des ellipses un peu trop abruptes, un léger manque de Noël (le film se déroule sur une année, donc seuls le début et la fin se déroulent en décembre), et il y a quelques problèmes occasionnels de son (le département son ne devait pas avoir un gros budget), mais dans l'ensemble, c'était assez sympathique.
3.75/6 (pour peu qu'on ne soit pas allergique à la tonalité de l'ensemble)
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Un Papa pour Noël (Finding Father Christmas) :
Traumatisée par la mort de sa mère, sur scène, lors des fêtes de fin d'année, Miranda (Erin Krakow) a perdu tout esprit de Noël, et n'a jamais connu son père. Un jour, cependant, alors que Noël approche, elle découvre que son père est originaire d'une petite ville du Vermont et, armée d'une photo de lui déguisé en Père Noël, elle part à sa recherche. Elle rencontre alors Ian (Niall Matter), un homme séduisant qui l'aide dans sa quête, et elle finit par apprendre qu'elle est le produit d'une relation extraconjugale, et qu'elle a là toute une famille qu'elle n'a jamais connue...
Durant cette Yulefest 2016, je me suis plaint à plusieurs reprises que certains programmes estampillés Hallmark Movies & Mysteries, l'alternative plus sombre et dramatique à la chaîne principale, n'avaient rien à faire là.
Et bien ici, pour le coup, on est pile dans la cible HM&M, puisqu'on a droit à un téléfilm ultra-mélodramatique, dépressif et larmoyant, avec secret de famille, crise cardiaque et visite à l'hôpital, romance en filigrane, interprétation tout en retenue et en regards éplorés, nappes musicales synthétiques pleines de tension et de suspense, etc, le tout adapté d'un roman du même style.
Alors pour être tout à fait franc, ce n'est pas mal produit, pas mal joué, pas mal écrit... mais ce n'est tout simplement pas ma tasse de thé, loin de là. Je préfère un peu plus de fantaisie dans mes films de Noël, et un peu moins de premier degré déprimant... mais bon il y a clairement un public pour ce genre de récits. Je n'en fais tout simplement pas partie.
2/6 pour moi (mais le public ciblé trouvera probablement que ça vaut nettement plus, et il aura raison)
(par contre, Aliyah O'Brien en mère de famille de deux petites têtes blondes, c'est un peu une belle erreur de casting)
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Noël à pile ou face (A Dream of Christmas / It's A Wonderful Wife) :
À l'approche des fêtes de Noël, Penny (Nikki DeLoach), une publicitaire à la carrière en demi-teinte, est débordée : sa soeur (Lisa Durupt) et sa famille passent les fêtes chez elle, et son mari photographe animalier (Andrew W. Walker) doit repartir en mission, alors même que Penny est la seule ressource du foyer ; un voeu malencontreux fait en présence d'une femme mystérieuse (Cindy Williams) l'envoie alors dans un monde où Penny est une businesswoman riche, redoutée de tous, et célibataire, sur le point de conclure un contrat avec l'irrésistible Andrew Gillingham (Christopher Russell). Mais bien vite, Penny réalise que l'amour pourrait bien être plus important que le succès...
Moui. Comme je le disais un peu plus tôt dans la semaine avec Holiday Joy, copier La Vie est Belle de Capra est devenu un incontournable pour les chaînes comme Hallmark, et ce pour le meilleur et pour le pire.
Parfois, en effet, quand on a un scénariste compétent, ça donne quelque chose de drôle et de pertinent. D'autres fois, ça donne ce Dream of Christmas : un film dans lequel l'héroïne, épuisée et malheureuse au quotidien, découvre qu'il est préférable d'être pauvre, mais mariée, plutôt que d'être une femme à la carrière florissante, épanouie dans son travail, avec une vie sociale, des amies, et le respect de tout le monde.
Mariage über alles, donc, un choix rendu encore plus clair par le titre original du téléfilm "It's a Wonderful Wife", qui ne laisse aucun doute sur l'idéologie du métrage.
Le pire étant que dans l'univers imaginaire, la vie de Penny n'est pas calamiteuse : certes, elle n'est pas mariée, mais son nouveau prétendant est parfait pour elle, elle adore son travail, elle parvient immédiatement à adoucir ses rapports avec ses subordonnés qui la craignaient, et de manière générale, elle parvient sans difficultés à s'adapter à cette nouvelle vie de rêve... mais non : il est préférable de tout mettre à la poubelle pour vivre dans la pauvreté avec son mari, dans la nature sauvage et hostile. Okay. Pourquoi pas.
Pas assez de contraste entre les deux vies, pas assez d'enjeux, pas assez de rythme... même concept que Holiday Joy, mais défauts différents (c'est mieux produit, les acteurs plus professionnels, mais le propos est nettement plus maladroit), mais note finale quasi-identique.
2.5/6 (au moins, ici, pas de perruques immondes !)
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A Christmas in Vermont (a.k.a. A Vermont Christmas Vacation) :
Riley (Abigail Hawk), une jeune businesswoman ambitieuse, est envoyée par son patron insensible (Chevy Chase) dans le Vermont, pour aller fermer l'une des filiales de la firme, une compagnie de tenues de randonnée. Mais cette petite entreprise fait vivre toute une ville, et Riley doit faire face au séduisant Wyatt (David O'Donnell), président actuel de la société. Et pour cela, elle commence par recruter Nick (Howard Hesseman), créateur de l'entreprise et désormais à la retraite, pour lui servir d'assistant et de conseiller...
Une production Hybrid, pour ION, réalisée par ce bon vieux Fred Olen Ray, grand tâcheron parmi les tâcherons, et qui se paie des caméos vraiment piteux de Morgan Fairchild et de Chevy Chase, en mode "on est vieux, on cachetonne, on s'en fout".
Et le reste du film, malheureusement, possède à peu près le même niveau d'énergie : c'est mou, c'est quelconque, c'est balisé, c'est... étrangement mieux produit que pas mal de films Hallmark de cette saison (!)... mais c'est tout sauf intéressant.
Le métrage finit par ronronner, nonchalant, en pilotage automatique, pendant que le spectateur pense à autre chose, et se dit que même dans un petit rôle, ça fait plaisir de revoir Zack Ward dans un film de Noël ; que l'héroïne ressemble comme deux gouttes d'eau à Janet Varney, et que l'on aimerait bien voir Varney dans une comédie festive et décalée ; que Hesseman se donne bien du mal pour s'imposer dans ce film, et y parvient presque ; que... oh, tiens, le film est fini.
Comme quoi, quand on fait ou qu'on pense à autre chose, les téléfilms médiocres passent assez vite !
2.5/6 (dont un bonus de 0.25 pour avoir osé placer Un Prince pour Noël, du même réalisateur/studio/network, en seule tête d'affiche du cinéma de la ville... Si c'est ça le seul film visible au cinéma local, ça explique totalement la torpeur insipide qu'évoque ce Noël dans le Vermont !)
(apparemment, la France a décidé de diffuser ce Christmas in Vermont le 31 Décembre prochain sous le titre La Rose de Noël - un titre totalement hors-sujet, et qui est en fait, en VO, celui d'un téléfilm Hallmark inédit à la diffusion prévue, aux USA, le 1er Janvier. On va dire que nos chers diffuseurs français se sont emmêlés les pinceaux à un moment ou un autre, et que la situation se réglera d'elle-même en 2017)
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D'Amour et de Glace (40 Below and Falling) :
Kate Carter (Jewel Staite), institutrice dans une bourgade perdue au milieu des immensités blanches du Canada, a prévu de quitter cette petite vie tranquille pour se marier en ville à son fiancé qui l'attend (Mark Meer). Mais Dame Nature ne semble pas décidée à lui faciliter les choses, puisqu'en lieu et place d'un avion confortable, Kate est obligée de traverser le pays en compagnie de Redford (Shawn Roberts), un inconnu bougon, qui accepte (un peu malgré lui) de prendre Kate sur son scooter des neiges, pour la rapprocher au maximum de sa destination...
*soupir*
Une comédie romantique canadienne, façon Hallmark (mais sans le cahier des charges bien pensant de la chaîne), avec Jewel Staite, et tourné dans les splendides paysages enneigés de l'Alberta, ça avait tout pour me plaire, malgré l'absence de fêtes de Noël dans le métrage.
Malheureusement, très rapidement, on réalise que derrière le gadget de la "première comédie romantique tournée en 3D 4K", grâce auquel le film a été vendu à l'étranger, et en salles, ce D'Amour et de Glace est assez médiocre.
Certes, les paysages sont somptueux, et particulièrement mis en valeur par la réalisation, qui a clairement pensé son travail de la 3D en amont (ça se sent, même en 2D sur un écran domestique). Et certes, Jewel est toujours ultra-attachante, et se donne à fond dans son rôle, y injectant pas mal d'énergie et de bonne humeur.
Mais ça s'arrête là, puisque dès la première demi-heure, des défauts rédhibitoires font leur apparition, pour ne plus repartir : réalisation maladroite des scènes d'intérieur, qui mise tout sur une vision en salles 3D 4K, et oublie tout simplement de faire des plans moyens, serrés, des contrechamps et des plans de réaction ; rythme inexistant et décousu, qui saute d'une scène à l'autre, sans unité ni cohésion, à l'aide de moult ellipses et raccourcis bancals, ou passe beaucoup trop longtemps sur des scènes qui n'apportent rien au récit ; semi-slapstick et humour pas très convaincant ; et plus gênant, un protagoniste masculin particulièrement quelconque (c'était Albert Wesker dans les films Resident Evil, ce qui n'aide pas), et dont le look "bûcheron canadien bodybuildé" achève de tuer le peu d'alchimie entre sa partenaire et lui.
Finalement, D'Amour et de Glace est du sous-Hallmark qui manque de punch, d'humour et de romance. Mais au moins, c'est visuellement très joli.
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La Mélodie de Noël (Sound of Christmas) :
Lizzie (Lindy Booth) donne des cours de piano dans une école de musique urbaine, et prépare le spectacle de Noël avec tous ses élèves. Mais l'école est en vente, et Brad (Robin Dunne), un père célibataire dont la fille suit les leçons de Lizzie, est chargé par son patron de la racheter, pour la transformer en complexe d'appartements ultra-modernes...
Encore un film Hallmark Movies & Mysteries qui semble particulièrement peu à sa place, tant il n'y a ni drame, ni mystère, ni rien de particulier qui justifierait ici l'évacuation de ce téléfilm basique sur la chaîne secondaire du groupe.
Rien... sauf sa qualité. Non pas que ce soit mauvais, mais on sent, que ce soit dans les éclairages, dans les décors, dans le casting des seconds rôles (le "méchant" patron oublie tout simplement de jouer, l'adolescente est transparente, la collègue amoureuse guère plus marquante), etc, que ce téléfilm-ci a été fait pour un budget limité.
Au niveau de l'histoire, c'est - pour résumer - la même que Si Noël m'était conté (2013, et déjà avec Lindy Booth et Robin Dunne), en un peu moins caricatural (pas de grande méchante risible), et en remplaçant "la passion des livres" par "la passion de la musique" (et la bibliothèque par une école de musique).
Les bons sentiments sont les mêmes, les acteurs sont les mêmes (quoique Lindy Booth m'a semblé surjouer un peu plus ici), l'intérêt est le même : très limité.
(surtout quand on vient déjà de voir Hearts of Christmas, cette saison, au postulat de départ et au traitement là aussi très similaires)
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Les Enfants de Noël (Hearts of Christmas) :
Lorsque Alice (Sharon Lawrence), la responsable de l'Unité de Soins Intensifs Néo-natals d'un hôpital, apprend peu de temps avant Noël qu'elle est victime des coupes budgétaires orchestrées par Matt (Kristoffer Polaha), le responsable financier de l'établissement, sa collègue Jenny (Emillie Ullerup) décide d'organiser pour elle une dernière fête de Noël regroupant tous leurs anciens patients. Mais Matt décide de prouver à l'hôpital qu'il n'est pas un mauvais bougre, et que ces coupes budgétaires n'ont rien de personnel, en aidant Jenny à organiser la fête... au grand dam de celle-ci.
Un téléfilm Hallmark qui m'a laissé perplexe, puisque diffusé sur Hallmark Movies & Mysteries (le pendant plus "sombre" et dramatique de la chaîne principale) alors qu'il n'a vraiment rien à y faire. D'ailleurs, c'est tout le film qui semble ainsi ne pas être totalement à sa place, comme si Hallmark n'y avait jamais cru, et avait fini par le reléguer sur sa chaîne secondaire.
À commencer par l'écriture, étrangement maladroite, et qui (outre la romance basique et habituelle) passe le plus clair de son temps à vanter les mérites de l'unité néonatale et des gens qui y travaillent, au point que le tout commence à paraître suspect, et à ressembler à de la publicité pour ce département en particulier, dans cet hôpital particulier.
Et c'est bien l'omniprésence de cette publicité, ainsi que des nombreux placements produits ultra-maladroits et forcés, qu'ils soient de marques nationales ("oh, mon dieu, quel beau sapin artificiel, on dirait un vrai, il est formidable", pendant que la caméra fait un panoramique depuis le sapin jusqu'à la marque de celui ci, affichée sur le mur, sur un carton punaisé là sans raison) ou régionales ("oh, mon dieu, quel chocolat chaud délicieux, j'en reprendrais bien... et tu dis que c'est la spécialité de ce café-restaurant ?", après que la caméra soit restée pendant trente secondes sur la façade et l'enseigne du bâtiment), qui m'a mis la puce à l'oreille.
Si je devais émettre une hypothèse, je dirais que Hallmark ne voulait pas de ce script, et qu'ils n'ont accepté de le commander/diffuser qu'à condition que la production se débrouille seule pour réunir une partie du budget : d'où les placements produits à gogo, d'où la publicité pour les magasins locaux, d'où les louanges permanents du travail d'infirmière en unité néo-natale de l'hôpital où a été tourné le téléfilm, d'où la page imdb (généralement remplie par les attachés de presse Hallmark) désertique, etc.
Et c'est dommage, parce que le tout ne fonctionne pas trop mal, à part ça : le couple principal est sympathique, Sharon Lawrence est toujours la bienvenue (même si elle passe un peu trop de temps à jouer le choc comme si elle était sous Prozac), ça reste assez bon enfant et positif (pas de drame larmoyant et pataud façon Movies & Mysteries, donc), et visuellement, ça n'est pas honteux du tout... mais voilà, l'écriture est maladroite, les placements produits sont maladroits, tout le film est un peu maladroit, et ça suffit pour faire redescendre la note.