Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
C'est bientôt Noël : chez lesLes 12 jours sanglants de Noël, saison 1 - première partie : 1x01-06 (12 Deadly Days, season 1 - 2016) :
Anthologie en douze épisodes de 25 minutes produits par Blumhouse Television pour YouTube Red (maintenant YouTube Premium), 12 Deadly Days raconte le quotidien des habitants de la ville de Saturn, en Californie, qui, durant les 12 jours précédant Noël, sont confrontés à de nombreux phénomènes surnaturels. Le tout, lié par de petits fils rouges pour faire la transition, et interprété par des YouTubeurs et influenceurs de la plateforme, aux talents d'acteur plus ou moins probants.
- 1x01 - A Haunting at the End of the Street : Hanté chaque Noël par des manifestations inexplicables, Ebenezer Scrooge (Bill Moseley) fait appel aux frères Cratchit (J. Claude Deering, Jon Fletcher), chasseurs de fantômes confirmés récemment installés à Saturn, California...
Un épisode d'ouverture pas désagréable réalisé par Joe Lynch, et qui modernise A Christmas Carol de manière sympathique, même si Bill Moseley y est bien trop caricatural à mon goût et que la YouTubeuse invitée (Meghan Rienks) fait de la figuration en fantôme vengeur.
- 1x02 - Killer Firs : Lorsque son père meure mystérieusement, Willow (Betty Gabriel), une environnementaliste militante, hérite du stand de sapins de ce dernier, mais découvre rapidement que les arbres cachent un sombre secret lié à leur origine...
Plutôt pas mal mené, tout ça, malgré un stand de sapins couvert d'arbres clairement artificiels, et un Burnie de Rooster Teeth assez inégal (il est d'ailleurs souvent filmé de dos, avec des dialogues réenregistrés en post-synchro, ce qui n'est pas une coïncidence).
- 1x03 - Love Bites : Lizzie (Kaitlin Doubleday), une vampire, en a assez de son quotidien de suceuse de sang, et tombe amoureuse de Nathan (Douglas Smith), le benjamin d'une famille de chasseurs de vampires menés par un patriarche implacable (Jeff Kober)...
Un épisode plus léger et comique sur une romance improbable, ma foi plutôt sympathique. Et Nikki Limo était amusante en meilleure amie vampire de Lizzie.
- 1x04 - Reindeer Games : Gabe (Robert Belushi), un criminel en cavale, renverse et tue un renne du Père Noël. Avec son acolyte Mike (Tré Melvin), ils trouvent refuge chez la mère de Gabe, une excentrique persuadée d'avoir des pouvoirs new-age. Mais lorsque Jeri (Jennifer Elise Cox), un lutin travaillant pour le Pôle Nord, vient avertir Gabe qu'il doit désormais remplacer le renne, et que la transformation a déjà commencé, tout bascule...
Un épisode rigolard et décalé qui est presque trop parodique pour son propre bien, mais qui fonctionne bon gré mal gré, notamment parce que la situation très absurde conserve un fond émotionnel sincère, et que Tré Melvin a des réactions efficaces.
- 1x05 - Coffee Cups : Rebelle et anticonformiste, Judalina (Anna Akana) travaille dans un café indépendant où tout le monde partage sa vision de la vie. Jusqu'au jour où, subitement, le café est transformé en Podd's, succursale formatée d'une grande franchise dont clients et employés semblent tous lobotomisés dès la première gorgée de la boisson festive de la marque...
Un épisode qui ressemble fortement à ce que Chair de poule et Fais-moi peur ! pouvaient produire à la grande époque : de l'épisode anthologique semi-sérieux, façon Body Snatchers, léger et efficace, avec un propos attendu sur le conformisme, une Anna Akana solide et un Sean Gunn mémorable en excentrique complotiste.
- 1x06 - Singers Slaying : Lorsque le garçon qu'elle babysitte s'étouffe en mangeant un bonbon, Morgan (Alexis Zall) fait le choix de faire comme si de rien n'était et de finir sa soirée en feignant la surprise au retour des parents. Mais avant cela, elle doit faire face à un sinistre trio de chanteurs de chants de Noël qui veulent la punir...
Un épisode typiquement Blumhouse dans son approche du genre, une actrice, une maison, des boogeymen efficaces, pour un segment plutôt réussi, même si l'on pourra (vraiment) remettre en question les motivations de la protagoniste. Cela dit, niveau ambiance, ça m'a évoqué, par instants, le cinéma de Dougherty, ce qui n'est pas une mauvaise chose...
(à suivre...)
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
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