Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Hansel & Gretel Get Baked :
Relecture moderne de Hansel & Gretel, avec du cannabis, des plants de beuh et une maison en pain d'épices à la place des bonbons & autres sucreries.
Avec l'adorable Molly Quinn dans le rôle de Gretel, et la désormais méconnaissable et hideuse Lara Flynn Boyle dans celui de la sorcière (paradoxalement moins laide sous trois tonnes de maquillages qu'au naturel) + Cary Elwes, Yanci Butler et Lochlyn Munro dans de petits rôles.
Amusant, pas trop mal pensé, et assez bien équilibré entre sérieux et comédie, même si ça ne reste, au final, qu'une variation parodique sur un thème imposé avec des défauts de production évidents.
3.75/6
The Happy House :
Un couple en voyage s'arrête dans un bed & breakfast perdu, The Happy House, et découvrent rapidement que rien n'y est très normal, et que les règles y sont très très strictes...
Une comédie horrifique assez surprenante, puisqu'il ne se passe quasiment rien pendant près de cinquante minutes, et pourtant ce n'est jamais inintéressant : le film joue avec les codes et les conventions de l'horreur, et à chaque fois que l'on s'attend à quelque chose d'horrifique, le récit part dans une autre direction.
Bref, un film qui se regarde tranquillement, et qui est suffisamment court pour ne pas être agaçant, même s'il subit un gros coup de mou une fois qu'il vire au film de siège, après la barre des cinquante minutes.
Le streak de la WWE est intact, après trois PPVs médiocres (pour être gentil), et trois fois plus de Raws à l'identique, voici qu'arrive le Raw de post-PPV, et ses rebondissements (supposément) imprévisibles...
Récemment, on m'a accusé d'être un anti-WWE, et un pro-TNA ; et ce malgré le fait que je considère les derniers Impacts et Bound for Glory comme des occasions largement manquées, et des déceptions certains au point de vue du booking. Alors je me suis dit : peut-être que c'est vrai, et que je devrais faire preuve de plus d'optimisme quand je regarde la WWE.
Peut-être que ce Raw allait me redonner espoir, et renverser la tendance...
Et puis Raw s'est ouvert sur John Cena en train de parader. Sur Damien Sandow passant à tabac Cena avant d'encaisser son MITB. Et sur SuperCena parvenant à vaincre Sandow avec un seul bras.
Avec un seul bras.
Voilà. Comment voulez-vous que j'adhère encore à une compagnie qui n'a d'autre corde à son arc que "CENA IS AWESOME !" et qui échoue à construire le moindre talent secondaire ? Le pire étant, probablement, que les réactions sur le web étaient à la limite du déni de la réalité, choisissant de fermer les yeux sur le résultat et le booking pour s'ébaubir devant un "match excellent, au finish propre". Moui.
Bon, pour boucler la première heure, on a eu aussi un tag match avec le Shield contre les Usos/Big E, anecdotique : du meublage solide, en somme, mais du meublage néanmoins.
Heure 2 : Shawn Michaels fait son heel turn officiel face à Bryan, qui lui applique son finisher. Pas mal, mais un peu forcé, probablement pour forcer un match Bryan/HHH...
... ou pas, puisque Bryan se fait aussitôt attaquer par les Wyatt signifiant ainsi probablement son retour imminent en mid-card, pour un feud de meublage. Supaire. On enchaîne avec, justement, du meublage quelconque (3MB vs Los Matadores, un Divas Tag laborieux, et un squash de Kane sur Miz), une micro-promo de Kane qui enlève son masque et se range au côté de Steph & HHH (), une énième promo redondante de CM Punk dans un feud interminable, et les débuts de son énième match contre Ryback.
Un street fight match qui ouvre donc l'heure 3 du show, et tient plus du squash que d'autre chose, ouvrant la porte à une entrée en scène des Wyatt, qui attaquent Punk sans raison. Autrement dit, la WWE n'a pas d'idées, et refait le Shield avec les Wyatt : des attaques aléatoires, jusqu'à ce que soit révélé leur véritable commanditaire... l'Authority ?
Ensuite, les Real Americans affrontent les Rhodes dans un non-title match réussi, ADR vient dire trois mois au micro, Summer Rae et Natalya ont eu un match gentiment chorégraphié, et Show est venu interrompre la fête de Randy Orton.
Que retenir de ce show ? Hormis SuperCena, et les Wyatts qui s'en prennent à Punk & D-Bry pour mettre en place un match @ Survivor Series, pas grand chose. Un ou deux matches étaient solides, mais peu mémorables, et la perspective de Show dans le main event, que ce soit contre Kane, Orton ou HHH n'inspire rien de bon...
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Evil Dead 2013 :
(mise à jour le 15/10/2016)
Réunis dans un chalet forestier pour tenter de sevrer l'une d'entre eux (Jane Levy), une bande de jeunes y découvre un vieux grimoire, le Necronomicon, et déchaîne sans le vouloir tous les démons de l'enfer...
Vu assez tardivement, et je suis resté plutôt indifférent. Non pas que ce soit une purge, mais je crois que tout ce qui me dérange dans ce métrage peut être synthétisé en une seule scène : l'ouverture du livre par le chevelu, qui combine connerie abyssale d'un personnage insipide, et "remise au goût du jour" de morceaux du film original sans aucune raison valable.
Autrefois, on avait le Necronomicon, un ouvrage écrit en lettres de sang sumériennes et relié de peau humaine, empli de dessins incompréhensibles et inexplicables, qui parlaient supposément de créatures indicibles et plus vieilles que tout... il y avait un certain mystère, une impression d'inconnu, entretenue par la voix sur le vieux magnétophone, qui récitait des incantations obscures...
Là, on se retrouve avec un livre sataniste standard, avec certes une écriture indéchiffrable, mais taggée et traduite en long, en large et en travers dans toutes les langues dont l'anglais, avec des pentagrammes inversés, des têtes de bouc et des gravures au style assez moderne sur toutes les pages... bref, niveau mystère, c'est le degré zéro, et ça ramène le bouquin à un grimoire de sorcellerie lambda, l'entité à un démon basique au possible, qui obéit à des règles (d'ailleurs, je ne suis pas vraiment certain de comment le scénario arrive à comptabiliser ses cinq âmes ingérées, mais bon, fermons les yeux sur la "logique" du métrage), qui suit des étapes bien illustrées sur le livre, histoire de pouvoir faire le parallèle à l'écran, etc.
En gros, ça donne l'impression d'avoir été bien recadré, recalibré, simplifié, et affadi et rendu beaucoup plus accessible pour un public moderne. Donc forcément, après, les deadites de ce remake qui ressemblent à de bêtes possédés sortis de l'Exorciste... ça ne surprend pas vraiment ; là aussi, ça facilite la compréhension et l'adhésion du spectateur de base, en lui rappelant les possédés qu'il a l'habitude de voir.
Et il en va de même pour tout le reste : quand ça remake, ça singe en moins intéressant ou inventif, et quand ça tente de s'écarter du remake pur et dur, ça s'écroule un peu sous le poids des clichés et du manque d'inspiration.
Sans compter que le sérieux confondant de l'entreprise fait que les moments repris des deux derniers opus de la trilogie manquent de leur recul et de leur second degré originels : par conséquent, on frôle régulièrement l'overdose d'effets forcés, de litres de sang gratuits, de rappels qui ne fonctionnent pas, parce que l'univers de cet Evil Dead est trop ancré dans le premier degré pour rendre crédible tout ce que traverse Jane Levy avant d'arriver au générique de fin (je pense notamment à l'auto-déchirage spontané de bras, vraiment too much).
Pour résumer : prégénérique totalement inutile et creux, maquillage des Deadites trop "Exorciste", personnages agaçants et en carton pâte, métaphore de l'addiction assez lourde, et impression de best-of pour les nuls de la trilogie originale, qui troque une montée en puissance potentielle pour du gore et du sanguinolent non-stop, quitte à anesthésier les sens du spectateur, et à perdre tout impact.
Quand à Jane Levy, elle est trop mignonne et en bonne santé pour paraître être une droguée ayant besoin d'un sevrage brutal... mais on ne peut pas nier qu'elle donne de sa personne !
3.25/6 (c'est regardable, c'est louable dans ses intentions de départ, mais ça s'arrête là)
Dark Touch :
Une fillette maltraitée se retrouve orpheline suite au massacre de sa famille par "les objets de sa maison". Puisque personne ne la croit, la voilà cependant placée chez ses voisins, sous la supervision d'une assistante sociale... mais les forces maléfiques l'ont suivie...
Supposément une perle méconnue du cinéma de genre, voilà un film d'horreur franco-irlandais qui louche très fortement sur une combo de Carrie (et de American Haunting pour la thématique), avec la fille de Ronan Keating dans le rôle principal.
Assez bien exécuté, techniquement parlant (même si certains seconds rôles sont assez moyens), le film souffre cependant d'une écriture particulièrement agaçante et pataude : non seulement le métrage aurait pas mal gagné à ne pas détailler l'avant-drame de manière pesante et surlignée (c'est bon, on a compris qu'il s'agissait d'inceste, pas besoin d'en rajouter des couches et des couches), mais ensuite, la partie "Carrie" dégénère très rapidement en quelque chose de too much, de cliché et d'assez fatiguant. Dommage.
Après les pronostics, voilà le PPV... sans grande motivation, mettons-nous donc devant le troisième PPV de la WWE en moins d'un mois et demi, en espérant qu'il s'y passe quelque chose d'autre que "CENA EST LE CHAMPION !!!!!".....
- Préshow : Curtis Axel s'étant bousillé les deux hanches pendant un tag match hier ou avant-hier, il ne peut pas se battre, et Big E n'aura pas son match. À place, youpi, quelle joie, on se coltine Sandow vs Kofi : flux audio tout pourri sur le youtube officiel de la WWE, avec audio anglais et audio espagnol mélangés constamment. Match routinier et sans intérêt, avec victoire de Sandow, ce qui écarte d'office un cash-in réussi ce soir.
- Rhodes vs Shield vs Usos - Triple Threat for the Tag Championship. Match solide, mais avec des Tornado rules mal expliquées, des spots trop évidents, et un finish sans surprise. - Miz se pointe (et me donne l'envie de zapper) et se fait attaquer par les sbires de la Wyatt family, sans surprise. Kane arrive, mini botch sur Harper, et Kane donne un chokeslam à Miz. Inutile. - Fandango débarque, en fait trois tonnes. - Fandango & Summer Rae vs Khali & Natalia. Un match cinq étoiles. Si, si. - Big E vs Ambrose - US title. Match improvisé, gentiment bordélique et, sans surprise, Ambrose conserve. - HIAC #1 : Punk vs Ryback & Heyman. Botches techniques pour l'arrivée de Heyman, qui est hissé sur le toit de la cage, et donc ne participe pas au match/passe tout le show perché sur la cage à ne rien faire. HIAC quelconque, avec un finish sans impact, et un match uniquement là pour avoir Punk en train de passer Heyman à tabac sur le toit de la cage. Tout ça pour ça. - Real Americans vs Los Matadores. J'aime beaucoup la manière dont Claudio porte le drapeau, comme une cape de superhéros, ça lui va bien. Le match ? Un tv-tag classique et basique, au résultat prévisible. - Encore une fois la vidéo de Cena est grand, Cena est fort, Cena est beau, Cena est surhumain, blablabla. - Cena vs ADR, HW title.
Sinon, match chiant, avec ADR qui passe son temps à attaquer le bras de Cena, comme prévu ; et la production avait tellement téléphoné un éventuel cash-in de Sandow, avec de multiples plans sur lui, aux aguets backstage, que ça ne pouvait pas se produire ce soir. - Aj (w/Tamina) vs Brie (w/the other Bella). Quelconque et sans suspens. - Les PTP jouent à WWE2k14 pendant le PPV (on les comprend), et se font faire la morale par Backlund. - HIAC #2 : Bryan vs Orton w/guest ref Shawn Michaels. WWE Title. Un chair match plus qu'un véritable cage match, puisqu'une fois un spot ou deux bouclés, le match était assez classique. Ah, et bien sûr, finish overbooké et merdique, et Orton champion.
Le PPV n'avait pas trop mal commencé, pourtant... mais non. La WWE s'obstine, et persiste dans son booking foireux et prévisible à la fois. On en est à trois PPVs, et une dizaine de Raws, maintenant... et donc, le futur de la WWE, des nouveaux visages frais et inédits en tant que champions : Cena et Orton. #LOLWWE
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Dark Skies :
Une famille normale, une présence étrange dans sa demeure, ouhlàlà ça fait peur...
Ouhlà, c'est quand même bien naze, ce film... J'aime beaucoup Keri Russell (toujours parfaite et adorable) et JK Simmons, mais ça enchaîne poncifs après poncifs des films de hantise à la Paranormal Activity, avec une menace littéralement interchangeable ; ici, tu remplaces les manifestations extraterrestres par un fantôme ou par un démon, et le film ne change quasiment pas d'un iota : manifestations qui ne font pas peur, phénomènes étranges, marques corporelles et apparitions inquiétantes, installations de caméras pour faire des replays le lendemain matin, puis recours à un pseudo-Google magique qui donne toutes les réponses, visite d'un expert excentrique, blablablabla... j'ai trop vu tout ça ailleurs (que ce soit en mieux ou en pire) pour être indulgent avec ce métrage ne possédant pas un poil d'originalité ni de tension, au point que j'ai été fortement tenté de jeter l'éponge à mi-film.
1.5/6 (dont 0.5 pour Russell)
Warm Bodies :
L'histoire d'amour improbable entre un mort-vivant pas tout à fait décomposé, et une jeune survivante de l'apocalypse zombie...
J'ai trouvé ce film de zombies assez sympatoche, à mi-chemin entre romance, comédie et zombie movie classique : Rien de révolutionnaire, mais ça reste suffisamment léger et amusant pour ne pas sombrer dans la mièvrerie ou la lourdeur d'autres oeuvres du même style.
Premier Impact depuis Bound For Glory, qui a laissé bien des fans circonspects, et ressemblait plus à un PPV de transition, visant à relancer des intrigues, qu'au PPV de conclusion qu'il était sensé être. Voyons voir si tous ces choix de booking improbables étaient délibérés, et ce sur quoi ils vont déboucher...
Impact Live :
- Heel Delusional Dixie retourne sa veste, et tente de brosser AJ dans le sens du poil, en prétendant être responsable de tous les succès récents d'AJ, et en lui offrant une montre et une voiture de luxe. Plutôt fendard, notamment parce que Dixie est excellente dans son rôle, et que le public est à fond dedans. - Bully se pointe, explique sa défaite en reportant la faute sur Earl Hebner (), mais AJ n'est pas impressionné. Début de brawl, interrompu par le retour triomphant de Mr Anderson.
- Anderson commence une promo, mais Dixie est mécontente, et le fait arrêter.
- Assmacher & Gail vs Velvet & ODB. Gail qui est apparemment passée sur le billard pour son visage (pas fan du résultat), et un tag match standard, RAS.
- Les Bromans font la fête.
- EC3 vs jobber #5523. Squashy squash, et le finisher d'EC3 est toujours aussi impressionnant.
- Récap de Magnus/Sting, puis bref segment backstage de Magnus, qui s'excuse auprès de Sting pour sa réaction du PPV.
- Récap de Kurt refusant le HOF, et début de promo de Kurt Angle, interrompue par Roode. Angle ne peut pas lutter ce soir à cause de ses blessures, ce qui l'agace particulièrement, mais arrange bien Roode. Micro-brawl interrompu par la sécurité.
- Bully engueule Knux & Bischoff, et les envoie s'occuper d'Anderson au poste de police local.
- Les Bromans dans le ring, pour fêter leur victoire, interrompus par Gunnstorm, eux-mêmes interrompus par Bad Influence, et brawl... rejoint par EY Law, ce qui mène au réveil d'Abyss. Prévisible et convenu.
- AJ vs Bully Ray, HW championship. Plutôt solide, sans être exceptionnel. Intervention d'Anderson prévisible, et certainement indicative de la trahison des autres Aces.
- Dixie se pointe avec un contrat pour AJ, qu'il refuse, et se barre avec le titre, Summer of Punk-style.
Ça m'ennuie un peu de le dire, mais je n'ai pas vraiment apprécié ce show. Pas à cause de la durée relativement limitée de l'action in-ring, mais plutôt parce que j'ai l'impression de voir encore la même chose, avec des storylines qui font du surplace. Oui, Anderson est de retour... pour reprendre son feud avec Bully. Oui, AJ a choisi de se la jouer Summer of Punk... mais been there, done that twice, une fois à la ROH, et une autre à la WWE. Etc. C'était trop bavard, trop formulaïque, mais vu que tout le monde à part moi semble avoir adoré le show, je dois juste être un peu fatigué, voilà tout.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Dear Dracula :
Un gamin passionné de Dracula écrit une lettre "au Père Noël" qu'il envoie au véritable Dracula, un vampire dépressif et solitaire, qui se charge d'exaucer son souhait pour Halloween.
Adaptation animée d'une bande dessinée, avec Matthew Lillard, Ariel Winter, Ray Liotta et Emilio Estevez au doublage (doublage par ailleurs assez médiocre niveau son). Pas grand chose de mémorable au programme, juste un moyen-métrage gentillet à l'animation un peu limitée.
3/6
V/H/S/2 :
Comme le premier opus, un film à sketches, orientés autour de la découverte de vidéos étranges par un couple de détectives privés à la recherche d'un étudiant. L'intrigue liant les segments est trop prévisible, et donc assez peu intéressante.
- Un mec reçoit un implant oculaire cybernétique, et commence à voir des esprits chez lui. Assez con et mal joué.
- Un sportif pédale dans les bois avec une caméra, se fait mordre par une zombie, et commence à courser ses futures victimes.Bruitages hyperfauchés, mais comme c'est supposé être de la comédie, ça passe, dans être exceptionnel.
- Une équipe de journalistes fait un reportage au sein d'une secte indonésienne zarb. Segment le plus long et abouti, qui vire rapidement au grand nawak assez amusant.
- Des gamins mettent une caméra sur la tête de leur chien, qui assiste alors à une invasion extraterrestre. Les aliens caoutchouteux cassent vraiment le truc, qui aurait presque pu marcher, sinon (bien que la réal soit moyenne).
Bref, un film globalement plus intéressant que le premier épisode, principalement grâce à son segment central très réussi.
Moi qui espérait que Coulson avait deviné que Skye était une traîtresse, et jouait le jeu pour tenter de la piéger... mais non. Le SHIELD est vraiment une bande de bras-cassés peu doués ou observateurs, et on se demande parfois comment ils réussissent à accomplir leurs missions... bon, après, rien de vraiment mémorable au programme : un mutant-of-the-week qui décide subitement d'être très maychant, sans réelle motivation, parce qu'on lui donne un surnom de maychant ; une Skye toujours mise en avant, quelle que soit sa tenue (si possible légère, parce qu'il faut faire de l'audience) ; une bad girl à peu près aussi peu charismatique que l'agent double de la saison précédente ; de la musique pataude (le score pétaradant sur une poursuite à 2 à l'heure, ça m'a rappelé le film Ecks vs Sever) ; des dialogues lourds et des faux-raccords à la pelle.
Rien de bien passionnant, ça singe les grandes lignes du pilote sous un point de vue à peine différent, 7.13M de spectateurs, et pas d'épisode la semaine prochaine. Mouais. Et puis entre la redondance de Fitz & Simmons (ils vont en buter un à un moment ou un autre, non, histoire d'avoir le quota de morts Whedoniennes ?) et les persos inconsistants (Skye l'hacktiviste qui, après 5 épisodes, prend la défense du Shield, l'organisation secrète qui torture, manipule, et utilise de la technologie sur ses prisonniers, blablabla), je redoute presque un twist "en fait, la mère de Skye, c'est May", histoire de couronner le tout.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
A Thousand Cuts :
Alors que ses films inspirent les actions d'un serial killer, le réalisateur superstar de torture porn à succès reçoit la visite du père de l'une des victimes du tueur, bien décidé à lui apprendre le véritable sens du mot horreur.
Un thriller horrifique/revenge/invasion movie indépendant au budget microscopique, entièrement tourné dans une villa californienne avec une poignée d'acteurs, et un tas de figurants (probablement gratuits) dans le premier quart d'heure.
Paradoxalement, malgré la mise en place longuette (15 min sur 75, ça fait beaucoup avant de vraiment démarrer, et ensuite, ça traîne un peu encore) et la nature bavarde et tranquille du tout, ça se regarde plutôt bien, avec des acteurs convaincants dans leurs rôles, et un début de réflexion sur le genre de l'horreur.
Bon, ça reste un huis-clos qui finit rapidement par tourner en rond, mais bel effort.
3/6 (pour l'interprétation, principalement)
The Apparition :
Une expérience paranormale menée par Draco Malfoy et Julianna Guill échoue, et l'esprit libéré va hanter la demeure d'un collègue du groupe.
Pendant près d'une heure, le néant : Ashley Greene est jolie et sexy, mais elle n'est jamais vraiment attachante et convaincante, et son couple avec le Chapelier Fou de Once Upon A Time n'est jamais vraiment crédible.
En parallèle, toutes les manifestations paranormales sont convenues, déjà vues, et peinent à instaurer la moindre tension. Et puis quand Draco Malfoy resurgit dans le film, soudain, ça devient presque une comédie involontaire, tant le scénario tente de rendre impressionnants et épiques des moments finalement assez risibles.
1.5/6 (pour l'humour involontaire des moments pseudo-scientifiques.)
Hum... que retenir de ce Raw ? Pas grand chose, comme souvent.
C'était du show de pré-PPV en pilotage automatique, avec un accent mis sur "John Cena est une légende vivante, un super-héros, un dieu sur Terre, vénérez-le !"... Le show commençait mal, avec un Big Show viré qui pourtant parvient à interrompre le show en live via satellite. Ensuite, on a eu du bon meublage, avec plus de quinze minutes de Bryan/Ambrose (l'une des béquilles habituelles des bookers pour meubler les trois heures de show : mettre Bryan dans le ring, et le laisser faire son truc pendant plus d'un quart d'heure dans des matches sans conséquences), et du mauvais (une promo redondante et répétitive de Punk, un comedy match insipide avec Santino & compagnie en Elvis).
La seconde heure n'était guère plus passionnante : un bon gros ventre mou, avec un Ziggler/Orton en pilotage automatique, la vidéo "John Cena est surhumain", un match des Divas uniquement là pour téléphoner le PPV, et toujours la même routine de la Wyatt Family contre Miz (le feud le moins intéressant de toute la compagnie).
Enfin, la troisième heure : Punk et Big E contre Axel et Ryback. Hormis le fait que Ryback est tombé bien bas, incapable de s'occuper de Big E malgré l'assistance de Axe et Heyman, ce n'était pas désagréable ; les Real Americans ont squashé les Hungry Hippos, comme d'habitude (et Colter a sorti un fouet... hmm... c'est limite, tout ça, quand même) ; on a eu droit à une rétrospective glorieuse de la carrière de Cena (commençant par une humiliation en règle de Angle, forcément ^^), à un long match Usos contre le Shield (pas de réel intérêt, suspense ou enjeux, ni de finish), et une signature de contrat assez banale, avec un Bryan éclipsé par tout le monde, y compris par l'arrivée de Stone Cold Big Show (pourtant ruiné et viré) au volant d'un truck flambant neuf, à peine suivi par un coup de genou joyeusement raté par le réalisateur.
Pronostics Hell in a Cell 2013 :
Encore un show qui souffre de son build-up précipité et brouillon, effectué par la WWE en trois semaines, sans autre raison que de placer le plus de PPVs possibles en un minimum de temps... et donc une carte assez peu alléchante, surtout après deux PPVs médiocres, et une série de Raws faiblards. Mes pronostics seront donc peu motivés, et probablement assez peu exacts, puisque je ne vais pas me fatiguer à attendre Smackdown (il ne se passe, de toute façon, jamais rien d'important à SD), et que je n'ai tendance à suivre la progression des intrigues que d'un oeil endormi, ces temps-ci.
Kickoff Pre-show
- WWE Intercontinental Title Match : Big E Langston vs. Curtis Axel.
Si la WWE était intéressante, elle profiterait du pré-show pour donner la ceinture à Big E. Il est impressionnant, il a été pushé à Raw & SD, c'est le début de son face-turn, et surtout... Axel est un échec total. Mais bon, Vince va probablement déclarer que c'est un peu trop tôt, et que le feud Axel/Big E doit durer. Je croise néanmoins les doigts pour Big E, sans trop y croire.
- WWE Divas Title Match : Brie Bella vs. AJ Lee.
Brie Bella n'est mise en avant que parce qu'elle est fiancée avec Bryan : à part cela, bien qu'elle fasse des efforts et des progrès dans le ring, elle n'a ni les faveurs du public, ni le niveau pour être championne. Donc AJ gagnante, sur intervention de Tamina.
- WWE Tag Team Title Match : The Usos vs. Seth Rollins and Roman Reigns vs. Cody Rhodes and Goldust.
Ugh. Celui-là, je crois qu'il est clair et direct : la WWE a déjà fait un remix des thèmes de Goldust et Rhodes, qu'elle vient à peine de sortir du placard, donc je ne les vois pas perdre leur titre.
-Handicap Hell In a Cell Match : Ryback and Paul Heyman vs. CM Punk.
Le feud qui n'a que trop duré, et qui doit se terminer au plus vite : Punk radote dans ses promos depuis des mois, Axel et Ryback sont pitoyables d'inefficacité... donc intervention probable (Lesnar ? Quelqu'un d'autre ?), pour sérieusement blesser Punk et le mettre hors compétition pour un moment.
- World Heavyweight Title Match : John Cena vs. Alberto Del Rio.
Faisons bref : Cena gagne, ADR lui démolit le bras en post-match, et Sandow encaisse son MITB sur un Cena blessé. Mais comme c'est SuperCena, il y a des chances que Sandow échoue.
- Hell In a Cell for the WWE Title : Daniel Bryan vs. Randy Orton (w/ Special Ref Shawn Michaels).
Un match très certainement bordélique, avec un finish mettant en scène un Sweet Chin Music sur l'un des deux compétiteurs. Deux possibilités : soit Shawn manque Orton et touche Bryan par erreur (champion = Orton), soit Shawn assomme Orton, donne la victoire à Bryan, mais HHH renverse la décision à Raw. Je ne suis pas vraiment optimiste, je dois dire. Et n'oublions pas Big Show.
Ajoutons à ce PPV un Real Americans vs Los Matadores probable (victoire des matadors), et quelque chose opposant la Wyatt Family à Miz, voire même un Sandow/Kingston histoire de brouiller les pistes, et voilà... un PPV de transition supplémentaire qui meuble jusqu'à Survivor Series.
Pré-show : - Les Bromans ont du renfort, Mr Olympia Phil Heath. - Un nouvel annonceur backstage... j'espère que ça augure d'une promotion pour JB. - La MEM est prête. - Bad Influence vs Los Tacos vs EY Law vs The Bromans - #1 contender match. Public très motivé, match honorable, tout le monde pariait sur Bad Influence, mais SURPRISE ! Ce sont les Bromans qui passent. Petite déception, m'enfin bon, peut-être que les Bromans vont assurer un match de qualité durant le PPV. - Abyss est (probablement) de retour. - Bully vient troller un peu le public, et annonce la renaissance des Aces.
Show : - Ultimate X - Déception n°2. Le match était court, mais très sympa... jusqu'à la fin. Personne ne pariait sur Sabin, mais SURPRISE ! Et puis WTF avec cette échelle...? - Bad Influence vient protester dans le ring, SURPRISE ! Abyss revient avec son ancienne musique et démolit tout le monde sauf EY. - Promo backstage de Gunstorm. - Bromans vs Gunstorm, tag titles - Un match très solide (assez impressionné par le travail des Bromans), avec une fin SURPRISE, qui semble décidément signifier que la TNA a décidé de prendre le contre-pied des fans à chaque match. Pas sûr que ce soit une bonne chose. - Sting qui fait officiellement rentrer Kurt dans le HOF, classique... sauf que SURPRISE ! Angle refuse, car il ne se sent pas digne. WTF. C'est Russo qui booke, ce soir, ou quoi ? - ODB vs Gail Kim vs Brooke. KO Title. Bel effort des trois filles, et enfin un résultat logique, malgré le finish surbooké et la SURPRISE de l'alliance Kim/Tapa. - Les Bromans et Mr Olympia font la fête backstage. - Roode vs Angle. Match méthodique et consistant, à défaut d'être spectaculaire... jusqu'à la dernière ligne droite, excellente. Quand au résultat, moui, mini-SURPRISE, même si celle-là semble destiné à renforcer la remise en question de Kurt. - Bully semble avoir reconstitué les Aces d'origine. - EC3 vs un jobber quelconque (Peter Avalon). Squashisquash. Je m'attends à ce que les WWEbots commencent à se plaindre du finisher de EC3, vu que Dean Ambrose le lui a piqué, et l'utilise désormais à la WWE. - Magnus vs Sting. Pas vu le match, mais je suppose que c'était honorable, mais court et peu mémorable. Heureusement, Magnus a gagné proprement. - Promo agressive de Bully Ray. - AJ vs Bully Ray. HW title. Un match marathon, dans lequel AJ résiste à tout, y compris aux Aces et à Dixie, jusqu'à ce que SURPRISE ceux-ci se retournent (à priori) contre Ray, refusant de sortir des vestiaires pour l'aider, et lui coûtant par là-même le match. Surbooké, mais là, en l'occurrence, c'était logique et cohérent avec toute l'intrigue. J'aurais préféré au moins cinq minutes d'action classique avant que ça ne vire hardcore.
Bref, en lieu et place d'un PPV en béton armé, avec de l'action exceptionnelle et un booking logique, qui auraient pu servir de plate-forme de lancement à une nouvelle année de catch, on a eu droit à l'action solide, plombée par des finishes SURPRISE et du booking à contre-courant. Alors oui, c'est surprenant, c'est sûr... mais ça transforme "le plus gros PPV de l'année" en simple PPV de transition pour le prochain Impact. Mouais.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Monsters Wanted :
Documentaire sur les quelques mois qui précèdent l'ouverture d'un parc d'attraction/maison hantée énorme, au Texas. Loin d'être désagréable, et avec une jolie peinture d'un groupe soudé de personnes excentriques et dévouées à leur "art", mais pas forcément le documentaire le plus captivant et mémorable.
3.5/6
Confine :
Un mannequin "défiguré" par un accident (comprendre qu'elle a trois pauvres cicatrices mal maquillées) et désormais cloîtrée chez elle est soudain confrontée à une criminelle qui s'introduit chez elle et la prend en otage.
Un thriller en carton-pâte, qui ressemble à une mauvaise pièce de théâtre.
C'est bien simple, rien de fonctionne : la mise en scène est statique, quelconque et amateure ; la musique hors-sujet ; la post-synchro très mauvaise ; l'interprétation manque globalement de conviction (les scènes physiques sont risibles) quand elle n'est pas tout simplement mauvaise (la lead, Daisy Lowe, récite la majorité de ses répliques sans émotion) ; et l'écriture est tout simplement défaillante, échouant à créer la moindre tension dans un métrage qui en nécessite pourtant énormément. Bref, un échec total.
1.25/6 (pour Eliza Bennett, qui essaie de sauver par son jeu un personnage écrit avec les pieds, et qui est aidée dans sa tâche par un wonderbra sympathique)
Suite et fin du bilan de la saison 2 de cette série excellente, qui a su remettre Scooby-Doo au goût du jour sans le dénaturer :
-16 :
Les aliens (mais tous les aliens : petits gris, reptiliens, nordiques...) attaquent Crystal Cove (et dépouillent des magasins), l'occasion pour le show de nous refaire du X-files, des enlèvements, des rencontres du troisième type, des crop circles, des conspirations, et tutti quanti. Une première moitié assez amusante, mais la fin est plus faible.
- 17 :
Un troupeau de buffles mutants contrôlés par Pericles attaque la ville à la recherche du Disque antique. Un épisode pépère qui place une grosse référence à Aliens sur la fin, et un clin d'oeil appuyé au Roi Lion sur la lancée. La toute fin avec le "oups, on a résolu l'affaire, mais on vient de relâcher des centaines de super-prédateurs génétiquement modifiés dans l'océan par la même occasion... bon, faisons comme si de rien n'était, et tournons les talons... on n'a rien vu, on n'a rien fait, okay ?" était
- 18 :
Retour des Hex Girls pour un remake officieux du dessin-animé Scooby & la légende du Vampire, avec le Gang qui enquête sur le retour à la vie d'un groupe de ska zombie. Et une grosse scène de band battle à la Scott Pilgrim pour finir, avec Scooby & co qui shreddent, et des effets spéciaux dans tous les sens. Très sympa.
- 19 :
Un démon glouton/gluten attaque des gens et les dévore, ce qui force l'ultra-vantard Doc Savage Spartan à intervenir. Un épisode plutôt anecdotique, mais le Doc Spartan, son couple en crise et son serviteur sarcastique sont plutôt marrants.
- 20 :
Un bandit-séducteur de grand chemin (semi-hommage au chanteur Adam Ant) terrorise les routes autour de Crystal Cove. Au gang de l'arrêter, avec Scooby et Shaggy qui se travestissent, et en prime des séquences de rêve à la Twin Peaks (la Red Room et un nain) et à la American Werewolf in London (Nazis attack !). Pas forcément exceptionnel, mais je me marre encore de la manière dont ils ont intégré les conneries d'Ancient Aliens à la mythologie du show (avec Amy Acker au doublage de la petite amie de Scooby ^^).
- 21 :
L'équipe enquête dans une maison hantée assez classique, sauf que... Univers Miroir (littéralement) avec Fred, remplacé IRL par son double négatif, et qui se retrouve dans un monde post-apocalyptique dévasté et empli de squelettes où il est le dernier homme sur Terre, car le gang n'a pas réussi à empêcher "Nibiru" sans le vrai Fred. Un épisode très réussi dans lequel Fred montre qu'il n'est pas que le muscle de la bande... et que sa relation avec ses parents est toujours très complexe. Ah, et visiblement, Pericles tente de libérer une entité d'outre-monde emprisonnée là depuis des éons...
- 22 :
À nouveau la Red Room de Twin Peaks, Amy Acker & Michael J Anderson au doublage, et la Miskatonic University, mais cette fois-ci pour un épisode dans lequel ne manquait que Freddy Krueger, puisqu'on a affaire à un être monstrueux qui tue dans les rêves. Le Gang est donc obligé de s'immerger dans le monde des rêves, ce qui donne lieu à de nombreuses scènes oniriques à travers le temps et les âges, à une référence inattendue à The Room de Tommy Wiseau et à des réponses à l'arc narratif global de la série. (et en prime, je viens de tilter que les personnages de la Mystery Inc précédente, celle de l'époque avant le Scooby Gang, étaient tous des copies exactes du cast de The Many Loves Of Dobbie Gillis, la série des 50s/60s qui a inspiré Scooby Doo à l'origine ^^)
- 23 :
Le groupe part au Yucatan pour tenter de trouver le Coeur du Jaguar, l'artefact nécessaire pour empêcher le réveil de l'entité. Pas forcément l'épisode le plus captivant, même si certains clins d'oeil à Indy, The Ruins ou Grease sont amusants, et que toute l'histoire de la mère de Velma, sex-symbol au Yucatan, est
-24 :
Retour du Gang à Crystal Cove, qui est ravagée par des Tremors, et dont les habitants ont été réduits en esclavage par Pericles & co ; un peu plus d'explications au sujet du mystère Nibiru (vue la manière dont ils parlent d'affaiblissement des murs entre les dimensions, et d'effacer tout le mal qu'a fait l'entité par le biais de son influence, j'ai l'impression qu'on va avoir droit à un reboot final à la mort de la créature du sarcophage, wait & see...) ; une séance de bricolage à la A-Team ; Sammy, Scooby et le shérif qui se découvrent un courage inattendu et mènent l'insurrection des habitants de Crystal Cove ; et la destruction de la Mystery Machine avec reprises des dialogues et du rythme vocal de Shatner dans Star Trek III. Un bon épisode de quasi-fin de saison, avec en prime un Udo Kier qui s'éclate à doubler Pericles et à lancer des ordres en allemand à ses Kriegstaffelbots.
- 25 :
Des réminiscences d'Indiana Jones, à nouveau, puisque le Gang est contraint de déjouer les pièges successifs du tombeau de l'entité, sous la menace de Pericles et de ses troupes, qui retiennent des otages (au nombre desquels Hot Dog Water, la "copine" de Velma, qui se sacrifie, au grand désespoir de cette dernière). À nouveau, un épisode très réussi, dans lequel Fred repasse sur le devant de la scène en déjouant tous les pièges successifs, prouvant que son obsession de toujours l'a bien préparé pour ce moment. Avec en prime un petit clin d'oeil à Pirates des Caraibes At World's End, pour l'océan à l'envers.
- 26 :
L'entité poulpesque tentaculaire est désormais libre... au gang de l'arrêter. Une fin de saison épique, qui s'ouvre sur Amy Acker qui explique toute la mythologie des deux saisons précédentes, qui continue par des morts par centaines, et qui se finit par la destruction de la Terre en même temps que Cthulhu l'entité.
Et comme prévu, reboot final qui renvoie le Gang dans la Happiest Timeline (pour paraphraser Community), où tout le monde est heureux, Daphne et Fred vont se marier, Velma et Hot Dog Water partagent un même lit (pour lire, voyons, tsss....), et l'entité n'a jamais influencé des générations d'innocents... ou presque, puisqu'à la toute fin, le gang décide de s'inscrire à la Miskatonic University, pour suivre les cours de chasseurs de fantômes de Harlan Ellison, et se lancer ensuite sur les routes pour pourfendre les criminels se déguisant en fantôme. En guise de reboot, on a donc droit en fait à un toutéliage avec la toute première série Scooby-Doo, toutéliage tant thématique que musical et visuel.
Grosse grosse seconde saison, donc. À quelques moments, peu aidé par sa diffusion chaotique, le show a failli succomber à une overdose de mythologie et d'épisodes lui étant consacrés, mais au final, c'est un succès. Les deux saisons de la série fonctionnent parfaitement en tant que stand-alone, la fin est arrivée au bon moment, et les personnages du show ont rarement (si ce n'est jamais) été aussi attachants et bien développés. Maintenant, j'ai un peu peur de ce qui viendra ensuite pour la franchise Scooby (à vrai dire, je crains un retour de bâton à la Doctor Who : "ces deux saisons étaient trop complexes, on veut un truc plus simple maintenant, quitte à ce que ce soit simpliste et abêti").
Deux ans après mon bilan de la prometteuse saison 1, je rattrape mon retard en publiant sa suite : la seconde et ultime saison de la série, diffusée très aléatoirement par Cartoon Network courant 2012.
- 01 :
Wow. Une reprise assez sombre : le Scooby Gang s'est séparé ; Daphné a tourné la page, retombant dans ses travers de riche bimbo superficielle, et sort avec l'acteur principal du Twilight de service ; Fred est un clochard inconsolable (et porte une barbe de trois kilomètres) ; Scooby est dans un Stalag pour animaux ; et Shaggy sort de l'école militaire, le crâne rasé. Le gang est alors obligé de se réunir pour tenter d'arrêter un Clown Pleureur déguisé en nourrisson (Mark Hamill) qui terrorise la ville. Le tout traité sur un ton étrangement sérieux et mélancolique, avec une fin assez peu commune pour un Scooby Doo. Une reprise qui confirme le côté atypique de cette série, sombre, et qui se termine par un échec du Gang ; les clins d'oeil à Jaws, Dawn of the Dead, Watchmen et Twilight fonctionnent bien, et Mark Hamill s'amuse à composer un autre clown psychopathe.
- 02 :
Le Gang se tourne vers Hot Dog Water (Linda Cardellini reprend son rôle de la s1, obsédée par Velma) pour remplacer Daphne au sein du gang, pendant qu'ils se mesurent à Baba Yaga, et à sa maison-poulet. En parallèle, retour de l'arc de Mr. E, et de l'artefact mystérieux de la s1, via une parodie de Mission Impossible au Kremlin. Un épi de transition et de mise en place.
- 03 :
La suite du 2x01, avec le retour du clown doublé par Mark Hamill, qui cette fois-ci enlève des gens et les stocke dans des cocons en barbe à papa () ; un nouveau générique qui intègre, en lieu et place de Daphne admirant la photo de son Fred adoré, une Hot Dog Water admirant la photo de Velma, sur qui elle fait une fixette romantique (d'ailleurs, les animateurs s'amusent à lui coller de petits gestes assez... significatifs lorsqu'elle n'est pas au centre de l'action... comme une main qui repose longuement sur le bras de Velma lorsqu'elles sont côte à côte dans le canapé); Fred qui est toujours aussi obsédé par Daphne, mais qui finit l'épisode en quasi-super-héros, accroché au train d'atterrissage puis aux commandes d'un 747 plein d'otages, en plein ciel ; John Billingsley en medecin ; le Dean de Community en publiciste chauve ; un épisode de retour à la normale, à la fin douce-amère pour Hot Dog Water.
- 04 :
Un épisode blindé de références en tous genres, puisque le gang se frotte à un criminel agissant dans les cauchemars de ses victimes ; autant dire qu'on a droit à une combo de Freddy, de plusieurs persos de comics (Dream, Nightmare, etc), et sans oublier un gros clin d'oeil à Labyrinth, avec un labyrinthe onirique très familier, et un bad guy à l'accent british, une boule de cristal à la main, une tenue très moulante, et une silhouette Bowiesque. Ah, et bien sûr, la clef du mystère réside dans les rulebooks du Dungeons & Dragons de service... au rendu visuel très LOTR. Par contre, le Gang dégage Hot Dog Water comme une malpropre (ce qui est un peu honteux et égoïste de leur part), et les parents biologiques (et membres de l'ancien Mystery Inc) de Fred refont surface, ce qui risque d'amener des développements de fond intéressants (en plus d'amener Tia Carrere au doublage).
- 05 :
Un épisode chargé en mythologie, entre Pericles qui réunit l'ancien Gang pour s'occuper du nouveau, les parents de Fred qui font leur grand retour en ville, Scooby qui tombe amoureux d'une chienne nommée Nova (clone de la Belle de Belle et le Clochard), et un mystérieux cabinet des curiosités qui arrive en ville (façon Something Wicked This Way Comes) hébergeant entre autres un certain masque de hockey venant de Crystal Lake, et un Hodag miteux qui attaque les habitants de Crystal Cove... et leurs chiens (une affaire à la résolution très Rue Morgue).
Ah, et j'ai failli oublier un certain objet aux pouvoirs mystérieux...
Et, oui, Pinhead fait un caméo (en quelque sorte) juste ensuite.
- 06 :
Pas génial, cet épisode, centré sur une parodie d'Andy Warhol et de son entourage, ainsi que du groupe Velvet Underground, qui sont tous attaqués par une sculpture moderne animée. Quelques moments amusants, mais le sujet et le récit étaient un peu trop quelconques.
- 07 :
La projection publique d'un film de Vincent Van Ghoul est interrompue par une vraie goule sortie de la tombe, et l'enquête du Gang les mène dans une petite chaumière traditionnelles où vivent quatre bavaroises sexy et très accueillantes. Un épisode amusant, avec du profilage de maychant, un flashback nostalgique sur la première rencontre entre Mr. E et Pericles, le Sherif qui fait équipe avec Velma, et Daphne qui succombe à son addiction au chocolat.
- 08 :
Enquête dans un bled paumé de l'Arizona, peuplé de nombreux rednecks à la Hills Have Eyes, sur une montagne désolée où règne une démone maléfique (au look très Demona de Gargoyles). Un épisode qui renforce encore la relation très particulière entre Velma & Hot Dog Water, qui nous donne un peu de background sur l'artefact que le Gang recherche depuis le début du show (apparemment lié à Nibiru), et qui fait un petit clin d'oeil à Seul au Monde au passage.
- 09 :
Parodie de Vendredi 13, avec un bad guy très Solomon Grundy mâtiné de Mr Boogedy qui punit les péchés des jeunes de la ville, et une grosse parodie du générique de L'Amour du Risque au milieu.
- 10 :
Gros gros hommage à The Shining, avec hôtel hanté au milieu de nulle part dans un paysage enneigé, vieux concierge black mystérieux, visions horrifiques, possessions, salles de bain inquiétantes et longs couloirs déserts ; par ailleurs, on en apprend plus sur l'histoire du Mystery Gang, qui s'avère en fait une tradition pluriséculaire mettant en jeu des groupes de 4 jeunes enquêteurs accompagnés d'un animal, qui oeuvrent pour le bien de l'humanité.
- 11 :
L'animatrice radio est agressée par des robots nazis amphibies au design très familier, et le Gang a recours à l'aide de plusieurs personnages des vieux dessins animés Hannah Barbera pour aller enquêter sous l'eau. Un peu fatiguant tant que les gamins sont là (les vieux persos sont constamment en mode "hyperactifs"), mais assez utile au niveau de l'avancée globale de l'arc scénaristique du show, et particulièrement sérieux et dramatique pour du Scooby. Et puis Udo Kier s'éclate toujours autant en Pericles, ça fait plaisir à entendre.
- 12 :
Un ours-garou (aux griffes obtenues lors d'un séjour dans une "school for gifted children") sévit aux alentours de la ville, dans une nature polluée pleine d'animaux mutants. Un épisode de semi-meublage, au message écolo, et avec juste un peu de continuité pas forcément indispensable.
- 13 :
Du toutéliage avec le mythe de Nibiru, tandis que le Krampus des légendes germaniques s'en prend aux ados turbulents de Crystal Cove. Un épisode sérieux, avec quelques clins d'oeil vintage, mais un récit surtout là pour mettre en place la fin de saison, grace à son twist final très réussi.
- 14 :
Blue Falcon, Dynomutt, le tout dans le style (visuel et dans les dialogues) de The Dark Knight Returns de Miller, avec en prime des personnages de Jonny Quest, et une semi-parodie de Ra's, Talia et Ubu (mâtiné de Mandarin et de James Bond), pour un épisode crossover très très sympa, qui sert de détente avant le final de la mi-saison.
- 15 :
Une pièce de théâtre locale rejoue l'histoire de l'immersion de Crystal Cove, liée au mystère de Nibiru (qui semble être "quelqu'un")... mais le fantôme d'un vieux moine espagnol s'interpose. Et Vincent Van Ghoul demande l'aide du Gang. Cliffhanger final efficace.
Ultime show avant Bound For Glory, ce dimanche, et un show qui, finalement, n'a pas grand chose à rajouter à la carte du PPV.
- Dixie dans le ring, met une prime sur la tête d'AJ, Ray débarque, mais Magnus vient pousser un coup de gueule. Ouverture de show honorable, mais j'ai toujours du mal avec la manière dont les promos de Dixie sont sonorisées. - Bully tente de motiver les Aces backstage. - Daniels vs Robbie E vs El Taco Grande vs EY. Pas très long, mais efficace pour ce que c'était. - Godderz tente de démolir AJ backstage. - AJ dans le ring, pas effrayé par la mise à prix de sa tête, et il défie ceux qui veulent la prime. Les Aces débarquent, Gunnstorm sauvent AJ... un segment assez anecdotique. - Gunner vs Knux. RAS. Les Aces sont abandonnés par Bully, qui ne vient pas les aider. - Sabin veut la prime de 50000$. - La révolte des Aces continue. - Gail s'inquiète de Lei'D Tapa, mais Brooke ne veut rien entendre. - Sabin cherche AJ, mais trouve Joe, et repart la queue entre les jambes. - Sabin vs Joe. Match solide, avec un Heel Sabin très amusant. Post match efficace mettant en place l'Ultimate X de Dimanche. - EGO attaque AJ backstage, mais il s'en sort à grands coups d'extincteur. - ECIII est bien le neveu de Dixie, - Magnus vs Ray. Comme le précédent, un match consistant, mais sans surprises, puisque uniquement là pour préparer le PPV. - Sting et Magnus sont brouillés. - Roode & Angle dans le ring, pour un duel de promos réussi. Étrangement, la Main Event Mafia n'est pas intervenue pour aider Kurt. - Ray démolit AJ au micro. AJ ne se laisse pas faire.
Une fin de show qui remet le main event au centre de la carte d'un PPV qui promet. Un show de pré-PPV efficace, même si à nouveau, ce n'était pas exceptionnel.
Pronostics Bound For Glory 2013 :
- Preshow : Los Tacos vs Bromans vs Team EY Law vs EGO : les champions actuels sont face, donc probablement la victoire d'une équipe heel dans ce pré-show... EGO ? - Ultimate X - X-div title : gros Ultimate X en perspective, mais je ne vois personne d'autre que Manik en tant que champion, pour le moment, donc... - ODB vs Gail Kim vs Brooke Assmacher - KO title : Tapa va probablement intervenir à un moment ou un autre, et je ne vois pas vraiment ODB remporter le titre, donc Gail Kim conserve ? - Sting vs Magnus. Magnus remporte la bataille au terme d'un match intense... ou d'un heel turn sur Sting, pour rejoindre la #TeamDixie ? (même si c'est peu probable après la promo de cette semaine). - Gunnstorm vs (EGO ?) - Tag titles : Gunnstorm conserve, à mon avis. Pas de raison de changer de champions, à moins que la compagnie ait une nouvelle équipe en stock. - Roode vs Angle : Kurt Angle remporte la vitoire après un excellent match. - AJ vs Bully Ray - HW title - NoDQ : AJ gagne le match, après non-intervention des Aces, retour de Anderson, et probablement intervention de trouzemille personnes. Ça sera overbooké, mais le résultat final devrait faire plaisir.
- En prime, certainement un match d'Ethan Carter, contre l'un des lutteurs pas sur la carte (Jay Bradley ?), et possiblement un autre match de X-Div (King vs Zema ou Shaw ?). - Et on n'est pas à l'abri d'un retour inattendu... Jarrett ?
Série pour adolescents diffusée sur la BBC/CBBC (et sur Disney Channel aux USA et dans le reste du monde), Wolfblood : Le Secret des Loups est un programme écrit et showrunné par Debbie Moon (une fan avouée de Joss Whedon), qui a vendu là son premier gros projet, et le dirige depuis de manière à peu près tranquille, sans pression de la chaîne.
Wolfblood : Le Secret des Loups - Saison 1 :
Maddy (Aimee Kelly), une adolescente au caractère bien trempé, est la fille d'une famille de garous, vivant dans un petit village anglais à la lisière de l'Écosse. Maddy approche de l'époque de sa première transformation, et a un peu de mal à gérer ces changements, d'autant que sa meilleure copine, Shannon (Louisa Connolly-Burnham) et leur compère Tom (Kedar Williams-Stirling), sportif mais maladroit, commencent à suspecter quelque chose. Pour ne rien arranger, un beau blond mystérieux et dangereux nommé Rhydian (Bobby Lockwood), lui même un garou, arrive à l'école de Maddy, et réveille chez elle des pulsions jusque là enfouies...
Il ne faut pas très longtemps, devant ce Wolfblood, pour repérer les influences de Debbie Moon, qui a clairement bien digéré tout ce qui s'est fait dans le genre ces 20 dernières années. Dans les personnages secondaires de la série, notamment, on retrouve vite des archétypes évidents : Shannon, fusion de Chloe Sullivan et de Willow Rosenberg ; Tom, mélange de Xander Harris et de Pete Ross ; Rhydian, pas forcément très éloigné d'Angel dans sa présentation ; et il y a aussi les pestes de l'école, qui rappellent fortement Cordelia... en nettement plus "local".
Dit comme ça, on pourrait croire que Wolfblood est un énième show surnaturel pour adolescents, avec romance à la clef, et du mélodrame vu et revu dans 250 séries de ce genre, notamment chez Whedon... mais si l'on ne peut nier l'influence Whedonienne, tout le reste n'est pas forcément au programme.
Wolfblood s'inscrit en effet directement dans le ton Whedon époque Buffy : ça ne se prend jamais vraiment trop au sérieux (les parents de Maddy qui se plaignent qu'elle leur donne des coups de journal sur le museau lorsqu'ils sont en loups, parce que sinon ils mâchonnent toutes les chaussures de la maisonnée), et si ça utilise bien les ressorts habituels de ce type de série (le protagoniste qui cache son secret à ses meilleurs amis, tout ça), ça évite assez habilement les clichés du genre, en les détournant gentiment (si les personnages principaux sont tiraillés entre l'appel de la nature, et leurs responsabilités d'humains, le show évite de trop verser dans le mélodrame et la romance impossible typiques de ce genre de séries), et en conservant toujours une certaine dose de second degré.
Comme je l'ai dit, Aimee Kelly compose dès le début un personnage gauche, assez garçon manqué, et au caractère bien trempé, qui s'avère rapidement attachant ; les autres acteurs sont assez convaincants dans leurs rôles, sans être agaçants ; l'illustration musicale celtique est très sympathique ; de manière globale, le visuel de la série est assez réussi : les paysages naturels sont jolis, les loups en CGI sont honorables pour un show pour enfants sans budget, et la réalisation est satisfaisante.
Cela dit, le tout est loin d'être parfait : les limites budgétaires se ressentent régulièrement, et l'on n'est pas à l'abri d'un épisode ou deux un peu trop caricaturaux, aux résolutions précipitées ; les personnages, eux, souffrent parfois d'une caractérisation fluctuante, selon les scénaristes, mais rien de bien méchant... Shannon, par contre, devient rapidement agaçante tant elle est dévorée par son obsession pour la Bête qui hante la lande, et n'a que faire des sentiments d'autrui : problématique, pour un personnage auquel le spectateur est supposé s'attacher.
Dans l'ensemble, je partais assez peu convaincu, mais progressivement, à mesure que l'écriture trouve ses marques dans les 13 épisodes de 27 minutes de cette première saison, j'en suis venu à tomber sous le charme de ce petit show sans prétention, et qui a totalement conscience de ses limites (et de comment les exploiter au mieux).
Maintenant, il me reste à rattraper la saison 2, et à espérer qu'à contrario de Young Dracula, le show ne va tomber dans les travers Twilightesques des autres séries du genre.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Come Out And Play :
Un couple arrive sur une île désolée, dans un village sud-américain uniquement occupé par des enfants. Bien vite, la situation dégénère...
Remake quasi plan-pour-plan d'un film de 1976, le métrage tourne rapidement à vide, confondant lenteur sinistre et atmosphérique avec rythme mollasson et soporifique.
De plus, le score agaçant n'aide guère à apprécier ce film contemplatif qui, par moments, semble même un peu prétentieux... tout en passant totalement à côté du moindre semblant de message, en faisant de ses gamins meurtriers des machines à tuer mécaniques et identiques.
Tout l'intérêt de la thématique des enfants meurtriers (le contraste innocence/meurtre, et le dilemme moral lorsque vient le moment de se défendre) est donc ici annihilé, malgré les efforts du couple d'adultes...
1/6
Saturday Morning Mystery :
Une parodie "modernisée" et live de Scooby Doo, dans laquelle le Scooby Gang s'attaque au mystère d'une maison/école à la sinistre réputation.
Les dix premières minutes ont du potentiel, avec un générique réussi, et une mise en place pas désagréable... les acteurs s'en sortent, sans faire d'étincelles, et l'on se dit que la balade peut être fun, notamment grâce à quelques effets de réalisation sympatoches... mais le tout se met rapidement à ronronner comme ce n'est pas permis, et à donner dans la combinaison sex, drugs & gore qui n'est jamais drôle, jamais effrayante, jamais sexy et jamais tendue...
Bref, ça se transforme très rapidement en grand néant inintéressant avec, comble du comble, un chien qui n'est jamais utilisé. Déception.
Et contrairement à ce que prétend la jacquette, ça n'a rien à voir avec Evil Dead. C'est plutôt "Scooby-Doo meets The Hills Have Eyes".
2/6 (pour le début, le concept, et quelques scènes ponctuelles)
Jeff Bell seul à l'écriture d'un épisode réalisé par B'elanna Torres = ça redresse (un tout petit peu) la barre. Le problème, en fait, c'est qu'à nouveau, le pitch était convenu au possible : le coup du "l'ancien protégé du leader de l'équipe est passé à l'ennemi, et il faut le retrouver au plus vite pour l'empêcher de nuire, mais la situation est moins manichéenne qu'au premier abord, parce qu'elle est forcée de travailler pour l'ennemi", on y a eu droit dans toutes les séries d'espionnage, ou même dans des NCIS et consorts... donc bon gros bof pour le scénario, et pour l'actrice qui jouait l'ex-protégée de Coulson. Ce qui pose problème quand tout le suspense de l'épisode repose sur la survie ou non de la fille en question... surtout qu'en plus, il y a toujours les grosses ficelles habituelles (l'opération chirurgicale improvisée pratiquée par une scientifique inexpérimentée, mébiensûr ; toute l'intro avec les transporteurs de diamands en mode Anonymous, rien de tel pour passer inaperçu ! ; Skye qui hacke tout et n'importe quoi à partir d'un laptop, y compris les systèmes des maychants, qui ont pourtant 10 ans d'avance technologique sur le Shield, laule ; la team qui choisit d'envoyer Ward à la place d'une femme, au lieu de May, qui était pourtant là et prête à l'action, *soupir*).
Par contre, si sur le front de l'intrigue ça ne fonctionnait pas vraiment, sur celle de l'écriture des personnages, c'était un peu mieux : tous les personnages, de manière globale, étaient en mode mineur en comparaison des épisodes précédents, ce qui était appréciable. Cela dit, l'anti-jeu rigide et volontaire de Ming-Na risque d'être fatiguant à la longue.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Frankenstein's Army :
Un "reporter" soviétique part avec un commando pour libérer une région d'Allemagne de l'Est, et découvre le laboratoire de recherche d'un savant nazi... Frankenstein.
Un found footage historique plutôt sympatoche, tant niveau reconstitution que mise en image et bestiaire. Après, le rythme est un peu bancal, et niveau tension ou peur, ce n'est pas top, idem pour l'interprétation (les monstres sont beaucoup trop théâtraux) mais pour l'atmosphère et l'originalité, allez...
un petit 2.5/6
Nothing Left to Fear :
La famille d'un pasteur s'installe dans un village rural aux habitants menaçants, qui semblent étrangement intéressés par les deux filles des arrivants...
Un film fantastique/horreur produit par Slash, particulièrement mollasson, et qui se traîne gentiment sur toute la longueur, se contentant de recycler des gimmicks et une imagerie redondantes et convenues sans réussir à créer la moindre tension.
1.5/6 (parce que j'aime bien le cast - James Tupper, Anne Heche, Jennifer Stone, Ethan Peck et Clancy Brown...)
Comme souvent ces temps-ci, un Raw qui se contente de faire du surplace, et de tourner intégralement autour de l'égo de Stephanie et de HHH, avec:
- une première heure sans intérêt (et un segment d'ouverture qui donne presque l'impression que le match de PPV est HBK vs Orton, tant Bryan y est aux abonnés absents)
- une seconde heure de meublage qui s'ouvre sur HHH pas même foutu de garder le silence pendant une semaine alors qu'il est supposé avoir subi une opération chirurgicale à la mâchoire pour la soigner après le KO de Show
- et une troisième heure qui joue la carte du "Beat The Clock Challenge", la béquille habituelle de la WWE lorsque la compagnie n'a pas d'idée.
On y rajoute Punk qui, stupide, se booke un match handicap pour le PPV ; et un main event qui jobbe les titres par équipe du Shield en les donnant aux Rhodes plutôt qu'à une vraie équipe qui en aurait besoin (le match était sympa, mais bon... tous les titres de la compagnie sont dévalués, et réduits à des objets sans valeur intrinsèque, puisque uniquement utilisés comme des accessoires secondaires dans ce grand feud entre les zentils et le maychant Triple H), et voilà, encore une semaine parfaitement oubliable, prévisible et médiocre. On commence à avoir l'habitude...
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Sinister :
Un auteur criminologue emménage avec sa famille sur les lieux d'un drame sanglant. Shit ensues...
Ça fait à peu près illusion pendant trois quarts d'heure, jusqu'à ce que le surnaturel cliché et creux fasse son apparition, avec le dieu babylonien, l'expert, les jump scares, blablabla... la routine, quoi, sans grand intérêt. D'autant que ça ne joue pas toujours très bien.
2/6
La Malédiction de Chucky (Curse of Chucky) :
Peu de temps après la mort de sa mère, une jeune femme paralysée en fauteuil roulant accueille ses proches dans la maison familiale... mais Chucky est lui aussi présent.
Une sorte de retour aux sources pour la franchise, qui n'a jamais vraiment brillé par sa qualité, et qui délaisse la comédie référentielle pour l'horreur pure et dure.
Problème : le film retombe dans le fanservice référentiel dans sa dernière ligne droite, qui vire au grand n'importe quoi... et franchement, la partie horreur est loin d'être intéressante ou convaincante, malgré les efforts de l'héroïne (la fille de Brad Dourif, qui double toujours Chucky) : c'est prévisible, assez mal mis en scène, et le Chucky change de tête toutes les deux scènes, à mesure que les modèles utilisés (animatronique, poupée, CGI, doublure) changent.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...
Bad Milo :
Un homme stressé découvre un jour qu'une créature étrange et meurtrière vit dans son colon, et en sort régulièrement pour évacuer la tension qu'il ressent en massacrant l'objet de ses frustrations...
Du grand nawak sympatoche, typiquement série Z 80s à la Trauma, avec un cast amusant. Un peu prévisible et pas forcément toujours ultra-rythmé, cela dit.
3.5/6
Hell Baby :
Un couple attendant un enfant emménage dans une maison à l'historique assez sanglant...
Une version parodique de Rosemary's Baby, semi-improvisée, par toute la bande de Childrens Hospital/NTSF:SD::SUV. Très inégal, et avec de la nudité inutilement racoleuse.
Spin-off de Once Upon a Time, conçu pour treize épisodes au format mini-série, avec un début, un milieu et une fin. Bonne idée, en théorie, malgré une case horaire calamiteuse, qui ne va probablement pas porter chance à la série...
OUATIW 1x01 :
Ça allait. Rien d'exceptionnel, mais si on est familier du ton et des limites (notamment au niveau du budget et des sfx) de OUAT, ça se regardait tranquillement.
J'ai passé tout l'épisode à me demander pourquoi le valet de coeur me paraissait aussi familier... et puis j'ai envie trouvé : c'est le clone masculin frangin de la chav dans Misfits : même tête, même accent. Après, je partage les réserves de certains sur le cast : Alice est tour à tour très bien et inexistante, et la Reine Rouge est... aouch. Le collagène, c'est mal, les enfants.
À l'identique, je partage un certain ressenti de froideur globale, avec un cast ma foi peu attachant dans sa globalité (sauf Sayid. Sayid cartonne en Jafar, et j'espère bien qu'il va avoir l'occasion de cabotiner), et le côté un peu hétérogène de la partie dans l'asile (même si j'ai apprécié que cela renvoie à Return to Oz, quelque part). Reste à voir ce qui est prévu pour les épisodes à venir, et si ça pourra tenir sur la distance.
Pilote de sitcom avortée, par Greg Garcia (Earl, Raising Hope), sur Ron Weasley en germophobe qui hérite d'une fortune et décide de s'improviser bon samaritain.
Garcia recycle un peu le concept de Earl (une bonne action par semaine) à la sauce super-héros, avec Stephen Fry en majordome, plusieurs caméos d'acteurs secondaires de Earl et Hope, Tyler Labine, et un Rupert Grint assez convaincant avec son accent américain.
Sympatoche, et toujours meilleur que l'autre show de Garcia, The Millers. Dommage que la série n'ait pas été commandée.
Bound for Glory 2013 approche à grands pas, et malgré la restructuration de la compagnie (et le chaos qui l'accompagne), malgré les contrats parfois non-renouvelés, et malgré la négativité générale entourant TNA sur les sites de catch (rarement objectifs), la fédération continue son petit bonhomme de chemin, produisant chaque semaine des Impacts plus intéressants et divertissants que les produits de la concurrence.
Cette semaine, l'objectif de la compagnie était clairement de consolider la carte de BFG : alors, mission accomplie ?
Impact Live :
- HeelDixie, sifflée par les fans dès son entrée dans le ring, enterre tous les autres promoteurs, continue de parler, volontairement totalement indifférente au public, puis elle enterre Sting quand il se pointe, et le menace d'un renvoi. Dixie est toujours un peu brouillonne, mais son personnage trollesque se précise de plus en plus. - Promo efficace de Aries. - AJ's back, et prêt à se battre. - Hardy vs Aries. Très bon match, forcément. - Joe se pointe et se rajoute à l'Ultimate X. Surprenant, mais intéressant. - Les Bromans se charrient gentiment. - EY & Park en road trip live sur la route jusqu'à BFG, amusant. - Les Bromans défient ODB. - ODB vs Jesse. Le match commence à peine, et Lei'D Tapa débarque pour démolir ODB. J'attends toujours de voir dans quelle direction ils se dirigent avec Lei'd, pour vraiment donner un avis. - La révolte des Aces continue, et Bully se cache derrière ses sbires. - Magnus est prêt à se battre contre Sting. Bon segment backstage. - EGO derrière leur porte, LMAO. - EGO se pointent dans des costumes flamboyants ( ), font un speech sur les HOFs foireux, avant d'accueillir Roode dans leur HOF, via une vidéo franchement marrante. Segment particulièrement fun, et retour de Kurt à la clef. - Roode est en colère. - Velvet vs Assmacher. RAS. Velvet un peu en retard sur un spot ou deux, mais elle compense un peu par un effort placé sur le selling de sa blessure. - ETHAN.... CARTER.... THE THIRD.... E...C...3... vivement. Et je me demande s'il est un "cousin" ou un "neveu" de Dixie Carter. - Sting & Magnus vs Kazaniels. Tag match solide et standard, plus orienté sur l'intrigue générale du feud, que sur le match en lui-même. - HeelDixie trolle AJ backstage, et c'est encore plus fun. - Aj vs Bisch & Knux. Tenay expulsé par Bully, qui prend sa place. Match brouillon, mais post-match efficace, avec passage à tabac d'AJ par les Aces. Un finish visant clairement à augmenter la pression pour BFG.
Un Impact dans lequel il y en avait pour tout le monde : de la comédie, de l'action, des Knockouts, Dixie, de la progression, des nouveaux matches annoncés pour BFG... pas désagréable du tout, à défaut d'être le meilleur Impact de ces dernières semaines.