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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Blog Update ! - FIN DU BLOG / CHANGEMENT D'ADRESSE

Publié le 13 Janvier 2025 par Lurdo dans Cinéma, Update, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Review

Voilà, c'est fini.

Comme annoncé lors du bilan de la dernière Yulefest, après près de 14 ans d'existence, et des milliers de critiques cinéma et télévision (sans oublier les marathons d'Halloween et de films de Noël), le blog des Téléphages Anonymes ferme ses portes, ou plutôt, il se met en veille définitive.

Pourquoi ? L'incompétence d'Overblog, principalement.

Depuis près d'un an, maintenant, le blog des Téléphages a été déréférencé par Google, du jour au lendemain, sans prévenir, réduisant le trafic provenant de Google à une peau de chagrin. À de multiples reprises, j'ai interrogé Overblog à ce sujet, jusqu'à enfin obtenir un semblant de réponse : on ne sait pas pourquoi, mais quelques-uns des blogs de la plateforme sont touchés, c'est aléatoire, on n'a pas d'explication, désolé.

CQFD.

De quoi bien me décourager, d'autant qu'à côté, le partage sur les réseaux est toujours aussi laborieux, à la fois pour des raisons techniques inhérentes à OB, que pour des raisons pratiques inhérentes à la lente déliquescence des réseaux en question.

Bref. Plutôt que de me fatiguer à continuer de publier sur un blog moribond bloqué par Google, je préfère arrêter là le carnage (nombre de visites divisé par 10 en un an, youpi)... et reprendre de zéro.

Car oui, je ne baisse pas les bras pour autant, et je vais me livrer à une petite expérience, en ouvrant un blog secondaire (Le Téléphage Anonyme - et oui, je suis en solo, désormais, une pensée pour Sygbab qui est occupé ailleurs) qui assurera la continuité des opérations de ce blog fermé.

Le programme restera le même jusqu'à l'été 2025, dans un premier temps, histoire d'évaluer la portée de ce reboot, et de m'assurer que Google ne me bloque pas à nouveau : quatre ou cinq critiques cinéma et télévision par semaine, à la numérotation inchangée, et occasionnellement, des cycles spéciaux, consacrés aux séries, à la Saint Valentin, à Walpurgis, ou, potentiellement à terme, à Halloween et Noël.

Le blog change juste d'adresse, en somme... et ce dès le premier février. Alors rejoignez-moi sur le blog du Téléphage Anonyme... 

 

Le blog du Téléphage Anonyme : des critiques de film, de séries, et parfois d'autres choses...

 

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En parallèle, les archives des Téléphages Anonymes restent en ligne : 

- L'historique de toutes les éditions de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries de Noël passés en revue à cette occasion, est disponible sur les pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier.

- L'historique de tous les films et séries d'horreur passés en revue à l'occasion de l'Halloween Oktorrorfest annuelle, est disponible ici.

- L'index de tous les autres films passés en revue sur le blog des Téléphages est accessible en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

- Et enfin, les bilans de toutes les autres séries critiquées jusqu'à présent en ces pages sont recensés dans dans l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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Blog Update ! - Novembre/Décembre/Janvier 2024 - Christmas Yulefest 2024 (bilan)

Publié le 10 Janvier 2025 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Review, Update

Mi-novembre à mi-janvier : deux mois mis de côté pour la Christmas Yulefest annuelle des Téléphages Anonymes... notre festival de films festifs et pleins de bons sentiments qui se tient chaque année... et pour lequel, tous les ans, je peine à m'organiser correctement. :p

01 - Opération Casse-Noisettes (2024) - 3.5/6

02 - Noël Joyeux (2023) - 3/6

03 - A Vintage Christmas (2024) - 3/6

04 - Holiday Crashers (2024) - 3.75/6

05 - The Christmas Charade (2024) - 3.75/6

06 - Twas the Date Before Christmas (2024) - 4.25/6

07 - The 5-year Christmas Party (2024) - 3.75/6

08 - Mon bel homme de neige (2024) - 3.5/6

09 - The Christmas Break (2023) - 3.25/6

10 - Dear Santa (2024) - 2/6

11 - Unwrapping Christmas 1 : Tina's Miracle (2024) - 2/6

12 - Our Little Secret (2024) - 2.25/6

13 - A Very Vermont Christmas (2024) - 2.25/6

14 - Santa Hunters (2024) - 3.5/6

15 - Three Wiser Men and a Boy (2024) - 4/6

16 - Our Holiday Story (2024) - 3/6

17 - Unwrapping Christmas 2 : Mia's Prince (2024) - 3/6

18 - Holiday Mismatch (2024) - 3.75/6

19 - Rejoins-moi pour Noël (2020) - 2.75/6

20 - A '90s Christmas (2024) - 2.75/6

21 - A Carol for Two (2024) - 2.75/6

22 - Nutcrackers (2024) - 3/6

23 - Lettres magiques au Père Noël (2023) - 2.25/6

24 - Christmas with the Singhs (2024) - 3/6

25 - A Sudden Case of Christmas (2024) - 3/6

26 - Tails of Christmas (2024) - 2/6

27 - Santa Tell Me (2024) - 3/6

28 - A Christmas Less Traveled (2024) - 2.25/6

29 - Tis the Season to be Irish (2024) - 3/6

30 - Tous les chemins mènent à Noël (2020) - 3.75/6

31 - Unwrapping Christmas 3 : Lily's Destiny (2024) - 2.25/6

32 - Réveillon à la vanille (2019) - 3.75/6

33 - Christmas, Love and Fudge (2024) - 3.75/6

34 - Enchanting Christmas (2024) - 3.5/6

35 - En couple pour Noël (2023) - 2.25/6

36 - Ma vie est un film de Noël (2023) - 2.75/6

37 - The Santa Class (2024) - 4.5/6

38 - Sugarplummed (2024) - 3.75/6

39 - Il faut sauver la maison de Noël (2021) - 2.75/6

40 - Unwrapping Christmas 4 : Olivia's Reunion (2024) - 3.25/6

41 - Sur la route du Père Noël (2023) - 2.5/6

42 - Jingle Bell Race (2024) - 4.25/6

43 - The Finnish Line (2024) - 4/6

44 - Confessions of a Christmas Letter (2024) - 3.75/6

45 - A Novel Noel (2024) - 2.25/6

46 - Christmas under the Northern Lights (2024) - 2.75/6

47 - Believe in Christmas (2024) - 3.25/6

48 - The Christmas Quest (2024) - 2.25/6

49 - Glisten and the Merry Mission (2023) - 3.75/6

50 - Ce Noël-là (2024) - 3.25/6

51 - The Night Before Christmas in Wonderland (2024) - 4.25/6

52 - Les pires enfants de l'histoire du monde (2024) - 2.75/6

53 - Red One (2024) - 3/6

54 - Marie (2024) - 2/6

55 - Un Noël pas comme les autres (1996) - 2.5/6

56 - Debbie Macomber's Joyful Mrs. Miracle (2024) - 2.5/6

57 - Joyeux Noël (1994) - 1.5/6

58 - Leah's Perfect Gift (2024) - 2.5/6

59 - Le plus beau cadeau de Noël (2000) - 1.5/6

60 - Christmas Eve in Miller's Point (2024) - 3.5/6

61 - Hanukkah on the Rocks (2024) - 4/6

62 - Nugget is Dead ? - A Christmas Story (2024) - 4/6

63 - Home Sweet Christmas (2024) - 2.75/6

64 - A Home for the Holidays (2023) - 1.75/6

65 - La Sœur des neiges (2024) - 3.5/6

66 - Père Noël à domicile (2024) - 4.25/6

67 - Silent Bite (2024) - 2/6

68 - The Christmas Letter (2024) - 2.5/6

69 - How to Ruin the Holidays (2024) - 3.25/6

70 - A Cinderella Christmas Ball (2024) - 2.75/6

71 - The Three Kings (1987) - 3.75/6

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Bilan :

71 films passés en revue cette année, soit à peu près autant que l'année dernière, et une constation globalement similaire à 2023, au point que je peux presque citer directement le bilan d'alors : Hallmark continue de "proposer de multiples téléfilms aux postulats un peu originaux, un peu excentriques, dynamiques", qui tentent de renouveler les visages habituels de la chaîne, "apportant ainsi une bouffée d'air frais à cette saison festive."

Et en face, il n'y a pas grand chose de valable, seules les plateformes de streaming investissant encore dans des téléfilms originaux (souvent médiocres), pendant que Lifetime et compagnie recyclent des productions indépendantes rachetées et cheaps.

 

# Film(s) du mois : 

Comme je le disais, une saison durant laquelle Hallmark a continué de se démarquer en proposant des téléfilms de Noël pas toujours parfaits ou totalement aboutis, mais sympathiques et rafraîchissants : la suite de Three Wise Men and a Baby, un Santa Class décalé et ludique, une Jingle Bell Race dynamique, un The Finnish Line dépaysant, ou encore le bar de Hanukkah on the Rocks - sans oublier le Twas the Date Before Christmas, plus classique, mais avec une Amy Groening attachante.

Dans les autres pays, on peut aussi citer Nugget is Dead ?, une comédie australienne décalée ; The Night Before Christmas in Wonderland, un dessin animé anglais old-school ; ou encore le Père Noël à Domicile français, une comédie sympatoche avec plusieurs membres des Nous C Nous.

 

# Flop(s) du mois : 

On pourrait presque citer, dans cette catégorie, quasiment tous les téléfilms GAF, mais il y a pire : Silent Bite, un film d'horreur indépendant lorgnant sur Une Nuit en Enfer ; Tails of Christmas, et son interprétation catastrophique ; l'ensemble des Unwrapping Christmas, pas forcément désastreux en tant que tels, mais tellement inégaux et génériques qu'ils méritent cette mention ; Le plus beau cadeau de Noël, un vieux téléfilm Disney Channel ; A Home for the Holidays, un métrage indépendant pas très bien écrit ni interprété ; Joyeux Noël, l'adaptation américaine du Père Noël est une ordure ; Marie, une relecture raide et pompeuse de la Nativité ; et à mon grand dam, Dear Santa, la comédie de Noël bâclée avec Jack Black... 

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# Petit écran :

Quatre séries passées en revue, cette année : 

- The Holiday Shift, une mini-série unitaire de 2023 pas désagréable, un peu trop courte pour totalement fonctionner, mais qui avait du potentiel.

- Les deux saisons de Home for Christmas, série Netflix à l'héroïne attachante et à l'ambiance norvégienne très particulière, mais qui est un peu inégale (en attendant la saison 3).

- Holidazed, la mini-série anthologique Hallmark diffusée sur la plateforme de streaming de la chaîne : plutôt sympathique, parfois même supérieure aux téléfilms diffusés sur la chaîne, mais un peu inégale, là aussi, et se terminant de manière un peu précipitée et faiblarde.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les autres séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

À venir ? Rien du tout.

Ou plutôt, pour être exact, le blog des Téléphages Anonymes va fermer ses portes dans quelques jours, pour des raisons que j'expliquerai dans un ultime billet publié la semaine prochaine.

C'est donc la fin d'une belle aventure de près de 14 ans pour ce blog, qui restera en ligne sous forme d'archives... et qui continuera, sous une forme très similaire, à une autre adresse, celle du blog du Téléphage Anonyme, où je poursuivrai, officiellement en solo et dans des conditions techniques peut-être un peu meilleures, mes critiques ciné et télé hebdomadaires.

Plus d'informations très bientôt...

...

Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les autres films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)......

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Christmas Yulefest 2024 - The Three Kings (1987)

Publié le 6 Janvier 2025 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Drame, Noël, Christmas, Yulefest, Review, Télévision, USA, ABC

Les Rois Mages sont arrivés : chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest se conclut...

The Three Kings (1987) :

À Los Angeles, dans les années 80, trois patients d'un hôpital psychiatrique - Ken (Jack Warden), Shaw (Stan Shaw) et Tag (Lou Diamond Phillips) - profitent de la reconstitution de la Nativité pour s'échapper à dos de chameaux et, persuadés d'être les Rois Mages de légende, ils partent à la recherche de signes et d'une étoile pouvant les mener au berceau du petit Jésus, poursuivis par les autorités, leur médecin (Jane Kaczmarek), et une journaliste (Tiana Alexandra)...

Un téléfilm de Noël ABC assez typique des années 80, à savoir qu'il est produit par Aaron Spelling (avec caméo de Tori Spelling, forcément) et qu'il utilise des acteurs établis pour proposer un récit mélangeant émotion, comédie et justice sociale, pas toujours de la manière la plus fluide ou homogène qui soit.

Ici, notamment, on a un conte de Noël qui a bon fond et qui se termine bien, trois Rois Mages paumés qui ont conscience de leurs problèmes psychologiques et se soutiennent, un médecin bienveillant, une journaliste débutante vietnamienne confrontée au sexisme et au racisme ordinaire de ses collègues, des personnages secondaires un peu flamboyants, un propos sur les SDF de Los Angeles... etc.

Ça se regarde facilement, et le climax est assez réussi, même si les ruptures de ton peuvent être assez brutales, que la musique est un peu répétitive, et que l'écriture manque parfois de finesse.

3.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - A Cinderella Christmas Ball (2024)

Publié le 5 Janvier 2025 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, GAF, Télévision, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

A Cinderella Christmas Ball (2024) :

Professeur de danse de Chicago, Chelsea (Danica McKellar) part pour la principauté de Havenshire, non loin du Luxembourg, pour tenter d'y retrouver son père biologique à partir d'une vieille photo. Sur place, alors qu'elle tente d'entrer dans le château de la famille royale pour y trouver des indices, elle croise le chemin de Phillip (Oliver Rice), avec qui elle partage un pas de danse dans un pub local. Mais lorsqu'elle est recrutée par le Palais pour apprendre au Prince une danse particulière à l'occasion d'une cérémonie, elle découvre que Phillip et le Prince de Havenshire ne font qu'un...

Il y a deux ans, sur GAF, Danica McKellar jouait dans The Winter Palace, où, auteure en panne d'inspiration, elle croisait le chemin d'un Prince sarcastique et de sa famille, blablabla. L'année dernière, toujours sur GAF, Danica nous proposait Swing into Romance, un téléfilm dans lequel elle incarnait une ex-danseuse revenant dans sa ville natale et devant sauver le magasin familial, blablabla, ainsi que Le Noël royal de Bella, un film de Noël désespéremment générique et insipide, où, styliste, elle tombait sous le charme d'un Duc européen traqué par les paparazzi, blablabla.

Et donc, on ne change pas une formule qui gagne (enfin, façon de parler), revoilà Danica, qui combine ici la danse de salon avec le film de Noël royal, un Prince sarcastique déguisé pour échapper aux paparazzi et à ses responsabilités, saupoudré d'une dose d'adoption/de mystère familial éventé, blablabla... et de clins d'œil à ses autres films royaux.

Comme d'habitude chez GAF, c'est assez fauché : les uniformes sont froissés, les incrustations et plans larges sur le chateau sont approximatifs, la musique est basique (les numéros de danse sur des cantiques de Noël vaguement réorchestrés pour coller aux mouvements des danseurs, mwé), la décoration intérieure est simpliste, et les détails les plus infimes ont clairement été bricolés à l'arrache (mention spéciale à la décoration de Noël à suspendre dans le sapin qu'on offre à Chelsea comme un objet précieux et qui est supposée représenter le château local, mais qui est clairement une décoration en plastique du château de Disneyworld, repeint à l'arrache et amputé de sa tour).

Bref, c'est loin d'être formellement convaincant, c'est cousu de fil blanc, mais... la relation entre le Prince et Chelsea fonctionne plus ou moins, tout comme le fil conducteur (très prévisible, mais bon) du père inconnu de cette dernière.

Je m'attendais à décrocher dès le premier quart d'heure devant tant de clichés (comme avec Le Noël royal de Bella), et puis en fait, ça passe. Plus ou moins.

3/6 - 0.25 pour la mention maladroite de Dieu dans les dernières minutes, mention apparemment obligatoire dans les téléfilms de cette chaîne désormais ouvertement Trumpiste, lorsque Chelsea dit, en gros, que c'est nous qui devrions décider de notre place dans le monde, pas la société et ses normes, et que son père lui rétorque que c'est Dieu qui décide de notre place dans le monde... *soupir*.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2024 - How to Ruin the Holidays (2024)

Publié le 4 Janvier 2025 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Drame

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

How to Ruin the Holidays (2024) :

Comique peinant à se faire une place à LA, Michelle (Amber Nash) retourne en urgence dans sa famille pour les Fêtes après avoir reçu un message inquiétant de sa sœur Andrea (Kate Lambert) à propos de la santé déclinante de leur père (Colin Mochrie). Mais une fois de retour à Atlanta, elle constate que la situation est bien différente, et qu'elle va devoir faire le point sur sa vie et sa carrière si elle veut réussir à passer la fin d'année en famille...

Un postulat de départ pas si éloigné que ça des romcoms festives Hallmark, pour une comédie dramatique qui oublie toute romance et propose une version plus corrosive et dépressive d'un Noël en famille, où la sœur est manipulatrice, le père est un libertarien doom prepper dans une relation régulière avec une prostituée, le frère handicapé mental (Luke Davis) regarde du porno dans le salon, l'agent est incompétent, le voisin est agressif, la mère est absente, et la protagoniste est au point mort dans sa vie.

On sent que le tout ne bénéficiait pas d'un budget énorme, et qu'on est clairement dans une production indépendante pas toujours ultra-aboutie : le métrage est assez inégal, au final, certains éléments et gags paraissent sous-développés, et quelques rebondissements semblent un peu forcés (le tournant dramatique de la dernière ligne droite est à la fois prévisible et insuffisant)...

Mais le tout s'avère assez agréable à regarder : le ton change agréablement de la norme des films de Noël, les acteurs sont plutôt bons et convaincants, l'humour fait fréquemment mouche et certains moments sont même émouvants, comme cette scène où tous les membres de la famille mettent un instant de côté leurs querelles pour se réunir au coin du feu et interpréter un morceau de Toto.

Dans l'ensemble, rien d'exceptionnel ou d'immanquable, mais le contraste avec tous les téléfilms visionnés durant cette saison n'est pas désagréable.

3.25/6 

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Christmas Yulefest 2024 - The Christmas Letter (2024)

Publié le 3 Janvier 2025 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

The Christmas Letter (2024) :

Parce qu'il en a assez de recevoir chaque année la carte de vœux spectaculaire d'un ami particulièrement aisé, Joe (Angus Benfield) décide de rédiger lui aussi une carte de vœux digne de ce nom pour sa famille : bien qu'il vienne tout juste d'être mis au chômage, il vide alors son plan d'épargne retraite, et passe une année à enchaîner les expériences hors du commun avec sa femme (Regina Schneider) et ses deux enfants, pour avoir de quoi remplir une lettre qu'il espère exceptionnelle...

Un film indépendant qui lorgne fortement sur le format et le ton de Le Sapin a les boules (et des autres National Lampoon's Vacation), que ce soit sur le fond ou sur la forme : on retrouve ce père bienveillant mais maladroit et jaloux (et à la capillarité discutable), sa femme raisonnable, ses enfants, ses beaux-parents (le frère de Bill Murray), on a droit à un caméo de Chevy Chase (qui a mal vieilli) et de sa fille, de Randy Quaid, c'est bourré de quiproquos et d'incidents, de personnages excentriques, etc, on a un générique d'ouverture animé (qui ressemble plus à du South Park qu'autre chose), bref, les influences du film sont évidentes, et...

Ça se regarde, pour peu qu'on ait totalement conscience des limites budgétaires et conceptuelles du film. Ce n'est pas particulièrement drôle ou inspiré, c'est techniquement parfois approximatif, c'est sans réelle surprise, mais ça a bon fond.

Ce qui ne suffit pas forcément à lui faire atteindre la moyenne, mais bon, ce n'est pas non plus un désastre total.

2.5/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Silent Bite (2024)

Publié le 2 Janvier 2025 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Noël, Yulefest, Christmas, Fantastique, Thriller, USA, Review

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Silent Bite (2024) :

À Noël, un groupe de braqueurs de banque (Luke Avoledo, Nick Biskupek, Michael Swatton, Dan Molson) se réfugie dans un motel isolé après leur dernier casse, pour y attendre le retour de l'un des leurs (Dan Molson) avec le véhicule dans lequel ils vont fuir. Mais sans le savoir, une vampiresse (Sayka de Goede) et sa progéniture ont aussi décidé de s'installer là, et de faire des criminels leur futur repas...

Un film d'horreur indépendant (comprendre : c'est cheap) lorgnant fortement sur Une Nuit en enfer, mais sans le budget, sans la folie, sans la tension, et avec quelques Anglais. D'un point de vue technique, si ce n'est pas trop mal filmé et photographié, la post-synchro est médiocre, et les effets très limités ; le rythme est assez pépère (il n'y a pas réellement de montée en puissance), et si les personnages de criminels ont le bon goût de ne pas être des abrutis finis, ça reste globalement assez caricatural et basique.

Bof.

2/6

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Christmas Yulefest 2024 - Père Noël à domicile (2024)

Publié le 1 Janvier 2025 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, France, Télévision, M6, Review, USA, Yulefest, Noël, Christmas

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Père Noël à domicile (2024) :

Pour garder son emploi de livreur, Enzo (Medi Sadoun) accepte une ultime tournée lors de la nuit du réveillon de Noël, avec sa collègue Laurène (Alice Pol). Déguisé en Père Noël, il fait ainsi ses livraisons, et passe de maison excentrique en maison excentrique, tout en délaissant, en parallèle, sa propre famille...

Téléfilm M6 coupé en deux et diffusé courant décembre, ce métrage est le fruit du travail de Manu Joucla, ancien Nous Ç Nous (dont la majeure partie de la troupe fait une apparition), qui propose ici une sorte de films à sketches enchaînant les caméos de visages familiers (les autres Nous Ç Nous, François Berléand, Fred Testot, Denis Maréchal, Élodie Poux, etc) au fil d'une nuit décalée et déglinguée.

Ce n'est pas parfait, ça peut être un peu inégal, mais c'est plutôt amusant et très sympathique, avec un ton assez typique, un humour identifiable, et une distribution naturelle qui s'amuse bien. En tout cas, ça change du tout venant des téléfilms de Noël, et ça a bon fond.

4.25/6

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Christmas Yulefest 2024 - La Sœur des neiges (2024)

Publié le 31 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Noël, Yulefest, Christmas, Norvège, Review, Netflix, Fantastique

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

La Sœur des neiges (Snøsøsteren - 2024) :

Depuis la mort de sa grande sœur, le petit Julian (Mudit Gupta) peine à retrouver la joie de vivre, alors même que ses parents sont toujours sous le choc, et qu'ils peinent à se motiver pour organiser les fêtes de Noël pour lui et sa petite sœur. Jusqu'à ce que Julian rencontre Hedvig (Celina Meyer Hovland), une fillette mystérieuse débordant de l'esprit de Noël, et qui devient rapidement l'amie du petit garçon, lui redonnant goût à la vie et le motivant à tout faire pour ramener un peu de normalité dans sa vie de famille.

Un conte de Noël norvégien adapté d'un livre pour Netflix, et qui s'avère (spoilers, mais pas trop, car c'est tout de même assez évident, très rapidement), une relecture du Sixième sens en mode enfantin et enneigé.

Pas forcément désagréable, une histoire de deuil et de fantôme de Noël mélancolique qui abat peut-être un peu trop vite ses cartes et se déroule sans surprises, mais qui fonctionne néanmoins grâce à de jeunes acteurs attachants, et à une atmosphère globale assez cozy.

Cela dit, je mentirais en disant avoir été totalement conquis par ce métrage ou par la caractérisation d'Hedvig, et contrairement à d'autres, je n'ai même pas ressenti un semblant d'émotion devant ce récit (il faut dire que le script est un peu trop évident et simple pour que l'émotion parvienne à surprendre le spectateur, comme par exemple dans un Terabithia).

Mais ça reste honorable, et des spectateurs plus sensibles que moi y trouveront probablement leur compte.

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2024 - A Home for the Holidays (2023)

Publié le 31 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Romance

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

A Home for the Holidays (2023) :

Ella (Shannon Elizabeth), proprétaire du magasin de bricolage d'une petite ville du Colorado, obtient enfin, à l'approche de Noël, l'autorisation de racheter une vieille maison laissée à l'abandon pour la rénover et y vivre, réalisant ainsi son rêve de toujours. Mais à peine installée, Russell (Daniel Cudmore) et son fils, héritiers de la maison, font leur retour, et s'installent là eux aussi. Une étrange colocation tendue se met alors en place....

Une romcom indépendante vraiment pas terrible, principalement pour des problèmes d'écriture et d'interprétation. Non seulement le postulat de départ (et la façon dont tout est présenté à l'écran) est assez capillotracté et forcé, mais en plus Ella est inutilement agressive et abrasive, le virage vers la romance de rigueur est un peu bancal, et toute la fin est particulièrement précipitée.

Si Daniel Cudmore (le Colossus des X-men de Singer) s'en sort bien (sauf dans une scène ou deux où il en fait trois tonnes), Shannon Elizabeth est nettement plus inégale et en pilotage automatique, ce qui n'aide vraiment pas à apprécier son personnage.

Bref : ce n'était pas bon, même si, contrairement à bon nombre d'autres téléfilms indépendants, ce n'était visuellement pas trop fauché.

1.75/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Home Sweet Christmas (2024)

Publié le 30 Décembre 2024 par Lurdo dans Drame, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Cinéma, GAF, USA, Review, Télévision

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Home Sweet Christmas (2024) :

Sophie (Candace Cameron Bure), avocate d'affaires, revient dans sa ville natale de Waynesbridge pour y hériter de 60 % de la société de sucre de sirop d'érable de son grand-oncle. Sur place, elle y retrouve Sam (Cameron Mathison), son amour d'enfance, un scénariste à succès qui lui a hérité des 40 % restants. Ensemble, le duo doit alors décider quoi faire du bien immobilier et du terrain qu'ils viennent de récupérer, alors même que leur séjour sur place ravive leurs souvenirs et leurs sentiments... 

Deuxième film GAF de la saison pour CCB, après un Christmas Less Traveled mollasson qui se prenait les pieds dans le tapis de la religion à la toute fin. Ici, pas de religion, mais un récit balisé et prévisible, plus sérieux que la norme, et sur lequel il n'y a pas grand chose à dire.

Tous les clichés sont là : on passe de l'héritage inattendu à la demeure/entreprise familiale à sauver d'une grande entreprise malfaisante, puis à la rénovation immobilière, avant de se conclure par une trahison grotesque de la collègue, et une happy end pour tout le monde, avec deux personnages qui choisissent de s'installer là, blablabla...

Il y a un bien un bref passage amusant d'un homme à tout faire excentrique qui ne fait rien, mais ça s'arrête là : dans l'ensemble, c'est la routine habituelle, et à ce niveau de la saison, c'est loin d'être suffisant.

2.75/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Nugget is Dead ? - A Christmas Story (2024)

Publié le 30 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Noël, Christmas, Yulefest, Australie, Review, CBS, Stan

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Nugget is Dead ? - A Christmas Story (2024) :

Alors qu'elle est sur le point de passer les fêtes de Noël dans la famille de son petit ami huppé, Steph (Vic Zerbst), dermatologue, reçoit un coup de téléphone de sa famille bruyante et excentrique, lui apprenant que le chien de la famille est décédé. Particulièrement attachée à l'animal, Steph se précipite, mais si l'état du chien est moins dramatique que prévu, les quiproquos et les mensonges se succèdent... jusqu'à ce que Steph explose.

Petite comédie australienne produite par CBS, diffusée sur la plateforme Stan, Nugget is dead ? est l'un de ces métrages fonctionnant sur le principe du chaos familial auquel est soumis le personnage principal à l'occasion des fêtes de Noël.

Un grand classique, ici plutôt réussi, mais qui pourra aussi en rebuter plus d'unn tant la famille de Steph est vraiment très épuisante. Pour peu que l'on parvienne à survivre à cet environnement criard et soulant, cependant, le film trouve le ton juste, en confrontant ses personnages à une certaine réalité plus sombre qui se marie toujours très bien aux fêtes de Noël.

Et même avec une fin assez douce-amère, et un environnement australien ensoleillé tout sauf hivernal, le tout parvient à garder une certaine sincérité dans son approche des relations familiales et des célébrations de Noël : oui, c'est caricatural, oui, c'est de la sitcom au format cinéma, mais sur le plan émotionnel, ça sonne juste (un peu comme Le sapin a les boules en son temps).

Et puis la relation naissante avec la vétérinaire n'est jamais envahissante ou balourde.

4/6

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Christmas Yulefest 2024 - Hanukkah on the Rocks (2024)

Publié le 29 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Hanoucca, Hanukkah, Romance, Télévision

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Hanukkah on the Rocks (2024) :

Renvoyée peu de temps avant Hanoucca, Tory (Stacey Farber) remet sa carrière d'avocate en question et, sur un coup de tête, accepte de dépanner les habitués de Rocky's, un bar de Chicago qui se retrouve sans barman pour les Fêtes. Là, aux côtés de Sam (Marc Summers), pilier de l'établissement, et de Jay (Daren Kagasoff), son séduisant petit-fils, Tory va alors commencer à organiser des événements à l'occasion des huit jours de Hanoucca, trouvant là une communauté, une nouvelle vocation, et l'amour...

Deuxième et dernière romcom festive de Hallmark consacrée à Hanoucca, ce HotR s'avère bien plus convaincant que le précédent, avec un script de la scénariste du Hanukkah on Rye de 2022, dont on retrouve les "nombreux mots yiddish, exclamations, explications, chansons, gros plans sur les aliments traditionnels, musique juive, etc", comme je le disais à l'époque. Ainsi qu'une romance principale assez discrète, qui laisse place à une distribution secondaire excentrique et sympathique.

C'est là que ce HotR se démarque, dans son côté très Cheers : le bar, les clients excentriques, le personnel qui l'est tout autant, et Sam (Summers), qui campe un grand-père bienveillant mais pas dépourvu d'humour. Ça boit beaucoup, ça mange beaucoup, c'est décomplexé et ça donne dans l'esprit communautaire léger et unificateur, ce qui est loin d'être désagréable, et, je dois l'avoue, passe mieux que dans Hanukkah on Rye.

Rien d'exceptionnel, dans l'absolu, mais un métrage sympathique et attachant, qui n'échappe pas à quelques clichés du genre, compensés par l'atmosphère très particulière des fêtes de fin d'année juives.

4/6

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Christmas Yulefest 2024 - Christmas Eve in Miller's Point (2024)

Publié le 28 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Critiques éclair, Noël, Review, USA, Christmas, Yulefest

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Christmas Eve in Miller's Point (2024) :

Le réveillon de Noël 2006 des Balsano, une famille italo-américaine très nombreuse et bruyante de Long Island, alors qu'ils célèbrent tous Noël dans la maison familiale qui va bientôt être vendue... 

Une comédie dramatique familiale indépendante produite par Michael Cera (qui fait un caméo), et qui est plus à prendre comme une tranche de vie, une immersion dans l'atmophère du Noël d'une grande famille bruyante et excentrique, plutôt que comme un récit narratif en tant que tel.

Ce qui entraine, forcément, des flottements : sur près d'une heure cinquante, le métrage tire un peu en longueur, surtout après la barre de la première heure. Jusque là, on découvre en vrac la famille, tous ses membres (à peine nommés), leurs préoccupations (vente de la maison, écriture d'un roman, etc) au cours de mini-vignettes un peu chaotiques qui ne rentrent jamais dans les détails, mais sautent d'un personnage à un autre, préférant laisser l'atmosphère et l'enthousiasme de tout le monde envelopper le spectateur.

Avec au passage quelques moments vraiment particuliers, durant lesquels la magie opère particulièrement, et de nombreux jeux de miroirs et de reflets dans la mise en images. Et puis après une heure, le film quitte le cocon de la maison familiale, pour suivre les adolescents de la famille (dont la fille Scorsese ; le fils Spielberg fait aussi un caméo) qui s'éclipsent et retrouvent leurs amis pour faire la fête : ça glousse, ça fait des bétises, ça boit de l'alcool, ça se retrouve pour coucher ensemble sur un parking... bref, des trucs d'ados qui durent un peu trop.

D'ailleurs, de manière générale, toute la dernière ligne droite tire à la ligne, avec des scènes absurdes sur Cera et son collègue policier (scènes qui semblent sorties d'un autre film), des moments "cinéma indépendant" superflus, etc. 

Un film de Noël doux-amer, donc, un côté nostalgique (on sent qu'il y a un certain vécu derrière tout ça), celui d'un changement d'époque, d'un temps révolu, mis en images de manière sincère et organique, mais qui s'essouffle un peu sur la fin.

3.5/6 (ça ne plaira pas à tout le monde, par contre) 

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Christmas Yulefest 2024 - Le plus beau cadeau de Noël (2000)

Publié le 28 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Christmas, Jeunesse, Noël, Comédie, Yulefest, USA, Review, Disney, Fantastique

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Le plus beau cadeau de Noël (The Ultimate Christmas Present - 2000) :

À l'approche de Noël, à Los Angeles, Allie (Hallee Hirsh) et sa meilleure amie Sam (Brenda Song) ne pensent qu'aux garçons et aux cadeaux de Noël qui les attendent. Jusqu'à ce qu'elles découvrent, en passant par un raccourci dans les bois, un chalet isolé qui appartient à un vieillard ronchon (John B. Lowe). Là, Allie dérobe une étrange machine jetée à la poubelle, une machine qui, rapidement, s'avère capable de contrôler la météo. Car le vieillard est le Père Noël, et une fois la machine défectueuse lancée, voilà qu'une tempête de neige se déclenche sur Los Angeles, au grand dam d'Edwin Hadley (Peter Scolari), un Mr Météo local psychorigide...

Un téléfilm Disney Channel assez typique de la fin des années 90/du début des années 2000 : c'est très californien, c'est assez fauché (mention spéciale aux oreilles en plastique des lutins, et à la barbe de Santa passée au cirage blanc), l'héroïne n'est pas très attachante (elle est même assez antipathique et se fait totalement éclipser par Mini Brenda Song et, dans une moindre mesure, par Micro Spencer Breslin) et le tout propose une version assez peu engageante de Noël, malgré un fond pas désagréable : les elfes géants stupides, la Mère Noël, la famille trop occupée pour se parler... mwébof.

Ajoutez à cela un Peter Scolari dans un rôle d'antagoniste pas très probant, et je me suis plutôt ennuyé devant ce métrage, très certainement à réserver aux plus jeunes qui avaient 10-12 ans à l'époque.

1.5/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Leah's Perfect Gift (2024)

Publié le 27 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Télévision, Hanoucca, Hanukkah, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Leah's Perfect Gift (2024) :

Fascinée par Noël mais de tradition juive, Leah (Emily Arlook), programmeuse d'applications en couple avec Graham (Evan Roderick), l'accompagne dans sa famille huppée pour passer les fêtes de fin d'année. Là, elle découvre Maddie (Sidney Quesnelle), la jeune sœur hipster lesbienne de Graham, Mitchell (Christopher Shyer), leur père débordant d'idées d'applications en tout genre, et Barbara (Barbara Niven), leur mère psychorigide très ancrée dans leurs traditions familiales... Pendant plusieurs jours, Leah va tenter de survivre à ces fêtes de fin d'année dont elle ignore tout.

Le premier film Hallmark de la saison supposément centré sur Hanoucca, ce Leah's Perfect Gift rappelle en fait beaucoup les tous premiers téléfilms de ce type que la chaîne produisait, en cela que c'est à 99 % un film de Noël, limitant à 1 % (ou en l'occurrence à une scène et demi) la présence de la tradition juive dans tout ça.

Ce qui se traduit donc, à l'écran, par une énième variation de Mon beau-père et moi, avec ici une Leah balbutiante et dépassée mais qui a bon fond, opposée à une Barbara cassante et hostile.

Ajoutez à cela un Graham totalement effacé (déjà qu'à la base, l'acteur ne fait pas naturellement un lead attachant) et qui n'avertit jamais sa petite amie de ce qui l'attend à chaque instant, et la sous-intrigue de son ex qui est amenée au tractopelle puis résolue de manière catapultée (soudain, sans raison, l'ex fait un 180° et s'excuse spontanément... sans jamais vraiment avoir rien fait de probant, que ce soit en négatif ou en positif), et l'on se retrouve avec un téléfilm assez frustrant, qui joue la carte de l'humour cringe de manière forcée, et place des scènes de manière assez aléatoire et abrupte, uniquement pour mettre en place des éléments ultérieurs de manière pataude (la boutique tenue par le seul personnage afroaméricain du film, le marché de Noël).

Ah, et n'oublions pas des placements produits assez maladroits, qui donnent l'impression d'avoir régressé dans le temps, quand Hallmark faisait des gros plans en plein métrage sur des paquets de café.

2.75 - 0.25 pour le sempiternel débat sur Die Hard = 2.5/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Joyeux Noël (1994)

Publié le 27 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, USA, Christmas, France, Review

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Joyeux Noël (Mixed Nuts - 1994) :

La veille de Noël, les bénévoles de la ligne téléphonique d'assistance Lifesavers (Steve Martin, Madeline Khan, Rita Wilson...) doivent faire face à de multiples cas improbables, à des visiteurs déjantés, à un tueur en série qui rode et à une menace d'expulsion imminente...

Hum. Comment dire. Pour une raison ou pour une autre, dans les années 90, les Américains ont décidé de prendre Le Père Noël est une ordure, pièce de théâtre de boulevard décalée et rythmée, devenue film culte tout aussi barré et décomplexé... et d'en faire... euh... ça

Devant la caméra de Nora Ephron, reine des comédies romantiques, Mixed Nuts retire toute l'énergie et l'humour noir du PNEUO, l'évacue de 80 % de ses gags, semble donner à sa distribution pourtant douée l'instruction de jouer "comme chez Guignol", et couvre le tout d'une illustration musicale de Noël incessante et insupportable, parfois supposée couvrir un peu les moments creux (qui sont nombreux) et souvent supposer créer un contraste comique (ce qui ne fonctionne jamais).

Et puis la happy end... pfiou.

Le pire, c'est que l'on ne peut même pas m'accuser d'être un puriste de la version originale française, puisque pour être tout à fait franc, je n'en ai que de vagues souvenirs d'un visionnage il y une trentaine d'années.

Non, non : Mixed Nuts est tout simplement mauvais en soi.

1.5/6 (l'immense majorité de cette note est pour saluer le travail de Liev Schreiber, qui remplace Clavier dans le rôle du travesti et est excellent) 

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Christmas Yulefest 2024 - Debbie Macomber's Joyful Mrs. Miracle (2024)

Publié le 26 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Télévision, Review, USA, Noël, Yulefest, Christmas, Fantastique, Romance

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Debbie Macomber's Joyful Mrs. Miracle (2024) :

Lorsque leur riche grand-mère décède, Charlotte (Pascal Lamothe-Kipnes), mère célibataire d'un enfant souffrant d'anxiété, Benedict (Matthew James Dowden), sur le point de se fiancer, et Henry Moorehouse (Max Lloyd-Jones), endetté et ayant un urgent besoin d'argent pour échapper à ses créanciers, se réunissent après des années de disputes et de séparation pour savoir qui va hériter de quoi et qui va occuper un siège à la tête de la grande entreprise familiale. Pour les aider dans cette tâche, l'énigmatique Annie Merkel (Rachel Boston), qui va tout faire pour réunir cette famille et permettre à Austin (Tanner Novlan), l'homme à tout faire du domaine, de renouer avec Charlotte.

Énième déclinaison des Mrs/Mr Miracle (que Hallmark avait l'habitude de produire à la pelle, avec plus ou moins de succès), voici donc un opus qui semble très inspiré de la série Succession, très à la mode aux USA, pour un résultat qui, ici... peine à enthousiasmer.

Principalement parce qu'il paraît assez forcé sur tous les plans, au premier rang desquels l'enthousiasme et l'excentricité de cette version de Mrs Miracle, où Rachel Boston cabotine (en mode Ashley Williams sous caféine) et dont une réplique sur deux est une platitude supposément profonde et pleine de sagesse. La romance ne fonctionne pas vraiment non plus (principalement parce que j'ai du mal avec le sourire de Pascal Lamothe-Kipnes, qui semble toujours à deux doigts de se transformer en grimace de mépris), le bad boy endetté de la famille est finalement bien gentil (tout comme ses créanciers), et les rouages du récit grincent à chaque rebondissement, systématiquement mis en branle par Mrs Miracle d'une manière évidente et maladroite.

Bref, je me suis arrêté en cours de route, j'ai repris 24 heures plus tard, et ce fut très laborieux à finir.

2.5/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Un Noël pas comme les autres (1996)

Publié le 26 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Romance, Christmas, Review, USA, Télévision, Lifetime

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Un Noël pas comme les autres (A Different Kind of Christmas - 1996) :

À Greendale, en plein mois de juin, un vieil homme en habit de Père Noël (Bruce Kirby) emménage dans une maison vacante, et la transforme rapidement en succursale du Pôle Nord, décorée et scintillante. Mais alors que le voisinage grince des dents, et que les enfants sont ravis, Elizabeth Gates (Shelley Long), avocate de la ville promise à une grande carrière politique, doit agir pour le compte du conseil municipal et mettre un terme aux agissements de ce pseudo-Santa, d'autant que Frank Mallory (Barry Bostwick), séduisant journaliste, enquête sur l'affaire...

Un téléfilm Lifetime des années 90 (mais qui fait très 80s), supposément inspiré d'une histoire vraie, mais un peu bizarre, tant il part dans des directions radicalement opposées, sans jamais vraiment convaincre à chaque étape : le premier tiers est, pour résumer, un récit pas si différent que ça d'un Miracle de la 34e rue, avec un Père Noël bienveillant et potentiellement magique qui s'attire les foudres du grand public... mais plutôt que de déboucher sur un procès, ici, on a droit à un rebondissement de soap opera qui semble sortir de nulle part.

Car Santa est un homme tout à fait normal, qui plus est le père de la protagoniste, et donc le grand-père du fils de celle-ci. Le film part alors dans un semi-drame familial, entrecoupé de scénettes comiques sur Santa qui cherche un job stable pour pouvoir avoir le droit de voir son petit-fils... et puis il y a encore un rebondissement improbable, quand le gamin finit à l'hôpital pour la dernière ligne droit du téléfilm, après un accident de vélo.

Ça larmoie, ça se pardonne... et zou, on repart dans la magie de Noël et du Père Noël, avec un miracle sorti de nulle part et de la neige qui tombe au mois de juin.

Mwé mwé mwé... ce n'est pas très probant, tout ça, ça s'éparpille, c'est un peu cheap, bref, pas très mémorable, même si ça a bon fond (et que les échanges entre Bostwick et Long .

2.5/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Marie (2024)

Publié le 25 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Biographie, Drame, Critiques éclair, Religion, Fantastique, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review, Netflix

Noël est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Marie (Mary - 2024) :

La vie de Marie (Noa Cohen), humble habitante de Nazareth choisie par Dieu pour porter son enfant, Jésus, et l'élever en Judée malgré le règne tyrannique d'Hérode (Anthony Hopkins)...

Énième version de la Nativité, cette fois-ci en mode "biographie de Marie", confiée à DJ Caruso (réalisateur de thrillers, d'actioners, d'horreur et de tv), écrite par un scénariste apparemment débutant (ou du moins qui n'a rien fait jusqu'à présent) et produite par Netflix, ce Marie a été vendu comme une version plus moderne du mythe, plus pêchue, une sorte de thriller mâtiné de coming-of-age story et de film religieux...

Et en réalité, c'est particulièrement médiocre.

Marie est un film mou, raide, aux dialogues laborieux (les acteurs font pourtant tout leur possible), à la caractérisation ultra-basique et manichéenne, et qui se prend affreusement au sérieux, jusqu'à paraître pompeux.

Caruso n'apporte rien au métrage (hormis des ralentis et une scène risible qui voit Marie et Joseph s'enfuir à cheval au travers de flammes numériques), une place énorme est laissée à Anthony Hopkins qui monologue et cabotine en Hérode très très très maychant, et le tout se traine gentiment pendant 80 minutes jusqu'à arriver à la naissance du petit Jésus, une naissance assez terne, jamais vraiment mise en valeur par la mise en scène, la photographie, etc - comme l'essentiel du métrage, d'ailleurs, aux intérieurs sombres, sous-éclairés, et peu esthétiques.

Bref, pas génial, tout ça, et quand bien même une partie des défauts énoncés plus haut seraient inhérents au genre et à l'histoire de ce film... ça n'excuse pas tout. Après tout, l'année dernière, Journey to Bethleem racontait la même chose, mais de manière nettement plus moderne, dynamique et divertissante.

2/6

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Christmas Yulefest 2024 - Red One (2024)

Publié le 25 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Action, Aventure, Noël, Christmas, Yulefest, Fantastique, Science Fiction, Amazon, Review, USA

Noël est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Red One - 2024 :

Lorsque le Père Noël (J.K. Simmons) est enlevé peu de temps avant le 25 décembre par la sorcière Gryla (Kiernan Shipka) et ses enfants, Cal (Dwayne Johnson), responsable de la sécurité du Pôle Nord, passe à l'action. Il met la main sur Jack O'Malley (Chris Evans), pirate informatique et ancien enfant turbulent, et ensemble, ils remontent la piste des ravisseurs de Santa...

Un résultat mitigé pour ce Red One, production Amazon qui a fait un bide en salles à sa mini-sortie, en novembre, avant de faire un carton monstrueux à son arrivée sur Amazon Prime, juste au moment des fêtes de Noël.

Réalisé par Jake Kasdan (déjà à l'origine des deux Jumanji avec The Rock), écrit par un scénariste des Fast & Furious sur une idée de l'ex beau-frère de Dwayne, ce Red One réinvente le mythe du Père Noël et de son univers en le mettant au goût du jour, à savoir en copiant le style Marvel : de l'action, de la comédie, des effets numériques (inégaux - les doublures numériques, notamment, sont assez caoutchouteuses, et les incrustations piquent parfois un peu), des muscles (The Rock est musclé, Krampus est musclé, Santa est musclé, les rennes sont musclés...), un gros budget, et des éléments littéralement repris à Marvel, comme son Captain America, l'un des compositeurs habituels de Marvel, ou encore l'effet micro/macro du gadget de The Rock, directement issu des Ant-man.

À partir de là, il est facile de savoir à quoi s'attendre, et on adhère ou pas à la proposition. Une proposition un peu bordélique, pas forcément suffisamment rythmée, et qui cabotine un peu çà et là, mais qui reste tout à fait regardable. Sans plus.

Dommage tout de même que le tout n'ait pas été plus maîtrisé, moins formaté, et un peu plus... magique et décontracté. Parce que là, c'est gentiment bourrin, et si le film fonctionne l'espace de quelques scènes (le bestiaire est sympa, la direction artistique pas désagréable, la tournée de Noël dynamique), ça reste globalement anecdotique et peu mémorable. Avec en prime un Rock en mode clown blanc dans un duo de buddy movie, trop sérieux pour son propre bien. Je préfère facilement Les Chroniques de Noël de Netflix.

3/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Les pires enfants de l'histoire du monde (2024)

Publié le 25 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Religion, Jeunesse, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA

Noël est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Les pires enfants de l'histoire du monde (The Best Christmas Pageant Ever - 2024) :

Dans la petite ville américaine où ils habitent, les enfants Herdman sont de véritables terreurs redoutés par tous, enfants comme adultes. Jusqu'au jour où Grace (Judy Greer), la mère de Beth (Molly Belle Wright), se retrouve en charge du traditionnel spectacle de Noël de la ville, une reconstitution immuable de la Nativité, et décide d'intégrer les six Herdman au spectacle, bon gré mal gré...

Hum, je suis bien embêté. Une comédie américaine sur un spectacle de Noël dont l'organisation tourne au cauchemar, avec narration à la A Christmas Story (par Lauren Graham), prenant place dans les années 70 (ou du moins, à une période très similaire), avec une Judy Greer toujours sympathique, et une bande d'enfants turbulents... ça aurait dû me plaire, comme cela a plu à l'intégralité des critiques outre-Atlantique, dithyrambiques.

Mais je suis étrangement resté à la porte du métrage, et ce dès la première demi-heure, rebuté par un sentiment d'artificialité et de distance qui ne m'a jamais quitté.

Est-ce dû au fait que la première adaptation (télévisée) du même livre n'avait pas su m'emporter lorsque je l'avais découverte il y a dix ans, et que cette version deux fois plus longue reste très similaire ? Est-ce dû à la narration de Lauren Graham (pourtant habituellement excellente et animée) trop plate et didactique ? Est-ce plutôt le côté ouvertement religieux du métrage, relativement prosélyte et donneur de leçons sur le "véritable sens de la Nativité et du message de Dieu" ? Est-ce parce que, contrairement aux Nativity ! anglais, par exemple, TBCPE prend donc très au sérieux le message biblique, le spectacle de la Crèche et tout ce qui l'entoure ? Est-ce le fait que tout est très manichéen et simpliste, y compris les personnages principaux qui sont sous-développés ? Ou est-ce ce sentiment de sincérité artificielle qui imprègne le film dans son ensemble, comme si tout était très calculé, conçu pour faire verser une larmichette et pour générer plein de bons sentiments directement associés aux valeurs religieuses promues par le récit, mais paradoxalement maladroit et peu efficace (l'interprétation des enfants est très inégale, certaines répliques ou scènes sont un peu bancales, l'humour est peu percutant ou maîtrisé) ?

Je ne sais pas trop, en réalité, mais je dois bien constater qu'au final, je suis resté globalement de marbre devant ce film qui a bon fond, mais dont la forme m'a semblé trop... américaine (dans ce que ça implique d'affinité envers la religion, Dieu, Jesus, et tutti quanti) pour correspondre à mes sensibilités.

J'avais donné la note de 3/6 au téléfilm original, et je suis tenté de mettre un peu moins à ce quasi-remake, qui n'a pas pour lui le format court de son prédécesseur. Mais honnêtement, plus que de refléter réellement la qualité du film, cette note exprime le fait que je ne suis tout simplement pas le public visé par ce type de récit de Noël matiné de catéchisme donneur de leçons.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2024 - The Night Before Christmas in Wonderland (2024)

Publié le 24 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Animation, Aventure, Noël, Yulefest, Christmas, UK, Amazon, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Night Before Christmas in Wonderland (2024) :

Lorsque le Père Noël (Gerard Butler) reçoit une lettre de dernière minute envoyée par la Princesse de Cœur du Pays des Merveilles, il part aussitôt avec son traîneau pour lui apporter son cadeau. Mais rapidement, il est confronté à la Reine de Cœur (Emilia Clarke), qui règne d'une main de fer sur le Pays des Merveilles et a totalement banni Noël....

Un dessin animé anglais produit pour Sky, distribué par Amazon dans le reste du monde, adapté d'un livre pour enfants dont il conserve le trait et la direction artistique, et qui s'avère un long-métrage particulièrement rafraîchissant car délicieusement rétro dans ses visuels (2D, reproduisant fidèlement le livre) et dans sa musique.

Car ce TNBCIW est une comédie musicale, et ses chansons fleurent fréquemment bon la pop 60s/70, ce qui donne au tout un charme certain. Certes, on parle ici d'un livre de 40 pages raconté sur un peu moins de 90 minutes, avec ce que ça comporte d'éléments délayés pour tenir la distance, mais pour peu que l'on supporte tous les dialogues en rimes et que l'on accroche au côté musical, on découvre ici un film d'animation attachant et sympathique, avec des running gags à l'humour typiquement british et décalé, et un doublage efficace.

Très agréable, tout ça.

4.25/6

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Christmas Yulefest 2024 - Ce Noël-là (2024)

Publié le 24 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Jeunesse, Review, UK, Animation, Netflix, Fantastique

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Ce Noël-là (That Christmas - 2024) :

Dans la petite ville de Wellington-on-Sea, tout le monde se prépare à passer les fêtes de Noël, quand une tempête de neige bouleverse de nombreux plans : les parents de plusieurs enfants sont coincés par la neige au milieu d'un lac, Danny (Jack Wisniewski) se retrouve à passer son temps avec son institutrice revêche (Fiona Shaw), alors qu'il aimerait avouer ses sentiments pour la timide Sam (Zazie Hayhurst), Charlie (Sienna Sayer), la jumelle turbulente de Sam, s'inquiète de savoir si elle est gentille ou méchante aux yeux du Père Noël, et tous les enfants dont les parents sont absents décident de fêter Noël à leur façon...

Production Netflix adaptant trois livres de Noël pour enfants écrit par Richard Curtis, ce That Christmas tente d'appliquer le format du film choral aux multiples intrigues qui se croisent et alternent (comme les comédies romantiques de Richard Curtis - Love Actually, Notting Hill, etc) au genre du film d'animation de Noël pour plus jeunes... avec plus ou moins de bonheur.

Ce n'est pas mauvais, en soi, mais le rythme n'est pas forcément au rendez-vous, la faute à des intrigues pas toujours toutes aussi intéressantes les unes que les autres, parfois assez convenues, à des choix créatifs pas totalement probants (contrairement à ce que laisse sous-entendre l'affiche, le Père Noël fait presque de la figuration, en tant que narrateur qui n'apparait que dans quelques scènes), et à un récit global qui donne l'impression de ralentir à mi-parcours, et de redémarrer plusieurs fois ensuite.

Après, visuellement, si c'est un peu générique au niveau direction artistique, c'est compétent, gentillet, la musique de John Powell est presque trop épique pour ce film, et ça a bon fond... mais ça reste sans surprise, relativement cousu de fil blanc, et assez anecdotique (bien qu'assez typiquement anglais).

3.25/6

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Christmas Yulefest 2024 - Glisten and the Merry Mission (2023)

Publié le 24 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Aventure, Christmas, Noël, Yulefest, Jeunesse, Fantastique, Animation, USA, Review, Critiques éclair

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Glisten and the Merry Mission (2023) :

Persuadée d'avoir vu l'étoile magique indiquant la présence de Glisten (Leona Lewis), un renne légendaire du Père Noël, la petite lutine Marzipan (Trinity Bliss) quitte le Pôle Nord pour partir à l'aventure, alors même que dans l'usine du Père Noël, sa mère (Julia Michaels) découvre que les lutins sont particulièrement en retard dans leur fabrication de jouets...

Un film d'animation indépendant de 80 minutes au budget limité, mais qui fait tout de même ce qu'on attend de lui, à savoir présenter un monde bienveillant et coloré, avec des personnages sympathiques, des animaux mignons, des valeurs positives, et tout et tout.

Bon, après, ce n'est pas dénué de défauts : l'animation est parfois un peu limitée (même si le style graphique est plutôt sympathique), le doublage est très inégal (la moitié des lutins et des personnages se retrouvent avec des accents WTF, du genre banlieue de New-York ou fin fond du Texas), et ça reste un dessin animé produit par la société Build-A-Bear (qui vend des ours en peluche) : il y a donc un gros placement produit maladroit pour des ours en peluche "qui sauvent Noël", mais ça reste assez discret et confiné à une scène ou deux.

En somme, je n'en attendais rien, et finalement, ça se regarde tranquillement et ça occupera sans problème les plus jeunes.

3.75/6 

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