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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #action catégorie

Christmas Yulefest 2024 - Red One (2024)

Publié le 25 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Action, Aventure, Noël, Christmas, Yulefest, Fantastique, Science Fiction, Amazon, Review, USA

Noël est là, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Red One - 2024 :

Lorsque le Père Noël (J.K. Simmons) est enlevé peu de temps avant le 25 décembre par la sorcière Gryla (Kiernan Shipka) et ses enfants, Cal (Dwayne Johnson), responsable de la sécurité du Pôle Nord, passe à l'action. Il met la main sur Jack O'Malley (Chris Evans), pirate informatique et ancien enfant turbulent, et ensemble, ils remontent la piste des ravisseurs de Santa...

Un résultat mitigé pour ce Red One, production Amazon qui a fait un bide en salles à sa mini-sortie, en novembre, avant de faire un carton monstrueux à son arrivée sur Amazon Prime, juste au moment des fêtes de Noël.

Réalisé par Jake Kasdan (déjà à l'origine des deux Jumanji avec The Rock), écrit par un scénariste des Fast & Furious sur une idée de l'ex beau-frère de Dwayne, ce Red One réinvente le mythe du Père Noël et de son univers en le mettant au goût du jour, à savoir en copiant le style Marvel : de l'action, de la comédie, des effets numériques (inégaux - les doublures numériques, notamment, sont assez caoutchouteuses, et les incrustations piquent parfois un peu), des muscles (The Rock est musclé, Krampus est musclé, Santa est musclé, les rennes sont musclés...), un gros budget, et des éléments littéralement repris à Marvel, comme son Captain America, l'un des compositeurs habituels de Marvel, ou encore l'effet micro/macro du gadget de The Rock, directement issu des Ant-man.

À partir de là, il est facile de savoir à quoi s'attendre, et on adhère ou pas à la proposition. Une proposition un peu bordélique, pas forcément suffisamment rythmée, et qui cabotine un peu çà et là, mais qui reste tout à fait regardable. Sans plus.

Dommage tout de même que le tout n'ait pas été plus maîtrisé, moins formaté, et un peu plus... magique et décontracté. Parce que là, c'est gentiment bourrin, et si le film fonctionne l'espace de quelques scènes (le bestiaire est sympa, la direction artistique pas désagréable, la tournée de Noël dynamique), ça reste globalement anecdotique et peu mémorable. Avec en prime un Rock en mode clown blanc dans un duo de buddy movie, trop sérieux pour son propre bien. Je préfère facilement Les Chroniques de Noël de Netflix.

3/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - The Christmas Quest (2024)

Publié le 23 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Action, Aventure, Critiques éclair, Télévision, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Islande, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Christmas Quest (2024) :

Marchant dans les traces de sa mère et financée par Victor Grimes (Derek Riddell), le Dr Stephanie Baxter (Lacey Chabert) part pour l'Islande en compagnie de Chase (Kristoffer Polaha), son ex-mari, à la recherche d'un trésor mythique, qui les emmène dans une chasse au trésor bourrée d'indices, de pièges... et d'occasions de ranimer la flamme qui s'est éteinte entre eux.

Lacey Chabert se fait offrir ses vacances hivernales annuelles à l'étranger par Hallmark, cette fois-ci en Islande, où elle prend part à une chasse au trésor façon Indiana Jones, Benjamin Gates, Sydney Fox ou, pour être plus franc, Flynn Carson et les nouveaux aventuriers...

Parce qu'honnêtement, autant les décors naturels sont très sympas, on peut saluer le désir de faire quelque chose d'un peu différent et certains détails trahissent un budget clairement plus élevé que la norme, autant... ce n'est pas très probant sur le front de l'aventure et des péripéties palpitantes.

Parce que pour faire une bonne chasse au trésor, il faut de l'action, du risque, du rythme, de la menace... et ça, chez Hallmark, on ne sait pas faire. Donc toute cette chasse au trésor se déroule de manière pépère et inoffensive, avec un méchant (évident) qui ne fait rien de méchant, des pièges faciles à déjouer, des grottes et des indices dissimulés dans des lieux propres, éclairés, facilement accessibles (mention spéciale à la "salle du trésor", avec toutes ses bougies déjà allumées et ses guirlandes en plastique), bref, c'est très approximatif, tout ça, et à peine aidé par une musique héroïque un peu fauchée façon... euh... Benjamin Gates, Sydney Fox ou Flynn Carson, encore une fois.

Alors, oui, le couple principal n'est pas désagréable, mais tout ça n'est jamais très probant, et je regrette presque qu'il n'y ait pas eu plus de flashbacks sur Erin Cahill/la mère aventurière de Stephanie.

3.25/6 pour l'effort et "l'originalité". 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - The Christmas Charade (2024)

Publié le 22 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Action, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Hallmark, Review, USA, Noël, Yulefest, Christmas, Thriller

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Christmas Charade (2024) :

Whitney (Rachel Skarsten), bibliothécaire coincée, se retrouve embarquée par un malheureux concours de circonstances dans une opération du FBI menée par Josh (Corey Sevier), qui tente d'arrêter un voleur d'œuvres d'art ayant pour cible un collier bientôt mis aux enchères à Noël. Contre toute attente, Josh et Whitney se font passer pour un couple, et tentent alors de se rapprocher du voleur...

Dans un premier temps, j'ai eu un peu peur : revoir Rachel Skarsten dans un pastiche de film d'action, après Une nounou au service de Sa Majesté (diffusé l'année dernière, et qui, bien qu'assez quelconque, avait connu un beau succès outre-Atlantique), ça ne me disait pas grand chose, et l'affiche générique n'aidait pas à s'intéresser au tout.

Et puis finalement, en remarquant que c'était un téléfilm écrit par l'épouse de Sevier, réalisé par ce dernier, j'ai décidé de laisser sa chance à cette Charade... bien m'en a pris, puisque le tout est une comédie d'espionnage sympatoche (ça ne casse pas trois pattes à un canard, Sevier aurait pu diminuer l'intensité de son jeu et de son personnage ronchon d'un cran ou deux, la meilleure copine de l'héroïne disparaît en cours de route, et la résolution est un peu catapultée), qui ne se prend pas trop au sérieux, et qui se regarde assez facilement. 

Amusant, sans plus. Par contre, on aurait quasiment pu transposer le tout à une autre période de l'année sans que rien ne change. 

3.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Les bilans de Lurdo - Captain Laserhawk : A Blood Dragon Remix, saison 1 (2023)

Publié le 16 Novembre 2024 par Lurdo dans Télévision, Animation, Action, Comédie, Critiques éclair, Science Fiction, USA, France, Jeu vidéo, Les bilans de Lurdo

Six épisodes d'une petite vingtaine de minutes pour cette série d'animation Netflix franco-américaine créée par Adi Shankar et produite par le studio Bobbypills (Peepoodo !), qui s'inspire (très vaguement) du jeu rétrofuturiste Far Cry 3 : Blood Dragon pour proposer un récit cyberpunk explorant une grosse partie du catalogue Ubisoft et de ses personnages...

Captain Laserhawk - A Blood Dragon Remix, saison 1 (2023) :

Dans un 1992 futuriste, la lutte de Dolph Laserhawk et d'une poignée de rebelles contre Eden, une technocracie dystopienne contrôlée par une mégacorporation et exploitant une force de travail constituée d'hybrides humains/animaux...

Un postulat assez casse-gueule pour cette séries animée Netflix en 6 épisodes de 20 minutes : mélanger tous les personnages des jeux appartenant à Ubisoft (Far Cry, Splinter Cell, Assassin's Creed, Beyond Good & Evil, Watch Dogs, Rayman, etc) dans un semblant d'univers cohérent rendant hommage au cinéma d'action des années 80-90, à la japanim de la même époque, aux jeux vidéo, etc.

D'autant plus casse-gueule que Netflix a sorti, un an avant, son Cyberpunk : Edgerunners, adaptation animée de Cyberpunk par le studio japonais Trigger, très bien reçue par les critiques et les spectateurs, et qui partage avec Laserhawk de nombreux points communs.

Heureusement, sous l'égide de Bobbypills, Captain Laserhawk sait se démarquer : mélange constant de médias, de formats et de styles (anim 2d, anim 3d, pixel art, prise de vue réelles, etc, etc, etc), la série surprend constamment, même si elle a un peu tendance à s'éparpiller, notamment au niveau du ton.

Dans un premier temps assez parodique et goguenard, le programme se veut aussi être ponctuellement quelque chose de plus sérieux et dramatique : ça ne fonctionne pas toujours, notamment vers la fin de la saison.

Et puis il y a cette volonté de caser des références et des personnages un peu sortis de nulle part, comme Kenny Omega et Cody Rhodes, deux catcheurs qui font de la figuration : à se demander ce qui vient de Bobbypills, et ce qui a été suggéré par le créateur et producteur Adi Shankar (clairement, j'ai toujours eu des réserves vis-à-vis du bonhomme, de sa vision de la pop culture, et de son travail).

J'ai mon idée sur la question, mais peu importe. Captain Laserhawk est court (à peine plus de deux heures pour toute la saison), dynamique, amusant et ludique, très réussi sur le plan technique, mais parfois un peu trop bordélique pour son propre bien.

Et le cliffhanger de fin de saison risque de ne jamais connaître de suite, vus les déboires d'Ubisoft...

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Critique éclair #079 - One Percenter (2023)

Publié le 12 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Japon, Review

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

One Percenter (2023) :

Légende des films d'action ayant inventé son propre style martial, Takuma Toshiro (Tak Sakaguchi) est passé de mode, et peine à trouver un intérêt dans les films modernes trop chorégraphiés. Il part en repérage sur une île abandonnée pour y tourner son propre métrage sans savoir que deux gangs rivaux ont justement choisi ce site pour régler leur compte et mettre la main sur plusieurs tonnes de cocaïne dissimulées là.

Mouais. Un métrage japonais trop ambitieux pour son propre bien, qui tente de faire un One Cut of the Dead du film d'action, mais se prend les pieds dans le tapis, et finit par s'éparpiller dans trop de directions à la fois : ici, un film méta sur le cinéma d'action et son "réalisme", là, une comédie un peu balourde aux personnages secondaires caricaturaux, ailleurs, un actioner pas forcément bien filmé, avec en prime une dose de Fight Club, et un portrait d'un acteur vieillissant...

Bref, ça part dans tous les sens, et paradoxalement, alors que ça passe tout son temps à parler d'un style de film d'action "plus réaliste" et moins chorégraphié, on se retrouve avec des scènes d'action quelconques et répétitives, voire avec un duel final jamais réaliste pour un sou, avec des accélérés et plein de moments improbables.

Au final, on a donc avec un One Percenter (ou One Percent Warrior) ronflant et un peu prétentieux, bourré de contradictions, qui ne maîtrise jamais vraiment son propos, à l'histoire tenant sur une feuille de papier cigarette, et dont le héros finit par évoquer presque Steven Seagal...

Bon gros bof, donc (même si visiblement, je suis largement dans la minorité sur ce plan).

2.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Critique éclair #078 - Drive-Away Dolls (2024)

Publié le 11 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Thriller, USA, Review, Critiques éclair, Romance

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Drive-Away Dolls (2024) :

Deux jeunes lesbiennes, Jamie (Margaret Qualley) et Marian (Geraldine Viswanathan), décident de louer une voiture pour aller de Philadelphie à Tallahassee, en Floride. Mais suite à une erreur, elles reçoivent une voiture destinée à un groupe de criminels Arliss (Joey Slotnick), Flint (C. J. Wilson), and Chief (Colman Domingo), contenant dans son coffre une mallette au contenu de grande valeur, et une tête coupée. Sans le savoir, les deux femmes deviennent alors la cible des trois hommes...

Une comédie criminelle d'Ethan Coen (sans son frère), ici scénariste et réalisateur avec son épouse, et qui peut se résumer à 70 % de road trip queer exubérant, graveleux et décomplexé, où tout le monde ne pense qu'à coucher et où ça cabotine outrageusement, et à 30 % de polar aux personnages idiots et incapables et aux caméos rigolards (Matt Damon, Pedro Pascal).

C'est ponctuellement à la limite du cartoon, notamment dans la mise en scène, les interludes psychédéliques avec Miley Cyrus arrivent comme un cheveu sur la soupe, c'est bordélique, mais quand on sait que l'influence principal de Coen, pour ce métrage, c'était John Waters et ses films, on comprend mieux le résultat final de ce pastiche des road movies des années 60/70.

Après, on adhère ou pas à la proposition, somme toute assez décousue et immature, et qui laisse une impression de projet conçu à la va-vite.

2.5/6 

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Les bilans de Lurdo - The Queen of Villains, saison 1 (2024)

Publié le 10 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Biographie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Catch, Télévision, Japon, Netflix, Review, Drame, Sport

Cinq épisode d'une heure pour cette mini-série japonaise Netflix semi-biographique consacrée au monde du cacth féminin japonais, et retraçant la vie de Dump Matsumoto, super-heel de l'AJW dans les années 80, au Japon...

The Queen of Villains, saison 1 (2024) :

Dans les années 80, la transformation de Kuoru Matsumoto (Yuriyan Retriever), jeune femme timide et en surpoids issue d'un milieu défavorisé mais passionnée de catch féminin, en Dump Matsumoto, super-méchante du ring au look tranchant avec les normes sociales de l'époque, prête à toutes les violences pour parvenir à ses fins...

Résultat assez mitigé, en ce qui me concerne, pour cette mini-série très dramatisée, et qui tente (à mon grand regret) de préserver un équilibre trop précaire entre drama très japonais, biopic réaliste et description kayfabe du monde du catch.

Les efforts de chacun sont louables : les actrices (nettement plus formatées et jolies que leurs modèles, TV oblige) font de vrais efforts dans le ring, les showrunners se plient en quatre pour reconstituer (parfois dans la longueur) certains des matches importants de la carrière de Dump et des Crush Gals...

Mais voilà, c'est aussi là que le bât blesse : déjà, le programme consacre énormément de temps aux Crush Gals, à leur ascension, à leurs conflits et à leurs rapports avec Dump... ce qui est logique, dans une certaine mesure, puisque ce sont les babyfaces qui ont défini la carrière de Dump.

Mais tout n'est pas ultra-passionnant, et lorsque l'on ajoute à tout cela la vie de famille de Dump (en partie fictionnalisée) vraiment mélodramatique, une caractérisation et une interprétation très japonaises (c'est très criard, naïf, ça ne fait pas vraiment dans la subtilité) et toute une approche (là aussi très nippone) de la kayfabe dans le monde du catch (à géométrie variable, d'ailleurs : le résultat des matches est prédéterminé, sauf quand soudain, il ne l'est plus, et le déroulement des matches est présenté comme réel... ou pas - bref, la série tente à moitié de préserver la kayfabe, tout en laissant planer le doute), ça donne quelque chose de plus frustrant que convaincant.

D'autant que les matches en soi sont assez mollassons et approximatifs - c'est là tout le problème de la reconstitution fidèle de matches d'époque avec des actrices : ça tape moins fort, ça chute moins fort, ça hésite, tout est renforcé par des bruitages outrés et un scoring musical qui tente de tout rendre épique, bref, ça paraît encore plus fake que ça ne le devrait.

Et puis il y a cette transformation de Kuoru en Dump, une transformation abrupte, jamais totalement expliquée (les influences de la culture sukeban de l'époque - les gangs de délinquantes rebelles - ou de KISS sont totalement passées sous silence), jamais totalement crédible (elle est timide et innocente dans un épisode, pête un plomb et devient une heel égocentrée et violente jusqu'à la fin de la série, dans sa vie privée comme sur le ring) et qui souffre du côté postérieur entre deux chaises Shoot/Kayfabe de la série.

Je suis déçu, donc, même si de par son format assez court (cinq épisodes d'une heure/une heure 30, ça passe vite) et l'implication des actrices, ça reste relativement intéressant. Mais j'aurais préféré un vrai biopic, ou alors quelque chose d'encore plus dramatisé et fictif, pas cet étrange hybride qui ne sait pas sur quel pied danser...

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Critique éclair #074 - Monkey Man (2024)

Publié le 5 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Review, Inde, Canada, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Monkey Man (2024) :

Habité par la vengeance depuis la mort de sa mère aux mains de Rana Singh (Sikandar Kher), le chef de la police corrompu de la ville de Yatana, Kid (Dev Patel) prépare sa revanche en prenant part à des combats clandestins, durant lesquels il porte un masque de singe. Jusqu'au jour où il décide de passer à l'action et d'éliminer toute l'organisation criminelle qui entoure Singh, ainsi que son commanditaire, Baba Shakti (Makarand Deshpande), l'autorité spirituelle de toute la région...

Première réalisation de Dev Patel, qui est ici devant et derrière la caméra, et propose un film d'action nerveux et efficace, assez brutal, enrobé de discours sociopolitique sur les castes, le nationalisme et la société indienne, et baigné de mysticisme et de spiritualité hindoue, avec le mythe de Hanuman.

Le tout fonctionne plutôt bien, même si le métrage n'échappe pas à quelques scories inhérentes aux films d'action modernes (notamment au niveau du montage ou de quelques raccourcis d'écriture), mais dans l'ensemble, c'est tout à fait honorable, notamment pour un premier film.

4/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)

Publié le 1 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Action, Aventure, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review, Jeunesse

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (Ghostbusters : Frozen Empire - 2024) :

Lorsqu'un ancien artéfact de légende refait surface à New York, les Ghostbusters originaux (Bill Murray, Dan Akroyd, Ernie Hudson, Annie Potts) et la famille Spengler (Carrie Coon, Finn Wolfhard, Mckenna Grace, Paul Rudd) et leurs alliés (Celeste O'Connor, Kumail Nanjiani, James Acaster, Logan Kim) doivent se mesurer à Garraka, une entité mésopotamienne toute puissante qui tue par le froid, et qui est bien décidée à libérer tous les fantômes jamais capturés par les Ghostbusters pour en faire son armée...

Arrivant après un Ghostbusters Afterlife ma foi très sympathique, Gil Kenan (dont le dernier long était l'oubliable Un garçon nommé Noël) remplace son coscénariste Jason Reitman derrière la caméra, pour réaliser une suite qui, si elle reste agréable à regarder, est tout de même plus laborieuse. 

Le problème, en fait, c'est qu'entre les deux équipes de Ghostbusters, tous les personnages secondaires, le Big Bad et les fantômes secondaires, le maire, Patton Oswalt, etc, le film semble franchement à l'étroit, comme surchargé de toutes parts : trop d'idées éparses, trop de personnages sous-développés, trop de numérique, et paradoxalement, pas assez de rythme pour remplir ses deux heures de manière satisfaisante.

La bande originale (forcément dérivative) de Dario Marianelli peine à s'imposer (il est capable de bien mieux et de bien plus marquant), le seul personnage à avoir un semblant d'arc narratif est Phoebe/Mckenna Grace), et si la dynamique familiale des Spengler reste agréable, on se retrouve avec plusieurs personnages qui ne font guère plus que de la figuration, ce qui agace.

Un bon cran en dessous du précédent.

3.25/6 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - 30 Coins, saison 2 (2023)

Publié le 27 Octobre 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Fantastique, Horreur, Religion, Science Fiction, Télévision, Les bilans de Lurdo, Halloween, Oktorrorfest, Espagne, USA, Review, Critiques éclair, Thriller

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...     

30 Coins, saison 2 (30 Monedas, season 2 - 2023) :

Après les événements ayant frappé la petite ville de Pedraza, une course contre la montre se met en place, aux quatre coins de la planète comme en Enfer, pour empêcher la fin du monde. Christian Barbow (Paul Giamatti), excentrique milliardaire au innombrables disciples, a en effet décidé de combiner les 30 pièces d'argent et de sombres grimoires pour mettre fin à l'humanité, et accéder à un plan d'existence supérieur...

Après une saison 1 assez intéressante (même si elle partait un peu en vrille vers la fin, avec des ambitions démesurées à l'aune de son budget), la série d'Alex de La Iglesia remet les couverts pour une nouvelle fournée de huit épisodes d'une heure... et ce fut très laborieux.

Il faut dire que si la saison 1 restait relativement concentrée sur un sujet et un lieu (le village), la saison 2 est un bordel immense qui se déroule aux quatre coins de la planète, dans plusieurs langues, en Enfer, dans un vaisseau spatial interdimensionnel, et qui mélange un peu de tout, entre des Français (pas français) qui utilisent la réalité virtuelle pour lire les pensées, le prêtre Vergara coincé dans un Enfer au croisement de Hellraiser, de la tradition catholique et de Silent Hill, et qui revient en fin de saison en mode zombie décati en cosplay de Moïs, Elena qui accouche d'une tique géante, les Cainites qui sont en compétition pour récupérer les pièces de Judas, Nyarlathotep/Satan qui demande de l'aide pour affronter un nouvel ennemi, Paul Giamatti en géant de la tech/pseudo L. Ron Hubbard qui veut aller envahir des terres parallèles à l'aide du Necronomicon et commande psychiquement autrui à distance via un jeu de plateau avec des figurines, les lignes de Nazca, les anciens astronautes, une soucoupe volante, de grosses fusillades, de la buddy comedy zombiesque, des pouvoirs psychiques, les Illuminatis, un ordinateur quantique, etc, etc, etc...

C'est un gros foutoir décousu, donc, c'est mal rythmé, ça s'éparpille, ça surjoue parfois honteusement, De la Iglesia multiplie les personnages secondaires et les sous-intrigues, pour tenter de toutélier le tout vers la fin de saison, mais... ça ne fonctionne pas, et elles finissent toutes par se parasiter mutuellement. 

Après, par moments, le temps d'une scène, d'un visuel, d'un monstre, ça reste efficace, intéressant et très ambitieux (on voit le budget HBO). Mais au final, la saison 2 ressemble plus à un fourre-tout, à une collection de moments sympas noyés dans un immense pêle-mêle sans queue ni tête, dont on aurait pu amputer 50 % sans rien y perdre.

C'est bien simple, autant la première saison était supposément inspirée d'une campagne de l'Appel de Cthulhu, autant cette saison 2 ressemble vaguement aux souvenirs enfumés d'une campagne de Delta Green, qu'un scénariste cocaïné aurait décidé de condenser en moins de huit heures de série.

À priori, il n'y aura pas de saison 3 (qui se serait déroulée dans une réalité parallèle ?), et ce n'est pas forcément un mal.

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Deadheads (2011)

Publié le 11 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Review, USA, Action, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Deadheads (2011) :

Lorsqu'il revient soudain à la vie au beau milieu d'une invasion de zombies, Mike (Michael McKiddy) réalise qu'il est lui aussi un zombie, mais doué de parole et de réflexion, contrairement aux autres. Il rencontre alors Brent (Ross Kidder), un slacker stoner dans la même situation que lui, et ensemble, ils décident de partir dans le Michigan pour retrouver Ellie (Natalie Victoria), l'ex-petite-amie de Mike avant sa mort... trois ans plus tôt aux mains du père d'Ellie.

Une comédie zombiesque au budget assez limité, mais plein de bonne volonté et de sincérité, écrite et réalisé par deux frères fils d'un des responsables des effets spéciaux du premier Evil Dead de Sam Raimi.

Et c'est plus ou moins ce qui permet au tout de rester plutôt sympatoche, même si vers la fin, ça tire un peu à la ligne, et que les personnages sont assez inégaux sur tous les plans : en tant que buddy comedy, le duo principal fonctionne assez bien (quand bien même leur quête serait profondément stupide ^^), l'humour est plus souvent bien vu que lourd, et la légère touche de romance improbable n'est pas trop forcée.

Rien d'indispensable, plein de défauts inhérents au budget du film, mais ça se regarde.

3/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2024 - Daybreak, saison 1 (2019)

Publié le 28 Septembre 2024 par Lurdo dans Aventure, Critiques éclair, Comédie, Action, Les bilans de Lurdo, USA, Review, Netflix, Télévision, Romance, Jeunesse, Drame, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Horreur

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, de mi-septembre à fin octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...   

Daybreak, saison 1 (2019) :

Après qu'un cataclysme nucléaire ait éradiqué tous les adultes, les transformant en goules assoiffées de sang, les adolescents de Glenndale, Californie se sont regroupés en clans rivaux. Solitaire, Josh (Colin Ford) n'a qu'un but : retrouver Sam (Sophie Simnett), sa petite amie, disparue durant l'apocalypse. Malgré ses réticences, il est bientôt rejoint par Wesley (Austin Crute), apprenti samurai gay tentant de se racheter de son passé de sportif violent, et par Angelica (Alyvia Alyn Lind), jeune surdouée sociopathe âgée de 10 ans à la recherche d'une famille...

Une teen comedy post-apocalyptique en 10 épisodes de 45 minutes, diffusée sur Netflix en 2019, adaptée d'un comic-book, et chapeautée par Brad Peyton (plein de films de Dwayne Johnson, et Atlas) et Aron Eli Coleite (Locke & Key, Atlas, Spiderwick, Star Trek Discovery), et qui est plus ou moins passée inaperçue à sa sortie pré-COVID. 

Et c'est en partie dommage, car il y a ici une belle énergie, un cast sympa et un vrai désir de s'amuser... même si cela passe par un côté ultra-référentiel, et un ton trop ironique pour son propre bien.

En fait, outre ses influences évidentes (Ferris Bueller, Mad Max, Zombieland, The Warriors, etc, sans oublier Love & Monsters, en chantier depuis 2012 avant sa sortie en 2020), le problème de la série, c'est son format. Une teen comedy décalée et décomplexée, avec un ton déconneur et des personnages caricaturaux, ça aurait très bien fonctionné au format court ; ici, avec 45-50 minutes à remplir pour chaque épisode, la série est contrainte d'opter pour un équilibre précaire entre post-apo déjanté, flashbacks mélodramatiques, et épisodes consacrés à chaque personnage secondaire.

Outre Josh (qui passe au second plan pendant une partie de la saison), on a droit à un épisode du point de vue d'Angelica (personnage insupportable), un sur Wesley (en mode aventure japonaise narrée par RZA), un sur Ms Crumble (avec parodie de sitcom en guise de flashbacks), un sur Turbo (avec caméo de Joe Manganiello en père absent), un retour sur la première fois de Sam et Josh, etc, etc, etc.

Le tout, toujours avec une écriture méta trop souvent persuadée d'être intelligente, maline, edgy et sarcastique (tous les personnages s'adressent directement au spectateur face caméra, façon Ferris Bueller, il y a plein de gags et de notes qui apparaissent en superposition à l'écran), mais trop cynique et forcée pour atteindre son but.

D'autant que le tout manque un peu de rigueur narrative, en fonction des différents scénaristes : ici, ça lance des éléments aussitôt oubliés ou mal exploités (Mavis, notamment), là, ça tente des rebondissements surprenants qui sont malheureusement totalement évidents et télégraphiés, ailleurs, ça se lance dans des tangentes moralisatrices tout droit sorties d'un cours de base de sociologie à l'américaine, ça étire des gags pendant beaucoup trop longtemps (20 minutes d'épisode muet, vers la fin de la saison), ou ça place des moments graveleux et scatos çà et là, ce qui tranche radicalement avec l'ambiance générale (et l'illustration musicale) cool et moderne du reste du show, qui semble se vouloir au-dessus de tout ça.

Après, malgré ses défauts (et ses tentatives évidentes de faire jeune et Gen Z avec de l'humour so random), son format suboptimal, et sa caractérisation fluctuante (les personnages ont tous une forte tendance à devenir tête à claques/antipathiques à un moment ou à un autre), il faut bien avouer que la série se regarde globalement assez bien, et que les moyens sont là, suffisants pour proposer des effets spéciaux convaincants.

Ce n'est pas désagréable, même si ça aurait plus eu sa place (et probablement une saison ou deux de plus) sur SyFy, à une certaine époque.

Et l'on regrettera cependant que le tout se conclue avec un ultime rebondissement balourd laissant le show en suspens...

(mention spéciale à Krysta Rodriguez en prof zombie, et à Jeanté Godlock, la porte-parole de Turbo, qui sont probablement toutes deux les MVP de la série)

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - My Adventures with Superman, saison 2 (2024)

Publié le 12 Septembre 2024 par Lurdo dans Animation, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Action, Aventure, Jeunesse, Science Fiction, Fantastique, DC, Télévision, USA, HBO, Review, Romance

Un style hybride anime/occidental, une relecture dynamique du personnage de Superman et de son entourage, un ton jeune et ludique qui puise ses inspirations à droite et à gauche, dans diverses adaptations du personnage : la première saison de MAWS, diffusée sur Adult Swim/Max, était une excellente surprise, assez inattendue, je dois dire.

Place à la suite, à nouveau constituée de 10 épisodes d'une vingtaine de minutes...

My Adventures with Superman, saison 2 (2024) :

Alors même que Clark et Lois enquêtent sur les agissementd de Waller et de sa Task Force X, Kara Zor-El (Kiana Madeira) arrive sur Terre, à la recherche de son cousin... pour le ramener à son maître, Brainiac (Michael Emerson).

Et très honnêtement, j'ai trouvé cette deuxième saison un cran en dessous de la première, principalement à cause d'un manque de focus, et d'une écriture parfois un peu trop "gentillette".

Je m'explique. Cette année, la saison est divisée en deux grandes parties : quatre premiers épisodes globalement centrés sur le père de Lois, la Task Force X et Amanda Waller, et six derniers épisodes tout simplement dédiés à Kara et de Brainiac.

Autrement dit, on a droit à deux gros blocs d'épisodes qui continuent de réinventer divers personnages et événements de l'univers de Superman à leur sauce (Kara devient l'Éradicatrice de Brainiac, responsable de la destruction de Krypton), pour tenter de les toutélier de manière un peu brouillonne et abusive.

Mais aussi, je dois bien dire que tout ce qui tourne autour de Waller me gonfle gentiment - le personnage est à la mode, j'ai compris, mais dans l'ensemble, ces histoires d'organisations secrètes qui défendent la Terre contre les menaces, et qui semblent avoir l'autorité de déclarer la loi martiale quand bon leur semble, ça ne m'intéresse guère.

Donc les quatre premiers épisodes m'ont moyennement convaincu, avec de grosses ficelles balourdes, l'introduction de Steel et du père de Cyborg, de nouveaux pouvoirs très anime pour Supes (un bouclier énergétique qu'il active à volonté avec aura façon Sayien, des flux énergétiques qu'il contrôle, un souffle glacial qui ressemble plus au meme I'M A' FIRIN' MAH LAZER!! qu'à autre chose...) et toujours des designs kryptoniens sous influence anime (Gundam et compagnie) qui ne me séduisent pas vraiment.

Et puis, à mi-parcours, après un épisode sympathique qui fait de Superman le célibataire le plus en vue de Metropolis, la série se consacre à Kara, une Kara victime d'un lavage de cerveau de la part de son "papa" Brainiac (à mi chemin entre un Gundam et un Decepticon), qui détruit des mondes pour son compte, et capture Clark.

De quoi séparer le trio principal pendant une bonne partie de la saison, ce qui est aussi l'un des problèmes de cette saison : alors que le trio est à peine établi au terme de la saison 1, voilà que la saison 2 lui rajoute de nombreux autres éléments, le sépare un temps, et bouleverse totalement la dynamique principale. La relation Lois/Clark, notamment, est sérieusement handicapée par un nombre limité de scènes entre eux tout au long de la saison.

Et donc, forcément, quand après des affrontements à gogo, dignes de DBZ, la série se conclue par des pirouettes du type "l'amour est la plus grande des forces" et Superman qui fait un câlin à sa cousine pour la déprogrammer... mouais.

Je vois ce que les scénaristes voulaient accomplir/dire, mais ça m'a semble un peu trop forcé, et tout jouer ainsi sur l'émotion facile n'a pas fonctionné sur moi (même si je ne suis clairement pas dans la majorité, sur ce plan-là).

D'autant qu'à côté, il reste des scories agaçantes : la bande originale est toujours insipide, le relooking final des deux héros est vraiment bancal (de toute façon, les personnages passent leur temps à avoir des changements de costume en mode sentai ou Iron Man, avec le costume qui se matérialise en sortant de nulle part), de nombreux designs tombent à plat, et tout l'arc Kara aurait pu être condensé, voire même arriver en saison 3, une fois tout l'univers vraiment bien développé.

Mais bon, le programme reste tout à fait regardable, même s'il m'a nettement moins séduit qu'en saison 1. Et nul doute qu'il plaira beaucoup plus aux spectateurs ayant été biberonnés aux animes en tous genres, qu'à moi, qui n'ait qu'une affinité limitée pour le genre.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - Star Wars : The Acolyte, saison 1 (2024)

Publié le 11 Septembre 2024 par Lurdo dans Télévision, Action, Aventure, Thriller, Science Fiction, Star Wars, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, USA, Disney, Fantastique

Huit épisodes d'une trentaine/soixantaine de minutes pour une série préquelle se déroulant dans le passé de l'univers Star Wars, à l'époque de la Haute République, et présentée comme une sorte de série d'investigation durant laquelle des Jedi enquêtent sur la mort de l'un d'entre eux aux mains d'un Sith ; mais on va le voir, en réalité, la série parle à peine de cela, et a bien d'autres idées en tête... pour le meilleur et pour le pire.

Star Wars - The Acolyte, saison 1 (2024) :

Lorsque la Jedi Indara (Carrie-Anne Moss) est mystérieusement assassinée, son collègue Sol (Lee Jung-jae) mène l'enquête et découvre rapidement que la responsable (Amandla Stenberg) est liée aux événements s'étant déroulés 16 ans plus tôt sur la planète Brendok, lorsqu'un groupe de Jedi dont Indara et lui faisaient partie a croisé le chemin d'un couvent de sorcières utilisatrices de la Force, et des jeunes jumelles que celles-ci protégeaient... 

Le problème de la franchise Star Wars moderne, c'est soit qu'elle est trop ancrée dans un univers canon indéboulonnable et très nostalgique (principalement chez Filoni), soit qu'elle veut absolument déconstruire le mythe, le passer sous un microscope postmoderne, et défier les attentes pour proposer quelque chose de supposément audacieux et radical (Andor, The Last Jedi).

Le tout en devant composer avec le cahier des charges Disney, qui impose une certaine diversité et représentativité à l'écran et derrière la caméra - pas un mal en soi, quoi qu'en disent les néanderthals du Web... du moins, lorsque c'est bien fait.

Le souci, c'est que dans la majeure partie des cas, tout ce que je viens de citer est laborieux et maladroit, du fanservice avec de gros sabots, de la déconstruction basique et insipide, des récits au rythme brinquebalant, de la mythologie tellement obscure qu'elle ne parle qu'à une poignée de personnes, et de la diversité mécanique qui coche des cases sans rien accomplir de probant.

The Acolyte, c'est un peu tout ça à la fois. Confiée à la scénariste Leslye Headland (Russian Doll), qui a d'ailleurs confié à son épouse l'un des rôles au cœur du récit et a rassemblé pour l'occasion une writer's room principalement composée de femmes et de minorités, The Acolyte semble vouloir raconter l'histoire d'un Ordre Jedi impuissant et désorganisé, sorte de police de l'espace qui commet une bavure en s'en prenant à un pauvre couvent de Wiccanes lesbiennes Sorcières de la Force, doit faire face aux conséquences de ses actes, et finit par étouffer l'affaire.

Une vision postmoderne des Chevaliers Jedi, sorte d'hégémonie religieuse imposant son dogme aux autres utilisateurs de la Force, une organisation figée et aveugle au retour des Siths, bref, une sorte de déconstruction de l'image des Jedis, qui pousse dans ses retranchements ce que George Lucas avait mis en place dans la prélogie... mais le fait sans subtilité aucune.

C'est d'ailleurs le mot d'ordre de la série dans son ensemble : l'absence de subtilité. La série veut présenter un angle non-manichéen, tout en nuances de gris, où les différences de point de vue sont valables et donnent un éclairage différent aux situations (par moment, on pense à Rashomon dans la manière dont "l'incident" est montré au fil de la série), mais ces points de vue sont écrits avec les pieds, les personnages sont tous soit stupides, soit antipathiques, et les réactions de ces personnages n'ont pas grand sens... ou du moins, elles n'ont pas le sens que les scénaristes voudraient qu'elles aient.

Parce qu'au final, plutôt que de s'attacher à tel ou tel personnage, de compatir avec Osha et sa sœur, de s'indigner du comportement des Jedis, de mieux comprendre le côté séduisant du côté obscur opposé à la rigidité monastique des Jedis, de trouver pertinente la métaphore (très actuelle aux USA) des lesbiennes qui veulent devenir mères en ayant recours à la procréation assistée malgré l'hostilité de la société et des autorités, etc... on en vient à se dire que The Acolyte, c'est un groupe de Jedis incompétents et fébriles qui rencontre un couvent de sorcières agressives et manipulatrices, dans un temple qui prend accidentellement feu lorsqu'une gamine mal élevée brûle le livre de sa sœur jumelle (des sœurs qui, une fois adultes, sont de véritables girouettes manipulables). Tout le monde est idiot, et tout le monde mérite ce qui lui arrive.

Des personnages à baffer, donc (mais une diversité appliquée au pied de la lettre : tous les personnages principaux ou secondaires sont issus de minorités, à l'exception de Torbin, le pire Padawan de tous les temps et de figurants sans dialogue - rien de forcément rédhibitoire, mais c'est très artificiel dans sa mise en œuvre), de l'exposition balourde et des platitudes pseudo-spirituelles, un rythme vraiment mou, des costumes et postiches parfois peu probants (Torbin, justement), de la redite (beaucoup d'éléments se contentent de recycler le travail de Lucas et de ses successeurs), une caractérisation à géométrie variable...

Bref, alors que j'étais intrigué par le pilote, j'ai regardé ces huit épisodes avec un agacement croissant, et je ne peux pas dire qu'au final, j'ai accroché à cette production même pas capable de trouver deux fillettes jumelles qui soient identiques... mais tout n'est pas à jeter.

Les combats, notamment, sont très réussis. Ils servent parfois un peu de remplissage, ça se sent, et le montage n'est pas toujours à la hauteur, mais dans l'ensemble, les affrontements sont efficaces, et dans des styles variés. Au niveau effets spéciaux, c'est là aussi plutôt abouti, même si certaines créatures numériques sont au final assez superflues (Bazil, qui lui aussi a droit à son moment WTF quand il sabote sans raison le vaisseau de Sol en pleine bataille).

Et puis, malgré tous les problèmes d'écriture qu'il peut y avoir, Sol reste un personnage attachant, dans le moule de Qui-Gon, et ce grâce à un Lee Jung-jae excellent et toujours juste.

Après, la série se conclut sur une fin ouverte, mais entre son budget exorbitant (spoiler : on ne le voit pas particulièrement à l'écran) et l'accueil hostile du public, était-ce bien la peine de tenter le diable ? Le sort de The Acolyte était quasiment joué d'avance, et l'annulation du programme ne surprend guère...

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - Marvel's Hit-Monkey, saison 2 (2024)

Publié le 10 Septembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Critiques éclair, Animation, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Science Fiction, Marvel, Hulu, Review, USA, Thriller, Télévision, Drame, Disney

Série d'animation Hulu "adjacente" à l'univers Marvel, la première saison de Hit-Monkey s'était avérée une assez bonne surprise en 10 x 22 minutes, un mélange d'univers superhéroïque (quelques méchants classiques), de polar et de thriller tarantinien, avec en vedette un singe tourmenté et un fantôme goguenard.

Une suite étant peu probable, c'est donc comme par miracle qu'elle est arrivée sur Hulu en juillet dernier, avec comme nouveau cadre New York.

Marvel's Hit-Monkey, saison 2 (2024) :

Installés à New York, Monkey rejoint les rangs des employés de Eunice Jones (Leslie Jones), agente de tueurs à gages, et avec l'aide de Bryce (Jason Sudeikis), qui a retrouvé, pour un temps limité, une forme physique suite à un pacte avec le diable, ils tentent d'éviter que les Altermen, une obscure cabale toute-puissante, ne mette la main sur le katana maudit d'Haruka (Ally Maki)...

Et je dois bien avouer avoir été moins convaincu par cette seconde fournée d'épisodes, une seconde fournée qui délaisse largement tout le cadre japonais de la saison 1 (dont il ne garde que le personnage de Haruka, la fliquette en possession d'un katana maudit, et Akiko, qui reprend le flambeau de Lady Bullseye pour venger son père) pour transposer toute cette action dans un New York nettement plus convenu.

Par convenu, j'entends que l'on est dans le New York de Marvel, un New York nettement plus superhéroïque et comic-book (même si la série évite la tentation d'un caméo d'un autre héros Marvel), ce qui donne un cadre plus attendu, plus convenu et moins intéressant.

Idem pour les intrigues de la saison : cette année, tout tourne autour des Altermen, un groupe de riches excentriques en possession d'artefacts antiques les transformant en êtres surnaturels surpuissants. Face à eux, une Coopérative d'anciens tueurs à gage tous dotés de pouvoirs (l'un a des pouvoirs psychiques, l'autre est une fillette fantôme asiatique façon The Ring, une autre est une statue vivante, etc) qui recrute Monkey, et tente d'arrêter les Altermen. 

Au programme, des monstres, de la bagarre, une visite dans un cerveau pour un épisode en mode mall rétro 80s, et un grand final qui évoque les actions de Poison Ivy (New York est transformée en forêt à ciel ouvert et les New-yorkais massacrés par les plantes) quitte à paraître un peu hors sujet.

En parallèle, Bryce est confronté à la fin de son existence de fantôme (avec un compte à rebours qui fait très Spawn), et finit par renouer avec sa fille Iris (Cristin Milioti). Entre ça et la relation Monkey/Bryce qui se fait plus difficile à mesure que la Coop s'impose comme une famille de remplacement, on tient là les deux axes émotionnels de la saison, à la progression assez convenue.

Ce qui implique que le reste tombe un peu à plat : la vengeance de Lady Bullseye, le sort de Haruka, le montage hâché du final qui envoie les héros à travers le temps histoire de placer l'origin story de Monkey... je ne sais pas trop, la fin de saison m'a paru précipitée, et dans l'ensemble un peu trop extravagante (j'entends par là que "ça part dans tous les sens et ça s'éparpille") pour vraiment me convaincre.

À part ça, la série reste égale à elle-même sur un plan technique, avec peut-être une illustration musicale plus pêchue qu'en saison 1, notamment dans le choix des chansons.

Ça reste sympathique à suivre, mais je pense avoir préféré la saison 1.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - Jurassic World : La théorie du chaos, saison 1 (2024)

Publié le 8 Septembre 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Jeunesse, Télévision, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Review, USA, Netflix, Animation, Critiques éclair, Thriller

Après cinq saisons plus ou moins inégales, Jurassic World : La colo du Crétacé s'est conclue avec le retour des six survivants de l'Isla Nublar. La franchise, elle, continue, avec Jurassic World : La théorie du chaos, qui reprend les mêmes personnages, et les relance dans une sombre intrigue de complot prenant cette fois-ci place dans l'univers post-Jurassic World Dominion...

Jurassic World : la théorie du chaos, saison 1 (Chaos Theory, season 1 - 2024) :

Six ans après leur retour sur la terre ferme, les Nublar Six ne sont plus aussi soudés, notamment après la mort mystérieuse de Brooklynn. Mais lorsque Ben et Darius reprennent contact, ils réalisent que quelqu'un cherche à les éliminer pour les empêcher d'enquêter sur la mort de Brooklynn : le moment est venu de reformer le groupe pour éviter le pire...

Après la dernière saison de Cretaceous Park, bourrée de robots, d'holodecks, de base secrète, de méchants caricaturaux et de dinosaures télécommandés, on pouvait redouter ce soft reboot du programme, toujours sur Netflix et toujours en dix épisodes.

Par chance, l'équipe scénaristique a opté pour une direction radicalement différente, délaissant les délires technologiques de Camp Crétacé pour proposer une saison plus sombre, plus sérieuse, bref, plus "adulte", conformément à l'âge des protagonistes de la série.

Et si la saison prend son temps, et adopte souvent des airs de road trip, c'est pour mieux faire le point sur les relations entre les Nublar Six, et leur nouvelle vie post-île.

Sammy vit seule sur son ranch, Yaz tente de gérer son PTSD dans une communauté fermée, Kenji a coupé les ponts avec son héritage et vit dans une caravane, Ben (désormais athlétique) est devenu conspirationniste, Darius a rejoint le DPW (le bureau fédéral en charge des dinosaures), et Brooklynn... est morte, tuée dans un incident qui hante Darius et Kenji.

Bref, des relations tendues, et un ton plus sérieux dans les retrouvailles progressives des personnages, traqués par une méchante mémorable (aux faux airs de Cate Blanchett dans Indy 4) et ses trois raptors dressés.

La menace est réelle, beaucoup de personnages secondaires trouvent la mort à l'écran, et si la série n'évite pas totalement des facilités et des rebondissements prévisibles çà et là (le sort réel de Brooklynn ne surprendra personne), cette saison de remise en place s'avère plutôt convaincante et réussie (sans être exceptionnelle : tout dépendra de la direction future de la série).

Après, on pourra toujours se demander si les scénaristes n'ont pas trop regardé Tiger King avant d'écrire cette saison, tant l'influence est perceptible et assumée... mais bon.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo - The Witcher, saison 3 (2023)

Publié le 7 Septembre 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Review, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Télévision, Drame, Netflix, USA

Après une saison 2 brouillonne et approximative, un métrage animé bien meilleur chapeauté par un scénariste de la série-mère qui a quitté l'équipe en coupant tous les ponts derrière lui, et une préquelle déjà oubliée par tout le monde, retour de The Witcher pour l'ultime saison d'Henry Cavill, qui lui aussi a fini par jeter l'éponge.

Une saison de 8 épisodes, arbitrairement divisée en deux par Netflix (une première partie de 5 épisodes, et une seconde de trois épisodes)... et qui, on va le voir, n'est pas franchement meilleure que les deux cuvées précédentes.

The Witcher, saison 3 (2023) :

Geralt (Henry Cavill), Yennefer (Anya Chalotra) et Ciri (Freya Allan) se cachent, tentant d'échapper à tous les puissants du royaume et d'alentours, bien décidés à mettre la main sur la jeune femme et ses pouvoirs inscoupçonnés. Mais Geralt et Yen sont toujours brouillés...

Pas franchement meilleure, en effet, car j'ai failli jeter totalement l'éponge en cours de route.

Les problèmes restent en effet toujours les mêmes : c'est bavard, l'écriture est décousue, le worldbuilding est insuffisant et confus, les personnages inutiles sont trop nombreux, le namedropping de ceux-ci ne suffit pas à ce que le spectateur suive toujours qui parle de qui à qui à propos de quoi, les elfes sont toujours risiblement génériques, l'illustration musicale est quelconque, il y a un petit côté cheap çà et là... et pourtant, tout fait, un temps, presque illusion.

Initialement, les bases de la saison semblent en effet plus saines : Ciri, Yennefer et Geralt sont en fuite, tout le monde est à leurs trousses, et des liens se tissent entre eux. Et honnêtement, les scènes purement relationnelles du trio fonctionnent à peu près bien. C'est tout le reste qui ne suit pas.

En multipliant à ne plus savoir qu'en faire les personnages secondaires (certains préexistants, d'autres rajoutés ici, comme le barde rival de Jaskier et sa troupe, son love interest princier, etc) et en passant un temps fou à s'attarder sur leurs manipulations, leurs jeux de pouvoir, leurs secrets, bref, sur le côté Trône de fer du pauvre de la série, les scénaristes réduisent d'autant le temps passé à suivre le trio principal.

Les cinq premiers épisodes de la saison se contentent donc d'aller et venir, peinant à se structurer de manière satisfaisante, et culminant en un épisode assez maladroit, en mode Rashomon : un bal donné par les Sorciers à Aretuza, répété en boucle, histoire de présenter différents points de vue... le tout se terminant par un rebondissement assez moyen sur l'identité du grand méchant. L'idée n'est pas désagréable, mais la mise en pratique agace plus qu'autre chose, donnant un épisode inutilement répétitif, narré en flashback et soulant (pas aidé par l'aspect musical de la série, toujours un gros point faible).

Il ne reste alors trois épisodes pour boucler la saison - et pour faire sortir Henry Cavill de la série. 

Et là, problème, car il apparaît aussitôt que tant le découpage que la structure de la saison n'ont pas été pensés à l'avance. Alors que la logique aurait voulu une saison de deux fois quatre épisodes, avec un gros cliffhanger à mi-parcours et une répartition équilibrée des péripéties, l'équipe de The Witcher a donc opté pour cette rupture bancale après l'épisode 5, qui laisse presque penser que la saison était initialement conçue en 10 épisodes.

Difficile d'expliquer sinon pourquoi l'épisode 6 (un gros épisode explosif plein d'action, assez brouillon et fréquemment fauché, mais assez pétaradant) précède un épisode 7 un peu vide (Ciri qui se cherche psychologiquement, seule dans le désert), et un épisode 8 vraiment insipide, largement centré sur les Sorcières et leurs manigances, et sur un potentiel spin-off qui ne verra jamais le jour (les Rats), pendant que Gerald est inconscient, en convalescence chez des Dryades toujours très fauchées (qui n'auraient pas dépareillé dans Xena).

Et voilà : la saison se finit platement, avec un Geralt largement absent, mais sans chercher à préparer la sortie de Cavill, avec un récit mal structuré qui peine à intéresser, et de nombreux choix narratifs frustrants.

Encore une fois, pas forcément surprenant lorsque l'on a vu les deux premières saisons, et que l'on connaît la constitution de l'équipe scénaristique, pur produit de la formule Netflix et bien loin des writers rooms des meilleurs programmes.

Une saison laborieuse, donc, qui m'aura guéri de The Witcher : je jetterai probablement un œil à un épisode ou deux de la nouvelle saison, histoire de voir comment s'en sort le remplaçant de Cavill, mais pas plus. C'en est fini pour moi.

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Critique éclair #071 - Jackpot (2024)

Publié le 4 Septembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Amazon, Review, USA, Thriller

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Jackpot ! (2024) :

En 2030, dans un monde en crise où une grande loterie peut faire de vous un milliardaire - si vous parvenez à survivre jusqu'au coucher du soleil, après l'annonce du résultat -, Katie Kim (Awkwafina), une actrice au chômage, devient la nouvelle gagnante. Mais pour rester en vie, elle ne peut compter que sur Noel (John Cena), un garde du corps qui lui a proposé ses services... alors même que toute la ville de Los Angeles est à leurs trousses.

Mouais. Une loterie improbable mâtinée de Purge, réalisée par Paul Feig, et qui, très honnêtement, repose entièrement sur un rythme qui se veut frénétique, sur les improvisations de sa distribution, et sur le duo Awkwafina/Cena.

Le problème, c'est que ça reste un film de Paul Feig, et que le bonhomme reste peu à l'aise dans l'action.

Résultat : comme le script est un véritable gruyère sous-développé (les personnages autres que principaux sont sous-développés, les motivations de chacun sont sous-développées, la logique interne est sous-développée, le monde dystopien présenté est sous-développé et un peu anachronique, la satire de Los Angeles, de la Californie et de la quête de célébrité est anémique) et que Feig peine à maintenir le rythme (pensé comme une grosse course-poursuite de 100 minutes, le film trouve pourtant le temps de faire de grosses pauses pour des échanges plus "dramatiques" entre les personnages, pas forcément utiles ou bien dosés), il échoit aux acteurs de rendre le tout intéressant.

Cena et Awkwafina font de leur mieux, on ne peut pas le nier... mais ils font du Cena et de l'Awkwafina, rien de plus. Les improvisations de tout le monde sont inégales, Simu Liu fait un méchant honorable mais assez cliché, les personnages secondaires agacent, bref... je ne sais pas.  

Contrairement aux autres films de Feig, c'est suffisamment court pour ne pas devenir soporifique, et ça fonctionne par intermittence, mais c'est loin d'être formidable, et ça donne l'impression d'un métrage inabouti, pensé sur un coin de table et (hormis sur le plan des cascades) tourné sans beaucoup plus d'efforts (il n'y a qu'à voir tous les faux raccords) pour une plateforme de streaming (Amazon, en l'ocurrence).

3/6 (pour le duo principal, mais en réalité, ça vaut un peu moins) 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Critique éclair #070 - The Union (2024)

Publié le 2 Septembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Netflix, USA, Thriller, Review, Romance

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

The Union (2024) :

Ouvrier en bâtiment dans le New Jersey, Mike (Mark Wahlberg) retrouve un soir Roxanne (Halle Berry), un ex petite amie de lycée, mais rapidement, il découvre (lorsqu'il se réveille à Londres après avoir été drogué) qu'elle a bien changé depuis : Roxanne est désormais une espionne travaillant pour The Union, une organisation qui recrute des quidams passe-partout pour exécuter ses missions. Et Mike a été choisi pour tenter de retrouver une liste top secrète récemment dérobée au cours d'une opération manquée...

Désormais, on connaît la formule bien éprouvée de ces blockbusters d'espionnage annuels pour Netflix : une poignée d'acteurs connus, un scénario d'espionnage-action générique et approximatif, un tournage "exotique" en Europe, de l'humour très inégal, une musique qui lorgne sur du James Bond, des poursuites, des fusillages... et un résultat généralement assez médiocre et oubliable (Red Notice, Heart of Stone, The Gray Man...).

La cuvée 2024, c'est The Union, avec Halle Berry, Mark Wahlberg (qui jouent clairement des personnages 10-15 ans plus jeunes qu'eux), Mike Colter, Jackie Earle Haley, JK Simmons (pas de panique, la moitié du cast disparaît avant le dernier tiers du film), pour un film compétent mais totalement anecdotique, et prévisible au possible (le script lui-même ne semble pas croire à son rebondissement de mi-film, tant celui-ci est plat).

Contrairement aux autres productions Netflix, cependant, The Union a le bon goût de ne durer qu'une centaine de minutes, ce qui allège nettement la charge, et rend le tout vaguement sympatoche - en tout cas, ça se regarde en tant que blockbuster estival, à défaut de laisser le moindre souvenir après visionnage.

3/6 

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Critique éclair #069 - Deadpool et Wolverine (2024)

Publié le 30 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Action, Aventure, Fantastique, Science Fiction, Marvel, MCU, Review, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Deadpool & Wolverine (2024) :

Lorsque la TVA l'enlève à son univers et lui explique que ce dernier va bientôt être détruit - car en déliquescence depuis la mort de Wolverine (Hugh Jackman) -, Deadpool (Ryan Reynolds) décide de prendre les choses en main et de prouver sa valeur en trouvant un Logan de remplacement dans le multivers, et en mettant des bâtons dans les roues des plans de la TVA, menée par Mr Paradox (Matthew Macfadyen)...

Sans être un énorme fan des films Deadpool et de leur vulgarité gratuite et immature, j'avais apprécié les deux précédents volets de la saga (le "remake" tout public du deuxième, nettement moins), et j'étais assez intrigué par ce troisième volet qui avait pour vocation d'intégrer (plus ou moins) le personnage au MCU, de le confronter enfin à Wolverine, et de servir de baroud d'honneur à tout l'univers Marvel/Fox et à ses personnages.

Un équilibre assez casse-gueule, qui aurait très facilement pu donner quelque chose de bancal et d'approximatif comme le Flash de DC et son approche foutraque du multivers et du fanservice, mais qui finalement fonctionne plutôt bien, entre degré de lecture direct et métadiscursif, caméos inattendus, désir sincère d'apporter une conclusion honorable à tout un pan des adaptations Marvel au cinéma et de concrétiser des réalités qui n'ont jamais vu le jour (Gambit), et surtout, touche d'émotion apportée à la fois par Deadpool (qui cherche à prouver sa valeur et à montrer qu'il n'est pas qu'un bouffon vanneur), et par Wolverine (Hugh Jackman impérial, pour un personnage qui cherche à se racheter de ses erreurs passées).

Sans être parfait ni être du grand cinéma*, ce Deadpool & Wolverine s'avère une réussite tout à fait appréciable, une buddy comedy à la fois bourrée de fanservice, de scènes d'action convaincantes, d'une intégration suffisante à l'univers établi, et d'un Wolverine qui, tout caméo mis à part, sera difficile à remplacer à l'avenir.

Légèrement moins trashouille que les deux premiers, légèrement moins bien filmé, avec une proportion de vannes ratées sensiblement similaire, quelques choix musicaux "décalés" un peu forcés, mais globalement un peu plus sympathique à suivre, en ce qui me concerne, que les deux films précédents.

4.25/6 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

 

 

*et pour peu que l'on n'ait pas encore succombé à cette maladie contagieuse qu'est le cynisme en ligne, responsable de la prophétie autoréalisatrice de la superhero fatigue, et du "de toute façon, tout ce que fait Marvel/Disney depuis 5 ans, c'est de la merde", position par défaut de plein de gens, critiques pros comme spectateurs lambda, qui la plupart du temps n'ont d'ailleurs pas vu la moitié de ce que Marvel a produit depuis Endgame et se contentent de répéter ce qu'ils ont lu ici ou là.

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Critique éclair #067 - Enter the Clones of Bruce (2023)

Publié le 26 Août 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, USA, Review, Hong Kong

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Enter the Clones of Bruce (2023) :

Un documentaire sympathique qui revient sur l'influence de Bruce Lee sur le cinéma d'action, sur le traumatisme généré par sa mort subite, et surtout sur toute la Bruceploitation qui a débuté de son vivant, et s'est amplifiée ensuite.

Plutôt amusant et exhaustif, tout ça, avec notamment des entretiens avec les Bruce Li, Bruce Le, Dragon Lee, et autres "clones" de Bruce Lee, en provenance de tous les pays asiatiques, et tous plus ou moins convaincants, en fonction de leur physique et de leurs capacités martiales.

Le métrage interviewe aussi de multiples journalistes spécialisés (notamment français), les responsables des maisons de production et d'édition de l'époque, et de nombreux seconds rôles du cinéma asiatique de l'époque, pour des témoignages rappelant au passage Red Trousers et Kung Fu Stuntmen (en particulier quand sont abordés la déchéance du cinéma hong-kongais, et le destin de tous ces clones) qui déroulent ainsi la chronologie jusqu'au Jeu de la Mort officiel, une Bruceploitation s'il en est.

On ne s'ennuie pas.

4.5/6  

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Critique éclair #066 - Dune, deuxième partie (2024)

Publié le 23 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Critiques éclair, Science Fiction, Fantastique, USA, Review, Action, Aventure, Romance

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Dune, deuxième partie (Dune, part two - 2024) :

La suite du destin extraordinaire de Paul Atreides (Timothée Chalamet), de sa vie chez les Fremens, de son combat contre les Harkonnens, et de son acceptation de son statut de Messie galactique...

Hmm, difficile de donner son avis sur Dune 2 en arrivant à ce point après la bataille, mais aussi parce qu'une nouvelle fois, le débat autour du film s'est tellement polarisé qu'il en est devenu toxique. Un peu comme avec Nolan en son temps, ou avec la fanbase de Hans Zimmer, Dune et Villeneuve sont devenus une sorte de maître-étalon du "bon cinéma" pour une certaine génération et un certain public, et il est désormais difficile d'émettre la moindre critique à leur sujet sans se voir répliquer des "c'est réservé à ceux qui ont un cerveau", "c'est génial, mais comme tu n'as pas lu le livre, tu n'es pas habilité à donner ton avis", "retourne voir des Marvel" ou "tu as vraiment des goûts de merde, tais-toi, tu as tort".

*soupir*

Quoiqu'il en soit, avec cette suite (plus longue que le premier volet), Villeneuve corrige quelques-uns des éléments qui m'avaient dérangé dans le premier volet : le rythme global est plus fluide, la direction artistique souffle un peu moins le chaud et le froid (j'ai notamment bien apprécié le passage en noir et blanc sur la planète Harkonnen), bref, il y a du mieux.

Ce qui n'empêche pas certains points de toujours être discutables : Villeneuve n'a clairement aucun intérêt dans l'action proprement dite, et ces scènes (que ce soit les duels au couteau ou les batailles) sont systématiquement victimes d'un refus du spectaculaire. Ici, notamment, les ellipses durant le dernier tiers, ou encore certains choix musicaux de Hans frustrent plus qu'ils ne convainquent, refusant volontairement au récit sa dimension épique.

Pas forcément surprenant (encore une fois, ce qui intéresse Villeneuve dans Dune, c'est l'intellectuel et le politique, pas l'épopée épique), mais cela empêche certains vrais moments de cinéma, qui ne finissent par être "que" visuellement réussis.

Je pourrais aussi critiquer la caractérisation un peu maladroite et sommaire de certains personnages (les Harkonnens auraient mérité d'être décrits et mis en image de manière un peu moins manichéenne, je pense), ou encore les effets numériques de foules, pas vraiment réussis (on repère immédiatement les boucles d'animation, etc), mais bon.

Tout ça s'équilibre pour un résultat dans la droite lignée du précédent volet : c'est carré, professionnel, c'est de la s-f sérieuse, mais ce n'est pas un chef d'œuvre incontesté pour autant.

4/6 

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Critique éclair #065 - Justice League : Crisis on Infinite Earths, part 3 (2024)

Publié le 21 Août 2024 par Lurdo dans Action, Animation, DC, DCU, Science Fiction, Fantastique, Jeunesse, Critiques éclair, Review, Cinéma, USA

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Justice League : Crisis on Infinite Earths, part 3 (2024) :

L'Anti-Moniteur continue de détruire monde après monde, et les héros et méchants de toutes les Terres unissent leurs forces pour trouver une solution... quitte à se sacrifier.

La première partie de cette Crisis était assez brouillonne, pas particulièrement rythmée, et semblait souffrir d'un budget inférieur à la norme ; la seconde partie était encore un petit cran en dessous, encore plus éparpillée, dépourvue du fil conducteur de Flash, et relativement répétitive.

Cette troisième partie se place entre les deux : c'est moins répétitif que la deuxième partie, mais ce n'est pas forcément plus maîtrisé : c'est toujours assez bordélique, mélangeant les Terres, les époques, et plaçant de nombreux caméos inutiles et gratuits (Les Losers, qui massacrent plein de dinos paniqués ; Batman '92 ; des nazis ; Constantine dans un saloon western ; les Superfriends...) ; ça n'a toujours pas grande identité musicale ; c'est toujours très inégal visuellement ; et niveau écriture, c'est laborieux, avec des explications et de l'exposition interminables, et des sacrifices qui se succèdent et qui perdent à chaque fois un peu plus de leur impact. Avec pour résultat des moments théoriquement émotionnels qui tombent trop souvent à plat.

Après, malgré tout ça, les enjeux sont plus clairs, le récit plus linéaire et direct, donc ça fonctionne mieux. Mais cette Crisis reste trop ambitieuse dans son désir de rebooter une nouvelle fois l'univers DC animé, et le résultat est tout sauf satisfaisant.

2.5/6 

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Critique éclair #063 - Borderlands (2024)

Publié le 16 Août 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, USA, Review

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Borderlands (2024) :

Chasseuse de primes implacable, Lilith (Cate Blanchett) revient sur sa planète natale, Pandora, avec une nouvelle mission : retrouver Tina (Ariana Greenblatt), la fille d'Atlas (Edgar Ramirez), un riche chef d'entreprise, enlevée par Roland (Kevin Hart), un mercenaire. Mais dès son arrivée sur Pandora, planète désertique et toxique abritant une Arche cachée renfermant des secrets immémoriaux, Lilith comprend que les choses ne sont pas aussi simples qu'il n'y paraît, et finit par faire équipe avec Roland, Tina, la scientifique Tannis (Jamie Lee Curtis), Krieg (Florian Munteanu) le fou sanguinaire et Claptrap (Jack Black) le robot bavard pour tenter de sauver sa peau et de percer les mystères de Pandora...

Une adaptation de la franchise vidéoludique Borderlands initialement mise en chantier en 2015, passée entre de nombreuses mains dans l'intervalle, réalisée par Eli Roth en pleine pandémie, co-écrite par un paquet de contributeurs (dont Craig Mazin, qui se dédouane désormais totalement du produit fini), et qui a eu droit à un changement de compositeur et à plusieurs semaines de reshoots supervisés par le réalisateur de Deadpool... ça ne sentait pas bon.

Et je n'ai même pas approché le film en tant que fan hardcore de la franchise : j'ai joué aux deux premiers, et je les ai appréciés, sans plus, notamment à cause de leur côté edgelord parfois assez daté et forcé.

Mais force est de constater que le produit fini est un sacré ratage. Et ce sur quasiment tous les plans : visuellement, ça n'a pas de style (alors que le côté cell-shadé faisait beaucoup du charme des jeux), les effets numériques sont souvent médiocres, et les costumes et postiches sont fauchés au possible ; narrativement, c'est décousu, le rythme est cahotant, on sent que des coupes franches ont été faites dans le récit, l'humour tombe à plat, les personnages sont sous-développés (voire inexistants - Kevin Hart) ; le casting est à côté de la plaque, tous les personnages paraissant trop âgés ou peu motivés (mention spéciale à Blanchett, qui semble s'amuser dans l'action, mais dont la voix off et l'interprétation sont en pilotage automatique) ; et de manière générale, le ton est constamment forcé et artificiellement excentrique, tentant de se présenter comme un Gardiens de la galaxie-bis plus décalé et fou, mais tellement limité par son écriture, sa réalisation et son PG-13 qu'au final, tout tombe complètement à plat.

J'ai presque eu l'impression de me retrouver devant une adaptation de jeu vidéo des années 90-00, c'est dire.

1.5/6 

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Critique éclair #062 - Bad Boys : Ride or Die (2024)

Publié le 14 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Action, Thriller, USA, Critiques éclair, Review, Policier

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Bad Boys - Ride or Die (2024) :

Alors que les effets de l'âge rattrapent les Bad Boys - Marcus (Martin Lawrence) est victime d'une crise cardiaque, Mike (Will Smith) souffre de crises d'anxiété -, une enquête accuse de corruption feu le Capitaine Howard (Joe Pantoliano), leur ancien supérieur, et secoue tout le département de la police de Miami. Le duo tente alors de mener l'enquête, mais il se trouve bien vite dans la ligne de mire de ces accusations...

Après un Bad Boys 3 honorable, mais pas forcément très mémorable (la preuve, je n'en ai gardé aucun souvenir), on prend les mêmes et on recommence, avec quatre ans de plus au compteur.

Et si Will Smith ne semble pas avoir bougé, Martin Lawrence m'a paru avoir moins bien supporté ces quatre années : plus lent, des difficultés à articuler, relégué à un rôle comique pas très exigeant, on se demande par moments s'il n'a pas fait un AVC récemment, s'il n'est pas alcoolisé, ou s'il n'a pas pris des médicaments un peu trop fort (au choix).

Après, comme la distribution est désormais plus large que dans les deux premiers Bad Boys, ça ne tire pas trop le film vers le bas, même si le côté "j'ai des visions, j'ai échappé à la mort, le destin m'a choisi, je suis invulnérable" de Marcus ne fonctionne pas totalement.

Dans l'ensemble, ce Bad Boys 4 est donc dans la droite lignée du précédent : le scénario est toujours cousu de fil blanc, la réalisation singe toujours Michael Bay (qui a droit à son caméo) quitte à en faire occasionnellement trop (la caméra virevolte gratuitement dans tous les sens, pour dynamiser une action pas si dynamique que ça, et certaines décisions de réalisation font presque basculer le tout dans le cartoon), et ça bourrine, peut-être de manière un peu moins inspirée qu'avant, et plus forcée (la scène de l'hélicoptère).

Ça se regarde, mais ça s'arrête là : certes, il y a un peu plus de budget et un peu plus de style que dans les suites de vieilles franchises produites pour plateformes de streaming... mais au final, ça reste anecdotique.

3.25/6 

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