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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2015 - 93 - Les Douze Cadeaux de Noël (2015)

Publié le 31 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les Douze Cadeaux de Noël (On The Twelfth Day Of Christmas) :

10 ans après qu'elle ait passé une journée de Noël magique en sa compagnie, Maggie (Brooke Nevin), une journaliste, est ravie d'apprendre que Mitch (Robin Dunne), un animateur radio, s'installe dans la petite ville où elle vit. Mais Mitch a changé, et est devenu aigri, ne trouvant plus aucun intérêt dans les fêtes de Noël. En secret, Maggie décide alors de fabriquer et de lui faire parvenir anonymement douze cadeaux de Noël, afin de tenter de lui redonner la magie de Noël... une tâche qui se complique lorsque ces cadeaux deviennent l'objet de l'attention du grand public, et que Maggie est chargée de couvrir cette histoire pour le journal local.

Une comédie romantique Hallmark assez capillotractée et cousue de fil blanc, avec des ficelles assez grosses, et des personnages un peu caricaturaux (notamment au niveau de la rivale amoureuse propriétaire d'un salon de yoga).

Mais, étrangement, le métrage ne fonctionne pas trop mal, principalement parce que le couple vedette est assez sympathique et attachant.

Rien de particulièrement mémorable, cependant, d'autant que certains défauts restent présents, comme par exemple ce saut temporel de dix ans, jamais vraiment crédible (les acteurs ne changent pas du tout, même pas au niveau de la coupe de cheveux), ou bien encore le concept des 12 jours de Noël, qui ne sont pas les 12 jours d'avant Noël, en dépit de ce que la plupart des programmes américains semblent croire.

Reste que je ne me suis pas ennuyé, ce qui, plus de deux mois après le début de la saison festive outre-atlantique, et de la diffusion de ces téléfilms souvent très répétitifs, mérite d'être souligné.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 92 - Beethoven Sauve Noël (2011)

Publié le 31 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Jeunesse

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Beethoven Sauve Noël (Beethoven's Christmas Adventure) :

Assigné aux étables du Père Noël, l'elfe Henry (Kyle Massey) décolle accidentellement à bord du traîneau de Santa, et perd en cours de route la hotte magique de ce dernier. Celle-ci tombe entre les mains de deux criminels à la petite semaine (Robert Picardo et Curtis Armstrong), qui en exploitent la magie afin d'alimenter leur stock de jouets volés. Henry n'a alors d'autre choix que de se tourner vers Beethoven (doublé par Tom Arnold), le célèbre chien superstar, actuellement sous la garde de Mason (Munro Chambers), un jeune adolescent un peu délaissé par sa mère surbookée...

Apparemment le sixième ou septième film de la série Beethoven, ce métrage assume clairement ses intentions de film pour plus petits : narration façon livre d'histoires par John Cleese (qui cachetonne pour l'occasion), méchants qui cabotinent affreusement, chien qui parle, concours de pets canins, etc.

Autant dire que, pour un adulte, l'intérêt n'est pas particulièrement présent. Cela dit, la production était suffisamment confortable pour aller tourner au Canada, ce qui est plutôt agréable : il y fait très froid, la neige sur le sol et dans les airs est réelle, et le film bénéficie grandement de cet environnement crédible (traduction : le même métrage, filmé pour un budget microscopique en Californie, aurait à peine mérité le temps nécessaire à le regarder).

Bref. Pour un public enfantin, le film mérite probablement la moyenne : j'ai vu bien pire dans le genre, et bien moins compétent (notamment dans l'interprétation de Mason et de sa mère). Pour un adulte, ça tourne rapidement en rond, et ce n'est pas indispensable.

3/6 (2/6)

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Christmas Yulefest 2015 - 91 - Un Petit Cadeau du Père Noël (2015)

Publié le 31 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Petit Cadeau du Père Noël (Wish Upon A Christmas) :

Envoyée dans son Sud natal pour y liquider une grande partie d'une entreprise de décorations de Noël traditionnelles, Amelia (Larisa Oleynik) découvre que celle-ci est dirigée par Jesse (Aaron Ashmore), un père veuf qui, au lycée, était son petit-ami. Et alors qu'Amelia commence progressivement à tomber sous le charme de son ex, elle commence aussi à réévaluer sa mission, et à retrouver le sens des fêtes de Noël...

Une rom-com Lifetime qui, à nouveau, ne convainc pas vraiment, principalement parce qu'elle prend un postulat de départ assez classique (avec un couple vedette sympatoche), et qu'elle finit par le parasiter en lui rajoutant des couches et des couches de choses inutiles : l'ambiance du Sud, mollassonne et peu festive ; toutes les scènes d'Alan Thicke, qui les a clairement tournées à l'arrache, une après-midi, et qui n'apportent absolument rien au film ; l'intrigue du Père Noël écrasé dans la forêt, anecdotique et très secondaire, et qui en plus met en avant un enfant assez inégal dans son interprétation...

En résumé, rien de vraiment mémorable, et le tout s'avère assez peu original et captivant... mais en comparaison des autres métrages Lifetime de la saison 2015, ça reste tout de même une semi-réussite, ce qui est toujours ça de gagné.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 90 - Le Noël de Denis la Malice (2007)

Publié le 30 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Jeunesse, Fantastique

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Noël de Denis la Malice (A Dennis The Menace Christmas) :

Denis Mitchell (Maxwell Perry Cotton), un petit garçon turbulent, maladroit, et pas très futé, est le fléau de son quartier, enchaînant catastrophes après catastrophes, au grand dam de son vieux voisin, George Wilson (Robert Wagner), bougon et antipathique. Mais à l'approche des fêtes de fin d'année, Dennis est bien décidé à rendre à Mr. Wilson l'esprit de Noël, quitte à transformer la maison de celui-ci en champ de bataille.

Pour être franc, je n'ai que de très vagues souvenirs de Denis la Malice (1993), et je n'ai jamais vu sa suite, mais peu importe, puisque ce DTV n'a aucun acteur en commun avec les films précédents. Et ce n'est pas plus mal pour les acteurs des films, puisqu'ici, le résultat est assez calamiteux.

Passons sur la structure bancale du film, qui est pendant une heure un enchaînement de scénettes jamais très drôles, toutes construites à l'identique, et qui dans son dernier tiers devient une énième redite de Un Conte de Noël, avec Wilson en Scrooge, et un ange de Noël afro-américain maladroit en guise d'esprit de Noël (un ange qui est probablement le seul personnage réussi de tout le film).

Passons sur l'interprétation unanimement bancale des enfants (sauf China McClain, comme toujours naturelle), et celle parfois guère meilleure de certains des adultes.

Passons sur l'écriture affreusement pataude et incompétente du film (qui te répète plus d'une demi douzaine de fois, dans des dialogues, qu'"il n'a pas neigé en ville depuis 30 ans, ce serait un miracle"... téléphonant ainsi la toute fin du métrage, forcément).

Oui, oublions tout cela, ainsi que l'absence chronique du chien de Denis, qui fait de la figuration malgré sa présence sur l'affiche, et attardons-nous sur le problème principal de ce film : Denis lui-même.

Car les films de ce genre reposent sur une chose : le capital sympathie du protagoniste. Si ton protagoniste est un enfant-catastrophe, qui sème le chaos sur son passage, alors il y a trois possibilités : soit son antagoniste est pire que lui, ce qui amène à relativiser ; soit l'enfant est charismatique, drôle et sympathique, ce qui permet de faire passer son caractère turbulent comme une lettre à la poste ; ou encore, l'enfant a bon fond, est malchanceux, et toutes ses mésaventures le rendent attachant.

Les films Eloïse sont un bon exemple d'enfant turbulent attachant. Ici, c'est le contraire : Mr Wilson n'est qu'un vieux ronchon qui ne demande qu'à rester tranquille dans son coin, et n'a rien d'un antagoniste actif ; Denis est transparent, insipide, voire même assez agaçant dans ses mimiques forcées ; et pire que tout, il est tout simplement stupide, faisant des choses qui ne viendraient pas à l'esprit d'un enfant normalement constitué, et qui ruinent la vie de ses parents et de ses proches.

Bref, pour résumer, on se retrouve à penser que l'utilisation d'une bande originale imitant "Damien - La Malédiction" lorsque Richie s'approche de Mr. Wilson n'est finalement pas loin de la réalité, et ce n'est pas la conclusion du film qui parvient à faire changer le spectateur d'avis sur Denis, dont on se demande comment il est encore en vie tout en étant aussi bête.

1.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 89 - Un Fiancé pour Noël (2007)

Publié le 30 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, ABC Family, Christmas, Noël, Comédie, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Fiancé pour Noël (Holiday in Handcuffs) :

Trudie Chandler (Melissa Joan Hart) est une artiste ratée, qui perd sa place de serveuse et son riche fiancé la veille de Noël, alors qu'elle est sur le point de rejoindre sa famille en compagnie de ce dernier, pour aller passer les fêtes dans le chalet des Chandler. Victime de folie passagère, Trudie kidnappe alors le séduisant David (Mario Lopez), un client de son restaurant, et l'oblige à se faire passer pour son fiancé pendant les quelques jours de cette réunion familiale. Mais progressivement, malgré les événements, Trudie et David vont finir par se rapprocher l'un de l'autre...

"Syndrôme de Stockholm : la comédie" : voilà comment aurait pu s'appeler cette farce improbable, qui a le mérite d'être plus décalée et excentrique que la moyenne du genre.

Ce qui est une force (les personnages secondaires sont tous plus ou moins barrés et caricaturaux, et donc intéressants), mais aussi une grosse faiblesse, car le script tente de rendre crédible la relation des deux protagonistes, ainsi que sa métamorphose progressive, tout en la faisant coexister avec le grand n'importe quoi général... ce qui ne fonctionne pas.

D'autant que pour fonctionner, cette relation doit reposer totalement sur le charme, le charisme et l'alchimie des deux acteurs principaux... et que si Mario Lopez est assez sympathique, je dois dire que je suis nettement plus dubitatif sur Melissa Joan Hart.

Peut-être est-ce parce que je n'ai jamais fait partie du fan-club de Sabrina la sorcière ; que je la trouve particulièrement quelconque et terne, notamment dans ce film ; que son personnage agit de manière tellement outrancière dès le début du film, avant même sa folie passagère, que je n'arrive pas du tout à prendre son parti par la suite ; ou tout simplement qu'elle n'a pas vraiment d'alchimie avec Lopez... mais pour faire simple, je ne l'ai pas du tout appréciée dans ce film, et je n'a pas cru un seul instant à l'évolution de cette romance assez forcée.

Au point que, par moments, j'en venais à regretter que ce ne soit pas Vanessa Evigan (qui joue ici la soeur de Trudie, et qui, IRL, est accessoirement la soeur de Briana Evigan) la protagoniste de ce film, plutôt que d'être à ce point inexploitée.

2.5/6 (probablement plus si l'on est un fan de Melissa Joan Hart)

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Christmas Yulefest 2015 - 88 - Un Noël tous Ensemble (2013)

Publié le 30 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Drame, Noël, Christmas, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël tous Ensemble (Norman Rockwell's Coming Home For Christmas) :

Lorsque leurs parents (George Canyon & Amy Jo Johnson) décident de se séparer après 27 ans de mariage, Kate (Carly McKillip) et sa soeur Melanie (Britt McKillip) acceptent de se rencontrer et de se parler après des années de brouille. Leur plan : réunir leurs parents et passer avec eux les fêtes de fin d'année dans leur maison natale, une maison natale qui, cependant, est désormais occupée par Mike (Benjamin Hollingsworth) et Ryan (Jordan McIntosh)...

Un DTV très country qui met en vedette les soeurs McKillip, chanteuses et actrices plutôt douées, et qui par conséquent leur laisse une certaine place pour exprimer leur talent : on a le droit à plusieurs chansons du duo, heureusement souvent en extraits, et tout tourne autour des deux musiciennes, qui sont convaincantes (à défaut d'être particulièrement crédibles, visuellement, en filles d'Amy Jo Johnson).

Le reste est nettement plus anecdotique, manquant de magie festive, et souffrant d'un script assez pataud et amateur, qui semble parfois avoir une idée assez précise d'où il veut aller, sans toutefois être suffisamment assuré et professionnel pour savoir comment y parvenir : d'une scène à l'autre, le script peut ainsi être léger et enjoué, pour être ultra-forcé et didactique quelques instants plus tard (la scène de la dispute des parents, notamment).

On ne ressort donc pas particulièrement convaincu de ce métrage, malgré son fond globalement inoffensif et ses bonnes intentions.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 87 - Le Renne des Neiges (2015)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Fantastique, Lifetime, Christmas, Noël, Comédie, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Renne des Neiges (Last Chance For Christmas) :

Lorsque Prancer, l'un des rennes du Père Noël, se blesse à quelques jours du 25 Décembre, John (Gabriel Hogan), le responsable de l'étable, part pour l'Alaska, où vit Annie (Hilarie Burton) et sa fille, qui ont un élevage de rennes en difficultés financières. Confronté à la méfiance d'Annie, John va devoir gagner la confiance de la mère et de sa fille, et les convaincre de lui prêter le renne Frankie pour Noël...

Encore un téléfilm Lifetime, et encore un semi-ratage, moins prononcé que les précédents téléfilms Lifetime de la cuvée 2015, mais tout de même.

En fait, ici, outre Hilarie Burton (décidément très générique, ici comme dans La Liste du Père Noël ou Autant en Emporte Noël), le vrai problème est que l'on a l'impression d'être devant l'un de ces téléfilms de Noël Disney des années 80... si le téléfilm en question était fait de manière bâclée, avec une étrange distanciation du script face à tout ce qui à trait à Noël.

Un peu comme si la production voulait faire passer comme message "oui, on sait que les téléfilms de Noël, c'est kitsch, et que le Père Noël, ses elfes, le Pôle Nord, tout ça, c'est pour les enfants, mais comme on est une chaîne à destination d'un public plus âgé, on va traiter tout ça de manière quasi-parodique et ironique".

Résultat : on ne croit jamais vraiment au Pôle Nord avec ses trois elfes, son pilote barbu, et ses décors limités ; on ne prend jamais au sérieux ce Père Noël paniqué et névrosé, et cette Mère Noël adjudant-chef autoritaire et austère ; et on ne s'investit jamais dans ces enjeux improbables de renne à remplacer (un postulat de départ qui, il faut bien le dire, est assez capillotracté, et ne tient pas vraiment la route dès lors que l'on y réfléchit un minimum).

Idem pour le méchant de l'histoire, qui change d'avis et de personnalité toutes les trente secondes, surtout vers la fin : tout ça est trop forcé pour sonner juste, et donc le film ne fonctionne jamais vraiment sur ce plan...

Cela dit, il ne fonctionne pas non plus vraiment sur le plan de la romance, puisque la relation de John et d'Annie est catapultée en quelques scènes, passant rapidement de l'hostilité au premier baiser en grillant bon nombre d'étapes.

Bref, hormis Gabriel Hogan, amusant dans son personnage coincé et mal à l'aise en société, et la fillette (Lola Flanery, la fille de Sean Patrick Flanery), plutôt sympathique malgré quelques moments surjoués, la mayonnaise ne prend globalement pas ; et dans ces rares moments qui fonctionnent, c'est à une pseudo-mayonnaise très allégée que l'on a affaire, sans véritable goût ni intérêt.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 86 - Les 12 Chiens de Noël 2 (2012)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Jeunesse, Histoire

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les 12 Chiens de Noël 2 (12 Dogs of Christmas : Great Puppy Rescue) :

Sept ans après les événements du premier film, Emma (Danielle Chuchran) revient à Doverville à l'occasion des funérailles de la mère de Mike (Skyler Holman), qui gérait jusqu'alors le refuge pour chiens de la ville. Mais après un accident de voiture, Mike est paralysé, et Emma doit alors trouver un moyen de rembourser les dettes de Mike, afin d'empêcher un entrepreneur machiavélique (Sean Patrick Flanery) de racheter le refuge à la banque pour le raser. Sa solution : monter à nouveau le spectacle des 12 Chiens de Noël, mais avec l'assistance de toutes ses amies, de l'équipe de basket de l'école, d'un orchestre... et de Bing Crosby (Alexis Baigue).

Quelle déception... ce 12 chiens de Noël 2 est tout l'opposé du premier (en plus d'avoir un titre français qui n'est même pas raccord).

Là où le premier s'avérait un sympathique film familial de Noël, avec des chiens adorables, une histoire simple et directe, des personnages immédiatement identifiables, un réalisme appréciable, une reconstitution historique honorable, et des paysages enneigés superbes... ici, les chiens sont trop souvent relégués au second plan derrière une romance insipide de lycée et un méchant calamiteux (SPF est vraiment mauvais), tous les personnages sont interchangeables et génériques, le film a été tourné dans l'Utah (et donc n'a pas un gramme de neige), sa structure est beaucoup plus chaotique et décousue, on a droit à un personnage de voyante aux pouvoirs surnaturels, et le film accumule nettement plus d'anachronismes que l'original.

Vraiment frustrant, d'autant que le problème principal du premier métrage - l'inexpressivité de l'héroïne, et son manque de présence à l'écran - a été ici corrigé par le casting de la sympathique Danielle Chuchran dans le rôle principal. Mais non, c'est tout le reste qui pose problème, désormais.

D'autant que le spectacle final, en plus de mettre en vedette ce mauvais sosie de Bing Crosby qui fait du playback, est totalement dénué de chiens. Un comble, pour une suite qui, définitivement, n'aurait jamais dû voir le jour.

1.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 85 - En Cavale pour Noël (2015)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

En Cavale pour Noël (Debbie Macomber's Dashing Through The Snow) :

Coincée à l'aéroport, Ashley (Meghan Ory), une jeune femme souriante, radieuse et pétillante, accepte de partager la dernière voiture de location disponible avec Dash (Andrew W. Walker), un jeune vétéran séduisant. Ensemble, le duo fait alors route vers le nord, et apprend bon gré mal gré à se connaître, sans se douter qu'Ashley est traquée par des agents gouvernementaux, persuadés qu'elle est une dangereuse terroriste...

Cette saison, Debbie Macomber est tombée en disgrâce auprès de la chaîne Hallmark, et ce métrage, inspiré de l'un de ses livres, s'est retrouvé exilé sur la chaîne Hallmark Movies & Mysteries. Alors qu'il faut bien l'admettre, il n'a pas grand chose de commun avec les enquêtes des téléfilms de cette chaîne, et la seule raison pour laquelle il a fini exilé, c'est parce que Hallmark a préféré mettre en avant A Christmas Detour (au script très similaire) et s'assurer ainsi la collaboration de Candace Cameron Bure pour la présentation de leurs soirées festives.

Pas de chance : des trois films - A Christmas Detour, The Flight Before Christmas & Dashing Through The Snow - le meilleur s'avère clairement celui relégué en seconde division.

Dashing... bénéficie en effet d'une distribution sympathique (j'avais mes doutes au sujet de Ory, mais en fin de compte elle est très bien dans ce rôle), et d'un refus de se prendre trop au sérieux qui lui fait un bien fou.

Les agents gouvernementaux incompétents, notamment, imposent un rythme de pseudo-course-poursuite au récit, mais c'est surtout la personnalité du couple star qui évite le naufrage des deux autres métrages : au lieu d'une héroïne égocentrique et insupportable (ou sarcastique et insupportable, selon le film), on a ici une héroïne surexcitée, dynamique, et assez attachante, y compris dans ses défauts. Cela fait tout la différence face à un protagoniste masculin assez en retrait, comme souvent, et Ory finit par porter une grande partie du film sur ses épaules.

Si ce téléfilm est agréable à suivre, il n'est cependant pas pour autant parfait, avec au nombre de ses problèmes une structure un peu trop chaotique et brouillonne (certains personnages secondaires sont inutiles), un Père Noël de rue sage et avisé (encore un !), et un montage flashback mélodramatique, juste avant la grande réconciliation (là aussi, encore un !).

Mais dans l'ensemble, et dans la catégorie "un homme et une femme que tout oppose se rencontrent à l'aéroport et doivent partager une voiture/une chambre lorsque leur vol est annulé", ce Dashing... reste le plus maîtrisé et le plus sympathique du lot.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 84 - Joyeux Baisers de Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Télévision, Comédie, Romance, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Joyeux Baisers de Noël (Merry Kissmas) :

Fiancée à un chorégraphe égocentrique et autoritaire (David O'Donnell), Kayla (Karissa Staples) a le coup de foudre pour Dustin (Brant Daugherty), un mystérieux inconnu avec qui elle échange un baiser volé dans un ascenseur. Tiraillée entre les deux hommes, qui ont tous deux des défauts et des qualités, Kayla doit faire un choix...

Un métrage produit par MarVista (encore un), au budget microscopique, aux personnages antipathiques et tous plus ou moins infidèles, à l'interprétation caricaturale, à l'environnement ensoleillé et absolument pas festif, et aux rebondissements souvent non-sensiques (mention spéciale au caméo ultra-forcé et inutile de Doris Roberts en mamie-cougar qui se jette sur Daugherty dès qu'elle le croise dans l'ascenseur).

De quoi faire de ce téléfilm ION un flop supplémentaire, assez pénible à regarder, pas très bien joué, post-synchronisé ou casté, à la tonalité incertaine (ici, c'est premier degré et sérieusement romantique, là, c'est de la gaudriole improbable et cartoonesque, là encore, on a encore droit à un Père Noël de rue quasi-magique) et qui, par son artifice de départ (le baiser anonyme dans l'ascenseur) évoque étrangement le très supérieur et nettement plus attachant Coup de Foudre pour Noël.

1/6

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Christmas Yulefest 2015 - 83 - Une Mission pour Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, ION, Religion

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Mission pour Noël (How Sarah Got Her Wings) :

Lorsqu'elle trouve la mort dans un accident, Sarah Fitzpatrick (Lindsey Gort) se retrouve au Purgatoire, où Daphne (Kathleen Rose Perkins), un ange, l'informe qu'elle n'a pas le droit d'entrer au Paradis ; elle a en effet jusqu'à Noël pour retourner sur Terre, et aider Jordan (Derek Theler), son ex-petit-ami, à trouver le bonheur. Une tâche plus facile à dire qu'à faire, comme Sarah s'en aperçoit rapidement...

Une très bonne surprise que cette petite comédie romantique de Noël, pourtant diffusée sur ION et estampillée MarVista, ce qui laissait présager du pire. D'autant meilleure, cette surprise, que le film s'ouvre, en guise de générique, sur trois minutes d'un slideshow de fonds d'écran de Noël clairement repiqués sur le web, que l'héroïne est encore une jeune femme blonde impertinente qui semble clonée sur l'héroïne de tant d'autres films de Noël d'ION/UPtv/Lifetime, et que le tout se déroule à Portland, sans le moindre flocon de neige à l'horizon.

Et pourtant, rapidement, on s'aperçoit que quelque chose est différent : avec un ancien de la série Greek au script, le film ne se prend pas au sérieux, ose la romance mixte, prend des chemins et des directions inattendues, et l'on finit par s'attacher rapidement à un couple de personnages qui semblent être les doublures de Kristen Bell et de Chris Pratt.

Résultat : le tout se regarde très agréablement, est même assez sympathique et amusant, et est globalement mieux produit et interprété que la moyenne des téléfilms Up/ION (probablement parce que MarVista n'en est que le distributeur, et n'a pas produit le film).

Ça fait plaisir.

4/6

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Christmas Yulefest 2015 - 82 - Un Merveilleux Cadeau pour Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Lifetime, Comédie, Drame, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Merveilleux Cadeau pour Noël (The Christmas Gift) :

Inspirée par le cadeau anonyme reçu à Noël lorsqu'elle avait 10 ans, Megan (Michelle Trachtenberg) est devenu une journaliste à la recherche d'un sujet. Suivant la suggestion de son patron (Rick Fox), elle tente alors de retrouver celui qui lui avait envoyé ce cadeau : Wesley (Sterling Sulieman), héritier d'un développeur immobilier ayant renoncé à une carrière toute tracée pour s'occuper d'un foyer pour jeunes orphelins. Convaincue de tenir là un sujet passionnant, et pas insensible au charme de Wesley, Megan se rapproche de ce dernier, malgré les bâtons qu'Alex (Daniel Booko), son ex jaloux, tente de lui mettre dans les roues.

Encore un téléfilm Lifetime produit par Hybrid/Fred Olen Ray, et encore un semi-échec, ici plus pour la monotonie et le manque d'énergie caractérisée du récit que pour ses clichés éventuels.

En effet, le récit (supposément inspiré d'une histoire vraie) a bon fond, l'interprétation est correcte, et le tout tient plutôt bien la route... mais qu'est-ce que c'est mou.

Sans compter le méchant caricatural, encore un montage flashback sur fond de musique pop, et une Michelle Trachtenberg qui, si elle est sympathique et joue bien, n'est absolument pas à son avantage, que ce soit au niveau de sa garde-robe, de son maquillage, de sa coiffure, ou de la manière dont elle est filmée.

Un minuscule 2.5/6, principalement parce que le couple principal est mixte, ce qui est suffisamment rare à la tv américaine pour être salué.

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Christmas Yulefest 2015 - 81 - Un Noël Magique (2015)

Publié le 27 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Drame, Comédie, Christmas, Noël, Romance, Hallmark, Télévision

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël Magique (Magic Stocking) :

Depuis la mort de son époux, il y a trois ans, Lindsey (Bridget Regan) s'est refermée sur elle-même, et est devenue froide et distante avec autrui. Seule exception, sa fille Hannah (Imogen Tear), chaleureuse et intelligente. À l'approche de Noël, cependant, mère et fille mettent la main sur une chaussette de Noël hors-du-commun, dans laquelle apparaissent de petits objets de manière aléatoire... objets qui, d'une manière presque magique, améliorent la vie de ceux qui la possèdent.

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui n'a pas grand chose des téléfilms habituels de la chaîne et qui, sans être mauvais, s'avère assez anecdotique et oubliable.

Le problème principal, à vrai dire, outre le manque de véritable enjeu narratif, qui rend le récit assez prévisible, c'est le duo central : Bridget Regan est assez transparente en protagoniste déprimée et traumatisée, tandis que sa fille manque du peps et de l'énergie nécessaires pour rendre son personnage mémorable.

Dommage, car autour d'elles, la production est compétente (et n'est ni le fait de MarVista ou d'Hybrid), Victor Webster s'en sort malgré un rôle ingrat et sous-développé, l'environnement est assez agréable, et la grand-mère de Lindsey (Iris Quinn) est plutôt amusante, avec ses histoires de romance improbable, etc.

Un petit 2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 80 - Le Message de Noël (2015)

Publié le 27 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Message de Noël (The Christmas Note) :

À peine rentrée dans sa ville natale en compagnie de son fils Ethan (Dylan Kingwell), Gretchen (Jamie-Lynn Sigler) fait la connaissance de sa voisine, Melissa (Leah Gibson). Partageant toutes deux une souffrance commune - Gretchen est séparée de son mari soldat, immobilisé dans un hôpital militaire en Allemagne ; Melissa vient de perdre sa mère, dont elle était éloignée depuis des années - les deux jeunes femmes apprennent alors que Melissa a un frère dont elle ignorait l'existence, quelque part en ville. Désireuses de résoudre le mystère de son identité, Gretchen et Melissa décident alors de mener l'enquête...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui colle bien à sa chaîne, puisqu'il prend la forme d'une enquête et d'un mystère à résoudre.

Seul problème, ce téléfilm est adapté d'un roman de Donna VanLiere, et par conséquent, il est typique des récits de l'auteur : le récit est donc un mélodrame bien appuyé et larmoyant, au déroulement bourré de coïncidences improbables et miraculeuses, qui finissent par déboucher par une révélation finale toutéliant tout le reste du film d'une manière peu plausible (mais paradoxalement totalement prévisible une fois que l'on a compris le fonctionnement des récits de VonLiere - voir aussi Le Médaillon de Noël et la trilogie des Souliers de Noël).

Ajoutez à cela (comme souvent dans les adaptations de VanLiere) une interprétation un peu forcée, des dialogues maladroits, un rythme pépère, et une musique assez dérivative, et l'on se retrouve avec un téléfilm techniquement compétent, mais très peu passionnant.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 79 - Embarquement immédiat pour Noël (2015)

Publié le 27 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Embarquement immédiat pour Noël (The Flight Before Christmas) :

Ravie d'être sur le point d'emménager avec son petit-ami Brian (Gib Gerard), Stephanie (Mayim Bialik) se retrouve soudain célibataire (et sans domicile) à l'approche de Noël, lorsque Brian rompt soudainement avec elle. Contrainte de prendre l'avion pour rentrer chez ses parents, elle y fait la connaissance de Michael (Ryan McPartlin), son voisin de cabine, qui est sur le point de faire sa demande en mariage à sa compagne. Mais lorsque le vol est détourné par les intempéries, et que les passagers sont tous pris au piège dans une petite ville accueillante du Montana, Stephanie et Brian sont obligés de partager une chambre d'hôtel, et ce malgré leurs rapports assez tendus...

Troisième métrage Lifetime vu par mes soins cette année... et troisième flop. Et comme le film précédent, qui était à peu de choses près la version Lifetime d'un téléfilm Hallmark, ici, ce Flight Before Christmas s'avère la version Lifetime de A Christmas Detour, de Hallmark. À croire que quelqu'un de chez Lifetime s'est procuré la liste de films en tournage chez Hallmark, et a décidé de lui faire de la compétition...

Mais peu importe, car ce téléfilm est tout aussi peu intéressant ou attachant que A Christmas Detour.

Mayim Bialik en fait en effet trois tonnes en passagère névrosée insupportable, et face à elle, McPartlin ne convainc pas en businessman. Ce n'est pas vraiment de sa faute, c'est tout le téléfilm qui sonne faux et paraît forcé, entre le Santa magique qui se balade incognito, l'apparence vestimentaire de McPartlin, la romance improbable et peu plausible (qui éjecte la compagne de McPartlin sans la moindre hésitation), la distribution globalement à côté de la plaque (c'est sympa d'avoir les deux parents de La Vie De Famille dans des petits rôles, mais il ne servent à rien d'autre qu'à donner de bons conseils avisés aux protagonistes, et tous les autres personnages sont insipides et mal castés), etc.

On se retrouve donc avec un film qui repose sur une romance à laquelle on ne croit jamais vraiment, tant ses deux protagonistes semblent dans des films et des univers différents, l'un dans une romance classique, et l'autre dans une sitcom sarcastique et moqueuse.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 78 - Juste à temps pour Noël (2015)

Publié le 26 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Juste à temps pour Noël (Just In Time For Christmas) :

Enseignante en psychologie et auteur en devenir, Lindsay (Eloise Mumford) doit soudain choisir entre sa carrière florissante et sa vie de couple lorsque son compagnon, Jason (Michael Stahl-David) lui fait une demande imprévue en mariage. Après avoir hésité, Lindsay se retrouve seule dans un parc, où un mystérieux cocher (William Shatner) aux pouvoirs magiques la propulse trois ans dans le futur, pour y découvrir son existence à venir...

Le Hallmark Hall Of Fame movie de cette année, autrefois un gage de qualité, mais désormais synonyme de "on a un ou deux acteurs connus, et un peu plus de budget que d'habitude".

L'année dernière, c'était le médiocre Objectif Noël, avec Anne Heche, cette année, c'est cette énième relecture de La Vie Est Belle de Capra, avec cette sempiternelle opposition entre succès professionnel et bonheur conjugal, blablabla...

On est clairement en terrain balisé (comme le prouvent les innombrables films de Noël basés sur le même concept), mais ici, le tout a pour variation supplémentaire le fait que, dans cette hypothétique vie future, tout le monde est heureux. Je répète : dans la ligne temporelle où l'héroïne choisit sa carrière plutôt que son compagnon, tout le monde est heureux. La mère, le grand-père, le petit-ami, la collègue, et même l'héroïne, qui semble adorer son succès : tout le monde est heureux. Et Lindsay, très égoïstement, choisit en fin de compte de remettre tout ça en question parce qu'elle veut récupérer son ex-petit ami.

Difficile de se ranger de son côté, pour être franc, d'autant que Mumford, si elle n'est pas mauvaise actrice ni antipathique, n'est jamais vraiment crédible en psychologue tellement douée que son ouvrage change des vies et devient un best-seller international. M'enfin vues les platitudes que lui fait débiter le script... ce n'est pas très étonnant.

Bref. Une distribution assez quelconque (Christopher Lloyd sort tout de même du lot, et Shatner est malheureusement sous-exploité), un script qui n'est pas très assuré malgré le fait qu'il avance en terrain très connu, une héroïne qui finit par perdre son capital-sympathie, un montage-flashback des meilleurs moments du couple sur fond de pop mélancolique (*soupir*), et un métrage se déroulant sur la côte ouest des USA, sans le moindre coup de froid, ou la moindre neige = un Hallmark Hall of Fame movie médiocre, et totalement oubliable (d'autant que ce même concept a déjà été fait en mieux auparavant).

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 77 - Un Prince Pour Noël (2015)

Publié le 26 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Prince Pour Noël (A Prince For Christmas, aka Small Town Prince) :

Séduisant prince européen destiné à un mariage arrangé par sa mère, la Reine Ariana (Kelly LeBrock), le Prince Duncan (Kirk Barker) décide de s'enfuir pour l'Amérique, à la recherche d'une vie normale et du grand amour. Là, dans une petite bourgade enneigée, il fait la connaissance d'Emma (Viva Bianca), une serveuse au quotidien morose, dont il s'éprend aussitôt...

En 2014, Hallmark produisait Un Noël de Princesse, sur un prince européen qui ramenait dans son royaume une humble travailleuse américaine (Lacey Chabert) dont il était tombé amoureux en Amérique, au grand dam de sa mère la Reine (Jane Seymour) qui le destinait à un mariage arrangé.

Cette année, en 2015, Hallmark a diffusé Once Upon A Holiday, dans lequel une princesse européenne lasse de ses obligations profitait d'un voyage en Amérique pour s'enfuir, et pour trouver l'amour avec un Américain.

En quelque sorte, les deux chapitres d'une histoire très similaire, que la chaîne ION TV s'est empressée de repomper allègrement cette année, en les fusionnant dans ce métrage.

Ici, contrairement à Un Noël de Princesse, on ne passe quasiment aucun moment dans l'hypothétique royaume européen : alors que le film Hallmark se concentrait sur l'arrivée de Lacey Chabert à la cour, et sur la comédie qui en découlait, A Prince For Christmas préfère lorgner sur Once Upon a Holiday, et narrer la rencontre de ses protagonistes en terre yankee. Le postulat est toujours le même, les personnages sont toujours affreusement similaires, mais l'avantage, c'est qu'en se concentrant sur cette rencontre aux USA, ION fait d'énormes économies de tournage.

Pas besoin de château, de tournage en Europe de l'Est, etc : une petite ville américaine rustique et très joliment enneigée suffira (ce qui, paradoxalement, fait nettement plus "Noël" et festif que le royaume méditerranéen ensoleillé de Un Noël de Princesse). Et les économies se retrouvent à tous les niveaux : l'écriture, donc, qui se contente de repomper des films préexistants (et nous inflige un affreux "montage flashback des moments forts de la relation sur fond de chanson triste"), la réalisation, assez basique, mais aussi la distribution, particulièrement bon marché.

En lieu et place de Lacey Chabert, Viva Bianca, précédemment vue en très petite tenue (voire sans tenue du tout) dans la série Spartacus... et qui fait une héroïne bien peu attachante, charismatique ou tout simplement intéressante ; son prince est assez quelconque ; le rival amoureux (Aaron O'Connell de 12 Gifts of Christmas) est une caricature ambulante ; quand à la Reine, on troque une Jane Seymour impeccable contre une Kelly LeBrock tellement refaite de partout qu'elle en est méconnaissable.

On n'y gagne pas vraiment au change, puisque la distribution est globalement affreusement transparente et insipide... ce qui condamne rapidement cet énième ersatz du genre "conte de fées royal à Noël" à une indifférence certaine.

Avec un récit à ce point balisé, une romance aussi forcée et sans alchimie, et une distribution aussi générique, il n'y a en effet rien à quoi se raccrocher pour le spectateur qui a déjà vu l'un des autres films du genre.

On s'ennuie donc assez fermement, et on doit alors se contenter de paysages campagnards agréables, et des scènes dans laquelle apparaît la jeune soeur d'Emma (interprétée par Brittany Beery), dont l'énergie, le naturel et le capital sympathie font qu'elle a une bonne alchimie avec tout le reste de la distribution.

C'est peu.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 76 - La Promenade de Noël (2015)

Publié le 26 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Comédie, Romance, UpTV

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Promenade de Noël (A Dogwalker's Christmas Tale) :

Étudiante en design d'intérieur, Luce (Lexi Giovagnoli) est superficielle, égocentrique et irresponsable. À l'approche de Noël, cependant, elle se trouve contrainte de jouer les dogsitters pour des amis de la famille, les Paxton (Dina Meyer et Patrick Muldoon) afin de pouvoir s'offrir le bijou de ses rêves, que la carte bancaire de ses parents ne lui permet pas de s'offrir. En promenant l'animal dans un parc pour chiens voisin, elle rencontre alors les autres utilisateurs du parc, parmi lesquels se trouve Dean (Jonathan Bennett), un apprenti-vétérinaire sarcastique et séduisant. Mais lorsqu'elle apprend que le parc pour chiens va bientôt être rasé par l'entreprise des Paxton, Luce se trouve tiraillée entre son coeur et son avenir professionnel.

Téléfilm UpTV typique des productions de la chaîne (voire aussi Noël au Soleil), dans ce que ça a de pire : c'est ultra-fauché, assez mal écrit, l'interprétation est très basique (ça surjoue beaucoup, et Muldoon est, comme toujours, mauvais), avec un paquet de clichés (l'angry black woman), et particulièrement basique.

Ce qui est d'autant plus frustrant que le récit n'est pas forcément désagréable à suivre, et que quelques-uns des choix faits ici (l'héroïne atypique, plus jeune que d'habitude ; les enjeux du récit ; l'attitude du personnage de Dina Meyer ; l'illustration musicale) auraient pu donner quelque chose de plutôt sympathique si le tout avait été produit par une autre chaîne (ou du moins, pas dans des conditions techniques aussi discount).

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 75 - Le Noël de mes Rêves (2012)

Publié le 25 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Jeunesse, Noël, Christmas

Noël est là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Noël de mes Rêves (Switchmas/Ira Finkelstein's Christmas/All I Want For Christmas) :

Fils d'un réalisateur à la petite semaine (David DeLuise) vivant en Californie, Ira Finkelstein (Elijah Nelson) ne rêve que d'une chose : un Noël blanc. Mais comme son nom l'indique, il est juif ; de plus, cette année, ses parents sont bloqués sur un tournage, et annulent in extremis leurs vacances à la neige, envoyant Ira passer Noël en Floride, chez ses grands-parents qui ne l'ont pas vu depuis des années. De son côté, Mikey (Justin Howell) s'apprête à partir (à son grand désespoir) en vacances chez ses cousins dans la ville enneigée de Christmastown, dans un foyer aisé qui pourtant s'entre-déchire. Mais lorsque les deux garçons se rencontrent à l'aéroport, ils décident subitement d'échanger leur place, et de se faire passer l'un pour l'autre...

Une comédie familiale assez sympathique, au sens de l'humour très clairement juif, et à la distribution plutôt réussie et convaincante.

Certes, la mise en place est assez laborieuse, il y a quelques faux raccords, quelques moments ratés et/ou caricaturaux, et l'interprétation peut être inégale selon les enfants, mais dans l'ensemble, le tout a très bon fond, l'environnement enneigé de Christmastown est plutôt joli, et de manière globale, le récit garde une fraîcheur attachante qui rend ce DTV plutôt agréable.

Une bonne surprise.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 74 - Santa Claus : le film (1985)

Publié le 25 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Fantastique, Jeunesse, Noël, Christmas

Noël est là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Santa Claus : le film (Santa Claus : the Movie) :

Dans des temps anciens, Claus (David Huddleston) a pris l'habitude de livrer des jouets chaque année aux enfants de son pays, aidé par sa femme et par ses fidèles rennes. Un nuit de Noël, cependant, il est sauvé d'une tempête de neige, et choisi par les lutins du Nord pour devenir le Père Noël, afin d'accomplir sa destinée jusqu'à la fin des temps. À la fin des années 80, cependant, dépassé par la demande croissante des enfants, le Père Noël remet en question cette vocation, ainsi que toute l'organisation du Pôle Nord. Patch (Dudley Moore), un lutin inventeur frustré par le manque de modernisation du Pôle, décide alors de rejoindre New York, et de mettre son savoir-faire au service du cruel BZ (John Lithgow), un fabricant de jouets sans scrupules...

Énorme blockbuster des années 80 (30 à 50 millions de budget !) produit par les Salkind, ce Santa Claus - Le Film a été un bon gros flop critique, publique et commercial. Mais malgré cela, il a bercé mon enfance, notamment grâce à sa bande-originale somptueuse et mémorable signé Henry Mancini, et à sa première moitié (45-55 minutes) qui prend place dans le passé, retraçant la genèse de Santa, et son voyage au travers du temps, jusqu'aux années 80.

Cette première moitié représente tout l'intérêt du film : c'est visuellement réussi, crédible (bien que par instant, cela fasse un peu studio, mais vue l'époque, c'est compréhensible), et la magie de Noël qui émane de ce segment du film est un succès... au point que l'on regrette clairement que ce Santa Claus ne soit pas une adaptation de la vie et des aventures de Santa par L. Frank Baum, un projet qui peine toujours à se concrétiser jusqu'à aujourd'hui.

On le regrette car, peu de temps après que le film arrive dans les années 80 (le premier quart d'heure dans les années 80 est tout à fait supportable), le métrage sombre dans le placement produit, dans le criard et le clinquant, dans le surjeu (j'aime beaucoup John Lithgow, mais là, non) ou le jeu très inégal, etc... un ensemble médiocre qui date affreusement le tout, alors même que la première partie du film paraissait presque intemporelle.

En fin de compte, c'est vraiment dommage : la première partie du film le plaçait facilement à un 4.5/6, voire plus si l'on a conservé son âme d'enfant (best Père Noël cinématographique ever) ; la deuxième partie, malheureusement, ramène la note globale du métrage à la moyenne, avec un demi-point supplémentaire parce que la musique de Mancini est à ce point mémorable, et que la nostalgie fonctionne à pleine capacité.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 73 - 12 Chiens pour Noël (2005)

Publié le 25 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, Histoire

Noël est là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

12 Chiens pour Noël (The 12 Dogs of Christmas) :

En 1931, en pleine Dépression américaine, le père d'Emma (Jordan-Claire Green) envoie sa fillette de 12 ans s'installer dans le Maine, loin de sa ville natale, Pittsburgh. Là, à Doverville, le maire (Richard Riehle) et son frère Norman (John Billingsley) mènent une vendetta sans pitié envers la race canine, dont les victimes finissent exploitées dans des combats de chiens cruels. À peine arrivée en ville, Emma sauve ainsi un chiot des griffes des autorités, et fait alors la connaissance de Mike (Adam Hicks), dont la mère (Susan Wood) tient un refuge pour chiens à la lisière de la ville. À Emma et à tous ses nouveaux amis d'échafauder un moyen de convaincre les habitants de Doverville de renverser la législation en place... en montant un spectacle de Noël mettant tous les chiens du refuge en vedette.

Une adaptation indépendante d'un livre pour enfants (et d'une chanson), qui s'avère une bonne surprise : la reconstitution est relativement crédible malgré le budget limité, c'est assez bien filmé, globalement bien interprété, les chiens sont adorables, les paysages enneigés sont vraiment jolis et le tout se regarde tranquillement, sans vraiment trahir sa nature de film indépendant.

Quel dommage alors que le film soit trop moyennement rythmé (il y a probablement 10 minutes de trop) et que l'actrice principale soit probablement le maillon faible de la distribution, avec une interprétation assez terne et apathique, qui manque clairement de présence et d'expressivité.

Néanmoins, le métrage s'avère le haut du panier en matière de film de Noël indépendant sorti directement en vidéo, et rien que pour ses chiens irrésistibles, ça vaut bien un

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 72 - Noël dans les Montagnes (2015)

Publié le 24 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Religion, INSP

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Noël dans les Montagnes (Christmas in the Smokies) :

Alors que Mason Wyatt (Alan Powell), un musicien country réputé pour son attitude, décide de revenir dans sa bourgade natale pour y passer les fêtes de fin d'année, Shelby Haygood (Sarah Lancaster) a d'autres chats à fouetter. En effet, la ferme familiale est sur le point d'être saisie par la banque, et Shelby n'a plus que quelques semaines pour trouver une solution à ce problème... quitte à se tourner vers celuiqui lui a brisé le coeur durant son adolescence...

Premier téléfilm produit par la chaîne INSP, ce métrage de Noël est présenté dans les bandes- annonces comme une romance festive typique. Dans les faits, il en va autrement, puisque la romance est très largement en retrait, passant au second plan de la vie rustique de toute cette communauté country, et de ses difficultés.

Pour être franc, pour un premier essai, ce Christmas in the Smokies est tout à fait honorable : c'est bien filmé, pas trop mal écrit, bien interprété, la distribution est sympathique, et dans l'ensemble, cette production n'a rien à envier à ses homologues made in Hallmark ou Lifetime (d'ailleurs, il y a plus de diversité dans le casting de ce téléfilm country que dans la majorité des téléfilms de ces deux chaînes).

Mais (car il y a toujours un mais), ce téléfilm est un pur produit de la chaîne qui le diffuse : INSP (pour The Inspiration Network) qui, comme ses rivales UpTV et (dans une moindre mesure désormais) ION, est avant tout une chaîne conservatrice, à tendance religieuse bien-pensante.

Traduction : on a droit, dans ce téléfilm, à un peu de prêche biblique en voix off. Rien de vraiment trop envahissant ou insupportable, mais ça a tendance à un peu hérisser le poil, surtout que ce n'est pas amené de manière très subtile.

D'autant que le récit n'est, à la base, pas forcément ultra-rythmé, et que de tels moments ont tendance à alourdir le métrage plus que de mesure. En résumé, pour un premier essai, ça aurait pu être pire, mais ça reste très anecdotique, et pas dénué de scories.

3.25/6 pour l'effort -0.5 pour la bondieuserie = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 71 - Les 8 Folles Nuits d'Adam Sandler (2002)

Publié le 24 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Hanukkah, Animation, Comédie

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les 8 Folles Nuits d'Adam Sandler (Eight Crazy Nights) :

À l'approche des fêtes de fin d'année, Davey Stone (Adam Sandler), un trentenaire glandeur et fêtard, s'attire des problèmes avec la loi. Afin de respecter l'esprit de Hanukkah, le juge accepte alors de lui laisser une dernière chance de rentrer dans le droit chemin, en entraînant les jeunes membres de l'équipe de basketball du quartier. C'est là qu'il rencontre Whitey Duvall (Adam Sandler), l'arbitre actuel des matches, un vieillard excentrique et possiblement magique...

Un film d'animation musical de Noël/Hannukkah made in Adam Sandler, qui est en fait une sorte de Chant de Noël revisité, avec Sandler dans le rôle du Scrooge de service.

Niveau visuel, ce n'est pas désagréable, avec un petit côté Don Bluth dans la direction artistique ; niveau musical, par contre, gros bof, Sandler n'ayant vraiment pas une voix de chanteur, et les mélodies étant assez quelconques ; niveau scénario, rien de révolutionnaire non plus, et si comme dans tous les films de Sandler, ça a bon fond, il reste une couche graveleuse et lourde qui gâche un peu trop le tout...

Bref, c'est vaguement regardable, mais sans plus (et puis le placement produit est assez horripilant).

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 70 - Mrs. Miracle, l'Ange-Gardien de Noël : Miracle à Manhattan (2010)

Publié le 24 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Mrs. Miracle, l'Ange-Gardien de Noël : Miracle à Manhattan (Debbie Macomber's Call Me Mrs. Miracle) :

Bien décidé à prouver à son père irascible que leur grand magasin de jouets peut très bien survivre sans vendre le dernier jouet technologique à la mode, Jake Finley (Eric Johnson) peine à équilibrer les comptes de son entreprise ; de son côté, spécialiste en marketing sous-estimée et sous-exploitée par sa patronne égocentrique (Lauren Holly), Holly Wilson (Jewel Staite) tente de concilier son emploi décevant et l'éducation de son neveu, qui veut un jouet bien précis pour Noël. Malgré leurs quotidiens radicalement différents, Jake et Holly vont finir par se trouver, sous l'influence magique de la mystérieuse Mrs. Miracle (Doris Roberts), une nouvelle employée du département jouets du grand magasin Finley.

Suite de Mrs. Miracle (2009), ce téléfilm Hallmark adapté d'un roman de Debbie Macomber (qui sera suivi par Monsieur Miracle) est loin d'atteindre le niveau du premier opus, la faute, principalement, à un script et une réalisation qui peinent à trouver un ton satisfaisant et convaincant.

D'un côté, on a Jewel qui, même un peu plus joufflue et moins à son avantage que d'habitude, tente de rendre sa romance crédible et touchante, malgré un récit qui ne laisse pas à celle-ci le temps de se développer suffisamment, et un Eric Johnson un peu transparent ; de l'autre, une Doris Roberts en pilotage automatique, qui continue son numéro de fouineuse, heureusement un peu plus en retrait et moins impertinente que dans le premier film ; un peu plus loin, les histoires du neveu de Jewel, de son père militaire, du père râleur de Jake, de sa romance avec l'employée hispanique, etc, etc, etc ; et enfin, on a Lauren Holly en surjeu total, complètement botoxée et incontrôlable, qui se croit dans une farce improbable, totalement déconnectée du reste du téléfilm.

Sans oublier l'intro façon comédie décalée, avec générique à la Saul Bass, musique très inspirée de Dead Like Me, et une Jewel maladroite et volubile : des traits de caractère et un ton global qui disparaissent presque aussitôt...

Bref : le tout ne parvient jamais à être suffisamment homogène, et finit donc par décevoir en comparaison de la simplicité et de l'efficacité du premier film.

Dommage, car si ce métrage avait été un peu plus réussi, peut-être aurait-il laissé un meilleur souvenir à Jewel Staite, qui aurait alors peut-être retenté l'expérience dans un autre téléfilm de ce genre...

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 69 - L'Ange de Noël (2015)

Publié le 23 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Drame, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Ange de Noël (Angel of Christmas) :

Journaliste détestant les fêtes de Noël, mais recherchant désespérément un sujet festif afin d'être publiée, Susan (Jennifer Finnigan) décide de consacrer un article à l'Ange de Noël que sa famille se transmet de génération en génération, et qui est supposé avoir des pouvoirs magiques. Elle mène alors l'enquête, révélant une romance impossible entre son grand-père et une actrice de Broadway, romance qui reflète étrangement la situation actuelle de Susan, tiraillée entre Derek (Tahmoh Penikett), un collègue ambitieux et totalement centré sur sa carrière, et Brady (Jonathan Scarfe), un artiste-peintre excentrique et optimiste.

Un film de Noël Hallmark qui n'est pas vraiment à sa place sur cette grille de programmation, car nettement plus proche des téléfilms diffusés sur Hallmark Movies & Mysteries : ces derniers sont en effet généralement plus sérieux, plus travaillés, moins sirupeux et superficiels, et centrés sur l'enquête menée par leur protagoniste.

Ce qui a donc des avantages et des inconvénients, et produit un résulta final assez mitigé. Au rayon des bons points, la structure globale du film, en flashbacks sur les années 20, n'est pas inintéressante, et la distribution de ce métrage est globalement sympathique (même si je dois dire que le lifting de Jenn. Finnigan est un peu gênant, et que la fusion de David Spade et de Rockstar Spud qu'est Jonathan Scarfe dégage une aura assez étrange par moments).

Au rayon des mauvais points... l'investigation (qui en soi a déjà un rythme très mollasson et pas particulièrement captivant) se conclue par un toutéliage abusif que certain(e)s trouveront peut-être formidable, mais qui m'a paru vraiment trop forcé pour fonctionner ; l'ange en bois est particulièrement laid, et ressemble à toutes ces actrices de 45 ans botoxées et collagénées qui pullulent à Hollywood ; Finnigan en fait par moments un peu trop, notamment lorsqu'elle boit son café, ou agit en Grinch au début du film (une absence de subtilité qui se retrouve dans la présentation de Brady, au visage couvert de peinture histoire de bien faire comprendre au public qu'il est peintre) ; et enfin, la production a clairement abusé de la neige artificielle, qui tombe en mousse drue dans 95% des scènes, et dont des couches de coton sont répandues sur de nombreux décors, çà et là.

Bref, un téléfilm qui n'est pas aussi "joyeux" et "léger" que toutes les productions Hallmark diffusées jusqu'à présent... mais qui n'est pas plus passionnant ou réussi que ces dernières. Ce n'est pas particulièrement mauvais, mais ce n'est pas non plus particulièrement bon, donc :

2.5/6

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