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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2016 - 89 - Hellmouth (2014)

Publié le 22 Octobre 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Hellmouth :

Gardien de cimetière atteint d'une maladie incurable ne lui laissant que deux ans à vivre, et pressé de partir les passer en Floride dès son départ en retraite imminent, Charlie (Stephen McHattie) est contraint d'aller remplacer un collègue disparu, dans un autre cimetière à la sinistre réputation. En approchant du cimetière, cependant, il rencontre Faye (Siobhan Murphy), une auto-stoppeuse mystérieuse dont il s'éprend aussitôt... mais bien vite, lorsqu'elle disparaît, Charlie réalise que son nouveau lieu de travail est à deux doigts de se faire engloutir par l'Enfer, et que s'il veut sauver Faye, il doit la retrouver dans l'au-delà, et confronter celui qui l'y retient en otage...

En voilà une surprise agréable.

Film indépendant canadien, financé en partie via indiegogo, et réalisé/écrit par les responsables de The Hexecutioners (et de Pontypool), ce métrage entièrement tourné sur fonds verts pourrait être résumé à une sorte de Sin City/Captain Sky macabre et horrifique, qui commence comme un film des années 50 en noir et blanc, évolue comme un Dellamorte Dellamore, et bascule progressivement dans une fresque épique façon Orphée aux Enfers, avec carte parcheminée, talisman, démons, monstres, montagnes sinistres, passeur du Styx, choeurs religieux, et langages inventés.

Un métrage expérimental et surprenant, donc, très bien interprété par Stephen McHattie, mais qui divisera très certainement de par la force de ses partis-pris visuels et narratifs : si l'on n'accroche pas au tout CGI, il est probable qu'on s'ennuie parfois à mourir, et qu'on se demande comment un tel OFNI a pu être produit.

Par contre, si l'on adhère à l'esthétique particulière du film, ainsi qu'à sa narration, alors c'est, comme je le disais, une bonne surprise (parfois un peu brouillonne dans ses enjeux et ses objectifs, mais bon).

4.25/6

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