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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #documentaire catégorie

Halloween Oktorrorfest 2023 - 48 - Living with Chucky (2022)

Publié le 26 Octobre 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Halloween, Review, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Living with Chucky (2022) :

Un documentaire de 2022 qui retrace l'intégralité de la franchise Chucky/Child's Play (une franchise à laquelle je n'ai jamais vraiment accroché, et que je n'ai donc pas vraiment suivi avec attention), de manière chronologique (mais en ignorant le reboot de 2019) puis, dans la dernière demi-heure, au travers du regard de la réalisatrice du documentaire, Kyra Gardner, fille du superviseur des effets spéciaux de la franchise depuis près de 20 ans.

Et autant la première heure de métrage est plutôt agréable et sympathique, avec des interventions de toutes les parties prenantes, de la distribution aux producteurs, etc (on se demande tout de même ce que viennent faire certains témoignages, comme ceux de Marlon Wayans ou d'Abigail Breslin, qui se retrouve à lire à voix haut, çà et là, des résumés de certains des films), autant la dernière demi-heure pourrait être résumée par un "l'équipe des Chucky, c'est une grande famille soudée" : ce n'est pas forcément un sentiment désagréable, et l'affection évidente des uns pour les autres fait plaisir, mais ça ne remplit pas forcément 25-30 minutes de manière très efficace, et le tout se répète un peu.

Peut-être aurait-il fallu intégrer tout ça à la narration, dès le début du métrage, pour que la structure globale soit plus harmonieuse et homogène... ou développer un peu plus les liens étroits entre la série des Chucky et la communauté LGBTQ, ici relativement survolés sans tentative d'explication.

3.5/6  

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #1915 : Maximum Truth (2023)

Publié le 23 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Politique, Critiques éclair, Documentaire, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Maximum Truth (2023) :

Avocat véreux et consultant spécialisé dans la manipulation d'opinion et les causes indéfendables, Rick Klingman (Ike Barinholtz) reçoit pour mission d'enquêter sur un candidat au Congrès (Max Minghella) et, avec son acolyte Simon (Dylan O'Brien), passionné de fitness, il échafaude divers plans tous plus improbables les uns que les autres pour révéler les secrets de sa cible...

Un mockumentaire politique co-écrit par Ike Barinholtz, et qui se moque allègrement de la scène politique américaine, de la droite républicaine toujours plus radicale, des spin doctors, etc... mais malheureusement, la mayonnaise ne prend pas du tout.

Les gags sont éculés, le propos est vu et revu, ça manque de rythme (malgré une durée limitée de moins de 90 minutes), de finesse, les caméos sont sous-exploités (mention spéciale à Seth Rogen), bref, ça n'apporte rien au genre, et j'ai trouvé le tout particulièrement générique et peu engageant.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1899 : Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (2021)

Publié le 1 Août 2023 par Lurdo dans Animation, Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, USA, Review, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (Marcel The Shell with Shoes On 2021) :

Lorsqu'il loue un Airbnb après s'être séparé de sa compagne, Dean, réalisateur, découvre que les lieux sont occupés par Marcel, un coquillage à chaussures, qui vit là avec sa grand-mère, Connie. Fasciné par ce duo improbable, Dean décide alors d'en faire le sujet d'un court-métrage dont le succès médiatique va bouleverser la vie de Marcel, de Connie et de l'humain qui les filme.

Un long-métrage développant l'univers présenté dans les trois courts du même nom, eux aussi écrits par Dean Fleischer Camp et Jenny Slate, et visibles en ligne sur Youtube.

Avec son format mockumentaire bien maîtrisé et son animation en stop-motion supervisée par les Chiodo Bros, on se trouve là devant un film d'animation adorable, à la fois mélancolique, émouvant, touchant, mignon, contemplatif et drôle, qui aborde des notions de famille, de communauté, de solitude, de passage du temps, et bien plus encore.

Une vraie réussite à laquelle je ne m'attendais pas, qui parvient à transcender le postulat de base des courts  (gentillets et anecdotiques), en en faisant quelque chose de réussi et de sincère à la fois.

5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1868 : Dear Mr. Brody (2021)

Publié le 28 Juin 2023 par Lurdo dans Documentaire, Histoire, Musique, USA, Discovery, Cinéma, Review, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dear Mr. Brody (2021) :

Documentaire indépendant diffusé sur Discovery + et portant sur Michael James Brody Jr, un jeune musicien américain de 21 ans, héritier d'une grande fortune, qui, début 1970, a publiquement annoncé qu'il allait donner 25 millions de dollars à ceux dans le besoin. Une annonce publique qui a aussitôt plongé le jeune hippie idéaliste au cœur d'une spirale infernale, entre popularité médiatique, public suppliant, drogues et pressions en tout genre.

Le film retrace donc cette histoire de plusieurs manières, entre un côté biographique étayé par des entretiens avec les protagonistes survivants de cette histoire (la femme de Brody, son fils, ses compères de l'époque), beaucoup d'images d'archives, et des passages suivant une chercheuse ayant retrouvé bon nombre de lettres inédites adressées à l'époque à Brody, et restées non lues de par leur nombre ahurissant (et le fait que Brody soit décédé trois ans après son annonce, des ravages de la drogue et des traitements psychologiques hospitaliers de l'époque).

Ces passages voient donc la chercheuse identifier et lire certaines de ces lettres, voire les faire lire aux personnes les ayant écrites (ou à leurs héritiers) ou utiliser des acteurs dans des reconstitutions, pour un résultat très larmoyant et plein de bons sentiments, avec un propos sur la misère humaine, la tristesse, la solitude, l'espoir, etc. C'est finalement très américain, tout ça, dans l'esprit et dans la forme, pour une histoire lancée initialement par un hippie drogué et idéaliste qui n'avait pas les moyens de ses ambitions.

Intéressant sur un plan sociologique et historique, mais finalement, c'est un peu beaucoup de bruit pour pas grand chose (toute cette affaire a duré 10 jours à peine), ce qui, à nouveau, est très américain...

3.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1864 : Bêtes de scène (2000)

Publié le 22 Juin 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, USA, UK, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Bêtes de scène (Best in Show - 2000) :

À l'occasion d'un prestigieux concours canin à Philadelphie, plusieurs maîtres canins préparent leurs animaux pour la compétition : Gerry et Cookie Fleck (Eugene Levy, Catherine O'Hara), couple de classe moyenne qui vient de Floride mais n'a plus d'argent ; Meg et Hamilton Swan (Parker Posey, Michael Hitchcock), couple de yuppies névrosés de Chicago ; Harlan Pepper (Christopher Guest), propriétaire d'un magasin d'accessoires de pêche dans le sud profond ; Sherri Ann Cabot (Jennifer Coolidge), femme d'un riche vieillard, et sa maîtresse Christy Cummings (Jane Lynch), dresseuse canine ; Scott Donlan (John Michael Higgins) and Stefan Vanderhoof (Michael McKean), un couple gay flamboyant...

Mockumentaire classique made in Christopher Guest (Spinal Tap et sa suite, Mascots, entre autres) consacré aux personnalités diverses qui composent les participants à un concours canin prestigieux : comme toujours, toute la bande du réalisateur/scénariste répond à l'appel, dans des rôles improbables, globalement improvisés et bien tenus... et surtout, qui ne sont pas si éloignés que cela de la réalité de tels concours (il n'y a qu'à voir les documentaires Catwalk 1 et 2 pour s'en convaincre).

C'est amusant sans être hilarant, c'est décalé, c'est flegmatique, bref, ça fonctionne.

4.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1854 : American Swing (2008)

Publié le 8 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

American Swing (2008) :

Un documentaire assez explicite revenant sur la genèse et le succès de Plato's Retreat, le premier véritable club échangiste de New York, dans les années 70. Un club reposant entièrement sur les épaules de Larry Levenson, dit "le Roi du Swing", obsédé par le sexe et à l'épouse très compréhensive, qui possédait une philosophie bien à lui, et qui, très honnêtement, ressemblait un peu à une caricature ambulante de mec louche des années 70.

Néanmoins, il a réussi à établir son club comme une sorte de Playboy Mansion du pauvre, une alternative populaire et égalitaire où tout le monde était le bienvenu, quels que soient ses penchants, son physique, ou ses fantasmes. Alors forcément, années 70 obligent, ce n'était pas un summum d'hygiène, d'esthétisme et de classe : gentiment glauque, le Playboy's Retreat accueillait tous les hétéros du New Jersey et de la région, comme nous le montrent ici beaucoup d'images et de vidéos d'archive et l'on ne pourra jamais faire plus "Seventies" que ces looks improbables, ces images, ces coiffures, etc.

À l'identique, cela ne surprendra personne d'apprendre qu'avec les années 80, tout a fini par s'écrouler : magouilles financières (ô surprise) qui ont envoyé Levenson en prison, SIDA, prostitution, séparation d'avec sa compagne, violences, pègre, drogues, bref, une bonne grosse déchéance qui a vu le club fermer pour de bon et Levenson finir chauffeur de taxi, avant de mourir d'une crise cardiaque dans les années 90.

Tout cela narré au travers d'un documentaire rigolard faisant la part belle à tous les participants de cette histoire, qui témoignent de leur nostalgie pour ce club où tout était permis tant que tout le monde était consentant, une sorte de concentré de l'utopie et de la libération de la fin des années 60, qui a heurté de plein fouet le mur de la décadence et des excès des Eighties.

Plutôt intriguant et amusant, pour peu qu'on ne s'attende pas à un exposé sociologique sur la sexualité des années 70, mais plutôt à quelque chose de plus... superficiel.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1848 : ​​​​​​​For The Love of Catch (2022)

Publié le 31 Mai 2023 par Lurdo dans Documentaire, Histoire, Sport, Catch, Cinéma, Critiques éclair, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

For The Love of Catch (2022) :

Documentaire semi-amateur plutôt intéressant retraçant, sous l'angle d'un road trip du réalisateur, Curran Jacobs, ex-lutteur, accompagné de Mike Chapman, historien sommité de la discipline, toute l'histoire du catch de ses origines anglaises à son importation aux USA, et à toutes les formes de sports de combat qui en ont découlé - catch professionnel, MMA, lutte amateure, BJJ, etc.

Assez instructif, ce métrage multiplie les interviews avec des athlètes et des entraîneurs, tous plus ou moins versés dans l'histoire de leur discipline (j'ai été impressionné par le savoir de Randy Couture), et qui reviennent sur les grands noms de la lutte, Frank Gotch, Karl Gotch, Billy Robinson, Gene LeBell, George Hackensmith, Farmer Burns, Roy Wood, Billy Wicks, etc, ainsi que sur la manière dont le sport est passé d'affrontements brutaux à quelque chose de plus spectaculaire et prédéterminé comme le catch professionnel à l'américaine, une évolution intrigante mais fascinante, jamais méprisée par le métrage et ses intervenants (même si j'aurais bien aimé quelques interventions de catcheurs professionnels techniciens actuels, notamment anglais, qui sont dans la droite lignée du catch d'antan).

Sympathique, bien que forcément (compte tenu des moyens limités) très américanocentrique.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1845 : The Pez Outlaw (2022)

Publié le 26 Mai 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, USA, Review, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Pez Outlaw (2022) :

Un documentaire rigolard et un peu superficiel sur Steve Glew, ancien hippie hillbilly bipolaire, reclus, anxieux et dépressif, qui dans les années 80/90 a découvert le monde merveilleux des distributeurs de Pez et de leurs collectionneurs, et a eu la bonne idée de partir pour l'Europe de l'Est afin de s'approvisionner directement auprès des usines en modèles inédits aux USA.

Le voilà donc devenu, par la force des choses, le Pez Outlaw (un surnom qu'il s'est donné), trafiquant de Pez international devenant rapidement une célébrité dans le milieu, commençant à engranger des bénéfices faramineux, et attirant malheureusement sur lui l'ire du Pezident (surnom donné au Président de Pez USA).

Un Pezident qui a tout fait pour le couler et identifier ses sources, le faisant suivre, le menaçant, etc... et retournant contre lui ses méthodes, puisque lorsque Glew a décidé de se ranger en produisant ses propres modèles de Pez (on conviendra que "se ranger" est un bien grand mot, puisqu'il s'agissait là de vendre des modèles inédits, certes, mais sur une base contrefaite et sans aucune licence), Pez USA en a aussitôt fabriqué des copies vendues à prix coûtant.

Une histoire sympathique de débrouillardise, de magouille, de corruption, mais aussi d'amour (puisque le lien touchant entre Glew et son épouse, atteinte d'Alzheimer, est au cœur de toute cette histoire) que la mise en images (avec de nombreuses reconstitutions peu sérieuses en mode film d'espionnage, film noir, thriller, ou encore Charlie et la chocolaterie) et les multiples juxtapositions de témoignages contradictoires (notamment le rival allemand, arrogant et paranoïaque) rendent plutôt agréable à suivre (tout en prenant le tout avec de grosses pincettes quant à la véracité de ce récit).

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1839 : Who Done It - The CLUE Documentary (2022)

Publié le 18 Mai 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Policier, USA, Histoire, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Who Done It - The CLUE Documentary (2022) :

Un documentaire produit par un fan et revenant sur la genèse, l'absence de succès public/critique du film Cluedo, et la réputation de film culte que le film a su accumuler au fil des ans, notamment auprès de certaines communautés (notamment LGBTQ, qui adorent le côté kitsch et hystérique de la comédie de 1985).

Pas désagréable, avec des interviews de la plupart des acteurs et membres de la production impliqués, ça m'a permis d'apprendre que John Landis (qui n'est pas intervenu dans ce documentaire) était à l'origine de l'histoire du film, que Carrie Fisher, initialement castée dans le film, était trop droguée pour être un choix viable, que Debra Hill, partenaire incontournable de John Carpenter, a porté cette adaptation de Clue à bout de bras pendant des années... et qu'il existe une quatrième fin, ici partiellement animée en guise de générique de fin.

Après, ça reste un documentaire de fan en mode interviews face caméra, à la narration filmée par le réalisateur dans sa voiture, n'ayant jamais d'autre ambition que de témoigner d'une passion et de recueillir quelques anecdotes de tournage : inutile d'aller chercher plus loin ou de s'attendre à des analyses approfondies. Who Done It reste une production qui a mis un certain temps à aboutir (cinq ans), et qui reste légère et sympathique... sans plus.

3.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1832 : Kings of Coke (2022)

Publié le 9 Mai 2023 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, Canada, UK, Review, Policier, Télévision, Sky

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Kings of Coke (2022) :

Un documentaire Sky/Crave intéressant qui revient sur l'histoire du West End Gang, un réseau de criminels canadiens d'origine irlandaise qui a fait de Montréal, dans les années 80-90, la plaque tournante du trafic de drogues pour toute l'Amérique du Nord.

Le métrage retrace ainsi tout l'historique du milieu criminel de Montréal, de ses différents clans, de ses particularités, et de comment, sous l'influence du West End Gang, la criminalité locale est passée du braquage de banque (une spécialité locale) au trafic international de cocaïne.

Le tout au travers de nombreuses images d'archive, de témoignages de policiers et de journalistes qui reviennent sur cette période trouble de la ville, et sur la façon dont l'assassinat d'un avocat véreux, qui défendait les criminels de toutes les bandes, a fini par mener plus ou moins directement à la chute du réseau, et à la révélation d'une corruption institutionnalisée, jusqu'aux plus hauts niveaux de la Gendarmerie.

Je n'avais aucune attente particulière, et puis finalement, je me suis laissé prendre au jeu de ce documentaire qui m'a appris beaucoup de choses, et a bousculé quelques-unes de mes idées reçues à propos de Montréal.

4.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1828 : Sometimes When We Touch (2023)

Publié le 3 Mai 2023 par Lurdo dans Documentaire, Musique, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Paramount

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sometimes When We Touch - The Reign, Ruin, and Resurrection of Soft Rock (2023) :

Documentaire musical Paramount + en trois parties de 45 minutes revenant sur le genre du soft-rock, qui a connu ses heures de gloire dans les années 70 avant de devenir ringard, et de faire un comeback nostalgique ces dernières années.

Très logiquement, le documentaire découpe sa frise chronologique en trois parties : 

- les origines du genre, né de la fin des années 60, de la désillusion des Américains, et de la recherche d'un calme, d'une paix intérieure, et d'une sensibilité - qui se sont traduits par un style musical très doux, sentimental et sensuel, très axé sur la vulnérabilité de l'homme/du chanteur, sur des harmonies vocales très poussées, sur un piano Fender Rhodes omniprésent, et sur un melting pot de styles musicaux provenant de tous les pays.

De quoi assurer la popularité de nombreux grands noms, d'Elton John aux Carpenters, en passant par Crosby, Stills and Nash, Cat Stevens, America, Chicago, Barry Manilow, Captain & Tenille (sur lesquels le documentaire s'attarde longuement), Hall & Oates, Billy Joel, Air Supply, et de nombreux artistes noirs, comme Earth, Wind & Fire, Ray Parker Jr (là aussi, une partie un peu plus longue lui est consacrée), Lionel Richie, etc.

 - les années 80, l'arrivée du punk, de la rébellion, de la new wave, bref, d'une nouvelle génération ayant grandi avec le soft-rock de papa, et voulant s'en écarter au maximum. Le tout couplé à une technologie rendant obsolète la musique souvent guitare et piano du soft-rock, ainsi qu'à une société évoluant vers un machisme testostéroné s'accommodant mal du sentimentaliste hippie des années 70.

- et puis le retour en grâce du style musical, samplé à foison par le hip-hop, puis adopté, de manière ironique et sarcastique, par toute une génération rebaptisant le soft-rock "yacht-rock", par le Web et les vidéos virales et par l'essort des télécrochets façon American Idol, où le soft-rock est plus que bienvenu, que ce soit dans le jury ou parmi les candidats. 

Une nostalgie payante pour les artistes d'alors, et un documentaire plutôt complet et intéressant sur un genre plaçant l'amour et la mélodie au-dessus de tout le reste, même si le métrage se permet certains raccourcis qui peuvent laisser dubitatif, comme le fait de faire d'Abba un groupe de soft-rock, et d'utiliser la renaissance du groupe et sa popularité (notamment passée par le cinéma) comme preuve de la renaissance du genre dans son intégralité.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1817 : Life After the Navigator (2020)

Publié le 17 Avril 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Biographie, Drame, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Life After the Navigator (2020) :

Un documentaire de la même équipe que Life After Flash, et qui adopte la même approche, celle d'un métrage double, qui fait à la fois office de making of/retour sur le tournage du Vol du Navigateur (film jeunesse de 1986, désormais devenu culte pour toute une génération, tant pour son histoire que pour ses effets spéciaux), et de docu-réalité sur la vie de Joey Cramer, le jeune acteur vedette du métrage, et toutes les difficultés qu'il a connu par la suite : drogues, vie dans la rue, paternité et abandon de son enfant, et de multiples séjours en désintoxication, souvent sans résultats.

Plutôt intéressant à suivre sur le front du making of (avec participation d'une grande partie de l'équipe de l'époque), et, pour peu qu'on aime le genre testimonial, parfois touchant lorsque le métrage s'attarde sur le parcours de Cramer, ses efforts pour être de nouveau sobre et clean, et sa relation avec sa mère, et finalement inspirant, puisque Cramer s'est assez bien remis de sa plongée dans l'enfer de la drogue, une plongée qui a commencé très tôt (dès l'âge de 14 ans, il me semble).

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1814 : Doctor Who Am I (2022)

Publié le 12 Avril 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Science Fiction, Science-Fiction, USA, UK, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Doctor Who Am I (2022) :

Un documentaire américain qui suit Matthew Jacobs, le scénariste désabusé du téléfilm Doctor Who des années 90, fortement décrié par les fans et les critiques, alors qu'il renoue avec les conventions et le fandom américain, 25 ans après avoir été sèchement rejeté par celui-ci.

Un portrait intéressant du scénariste, en filigrane, et l'occasion de s'attarder un peu plus longtemps sur la relation auteur/œuvre/fans, surtout lorsqu'il s'agit d'une œuvre culte comme Doctor Who (la même réflexion s'appliquerait tout aussi bien à Star Wars, Star Trek, etc)... mais une occasion un peu ratée, tout de même, en ce sens que le film ne s'intéresse jamais vraiment à la toxicité du fandom, au rejet, aux réactions épidermiques, au manque total de recul et de savoir-vivre de certains fans (qui interagissent directement avec Jacobs ici, lors de moments qui font grincer des dents).

Ça botte en touche, donc, et le métrage conserve un côté "ah là là, ces fans de Doctor Who que l'on trouve en convention, ils sont quand même gratinés" un peu goguenard, jamais vraiment explicite mais perceptible, pas forcément délibéré de la part de la production, qui en vient à la conclusion que la plupart des fans trouvent dans Doctor Who un échappatoire à la réalité, aux problèmes du quotidien, à la maladie, à la solitude, au harcèlement, etc.

Le fandom en tant que famille de substitution, donc, une conclusion qui n'apporte rien de vraiment nouveau sous le soleil, à vrai dire, si ce n'est la réalisation, par Jacobs, que lui aussi a trouvé, à l'époque, dans Doctor Who, un échappatoire à son enfance malheureuse, et à son père bipolaire (lui-même acteur dans un épisode de Doctor Who).

Et c'est bien là le véritable intérêt du métrage, la "rédemption" de Jacobs, qui boucle la boucle et trouve une certaine paix de l'esprit vis à vis de son expérience difficile avec la franchise Who. Le reste, trop superficiel, c'est la routine habituelle des métrages consacrés aux fans de tel ou tel univers : un peu de sympathie, un peu d'émotion, beaucoup de cringe, et rien de plus.

3.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1808 : ​​​​​​​Sea of Thieves - Voyage of a Lifetime (2023)

Publié le 5 Avril 2023 par Lurdo dans Documentaire, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeu vidéo, UK, Review

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Sea of Thieves - Voyage of a Lifetime (2023) :

Un documentaire sympatoche et rigolard produit par Rare et diffusé sur YouTube à l'occasion du cinquième anniversaire du jeu Sea of Thieves : l'occasion de revenir en long, en large et en travers (ou presque, car le métrage, composé d'images d'archive et d'interviews, ne dure que 75 minutes, ce qui limite forcément la portée du documentaire) sur l'ensemble du projet, de sa genèse à l'anniversaire actuel, en passant par le prototype, ses tests, son évolution, les difficultés rencontrées, le COVID, etc.

Agréable à regarder, bon enfant, instructive, cette grosse heure de métrage narrée par Toby Stephens exprime bien la solidarité des joueurs de SoT et l'implication de Rare dans le projet, même si, je dois bien l'avouer, il y a toujours ce contraste assez flagrant entre la communauté des joueurs, telle que Rare la perçoit et la met en valeur, une communauté souvent centrée sur les streamers, le PvP et sur le multijoueur, et sur la réalité du jeu au quotidien, pour la plupart des joueurs solo ou duo : un jeu paranoïaque, tendu, où chaque autre joueur est un ennemi en puissance, à éviter et/ou à couler dès que possible.

Forcément, ce sont deux visions du jeu un peu déconnectées qui cohabitent bon gré mal gré, et qui donnent parfois aux joueurs l'impression de ne pas jouer au même jeu que d'autres, ou que Rare en personne. Mais bon, SoT reste une expérience unique en son genre, et ici, la scène post-crédits met du baume au cœur.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1801 : Willow - Behind the Magic (2023)

Publié le 27 Mars 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Disney, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Willow - Behind the Magic (2023) :

Making-of d'une trentaine de minutes revenant sur le tournage de la série Willow, chroniquée hier en ces pages, et diffusée, comme la série, sur Disney +.

Au premier abord, pas grand chose à dire de plus, puisqu'on est ici vraiment dans une featurette promotionnelle inoffensive, comme on en trouvait beaucoup à une époque dans les bonus de dvd : tout le monde s'entend bien, tout le monde s'amuse, on rigole, les paysages sont jolis, ça présente les décors, les costumes, la distribution, les effets, la genèse du projet, ça se félicite de l'inclusivité de la série, etc...

Et puis on s'aperçoit qu'en fait, cette featurette est presque un épisode bonus de Life is Short, la comédie de Ricky Gervais/Warwick Davis qui présentait ce dernier comme un connard arrogant, imbu de sa personne, persuadé d'être une superstar de l'industrie cinématographique anglaise et d'avoir tous les talents du monde.

On retrouve donc ici ce Warwick, ravi de renouer avec l'univers de Willow 35 ans après, et s'assurant, en se livrant à des actes de sabotage, qu'on ne lui vole pas la vedette sur SON projet. Plutôt amusant, au final, même si ça parasite un peu le côté making-of de la série.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1798 : Catwalk 2 - The Comeback Cats (2022)

Publié le 22 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Critiques éclair, Canada, Review, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Catwalk 2 - The Comeback Cats (2022) :

Une suite (télévisée ?) au documentaire Catwalk chroniqué en ces pages la semaine dernière, et qui ici s'attarde pendant 45 minutes sur Kim et son chat Bobby, déjà abordés dans le premier volet. Mais cette fois-ci, on découvre que Kim a été bannie (pour malversations financières) de l'association canadienne féline au sein de laquelle elle concourait et qu'elle aidait à gérer, et qu'elle tente désormais de trouver un autre moyen de profiter de la notoriété de Bobby, à la retraite et avec quelques kilos en trop.

Ce moyen, ce sont les concours internationaux, et elle semble bien partie pour y parvenir... jusqu'à ce que, trente minutes après le début du documentaire, la COVID s'invite, et interrompe tant les ambitions de Kim que le déroulé du documentaire.

Ce dernier se termine ainsi en queue de poisson, comme si les réalisateurs avaient prévu 90 minutes de métrage, mais avaient dû se résoudre à jeter l'éponge en cours de route, et à boucler le tout dans la précipitation.

Pas forcément indispensable, honnêtement, et laissant l'impression d'un travail inachevé.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1790 : SEMAINE IRLANDE - The Fit Finlays (2010)

Publié le 14 Mars 2023 par Lurdo dans Documentaire, Biographie, Catch, Cinéma, Critiques éclair, Irlande, Review, Télévision, Sport, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

The Fit Finlays (2010) :

Un documentaire télévisé que j'étais certain d'avoir déjà couvert en ces pages, mais que je n'ai pas retrouvé, ce qui m'arrange, puisque cette rétrospective de la carrière de Dave Finlay fait toujours plaisir à revoir.

Depuis ses débuts dans la lutte amateur à Dublin, puis en tant que Young Apollo auprès de son père, légende de la discipline en Irlande, jusqu'à son arrivée en Angleterre puis en Allemagne, après un passage au Pays de Galles pour échapper aux conflits frappant l'Irlande du Nord, ce métrage retrace la vie du lutteur, dans ce qu'elle a eu de bon (il est respecté par toute la profession, il est toujours resté proche de ses racines) comme de moins bon (une fois le succès rencontré, ses chevilles ont enflé, il est devenu brutal, alcoolique, etc), jusqu'aux années 2010, où, désormais rangé, habitant aux USA et persuadé d'avoir, à un niveau ou un autre, été sauvé par Dieu, il est devenu producteur et lutteur pour la WWE (après un passage par la case WCW, bien entendu).

Heureusement, le film ne s'attarde pas trop sur cette "religiosité" tardive, pas forcément surprenante de la part d'un Irlandais, mais développe en long, en large et en travers, à l'aide de nombreuses photos et autres documents d'archive, toutes les étapes de sa vie.

Le tout se terminant sur une pointe d'émotion, à l'occasion des funérailles d'Orig Williams, vétéran du catch gallois, pour qui Finlay et son père, encore bien en forme, avaient un respect sincère.

Un documentaire sympathique et instructif, qui aurait peut-être pu être un peu plus abouti au niveau technique.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1784 : Catwalk - Tales from the Cat Show Circuit (2019)

Publié le 6 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Canada, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Catwalk - Tales from the Cat Show Circuit (2019) :

Un documentaire ludique et rigolard sur une saison de concours de beauté féline au Canada, qui s'intéresse, de manière animée et bienveillante, à ces maîtresses de chats (car oui, l'immense majorité des personnes qui participent à ces concours sont, peu ou prou, sur le même modèle) qui adorent leur animal de compagnie et font tout pour le faire savoir en les montrant à des juges et à un public admiratif.

On suit notamment la rivalité existant entre, d'un côté, Kim et Bobby, son turkish angora racé et distingué, qui tente de remporter la première place de la saison, et de l'autre, Shirley et Oh La La, son persan au poil énorme et au regard très... vif (comme l'atteste le poster ci-dessus ^^), leurs adversaires directs, en deuxième position. Sans oublier les concurrents sortis de nulle part, et les participants plus anecdotiques, uniquement là pour le plaisir de montrer leurs jolis félins.

Plutôt agréable à suivre, tout ça, bien que finalement assez anecdotique, mais en tout cas nettement plus sympathique que tout ce qui est consacré aux concours "humains" équivalents.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1782 : Jurassic Punk (2022)

Publié le 2 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Biographie, Critiques éclair, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Jurassic Punk (2022) :

Un documentaire intéressant qui revient sur la transition fondamentale du monde de l'industrie des effets spéciaux du pratique au numérique, au travers du portrait de Steve Williams, petit génie de l'imagerie numérique, responsable à 90 % (à l'en croire) de cette révolution des effets spéciaux numériques (aux côtés de Mark Dippé) au travers de ses efforts sur The Abyss, Terminator 2 et Jurassic Park, lorsqu'il était chez ILM.

Un Steve Williams clairement visionnaire et très doué, qui avait su percevoir le potentiel des effets numériques au cinéma, au point d'être responsable du passage de Jurassic Park d'un projet mixte (principalement en stop-motion) à du quasi-tout-numérique, suite à un test d'animation d'un T-Rex en CGI que Williams avait bricolé dans son coin, en dépit des remontrances de tous ses supérieurs.

Parce que c'est bien cela que l'on retient de ce portrait : le caractère de Steve Williams, insupportable, immature, capricieux, alcoolique, arrogant, bref, un sale gosse rebelle incontrôlable, qui avait quitté le Canada "trop oppressif" pour rejoindre les USA, "pays de la liberté absolue", et qui toute sa vie, s'est comporté comme un mec über-viril, vindicatif et anti-conformiste, refusant toute concession... au point d'y perdre sa carrière.

Deux fois divorcé, immergé dans l'alcool, Williams a brûlé tous ses ponts professionnels, jalousant ses collègues et ses supérieurs (y compris des grands noms de la discipline, oscarisés, contre lesquels Williams a de nombreux griefs), et aujourd'hui, il ne fait plus rien, si ce n'est regretter d'avoir ouvert la boîte de Pandore des CGI au cinéma, désormais surexploités et vidés de leur sens.

En soi, un documentaire plutôt intéressant, comme je le disais, tant pour son récapitulatif de l'histoire des CGI et d'une période charnière du secteur, que pour la personnalité horripilante mais intrigante de son protagoniste. On pourra toujours reprocher au film de prendre pour argent comptant l'histoire de son sujet, et de se ranger bien souvent à ses dires, mais comme le tout se termine par un constat assez dépressif et malheureux pour lui, ça s'équilibre un peu.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1776 : Honk for Jesus. Save Your Soul. (2022)

Publié le 22 Février 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Religion, Comédie, Critiques éclair, USA, NBC, Peacock, Drame, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Honk for Jesus. Save Your Soul. (2022) :

Après avoir été contraints de fermer leur église suite à un scandale sexuel, le Pasteur Lee-Curtis Childs (Sterling K. Brown) et son épouse Trinitie (Regina Hall) tentent de monter leur grand retour, et de rebâtir leur congrégation qui, malheureusement, n'a pas oublié leurs méfaits...

Un pseudo-mockumentaire produit par Jordan Peele, et qui peine sérieusement à convaincre pour de multiples raisons. Déjà, parce que le côté mockumentaire est affreusement peu rigoureux, oubliant régulièrement le format interviews et équipe de tournage pour proposer des scènes sortant du cadre documentaire et entrant dans celui de la fiction pure et dure (la scène du couple au lit, la nuit, par exemple).

Et surtout, parce que le métrage a le postérieur entre multiples chaises : d'un côté, donc, ce pseudo-mockumentaire satirique sur le milieu des prêcheurs et pasteurs afro-américains et ses dérives ; de l'autre, une comédie parodique où tout le monde cabotine et où les personnages sont caricaturaux ; et enfin, un drame sincère sur un couple dans la tourmente, détruit par l'homosexualité refoulée et les infidélités du pasteur avec de jeunes hommes de sa congrégation.

Tout ça est très bien interprété, attention, principalement par son excellent duo principal, mais l'équilibre global ne fonctionne pas du tout, avec des ruptures de ton non maîtrisées, un humour trop absent et éparpillé pour vraiment emporter l'adhésion, et donc ce manque de rigueur dans la forme, qui font que le tout laisse vraiment de marbre.

Cela dit, pas forcément surprenant que le tout paraisse à ce point inabouti et superficiel, lorsque l'on sait que c'est une version "rallongée" d'un court-métrage de 15 minutes de la réalisatrice...

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1775 : Call Me Miss Cleo (2022)

Publié le 21 Février 2023 par Lurdo dans Documentaire, Biographie, Cinéma, Critiques éclair, HBO, USA, Review

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Call Me Miss Cleo (2022) :

Un portrait de "Miss Cleo", figure incontournable des publicités américaines des années 90, une sorte de Madame Irma à l'accent jamaïcain qui est, pour un certain public, devenu une icône de l'époque, à la fois confidente, psychothérapeute et meilleure amie noire toujours présente pour vous dire vos quatre vérités avec un aplomb remarquable.

Bien entendu, cette Miss Cleo n'était pas jamaïcaine, mais était une comédienne et dramaturge américaine aux jeunes années troubles, une arnaqueuse s'étant totalement réinventée (avec peut-être l'aide de quelques troubles dissociatifs de la personnalité) dans ce personnage de Miss Cleo, et ayant ainsi utilisé ce personnage pour le compte d'entrepreneurs peu scrupuleux, qui ont fait fortune sur son dos, arnaquant des milliers d'Américains en souffrance par le biais de leurs hotlines de voyance par téléphone facturées 5 dollars la minute.

Mais ça, finalement, c'est presque anecdotique dans ce documentaire, qui retrace (avec une certain bienveillance et nostalgie) l'ascension, le succès et la chute de Miss Cleo et du Psychic Reader Network... avant de passer à la période de sa vie qui a suivi, celle où, après avoir passé plusieurs années recluse suite aux soucis judiciaires hérités de son travail pour le PRN, elle est devenue militante pour la cause LGBTQ, faisant son coming out et se battant contre diverses législations anti-LGBTQ, et ce jusqu'à sa mort.

Et l'on comprend alors ce qui a fait de cette Miss Cleo un sujet idéal pour un documentaire de plateforme de streaming - un peu comme Walter Mercado, Miss Cleo se trouve au carrefour de plusieurs catégories démographiques : minorité ethnique, minorité sexuelle, et figure semi-tragique de la pop culture rétro... de quoi attirer l'attention, et justifier cette production.

Pas désagréable, même si finalement assez anecdotique si l'on n'a pas la nostalgie de ce "personnage" plus grand que nature, si l'on n'appartient pas aux cibles démographiques clairement visées par le métrage ou si l'on recherche quelque chose de plus incisif et de moins complaisant envers Miss Cleo.

3/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1750 : Magnum Dopus - The Making of Jay and Silent Bob Reboot (2020)

Publié le 9 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Documentaire, Critiques éclair, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Magnum Dopus - The Making of Jay and Silent Bob Reboot (2020) :

Comme son nom l'indique, un making of d'une heure 40 environ, et qui retrace la genèse et la réalisation, en mode journal de tournage chronologique commenté par Kevin Smith lui-même, de Jay et Silent Bob Reboot, premier long-métrage de Smith à avoir été tourné après sa crise cardiaque quasi-fatale.

Le film étant une sorte de film-somme, l'occasion pour Smith de faire le bilan de sa carrière, et de ramener toutes ses créations sur le devant de la scène, ce documentaire en suit les traces directes : assez répétitif (on voit Smith remercier tout le monde, applaudir ses équipes, les figurants, etc, à chaque étape du tournage, comme pour persuader le spectateur que Smith est réellement humble, respectueux et sympathique - chose dont on n'a jamais vraiment douté, quoi que l'on pense du travail de Smith), il revient en détail au gré du tournage sur chaque caméo, sur chaque influence, sur chaque scène importante aux yeux de Kevin Smith, etc... et fréquemment, le tout se finit dans les louanges, l'émotion et la larmichette.

Pas forcément surprenant, puisqu'au delà de ses caméos et de toutes les ficelles habituelles du cinéma de KS, J&SBR possédait aussi un noyau émotionnel assez fort, produit de la prise de conscience de Smith vis à vis de sa mortalité et de l'importance de sa fille dans sa vie.

Après, on peut aussi se rappeler que depuis, il a réalisé Clerks 3, là aussi sorte de film-somme revenant encore en détail sur le traumatisme lié à sa crise cardiaque, et l'on peut se demander si en décidant, comme il l'explique à la fin de ce making-of, de cesser de faire des films "où il n'est pas lui-même", pour se concentrer sur ce qu'il fait le mieux - parler de lui et de son monde - KS ne va pas finir par se répéter encore et encore.

Ah, mais on me fait signe que c'est déjà l'une des principales critiques lui étant adressées depuis des années... Bref. Un documentaire pour les fans, comme une grande partie du cinéma de Smith depuis bien longtemps.

3/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 59 - La vérité sur les Rois Mages (2022)

Publié le 6 Janvier 2023 par Lurdo dans Documentaire, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Histoire, Religion, Espagne, Amazon, Review, Fantastique

Les Rois sont arrivés ! Et chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest touche à sa fin.... 

La vérité sur les Rois Mages (Los Reyes Magos : La verdad - 2022) : 

Un mockumentaire espagnol produit pour Amazon qui suit les trois Rois Mages (Mauro Muñiz de Urquiza, Javier Carramiñana Moya, Pedro Gutiérrez Burgos) fatigués, has beens et dépassés par la popularité de Santa Claus et des streamers en tous genre, qui engagent les services d'une nouvelle agente (Camila Viyuela) pour tenter de se remettre au goût du jour pour leur prochaine tournée. Avec au programme relooking, programme sportif, médias sociaux et tutti quanti.

Amusant, bien qu'un peu anecdotique sur la durée, et avec un rythme plutôt inégal. Ça se regarde, cela dit, et les trois Rois Mages ont des personnalités suffisamment affirmées (un est un peu vaniteux et accro aux réseaux sociaux, l'autre est un vieux grincheux, le troisième un Michael Scott en puissance dont la magie est en panne) pour être à la fois attachants, amusants et intrigants.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 33 - Santa Camp (2022)

Publié le 21 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, USA, Review, HBO, HBO Max, Noël, Christmas, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Santa Camp (2022) :

Le quotidien du Santa Camp, camp de formation pour quiconque veut devenir Père Noël, et qui voit sa tradition caucasienne chamboulée par l'arrivée en ses rangs d'une certaine diversité ethnique et sexuelle...

Un documentaire HBO Max assez typiquement américain dans sa forme, ce qui m'a laissé assez mitigé, je dois dire.

Et c'est dommage, parce que le fond est intéressant et pertinent, avec ces personnes différentes (un noir, un transsexuel, un handicapé et sa famille) qui tentent de se faire une place dans l'univers des Pères Noël et de représenter leurs communautés respectives dans cette industrie... mais la forme du documentaire est trop balourde, d'une manière assez typique de la justice sociale à l'Américaine : frontale et culpabilisatrice, imposant la représentativité et la diversité comme une vérité absolue et manichéenne n'admettant pas la moindre nuance.

Frustrant, donc, comme cette lesbienne tatouée obèse féministe qui passe son temps à regarder le Camp et ses participants avec un air goguenard, prompte à se plaindre du privilège des hommes blancs présents là, et à clamer bien haut qu'elle n'est pas une Mère Noël comme les autres, second rôle du Père Noël, parce qu'elle a un Doctorat, donc elle est Dr Noël ! Un conflit de générations et de points de vue un peu forcé, et qui fréquemment donne une impression d'artificialité, tant dans les témoignages que dans certaines discussions filmées.

Dans l'absolu, ce n'est pas inintéressant, mais difficile de s'ôter de l'idée que le but premier du documentaire était de provoquer et de créer l'indignation d'une certaine tranche de la population américaine très à droite, afin de créer le buzz...

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1745 : Laddie - The Man Behind the Movies (2017)

Publié le 21 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Biographie, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Laddie - The Man Behind the Movies (2017) :

Un documentaire très hagiographique, une sorte de catharsis émotionnelle d'une fille délaissée par son père superstar du monde du cinéma, et qui aujourd'hui réalise ce métrage pour lui rendre hommage et lui dire combien elle l'aime.

En soi, pas désagréable à regarder du tout, même si Amanda Ladd-Jones n'est pas une narratrice très naturelle ou fluide. Quoiqu'il en soit, le métrage fait l'affaire, multipliant les témoignages des grands noms d'Hollywood, de Ron Howard à Ben Affleck en passant par George Lucas, Mel Brooks, Ridley Scott, Sigourney Weaver, Morgan Freeman, Mel Gibson, et bien d'autres encore, pour dépeindre la vie familiale et professionnelle d'Alan Ladd Jr., fils taciturne ignoré par son père, l'acteur Alan Ladd, et qui a trouvé dans la production de longs-métrages une vocation et un moyen de se démarquer de celui-ci.

Passant ainsi du métier d'agent à celui de producteur pour la Fox, puis de patron de la Fox, où il financera Star Wars, le Rocky Horror Picture Show, Alien, les Mel Brooks, La Malédiction et tant d'autres, Ladd claque la porte en 1980, sous la pression constante du conseil administration, pour créer son propre studio, et produire L'étoffe des héros, les Police Academy, Blade Runner, les Chariots de Feu...

Puis vient l'époque MGM (Willow, Thelma et Louise, Un Poisson nommé Wanda, La Folle histoire de l'espace), puis la Paramount (Braveheart, Gone Baby Gone), etc.

À chaque étape, Ladd fait preuve d'un côté visionnaire, et d'une prise de risques indubitable, reposant systématiquement sur un facteur : la confiance en l'artiste plutôt que la recherche du profit.

Le tout pour un documentaire agréable, étrangement mélancolique (ça se finit tout de même sur un bon paquet d'intervenants convenant que maintenant, les producteurs comme Ladd n'existent plus) et plutôt touchant compte tenu de la mort d'Alan Ladd Jr. plus tôt cette année.

Une bonne rétrospective qui passionnera les cinéphiles (même s'il aurait pu être un peu plus abouti sur la forme).

4.25/6

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