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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #musique catégorie

Un film, un jour (ou presque) #2000 : Dicks - The Musical (2023)

Publié le 1 Avril 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Musique, Fantastique, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dicks - The Musical (2023) :

Représentants de commerce ultra-ambitieux et au succès incontestable, Craig (Josh Sharp) et Trevor (Aaron Jackson) sont des connards finis, qui se retrouvent en compétition au sein de leur entreprise dirigée par l'autoritaire Gloria (Megan Thee Stallion). Mais un beau jour, ils découvrent qu'ils sont jumeaux, et décident de réunir leurs parents divorcés (Nathan Lane et Megan Mullalley)...

Une production A24, adaptée d'une comédie musicale par ses créateurs (et interprètes principaux), et au public "niche" gay : c'est écrit, réalisé, interprété par des gays, pour un public gay, et ça adopte un ton très outré, kitsch et flamboyant, pour ce qui est en quelque sorte un pastiche de comédie musicale et de À nous quatre (1998), mais en mode über-gay, à l'image de Bowen Yang, qui incarne un Dieu en mini short lamé façon boule à facettes.

C'est criard, c'est lourd, c'est hystérique, c'est très vulgaire et graveleux, ça part en vrille, ça improvise partout, bref, il faut savoir à quoi s'attendre avant de regarder le tout : les chansons sont amusantes (mais la mise en scène de Larry David est assez terne), il y a des monstres sanguinaires WTF, un vagin volant en mode facehugger... ça part dans tous les sens, et pour être tout à fait franc, c'est assez fatigant à la longue, un peu comme un sketch du SNL étiré sur 90 minutes.

Mais bizarrement, alors même que je ne fais pas forcément partie du public visé, et que je ne le conseillerais pas à n'importe qui, j'ai trouvé ça... sympatoche.

3/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1992 : SAINT PATRICK - Sing Street (2016)

Publié le 16 Mars 2024 par Lurdo dans St Patrick, Comédie, Romance, Musique, Irlande, Review, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sing Street (2016) :

Dans le Dublin de 1985, Conor (Ferdia Walsh-Peelo), un jeune adolescent aux parents (Maria Doyle Kennedy, Aidan Gillen) en cours de séparation et au grand frère paumé (Jack Reynor), est changé d'école et intègre une école catholique très stricte. Près de celle-ci, il croise le chemin de Raphina (Lucy Boynton), dont il tombe aussitôt amoureux, et pour tenter de la conquérir, il prétend être dans un groupe musical. Reste maintenant à former ce groupe, Sing Street, avec d'autres élèves (Mark McKenna, Percy Chamburuka, Ben Carolan...), à trouver un son, et à écrire des chansons...

Une comédie semi-romantique irlandaise façon "coming of age", avec des acteurs sympathiques, une atmosphère 80s agréable (notamment au niveau musical), un récit bien mené, pour un tout plutôt agréable et amusant.

Ça ne dépasse pas forcément ce niveau-là, cela dit, notamment parce que les morceaux de Sing Street, lorsqu'ils ne sont pas délibérément inspirés de classiques de l'époque, sonnent fréquemment très modernes (probablement trop), et parce que la toute fin est à la fois un peu trop laissée en suspens à mon goût, et utilise des effets numériques maladroits qui éloignent le tout du récit "réaliste" et nostalgique jusqu'alors présenté.

Mais globalement, c'est très agréable à suivre.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1987 : Wonka (2023)

Publié le 8 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Critiques éclair, Musique, Fantastique, Review, USA, UK, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Wonka (2023) :

Willy Wonka (Timothée Chalamet), jeune magicien ambitieux désirant devenir un grand chocolatier, est confronté aux maniganges des membres du Cartel du Chocolat (Paterson Joseph, Matt Lucas, Mathew Baynton), qui, avec l'aide du chef de la police de la ville (Keegan Michael-Key), sont bien décidés à se débarrasser de ce concurrent aux sucreries si... fantastiques !

Un long-métrage anglais auquel personne ne croyait, du réalisateur de Paddington, et qui se retrouve un peu le postérieur entre deux chaises, tentant de s'établir comme une préquelle à Charlie et la chocolaterie... sans jamais vraiment répondre à la question : oui, mais quel Charlie ?

Car ce Wonka reprend ici des chansons du film de 1971, ainsi que ses Oompas Loompas, une partie de l'esthétique de celui de 2005, et bien sûr s'inspire de l'ouvrage de Dahl, pour proposer une préquelle en mode origin story du personnage de Wonka, un personnage ici bienveillant, sociable, optimiste et chaleureux.

On est donc assez loin du reclus excentrique, parfois insensible et émettant un jugement moral envers autrui, qu'il est dans le roman et dans les adaptations qui ont suivi. À la place, Timothée Chalamet incarne ici un chocolatier fantaisiste aux pouvoirs magiques et à la générosité exceptionnelle, un héros nettement plus lisse et gentil, ce qui se marie assez bien avec le ton général du film... et ce n'est pas forcément une mauvaise chose.

En effet, à ma grande surprise, Wonka fonctionne plutôt bien : le tout est particulièrement british, avec ce sens de l'absurde et cet humour si particulier qui font que l'univers de Wonka est à la fois hautement improbable, un peu artificiel, et gentiment décalé.

La direction artistique y est pour beaucoup : les décors, les costumes, les maquillages, tout cela se marie efficacement, et crée une ambiance ludique et magique parfaite pour un film sorti en décembre.

Musicalement, si Joby Talbot produit un score efficace, les chansons sont plus inégales - elles s'inscrivent cependant assez bien dans la continuité de l'univers Wonka, et les acteurs s'en tirent plutôt honorablement, eux aussi.

Reste que le tout est très carré et, encore une fois, assez lisse : les acteurs s'amusent, Hugh Grant est mémorable, certaines scènes sont très jolies (la danse sur les toits, avec les ballons), mais au final, c'est très sage, et ça perd un peu en efficacité dans la dernière ligne droite, alors que Wonka et ses compères tentent de faire un casse sur une réserve de chocolat conservée sous une cathédrale surveillée par Mr. Bean et son armée de moines accros au cacao.

Cela dit, en visionnant ce Wonka, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser au Jingle Jangle de Netflix : même genre de production, de spectacle, d'histoire, d'esthétique, d'univers légèrement décalé, etc... sauf que Wonka est nettement plus homogène et maîtrisé de bout en bout, et rien que pour ça, c'est déjà nettement plus agréable.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1986 : Les Trolls 3 (2023)

Publié le 7 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Animation, Action, Jeunesse, Cinéma, Dreamworks, Fantastique, Musique, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Trolls 3 (Trolls Band Together - 2023) :

Parce que son frère Floyd (Troye Sivan) a été enlevé par Velvet (Amy Schumer) et Veneer (Andrew Rannells), deux pop-stars sans talent qui exploitent la magie de Floyd pour trouver le succès, Branch (Justin Timberlake) accepte de partir à l'aventure pour réunir ses frères John Dory (Eric André), Spruce (Daveed Diggs) et Clay (Kid Cudi), et secourir Floyd. En chemin, Poppy (Anna Kendrick) se découvre une sœur cachée (Camila Cabello), et les cinq frères reforment BroZone, leur boy-band d'autrefois...

Après un premier opus médiocre, un second opus encore pire, et plusieurs épisodes spéciaux de Noël et séries animées, revoilà les Trolls au cinéma, et... je refuse de croire qu'il y a une véritable demande pour cette franchise animée frénétique, vide au possible, qui se contente de recycler de vagues bribes de chansons connues pour les mélanger et en faire des morceaux musicaux dansés de quelques dizaines de secondes, qui ponctuent un récit simpliste et cousu de fil blanc.

En fait, c'est bien simple, par moments, Trolls me fait l'effet d'être Génération Tik-Tok : le film, avec en prime une esthétique certes techniquement aboutie, mais ultra-saturée et hideuse (certains personnages ressemblent à du Docteur Seuss, d'autres à des Muppets, sans aucune cohérence interne) et brouillonne à l'écran (ça remue partout, il n'y a que rarement un point focal à l'image).

Alors après, on va dire que je suis un vieux con qui ne comprend rien et que ce n'est clairement pas un film fait pour ma génération, et oui, mais d'un autre côté, les parents qui ont la nostalgie des boybands des années 90 tels que décrits et référencés ici, ils ont mon âge, et je doute qu'ils trouvent ce Trolls particulièrement supportable.

Enfin bref.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1976 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Notes of Autumn (2023)

Publié le 23 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, St Valentin, Review, USA, Musique, Hallmark

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...  

Notes of Autumn (2023) :

Ancienne pianiste ayant délaissé sa passion pour payer ses factures, Ellie (Ashley Williams) se retrouve soudain au chômage ; auteur de romans à succès, Leo (Luke Macfarlane), lui, est confronté à l'angoisse de la page blanche. Vivant chacun à l'autre bout du continent, les deux amis vont alors décider d'échanger un temps leur demeure pour se changer les idées... sans se douter que Sam (Marcus Rosner), ami de Leo, va recruter Ellie pour un concert, et que Matt (Peter Porte), chef cuisinier, va redonner l'inspiration à Leo...

Une rom-com Hallmark qui adapte le bon vieux concept de The Holiday à la saison automnale, pour un récit qui aurait cependant très bien pu se dérouler à n'importe quel moment de l'année (il suffit de remplacer le morceau de Vivaldi par une autre saison, et zou), honnêtement, et qui souffre malheureusement d'une interprétation un peu trop outrée de tout le monde, histoire de tenter d'ajouter un peu d'énergie et de peps à un récit finalement assez pépère.

Par moments, cette énergie fonctionne (les scènes imaginaires des personnages de Leo, interprétés par Kavan Smith et Pascale Hutton, qui en font trois tonnes), tout le monde a l'air de globalement bien s'amuser, et le simple fait que la co-intrigue principale soit LGBTQ-friendly est remarquable (c'était impensable il y a un an ou deux), mais dans l'ensemble, je n'ai pas plus accroché que ça au métrage, finalement assez balisé.

Un petit 3/6 (pour l'effort)

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Un film, un jour (ou presque) #1955 : Wish (2023)

Publié le 31 Janvier 2024 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Musique, Critiques éclair, Cinéma, Disney, Review, USA, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. 

Wish (2023) :

Dans le royaume méditerranéen de Rosas, le bienveillant roi-sorcier Magnifico (Chris Pine) collecte les vœux de ses sujets et les protège, pour en exaucer un chaque mois lors d'une grande cérémonie. Jusqu'à ce qu'Asha (Ariana DeBose), une jeune adolescente idéaliste, découvre que les intentions de Magnifico ne sont pas si bonnes, et qu'il garde sous sa coupe son peuple en le privant de ses espoirs et de ses désirs. Elle décide alors de mettre un terme à ce status-quo, avec l'aide inattendue d'une étoile magique descendue du ciel pour exaucer ses vœux...

Long-métrage d'animation célébrant les 100 ans de Disney (à l'aide notamment de nombreux clins d'œil et éléments référentiels - on y reviendra), confié au réalisateur de Frozen et Frozen II (accompagné de la réalisatrice de Raya), et co-écrit par la scénariste des Frozen, désormais directrice artistique des studios d'animation Disney, Wish se voulait un hommage à ses prédécesseurs, un retour à la formule classique du studio, une recontextualisation du concept du souhait et de l'étoile magique, blablabla...

Pas de chance : non seulement le film est sorti alors que règne en ligne (et chez les critiques) un climat anti-Disney assez prononcé, avec beaucoup de cynisme et d'esprit de contradiction gratuit, ainsi que d'hostilité envers la politique de diversité et de représentativité du studio, mais en plus, c'est un film assez médiocre, qui tombe bien trop souvent à plat, ce qui n'a pas du tout aidé à éviter le plantage.

Pourtant, visuellement, ce n'est pas désagréable : avec un rendu 3d imitant un peu la 2D, et malgré des personnages qui commencent vraiment à tous se ressembler physiquement, le film est plutôt joli à regarder, avec des décors et des animaux réussis, ainsi que des effets plutôt jolis.

Mais c'est le reste qui peine à intéresser : le rythme du film est, au mieux, médiocre (30 minutes avant que l'étoile ne débarque et que l'aventure ne commence), les chansons sont totalement insipides et forcées (la chanson finale collective qui trimphe du méchant, aïe), les personnages secondaires sont trop nombreux et inutiles (les sept amis d'Asha, supposés représenter les sept nains, mais en mode quotas représentatifs, la chèvre, l'étoile, etc), le méchant est peu probant (Chris Pine s'en sort très bien, mais le personnage, comme tant d'autres, est sous-développé), l'héroïne est générique (dans le moule d'Anna ou de Raiponce), l'univers l'est tout autant, l'étoile est très dérivative, Alan Tudyk double sa chèvre comme son Clayface dans Harley Quinn, et globalement, la mayonnaise ne prend pas du tout.

Techniquement parlant, ça reste compétent, les 90 minutes du film ne laissent pas le temps de s'ennuyer (encore que, à mi-parcours...), et le fanservice Disney reste suffisamment discret pour ne pas être trop agaçant (le Peter Pan, cela dit, c'est du niveau d'un mauvais gag de Shrek), mais ce n'est pas assez développé, pas assez original, pas assez intéressant, et pas assez drôle pour avoir la moyenne.

2.75 - 0.5 pour l'exclusion délibérée mais inexplicable, dans le générique de fin retraçant TOUTE la filmographie Disney, des deux Bernard et Bianca et surtout de Taram et le Chaudron magique (et de Bienvenue chez les Robinson, mais là, tout le monde s'en fout) = 2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1949 : Little Richard - I am Everything (2023)

Publié le 23 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Musique, Documentaire, Biographie, Critiques éclair, HBO Max, Review, USA

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Little Richard - I am Everything (2023) :

Un documentaire biographique HBO Max/CNN/Rolling Stone retraçant chronologiquement la carrière et l'influence indubitable de Little Richard, dans tout ce que ce musicien flamboyant avait de contradictions et de tourments intérieurs, tiraillé entre rock'n'roll, drogue, homosexualité et religion.

Beaucoup d'intervenants apportent leurs témoignages, de Mick Jagger à Tom Jones, en passant par John Waters et par de multiples figures de la scène LGBTQ, et tous apportent des éclairages différents sur la vie de Little Richard, né dans le sud profond, dans une famille de 11 enfants, et qui malgré cela, a révolutionné le monde de la musique.

Là-dessus, tout le monde est unanime dans le documentaire : que ce soient les Beatles ou les Stones, les musiciens ayant accompagné Little Richard au long de sa carrière, les analystes, les sociologues, etc, tout le monde s'accorde pour dire que Little Richard est véritablement "l'architecte" du rock, tel qu'il aimait se présenter, et que son homosexualité ouvertement affichée (bien que reniée à intervalles réguliers, à chaque fois que Little Richard se réfugiait dans la religion) a changé bien des choses pour la communauté LGBTQ, qui plus est afroaméricaine.

Bourré de témoignages, d'images d'archive et de musique, ce métrage s'avère donc une piqûre de rappel bien nécessaire, et si le film n'est pas parfait (certaines digressions artistiques, comme les reconstitutions musicales par des artistes modernes avec paillettes magiques qui accompagnent leurs mouvements, ou les montages façon Big Bang et naissance de la vie pour illustrer le pouvoir créatif de Little Richard, font un peu tache), le tout s'avère des plus intéressants et efficaces.

4.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1945 : Répétition générale (2023)

Publié le 17 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Musique, Review, USA, Disney

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Répétition générale (Theater Camp - 2023) :

Lorsque la propriétaire (Amy Sedaris) d'un camp estival de formation aux arts du théâtre et de la comédie musicale tombe dans le coma, son fils Troy (Jimmy Tatro), bro influenceur, se retrouve à la tête du camp, confronté aux problèmes financiers laissés par sa génitrice. Un nouveau patron qui ne plaît guère aux enseignants excentriques du site (Molly Gordon, Ben Platt, Nathan Lee Graham, Ayo Edebiri...), mais que les nombreux enfants présents ignorent totalement... 

Une comédie sous forme de mockumentaire et qui se consacre au monde de la comédie musicale américaine, des theater kids et de Broadway, au travers d'un script écrit par Molly Gordon et ses compères.

Adaptation d'un court métrage des mêmes scénaristes/réalisateurs, le tout se regarde gentiment, plus amusant qu'hilarant, et parlera plus aux spectateurs ayant une certaine connaissance du monde de la comédie musicale américaine, de ses clichés, de ses interprètes, de ses enseignants et de leur phrasé, etc... qu'aux novices du genre. 

D'autant que je dois bien avouer que formellement, c'est un peu brouillon, avec des enjeux dérivatifs et prévisibles, une rivalité inaboutie avec un autre camp, une caractérisation parfois insuffisante...

Bref, un métrage assez nombriliste, par et pour les amateurs de musical theater, qui se regarde, on sourit, mais ce n'est pas non plus d'une maîtrise ou d'une originalité folle.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2023 - The Perfect Holiday (2007)

Publié le 29 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Musique

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

The Perfect Holiday (2007) :

Compositeur de r'n'b, Benjamin Armstrong (Morris Chestnut) est contraint de jouer les Père Noël de grande surface pour arrondir ses fins de mois. Un jour, un fillette lui demande de faire en sorte que, pour Noël, sa mère reçoive un compliment gratuit d'un inconnu. Benjamin s'empresse de le faire, mais tombe bientôt amoureux de la mère en question, Nancy Taylor (Gabrielle Union), mère au foyer aisée de trois enfants ; il lui cache cependant son véritable métier, ce qui complique fortement cette relation naissante lorsque l'une des chansons de Benjamin est choisie par la superstar J-Jizzy (Charlie Murphy) pour apparaître sur son album de Noël... et que Benjamin découvre que J-Jizzy est le père des trois enfants de Nancy, son ex-femme. 

Une comédie romantique afro-américaine par et pour afro-américains (le réalisateur et co-scénariste - l'un des quatre listés ! - est producteur de hip-hop et ancien compère de Notorious BIG) qui se contente d'aligner les clichés et les passages incontournables du genre, saupoudrés d'une dose de culture hip-hop/R'n'b (Queen Latifah et Terrence Howard jouent des "anges de Noël" qui passent de temps à autre dans le film, et semblent avoir été ajoutés à postériori, parce qu'ils sont potes avec le réalisateur ; J-Jizzy est une parodie assez évidente).

Et c'est à peu près tout : ça se regarde, parce que Gabrielle Union et Morris Chestnut sont des acteurs principaux assez attachants, mais à part ça, c'est en pilotage automatique, Chestnut écope d'un look parfois peu probant, certains passages sont cheapouilles (le côté slapstick/comédie ne fonctionne pas vraiment), et les personnages secondaires sont soit caricaturaux au possible (comme J-Jizzy) soit paradoxalement probablement aussi attachants que les leads.

3 - 0.5 pour tout l'artifice de Latifah et Howard qui n'apporte absolument rien au film, et pour la neige numérique incrustée à l'écran dans la moitié des extérieurs, et qui reste identique quels que soient les mouvements de caméra = 2.5/6

 

(film déjà critiqué en ces pages en 2013... et dont je ne gardais absolument aucun souvenir !)

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Christmas Yulefest 2023 - Journey to Bethlehem (2023)

Publié le 24 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Fantastique, Religion, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review, Aventure, Musique

C'est Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...    

Journey to Bethlehem (2023) :

L'histoire de Marie (Fiona Palomo), désignée par Dieu pour porter son enfant, et de sa fuite vers Bethléem en compagnie de son époux Joseph (Milo Manheim), pour échapper aux troupes du cruel Roi Hérode (Antonion Banderas)...

Que se passe-t-il quand des producteurs/compositeurs de Glee et de multiples chansons pour des comédies musicales et pour des groupes/artistes estampillés Disney s'essaient à une relecture de la Nativité, en mode comédie musicale moderne et pieuse ?

Et bien, bizarrement, on se retrouve avec un film de mouvance évangélique bien plus regardable que ce à quoi l'on aurait pu s'attendre, notamment parce que le métrage conserve toujours un sens de l'humour et de l'auto-dérision frôlant même, par moments, la parodie.

En fait, formellement et musicalement, ce Journey to Bethlehem ressemble fortement à ce qu'aurait pu être une version Disney de ce récit, avec sa princesse Disney protagoniste (Marie) volontaire et érudite, voulant enseigner mais contrainte de se marier par un patriarcat opressif, ses meilleures copines ethniquement diverses, son Joseph inventeur et séducteur (qui a parfois de faux airs de Monsieur Poulpe), ses parents juifs aux noms imprononçables, ses Rois Mages comiques qui se disputent tout le temps, ses animaux mignons, et surtout son Roi Hérode très méchant et maniéré, incarné par un Antonio Banderas cabotin et décomplexé, en mode Jack Sparrow, et qui a droit aux numéros musicaux les plus mémorables.

C'est probablement ça qui m'a le plus surpris : le film est ponctuellement drôle, à deux doigts d'une parodie à la Mel Brooks (le Roi Mage qui essaie de refourguer sa myrrhe), et le reste n'est pas forcément très prosélyte, pas plus que toute crèche de Noël - certes, les chansons sont très inégales (ici, des numéros dynamiques et pêchus, ailleurs, des ballades insipides, là, du pseudo-Imagine Dragons, de la world music ratée ou encore des chansons très Notre-Dame de Paris et autres comédies musicales modernes), et le tout meuble beaucoup, mettant une bonne demi-heure à arriver à l'annonce de l'archange Gabriel (qui se cogne la tête en arrivant et répête son texte à la porte !)... mais la distribution est sympathique, les décors espagnols convaincants, et la direction artistique est efficace malgré le budget limité.

Une bonne surprise, donc, toutes proportions gardées, et pour peu qu'on ne fasse pas une allergie à tout ce qui est récit biblique (pourtant, ce n'est pas du tout ma tasse de thé, habituellement).

4/6

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Christmas Yulefest 2023 - Casse-noisette et la flûte enchantée (2022)

Publié le 23 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Animation, Jeunesse, Fantastique, Noël, Christmas, Yulefest, Review, Russie, Musique, Aventure

Noël est bientôt là : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Casse-noisette et la flûte enchantée (The Nutcracker and the Magic Flute - 2022) :

Jeune adolescente vivant avec sa mère et menacée d'expulsion si elle n'accepte pas d'épouser le libidineux prêteur sur gages qui est leur créancier, Marie fait un vœu le soir de Noël, et se retrouve réduite à la taille d'un jouet. Avec l'aide de ses propres jouets désormais vivants, la jeune femme va alors aider Casse-Noisettes, un prince ensorcelé, à libérer son royaume de maléfiques rats à l'apparence humaine...

Un film d'animation russe très vaguement adapté du ballet Casse-Noisette, mais en mode... euh... film d'animation russe.

C'est raide, ça intègre des chansons insipides façon sous-Disney (et sous Lin Manuel Miranda), c'est fortement axé slapstick, il y a une armée de fantômes, des sidekicks comiques (un flamand rose en peluche trouillard, un bélier qui parle comme Elvis), un parchemin magique ronchon, Margaret (lex-fiancée du Nutcracker, uniquement là pour le trahir et établir un triangle amoureux avec Marie), un bal masqué vénitien, une flute transformant les humains en rats et réciproquement, un vieux Roi empoisonné par sa nouvelle épouse fourbe, bref, c'est un gros bordel mal rythmé et mal écrit.

Et la conclusion, en mode "résolution magique en deux minutes chrono et décollage en traineau volant", ne fait pas grand sens.

2/6

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Christmas Yulefest 2023 - Time for Her to Come Home for Christmas (2023)

Publié le 20 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Musique, USA, Review, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Time for Her to Come Home for Christmas (2023) :

À l'approche de Noël, Carly (Shenae Grimes-Beech) part pour une petite bourgade, afin d'y former le chœur de l'église à temps pour les Fêtes. Sur place, elle apprend à connaître un séduisant ex-soldat (Chris Carmack) et découvre qu'elle n'a pas été choisie pour ce poste sans raison...

Énième téléfilm Hallmark Movies & Mysteries de la série des Time for XXX to Come Home for Christmas, produits par le chanteur de country Blake Shelton et (très) vaguement inspirés de l'une de ses chansons, ce Time for Her... continue sur la lancée des films précédents (du moins, ceux que j'ai vus) : un scénario générique et déjà vu, de l'émotion et un secret de famille, un jeune vétéran (parce que les jeunes vétérans, ça fonctionne très bien auprès des spectatrices américaines), greffé approximativement sur la chanson de Shelton, et globalement assez peu marquant ou intéressant.

Ali Liebert (devenue réalisatrice) passe ici derrière la caméra, et produit un téléfilm assez classique mêlant musique, larmichettes, famille et bons sentiments... et ça m'a laissé totalement de marbre, notamment à cause de l'écriture assez quelconque, clichée et pataude (pas forcément surprenant, puisque la scénariste a à son actif pas mal de téléfilms Hallmark, notamment tous les Time for... précédents).

2.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 54 - Monster High 2 (2023)

Publié le 31 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Musique, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, USA, Paramount, Review, Critiques éclair

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Monster High 2 (2023) :

Désormais en deuxième année, Clawdeen (Miia Harris), Draculaura (Nayah Damasen), Frankie (Ceci Balagot) et leurs amies sont confrontées à un défi inattendu : le retour de Toralei Stripe (Salena Qureshi), élève en lice contre Clawdeen pour le poste de Préfète de l'école, et dont l'hostilité farouche envers toute personne pratiquant la sorcellerie l'oppose directement à Draculaura. Et pour ne rien arranger, un couvent de sorcières semble avoir pris l'école pour cible...

Le premier Monster High, malgré des défauts inhérents à son formatage évident (et le fait que je ne sois pas du tout le public visé), m'avait finalement assez agréablement surpris, principalement par sa production efficace, sa distribution sympathique, et son ambiance générale, rappelant clairement les D-com d'antan.

Ici, on prend les mêmes et on recommence... mais la mayonnaise prend nettement moins. Probablement parce que les chansons sont totalement insipides (et trop fréquentes dans la première heure), que le scénario est cousu de fil blanc (l'élection scolaire est sous-développée, le piège des sorcières et sa résolution est évident, l'ellipse façon Bilbo pendant la bataille des 5 armées ne passe pas très bien), qu'une partie de l'histoire prend place à Seattle, dans une usine désaffectée (esthétiquement, bof) et que, globalement, il manque d'un petit quelque chose, d'une certaine fraîcheur (inhérente au côté "découverte d'un univers" du premier) pour vraiment emporter l'adhésion.

Bizarrement, en fait, alors que les similarités du projet avec les Halloweentown et autres téléfilms Disney étaient responsables d'une grande partie du charme du premier volet, ici, ces similarités ont tendance à tirer un peu le tout vers le bas, ou du moins, ça a nettement moins fonctionné sur moi.

Un petit 3/6 pour la direction artistique, toujours très travaillée, et pour la distribution qui semble bien s'amuser, mais bon. 

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Un film, un jour (ou presque) #1914 : La Petite Sirène (2023)

Publié le 22 Août 2023 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Animation, Disney, Romance, Fantastique, USA, Review, Musique, Jeunesse, Cinéma

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Petite Sirène (The Little Mermaid - 2023) :

Ariel (Halle Bailey), l'une des filles sirènes du Roi Triton (Javier Bardem) tombe amoureuse du Prince Eric (Jonah Hauer-King) après l'avoir sauvé de la noyade, et fait un pacte avec la sorcière Ursula (Melissa McCarthy) pour pouvoir retrouver Eric sur la terre ferme... mais au prix de sa voix enchanteresse.

Encore un remake live action d'un classique Disney, encore un film inutilement rallongé de passages inventés et de morceaux insipides (voire calamiteux - le rap de Scuttle made in Lin Manuel Miranda, au secours), encore un film passé à la moulinette d'effets numériques inaboutis, et encore un film qui, finalement, est tout à fait à sa place sur Disney +, où il est directement sort—

Ah, mais on me fait signe que non, ce Petite Sirène 2023 est en réalité sorti en salles, où il a amassé un box-office... moyen, visiblement, en tout cas bien loin du carton absolu que Disney souhaitait probablement faire.

En même temps, ce n'est pas surprenant : le film original faisait 83 minutes, était bourré de chansons mémorables, il était chatoyant, direct et spectaculaire ; ici, sous la direction de Rob Marshall (Chicago, Mary Poppins Returns, Pirates des Caraïbes IV) et avec le scénariste de Mary Poppins Returns et de L'école du bien et du mal à l'écriture, ce remake dure 135 minutes, dilue toutes ses chansons incontournables dans un manque d'énergie et une mollesse confondantes, et applique un filtre particulièrement terne à ses scènes sous-marines.

Résultat, même des passages cultes comme Sous l'océan tombent totalement à plat, dépourvus de fantaisie, figés et le postérieur entre deux chaises, celle du photoréalisme numérique inutile et celle de l'animation cartoonesque avec des animaux qui parlent.

Et puis pour ne rien arranger, les effets numériques sous-marins sont assez laids, notamment dans les déplacements des sirènes, et dans les mouvements de leurs cheveux, qui finissent par flouter les contours des personnages et par donner une impression d'inabouti. Idem pour Ursula, au maquillage amateur, à la silhouette numérique trop fluette, et qui n'a jamais l'envergure ou la menace du dessin animé... et certainement pas en mode kaiju, que l'on dirait sortie d'une prévisualisation des studios d'effets spéciaux, tant elle est approximative et plongée dans l'obscurité pour mieux la cacher.

Une adaptation longuette et molle, donc, avec plein de digressions inutiles, une représentativité ethnique balourde et faussement progressiste qui fleure bon les quotas à l'Américaine (alors que Bailey est très bien dans le rôle-titre), et de nouvelles chansons ajoutées particulièrement insipides. C'est raté, donc, même si par moments, ça fait presque illusion. Presque.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1906 : Spinning Gold (2023)

Publié le 10 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Biographie, Comédie, Histoire, Musique, Critiques éclair, Review, USA, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Spinning Gold (2023) :

L'ascension et le succès de Neil Bogart (Jeremy Jordan), un jeune new-yorkais de Brooklyn qui, dans les années 70 et à force de volonté et d'endettement, a fini par créer le label indépendant Casablanca Records, qui découvrira et rendra célèbres KISS, Donna Summer, les Village People et bien d'autres encore...

Un biopic étrangement flasque et inerte sur Neil Bogart, son parcours improbable et son influence sur l'industrie de la musique, écrit et réalisé par le fils de Neil Bogart (et produit par toute la famille Bogart), ce qui explique probablement beaucoup de choses.

Notamment pourquoi l'écriture, assez maladroite et pataude, se refuse à présenter Bogart autrement que comme un homme porté par la musique, opportuniste mais visionnaire, ayant toujours bon fond, et qui finit par connaître un succès bien mérité, en se trouvant au bon endroit, au bon moment.

Ce métrage très hagiographique (les défauts de Bogart - infidélités, drogues, mensonges - sont mentionnés mais très peu mis en avant ou sans grandes conséquences) ressemble ainsi à un téléfilm reflétant le regard nostalgique et complaisant d'un fils sur la vie de son père et ses réussites, avec quelques touches de comédie musicale (Jeremy Jordan est issu de Broadway, donc ponctuellement, le film part dans des numéros musicaux impromptus), une approche fantaisiste justifiée, dès ses premières scènes, par un Neil Bogart présenté comme narrateur peu fiable embellissant sa vie et ses anecdotes.

Pourquoi pas, mais au final, le tout est trop anémique pour vraiment marquer, ressemblant beaucoup à une adaptation de page Wikipedia sans structure ni liant, mal rythmée malgré les efforts du fils Bogart pour donner un sens à cette biographie improbable qui place, comme par magie, son père au cœur de chacun des événements/de chacune des chansons les plus marquantes de la décennie 70.

Mouais.

2.5/6 (dont 0.5 parce que globalement, c'est bien interprété et que j'aime bien l'époque).

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Un film, un jour (ou presque) #1894 - MOIS FRANÇAIS : Chœur de rockers (2022)

Publié le 25 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Musique, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Chœur de rockers (2022) : 

Chanteuse dans un groupe de rock miteux, Alex (Mathilde Seigner) accepte de prendre un temps la direction d'une chorale de personnages âgées (Bernard Le Coq, Anne Benoît, Andréa Ferréol, Brigitte Roüan, Myriam Boyer...) afin d'arrondir ses fins de mois. Mais bien vite, elle réalise que ces retraités rebelles n'ont qu'une envie : cesser de chanter des chansons vieillottes, et se mettre au rock...

Mouais. Une feel good comedy inspirée d'une histoire vraie qui, si elle avait été produite par les Britanniques, aurait probablement donné quelque chose d'attachant, de rythmé, de ludique, de décalé et bourré de pop-rock anglaise, avec une actrice principale charismatique et rigolote.

Seulement voilà, on est en France, c'est une production France TV, c'est un peu social, bref, ça ressemble à un bon gros téléfilm français ultra-balisé, à l'interprétation inégale et aux grosses ficelles, avec une Mathilde Seigner qui semble en pilotage automatique, un Bernard Le Coq qui fait son numéro habituel et a droit à une sous-intrigue romantique, et un scénario qui tourne à vide au bout d'un moment, sans surprise et bourré de facilités.

Si ce n'est, à la limite, ce final WTF qui voit la chorale des vieux s'incruster en première partie de Metallica. On y croit à fond.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1868 : Dear Mr. Brody (2021)

Publié le 28 Juin 2023 par Lurdo dans Documentaire, Histoire, Musique, USA, Discovery, Cinéma, Review, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dear Mr. Brody (2021) :

Documentaire indépendant diffusé sur Discovery + et portant sur Michael James Brody Jr, un jeune musicien américain de 21 ans, héritier d'une grande fortune, qui, début 1970, a publiquement annoncé qu'il allait donner 25 millions de dollars à ceux dans le besoin. Une annonce publique qui a aussitôt plongé le jeune hippie idéaliste au cœur d'une spirale infernale, entre popularité médiatique, public suppliant, drogues et pressions en tout genre.

Le film retrace donc cette histoire de plusieurs manières, entre un côté biographique étayé par des entretiens avec les protagonistes survivants de cette histoire (la femme de Brody, son fils, ses compères de l'époque), beaucoup d'images d'archives, et des passages suivant une chercheuse ayant retrouvé bon nombre de lettres inédites adressées à l'époque à Brody, et restées non lues de par leur nombre ahurissant (et le fait que Brody soit décédé trois ans après son annonce, des ravages de la drogue et des traitements psychologiques hospitaliers de l'époque).

Ces passages voient donc la chercheuse identifier et lire certaines de ces lettres, voire les faire lire aux personnes les ayant écrites (ou à leurs héritiers) ou utiliser des acteurs dans des reconstitutions, pour un résultat très larmoyant et plein de bons sentiments, avec un propos sur la misère humaine, la tristesse, la solitude, l'espoir, etc. C'est finalement très américain, tout ça, dans l'esprit et dans la forme, pour une histoire lancée initialement par un hippie drogué et idéaliste qui n'avait pas les moyens de ses ambitions.

Intéressant sur un plan sociologique et historique, mais finalement, c'est un peu beaucoup de bruit pour pas grand chose (toute cette affaire a duré 10 jours à peine), ce qui, à nouveau, est très américain...

3.5/6 

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Les bilans de Lurdo : Schmigadoon ! saison 2 (2023)

Publié le 10 Juin 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Musique, Romance, Télévision, Les bilans de Lurdo, Policier, Fantastique, Apple

La première saison de Schmigadoon, hommage romantique à l'âge d'or des comédies musicales américaines, dont la critique a été publiée en ces pages à l'occasion de la Quinzaine Saint Valentin 2022, ne m'avait pas totalement convaincu : rythme et développement des personnages en dent de scie, côté un peu trop artificiel et sketch du SNL, production COVIDée un peu claustrophobique - c'était sympathique et très regardable, mais ça n'appelait pas forcément une suite.

Qui pourtant est arrivée, avec toujours six épisodes de 25 minutes diffusés sur Apple TV au printemps, et un ton bien différent : celui des comédies musicales des années 60, et celles, plus sombres et adultes, des années 70.

Schmigadoon !, saison 2 (2023) :

Incapables de concevoir un enfant, Josh (Keegan Michael Kay) et Melissa (Cecily Strong) ne rêvent que d'une chose : retrouver la simplicité et le bonheur de Schmigadoon, où tout était plus léger et facile à vivre. Mais lorsqu'ils tentent de retourner sur place, ils ne trouvent que Schmicago, une ville sombre, sensuelle et plus provocante, où ils doivent trouver le bonheur pour espérer pouvoir rentrer ensuite chez eux...

On prend les mêmes, on rajoute Tituss Burgess (toujours excellent) en Narrateur, et on recommence, mais cette fois-ci, on oublie le côté romance compliquée de la première saison, et on enchaîne les références et les pastiches de Sweet CharityChicago, de Cabaret, de Jesus Christ Superstar, de Hair, de Annie, de Sweeney Todd, de Godspell, du Fantôme de l'Opéra, etc, etc, etc, de manière bien plus assumée et maîtrisée qu'en saison 1.

C'est bien ce côté plus assuré de la saison qui fait son succès. Car oui, la saison 2 de Schmigadoon m'a semblé bien plus réussie et assurée que la saison précédente, que ce soit dans son rythme, dans son écriture, et surtout, dans ses chansons.

Les pastiches se multiplient, mémorables et très bien interprétés par la distribution, rodée à l'exercice. Parmi les morceaux les plus mémorables, on peut citer le "Kaput", "Talk to Daddy" et son influence Sweet Charity, le grand numéro "Bells and Whistles" de la plaidoirie WTF de Jane Krakowski, "Famous as Hell", avec un Burgess impérial, et plein d'autres encore.

Là où ça fonctionne vraiment, c'est au niveau du dosage : autant la saison dernière, la romance prenait le pas sur le tout sans être particulièrement captivante, ici, elle est mise de côté, au profit d'un semblant d'intrigue de film noir, avec Josh accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, et Melissa qui tente de le disculper.

Ça crée un fil directeur plus solide et présent que "la relation de Josh et Melissa survivra-t-elle à Schmigadoon", et ça permet de donner du corps et du liant à ces six épisodes, qui avancent d'un bon train, sans que l'on ne s'ennuie jamais. Le show prend ainsi un plaisir certain à changer constamment de style musical, de style visuel, de style vestimentaire, à varier les duos, etc, bref, c'est un véritable plaisir, surtout si, comme moi, l'on a tendance à être un peu plus familier avec les œuvres de cette époque qu'avec celles des décennies précédentes.

Bref, une saison 2 réussie, une sorte de gros medley rigolard de deux décennies de comédies musicales, avec des acteurs impliqués et une illustration musicale remarquable. Maintenant, je suis curieux de voir ce que donnera une saison 3, si elle voit le jour et se concentre sur les comédies musicales des années 80 (toute l'œuvre d'Andrew Lloyd Weber, notamment)...

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Un film, un jour (ou presque) #1844 : Fantasia 2000 (1999)

Publié le 25 Mai 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Musique, Cinéma, Disney, Jeunesse, USA, Review, Critiques éclair

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Fantasia 2000 (1999) :

"Suite" du grand classique Disney de 1940, ce Fantasia 2000, supervisé par Roy Disney en personne, est constitué de huit segments de musique classique mis en image par les animateurs Disney, entrecoupés de présentations plus ou moins probantes par des noms établis (qui ne parleront pas du tout aux enfants regardant le film - Steve Martin, Itzhak Perlman, Quincy Jones, Bette Midler, James Earl Jones, Penn & Teller, James Levine et Angela Lansbury - d'autant que l'écriture de ces segments est assez médiocre).

Un résultat globalement inégal, forcément, même si un rapide tour d'horizon des critiques de l'époque souligne bien à quel point Fantasia et Fantasia 2000 sont difficiles à critiquer : chaque spectateur aura son segment préféré, que ce soit pour son thème, sa musique ou ses choix graphiques, et à l'inverse, un segment qui ne fonctionne pas du tout pour lui.

J'ai notamment vraiment apprécié Pines of Rome, avec ses baleines celestes volant dans l'océan, sous la glace, dans les airs et parmi les étoiles - joli et poétique, bien qu'un peu redondant sur la durée ; Rhapsody in Blue, une ôde au New-York des années 30 dans le style de Al Hirschfeld - plutôt amusant ; Le Stoïque soldat de plomb, sur du Chostakovitch - graphiquement très réussi, même si la musique est moins mémorable ; et le Carnaval des animaux, avec ses flamands roses frénétiques (probablement mon segment préféré, ludique et rigolo)...

Moins efficaces, l'introduction du film, très abstraite, sur Beethoven ; et l'Oiseau de feu de Stravinsky, une illustration du combat de Mère Nature contre la destruction générée par un volcan : pas désagréable et visuellement travaillé, mais je ne suis pas fan du style adopté.

Et le seul ratage de ce métrage, à mon sens, est donc une relecture de l'Arche de Noé centrée sur Donald, et mis en musique sur un Pomp and Circumstance rapiécé : non seulement le tout paraît très hâché, comme si les animateurs avaient taillé dans la masse d'un récit plus conséquent, mais en plus le rendu graphique très moderne, façon animation 2D (parfois sommaire) lissée et colorisée par ordinateur, m'a franchement rebuté.

Dans l'ensemble, une suite de Fantasia qui n'est pas à la hauteur de son modèle, mais qui n'est pas mauvaise pour autant. Le défi était de toute façon difficile, voire impossible, à relever, et les studios Disney s'en sont sortis de manière somme toute plutôt honorable.

Un petit 4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1828 : Sometimes When We Touch (2023)

Publié le 3 Mai 2023 par Lurdo dans Documentaire, Musique, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Paramount

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sometimes When We Touch - The Reign, Ruin, and Resurrection of Soft Rock (2023) :

Documentaire musical Paramount + en trois parties de 45 minutes revenant sur le genre du soft-rock, qui a connu ses heures de gloire dans les années 70 avant de devenir ringard, et de faire un comeback nostalgique ces dernières années.

Très logiquement, le documentaire découpe sa frise chronologique en trois parties : 

- les origines du genre, né de la fin des années 60, de la désillusion des Américains, et de la recherche d'un calme, d'une paix intérieure, et d'une sensibilité - qui se sont traduits par un style musical très doux, sentimental et sensuel, très axé sur la vulnérabilité de l'homme/du chanteur, sur des harmonies vocales très poussées, sur un piano Fender Rhodes omniprésent, et sur un melting pot de styles musicaux provenant de tous les pays.

De quoi assurer la popularité de nombreux grands noms, d'Elton John aux Carpenters, en passant par Crosby, Stills and Nash, Cat Stevens, America, Chicago, Barry Manilow, Captain & Tenille (sur lesquels le documentaire s'attarde longuement), Hall & Oates, Billy Joel, Air Supply, et de nombreux artistes noirs, comme Earth, Wind & Fire, Ray Parker Jr (là aussi, une partie un peu plus longue lui est consacrée), Lionel Richie, etc.

 - les années 80, l'arrivée du punk, de la rébellion, de la new wave, bref, d'une nouvelle génération ayant grandi avec le soft-rock de papa, et voulant s'en écarter au maximum. Le tout couplé à une technologie rendant obsolète la musique souvent guitare et piano du soft-rock, ainsi qu'à une société évoluant vers un machisme testostéroné s'accommodant mal du sentimentaliste hippie des années 70.

- et puis le retour en grâce du style musical, samplé à foison par le hip-hop, puis adopté, de manière ironique et sarcastique, par toute une génération rebaptisant le soft-rock "yacht-rock", par le Web et les vidéos virales et par l'essort des télécrochets façon American Idol, où le soft-rock est plus que bienvenu, que ce soit dans le jury ou parmi les candidats. 

Une nostalgie payante pour les artistes d'alors, et un documentaire plutôt complet et intéressant sur un genre plaçant l'amour et la mélodie au-dessus de tout le reste, même si le métrage se permet certains raccourcis qui peuvent laisser dubitatif, comme le fait de faire d'Abba un groupe de soft-rock, et d'utiliser la renaissance du groupe et sa popularité (notamment passée par le cinéma) comme preuve de la renaissance du genre dans son intégralité.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1827 : La ferme se rebelle (2004)

Publié le 2 Mai 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Western, Review, USA, Disney, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La ferme se rebelle (Home on the Range - 2004) :

Lorsque leur ferme est menacée d'être revendue au plus offrant, trois vaches - Maggie (Roseanne Barr), Mrs. Calloway (Judy Dench) et Grace (Jennifer Tilly) - décident de tenter de capturer Alameda Slim (Randy Quaid), un voleur de troupeaux, afin de toucher la prime qui est offerte pour ce bandit de grand chemin. Pour les aider, elles peuvent compter sur Lucky Jack (Charles Haid), un lapin, et Buck (Cuba Gooding Jr), un cheval amateur de kung-fu rêvant d'entrer au service de Rico (Charles Dennis), un chasseur de primes de légende...

Un Disney de la période creuse de la firme (entre Tarzan et La Princesse et la grenouille/Raiponce), où 2 films sur 3 étaient des déceptions inabouties, ce Home on the Range ne déroge pas à cette règle malheureuse, et propose ainsi un spectacle western auquel je n'ai pas du tout accroché.

Déjà, parce que le western, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, mais aussi parce que le trait de l'animation est assez peu esthétique, que la caractérisation est basique, que l'humour est franchement faiblard (une vache qui rote, trop mdr), et que finalement, ce n'est tout simplement pas très intéressant à suivre, tout ça.

Ajoutez à cela des chansons assez inégales, pourtant signées Menken (la seule chanson que je retiens, c'est celle du méchant qui yodle, parce qu'elle est accompagné d'une jolie illustration visuelle), et voilà, un Disney qui ne laisse vraiment pas un souvenir impérissable, malgré quelques moments aux bruitages et au slapstick très old school, et une dernière ligne droite plutôt dynamique.

2.25/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 58 - Snow Day (2022)

Publié le 5 Janvier 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Noël, Yulefest, Christmas, Jeunesse, Musique, Nickelodeon, Paramount, Review, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

Snow Day (2022) : 

Adolescent maladroit amoureux en secret de la belle Claire (Shelby Simmons), Hal (Ky Baldwin) décide de tenter le tout pour le tout à l'occasion d'une journée blanche durant laquelle les écoles de la ville, enneigée, sont toutes fermées. Sa petite sœur Natalie (Michaela Russell), elle, est bien décidée à prolonger ces vacances improvisées en empêchant le conducteur de la déneigeuse (Jerry Trainor) de passer...

Remake du Jour Blanc de 2000 (téléfilm assez inégal et oubliable) pour Nickelodeon et Paramount +, ce Snow Day 2022 a la mauvaise idée d'être une comédie musicale façon Disney Channel, ce qui, forcément, pose déjà un problème de taille lorsque ce côté musical s'avère insipide et générique au possible.

Autre souci : cette nouvelle version se concentre à 75 % sur le côté romantique de ses adolescents, ce qui déséquilibre fortement le tout, mène à des numéros musicaux tout droit sortis d'un High School Musical, et ne laisse qu'une place mineure aux autres personnages, les mésaventures de la petite sœur impertinente et de Jerry Trainor exceptées.

Et comme le tout propose une interprétation souvent très... Nickelodeon, ce Snow Day 2022 lasse assez rapidement. M'enfin ça plaira peut-être au public visé, et j'avoue que les extérieurs enneigés canadiens sont toujours très agréables à l'image.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 56 - Dolly Parton's Magic Mountain Christmas (2022)

Publié le 3 Janvier 2023 par Lurdo dans Télévision, NBC, Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Musique, Review, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

Dolly Parton's Magic Mountain Christmas (2022) :

Alors qu'elle prépare un Christmas Special pour NBC, Dolly Parton peine à retrouver l'esprit des Noël d'antan. Heureusement, elle reçoit la visite de trois entités très spéciales (Billy Ray Cyrus, Willie Nelson, Zach Williams) dont les conseils et la sagesse lui permettent de célébrer les fêtes de fin d'année comme il se doit... en chansons.

Un Christmas Special très métadiscursif, se moquant gentiment du concept d'un Christmas Special tourné pour NBC tout en en tournant un pour NBC, et qui permet à Dolly de faire défiler des guests musicaux en articulant une très vague intrigue sur son désir de retrouver le goût de Noël et de la simplicité d'antan.

Autant être très clair, ce Magic Mountain Christmas est très médiocre, bourré de numéros approximatifs (la chanson avec un Jimmy Fallon totalement autotuné et doublé pour les passages dansés fait se demander ce qu'il fait là) et de chansons sirupeuses pas très mémorables (et souvent très portées sur Jésus et Dieu, etc, country oblige).

C'est du Dolly, ni plus ni moins, et donc ça a assez mal vieilli, c'est retapé de partout à l'arrache, et c'est assez kitsch (voir aussi C'est Noël chez nous, qui était plus ambitieux), mais ça a aussi le bon goût de ne jamais se prendre trop au sérieux, d'être ouvert d'esprit, tolérant et jamais moralisateur, alors même que le tout est fortement imprégné de religion.

3 - 0.25 pour la prise de son et/ou le mixage audio défaillant(s) dès qu'un personnage est hors-champ = 2.75/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 39 - Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes (2022)

Publié le 24 Décembre 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Cinéma, Télévision, Disney, Comédie, Yulefest, Noël, Christmas, Review, MCU, Marvel, USA, Musique

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes (The Guardians of the Galaxy Holiday Special - 2022) :

Parce que Peter Quill (Chris Pratt) se sent mélancolique à l'approche des fêtes de fin d'année, les Gardiens de la Galaxie décident de partir pour la Terre, afin de tenter de trouver le cadeau parfait pour Starlord : Drax (Dave Bautista) et Mantis (Pom Klementieff) jettent alors leur dévolu sur Kevin Bacon, l'idole de l'humain, que le duo tente de kidnapper...

Un moyen métrage spécial des Gardiens de Galaxie, chapeauté par James Gunn et avec toute l'équipe habituelle, ainsi que Cosmo le chien (doublé par Maria Bakalova), un Groot musculeux et un Kevin Bacon qui semble bien s'amuser avec tout ça.

La bonne idée, c'est de centrer tout cet Holiday Special sur Mantis, et le duo infernal qu'elle forme avec Drax (un Dave toujours très efficace, mais qui commence à accuser un peu son âge physique - je comprends qu'il ait choisi de mettre un terme à Drax avec le prochain Gardiens) : Pom Klementieff est attachante dans le rôle, et elle se lâche gentiment ici, tout en plaçant quelques moments d'émotion bien sentis dans un métrage festif.

Tout cela se regarde donc sans problème et est très sympathique (notamment le flashback animé), malgré (et là, c'est une préférence personnelle), un côté musical orchestralement inévitablement dérivatif (c'est volontaire, je pense), et qui vire, comme souvent chez Gunn, un peu trop au jukebox des chansons préférées du réalisateur. Rien de bien méchant, cela dit.

4.25/6

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Christmas Yulefest 2022 - 17 - Christmas with You (2022)

Publié le 13 Décembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Romance, Télévision, Netflix, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Musique

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas with You (2022) :

Superstar de la pop latino, Angelina (Aimee Garcia), en panne d'inspiration et en perte de vitesse, doit réussir à produire un nouveau single de Noël avant la fin de l'année, sous peine d'être abandonnée par son label. Elle décide alors de partir, avec son assistante Monique (Zenzi Williams), rendre visite à Cristina (Deja Monique Cruz), sur le point de fêter sa quinceanera, et dont la reprise d'un hit d'Angelina, publiée en ligne, a attiré l'attention de cette dernière. Là, elle fait alors la connaissance de Miguel (Freddie Prinze Jr), le père de Cristina, professeur de musique dont l'une des compositions inspire Angelina...

Honnêtement, je m'attendais à pire. Une comédie romantique Netflix à l'ambiance latino, avec un Freddie Prinze Junior en papa latino (?) qui se déplume et séduit une pop-star, ça ne rassurait pas forcément, surtout lorsque l'on connaît le niveau qualitatif des productions Netflix du genre.

Mais finalement, si ce Christmas With You est loin d'être exceptionnel (visuellement, notamment, il y a quelque chose d'ultra-cheap dans cette photographie abusant du filtre de diffusion et des halos sur les éclairages et les intérieurs décorés, et FPJ donne vraiment l'impression d'avoir au moins 10 ans de plus qu'Aimee Garcia), finalement, ça ne fonctionne pas trop mal, porté par l'enthousiasme et l'énergie de Garcia, et par cette touche latino qui apporte un vrai plus au tout. 

Après, ça reste une rom-com lambda, avec des personnages principaux sous-développés, des obstacles un peu basiques (l'ex petit ami, star de telenovela), un budget décoration mal exploité, et un FPJ qui est un peu trop en retrait. Mais je m'attendais à pire.

3.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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