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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Critique éclair : He-Man & The Masters of The Universe (2002)

Publié le 19 Février 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Animation, Jeunesse, Fantastique, Action, Aventure

Sur un coup de tête, attardons-nous sur l'intégrale de He-Man & The Masters of the Universe, relaunch de 2002 par plusieurs scénaristes et producteurs de la version 80s + une partie de la team Clone Wars, en deux saisons intégralement disponibles sur Dailymotion.

À ma grande surprise, c'était très bien, nettement mieux (forcément) que la série originale. Pour peu que l'on accroche à l'esthétique plus moderne du tout (d'aucuns diraient "anime"), c'est même franchement plaisant à regarder, d'autant que le tout se partage entre nostalgie (une grande partie de l'intérêt du show étant la manière ingénieuse dont tous les personnages classiques des 80s sont réinventés, réintroduits, développés, et toutéliés les uns aux autres), et intérêt réel pour les intrigues feuilletonnantes de cet Eternia : en saison 1, on assiste donc aux premiers balbutiements de He-Man, des Maîtres de l'Univers, et à leurs batailles contre Skeletor... mais bien vite, on passe au niveau supérieur, lorsque le peuple Serpent ressurgit des entrailles de la Terre, mené par King Hiss, et décide de reconquérir la planète (ce qui passe par l'éviction d'un Skeletor impuissant de la Snake Mountain qui lui sert de QG).

Le tout sous la menace diffuse de Hordak, une entité longtemps indistincte présentée comme un niveau de pouvoir au dessus des Hommes Serpents, et dont héros comme méchants tentent d'empêcher le retour dans notre plan d'existence.

Bref, la continuité est intéressante, les jeux de pouvoirs aussi, le "placement produit" (les upgrades de Musclor et de Skeletor, en fait) n'est pas trop envahissant, l'animation est dynamique, l'action relativement réussie, la musique de Joseph "Hercules, Xena, Evil Dead et Spartacus" LoDuca suffisamment épique, et l'on a même droit aux petites morales cheesy de fin d'épisode, comme à la grande époque. 

Un remake vivement conseillé, donc, mais qui n'aura pas eu le succès qu'il aurait mérité.

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Critique éclair : Scooby Doo - La Colonie de la Peur (2010)

Publié le 13 Février 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Animation, Fantastique, Policier, Horreur, Jeunesse

Scooby-Doo : La Colonie de la Peur (Camp Scare) :

La saga Scooby Doo continue de marcher dans les traces de l'excellent Scooby Doo Mystery Incorporated, en adoptant un ton plus adulte et mûr, sans toutefois se défaire de ce qui a fait le succès intemporel des personnages. 

Ici, le Scooby Gang est ainsi réuni dans une parodie de slasher, avec un camp forestier au bord d'un lac, un maniaque à la hache, un monstre lacustre, de jeunes campeurs, un vieux responsable de station service menaçant, etc. 

L'ambiance est sombre et effrayante, les clins d'oeil à la saga Vendredi 13 bien présents, et le tout se permet même quelques touches de fanservice (tout est relatif : les filles sont en bikini, et Daphne est jalouse de la superbe conseillère du camp rival, en maillot minimaliste... mais ça s'arrête là) qui ont fait bondir les spectateurs américains les plus conservateurs. 

Pour les autres, pas de problème, et l'on tient probablement là l'un des téléfilms Scooby les plus réussis de ces dernières années, avec un récit dynamique et sympathique, et une réalisation à la hauteur du récit. 

4/6 + 0.5 pour le générique très amusant.

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Les bilans de Lurdo - Reba, saison 6 (2006-2007)

Publié le 7 Février 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, CW, Musique

Reba s6 :

Une ultime saison de 13 épisodes pour cette sitcom, annulée par la CW malgré des audiences records ("on n'est pas une chaîne à sitcoms familiales, notre public-cible, ce sont les adolescentes."), et qui commence par un épisode spécial prise/perte de poids, dont je ne sais encore s'il était génial, ou juste déplacé.

On y voit en effet le retour de la fille cadette squelettique (l'actrice anorexique ayant disparu pendant un an la saison précédente), salué d'un "- Où tu étais ? - Partie chercher à manger./ - Où tu vas ? - Chercher à manger. - Okay, à dans un an !", une Reba dans un costume d'obèse, un Van avec 10 kilos de trop, et une Barbara Jean post-accouchement et régime, maigre comme un clou (résultat, son perso passe de grande blonde un peu ronde et envahissante mais marrante, à bobblehead gesticulant dans tous les sens sans le capital sympathie de son physique. Dommage.)

Ces changements mis à part, la saison est assez faiblarde, le show préférant donner encore plus dans le mélodrame (divorce de BJ/Brock, incendie de la nouvelle maison, etc) et dans les vannes meta (sur l'anorexie et le régime, le network, l'annulation du show, les coffrets DVD, la carrière de Reba, les références à American Idol dans l'épisode avec je-ne-sais-plus-quelle-chanteuse en guest) plutôt que dans la comédie qui fonctionnait bien en saison 3.

Idem, Van est en roue libre, quasiment la seule caution comique du show, à côté d'une Reba qui s'aigrise, d'un Brock déprimé, et d'une BJ qui mouline des bras.

Assez décevante, donc, que cette lente glissade vers la médiocrité d'une série qui pourtant avait su trouver à mi-parcours un équilibre satisfaisant entre sitcom familiale gentiment déjantée et moments plus sérieux. M'enfin c'est ça la magie de la WB/CW...

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Les bilans de Lurdo - Reba, saison 4 et 5 (2004-2006)

Publié le 1 Février 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, WB, Musique

Reba s4 :

Autant la saison 3 était excellente dans son dosage trois quarts sitcom/un quart drama, autant là, j'ignore ce qui leur est passé par la tête, mais on est dans la proportion inverse : ça se prend affreusement au sérieux (en particulier dans son premier tiers), ça déclame de grandes tirades se voulant émouvantes, ça en rajoute trois tonnes dans le pathos (entre la blessure de Van qui met un terme à sa carrière, la séparation de Brock/BJ, les problèmes financiers de tout le monde, et l'alcoolisme de la fille, hop, triple salto au-dessus du requin...), et ça confie tout le comique de situation aux deux rôles de Van & BJ, quitte à ce qu'ils surcompensent régulièrement.

Alors ça reste sympathique dans ses côtés légers, mais le reste, bof. 

Reba s5 :

Et donc la série continue sur la pente glissante qu'elle avait abordée avec la fin de saison 4, et la révélation de l'alcoolisme du perso de JoAnna Garcia.

En vrac, cette saison, on a : un alcoolisme rapidement évacué et quasiment oublié (ce qui n'est pas forcément un mal) ; une kelleyrisation forcée de Kyra, causée par l'anorexie de l'actrice ; une quasi-kelleyrisation des deux enfants, qui plus est remplacés par d'autres acteurs lors de leurs apparitions-éclair ; une grossesse imprévue pour l'actrice qui joue BJ (et un épisode assez marrant sur le régime, en réaction à cela - d'ailleurs, c'est amusant, mais la prise de poids semblait générale, dans le cast, même si ça allait beaucoup mieux à certains - Cheyenne, dont les formes se sont joliment accentuées - qu'à d'autres - Van, dont le ventre a triplé de taille depuis la saison précédente) ; un retour très clair à des valeurs morales traditionnelles texanes, avec notamment un épisode bien gonflant sur la religion (tout le monde va à l'église, et est horrifié lorsque Van refuse, en affirmant qu'il ne croit pas en Dieu ; aurait-on enfin un perso athée/agnostique dans un show américain ? Non, il fait seulement un caprice parce que ses prières ne sont pas exaucées...), deux-trois références lourdingues à la Bible (alors même qu'à ses débuts, le show se moquait ouvertement du côté born again de BJ), un épisode douteux sur une famille de la Nouvelle-Orléans (accueillie par pure charité chrétienne par Reba & co, et forcément afro-américaine, bruyante, et nombreuse), un clip-show tout naze, des personnages de plus en plus caricaturaux et simplistes (BJ franchit allègrement, cette année, la limite entre écervelée agaçante-mais-amusante et boulet-insupportable-qui-se-croit-tout-permis), et des malheurs qui s'abattent de manière toujours plus improbable sur la famille Hart (en l'occurrence, le gamin intenable, les thérapies familiales, les redressements fiscaux, la banqueroute, et sur la fin, histoire de conclure en beauté, l'hypertension/les problèmes de coeur de Reba, et le mariage en difficulté de Van/Cheyenne).

Bref, on sent que le show touche à sa fin (la séquence "résumé de 5 saisons" du final est assez claire là-dessus), que ce soit contractuellement ou créativement. Et même si je mentirais en disant ne pas être attaché à la distribution, qui est clairement extrêmement sympathique, j'ai un peu peur des ultimes 13 épisodes de la série, une saison 6 conçue à la va-vite après le passage de la WB à la CW. On verra bien.

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