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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2023 - 55 - Le Manoir hanté et les 999 Fantômes (2003)

Publié le 31 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Jeunesse, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Le Manoir hanté et les 999 Fantômes (The Haunted Mansion - 2003) : 

Agent immobilier surbooké, Jim Evers (Eddie Murphy) délaisse un peu trop sa femme Sara (Marsha Thomason) et ses enfants (Marc John Jefferies, Aree Davis). Pour se faire pardonner, il emmène sa famille en vacances, mais s'arrête, en cours de route dans un vieux manoir abandonné que Jim doit vendre : un manoir hanté par Mr Gracey (Nathaniel Parker), son majordome Ramsley (Terence Stamp) et d'innombrables fantômes qui sont bien décidés à ne pas aider les Evers repartir...

En attendant le remake de 2023 (critique en ces pages demain), retour sur le Manoir hanté de 2003, une sortie tentant de surfer sur la vague Pirates des Caraïbes (sorti la même année) mais étant loin d'avoir connu le même succès critique et public.

Chapeautée par Rob Minkoff (réalisateur de films d'animation Disney, dont le Roi Lion), mise en musique par Marc Mancina, écrite par le scénariste d'Elfe, de Zoom et des Chroniques de Spiderwick), cette version du Haunted Mansion de Disneyland a en fait un problème : elle tente d'être à la fois une adaptation de l'attraction, une comédie familiale assez formatée et au budget limité et une comédie afro-américaine avec un Eddie Murphy bridé, qui tentait alors de donner à sa carrière une nouvelle direction.

Ce qui, forcément, coince aux entournures, empêche Murphy de se lâcher, empêche les fantômes de faire peur (malgré des maquillages réussis signés Rick Baker), empêche l'humour de fonctionner à plein régime et souffre de la comparaison inévitable (à l'époque) avec le budget et le grand spectacle des Pirates.

Pourtant, oui, la direction artistique est superbe ; oui, malgré des effets numériques moyens, le générique d'ouverture, qui résume en silence l'histoire du manoir, est intéressant ; oui, la distribution secondaire est efficace (bémol sur Nathaniel Parker, un peu falot, et sur la voix chevrotante de Terence Stamp) ; oui, la bande originale est plus qu'appropriée... mais tout cela ne sauve pas forcément un film au script finalement assez dérivatif et mollasson, qui prend largement son temps pour s'installer, et ralentit bien, notamment dans la dernière demi-heure.

Ce n'est pas désastreux, les enfants s'amuseront devant pour peu qu'ils aiment l'attraction ou le macabre, mais ça reste très très moyen.

3/6 (en étant gentil)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 54 - Monster High 2 (2023)

Publié le 31 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Musique, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, USA, Paramount, Review, Critiques éclair

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Monster High 2 (2023) :

Désormais en deuxième année, Clawdeen (Miia Harris), Draculaura (Nayah Damasen), Frankie (Ceci Balagot) et leurs amies sont confrontées à un défi inattendu : le retour de Toralei Stripe (Salena Qureshi), élève en lice contre Clawdeen pour le poste de Préfète de l'école, et dont l'hostilité farouche envers toute personne pratiquant la sorcellerie l'oppose directement à Draculaura. Et pour ne rien arranger, un couvent de sorcières semble avoir pris l'école pour cible...

Le premier Monster High, malgré des défauts inhérents à son formatage évident (et le fait que je ne sois pas du tout le public visé), m'avait finalement assez agréablement surpris, principalement par sa production efficace, sa distribution sympathique, et son ambiance générale, rappelant clairement les D-com d'antan.

Ici, on prend les mêmes et on recommence... mais la mayonnaise prend nettement moins. Probablement parce que les chansons sont totalement insipides (et trop fréquentes dans la première heure), que le scénario est cousu de fil blanc (l'élection scolaire est sous-développée, le piège des sorcières et sa résolution est évident, l'ellipse façon Bilbo pendant la bataille des 5 armées ne passe pas très bien), qu'une partie de l'histoire prend place à Seattle, dans une usine désaffectée (esthétiquement, bof) et que, globalement, il manque d'un petit quelque chose, d'une certaine fraîcheur (inhérente au côté "découverte d'un univers" du premier) pour vraiment emporter l'adhésion.

Bizarrement, en fait, alors que les similarités du projet avec les Halloweentown et autres téléfilms Disney étaient responsables d'une grande partie du charme du premier volet, ici, ces similarités ont tendance à tirer un peu le tout vers le bas, ou du moins, ça a nettement moins fonctionné sur moi.

Un petit 3/6 pour la direction artistique, toujours très travaillée, et pour la distribution qui semble bien s'amuser, mais bon. 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 53 - R.L. Stine's Zombie Town (2023)

Publié le 31 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Canada, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Halloween

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R.L. Stine's Zombie Town (2023) :

Lorsque Len Carver (Dan Akroyd), réalisateur reclus de film de zombies, annonce la projection de son nouveau métrage après des décennies d'absence, toute la ville de Carverville se réjouit. Sauf Mike (Marlon Kazadi), qui déteste les films d'horreur... et lorsque la projection du film transforme tous les habitants de la ville en zombies, Mike et sa meilleure amie Amy (Madi Monroe) doivent tout faire pour survivre et annuler cette malédiction.

Un film canadien adaptant un roman de R.L. Stine de la manière la plus plate et fauchée qui soit, ce Zombie Town ne parvient jamais à être drôle, intéressant ou effrayant, même à un niveau jeunesse, aux exigences moindres.

En fait, c'est bien simple, le tout ressemble à un téléfilm approximatif sans grand budget, où tout est passé dans le salaire de Dan Akroyd et de Chevy Chase (qui a une scène et demie, en pilotage automatique), et où personne n'est capable d'insuffler la moindre énergie ou le moindre style à un récit déjà pas très folichon, qui aurait à peine rempli un épisode de 25 minutes.

Ajoutez à cela un duo principal sans grande alchimie (en même temps, la demoiselle, une tiktokeuse fille d'une présentatrice télé, est tellement refaite qu'elle donne l'impression d'avoir 35 ans), et voilà, un métrage jeunesse particulièrement laborieux et sans grand intérêt.

1.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 52 - Elvira et le château hanté (2001)

Publié le 30 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Horreur

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Elvira et le château hanté (Elvira's Haunted Hills - 2001) :

Dans les Carpathes, en 1851, Elvira (Cassandra Peterson) et sa fidèle servante Zou Zou (Mary Jo Smith), fuient sans payer une petite bourgade et, après avoir croisé le chemin du séduisant Dr. Bradley Bradley (Scott Atkinson) trouvent refuge dans un lugubre château hanté. Là, Elvira découvre alors qu'elle est le portrait craché d'Elura, la femme décédée de l'étrange Comte Hellsubus (Richard O'Brien), propriétaire des lieux...

Second film mettant en vedette Elvira, ce Haunted Hills change radicalement d'optique, et opte pour une parodie des films gothiques de la Hammer et des adaptations de Poe de Roger Corman, avec Vincent Price : on a droit au vieux château en ruine traversé par une faille, à la famille hantée par une malédiction, au grand escalier dans ce qui est clairement un décor de studio (assumé comme tel), au doublage approximatif du palefrenier italien, aux passages secrets, aux apparitioons fantômatiques, à la chambre de torture, etc, etc, etc, le tout dans une ambiance bon enfant et rigolarde, avec une Elvira un peu plus calme que dans le film précédent, et des personnages secondaires qui cabotinent et s'amusent beaucoup.

Ah, et n'oublions pas une chanson grivoise façon cabaret, tout un côté cartoon à la Scooby Doo (avec les bruitages appropriés), et la dernière ligne droite, avec le château qui tremble les acteurs en mode Star Trek, qui se jettent à droite et à gauche pendant que la caméra tremblote non-stop.

Alors certes, ça reste un peu balourd, mais ça garde un certain charme, c'est toujours fait avec bonne humeur et légèreté, et c'est une déclaration d'amour à un genre auquel Cassandra Peterson a toujours été attachée (elle était amie avec Vincent Price, à qui le film est dédié).

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 51 - Elvira, maîtresse des ténèbres (1988)

Publié le 30 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Review, USA

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Elvira, maîtresse des ténèbres (Elvira : Mistress of the Dark - 1988) :

Elvira (Cassandra Peterson), présentrice tv de Los Angeles, rêve de se produire à Las Vegas, mais pour réunir les fonds nécessaires à ce projet, elle mise sur l'héritage qu'elle doit toucher de sa grand-tante Morgana. Elle se rend donc à Fallwell, dans le Massachusetts, une bourgade sage et rangée, où son apparence explosive crée le scandale, et y découvre qu'elle hérite d'une vieille maison en ruines, d'un livre étrange et d'un caniche agressif...

Une comédie très 80s, assez graveleuse et bas de plafond, que ce soit sur le plan de l'écriture, de la caractérisation (Elvira enchaîne les one-liners comme une comédienne de stand-up) ou de la réalisation (avec plein de plans serrés sur les courbes d'Elvira, entre autres). 

Le rythme est un peu bancal, avec des accélérés, du slapstick plus ou moins probant, la narration ne décolle vraiment que vers la fin, quand le surnaturel se déclenche vraiment, et le love interest d'Elvira, délibérément himbo, n'a pas grande présence à l'écran, ni même la moindre alchimie avec Elvira... mais bizarrement, le film se regarde. 

Malgré tous ses défauts, en effet, le fait que ce Elvira, maîtresse des ténèbres ne se prenne jamais au sérieux joue en sa faveur : c'est une comédie assez typique de son époque, pas très aboutie, jamais subtile, mais son interprète principale y met tellement d'énergie et de bonne volonté qu'il est difficile de détester le résultat final.

3/6 (en étant gentil)

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Castlevania : Nocturne, saison 1 (2023)

Publié le 29 Octobre 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Action, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Les bilans de Lurdo, Histoire, Review, USA, Netflix

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

Castlevania : Nocturne, saison 1 (2023) :

300 ans après les aventures de Simon Belmont et de ses alliés, Richter Belmont (Edward Bluemel) se trouve pris dans la tourmente de la Révolution française, alors que nobles et vampires s'associent pour écraser toute résistance, et pour faire place à Elizabeth Bathory (Franka Potente), messie de tous les vampires...

Je ne vais pas mentir : en voyant l'accueil ultra positif de la presse américaine (certains sites parlant même d'œuvre transcendant le genre et de meilleure adaptation vidéoludique de tous les temps), je me suis aussitôt méfié. Et rapidement, en visionnant les premiers épisodes, j'ai compris. J'ai compris que cette mini-série très... Netflix cochait toutes les cases du cahier des charges de la plateforme, ces mêmes cases qui brossent bien souvent les critiques dans le sens du poil. 

Alors certes, alors que les critiques étaient déjà en extase, j'avais eu un peu de mal avec les saisons du Castlevania de Warren Ellis... mais là, honnêtement, j'ai passé plus de temps à lever les yeux au ciel qu'à apprécier la série.

En même temps, Netflix + un scénariste anglais chapeautant un trio de scénaristes débutants issus de minorités, ça ne pouvait donner qu'une vision très... anglosaxonne/ethnocentrique de la France, de la Révolution française, et de l'esclavage - parce que oui, effectivement, le personnage principal de cette saison, ce n'est pas Richter, mais Annette, un personnage tiré des jeux vidéos mais complètement réinventé en esclave haïtienne en fuite, qui fait de la magie vaudoue, est descendante directe d'un Dieu, devient une meneuse révolutionnaire et permet aux scénaristes de faire des leçons de morale à Richter (et au spectateur empreint de white guilt) sur l'esclavage, la lutte des classes, l'émancipation, et le fait que la Révolution française est un truc de blancs qui ne fera rien pour aider les noirs opprimés, au diable la liberté, l'égalité et la fraternité.

Annette, donc, devient à son arrivée, très tôt dans la saison, le personnage le plus développé, clairement celui qui intéresse le plus les scénaristes, suivi par Maria (sa sœur dans les jeux, ici une révolutionnaire militante, magicienne/dresseuse de pokémons, fille illégitime du méchant religieux local), sa mère, et Richter arrivant loin derrière, passant le plus clair de la saison à être sous-développé, à peine compétent, même une fois qu'il retrouve son thème musical et ses pouvoirs (qui n'ont aucune efficacité face aux principaux méchants de la saison).

Et c'est à peu près à ce moment de la saison que j'ai commencé à avoir un étrange sentiment de déjà vu : pas tant vis à vis des précédentes saisons de Castlevania, qui faisaient elles aussi passer Trevor au second plan après un certain temps, mais... une adaptation animée par Netflix, qui déconstruit la figure de son héros principal pour redistribuer le pouvoir et le premier rôle à des personnages féminins forts et volontaires (dont un personnage afroaméricain inventé de toutes pièces), qui fait de l'un de ces personnages féminins badass un être à la destinée et aux origines exceptionnelles, qui fait passer son héros en retrait... ça me rappelle quelque chose, mais quoi ?

Girl power, donc, diversité et représentativité ethnique et sexuelle très accrues - un chanteur d'opéra métisse forcément gay, un soldat de l'ordre des Hospitaliers (on a échappé aux Templiers !) lui aussi gay, un vampire aztèque gay (cela dit, Olrox est probablement le personnage le plus convaincant de la saison, à la fois ambigu, séduisant, intelligent, et son background, raconté en quelques phrases, est nettement plus intéressant que les innombrables scènes d'Annette parlant de l'esclavage, blablabla), la maléfique Drolta (une vieille sorcière miteuse dans les jeux) qui devient une femme noire supersexy à l'énorme chevelure crépue/afro violette, portant latex et cuissardes à plateformes (après tout, l'internet aime les méchantes vampires sexy, il faut bien faire du fanservice, je suppose) -, quelques anachronismes flagrants, et une patte graphique toujours aussi peu emballante, du moins à mes yeux (le design de über-Bathory est immonde, mais en même temps, le personnage tout entier est raté et cliché au possible).

Ajoutez à cela un deus ex Alucard un peu agaçant, une identité musicale toujours aussi peu probante, un doublage inégal, une caractérisation féminine un peu abrasive (la caractérisation masculine n'est pas forcément meilleure, dans un autre style) et une fin en queue de poisson appelant une suite... et voilà, un Castlevania Nocturne qui se regarde assez vite de par son format et son action dynamique, mais qui m'a laissé tout aussi mitigé que les versions précédentes, voire même beaucoup plus.

Mais comme je le disais en ouverture, je ne suis pas surpris que ça ait tant plu que ça à la critique américaine, tant ça répond exactement à sa demande. Et il est probable que si le tout avait été plus subtil dans son écriture, moins "cochons mécaniquement les cases du cahier des charges Netflix", et si le style visuel n'était pas aussi polarisant, j'aurais plus apprécié.

En l'état, je commence à vraiment me lasser du format des adaptations animées Netflix.

 

 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Interview with the Vampire, saison 1 (2022)

Publié le 28 Octobre 2023 par Lurdo dans Critiques éclair, Drame, Thriller, Histoire, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Les bilans de Lurdo, USA, AMC, Review

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...  

Interview with the Vampire, saison 1 (2022) :

Plusieurs décennies après leur premier entretien, qui s'était terminé dans le sang, Louis (Jacob Anderson) retrouve le journaliste Dan Molloy (Eric Bogosian) et lui propose de reprendre tout de zéro, pour lui raconter la vérité à son sujet : comment il a rencontré Lestat de Lioncourt (Sam Reid) au début du XXe siècle, comment il est devenu vampire, et comment cela a bouleversé son existence...

Une relecture plus contemporaine et moderne du roman d'Anne Rice, qui déplace dans le temps le récit original, et met l'accent sur des thématiques d'actualité, un peu comme Watchmen ou Lovecraft Country l'ont fait en leur temps - à savoir l'oppression des minorités raciales et sexuelles, qui deviennent ici des thématiques récurrentes de la série.

Pas forcément surprenant, puisque les récits d'Anne Rice étaient riches en sous-entendus et en second degré de lecture, mais AMC fait ici le choix d'aborder frontalement tout ça, pour le meilleur et pour le pire, en 7 épisodes d'une cinquantaine de minutes.

Et honnêtement, passé le premier épisode qui m'a laissé mitigé (les premières apparitions de Lestat, ses cheveux, son accent français très mauvais, l'illustration musicale envahissante, le décor très studio de l'appartement à Dubai), le tout se regarde plutôt bien, porté par une remise en perspective très intéressante (Louis est un menteur, il n'est pas un narrateur fiable, et Daniel Molloy passe son temps à l'interrompre et à souligner ses contradictions) qui apporte un nouvel éclairage à tout ça.

Alors ce n'est pas parfait : le couple Lestat/Louis frôle parfois le cliché du couple gay qui se dispute (Molloy le souligne d'ailleurs une ou deux fois), d'autant que Sam Reid (excellent au demeurant) appuie parfois un peu trop sur le côté maniéré flamboyant de Lestat, la série est parfois très gratuitement gore, et le personnage de Claudia (Bailey Bass) pose problème pendant un certain temps.

Ce qui n'est pas étonnant, en soi : à la base, le personnage de cette fillette vampire de cinq ans, condamnée à ne jamais grandir physiquement malgré des désirs et des pulsions de femme adulte, est globalement inadaptable tel quel. Mais la série tente ici d'avoir le beurre, l'argent du beurre, etc, en rejouant la même partition, mais en en faisant une adolescente de 14 ans (jouée par une Bailey Bass de 18-20 ans qui fait son âge) - ce qui, immédiatement, rend tout le dilemme du personnage instantanément caduque. 

On se retrouve ainsi, pendant une poignée d'épisodes, avec une Bailey Bass dans des tenues enfantines, contrainte de surjouer l'immaturité et un comportement d'enfant de 8 ans, qui sautille et glousse constamment, qui se plaint de ne jamais pouvoir connaître l'amour ou le sexe à cause de son âge physique (euh, 14 ans, pendant très longtemps, c'était l'âge du mariage... et le problème se pose encore moins vu le physique de l'actrice) et qui finit par se faire violer lors d'une fugue.

Pas vraiment un succès, sur ce front, mais Bass fait de son mieux, et s'avère une Claudia très efficace lorsque son personnage évolue et devient manipulateur et vengeur. Dommage qu'elle soit remplacée par une autre actrice dans la prochaine saison, pour des raisons mystérieuses.

Reste que la série, dans son ensemble, est assez réussie : le budget est là, l'atmosphère de la Nouvelle-Orléans aussi, les acteurs se donnent complètement à leur rôle, et l'angle du narrateur constamment remis en question est vraiment le point fort du programme, bien interprété et relativement tendu. Une bonne surprise, dans l'ensemble, même si je ne suis pas sûr que la saison 2, avec son casting et ses changements de direction inhérents au récit, parviendra à confirmer la tendance...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 50 - Totally Killer (2023)

Publié le 27 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Science Fiction, Review, USA, Jeunesse

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Totally Killer (2023) :

35 ans après qu'un tueur en série mystérieux ait tué trois adolescentes avant de disparaître, le meurtrier refait surface et s'en prend à la mère de Jamie (Kiernan Shipka). Avec l'aide de l'invention de sa meilleure amie, Jamie remonte alors le temps jusqu'en 1987, et tente alors d'empêcher le Sweet Sixteen Killer d'accomplir sa destinée...

Mouais. Une comédie d'horreur Blumhouse produite pour Amazon, et qui, après un Happy Birth Dead 1 et 2 lorgnant fortement sur Un jour sans fin (et un peu sur Retour vers le futur 2), lorgne fortement sur Retour vers le futur, au point de le citer ouvertement dans son script.

Un BTTF en mode slasher, donc, très bien accueilli par la critique américaine, mais qui se trouve malheureusement le postérieur entre plusieurs chaises et qui, sans être mauvais, m'a gentiment perdu en cours de route, en se mettant à ronronner de manière prévisible.

Le problème, en fait, c'est que le tout tente d'être à la fois un slasher brutal dans lequel les personnages meurent de manière sanglante et premier degré, et une parodie du genre et des années 80, avec comme propos "les années 80s, c'est nostalgique, mais ça craignait quand même beaucoup par rapport à notre époque moderne et woke."

On se retrouve donc avec une héroïne qui passe son temps en observatrice sarcastique et cynique, des personnages secondaires tous affreusement caricaturaux et débiles dont on se contrefout royalement, et des références d'il y a 35 ans, le tout filmé de manière assez télévisuelle par Nahnatchka Khan (scénariste et showrunneuse de sitcom), qui malheureusement ne semble pas avoir beaucoup contribué au scénario, vu la platitude globale de l'humour.

Alors ça se regarde vaguement, comme les Happy Birth Dead, Freaky, ou comme Scream Girl (très similaire), mais entre les nombreuses vannes faciles, l'intrigue télégraphiée (et pas forcément ultra-cohérente quand on y repense ultérieurement), et le fait que je n'ai pas une grande affinité pour Kiernan Shipka, j'ai fini par décrocher dans la dernière ligne droite.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 49 - Slotherhouse (2023)

Publié le 27 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Review, USA

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Slotherhouse (2023) :

Parce qu'elle rêve de devenir la présidente de sa sororité, Emily (Lisa Ambalavanar) se laisse convaincre, adopte un paresseux trouvé chez un braconnier et en fait la mascotte de sa Maison. Mais rapidement, ce paresseux, arraché à sa forêt natale, s'avère sanguinaire et vif comme l'éclair, et il commence à massacrer toutes les membres de la sororité...

Une comédie horrifique qui m'a fortement déplu, parce qu'elle flirte trop souvent avec le syndrome Sharknado, à savoir que le film est très très très con, qu'il est très très très approximatif (la marionnette du paresseux est fauchée, les fiches descriptives de chaque personnage disparaissent en un éclair), qu'il est très très très frustrant (tous les meurtres ont lieu hors-champ), et qu'il est fier de l'être, poussant le curseur toujours plus loin dans ce qui se veut être une quasi-parodie de slasher excentrique et décalée, une satire des influenceuses et des sororités... mais est constamment trop calculé, trop artificiel, et surtout, jamais drôle.

Pas forcément surprenant, vu que le projet tout entier semble avoir été conçu sur la base du jeu de mots du titre... mais entre l'absence totale de cohérence interne (notamment chronologique/temporelle), le paresseux qui boit, fume, conduit, parle, publie sur les réseaux sociaux, est un ninja, surfe en ligne, etc (en gros, c'est Chucky, mais poilu), les personnages tous insupportables, interchangeables et idiots (mention spéciale à la lesbienne de service, qui se démarque un peu, mais est tellement surjouée qu'on dirait un personnage de sketch du SNL), le récit bordélique au rythme décousu, la facture technique très inégale, et le ton général du film, le postérieur entre plusieurs chaises (jamais assez réaliste ou abouti pour qu'on s'intéresse au sort des personnages, jamais assez déjanté et stylisé pour faire passer le côté parodique), on a vraiment l'impression d'un projet uniquement conçu pour faire marrer ses scénaristes et son réalisateur.

1.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 48 - Living with Chucky (2022)

Publié le 26 Octobre 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Halloween, Review, USA

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Living with Chucky (2022) :

Un documentaire de 2022 qui retrace l'intégralité de la franchise Chucky/Child's Play (une franchise à laquelle je n'ai jamais vraiment accroché, et que je n'ai donc pas vraiment suivi avec attention), de manière chronologique (mais en ignorant le reboot de 2019) puis, dans la dernière demi-heure, au travers du regard de la réalisatrice du documentaire, Kyra Gardner, fille du superviseur des effets spéciaux de la franchise depuis près de 20 ans.

Et autant la première heure de métrage est plutôt agréable et sympathique, avec des interventions de toutes les parties prenantes, de la distribution aux producteurs, etc (on se demande tout de même ce que viennent faire certains témoignages, comme ceux de Marlon Wayans ou d'Abigail Breslin, qui se retrouve à lire à voix haut, çà et là, des résumés de certains des films), autant la dernière demi-heure pourrait être résumée par un "l'équipe des Chucky, c'est une grande famille soudée" : ce n'est pas forcément un sentiment désagréable, et l'affection évidente des uns pour les autres fait plaisir, mais ça ne remplit pas forcément 25-30 minutes de manière très efficace, et le tout se répète un peu.

Peut-être aurait-il fallu intégrer tout ça à la narration, dès le début du métrage, pour que la structure globale soit plus harmonieuse et homogène... ou développer un peu plus les liens étroits entre la série des Chucky et la communauté LGBTQ, ici relativement survolés sans tentative d'explication.

3.5/6  

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 47 - Traquée (2023)

Publié le 26 Octobre 2023 par Lurdo dans Hulu, Cinéma, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Review, USA, Science Fiction, Science-Fiction, Thriller

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Traquée (No One Will Save You - 2023) :

Dans sa bulle, Brynn (Kaitlyn Dever) vit isolée de sa communauté depuis un certain incident qui la hante... jusqu'au jour où sa maison reçoit la visite d'extraterrestres agressifs. Elle en réchappe miraculeusement, mais réalise bien vite que les aliens qui l'ont attaquée ont des vues sur toute la ville - voire sur toute la planète.

Un thriller de science-fiction/survival plutôt ambitieux (quasiment pas de dialogues du début à la fin), bien interprété (Dever est excellente), inventif et plutôt convaincant, du moins, dans sa première heure : ça ne perd pas de temps à se mettre en route, c'est assez tendu, et globalement, ce n'est pas désagréable du tout, même si certains choix ne plairont pas à tout le monde.

Les aliens, notamment, sont rapidement montrés à l'écran, et dans leur forme bipède, ils avancent de manière saccadée, assez peu naturelle : c'est clairement un choix délibéré, mais ça a l'inconvénient de donner par moments un côté fauché et daté à ces animations ; et lorsque le métrage atteint son dernier quart d'heure, l'absence de dialogues et la volonté de tout faire passer par les images deviennent un peu plus handicapants, forçant des répétitions visuelles, des scènes redondantes, et une conclusion moins pertinente et profonde qu'elle ne pense l'être.

Résultat inégal, donc, mais ça reste intéressant à suivre.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 46 - El Conde (2023)

Publié le 25 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Horreur, Critiques éclair, Fantastique, Politique, Oktorrorfest, Halloween, Chili, Review, Netflix, Biographie

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

El Conde (2023) :

La vie et le quotidien d'Augusto Pinochet (Jaime Vadell), vampire né sous la Révolution française, devenu dictateur, et qui se laisse désormais mourir à petit feu, amenant ses enfants et sa compagne à se disputer pour l'héritage, et à faire appel à une experte comptable/nonne/tueuse de vampires (Paula Luchsinger)...

Énorme succès critique pour ce El Conde, une satire politico-horrifique chilienne d'un réalisateur ayant le vent en poupe (il avait réalisé le biopic sur Diana avec Kristen Stewart), et qui part d'une métaphore simple : Pinochet, le dictateur ayant dépouillé son pays de son argent pour s'enrichir, en tant que vampire révolutionnaire vidant ses semblables de leur sang (et de leur argent).

Sur ce postulat, El Conde s'amuse, s'éparpille, digresse, filmant le tout dans un noir et blanc assez inutile (mais plutôt joli), avec des personnages tous détestables à souhait, une narration assez inutile là aussi de Margaret Thatcher (ici présentée SPOILER comme la mère de Pinochet !), un récit décousu et brouillon, et quelques moments superbes (comme le premier vol de Carmen la nonne)... mais dans l'ensemble, je suis resté sur ma faim.

Peut-être parce que je n'ai pas forcément toutes les références historiques nécessaires pour parfaitement cerner le personnage et ses exactions, peut-être parce que la satire contre les riches est assez classique et basique, peut-être parce que j'ai trouvé que tout ça manquait de structure et de trame, peut-être parce qu'il n'y a pas forcément ici de quoi remplir deux heures de métrage sans se répéter...  je ne sais pas trop, mais si je reconnais les qualités formelles et d'interprétation du film, je n'ai pas accroché plus que ça au final.

3/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 45 - La Main (2023)

Publié le 25 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, USA, Review, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Jeunesse

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La Main (Talk To Me - 2023) :

Mia (Sophie Wilde), une adolescente australienne dépressive, passe le plus clair de son temps avec sa meilleure amie Jade (Alexandra Jensen), son petit frère Riley (Joe Bird) et leur mère (Miranda Otto). Un soir, lors d'une fête, elle participe à une séance de spiritisme centrée autour d'une main embaumée, et est brièvement possédée par un esprit menaçant. Puis, à mesure que les expérimentations se multiplient, Mia se persuade qu'elle communique avec sa mère décédée... et ce, même lorsque les esprits s'emparent de Riley.

Un film d'horreur australien distribué par A24, ce qui a en fait forcément le chouchou des critiques, alors que bon, honnêtement... j'ai trouvé ça assez décevant.

Quelques moments de possession fonctionnent bien (notamment visuellement, c'est assez efficace), mais dans l'ensemble, on est, ni plus ni moins, dans une version australienne d'un OuiJa, avec des ados antipathiques et idiots, des bruitages surmixés, une caractérisation discutable et une interprétation parfois trop fébrile/à fleur de peau (mais bon, ça va de pair avec le côté ados antipathiques et idiots), pour un récit qui se termine e manière un peu précipitée, avec en prime une Main sous-utilisée (on va dire qu'ils n'avaient pas les moyens de l'animer, par exemple).

Bref, je n'ai pas trouvé le tout particulièrement probant, certainement pas angoissant ou effrayant, et dans l'ensemble, je suis resté de marbre.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 44 - The Haunting of the Queen Mary (2023)

Publié le 24 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Thriller, UK, Oktorrorfest, Halloween, Fantastique, Horreur, Review, Histoire

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The Haunting of the Queen Mary (2023) :

En 1938, à l'occasion du bal costumé d'Halloween, un couple de basse extraction, David (Wil Coban) et son épouse Gwen (Nell Hudson), diseuse de bonne aventure, parviennent à aborder, déguisés, certains des passagers les plus prestigieux du RMS Queen Mary, avec leur fille Jackie (Florrie Wilkinson). Mais cette imposture tourne vite au massacre lorsque David, possédé par un esprit maléfique, s'en prend aux passagers. De nos jours, Anne (Alice Eve) et son ex-compagnon Patrick (Joel Fry), accompagnés de leur fils Lukas (Lenny Rush), montent à bord du navire-musée pour proposer au Capitaine Bittner (Dorian Lough) un projet de visite 3D, afin de relancer l'intérêt du public pour le bateau. Les deux époques vont alors se mêler, alors que Lukas est possédé par l'esprit de Jackie, et va se trouver au centre d'une spirale infernale mêlant esprits vengeurs, sacrifice humain et phénomènes paranormaux...

Un film de hantise (mâtiné, brièvement, de slasher) anglais assez frustrant car possédant un cadre plutôt unique, bourré d'idées scénaristiques, mais totalement dévoré par un manque de recadrage et de maîtrise de la production : le film dure ainsi plus de deux heures, deux heures pendant lesquelles le scénario passe constamment d'une époque à une autre, se livre à de longues digressions documentaires (insertion de séquences documentaires, d'images d'époque, etc) et autres (un numéro de claquettes avec "Fred Astaire"), et ressemble très (trop) souvent à un projet de passionné qui n'aurait jamais dû être produit tel quel, sans un bon élagage du script.

Ce Haunting of the Queen Mary s'éparpille en effet tellement que les personnages en viennent à être sous-développés, à avoir des réactions étranges (parfois expliquées ultérieurement en flashback, parfois non), à devenir antipathiques, bref, la caractérisation souffre beaucoup de ce récit brinquebalant, dont ne sortent indemnes que les deux enfants (finalement assez peu présents).

Niveau formel, il y a là aussi quelques jolis plans et mouvements de caméra, ainsi qu'une gestion compétente de l'espace du navire, et les effets sont assez réussis, mais là aussi, le réalisateur de Dracula Untold noie ses bonnes idées dans un trop plein de tout, qui dilue l'efficacité du métrage et frustre.

Dans l'ensemble, donc, ce n'est pas inintéressant, mais c'est tout de même globalement inabouti.

2.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 43 - From Black (2023)

Publié le 24 Octobre 2023 par Lurdo dans Halloween, Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, USA, Review, Shudder

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From Black (2023) :

Ex-toxicomane qui ne s'est jamais remise de la mort de son fils, enlevé alors qu'elle était inconsciente et droguée, Cora (Anna Camp) croise le chemin d'Abel (John Ales) lors d'une réunion thérapeutique. Ce dernier lui explique alors qu'il existe un rituel pouvant lui rendre son fils, mais que ce rituel comporte de nombreux risques...

Long-métrage horrifique diffusé sur Shudder et produit du travail de son scénariste-réalisateur (dont c'est le premier long-métrage de fiction), ce From Black lorgne fortement sur A Dark Song, qui avait fait sa petite impression sur le monde de la critique et des fans de genre à sa sortie, en 2017, et dont on retrouve ici les grandes lignes, remises en forme à l'aide d'un récit déstructuré assez inutile.

Le souci, c'est qu'outre ce côté dérivatif, From Black ne propose pas grand chose de captivant, manquant de subtilité et de finesse dans ses effets et dans son écriture. Le propos sur le deuil et l'addiction n'est pas désagréable, l'interprétation est compétente (même si Anna Camp souffre d'avoir un visage naturellement trop souriant, y compris dans la peur et le désespoir), les effets sont assez réussis, mais ça s'arrête là, et plus le film avance, plus il tente de créer l'angoisse, moins cela fonctionne réellement.

Bof.

2.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 42 - Un Vampire à Brooklyn (1995)

Publié le 23 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, USA, Review

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Un Vampire à Brooklyn (Vampire in Brooklyn - 1995) :

Lorsqu'un navire empli de cadavres échoue dans le port de New York, Rita Veder (Angela Bassett), inpectrice de police, se met à avoir des hallucinations, liées à Maximilian (Eddie Murphy), un séducteur fraîchement arrivé en ville depuis les Caraïbes, et bien décidé à la séduire. Petit à petit, elle comprend alors que Maximilian est un vampire doté de pouvoirs surnaturels incompréhensibles...

C'est amusant : maintenant qu'il est de bon ton, outre-atlantique, de réévaluer les carrières de feu Wes Craven et d'Eddie Murphy avec indulgence, Un Vampire à Brooklyn se voit totalement réhabilité, désormais considéré comme un film culte, un chef d'œuvre mécompris des deux hommes, une comédie horrifique exceptionnelle et incontournable de l'époque.

Personnellement, en revoyant le film pour la première fois depuis au moins vingt ans, j'ai trouvé cette collaboration Wes Craven/Eddie Murphy (ce dernier étant à la production, à l'interprétation et à l'écriture du scénario avec ses frères) toujours aussi bancale.

Jamais particulièrement drôle (Murphy voulait être totalement premier degré et sérieux, mais n'a pas pu s'empêcher de se déguiser pour interpréter des personnages secondaires comiques assez peu inspirés), jamais particulièrement effrayant (on sent Craven un peu gêné aux entournures, à tenter de mêler film d'horreur, comédie afro-américaine, romance, etc), la réinvention du mythe vampirique en tant que descendance des anciens égyptiens n'est pas ultra-originale, et dans l'ensemble, ce Blackula version 90s peine à emporter l'adhésion, pas aidée par une distribution secondaire assez terne (Angela Bassett est impeccable, cela dit).

Bof.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 41 - Arthur, malédiction (2022)

Publié le 23 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Fantastique, Thriller, Oktorrorfest, Halloween, France, Review, Cinéma, Critiques éclair

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Arthur, malédiction (2022) :

Depuis sa plus tendre enfance, Alex (Mathieu Berger) est ultra-fan d'Arthur et les Minimoys, et pour son 18e anniversaire, sa bande d'amis - Samantha (Thalia Besson), Mathilde (Lola Andreoni), Jean (Yann Mendy), Renata (Jade Pedri), Maxime (Vadim Agid), Dominique (Marceau Ebersolt), Douglas (Mikaël Halimi) - emmène le jeune homme dans la maison abandonnée où les films ont été tournés. Mais rapidement, la situation dégénère et vire au bain de sang...

Parce qu'au point où il en est, Luc Besson n'a plus rien à perdre, le voilà qui revient (en tant que producteur et scénariste, mais aussi réal de seconde équipe, à en croire certaines rumeurs) sur sa franchise Arthur et les Minimoys (dont j'ignore absolument tout, mais dont les extraits visibles ici ne donnent vraiment pas envie d'en savoir plus, entre le doublage médiocre, les clichés et les images de synthèse datées), la présentant comme une œuvre fondatrice et culte, incontournable pour de multiples générations d'enfants (sérieux ?), et la déclinant en mode slasher horrifique (avec sa fille dans l'un des rôles principaux - le rôle forcément le plus sexualisé à l'écran) tourné entre deux confinement pandémiques.

Un métrage techniquement médiocre (au mieux), probablement aussi conçu pour donner du travail aux étudiants de l'école de cinéma de Besson, et qui souffre donc d'innombrables défauts techniques, ici au niveau de la caractérisation inexistante, brouillonne ou clichée, là des faux-raccords, ailleurs des mouvements techniques approximatifs, ou encore de l'insertion de stock-shots animaliers hors-sujet, çà et là.

Le pire, c'est que l'interprétation naturelle des jeunes, à la limite de l'improvisation, finit par se détériorer (pour certains) quand la "terreur" arrive enfin, et toute la partie slasher finit par être pénible, dénuée de la moindre inventivité ou du moindre intérêt.

Bizarrement, la toute fin, qui sombre dans le grand n'importe quoi, laisse apparaître un script à deux doigts de la parodie - ce qui aurait pu fonctionner, si tout le reste du film avait eu le même ton. Mais non, on nous explique très sérieusement, in fine, que tout ça, c'est la faute de jeunes de banlieue désœuvrés qui font du roleplay et décident de s'affronter mutuellement le week-end... en costumes d'Arthur et les Minimoys (!).

Mébiensûr.

1.5/6 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Archive 81, saison 1 (2022)

Publié le 22 Octobre 2023 par Lurdo dans Drame, Thriller, Les bilans de Lurdo, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Fantastique, Religion, Review, USA, Netflix, Télévision

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

Archive 81, saison 1 (2022) :

Lorsqu'il est engagé par le patron d'une mystérieuse multinationale (Martin Donovan) pour restaurer les bandes vidéos du projet de Melody (Dina Shihabi), apprentie documentariste disparue, qui porte sur un immeuble ayant mystérieusement brulé, Dan (Mamoudou Athie) ne se doute pas qu'il va être embarqué dans une sombre conspiration surnaturelle...

Seule et unique saison de cette anthologie américaine basée sur le podcast du même nom, développée et produite par James Wan et par la scénariste de The Haunting of Molly Hartley, The Boys, et Vampire Diaries, Archive 81 propose 8 épisodes d'une petite heure pour développer une histoire de secte quasi-lovecraftienne, pas forcément inintéressante, mais dont la forme hésitante et éparpillée fait qu'au final, le tout ne m'a pas vraiment convaincu.

La série semble en effet ne pas vraiment savoir sur quel pied danser, formellement parlant : sur un postulat assez classique de found footage (le protagoniste qui regarde de vieilles bandes et découvre un mystère surnaturel et sinistre qui finit par le concerner, c'est de la mise en place classique d'anthologie à la V/H/S, par exemple), le programme change régulièrement de style visuel et de point focal, passant d'une mise en scène de found footage (mal cadrée, tremblotante, neigeuse, pseudo-documentaire) à un récit au format plus traditionnel dans le présent ou dans le passé, puis présentant des scènes du point de vue de personnages extérieurs à tout ça, ou même utilisant l'artifice du flashback dans son avant-dernier épisode (un épisode dans les années 20, totalement inutile et répétant des informations déjà fournies).

Le résultat, narrativement parlant, c'est un récit très redondant (on nous présente des informations ou des images d'un certain point de vue, on les répète ultérieurement dans un autre cadre, on les réitère à nouveau sous une autre forme), bourré d'exposition balourde, à la caractérisation évidente et simple, qui tente de mêler les genres et les tons (les épisodes s'ouvrent sur des extraits d'actualité, des publicités, etc, parfois inutiles, parfois redondants), mais ne les laisse jamais véritablement s'établir ou respirer.

D'un côté, on a Dan, isolé, qui regarde les vidéos dans le présent et sombre lentement dans la paranoïa, de manière très classique... sauf qu'en fait d'être isolé, il reste constamment en contact avec son meilleur ami qui l'aide dans son enquête, il reçoit la visite fréquente de son employeur ou de la gardienne des lieux, il adopte un rat (qui est oublié en cours de route par les scénaristes), bref, le sentiment d'isolation et d'opression est peu présent.

De l'autre côté, dans le passé, on a Melody, toujours fébrile, qui s'installe dans un immeuble à la recherche de sa mère biologique, se mèle de ce qui ne la regarde pas, se promène constamment caméra allumée au point et se fait manipuler de bout en bout par les autres occupants du bâtiment : un personnage un peu agaçant, qui prend des décisions improbables, a des réactions toujours un peu trop intenses, un peu trop impulsives, et qui est affublée d'une meilleure amie lesbienne sarcastique rapidement soûlante.

Deux personnages principaux qui évoluent en parallèle dans des intrigues très dérivatives et balisées, voire prévisibles (encore un problème du scénario, qui répète et surligne tout, ce qui fait que le spectateur a vingt longueurs d'avance sur les protagonistes, et que les rebondissements et révélations tombent bien à plat) et qui ne sont réellement intéressants que lorsque les frontières du temps deviennent poreuses, et qu'ils parviennent à communiquer.

Le reste du temps, c'est assez plan-plan et peu original : des cultistes qui vénèrent un "démon" et tentent de le faire entrer dans notre monde, d'innocentes victimes choisies pour leurs talents psychiques, le passage d'une comète, de la moisissure aux effets toxiques et hallucinogènes, ça fait illusion le temps de quelques épisodes, mais rapidement, on s'aperçoit (pour peu qu'on soit un peu amateur de genre) que la série se contente de dérouler des éléments bien éprouvées, sans avoir la structure, l'efficacité, la rigueur ou l'atmosphère nécessaires pour que cela passe.

D'autant que, pour ne rien arranger, la série a ponctuellement un problème d'efficacité visuelle : que ce soit le rendu des vieilles bandes (parfois trop nettes, trop "images modernes soumises à un vieillissement artificiel") ou ceux du démon (un mec en costume de latex, façon extraterrestre d'Independence Day maladroitement incrusté dans des images de neige à l'écran), ce n'est pas totalement abouti, et fréquemment, cela fait décrocher le spectateur, cassant par la même occasion le suspense ou la tension.

Alors pour compenser, la série insiste lourdement sur une illustration musicale dissonante et hypnotique, façon Philip Glass, mais cela ne parvient pas à compenser les nombreuses grosses ficelles du récit, et sa dernière ligne droite bordélique, qui vire presque au Stranger Things, se conclue sur une queue de poisson vraiment maladroite (qui repose sur les tours du 11/09).

Bref. Archive 81 avait du potentiel, et ça fait presque illusion (la série a eu beaucoup de critiques enthousiastes, outre-atlantique), mais je n'ai jamais pu chasser cette sensation d'approximation et de déjà vu, du début à la fin, sans que le programme ne parvienne jamais à réellement susciter l'angoisse ou la tension. 

Dommage.

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - 1899, saison 1 (2022)

Publié le 21 Octobre 2023 par Lurdo dans Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, USA, Danemark, Netflix, Drame, Thriller, Fantastique, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

1899, saison 1 (2022) :

En 1899, à bord du Transatlantique Kerberos, l'équipage (Andreas Pietschmann, Tino Mewes, Isaak Dentler) et un groupe de passagers en provenance d'horizons différents (Emily Beecham, Aneurin Barnard, Miguel Bernardeau, José Pimentao, Isabella Wei, Gabby Wong, Yann Gael, Mathilde Ollivier, Jonas Bloquet, Maciej Musial, Clara Rosager, etc) sont confrontés à des phénomènes mystérieux lorsqu'ils croisent le chemin du Prometheus, un autre navire de la même compagnie, abandonné au milieu de l'océan, et qu'il y retrouvent un garçonnet muet et abandonné (Fflyn Edwards)...

Mouais. Voilà peu ou prou l'impression qui me reste au sortir de cette nouvelle série des créateurs de Dark, série Netflix auréolée de succès et d'une réputation flatteuse (que je n'ai pas vue), alors même que tout dans 1899 me prédisposait à apprécier.

Mais non, au final, j'en ressors très mitigé, et comme il va être très difficile de discuter des problèmes de la série sans spoiler, je préviens d'avance : SPOILERS.

Car très vite, il apparaît que 1899 est une mystery box dans la droite lignée de Lost, y compris au niveau de son format : une distribution très diverse, en provenance de nombreux pays différents, une ambiance très mystérieuse, des éléments incongrus comme une trappe dans le sol, des éléments technologiques anachroniques, des disparitions, des flashbacks révélant le passé tourmenté de tous les protagonistes, du mysticisme et de la symbolique, des épisodes qui s'ouvrent sur des gros plans de l'œil de tel ou tel personnage...

Seulement voilà : Lost a fonctionné... un temps, avant de s'essouffler sur la durée, les scénaristes n'ayant aucune réelle idée des tenants et des aboutissants de leur univers. Et cette saison 1 de 1899 (qui sera l'unique saison, Netflix ayant déjà annulé le programme), si elle n'a pas ce problème, est un peu le revers de cette médaille : les scénaristes avaient clairement les réponses aux grandes questions de la série en tête, mais ces réponses sont décevantes, redondantes, et soulignent d'autant plus les défauts de l'écriture.

Commençons par faire semblant d'ignorer les "réponses" que l'on nous apporte ici progressivement à partir du milieu de la saison. Très rapidement, certains défauts récurrents commencent à agacer : les secrets et les flashbacks de chacun, assez quelconques et clichés (x a tué quelqu'un, y est gay, z est hanté par la mort de ses proches, etc), l'illustration musicale excentrique (que ce soit le score musical surligné en mode dââââââârk et menaçant, ou ces inutiles chansons 70s qui concluent chaque épisode pendant plusieurs scènes en tuant littéralement l'atmosphère de la série par leur côté anachronique et hors sujet), une tendance du scénario à tourner à vide et à tirer sur le fil pour atteindre l'épisode suivant, ou encore l'écriture des personnages un peu frustrante (les personnages se cachent tout, réagissent abruptement, se révoltent et prennent d'assaut l'équipage sans hésiter, etc)...

D'ailleurs, à ce sujet, un élément particulièrement agaçant de cette écriture : la barrière de la langue. Délibérément, pour la plupart, les personnages ne se comprennent pas, parlant tous des langues différentes... ce qui aurait pu être un élément de mise en scène ou de scénario intéressant, un moyen d'avoir recours à une langue des signes, quelque chose. Mais non, les personnages se contentent de parler les uns avec les autres dans le vide, voire à se lancer dans des monologues clairement écrits à l'intention des télespectateurs, mais dont leur interlocuteur direct ne comprend pas la moindre ligne.

Alors certes, ça permet de remplir du temps d'antenne et de développer un peu les motivations de chacun, mais ça apporte aussi un vrai sentiment d'artificialité... surtout lorsque l'on a le fin mot de l'histoire (mais j'y reviendrai ensuite).

Malgré cela, la série fonctionne plutôt bien sur le plan de l'intérêt et du suspense : certes, le rythme est très posé, mais ça reste bien produit et interprété, et les petits cliffhangers WTF se multiplient (des écrans de tv, une télécommande magique, etc), gardant le spectateur intrigué... du moins dans la première partie de la saison. Ça se complique en effet vers la fin, le scénario nous demandant de nous intéresser au sort de ces personnages dont on comprend qu'ils n'ont pas grand intérêt, et ce jusqu'au tout dernier épisode, qui explique tout (enfin, qui explique certaines choses, et laisse pas mal de détails dans le flou).

On découvre en effet, à la toute fin, qu'au lieu d'être une histoire de bâteau fantôme, de technologie étrange, etc, 1899 est une série de science-fiction se déroulant dans un vaisseau spatial en 2099, et dont les passagers sont plongés dans une sorte de réalité virtuelle, un holodeck plus vrai que nature, le temps du voyage. Une sorte de bon gros "tout ça n'était qu'un rêve", ou de sous-Matrix (avec en prime, des dialogues façon "il est en train de hacker la mainframe et de répandre le virus dans tout le programme" qui font bien lever les yeux au ciel) qui, avec du recul, rend totalement inutile 95 % de la série, et notamment le passé tragique de chacun.

Pire : on nous dit, à la toute fin, "bienvenue dans la réalité", mais comme la série vient d'établir que quasiment rien de ce que la saison 1 proposait n'était réel, pourquoi prendre ce qu'on nous vend ensuite pour argent comptant ? Peut-être que finalement, ils ne sont pas dans un vaisseau spatial en 2099, mais dans une réalité virtuelle simulant un vaisseau spatial en 2299 ? 

C'est là tout le problème lorsque l'on joue la carte de la simulation virtuelle en guise de réponse à toute une saison de mystères très mystérieux : c'est une boîte de Pandore qui finit par enlever tout intérêt aux personnages, à leur vécu, à leur environnement, et qui fait douter le spectateur de tout. Ici, c'est d'autant plus problématique que la série botte en touche, par la force des choses, puisqu'il n'y aura pas de suite.

Bref, j'ai eu un peu de mal à aller au bout de tout ça, malgré des qualités formelles indéniables, et je me demande si le tout n'aurait pas été écrit et mis en production un peu à la va-vite, pour profiter du succès de Dark, qui se tournait en parallèle de l'écriture de ce 1899

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 40 - Resurrected (2023)

Publié le 20 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Found Footage, Thriller, Religion, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review

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Resurrected (2023) :

Peu de temps après avoir trouvé la mort dans un accident de voiture, le jeune Nicholas Martin est choisi par l'Église catholique pour être ramené à la vie au cours d'un rituel mystérieux,e t devenir ainsi le premier d'une légion de "réanimés". Aussitôt, le monde s'en trouve transformé, la possibilité d'une résurrection bien tangible apportant des millions de convertis à l'Église, et bouleversant l'ordre établi : désormais, des Chérubins, anciens hackers reconvertis travaillant pour l'Église, écument les possessions des morts candidats à la résurrection, disqualifiant ces derniers à la moindre trace de péché, et des prêtres, comme Stan (Dave Davis), le père de Nicholas, effectuent un suivi psychologique avec les personnes revenues de l'au-delà. Jusqu'à ce que Stan s'aperçoive, en fouillant un peu, que certaines personnes réanimées semblent sombrer dans une folie meurtrière, et que l'Église tente d'étouffer l'affaire...

Pas vraiment un film d'horreur, mais plutôt un thriller conspirationniste religieux et surnaturel produit par le studio de Timur Bekmambetov, bourré d'idées intéressantes, depuis son postulat de départ original, en passant par de nombreux détails de world-building intriguants, par une caractérisation plutôt bien menée (à quelques exceptions près, notamment le personnage d'Audrey, instantanément antipathique) et par une interprétation tout à fait compétente malgré un budget et un projet à l'ampleur limités.

Alors ce n'est pas parfait, mais le format webcam/foundfootage (hérité des Unfriended, Profile, Searching et autres Missing du même studio, qui ont formé le sous-genre du screenlife movie) est plutôt bien exploité, l'intrigue est intéressante, et le tout se suit sans le moindre effort : une bonne surprise, donc, pour un film dont je n'attendais absolument rien.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 39 - La Chose derrière la porte (2023)

Publié le 20 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Histoire, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Review, France, Romance

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La Chose derrière la porte (2023) :

Dans l'Est de la France, à l'époque de la Première Guerre Mondiale, Adèle (Séverine Ferrer) ne se remet pas de la mort de son époux Jean (David Doukhan) dans les tranchées, et décide de faire appel à des forces surnaturelles pour récupérer son époux. Mais celui-ci, né de la nature, s'avère bien plus dangereux que prévu...

Un film d'horreur "paysanne" (de la folk horror, chez nos amis anglosaxons) made in France qui est relativement bien filmé, visuellement, mais n'a pas grand intérêt sorti de cela.

Le plus gros du film est en effet sans dialogues (que ce soit afin d'alléger la charge de travail de Séverine Ferrer, pour laisser de la place à la bande originale, ou pour tenter d'établir une ambiance lourde de non-dits et de silence, ça ne fonctionne pas particulièrement), ça n'est pas très palpitant ou captivant, et en réalité, ça ressemble plus à un pitch de court-métrage d'une vingtaine de minutes transformé/étiré en long-métrage de manière un peu artificielle (le film dure 70 minutes à peine, générique de fin exclus, voire moins si l'on omet l'introduction inutile). 

Bref, ce n'est pas abouti, malgré un postulat de départ intriguant (le titre, cela dit, n'est pas très probant et est presque hors-sujet).

1.5 + 0.5 pour les effets spéciaux/les créatures, réussis = 2/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 38 - Zom 100 : La liste de la mort (2023)

Publié le 19 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Japon, Review, Netflix, Jeunesse

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Zom 100 : La liste de la mort (Bucket List of the Dead - 2023) :

Exploité par son nouvel emploi, Akira Tendo (Eiji Akaso) trouve une porte de sortie inespérée lorsqu'une épidémie de zombies se propage à Tokyo et dans le reste du pays, et met un terme à toute vie "normale". Rapidement, il met au point une bucket list des 100 choses qu'il veut accomplir avant d'être tué par un zombie, et il entreprend de les réaliser, en commençant par se réconcilier avec son meilleur ami Kencho (Shuntaro Yanagi)...

Ouhlà, une adaptation par Netflix d'un manga + anime dont j'ignore absolument tout, ce Zom 100 est une comédie fantastico-horrifique japonaise (une zom-com, en somme) qui... hum... faute de trouver un meilleur moyen de traduire mon ressenti, disons que le matériau de base n'est jamais transcendé, et que le tout est très simple, immature (le personnage de Kencho, le traumatisme du match de foot, les deux hôtesses de l'air) et fait finalement très manga pour adolescents.

Entre la structure ultra-épisodique (on devine clairement ce que l'on suppose être les arcs du récit original), la satire sociale attendue, la lente dérive du ton global qui part d'un simili dérivé de Shaun of the Dead avec un certain potentiel et devient quelque chose de totalement nawak, avec combat en tenue de sentai contre un requin géant mutant doté de jambes humaines à croissance spontanée, la caractérisation sommaire des personnages secondaires, et une interprétation très... criarde de certains, il n'y a pas grand chose qui convainc le spectateur non familier de l'œuvre d'origine, surtout avec un film assez inerte, qui dure plus de deux heures.

Énorme bof, voire même un métrage assez agaçant dans sa dernière ligne droite, quand après avoir échoué à créer la moindre tension ou le moindre danger de tout le film, le métrage jette l'éponge et part en vrille.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 37 - Bird Box Barcelona (2023)

Publié le 19 Octobre 2023 par Lurdo dans Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Halloween, Thriller, Espagne, Netflix, Review, Cinéma, Critiques éclair

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Bird Box Barcelona (2023) :

Alors que les créatures mystérieuses poussant au suicide tous ceux qui les voient se répandent sur toute la planète, Sebastian (Mario Casas), lui, tente de survivre dans une Barcelone désertique. Son esprit brisé par un contact avec les entités, et désormais hanté par des visions religieuses - et par Anna, sa fille décédée, qui le guide dans ses actes -, Sebastian est prêt à tout, même à trahir son prochain, pour réaliser une destinée qu'il pense prophétique. Jusqu'à ce qu'il croise le chemin d'un groupe de survivants menés par Claire (Georgina Campbell), qui protège Sofia (Naila Schuberth), une fillette allemande perdue...

Sorti en 2018, Bird Box avait fait sensation (enfin, toutes proportions gardées) à son arrivée sur Netflix, mais avait peiné à vraiment me convaincre, handicapé par un format de deux heures typique de la plateforme, et jamais très probant.

2023 : la suite de Bird Box arrive enfin, ou plutôt, un spin-off du film arrive sur Netflix, déclinaison espagnole du film original, confiée à un duo de scénaristes-réalisateurs ayant fait leurs armes sur des films de genre, et notamment Infectés, avec Chris Pine.

Au programme : la même formule que le Bird Box original, mais en mode hispanique, avec à nouveau un film qui frôle les deux heures, et un accent mis (de manière très appuyée) sur la religion, la salvation, le deuil, etc.

Pas forcément surprenant vu le pays d'origine du film, et pas forcément inintéressant, avec ce protagoniste instable, illuminé, persuadé que les "entités" sont des archanges célestes venus juger les humains et les libérer de leur condition, et convaincu d'être un berger dont la destinée est de mener les autres humains à la salvation en les exposant aux créatures...

Un scénario qui fait donc passer le récit du point de vue de l'un des illuminés ayant survécu aux créatures, ce qui change un peu la dynamique globale. Pas tant que ça, cela dit, puisque le métrage garde une structure similaire à l'original, avec des flashbacks, et que la moelle du récit consiste toujours en des personnages qui tatonnent à l'aveugle, tentant d'échapper aux illuminés et aux créatures (de moins en moins mystérieuses dans leur modus operandi).

C'est un peu le souci de ce Bird Box Barcelona : ce n'est pas mauvais, c'est assez bien exécuté, et j'ai peut-être même préféré le tout à l'original, mais finalement, ça reste du déjà vu, malgré l'enrobage religieux plutôt intrigant. Et le rythme un peu en dents de scie n'aide pas forcément.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 36 - Jagged Mind (2023)

Publié le 18 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Romance, Thriller, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, USA, Hulu

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Jagged Mind (2023) :

Billy (Maisie Richardson-Sellers) vit à Miami et travaille dans le milieu des galeries d'art, mais souffre de pertes inexpliquées de connaissance et de trous de mémoire mystérieux. Jusqu'au jour où elle rencontre Alex (Shannon Woodward), une photographe aisée qui sait la séduire, et s'occupe d'elle lors de ses crises. Mais rapidement, le caractère possessif d'Alex se révèle... ainsi que quelque chose de plus sinistre et de surnaturel.

Un thriller surnaturel diffusé sur Hulu et qui, honnêtement, ressemble pas mal à un thriller Lifetime en mode "mon ex manipulateur", avec le côté LGBTQ et la touche de magie haitienne en prime : c'est assez classique au niveau relationnel, assez soft, pas très sexy (en même temps, ce n'est pas vraiment le but), et le côté surnaturel de la boucle temporelle est intéressant, mais finalement assez peu développé et restant superficiel.

L'interprétation est solide, c'est visuellement compétent, mais l'écriture n'est pas forcément au rendez-vous, et on reste sur sa faim.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 35 - Scream VI (2023)

Publié le 18 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review

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Scream VI (2023) :

Lorsque deux étudiants obsédés par les films d'horreur, proches de Tara (Jenna Ortega) et Sam (Melissa Barrera), sont retrouvés assassinés après qu'ils aient eux-mêmes tué leur enseignante en portant le costume de Ghostface, les jeunes femmes et leurs amis réalisent qu'un nouveau tueur est à leurs trousses, à l'approche d'Halloween...

Scream 5, sans être un chef dœuvre, m'avait agréablement surpris : ici, on reprend les mêmes et on recommence pour un sixième volet, avec les mêmes scénaristes, les mêmes acteurs et les survivants du film précédent, pour un épisode toujours plus méta, et pas désagréable à suivre.

Pas désagréable, mais souffrant des défauts récurrents de la franchise et du volet précédent : des personnages principaux qui sont loin d'être au même niveau de charisme, des retours nostalgiques pas tout à fait convaincants (Hayden Panetierre en agent du FBI... mwé), une révélation finale peu probante, et des rebondissements parfois évidents, parfois capillotractés, souvent forcés - le nombre de fois où la bande se retrouve à cinq ou six contre un tueur, avec l'avantage de l'environnement, voire avec un tueur à moitié assommé, mais préfère s'enfuir en s'éparpillant, histoire de se faire dégommer plus facilement cinq minutes plus tard... ça en devient risible.

Après, ça se regarde, malgré une dernière ligne droite frustrante, et ce n'est pas pire que certains volets plus anciens... mais j'ai tout de même trouvé ça un cran en dessous du précédent.

3.25/6

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