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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Catch Review : TNA Impact (27/02/2015)

Publié le 28 Février 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Malgré un segment Grado en partie émasculé par les agents de Madonna, l'Impact de la semaine dernière était une édition plutôt convaincante du show, avec des surprises et un public plus que motivé. Espérons que cela va continuer ainsi...

Impact Wrestling 27/02/2015 :

- Gros main event, ce soir.

- Angle dans le ring pour se plaindre de son élimination, et pour réclamer à Lashley un match de championnat, tout en prévenant ce dernier qu'il ne sera pas là pour l'aider ce soir à contrer le BDC. Simple, bref, et efficace.

- Joe et le BDC, pour une promo énervée qui affirme que Lashley leur doit tout, et va se faire démonter ce soir par MVP. MVP trolle un peu le public, mais Lashley n'est pas impressionné.

- Anderson & Spud vs Ec3 & Tyrus. Intro amusante d'Anderson et Spud, et un tag match plutôt sympathique. Mine de rien, malgré son passif de clown à la WWE, Tyrus s'en sort plutôt bien dans son rôle. Spud, lui, est forcément méga-populaire, et le public explose à chaque fois qu'il rentre dans le ring.

- Récap du BDC et de Lashley.

- EC3 backstage, furieux.

- Taryn au micro pour défier Kong, mais Gail arrive, pour la prévenir que se mesurer à Kong n'est pas une mince affaire. À nouveau, simple, bref et efficace.

- Kong apparaît, repousse Taryn sans difficulté, et pose avec le titre.

- Le BDC complote, mais claque la porte au nez du caméraman.

- Suite de la récap du BDC et de Lashley.

- Aries garde un oeil sur le main event de ce soir.

- A-Love & Robbie E vs Brooke & Melendez. Un tag match mixte assez peu mémorable, mais pas forcément mauvais pour autant. La réaction de Robbie en post-match était assez amusante.

- Spud et EC3 face à face dans le vestiaire, mais Spud a seulement le temps de couper une mèche de cheveux d'EC3.

- Gunner n'est pas très fan de l'attitude actuelle de Kurt, et le lui fait savoir d'une grande tarte dans la tronche.

- Aries dans le ring, au micro, pour teaser un cash-in de son FoF ; Joe est agacé ; Aries se moque ouvertement de Joe, et de sa tendance à être un mercenaire pour quelqu'un de plus haut placé. Segment réussi.

- Aries vs Joe. Bon match (forcément), entre un Joe qui trolle le public, et un Aries qui assure. Le BDC passe à l'attaque en post-match, avec un double stomp et un senton au travers d'une table.

- Lashley est confiant.

- MVP attise les flammes de la haine de EY, pour le rediriger contre Lashley, et l'inciter à intervenir pendant le main event.

- Noam Dar vs Rampage Brown. Match immédiatement interrompu par Bram, furieux, qui démolit le duo, et demande à Magnus de l'affronter. Magnus est absent, et Grado, le meilleur pote de Noam Dar, s'invite pour un "match" contre Bram.

- Bram vs Grado. Un massacre heureusement très rapide.

- MVP (w/ BDC) vs Lashley, WH title match. Dans le désordre, MVP travaille sur l'épaule et le bras de Lashley, le BDC intervient, mais se fait sortir, EY intervient à son tour, l'arbitre morfle, Gunner vire Joe, Roode vire EY, et Galloway conclue le tout en sauvant Lashley.

Un main event surbooké, chaotique bordélique... mais fun, car rappelant le bon vieux temps des matches de championnat de ce genre, avec des interventions dans tous les sens. Et puis aussi parce que Lashley et MVP font bien leur boulot durant le match, ce qui n'est pas à négliger. À noter, l'absence de Kurt.


 

Un épisode solide et bien construit, avec le BDC qui manipule tout le monde pour avoir l'avantage durant le main, ce qui se retourne contre eux.

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Un film, un jour (ou presque) #75 : Cops, les forces du désordre (2014)

Publié le 27 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Policier, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Cops, les forces du désordre (Let's Be Cops) :

Deux trentenaires de Los Angeles à la vie médiocre assistent à leur réunion universitaire en costume de policiers... sur le chemin du retour, ils sont pris pour de véritables officiers et, en découvrant les regards appréciateurs des femmes, ils décident, sur un coup de tête, de s'improviser gardiens de la loi et de l'ordre en ville. Mais la pègre locale n'est pas très contente de voir débarquer ces "justiciers" à l'attitude exécrable...

Comédie qui repose intégralement sur le charisme des deux acteurs principaux, Jack Johnson & Damon Wayans Jr de la sitcom New Girl, et sur le capital sympathie du cast secondaire (dont Rob Riggle, Nina Dobrev, Keegan-Michael Kay, Andy Garcia, etc).

Le postulat de départ est sympa, et ça se regarde tranquillement, mais le script est un peu faiblard, à vrai dire, et les impros inégales, ce qui donne un rythme trop fluctuant pour vraiment convaincre.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #74 : Elle s'appelle Ruby (Ruby Sparks - 2012)

Publié le 26 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Elle s'appelle Ruby :

Calvin Weir-Fields (Paul Dano), jeune auteur à succès un peu paumé, est confronté au syndrôme de la page blanche : dans le cadre d'une thérapie, il décide alors d'écrire au sujet de Ruby (Zoe Kazan), une jeune femme imaginaire qui, à sa grande surprise, prends corps et s'installe chez lui, devenant ainsi sa petite-amie. Mais cette relation s'avère plus complexe que prévue, d'autant que l'écriture de Calvin lui permet de contrôler à volonté le comportement de Ruby...

Une comédie dramatique indépendante écrite et produite par le couple Dano/Kazan, réalisée par les réals de Little Miss Sunshine, et qui s'avère une jolie réussite, tant thématique que formelle.

Sous des atours de romance, ce métrage s'avère en réalité le portrait sans concessions d'un auteur égocentrique, qui tente perpétuellement de remodeler ses proches en fonction de l'image qu'il a d'autrui, et qui possède une capacité énorme à l'auto-destruction.

Ce control-freak est ainsi confronté à ses propres défauts au travers du personnage de Ruby, instantanément sympathique, et qui subit, dans un moment clé du film, une suite d'humiliations assez marquantes. Guère surprenant de voir ainsi pas mal de spectateurs s'indigner de la fin du métrage, alors que celle-ci est totalement cohérente avec le propos du film : Calvin pousse l'expérience au delà de ses limites logiques, jusqu'à l'auto-destruction, et une fois celle-ci effectuée, il peut se reconstruire en repartant de zéro. Ses attentes ont changé, sa perception du monde, de ce qu'il cherche chez une femme, ont changé, il a grandi intérieurement, il a évolué.

Ajouté à cela, un propos assez métadiscursif sur ce type de comédie romantique indépendante (avec une manic pixie dream girl, forcément), et l'on obtient un long-métrage réussi, plus intelligent que la moyenne, et qui, s'il n'évite pas un univers un peu hipster new-yorkais, reste un moment très agréable (qui rappelle, par moments, la narration du plus récent Her).

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #73 : Foxcatcher (2014)

Publié le 25 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Foxcatcher :

Lorsque l'excentrique milliardaire John du Pont (Steve Carell) décide de monter sa propre équipe de lutte olympique, il recrute le médaillé d'or Mark Schultz (Channing Tatum), et l'installe dans son immense domaine, Foxcatcher. Là, cependant, l'influence de du Pont commence à se faire de plus en plus oppressante sur le lutteur, qui sombre inexorablement ; d'autant que le mécène est bien décidé à recruter Dave (Mark Ruffalo), le charismatique frère de Mark, dans l'ombre duquel ce dernier vit depuis toujours.

Un métrage "inspiré de faits réels", et qui adopte une forme particulièrement lente et contemplative pour raconter cette histoire dramatique.

Une forme qui est à la fois une force et une faiblesse, puisque si la langueur globale et les innombrables non-dits silencieux parviennent à créer une atmosphère hypnotique et captivante, le rythme en pâtit néanmoins notablement.

Car autant la prestation des trois acteurs principaux, toute en travail sur les postures, les attitudes, les mouvements, est remarquable (ils habitent littéralement ces personnages tous bousillés psychologiquement), autant le film aurait clairement bénéficié de quinze/vingt minutes en moins, pour dynamiser le tout.

En l'état, cependant, ce n'est qu'un film intéressant mais inégal, qui repose fortement sur les épaules de sa distribution.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #72 : Une Semaine Ordinaire (2014)

Publié le 24 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Une Semaine Ordinaire (The Longest Week) :

Riche héritier désoeuvré, Conrad Valmont (Jason Bateman) passe ses journées dans l'immense hôtel particulier de ses parents, à Manhattan... jusqu'au jour où, en l'espace d'une même semaine, il est expulsé, déshérité, et tombe amoureux.

Une comédie romantique assez volontairement décalée et stylisée, pas loin d'un Wes Anderson hipster/bourgeois mâtiné de Woody Allen, et à l'ambition démesurée.

Ça se veut en effet la satire d'un univers pseudo-intellectuel, où évoluent des personnages creux, pompeux et prétentieux, mais malheureusement, ça n'a ni le décalage nécessaire pour amener le public dans cette satire, ni l'humour suffisant pour la rendre intéressante.

Résultat, il se dégage du métrage une atmosphère forcée et antipathique, et rien ne permet au spectateur d'éprouver le moindre intérêt pour ces pantins friqués (pourtant interprétés par des acteurs sympathiques) qui ont des problèmes de coeur. Assez agaçant.

2/6

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Catch Review : WWE Fastlane 2015 (22/02/2015)

Publié le 23 Février 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Ultime PPV de la Road to Wrestlemania, Fastlane est donc, très logiquement, un PPV sans importance, de transition, uniquement là pour meubler un peu et pour tenter d'éviter les pots cassés sur le front de Bryan/Reigns. Après tout, lorsque le point culminant de la promo d'un PPV est la promesse d'un face à face Sting/HHH, on ne peut qu'avoir des attentes très très très faibles.

WWE Fastlane 22/02/2015 :

- Ziggler, Rowan & Ryback vs Rollins, Show & Kane. ZZZZzzzZZZzZZzZ.

- Orton se pointe pour sauver les faces en post-match.

- Promo de Goldust avec son papounet, qui radote un peu.

- Goldust vs Shirtlessdust. Match oubliable, pas aidé par un feud familial sérieux qui concerne deux personnages de cartoon qui ne dépasseront jamais la mid-card. Traduction : ça n'intéresse que très vaguement le public, et personnellement, j'ai fini par décrocher, d'autant qu'ils avaient l'air de meubler à fond, et que le finish était plat au possible, avec un semi-botch de l'arbitre en prime.

- C'est triste que la promo bidon de Jon Stewart soit meilleure que 90% des promos des catcheurs de la WWE.

- Cody Rhodes en fait trois tonnes backstage, et s'en prend à son frangin. Ça meuble toujours autant.

- Une rediff honteuse d'un sketch dans un restaurant entre Kidd/Nattie et Uso/Naomi. J'ai honte pour la WWE tant c'est mal joué, mal éclairé, mal filmé, bref...

- Usos vs Cesaro & Kidd. Tag titles match. Pas mauvais, mais rien d'exceptionnel ou de mémorable, et avec une fin bordélique.

- HHH vs Sting, face à face. Musique de Sting toujours calamiteuse, entrée minimaliste et toute aussi indigne de la légende, surtout après l'entrée de HHH. Triple H enterre Sting joyeusement au micro, enterre la WCW, offre tout et son contraire à Sting, le passe à tabac, avant que le face à face ne se termine par un pointé de batte en direction du logo, comme d'habitude, et par un ddt inversé made in Sting. Pas très passionnant.

- Paige vs Nikki Bella, Divas Title match. RAS. Pas forcément mauvais, mais dominé par la Bella, et avec un finish de merde.

- Ambrose vs Barrett. IC Title match. Je n'ai pas vraiment suivi, donc j'ai peut-être raté des trucs, mais de ce que j'en ai vu, rien de bien mémorable. Surtout avec le finish pourri.

- Les druides sont là, mais sans surprise, c'est Wyatt qui feinte, et qui fait une promo absconse pour affronter l'Undertaker à Mania. Whatever.

- Un feud qui repose sur le supposé "grand âge" de John Cena. Lol.

- Cena vs Rusev, US Title Match. Match de Cena basique et soporifique, avec un Rusev dominant tout du long, et un Cena qui contre de temps en temps, reprend du poil de la bête, et perd sur tricherie. Aucun intérêt, et le rematch inévitable à Mania ne fait pas envie.

- Reigns vs D-Bry. #1 cont match. Un Bryan obligé de jouer les heels dans ce match pour que Reigns ait l'air d'un héros blessé. Pas de bol, Reigns s'essouffle après une demi-douzaine de mouvements, et c'est Bryan quifait (bien) le gros du travail pendant tout le match, tandis que Reigns se contente de contrer çà et là, et de gagner le match proprement, de manière bien télégraphiée.

En post-match, Bryan se prend pour The Rock en encourageant/félicitant Reigns, mais ça ne marche que moyennement aux yeux du public. Et puis la perspective de Bryan/Sheamus III à Mania, ça fait rêver.


On s'attendait tous à un PPV de meublage, dans lequel rien d'intéressant ne se produirait, et c'est exactement ce qu'on a eu, avec des matches en pilotage automatique, un booking totalement à côté de la plaque multipliant les fins en queue de poisson, et une carte de Mania qui se concrétise de plus en plus, et donne l'impression d'être particulièrement mauvaise.

M'enfin au moins Reigns vs Lesnar devrait être fendard à regarder, si Reigns est essoufflé en trois minutes, et que Lesnar le balade pendant tout le reste du match, sous les acclamations d'un public à 95% pro-Lesnar.

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Un film, un jour (ou presque) #71 : Un Mariage Sans Fin (2015)

Publié le 22 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Un Mariage Sans Fin (I Do, I Do, I Do) : 

Se trouvant subitement fiancée à son compagnon Peter (Antonio Cupo), un spécialiste en bien-être et en conseils psychologiques égocentrique, Jaclyn (Autumn Reeser) est rapidement dépassée les événements, d'autant que son futur époux ne lui laisse que quelques jours pour se préparer au mariage, et qu'il l'emmène immédiatement rencontrer sa famille envahissante. Là, elle fait la connaissance du séduisant et athlétique Max (Shawn Roberts), le frère de Peter, qu'elle finit par embrasser... et bientôt, là voilà contrainte de revivre ce jour chaotique encore et encore, jusqu'à ce qu'elle finisse par prendre une décision, et par choisir entre son fiancé prévisible et rangé, et son beau-frère dynamique et surprenant.

Encore une variation made in Hallmark du désormais classique Jour Sans Fin, qui reprend ici plusieurs acteurs du quelconque La Parade de Noël, et les lance dans un récit tout aussi basique et peu inspirant.

Non pas que ce soit particulièrement mauvais dans le genre, mais le tout manque tellement d'énergie (la première itération de la boucle temporelle - celle où tout est "normal" - prend un temps fou - 30 minutes - à se mettre en place, sans folie ni rythme) qu'on finit par s'ennuyer gentiment devant le film, d'autant que la distribution masculine est particulièrement générique et insipide.

1.75/6

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Catch Review : TNA Impact (20/02/2015)

Publié le 21 Février 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après un Lockdown en demi-teinte, mais ayant battu des records d'audience pour D-AM, l'Impact de la semaine dernière continuait sur la même lancée, en s'établissant comme un épisode de transition menant au show de cette semaine, avec comme promesse beaucoup d'action au programme.

Impact Wrestling 20/02/2015 :

- Angle bien décidé à gagner le titre. Lashley peu impressionné.

- Wolves & Matt Hardy vs Abyss, Storm & Manik. Un public en très grande forme, et un tag match très bien mené pour ouvrir le show. La Revolution domine en post-match, et Manik se fait punir pour avoir perdu le match.

- EC3 mécontent du retour d'Anderson, qui fait son entrée triomphante, et menace de raser le crâne de EC3, ce qui laisse le temps à Spud et Mandrews d'intervenir. Et c'est finalement Tyrus qui passe à la tondeuse, tandis que Spud est adulé par le public en délire. Un bon segment qui m'a un peu inquiété à ses débuts, quand je craignais le duel de promos sans suite, mais qui s'est bien rattrapé ensuite.

- Le BDC a confiance en sa capacité à se débarrasser d'Angle ce soir. Donc forcément, on peut en déduire qu'ils vont probablement échouer...

- Mickie est là pour nous parler de Magnus.

- Grado vs Al Snow. L'entrée de Grado sur du Madonna malheureusement redoublée en post-prod, à cause des avocats de Madonna qui ont apparemment changé d'avis au sujet de l'utilisation de la chanson juste avant la diffusion tv... le public est à fond derrière Grado, qui se fait démolir par Al Snow jusqu'à son bref comeback héroïque. La production a clairement taillé dans la masse, que ce soit dans le match ou dans les pré et post-matches, probablement à cause des problèmes musicaux et de chants du public.

- En post-match, le BDC vient démolir tout le monde, mais Drew Galloway débarque, explose Low-Ki, et sauve tout le monde.

- Kong pas impressionnée par les Bromans.

- A-Love vs Taryn, KO title match. RAS, un match assez oubliable, sans rien de particulièrement mauvais, mais principalement là pour mettre en place le post-match avec Kong et Kim.

- Vidéo promo efficace pour le main event de ce soir.

- Dreamer vs EY, hardcore match. Du brawl un peu partout, un Dreamer qui pisse le sang, un EY qui le mord, des spots bourrins, bref, c'était réussi.

- Récap de Bram/Magnus. Mickie dans le ring, acclamée par la foule, pour expliquer que les actions de Bram l'ont blessée, Bram vient répliquer, bonne promo de Mickie, et sauvetage de Mickie par les arbitres avant que ça ne tourne mal.

- Lashley et Angle face à face backstage, sans la moindre hésitation. Ça semble vraiment téléphoner une victoire de Angle, ça me fait peur.

- 20-men elimination gauntlet. Un bon match, bien qu'un peu prévisible, avec un Angle qui finit seul contre le BDC, mais échoue (heureusement) à triompher (ce qui était une bonne surprise).


Un show plutôt sympathique, ma foi, avec pas mal d'action, des promos efficaces, un début, un retour, du sang, et Grado. J'aurais pu me passer de Grado, cela dit. Du moins, dans cette version light de son segment... parce que si la TNA avait pu diffuser la version complète du segment, avec tout le public qui chante du Madonna à tue-tête, là j'aurais dit oui.

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Un film, un jour (ou presque) #70 : Ma Pire Journée (2015)

Publié le 20 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Disney, Comédie, Policier, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ma Pire Journée (Bad Hair Day) :

Une adolescente intelligente, belle, populaire et sarcastique (Laura Marano) se lève le matin de son bal de promo pour découvrir que tout ce qu'elle avait prévu à cette occasion est tombé à l'eau. Tentant désormais de sauver cette soirée, elle trouve sur son chemin une ex-inspectrice de police perspicace mais malchanceuse (Leigh-Allyn Baker), sur la piste d'un voleur de bijoux (Christian Campbell), responsable de la perte de son job.

Une D-com assez peu intéressante, malgré les efforts de Marano (Austin et Ally) et de Baker (Bonne Chance Charlie), qui se donnent à 100%.

Un peu trop, en fait, puisque le métrage, dans un premier temps, frôle l'hystérie agaçante, avant de trouver son rythme, un rythme malheureusement peu captivant. L'histoire en elle-même, de toute façon, est assez quelconque, et tout l'intéret du film repose sur le charisme de ses deux interprètes... un charisme un peu gaspillé par des personnages particulièrement clichés : le personnage de Marano est assez MarySue-esque et creux (malgré ses mommy issues), et Baker, elle, semble avoir choisi de singer Melissa McCarthy dans Les Flingueuses, adoptant le même look, la même attitude, et le même côté abrasif-mais-qui-a-bon-fond.

Pas particulièrement intéressant, donc, même si les quelques moments de second degré sauvent le tout d'un échec total.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #69 : The Pretty One (2013)

Publié le 19 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Pretty One :

Contrairement à sa soeur jumelle Audrey (Zoe Kazan), populaire et heureuse, Laurel, complexée et timide, vit une vie médiocre chez ses parents... mais la mort de sa soeur dans un accident de voiture va lui permettre de prendre la place de cette dernière et de vivre son existence, trouvant par là-même un sens à sa propre vie...

Une comédie dramatique qui repose intégralement sur le capital sympathie de Zoe Kazan, qui fait de son mieux dans un rôle étrangement assez caricatural. En effet, il ne faut pas forcément compter sur le pitch, assez classique, ou sur la mise en image (et en musique) clairement typiquement indie/hipster, pour élever cette histoire assez prévisible et basique, qui en prime finit par placer son héroïne en position de "méchante", obligée de s'excuser auprès de tout le monde dans la dernière demi-heure du film.

Pas sûr que cela ait été le meilleur choix scénaristique à adopter, déjà que le personnage était à la limite de l'agaçant de par son impuissance, sa timidité maladive, et son attitude globalement maniérée et excentrique. M'enfin bon. Un peu déçu, je dois dire.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #68 : Vous descendez ? (2014)

Publié le 18 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Vous descendez ? (A Long Way Down) :

Le soir du Nouvel An, quatre étrangers suicidaires (Pierce Brosnan, Toni Collette, Imogen Poots et Aaron Paul) se rencontrent au bord d'un toit, alors qu'ils sont sur le point de mettre fin à leurs jours...

Une comédie noire, adaptée d'un roman à succès, sur le suicide, la solitude, et le besoin de se trouver une nouvelle famille. Et je dois dire qu'en dépit de l'accueil particulièrement froid et hostile de bon nombre de critiques, j'ai vraiment apprécié ce métrage, qui fonctionne assez bien grâce à sa distribution, s'avère assez drôle, et voire même assez touchant par moments, malgré quelques errances occasionnelles.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #67 : Dangerous Housewife (2015)

Publié le 17 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Dangerous Housewife (Home Sweet Hell) :

Vendeur de meubles possédant sa propre entreprise, Don Champagne (Patrick Wilson) semble avoir une vie parfaite. Mais en vérité, sa femme Mona (Katherine Heigl) est froide, distante, calculatrice, autoritaire, monomaniaque et bourrée d'obsessions et de tics, sa vie sexuelle est inexistante, sa fille commence à se calquer sur sa mère, et sa nouvelle employée (Jordana Brewster) lui fait de l'oeil. Et lorsque celle-ci tombe enceinte de lui, et décide de le faire chanter, Mona prend les choses en main, et emmène le couple dans une spirale meurtrière improbable...

Une comédie noire qui manque notablement de punch et de structure, ainsi que de logique interne : en effet (spoiler alert), tout le métrage repose sur le meurtre de Brewster par Mona & Don, afin de mettre un terme à son chantage... sauf qu'à ce point du métrage, puisque Mona est déjà au courant, le chantage en question n'a plus aucun poids, et le meurtre aucun intérêt pour le couple. Et toute la suite du film découlant de cette décision initiale bancale, le récit s'en trouve particulièrement affaibli.

Cela dit, Heigl joue bien les femmes frigides psychopathes, et Wilson les maris émasculés ; dommage que tout le reste du cast ne fasse que de la figuration, et que le film soit à ce point prévisible.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #66 : Comment Séduire Une Amie (2015)

Publié le 16 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Comment Séduire Une Amie (Playing It Cool/A Many Splintered Thing) : 

Cynique et en panne d'inspiration, un scénariste (Chris Evans) chargé d'écrire une comédie romantique ne croit plus en l'amour, jusqu'à ce qu'il rencontre une jeune femme charmante et parfaite (Michelle Monaghan), qui malheureusement est déjà fiancée. Épris l'un de l'autre, les deux protagonistes décident cependant de rester amis...

Une comédie romantique à la distribution remarquable (Evans, Monaghan, Aubrey Plaza, Ioan Gruffudd, Anthony Mackie, Topher Grace, Patrick Warburton, Martin Starr, Luke Wilson, Philip Baker Hall, Ashley Tisdale, Matthew Morrison, etc), mais qui tombe spectaculairement à plat.

Le film fait pourtant un temps illusion, sur la base du casting, et de sa mise en images sympathiquement décalée (les séquences imaginaires illustrant les rêveries du héros sont assez amusantes), mais bien vite, les personnages tous désabusés et émotionnellement immatures fatiguent, et surtout, les interminables échanges de platitudes pontifiantes sur l'amour, le sexe et les relations deviennent particulièrement saoulantes, jusqu'à l'écoeurement.

1.5/6

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Catch Review : NXT Takeover - Rival (11/02/2015)

Publié le 15 Février 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, NXT, WWE

Sur un coup de tête, j'ai décidé de jeter un oeil, cette semaine, au nouveau "PPV" de NXT, comme toujours promu par l'internet comme le meilleur show de catch de tous les temps.

Je n'ai jamais vraiment suivi NXT, les rares shows que j'avais regardés m'ayant laissé une impression plus que mitigée, celle d'une fédération indépendante bookée comme telle, et avec des stars de la scène indépendante qui avaient des matches indépendants dans un style indépendant, le tout sous l'égide de la WWE, qui en récoltait ainsi tous les lauriers.

Mais aujourd'hui, je donne sa chance à la compagnie pendant deux heures. En espérant que NXT m'impressionne...

NXT Takeover - Rival 11/02/2015 :

- C'est marrant à quel point le public de NXT est un public de smarks, et le même public que celui de l'Impact Zone il y a 5 ans : mêmes chants vides de sens, mêmes smarks, mêmes réactions excessives, et même nombre de fans qui chantent aux mêmes moments. Avec en prime toutes les femmes et enfants habituels de la WWE.

- Kenta vs Rick Martel 2.0 Tyler Breeze. Un match affreusement générique et quelconque, avec un public agaçant, et un Kenta qui se contente de foutre des coups de pieds et de teaser le GTS. Bon gros bof.

- Bull Dempsey vs Baron Corben. Dempsey ressemble à un Bray Wyatt sans gimmick ni charisme, Corben ne ressemble à rien. Un brawl oubliable, avec un botch, et une fin baclée. Naze.

- Lucha Dragons vs Blake & Murphy, Tag Titles Match. Là encore, Blake & Murphy ne ressemblent à rien du tout et sont particulièrement transparents ; Sin Cara et Kallisto botchent un peu ; et le tout est assez approximatif et générique.

- Neville vs Balor, #1 contender match. Enfin un affrontement digne de ce nom. Pas particulièrement impressionné par l'entrée de Balor (les fangirls déchaînées qui veulent lui arracher ses vêtements et qui hurlent pendant toute son entrée ont un peu tendance à casser toute la mystique du personnage), et les premières minutes du match étaient assez lentes et classiques, mais le match a sympathiquement décollé ensuite. C'était solide, à défaut d'être le classique instantané acclamé par les spectateurs du show.

- Charlotte vs Bailey vs K-Nox vs Banks. Title match. Excellent match des quatres femmes, même s'il n'y avait pas grand suspense quant à son résultat.

- Steen vs Generico. Title match. Un peu de meublage prévisible en ouverture, et un match efficace entre deux hommes qui se connaissent par coeur. Dommage que le finish soit gentiment faiblard. Ah, et grosse rigolade en voyant les réactions traumatisées du public, qui est à fond dedans.


Bref, voilà. Un quasi PPV de la NXT. J'en aurais regardé un en entier. Et ça m'a conforté dans mon opinion que NXT, si l'on enlève les stars indépendantes qui font des matches de catch indépendant, il ne reste plus rien. Ah, si, il reste les filles... qui sont entraînées par la meilleure catcheuse indépendante au monde, comme par hasard.

M'enfin bref, les trois premiers matches étaient tirés vers le bas par leurs participants made in WWE, les trois suivants, eux, étaient bien meilleurs... mais là où les fans prédisaient deux MOTYs instantanés, c'est paradoxalement le match des filles qui m'a le plus enthousiasmé, les deux autres étant solides, sans plus.

(ah, et le public de NXT, c'est vraiment le pire des deux mondes : le pire des indépendants, et le pire de la WWE)

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Catch Review : TNA Impact (13/02/2015)

Publié le 14 Février 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Je n'étais pas très fan du Lockdown de la semaine dernière, qui sans être mauvais, souffrait clairement, pour moi, d'une durée réduite à deux heures, et d'un gimmick principal à bout de souffle. Cette semaine, cependant, c'est direction l'Angleterre, avec son public massif et motivé, ses guests, etc. Ça promet !

Impact Wrestling 13/02/2015 :

- From Scotland, public nombreux et déchaîné.

- Le BDC tente de se motiver.

- Angle au micro, invite Lashley pour le remercier, et se porte volontaire pour un match de championnat (forcément). Le BDC s'incruste (jolies tenues assorties, soit dit en passant), annule la victoire du match en cage sur un point de détail, et le tout se conclue sur le booking d'un tag match.

- Roode et Aries se toisent backstage.

- EC3 est profondément agacé backstage, et propose Spud & Mandrews & JB vs Tyrus & EC3.

- Aries vs Roode. Un très bon match, forcément, avec un Roode qui salue le talent d'Aries en post-match, avant de demander Roode vs Lashley III. EY conclue le tout d'un marteau-pilon sans appel. Et puis d'un suivant, sur le béton. Aouch.

- Al Snow dans le ring, qui joue le rôle du vétéran heel aigri, pour défier Grado. Grado acclamé comme une superstar, Snow qui trolle les parents de Grado, se mange une paire de baffes de la part de Mama Grado, et repart furieux et honteux. Ça promet pour la semaine prochaine, si le public est aussi enflammé.

- Bram vs Crazzy Steve. Un squash principalement là pour réétablir les enjeux du feud Magnus/Bram. Belle intensité de Bram.

- Spud, Mandrews & B se motivent backstage.

- Gunner et Angle discutent backstage.

- EC3 & Tyrus vs JB, Spud & Mandrews. Un match forcément peu conventionnel, avec un JB qui se prend soudain pour un high-flyer, et un Spud qui manque de perdre ses cheveux, avant d'être sauvé in extremis par Anderson.

- Gunner confiant pour la semaine prochaine, mais il se fait passer à tabac par King & Low Ki.

- Madison Rayne au micro, interrompue par les "pas" de Kong, d'une manière assez ludique et réussie.

- Kong vs Madison Rayne. Un squash rapide, mais efficace.

- Angle vient troller Aries, qui s'en fout, parce qu'il a toujours son FoF, et qu'il voudrait bien affronter Angle si ce dernier gagne le titre.

- Matt Hardy dans le ring pour parler de la chute de Jeff, interrompu par Storm, qui name-droppe tous les anciens adversaires des Hardyz, avant de passer Matt à tabac. Les Wolves viennent sauver Hardy.

- Aries ne veut pas révéler ses plans, mais se fait passer à tabac par le BDC.

- Angle & Lashley vs BDC. Bon main event, avec une fin qui, étonnamment, ne relève pas d'une intervention extérieure, mais simplement des problèmes de communication interne de Angle/Lashley.


Un show transitionnel, servant de récap-passerelle entre les enregistrements new-yorkais et ces shows anglais pour le public de ces derniers (d'où les promos assez didactiques), C'est donc très axé storylines plutôt que longs matches compétitifs (quoique Roode/Aries et le main étaient très bons), ce qui déplaira sans doute à certains. En ce qui me concerne, j'ai plutôt apprécié, même si je reconnais que le show manquait peut-être d'un petit plus qui l'aurait vraiment rendu mémorable.

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Un film, un jour (ou presque) #65 : La Nuit Au Musée 3 - Le Secret des Pharaons (2014)

Publié le 13 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique, Jeunesse, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Nuit Au Musée 3 - Le Secret des Pharaons (A Night at the Museum : Secret of the Tomb) :

Au Muséum d'Histoire Naturelle de New York, rien ne va plus : la tablette magique se décompose, et avec elle, les occupants du Musée perdent la tête. Larry (Ben Stiller) décide alors de partir pour Londres, où se trouve la solution à leurs problèmes, et à cette occasion, il va comprendre que son temps en tant que gardien de nuit est peut-être enfin arrivé à son terme...

La série des La Nuit au Musée a toujours eu ce problème (de taille) de n'être qu'une suite de divertissements familiaux gentillets mais inaboutis, reposant entièrement sur une idée de base forte, sur des effets spéciaux en pagaille, et sur quelques visages familiers venus cachetonner.

En regard du potentiel de départ de la franchise, celle-ci a toujours été assez décevante, puisqu'il manque à chaque fois une touche de folie, un grain d'inspiration qui tirerait le projet vers le haut, loin des cabotineries de certains acteurs, et du slapstick pipi-caca du capucin de service.

Ici, pour ce troisième et dernier volet de la saga, il en va de même : on se trouve face à un film portant théoriquement sur le changement, sur le passage d'une ère à une autre, sur l'évolution ; un film qui marque la dernière apparition à l'écran de Robin Williams et de Mickey Rooney ; un film qui boucle pour de bon les histoires improbables de ces personnages et de cet univers... et ce film échoue totalement à susciter la moindre émotion, ou la moindre nostalgie.

La faute à un propos sur la relation père/fils à peine effleuré, et qui par conséquent donne l'impression de ne servir à rien ; la faute à un Ben Stiller qui joue aussi le rôle d'un homme des cavernes... et qui ne sert à rien ; la faute à une Rebel Wilson dans le même rôle que celui qu'elle interprète systématiquement... et qui ne sert à rien ; la faute à un Lancelot assez transparent et qui fait un bien piètre antagoniste...

Tout le film semble en pilotage automatique, entre le passage dans les tableaux, tout droit repompé des Looney Tunes de Joe Dante, les gags et les scènes entières qui sont téléphonées et que l'on voit venir avec dix minutes d'avance, l'intrigue poussive qui n'innove jamais, le potentiel du British Museum jamais exploité...

Bref, si le film passe assez vite, il n'intéresse jamais vraiment. Quand au potentiel comique du métrage, le fait que le seul vrai rire franc du film est dû au caméo de Hugh Jackman et d'Alice Eve (et surtout à la double référence, musicale et dialoguée, à Wolverine/aux X-men) devrait vraiment faire se poser des questions aux deux scénaristes du métrage.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #64 : Jupiter, le Destin de l'Univers (2015)

Publié le 12 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Thriller, Science-Fiction, Action, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jupiter - Le Destin de l'Univers (Jupiter Ascending) :

Jupiter Jones (Mila Kunis) est une femme de ménage de Chicago, mécontente de sa vie banale et générique. Sans le savoir, cependant, elle est la réincarnation génétique de l'héritière d'un trône intergalactique, ce qui la place au carrefour des intérêts de nombreux politiciens extraterrestres. Caine (Channing Tatum), un chasseur de primes mutant travaillant pour l'un d'entre eux, arrive ainsi sur Terre, et doit localiser Jupiter avant ses rivaux...

Sans réelle surprise, ce Jupiter Ascending est un film typique des Wachowski. Comprendre par là que c'est un gloubiboulga d'influences mal digérées et de références évidentes, un patchwork de pop-culture datée qui réussit l'exploit de déborder d'idées, tout en manquant cruellement d'inspiration et d'originalité.

Ce qui est donc particulièrement frustrant pour le spectateur avisé, qui ne peut s'empêcher d'identifier toutes les inspirations des Wachos à mesure qu'elles apparaissent à l'écran, de Dune à Star Wars en passant par du cyberpunk typiquement 80s-90s, des animes, et autres visuels repris à droite et à gauche.

D'ailleurs, le film laisse parfois même une drôle d'impression, celle d'un script bâti sur quelques images et concepts forts mais basiques ayant marqué les Wachos ("un ange aux ailes robotiques plane dans le ciel d'une métropole aux côtés d'une fille en rollers à réaction", "une héroïne saute de plate-forme en plate-forme pour escalader une tour qui s'effondre") et à partir duquel ils auraient développé un scénario de manière peu organique.

Car le scénario est un autre des points faibles de ce métrage. Particulièrement classique et pataud (la Cendrillon qui se découvre un destin de princesse, le loup solitaire au grand coeur, les intrigues de cour), le script peine à captiver ou à susciter la moindre émotion : on se contente de suivre les évènements sans grande passion, les dialogues abscons et bavards achevant de forcer le spectateur en position passive.

Et visuellement, c'est un peu une même impression de patchwork qui domine, quelques images et décors frappants (certains plans sont tellement travaillés et réussis qu'ils semblent directement issus de concept-artworks) cotoyant un certain nombre de fautes de goût flagrantes et autres environnements peu inspirés : la plupart des planètes visitées sont affreusement génériques, les mercenaires semblent tout droit sortis d'une mauvaise partie de Shadowrun grandeur-nature, les costumes oscillent entre kitschs et imposants, et le design des vaisseaux spatiaux, pour la plupart modulaires, donne un rendu à l'écran inutilement compliqué et brouillon (notamment en trouadé).

"Brouillon" résume bien le métrage, à vrai dire.

Un métrage pas forcément aidé par ses interprètes principaux, que ce soit Tatum et Kunis, pas particulièrement enthousiasmants ou inspirés, ou bien à l'opposé, Eddie Redmayne, dont la seule instruction de jeu devait être "plus tu cabotineras, mieux ce sera".

Et pourtant, malgré tous ces défauts omniprésents, malgré son propos finalement naïf et improbable dans une production hollywoodienne ("le capitalisme c'est le mal, il écrase les petites gens, il vaut mieux être une prolétaire qui récure les wcs qu'une princesse régnant sur l'univers, car les pauvres se serrent les coudes et mettent tout en commun"... ne manque plus qu'un petit livre rouge !), difficile de détester ce film.

Peut-être est-ce parce que ponctuellement, le spectacle fonctionne à plein régime pendant quelques minutes successives. Peut-être est-ce parce que Sean Bean ne meurt pas (!!). Peut-être est-ce parce que la musique de Giacchino est excellente. Ou peut-être encore est-ce que la présence de quelques visages familiers et sympathiques ici ou là (Bean, Maria Doyle Kennedy, Tuppence Middleton, James D'Arcy, Gugu Mbatha-Raw, Christina Cole, et bien sûr Terry Gilliam, au sein d'une séquence "administrative" tellement WTF et décalée par rapport au reste du métrage qu'on se dit qu'elle a été rajoutée spécialement pour lui) suffit à provoquer l'indulgence.

Oui, peut-être tout ça à la fois. Ou peut-être que c'est simplement un nanard destiné à devenir culte pour plein de mauvaises raisons. Allez savoir.

0/6, 3/6, 6/6 ?

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Un film, un jour (ou presque) #63 : Le Roi Scorpion 4 - La Quête du Pouvoir (2015)

Publié le 11 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Action, Aventure, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Roi Scorpion 4 - La Quête du Pouvoir (Scorpion King 4 : Quest For Power) :

Trahi par son bras droit Draze (Will Kemp), Mathayus (Victor Webster) est contraint de faire équipe avec Valina (Elle Hollman), une guerrière effrontée, et avec Sorrell (Barry Bostwick), inventeur excentrique et père de Valina, pour mettre la main sur une couronne mythique et magique avant que Draze ne s'en empare.

Un bon gros nanard d'heroic fantasy façon Xena du pauvre, tourné dans les pays de l'Est, avec trois tonnes de seconds couteaux qui cachetonnent souvent le temps d'une scène (Rutger Hauer, Lou Ferrigno, Michael Biehn, Antonio Silva, Royce Gracie, Don Wilson : autant de noms au générique, voire de visages sur l'affiche, qui n'ont que dix lignes de dialogue et trois minutes à l'écran).

Les péripéties sont classiques (une tribu de nains cannibales, un cage fight entre filles, un dragon, un temple de prêtresses virginales), voire hautement dérivatives (toute la fin du film est un repompage de Indiana Jones et la Dernière Croisade, entre les énigmes/pièges à résoudre à l'aide de notes, le père mourant à l'extérieur du temple, les méchants qui sont là sur les talons du héros, l'antiquité magique qui redonne la vie éternelle, etc)... mais étrangement, ça fonctionne plutôt sympathiquement.

Principalement parce que tout le monde y met une énergie et un enthousiasme communicatifs, avec pleins de sous-entendus graveleux qui auraient plu à The Rock, une musique électrico-symphonique d'un sbire/nègre de Hans Zimmer, des effets visuels honorables vu le budget, et un sens de l'humour et de la décontraction qui rend le tout attachant, comme un vieux film d'héroic fantasy fauché des années 80, avec son bad guy en surjeu cabotin total du début à la fin.

Et puis bon, difficile de détester un film qui repompe le duel Hulk vs Loki, et qui choisit Esmé Bianco (la prostituée rousse de Game of Thrones) dans le rôle de la prêtresse virginale qui est choquée par l'irruption dans son temple d'un Webster et d'un Bostwick déguisés en femmes...

3.5/6 (sur l'échelle des DTVs d'heroic fantasy fauchés)

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Un film, un jour (ou presque) #62 : #Chef (2014)

Publié le 10 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

#Chef :

Ancien chef prodige, Carl Casper (Jon Favreau) s'est progressivement laissé aller à la facilité, bien content de son job confortable dans un restaurant de LA, de sa bedaine croissante, et de la compagnie sans attaches de Molly (Scarlett Johansson)... mais lorsqu'une critique assassine le remet sérieusement en place, Carl comprend qu'il doit se remettre en question, renouer avec son fils, et réinventer sa carrière en ouvrant un food truck à Miami...

Un projet perso pour Jon Favreau, tellement passionné par la bonne bouffe et la cuisine qu'il a rameuté ses potes pour en faire ce film à la gloire de la nourriture, dans lequel il tient le premier rôle, et couche avec ScarJo et Sofia Vergara. Rien que ça.

Cela dit, malgré son côté vanity project évident, sa fin précipitée, et son récit assez balisé de rapprochement entre un père et son fils, Chef est un spectacle sympathique, principalement grâce à la mise en images de ce food porn par Favreau, une mise en images dynamique, amusante et colorée, sur fond de salsa et de musique rétro.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #61 : Les Nouveaux Héros (2014)

Publié le 9 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Jeunesse, Action, Aventure, Japon, Disney, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Nouveaux Héros (Big Hero 6) :

Hiro Hamada (Ryan Potter) est un petit génie de la robotique, qui rêve de rejoindre l'établissement où son frère Tadahashi (Daniel Henney) et ses amis étudient. Mais la mort tragique de Tadahashi amène Hiro à se rapprocher de Baymax, le robot infirmier mis au point par son frère... et peu à peu, Hiro et la bande d'amis de Tadahashi vont entreprendre de venger celui-ci : un supervilain masqué, responsable de la mort de Tadahashi, utilise en effet une invention de Hiro pour commettre ses crimes...

Un film Disney qui aurait très bien pu être réalisé et sorti par Dreamworks, tant toutes les ficelles habituelles du genre y sont présentes : il y a de l'action virevoltante, une relation familiale brisée remplacée par le lien entre un garçon et son compagnon animalier dragon, des personnages secondaires décalés (mais pas trop développés), un maychant dont l'identité n'est un secret pour aucun spectateur, des péripéties classiques, une fausse mort du compagnon, un score peu inspiré de Henry Jackman (qui lorgne çà et là sur du John Powell), etc...

Mouais.

Pas grand chose de neuf sous le soleil, donc, si ce n'est une direction artistique intéressante, mélangeant Asie et San Francisco ; mais à part ça, le tout est vraiment cousu de fil blanc, dérivatif, et bien que cela reste agréable à suivre, ça ne décolle jamais vraiment totalement.

3.5/6

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Catch Review : TNA Impact - Lockdown (06/02/2015)

Publié le 7 Février 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

L'Impact de la semaine dernière continuait sur la lancée des précédents, avec un show rythmé, des intrigues qui avançaient, et de la mise en place prometteuse pour le Lockdown de cette semaine...

Impact du 06/02/2015 - Lockdown :

- Hardys vs Revolution, Tag Titles match. Un gros bordel pas forcément désagréable, mais pas aidé par des caméramen assez limités dans leurs angles et déplacements. Le bump de Jeff en post-match était assez brutal.

- Le BDC manigance backstage.

- Duel de promos BDC vs Team Angle, et brawl.

- Un peu de hype pour Kong vs Havok.

- La Team Angle tente de se réorganiser.

- Kong vs Havok. L'affrontement de deux tanks, efficace, mais un peu court à mon goût. Je suppose qu'il y aura un rematch incessamment sous peu.

- ALove très contente de ne plus avoir Velvel pour la tirer vers le bas.

- EY vs Roode. Un match tranquillou et solide.

- Angle tente de convaincre Lashley, sans succès.

- Spud & Mandrews vs Tyrus. Un match handicap plutôt fun, avec un Spud acrobate et déchaîné, un Mandrews qui a un spot assez brutal sur l'escalier, et un Borash qui intervient en post-match.

- Promo motivée de Roode, prêt à repartir à la course au titre.

- Récap d'un parcours d'obstacles organisé entre Robbie et Brooke.

- Lethal Lockdown. Comme d'habitude, un gros bordel (bis) au finish bancal. Je n'ai jamais été grand fan du Lethal Lockdown, puisque généralement, il ne se passe rien jusqu'à la toute fin, pas d'élimination, pas de suspense, pas de surprise, rien. M'enfin le gimmick a ses fans, je suppose.


Un show sans rien de vraiment mauvais, mais qui a clairement souffert d'un format 3h réduit à une diffusion de 2 heures, et des limites d'espace de la salle new-yorkaise. Dommage. La semaine prochaine, retour aux stades archi-pleins de l'Écosse et de l'Angleterre, ce qui devrait s'avérer une énorme bouffée d'oxygène.

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Un film, un jour (ou presque) #60 : Petit Mensonge et Grand Mariage (2013)

Publié le 6 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Petit Mensonge et Grand Mariage (One Small Hitch) :

Sur le point de rentrer dans sa famille pour assister au mariage de sa mère, Molly (Aubrey Dollar) plaque son petit ami, et croise le chemin de Josh (Shane McRae), le meilleur ami de son frère, en route pour le mariage. Afin de faciliter les derniers jours du père de Josh, malade, le couple décide alors de faire semblant d'être fiancé le temps de la cérémonie... mais les sentiments s'en mêlent bientôt.

Une comédie romantique assez classique, mais qui fonctionne plutôt bien, à ma grande surprise. Principalement parce que la distribution y met de l'énergie, Aubrey Dollar en tête, toujours aussi attachante et sympathique. À part ça, cependant, il faut bien avouer que le tout est assez routinier, et pas forcément très bien filmé par John Burgess. Mais bon, ça se regarde tout de même tranquillement.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #59 : Kidnapped For Christ (2014)

Publié le 5 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Documentaire, Religion, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Kidnapped For Christ :

Un documentaire assez glaçant sur un camp de rééducation religieuse à destination de jeunes ados turbulents et "à problèmes" (comprendre : homosexuels, mentalement instables, malades, traumatisés, etc, bref, anormaux aux yeux des bien-pensants), qui sont arrachés à leur domicile, expédiés au milieu de nulle part en République Dominicaine, et brisés mentalement et physiquement par les responsables de l'établissement, en échange de droits d'inscription conséquents payés par les parents.

Une dérive hallucinante de la religion à l'américaine, et un portrait marquant de certains des "pensionnaires" de l'établissement, un peu desservi toutefois par une forme et une structure relativement hésitantes. Dans les mains d'un documentaliste plus expérimenté, ça aurait probablement été plus mémorable.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #58 : Brick Mansions (2014)

Publié le 4 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Action, Thriller, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Brick Mansions :

En 2018, la ville de Detroit est divisée en deux par un mur, isolant les Brick Mansions, un quartier où règne l'anarchie et le chaos, du reste de la cité. Lino (David Belle) et Damien Collier (Paul Walker), un flic infiltré, doivent faire équipe pour s'y introduire, et empêcher le lancement d'un missile atomique par le dangereux Tremaine (RZA)...

Sans surprise, ce remake du (déjà peu fameux) Banlieue 13 s'avère un flop quasi-intégral : le tout est plat, forcé, monté avec les pieds à grands renforts de zooms, de ralentis et de cuts, et surtout, outre son scénario très peu inspiré et original, on sent très clairement la nature "coproduction EuropaCorp" du film, avec ses acteurs qui jouent mal ou sont mal doublés en post-synchro. Restent les cascades, potables, et Paul Walker, qui essaie de surnager un peu dans ce qui est son ultime film...

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #57 : Into The Woods, Promenons-nous dans les Bois (2014)

Publié le 3 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Comédie, Musique, Aventure, Disney

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Into The Woods, Promenous-nous dans les Bois (Into The Woods) :

Cendrillon (Anna Kendrick), Jack (Daniel Huttlestone) et le Haricot Magique, le Petit Chaperon Rouge (Lilla Crawford) et le Grand Méchant Loup (Johnny Depp), Rapunzel (Mackenzie Mauzy), une Sorcière (Meryl Streep) et bien d'autres personnages de contes de fées gravitent autour d'un bois enchanté, où leurs histoires se croisent et s'entremèlent...

Lorsque j'avais vu Sweeney Todd, j'avais dit ceci :

"Le problème de Sondheim, (...) c'est qu'il est soit bon parolier, soit bon mélodiste, mais rarement les deux en même temps. Soit il compose de chouettes mélodies, mais les plombe joyeusement en mettant des pans de dialogues chantés insupportables et paresseux dessus, ou bien il compose des textes intéressants, mais il n'y a alors ni mélodies ni orchestration mémorables."

Et sur ce Into The Woods, c'est exactement la même chose : les chansons "parlées-chantées" sont tellement omniprésentes qu'elles se mélangent toutes, jusqu'à ne plus faire qu'une bouillie infâme et insupportable de personnages débitant des dialogues en accentuant vaguement un mot ou un autre.

À partir de là, problème. Parce que oui, visuellement, c'est très réussi, et les acteurs sont globalement excellents (même si Streep est en mode "cabotinage décomplexé"). Et oui, quelque part, malgré les nombreuses oeuvres similaires, déconstruire les contes de fées en montrant que "non, il n'y a pas de fin heureuse dans la vraie vie", ce n'est pas une mauvaise idée (bien que ce soit une attitude typiquement 80/90s dans son cynisme).

Mais voilà, le tout ne décolle jamais faute à la musique, à la narration en voix off, aux intrigues jamais vraiment approfondies, aux pistes laissées en suspens, aux personnages évacués en cours de film, à la menace géante jamais vraiment concrète... bref.

3/6 pour les efforts de tout le monde, mais ça reste affreusement insipide.

 

Mise à jour de 06/2017 : Une mise à jour très rapide, puisque j'ai tenté de revoir le film, et que, moins de 20 minutes après le début du métrage, j'ai tout simplement été tenté de jeter mon écran par la fenêtre.

Un film qui m'est devenu tout simplement insupportable, maintenant que l'effet de surprise et de découverte est passé, et qui ne vaut plus que pour sa distribution sympathique, sa direction artistique, et une scène ou deux (comme par exemple le duel chanté des deux Princes, assez amusant).

2.25/6

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