Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Le Cadeau secret de Noël (The Secret Gift of Christmas - 2023) :
Personal shopper énergique au style très affirmée, Bonnie Parker (Meghan Ory) accepte un nouveau client : Patrick Armstrong (Christopher Russell), chef de chantier brut de décoffrage, veuf et père d'une fillette attachante. Elle doit acheter pour lui des cadeaux pour tous ses employés, ses clients et sa fille : de quoi inciter Bonnie à mieux le connaître et à se rapprocher...
ZzzzzzzzzzZzzzz... alors là, pour le coup, on a un peu l'impression de remonter dix ans en arrière, et de retomber dans une accumulation des pires clichés des métrages Hallmark, dont justement la chaîne tente de se défaire depuis des années.
Mais là, tout y est, pas aidé par une protagoniste influenceuse au style très discutable (c'est supposé être stylé et excentrique, ça paraît plutôt bordélique et moche), une rivale amoureuse sans le moindre intérêt (la proche de musique jalouse) et une photographie assez cheap.
Bref, pas grand intérêt, c'est en pilotage automatique total, au point de pouvoir sauter des scènes entières sans rien rater de l'intrigue et de son manque total de surprises.
2/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Parce que son fils Wyatt Redmond (Evan Roderick) est un trust fund baby immature et fainéant, son père lui coupe les vivres à l'approche de Noël. D'autant que, suite à un incident avec un client, les actions de Wyatt sont responsables du départ de Carley (Katie Findlay), employée respectée du département qualité de la marque de vêtements de la famille Redmond. Désormais, Carley est au point mort, et pour se secouer un peu, la jeune femme décide de réaliser tous les éléments d'une liste de bonnes résolutions qu'elle a toujours repoussées ; contre toute attente, Wyatt se propose alors pour l'assister, si Carley accepte, en échange, de l'aider à rentrer dans les bonnes graces de son père...
Une rom-comHallmark au postulat assez classique, mais qui fonctionne néanmoins très bien, principalement grâce à l'énergie insufflée au tout : une énergie jeune et dynamique, portée par un couple principal à l'interprétation plus ludique et amusante que la norme, et par un script ne se prenant jamais trop au sérieux.
Après 20 ans à nouveau !, Katie Findlay confirme qu'elle fait une protagoniste très attachante, Evan Roderick évoque un peu Zack Morris, et dans l'ensemble, c'est une nouvelle bonne surprise à ajouter au catalogue 2023 de la chaîne.
4/6
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Compositeur de r'n'b, Benjamin Armstrong (Morris Chestnut) est contraint de jouer les Père Noël de grande surface pour arrondir ses fins de mois. Un jour, un fillette lui demande de faire en sorte que, pour Noël, sa mère reçoive un compliment gratuit d'un inconnu. Benjamin s'empresse de le faire, mais tombe bientôt amoureux de la mère en question, Nancy Taylor (Gabrielle Union), mère au foyer aisée de trois enfants ; il lui cache cependant son véritable métier, ce qui complique fortement cette relation naissante lorsque l'une des chansons de Benjamin est choisie par la superstar J-Jizzy (Charlie Murphy) pour apparaître sur son album de Noël... et que Benjamin découvre que J-Jizzy est le père des trois enfants de Nancy, son ex-femme.
Une comédie romantique afro-américaine par et pour afro-américains (le réalisateur et co-scénariste - l'un des quatre listés ! - est producteur de hip-hop et ancien compère de Notorious BIG) qui se contente d'aligner les clichés et les passages incontournables du genre, saupoudrés d'une dose de culture hip-hop/R'n'b (Queen Latifah et Terrence Howard jouent des "anges de Noël" qui passent de temps à autre dans le film, et semblent avoir été ajoutés à postériori, parce qu'ils sont potes avec le réalisateur ; J-Jizzy est une parodie assez évidente).
Et c'est à peu près tout : ça se regarde, parce que Gabrielle Union et Morris Chestnut sont des acteurs principaux assez attachants, mais à part ça, c'est en pilotage automatique, Chestnut écope d'un look parfois peu probant, certains passages sont cheapouilles (le côté slapstick/comédie ne fonctionne pas vraiment), et les personnages secondaires sont soit caricaturaux au possible (comme J-Jizzy) soit paradoxalement probablement aussi attachants que les leads.
3 - 0.5 pour tout l'artifice de Latifah et Howard qui n'apporte absolument rien au film, et pour la neige numérique incrustée à l'écran dans la moitié des extérieurs, et qui reste identique quels que soient les mouvements de caméra = 2.5/6
(film déjà critiqué en ces pages en 2013... et dont je ne gardais absolument aucun souvenir !)
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Le Noël de Teddy l'ourson (Teddybjørnens jul - 2022) :
Mariann (Marte Klerck-Nilssen), une fillette norvégienne vivant dans une petite bourgade tranquille, au milieu du siècle dernier, rêve de gagner Teddy, un ours en peluche proposé en prix dans la tombola du marché de Noël local. Teddy, lui, rêve de rejoindre une famille aisée, mais lorsqu'un vieil homme le gagne et le cache dans une grange, l'ourson en peluche va faire la connaissance de Bolla, une hérissonne en peluche qui va lui faire découvrir un nouveau monde... un monde qui va l'amener dans les bras de Mariann.
Un petit film norvégien pour enfants tout à fait charmant, à l'ambiance rétro agréable et attachante, qui voit une famille pleine de bons sentiments se réunir et fêter Noël à la norvégienne, pendant qu'un nounours et une hérissonne en CGI découvrent le sens de leur vie, et la tendresse des enfants.
C'est mignon comme tout, c'est librement adapté de chansons norvégiennes pour enfants, et si ça ne casse pas trois pattes à un canard (la hérissonne est un peu fatigante par moments), et que ça ne déborde pas forcément d'ambition, ça reste tout à fait agréable à regarder, et festif au possible.
Et puis les deux enfants sont adorables.
4.25/6
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Le Noël royal de Bella (A Royal Date for Christmas - 2023) :
Styliste possédant sa propre boutique, Bella Sparks (Danica McKellar) reçoit une commande urgente lorsque Stefan (Damon Runyan) passe la voir après avoir perdu ses bagages à l'aéroport. Elle s'en acquitte rapidement, malgré le ton brusque de son client distingué, et accepte ensuite son offre lorsqu'il lui demande de la dépanner et de l'accompagner pendant une semaine au fil de ses obligations professionnelles. Rapidement, cependant, Sparks découvre que Stefan est un Duc très médiatique et solitaire, traqué par les paparazzi...
Pfff... à ce niveau-là, je ne sais plus vraiment quoi dire à propos de ce type de film, énième téléfilm "royal" toujours coulé dans le même moule, avec ses personnages similaires, ses enjeux similaires, ses clichés similaires, son couple principal similaire à l'alchimie très moyenne, ses rebondissements similaires, etc.
Ici, c'est pour GAF, c'est avec un budget moindre, et je ne pense pas que ce soit réellement pire que d'autres téléfilms royaux comparables, mais c'est typiquement la définition de "formulaïque" et "générique" : j'ai failli m'endormir à plusieurs reprises.
Ça plaira certainement à certain(e)s, mais moi, je jette l'éponge avec ce sous-genre de métrages.
2/6
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À la Recherche de la magie de Noël (Magic in Mistletoe - 2023) :
Harrington Davis (Paul Campbell), auteur reclus de best-sellers jeunesse, peine à conserver l'esprit de Noël, et un message malencontreux publié, en colère, sur les réseaux sociaux, lui vaut l'opprobe des médias et de son public, à quelques jours à peine de la sortie de son nouveau roman. Sa maison d'édition lui envoie alors April Collins (Lyndie Greenwood), attachée de presse, pour tenter de renverser la vapeur et de réhabiliter son image de marque...
Une rom-com Hallmark pas forcément désagréable, mais qui souffre d'une production vraiment insuffisante pour convaincre : on nous présente un auteur de best-sellers du calibre de JK Rowling, mais rien de ce qui est montré à l'écran n'est à la hauteur - les couvertures de roman sont amateures, les dessins fauchés au possible, les personnages simplistes, le récit insipide, bref, ça n'est jamais probant.
Et ce côté inabouti s'étend au reste de la production : on retrouve le même hôtel canadien qui sert d'extérieur à tout et n'importe quoi (ici, à la maison luxueuse de l'auteur), Lyndie Greenwood n'est physiquement jamais mise en valeur (entre peau luisant constamment et coiffure "boucles de chien mouillé/je sors de la douche"), récit un peu trop nonchalant et manquant d'enjeux, Campbell en mode mineur...
Après, reste l'alchimie Campbell/Greenwood, pas désagréable, et le caméo de Kim Sustad en début de film, mais ça s'arrête là. Ce n'est pas désastreux, mais il manque clairement quelque chose.
2.75/6
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Le lapin de velours (The Velveteen Rabbit - 2023) :
Mélancolique et timide, le petit William (Phoenix Laroche)) s'installe avec ses parents à l'autre bout du pays, loin de ses amis et de son école. Là, il s'attache à un lapin en velours qu'il a reçu pour Noël... jusqu'à ce que William tombe gravement malade et que le jouet doive être brulé pour éviter la contagion.
Une adaptation Apple Tv d'un récit pour enfants incontournable en Grande-Bretagne, ce qui explique probablement pourquoi ce Christmas Special de 45 minutes a à ce point plu aux critiques et aux spectateurs.
Toute nostalgie mise à part, et bien qu'étant familier du livre original, j'ai trouvé le tout un peu décevant.
En partie à cause de la mise en scène et du rendu visuel global très télévisuels, mais aussi parce que sur le fond, au niveau de la narration, j'ai trouvé que quelque chose était très (trop) plat, peinant à susciter de l'émotion.
Peut-être est-ce dû à l'écriture et à l'interprétation du petit William, en mode anxiété sociale maladive. Peut-être est-ce le doublage, qui manque un peu de charme. Ou peut-être est-ce dû aux mélanges de styles, avec un récit qui passe de la prise de vue réelle à la pseudo-stop-motion, et qui intègre des animaux en CGI avant de basculer brièvement en animation hybride 2D/3D pour illustrer certains des jeux du garçon (mais pas tous) avec son lapin - le tout semble un peu décousu, comme s'il manquait quelque chose pour vraiment rendre le tout attachant et dépasser la simple démonstration technique.
En tout cas, ce n'est pas mauvais, en soi, mais ici, avec cette adaptation, la magie du récit original n'a pas opéré sur moi.
3/6
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Super Noël, la série - saison 2 (The Santa Clauses - 2023) :
Santa Claus en place, Scott Calvin (Tim Allen) est toujours décidé à se trouver un successeur, mais son fils Cal (Austin Kane) n'est vraiment pas fait pour le métier de Père Noël, et n'a d'yeux que pour sa petite amie. Sandra (Elizabeth Allen-Dick), elle, développe des pouvoirs toujours plus puissants, et La Befana (Laura San Giacomo) décide de la prendre sous son aile pour la former. Et alors que Betty (Matilda Lawler) s'absente du Pôle, un secret issu des heures les plus sombres de l'histoire de Santa ressurgit : Magnus Antas (Eric Stonestreet), un Père Noël sanguinaire allié aux gnomes, s'échappe de sa prison millénaire, et décide de reprendre le Pôle Nord par la force...
Après une saison 1 malheureusement plus proche, qualitativement parlant, du troisième film (c'était brouillon, caricatural, cabotin, décousu, et jamais probant) que du premier, revoilà encore une nouvelle saison de la franchise Santa Clause, toujours en six épisodes, et toujours avec la même équipe aux commandes...
... Et sans surprise, le résultat est tout aussi médiocre, pour ne pas dire parfois mauvais. Le principal problème étant, très clairement, le fait que personne, parmi les scénaristes de la série, ne semble capable d'écrire une série télévisée dramatique cohérente et structurée.
Probablement parce que le showrunner et ses scénaristes viennent tous du monde de la sitcom ou de séries assimilées (et pour certains sont débutants... comme la fille du showrunner) - l'écriture d'un programme comme Super Noël, avec une intrigue de fond répartie sur six épisodes, de la continuité, des personnages qui ont évolué, etc, est bien différente du format sitcom, qui demande des punchlines, du rythme, et des personnages caricaturaux et simples. Et les deux se marient assez mal.
Le résultat : une saison 2 toujours plus décousue, au rythme incohérent (ici, le scénario précipite tous ses rebondissements, là, il freine bizarrement des quatre fers pour s'attarder longuement sur des scènes plates et insipides, ou sur l'entraînement des ados), avec des caméos sous-exploités (Tracy Morgan en Lapin de pâques... dans une demi-scène), du fanservice gratuit (Paige Tamada qui revient servir du chocolat chaud, Michael Dorn qui dort un peu), des moments WTF (Carol et Sandra qui saccagent la maison du Lapin de Pâques pour le fun pendant un montage musical guilleret), des personnages secondaires toujours aussi peu probants (Noel et Gary sont toujours des caricatures ambulantes assez pénibles), des décors parfois un peu fauchés (surtout les extérieurs du Pôle, très polystyrène et studio), et un nouvel antagoniste très similaire aux anciens (encore un Père Noël maléfique qui veut prendre le contrôle du Pôle Nord).
Les nouveaux arrivants, cette saison, font pourtant de leur mieux : Eric Stonestreet cabotine à fond en Magnus Antas (mais c'est le rôle qui veut ça), la petite Marta Kessler fait de même en gnome en colère, et Gabriel Iglesias... je ne suis pas vraiment sûr de son utilité durant cette saison, et les scénaristes non plus, visiblement, tant la sous-intrigue de Magnus coincé dans le parc tenu par son personnage fait du surplace.
On regrettera aussi que Betty (Matilda Lawler) soit complètement sous-exploitée, cette année, envoyée en Kribble-Krabble (l'équivalent de Rumspringa chez les elfes)... mais bon, je suppose qu'il fallait laisser plus de place à l'entraînement de Cal et de Sandra (la production a dû se dire qu'il fallait donner plus à faire à la fille de Tim Allen et à Laura San Giacomo) et peut-être même préparer le départ du personnage (?).
Bref, une saison assez laborieuse, voire pénible à suivre, principalement parce que de plus en plus caricaturale, que rien ne semble maîtrisé, que les moments émotions sont noyés dans tout le reste, et que tout se résoud de manière précipitée et bâclée, comme si la série avait perdu les 3/4 de son budget entre le début et la fin de la saison.
Décidément, la franchise Santa Clause peine systématiquement à tenir la distance.
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L'histoire de Marie (Fiona Palomo), désignée par Dieu pour porter son enfant, et de sa fuite vers Bethléem en compagnie de son époux Joseph (Milo Manheim), pour échapper aux troupes du cruel Roi Hérode (Antonion Banderas)...
Que se passe-t-il quand des producteurs/compositeurs de Glee et de multiples chansons pour des comédies musicales et pour des groupes/artistes estampillés Disney s'essaient à une relecture de la Nativité, en mode comédie musicale moderne et pieuse ?
Et bien, bizarrement, on se retrouve avec un film de mouvance évangélique bien plus regardable que ce à quoi l'on aurait pu s'attendre, notamment parce que le métrage conserve toujours un sens de l'humour et de l'auto-dérision frôlant même, par moments, la parodie.
En fait, formellement et musicalement, ce Journey to Bethlehem ressemble fortement à ce qu'aurait pu être une version Disney de ce récit, avec sa princesse Disney protagoniste (Marie) volontaire et érudite, voulant enseigner mais contrainte de se marier par un patriarcat opressif, ses meilleures copines ethniquement diverses, son Joseph inventeur et séducteur (qui a parfois de faux airs de Monsieur Poulpe), ses parents juifs aux noms imprononçables, ses Rois Mages comiques qui se disputent tout le temps, ses animaux mignons, et surtout son Roi Hérode très méchant et maniéré, incarné par un Antonio Banderas cabotin et décomplexé, en mode Jack Sparrow, et qui a droit aux numéros musicaux les plus mémorables.
C'est probablement ça qui m'a le plus surpris : le film est ponctuellement drôle, à deux doigts d'une parodie à la Mel Brooks (le Roi Mage qui essaie de refourguer sa myrrhe), et le reste n'est pas forcément très prosélyte, pas plus que toute crèche de Noël - certes, les chansons sont très inégales (ici, des numéros dynamiques et pêchus, ailleurs, des ballades insipides, là, du pseudo-Imagine Dragons, de la world music ratée ou encore des chansons très Notre-Dame de Paris et autres comédies musicales modernes), et le tout meuble beaucoup, mettant une bonne demi-heure à arriver à l'annonce de l'archange Gabriel (qui se cogne la tête en arrivant et répête son texte à la porte !)... mais la distribution est sympathique, les décors espagnols convaincants, et la direction artistique est efficace malgré le budget limité.
Une bonne surprise, donc, toutes proportions gardées, et pour peu qu'on ne fasse pas une allergie à tout ce qui est récit biblique (pourtant, ce n'est pas du tout ma tasse de thé, habituellement).
4/6
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C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
The Naughty Nine (2023) :
Parce qu'ils sont tous sur la liste des enfants turbulents, un groupe éclectique de préadolescents (Winslow Fegley, Camila Rodriguez, Madilyn Kellam, Deric McCabe, Clara Stack, Ayden Elijah, Imogen Cohen, Anthony Joo) s'associe et décide d'organiser un casse au Pôle Nord, pour aller dérober les cadeaux qu'ils n'ont jamais reçus dans la réserve du Père Noël (Danny Glover)...
Téléfilm Disney Channel/Disney+ diffusé fin novembre sur les deux plateformes (ce qui en fait officiellement une DCOM), ce Naughty Nine a été assez bien reçu par la critique américaine, amusée par l'adaptation du genre du film de casse au film de Noël, et par la direction artistique bigarrée du métrage.
Et il faut bien admettre que sur le plan des décors et des costumes, ça tient plutôt bien la route en ce qui concerne le Pôle Nord, assez joli et réussi. Après, sur l'intéret du film dans sa globalité, je serai beaucoup plus mitigé.
En partie à cause du casting, je dois dire. Un casting composé de jeunes légèrement trop âgés pour incarner des enfants qui croient encore au Père Noël (tout le monde a 13-15 ans), qui cochent toutes les cases de la diversité à l'américaine (toutes les ethnicités sont représentées, et l'on a même droit à un apprenti designer gay) et qui sont parfois très inégaux dans leur interprétation, pas aidés par l'écriture faiblarde qui multiplie les facilités et les scènes pas convaincantes.
C'est bien ça, le problème : l'histoire en elle-même n'est pas inintéressante, et aurait fait un film d'animation très sympathique... et d'ailleurs, une fois que ça s'agite un peu (la grande poursuite de la dernière ligne droite), ça devient un peu plus probant.
Mais en l'état, avec les contraintes d'âge, le cahier des charges habituel, un Danny Glover totalement éteint qui fait de la figuration, et un script inabouti qui passe un temps fou à faire de la mise en place, baclant totalement sa résolution, la mayonnaise ne prend pas vraiment.
2.5/6
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Casse-noisette et la flûte enchantée (The Nutcracker and the Magic Flute - 2022) :
Jeune adolescente vivant avec sa mère et menacée d'expulsion si elle n'accepte pas d'épouser le libidineux prêteur sur gages qui est leur créancier, Marie fait un vœu le soir de Noël, et se retrouve réduite à la taille d'un jouet. Avec l'aide de ses propres jouets désormais vivants, la jeune femme va alors aider Casse-Noisettes, un prince ensorcelé, à libérer son royaume de maléfiques rats à l'apparence humaine...
Un film d'animation russe très vaguement adapté du ballet Casse-Noisette, mais en mode... euh... film d'animation russe.
C'est raide, ça intègre des chansons insipides façon sous-Disney (et sous Lin Manuel Miranda), c'est fortement axé slapstick, il y a une armée de fantômes, des sidekicks comiques (un flamand rose en peluche trouillard, un bélier qui parle comme Elvis), un parchemin magique ronchon, Margaret (lex-fiancée du Nutcracker, uniquement là pour le trahir et établir un triangle amoureux avec Marie), un bal masqué vénitien, une flute transformant les humains en rats et réciproquement, un vieux Roi empoisonné par sa nouvelle épouse fourbe, bref, c'est un gros bordel mal rythmé et mal écrit.
Et la conclusion, en mode "résolution magique en deux minutes chrono et décollage en traineau volant", ne fait pas grand sens.
2/6
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C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
À la recherche de mon ange-gardien (To All a Good Night - 2023) :
Photographe dans une petite ville côtière, Ceci (Kimberley Sustad) porte assistance à un Sam Calloway (Mark Ghanimé) à peine conscient lorsque celui a un accident de moto dans les bois voisins. Elle cache cependant à ce dernier son identité en découvrant qu'il est promoteur immobilier, et qu'il est est peut-être là pour mettre la main sur la propriété familiale dont elle a hérité à la mort de son père...
Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries assez calibré, inoffensif, gentillet, voire un peu insipide, qui n'a clairement pas été tourné en hiver, dont le lead masculin est un peu anecdotique (il n'est pas mauvais acteur, mais niveau charisme, meh), qui enchaîne pas mal des figures imposées du genre (dont les personnages en deuil, le PTSD d'un ancien militaire, etc) et dont le déroulement finit par ronronner (le mystère est résolu à mi-parcours) pour aboutir sur une dernière ligne droite tout en larmes et en émotion très appuyée.
Après, Sustad est toujours sympathique, ça fait plaisir de revoir passer Luisa D'Oliveira dans un second rôle, et il y a un chien kleptomane attachant, mais bon. Mwébof.
2.75/6 (pas ma tasse de thé, tout ça, pas assez de Noël, trop de larmes)
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Round and Round (2023) :
Peu après avoir célébré la fête de Hanouka avec ses parents et tous leurs invités, Rachel (Vic Michaelis) s'endort et se réveille... le matin même : elle est prise au piège d'une boucle temporelle et revit constamment cette journée festive. Heureusement, pour résoudre ce mystère, elle peut compter sur l'aide de Zach (Bryan Greenberg), qu'elle vient de rencontrer après que sa grand-mère (Paula Shaw) ait fait leurs présentations...
Seul et unique film Hallmark de Hanoucca pour cette saison 2023, Round and Round nous propose une relecture d'Un Jour sans Fin à la sauce juive, et c'est franchement plutôt réussi, dans la droite continuité de cette saison Hallmark qui prend des risques, ose les scripts plus excentriques et les idées moins balisées.
Ici, on a donc un récit assez décalé, qui reprend le postulat de la boucle temporelle, pour l'adapter à sa sauce, une sauce à la nostalgie 80s très prononcée (surtout musicalement, mais aussi dans sa vision des nerds), bourrée de personnages secondaires amusants (la famille, les cousines, la grand-mère facétieuse, les geeks du comic shop, etc), et avec une actrice principale assez sympathique, dynamique et drôle (son seul défaut : elle marmonne son texte à 200 à l'heure, ce qui n'aide pas forcément à la comprendre, surtout avec une prise de son assez inégale).
Le tout pour un téléfilm rythmé, ludique et bien pensé, qui s'avère une nouvelle bonne surprise de cette saison.
4.25/6
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Où est passé Noël ? (Rescuing Christmas - 2023) :
Photographe cynique et désabusée, Erin (Rachael Leigh Cook) n'a plus vraiment le goût des fêtes de Noël. C'est la raison pour laquelle elle est choisie par deux lutins du Pôle Nord, Debbie (Bailey Stender) et Chuck (Patrick O’Brien), qui décident de lui offrir trois vœux, afin de ranimer un peu la flamme de l'esprit de Noël parmi les humains. Mais lorsque son troisième vœu est de faire disparaître Noël, c'est la panique : Erin devient la seule humaine à se souvenir de ces festivités et, avec l'aide indirecte de Debbie, de Chuck et du Père Noël (T. Mychael Rambo), et le soutien de Sam (Sam Page), un avocat sceptique mais compatissant, elle tente de recréer de toutes pièces cette fête si mémorable... et de convaincre autrui d'en faire autant.
Encore une bonne surprise de cette saison Hallmark (même si le film a été confiné au streaming, et non diffusé sur la chaîne principale), avec une production Marvista au ton pince-sans-rire et décontracté, qui a conscience de son postulat un peu excentrique (les deux lutins sont amusants, le Père Noël nonchalant et le service juridique du Pôle idem), et qui ne se prend jamais trop au sérieux, laissant sa romance se développer en filigrane, comme souvent quand Sam Page est impliqué.
Alors certes, ce n'est pas parfait, le film est (inutilement) un peu plus long que la norme, et toute la mise en place prend un peu trop de temps (une grosse demi-heure avant que le troisième vœu ne soit réalisé), mais dans l'ensemble, c'est suffisamment différent et ludique pour emporter l'adhésion.
4/6
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Ton Noël ou le mien 2 (Your Christmas or Mine 2 - 2023) :
La famille Hughes et la famille Taylor partent ensemble en vacances dans les Alpes autrichiennes, mais un quiproquo de dernière minute envoie les Taylor dans l'hôtel de luxe des Hughes, et ces derniers dans une cabane miteuse au milieu des bois...
Le premier Ton Noël ou le mien, diffusé l'année dernière sur Amazon, était une comédie romantique britannique gentillette, mais un peu anecdotique. La suite, très logiquement, est à l'identique : sympatoche, tout à fait regardable, mais aussi peu marquante, et honnêtement un peu redondante.
D'autant que tout le côté romance est alourdi par des ficelles narratives évidentes et caricaturales, des rebondissements prévisibles, du genre de ceux que l'on verrait habituellement dans des téléfilms de base peu inspirés ; alors certes, le film conserve une petite touche british qui fonctionne et qui évite de prendre le tout trop au sérieux, mais ça reste du film de Noël inoffensif, bon enfant et très balisé.
3.5/6
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Santa's Got Style (2022) :
Parce qu'elle doit trouver un moyen de créer le buzz et d'attirer les clients du grand magasin dans lequel elle travaille, Madison (Kathryn Davis) a l'idée d'un Stylin' Santa, un Père Noël jeune, dynamique et distingué. Elle charge aussitôt son meilleur ami Ethan (Franco Lo Presti), ex mannequin et responsable d'une agence de talents, de lui trouver un Santa approprié... en vain. Pour ne pas décevoir son amie, Ethan endosse alors en secret l'habit du Père Noël...
Encore un téléfilm Brain Power Studio (diffusé l'année dernière sur UpTV), et ça se sent : ce Santa's Got Style, très inspiré par l'histoire et le phénomène Fashion Santa, bénéficie d'un ton plus léger et décomplexé, et d'une interprétation un peu plus outrée, qui participe clairement de l'énergie globale, très sitcom.
Ça se regarde donc assez facilement, avec une dynamique Clark/Superman assez amusante et ludique (même si Franco Lo Presti ne plaira pas à tout le monde, notamment dans ses choix d'interprétation), et les personnages secondaires excentriques (le patron flamboyant, l'agent de sécurité zélé) apportent du charme à un métrage qui reste cependant parfois approximatif, par exemple dans sa dernière ligne droite un peu faiblarde et précipitée.
3.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Noël comme si de rien n'était (Så var det jul igjen - 2023) :
À l'occasion de Noël, Thea (Ida Ursin-Holm) invite son fiancée Jashan (Kanan Gill), d'origine indienne, dans sa famille pour passer des fêtes de fin d'année à la mode norvégienne avec la mère de Thea, Anne-Lise (Marit Andreassen), son frère (Erik Follestad), sa belle-sœur (Veslemøy Mørkrid) et leur fillette (Matilde Hovdegard)... Un choc des cultures des plus redoutables.
Une comédie romantique norvégienne produite pour Netflix et inspirée d'une histoire vraie, qui se trouve au croisement de la série La pire semaine de ma vie, des films Mon beau-père et moi et de Devine qui vient dîner...
Dans l'absolu, ce n'est pas désagréable, d'autant que la distribution est franchement sympathique et que les décors naturels sont somptueux et enneigés... mais comme souvent, l'humour cringe de ce type, qui oppose un personnage maladroit à une famille aux traditions et aux préjugés bien marqués, demande une subtilité certaine, et une maîtrise totale d'un certain équilibre narratif bien fragile.
Ici, malheureusement, la main est un peu lourde, et l'on tombe fréquemment dans de la grosse caricature, avec un Jashan qui arrive avec ses gros sabots, et une famille norvégienne un peu rétrograde. Rien de forcément rédhibitoire, mais ponctuellement, on grince des dents en se disant que telle ou telle scène aurait pu mieux fonctionner si le trait avait été moins appuyé.
Après, encore une fois, le tout reste plutôt attachant, mais ça aurait pu être meilleur.
3.75/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Time for Her to Come Home for Christmas (2023) :
À l'approche de Noël, Carly (Shenae Grimes-Beech) part pour une petite bourgade, afin d'y former le chœur de l'église à temps pour les Fêtes. Sur place, elle apprend à connaître un séduisant ex-soldat (Chris Carmack) et découvre qu'elle n'a pas été choisie pour ce poste sans raison...
Énième téléfilm HallmarkMovies & Mysteries de la série des Time for XXX to Come Home for Christmas, produits par le chanteur de country Blake Shelton et (très) vaguement inspirés de l'une de ses chansons, ce Time for Her... continue sur la lancée des films précédents (du moins, ceuxque j'ai vus) : un scénario générique et déjà vu, de l'émotion et un secret de famille, un jeune vétéran (parce que les jeunes vétérans, ça fonctionne très bien auprès des spectatrices américaines), greffé approximativement sur la chanson de Shelton, et globalement assez peu marquant ou intéressant.
Ali Liebert (devenue réalisatrice) passe ici derrière la caméra, et produit un téléfilm assez classique mêlant musique, larmichettes, famille et bons sentiments... et ça m'a laissé totalement de marbre, notamment à cause de l'écriture assez quelconque, clichée et pataude (pas forcément surprenant, puisque la scénariste a à son actif pas mal de téléfilms Hallmark, notamment tous les Time for... précédents).
2.25/6
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Christmas in Rockwell (2022) :
Actrice hollywoodienne tentant d'échapper à l'échec de son dernier blockbuster, Alyssa (Trish Stratus) décide de passer les fêtes de Noël dans sa ville natale de Rockwell, là où elle a commencé sa carrière. Cachant son identité, elle redécouvre alors les plaisirs des fêtes de fin d'année, et renoue notamment avec Jake (Stephen Huszar), propriétaire d'un cinéma local en perte de vitesse. Mais la presse rode...
Téléfilm canadien produit par Brain Power Studio, ce Christmas in Rockwell a été tourné au Canada, d'où des extérieurs enneigés plutôt agréables, et met en vedette Trish Stratus, ancienne catcheuse qui s'en sort très bien ici dans son rôle principal.
Après... le métrage n'est pas très passionnant. Les personnages secondaires sont un peu caricaturaux, les flashbacks sur le premier film tourné par Alyssa sont insérés à l'arrache, le conflit arrive à mi-parcours (et le film se traine ensuite mollement), on a droit à un montage récapitulatif des meilleurs moments passés ensemble par Alyssa et Jake (l'un des clichés scénaristiques que j'aime le moins) et le personnage même d'Alyssa est un peu trop parano pour son propre bien, accusant immédiatement tous ceux qu'elle croise de vouloir profiter de sa célébrité.
Ce n'est pas terrible, donc, malgré une prestation convaincante de Trish.
2.25/6
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My Norwegian Holiday (2023) :
Météorologiste de formation, JJ (Rhiannon Fish) peine à se motiver à finir sa thèse de doctorat. Une rencontre fortuite avec Henrik (David Elsendoorn), alors en pleine rupture dans un café, lui vaut de récupérer un billet d'avion gratuit pour la Norvège, et elle finit par accepter de partir passer Noël sur place. Là, elle découvre les traditions locales, l'hospitalité de la famille de Henrik, et elle enquête sur les origines d'un petit troll en bois sculpté qu'elle a hérité de sa grand-mère décédée...
Une romcom Hallmark finalement pas si festive que ça (c'est presque plus une romcom de mariage qu'un téléfilm de Noël) mais qui, pendant les 3/4 de son déroulement, s'avère tout à fait honorable et sympathique, notamment parce que les acteurs sont plutôt attachants (Rhiannon Fish, notamment, malgré un peu trop de collagène dans les lèvres), et que les paysages sont agréables.
Après, le métrage souffre d'une sous-intrigue très "Hallmark Movies & Mysteries" cousue de fil blanc qui, lorsque vient sa résolution, appuie tellement fortement sur les grosses coïncidences et la magie du destin (JJ découvre qu'elle a des origines norvégiennes, et qu'elle est la petite-fille cachée de l'ex-entraîneur de Henrik, athlète de haut niveau, un entraîneur qui est par ailleurs sculpteur amateur et qui est l'ami proche de la grand-mère de Henrik, chez qui loge JJ) que ça en perd une grosse partie de son intérêt.
Le toutéliage, pourquoi pas, mais pas à ce point.
3/6
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Coup de foudre sur une valse de Noël (A Paris Christmas Waltz - 2023) :
Passionnée de danse de salon, Emma (Jen Lilley) démissionne de son emploi de bureau sur un coup de tête, permettant ainsi à un collègue de conserver son poste, et part pour Paris avec Leo (Matthew Morrison), un danseur professionnel désabusé qu'elle vient de rencontrer, afin de participer à une compétition de danse de salon ouverte aux amateurs et aux professionnels...
Téléfilm GAF clairement et délibérément vendu comme une suite indirecte à La Valse de Noël, tellement indirecte, en fait, que ce métrage n'a absolument rien en commun avec le téléfilm Hallmark de 2020, si ce n'est son scénariste/réalisateur et son thème : la danse de salon.
Et il faut bien avouer que Lilley et Morrison se défendent plutôt bien sur ce plan, même si l'on a droit à un passage comédie musicale spontanée dans les rues de "Paris" assez WTF, et totalement hors sujet compte tenu du ton global du métrage...
Après, ça reste une vision très américaine de Paris, avec tourisme et accordéon, fausse neige, il faut apprécier Morrison (je ne suis pas fan, perso), et Jen Lilley passe tout le téléfilm en mode gamine incrédule au sourire ébahi et aux étoiles plein les yeux, ce qui est un peu agaçant à la longue... mais ça se regarde vaguement.
Probablement un peu plus cheap que l'original, et avec moins de valses (ça danse sur des réorchestrations fauchées de cantiques de Noël pas du tout appropriées à des valses, et le numéro final ressemble à Danse avec les Stars), mais pas forcément beaucoup moins bon (en tout cas, ça danse mieux).
3.25/6
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It's a Wonderful Knife (2023) :
Après avoir survécu et vaincu l'Ange, un tueur en série sanguinaire écumant la ville d'Angel Falls, Winnie Carruthers (Jane Widdop) peine à exorciser son traumatisme et à oublier la mort de sa meilleure amie. Un an plus tard, alors qu'une étrange aurore boréale survole la ville et que la dépression de Winnie est plus présente que jamais, la jeune femme fait le vœu de ne jamais avoir existé : celui-ci est exaucé, et elle se retrouve alors dans un Angel Falls ravagé par l'Ange et par le maléfique Henry Waters (Justin Long), businessman aux dents longues qui a racheté toute la ville... et qui se cache sous le masque du tueur en série.
Encore un de ces films d'horreur qui reprend un concept classique, et l'adapte à la sauce slasher, comme Happy Death Day, Totally Killer ou encore Freaky, qui partage d'ailleurs avec It's a Wonderful Knife un même scénariste.
Ici, c'est La vie est belle, de Capra, qui est passé à la moulinette du slasher adolescent semi-goguenard (et LGBTQ-positive), avec un Justin Long cabotin mais efficace, et quelques acteurs secondaires efficaces parmi les seconds rôles (Katharine Isabelle en lesbienne sarcastique, Joel McHale en père éploré, ou encore William B. Davis), ainsi qu'un tueur qui ressemble vaguement à un cosplay de Moon Knight.
Malheureusement, le métrage ne décolle jamais vraiment, trop terne visuellement, et peinant à convaincre au niveau de l'écriture : à se demander si ce n'était pas un embryon de script, inabouti et produit en vitesse suite au succès inattendu de Freaky, à l'image de la motivation même de l'héroïne de ce métrage (le meurtre de sa meilleure amie), totalement ignorée une fois la mise en place et le premier tiers du film écoulés.
Bref, ce n'est pas une réussite, c'est assez pauvre visuellement et thématiquement, ce n'est pas aussi malin ou original que cela pense l'être, en somme : bof.
2/6
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Looking for Her (2023) :
Totalement absorbée par son travail au sein de la rédaction d'une publication en ligne, Taylor (Olivia Buckle) ne laisse aucune place à la romance dans sa vie. Lorsque ses parents Cheryl (Sophie Arrick-Lewis) et Frank (Robert Artz) l'invitent à passer les fêtes de Noël en famille, Taylor panique : elle n'a pas revu ses parents depuis son coming-out, et, célibataire, elle ne veut pas qu'ils découvrent l'échec de sa vie sentimentale ; elle recrute alors Olive (Alexandra Swarens), une apprentie actrice au chômage un peu paumée et bordélique, pour l'accompagner, et se faire passer pour sa petite amie...
Long-métrage indépendant LGBTQ (enfin, L, ici), ce Looking for Her ne révolutionne absolument rien, recyclant le bon vieux cliché du "on se fait passer pour un couple le temps de quelques jours, et on finit par tomber amoureux" qui a été décliné en comédies romantiques et films de Noël à maintes reprises, que ce soit par Hallmark ou ailleurs.
La seule différence, ici, c'est que les protagonistes sont deux femmes (les actrices sont au demeurant sympathiques), que le tout dure peut-être un peu trop longtemps (près d'une heure 45), et que le métrage conserve un certain sens de l'humour assez typique, qui se joue un peu des archétypes du genre, et apporte de la légèreté au tout.
Ce n'est pas exceptionnel, le budget est clairement limité, le déroulement est un peu hésitant, mais ça reste gentillet, assez agréable à suivre, et relativement décontracté et naturel.
3.5/6
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Un Noël enchanté (A Biltmore Christmas - 2023) :
Scénariste désabusée devant écrire le remake de His Merry Wife!, une comédie romantique festive des années 40, Lucy (Bethany Joy Lenz) part séjourner quelques jours dans l'hôtel Biltmore, une luxueuse bâtisse où le film a été tourné. Là, par un tour du destin, elle découvre qu'elle est capable de remonter le temps, pour assister au tournage du film... et elle s'éprend alors de Jack Huston (Kristoffer Polaha), l'un des acteurs principaux du métrage.
Une comédie romantique Hallmark très bien accueillie par le public et les critiques outre-atlantique (souvent extatiques) et qui s'avère effectivement assez sympathique... sans plus.
Certes, la distribution est agréable (outre les leads, deux anciens de Star Trek, Jonathan Frakes et Robert Picardo, dans des petits rôles secondaires, un caméo de Rachel Boston et de Wes Brown), le récit est assez bien mené, les décors sont superbes, et dans l'ensemble, c'est efficace, mais pour être totalement franc, il aurait probablement fallu une vision/direction artistique un peu plus aboutie pour vraiment me convaincre : les images des années 40 sur lesquelles s'ouvre ce Biltmore Christmas paraissent assez cheaps et tournées à l'arrache (façon "filmons nos acteurs en HD 4K, retirons la couleur et surimposons des titres faits en trois minutes, ça fera illusion"), et l'illustration musicale, qui tente clairement de singer les bandes originales des films de l'époque, sonne souvent synthétique et parfois envahissante.
Cela dit, ça reste un projet un peu plus ambitieux que la moyenne, et hormis ce manque de "fini", A Biltmore Christmas reste une assez bonne surprise.
4/6
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A Christmas for the Ages (2023) :
Savannah (Natasha Bure), sa mère Kristi (Kate Craven), sa grand-mère Joan (Cheryl Ladd) et son arrière-grand-mère Marie (Anna Ferguson) décident, pour les fêtes de Noël, de renouer avec les vraies valeurs de cette fête de fin d'année, en organisant quatre célébrations distinctes : un Noël des années 40, un Noël des années 60, un Noël des années 90 et un Noël d'aujourd'hui...
Candace Cameron Bure, ex-"Reine de Noël" et directrice créative de la chaîne GAF, donne ici un premier rôle à sa fille (et lui offre en passant l'occasion de pousser la chansonnette à l'écran), pour un film qui sent fort la naphtaline et le suranné, et qui met bien en avant les valeurs des Noël traditionnels américains d'une certaine classe blanche aisée et privilégiée.
Un film qui a été diffusé sans même avoir d'affiche officielle (contrairement à toutes les autres productions de cette saison), et qui revient, ni plus ni moins, à passer une réunion familiale à côté de la grand-Tante Yvonne, qui te raconte pendant 35 minutes les Noël de son enfance, et comment "c'était globalement mieux avant".
Alors en soi, pourquoi pas, si c'était fait de manière dynamique, légère et/ou humoristique.
Malheureusement, ici, tout est fait de la façon la plus didactique et clichée possible, avec d'interminables dialogues au cours desquels les personnages échangent nombre de platitudes sur la vie, l'amour, le passage du temps, placent des prières ou des mentions fréquentes à la religion (on apprend ainsi que dans les années 40, on lisait des versets de la Bible tous les soirs en guise de calendrier de l'avent, ou que quelque soit l'époque, rien n'a jamais réussi à éclipser l'importance capitale de Jésus et de sa naissance, blablabla), et gloussent de bonheur et de félicité, ravis d'avoir bu le thé en faisant un cosplay très approximatif d'un Noël d'époque.
C'est dommage, parce que la fille Bure n'est pas mauvaise actrice et est assez sympathique... mais honnêtement, l'ensemble de ce métrage est un néant absolu dans lequel il ne se passe absolument rien, sans conflit, sans tension, sans énergie, sans humour, et sans intérêt (tout au plus, les personnages parlent des relations sentimentales respectives de Savannah - qui forcément, parle déjà de mariage avec son petit-ami de six mois - et de Marie, mais ça n'apporte rien de vraiment intéressant).
1.5/6
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