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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #les bilans de sygbab catégorie

Blog Update ! - Septembre 2021

Publié le 25 Septembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Review, Update

Septembre, la rentrée, le mauvais temps (ou presque), et toute une flopée de films plus ou moins récents, chroniqués en ces pages avant que ne débute l'Halloween Oktorrorfest 2021....

#1517 : Baby Boss 2 - Une Affaire de Famille (2021) - 2/6

#1518 : Snake Eyes (2021) - 2/6

#1519 : Happily (2021) - 3/6

#1520 : Stage Mother (2020) - 3/6

#1521 : Man of Steel (2013) - 3/6

#1522 : Free Guy (2021) - 3.75/6

#1523 : Mortal Kombat Legends - La Bataille des Royaumes (2021) - 2.75/6

#1524 : Troop Zero (2019) - 3.75/6

#1525 : Die in a Gunfight (2021) - 1.75/6

#1526 : La Ligue des gentlemen extraordinaires (2003) - 2.75/6

#1527 : Playing God (2021) - 3/6

#1528 : Vivo (2021) - 3/6

#1529 : Dead Reckoning (2020) - 1.5/6

#1530 : The Echange (2021) - 3/6

#1531 : Bloody Milkshake (2021) - 2.5/6

#1532 : The Green Knight (2021) - 4.25/6

#1533 : The Witcher - Le Cauchemar du loup (2021) - 3.25/6

#1534 : Fullmetal Alchemist (2017) - 2.5/6

#1535 : Stuck (2018) - 2.75/6

#1536 : Nos pires amis (2021) - 2.25/6

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# Bilan :

Un mois de septembre très moyen, alors que l'automne (l'une de mes saisons préférées avec l'hiver) s'installe chez nous, et que l'on n'a qu'une envie : se blottir sous la couette dès les premiers frimas.

Vraiment pas grand chose de mémorable, donc, ce mois-ci, à part un film ou deux ; avec Man of Steel, j'ai terminé de revisionner et de publier des critiques pour tous les films du MCU et du DCEU (recensés ici), j'ai été déçu par la suite animée de Mortal Kombat Legends, je suis resté de marbre devant le spin-off animé de The Witcher (déjà que la série vieillit assez mal dans ma mémoire), je n'ai pas beaucoup ri devant de multiples comédies américaines comme Nos pires amis, bref, un mois de transition avant d'entamer la fin d'année, toujours plus chargée...

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# Film(s) du mois :

Un trio inattendu en tête de classement, entre un Free Guy décomplexé et sympathique, un Green Knight visuellement somptueux, et un Troop Zero plein de bons sentiments, évoluant dans un genre totalement différent.

 

# Flop(s) du mois :

Je pourrais très bien parler de sorties DTV ratées, comme Die in a Gunfight ou encore Dead Reckoning, mais à quoi bon : ce n'est pas comme si on en attendait des summums de qualité à la base. Snake Eyes et Baby Boss, par contre, sont de relativement grosses productions, dont le résultat insipide n'incite pas du tout à l'indulgence.

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# Petit écran :

Un peu de variété, ce mois-ci, au niveau du petit écran, avec de la science-fiction (les deux premières parties de la nouvelle saison de Star Trek Lower Decks, moins hystérique et creuse que l'année précédente), la suite de la Phase 4 de l'univers Marvel (avec un What If... ? surprenant et réussi), une réinvention discutable des Maîtres de l'Univers par Kevin Smith et Netflix, la troisième saison de la série comique Black Monday, toujours aussi inégale, et, last but not least, la conclusion de l'intégrale d'Andromeda, une intégrale laborieuse qui a mis à l'épreuve la patience de ce cher Sygbab.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Comme tous les ans en ces pages, Octobre est synonyme de citrouilles, d'horreur et de fantastique, avec le début, dès demain, de l'Halloween Oktorrorfest 2021, notre marathon de films et de séries horrifiques, qui va s'étendre quotidiennement de fin septembre à début novembre.

Une Oktorrorfest 2021 qui verra son ampleur réduite par rapport aux cuvées précédentes (l'Oktorrorfest 2021 sera plus proche d'une trentaine de films, en lieu et place des 60 films critiqués ces dernières années), à la fois pour des raisons d'emploi du temps, mais aussi de motivation, les nombreux problèmes de référencement d'Overblog, depuis le début de l'année, n'aidant pas à justifier les efforts habituellement nécessaires pour venir à bout d'un tel marathon cinématographique et télévisuel...

 

Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de l'Halloween Oktorrorfest, et des films et séries passés en revue à cette occasion, en accédant à la page Index Halloween Oktorrorfest ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Sygbab : Andromeda, saison 5 (2004)

Publié le 5 Septembre 2021 par Sygbab dans Action, Aventure, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Les bilans de Sygbab, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, Andromeda

Après 4 saisons d'Andromeda, Sygbab commence vraiment à regretter cette intégrale très laborieuse... Heureusement, la fin est proche !

Andromeda, saison 5 (2004) :

Plombée par un budget rachitique et la grossesse de Lexa Doig, cette saison finale a nécessité une grosse dose d’adaptation. Malheureusement, si certains savent se servir de contraintes de production inévitables, ce n’est pas le cas ici. Faut-il pour autant s’en étonner, tant la série s’est montré au mieux chaotique depuis le début, voire franchement médiocre par moments ?

Voici donc le contexte : après avoir abandonné ses subordonnés pour prendre la Route des Âges, Dylan les retrouve dans le système Seefra, qui possède 9 planètes identiques mais des populations aux mœurs différentes, et qui se trouve dans une autre dimension. Bien évidemment, pour justifier l’absence de Rommie et de l’IA qui lui sert d’alter ego, le vaisseau Andromeda n’a plus d’énergie. Conséquence directe : tout le monde est cloué au sol.

L’inconvénient majeur, c’est que les scénaristes n’ont jamais été capables d’enrichir leur univers en approfondissant les us et coutumes des peuples présentés. Dans ces conditions, explorer quelques-unes des 9 planètes était dès le départ voué à l’échec. En dehors du fait que Seefra-1 se révèle être Tarn Vedra - une révélation pour une fois pas trop mal pensée -, ça n’apporte rien d’autre que des épisodes affreusement génériques et interchangeables, dans des endroits qui ont plusieurs dénominateurs communs : la pauvreté, la violence et la crasse. Quitte à s’engager dans cette voie, un peu de variété aurait été bienvenue…

On perçoit ainsi comme un relent de lassitude générale, avec des acteurs en roue libre qui n’ont plus trop l’air de croire à ce qu’ils font, des scripts parfois à la limite du ridicule et surtout un reniement total des ambitions initiales. C’est une similitude troublante avec Invasion Planète Terre, et pas la seule : dans la série précitée, l’arrivée des Juridiens était évoquée dès la saison 2 et ces derniers débarquaient enfin sur Terre en fin de saison 4. Malheureusement, la suite était peu glorieuse puisqu’ils connaissaient une régression et faisaient place à de vulgaires ersatz de vampires.

C’est à peu près la même chose dans le cas présent puisque tout le monde attend les Magogs depuis le début de la saison 2 et qu’ils apparaissent brièvement en fin de saison 4... pour mieux disparaître de l’horizon. Il faut néanmoins reconnaître que ce n’est pas forcément un mal car ce n’étaient pas des adversaires extrêmement intéressants à suivre, de par leur caractérisation (et encore, c'est un bien grand terme) très manichéenne et de leur apparence monstrueuse clairement pensée pour repousser.

Pour rester dans le thème, le 100ème épisode d'Andromeda est tout aussi raté que dans IPT. En premier lieu, l’introduction promet une surprise à la fin de l'épisode, alors qu’il s’agit de quelques minutes inintéressantes d’un bêtisier à peine drôle. De plus, le sujet est assez consternant : Beca est en fait la mère de la race Nietzchéenne après avoir eu une aventure avec Drago Museveni, qui se révèle être un voyageur du temps… Comme développement à coups de burin, ça se pose là. Le pire, c’est qu’elle s’en sert comme vulgaire moyen de chantage par la suite envers Rhade.

Comme les interactions entre les protagonistes n’ont jamais été l'un des atouts de la série (si tant est qu’il y en ait, d’ailleurs), ce procédé visant à changer la dynamique par le biais d’un évènement exceptionnel est utilisé à outrance. C’est le cas pour Dylan dont on sait depuis la fin de la saison précédente qu’il fait partie des Paradines, ou encore pour Trance qui est victime d’amnésie. Dans les deux cas, on essaie de leur associer une aura mystique mais ce n’est pas une grande réussite.

Le statut de Dylan n’a jamais d’incidence significative, outre celle d’avoir l’impression de revoir Hercules puisque les combats avec d’autres individus deviennent petit à petit une norme. Tout au plus passe-t-il son temps à être déboussolé par la façon dont on joue avec lui et la notion du temps, mais cela finit par perturber le téléspectateur également car les intentions ne sont pas très claires et l’exécution laisse à désirer.

Trance, quant à elle, prend conscience de qui elle est en faisant une belle rencontre avec l’avatar de la Lune de Tarn Vedra. Ce faisant, son soleil renaît et apparaît dans le système Seefra. Le concept selon lequel les astres bénéficient d’une incarnation physique laisse perplexe dans la mesure où cela ne semble pas être une explication suffisante en soi pour expliquer les pouvoirs de Trance et de ses semblables. De toute façon, cette notion est complètement gâchée par la pseudo-relation que Dylan aurait vécue avec la femme qui représente le trou noir qui a retenu Andromeda pendant 300 ans…

Rhade est toujours aussi sérieux, Harper toujours aussi chiant, et se distingue en créant encore un androïde pour remplacer Rommie. Ce qui avait été initié avec cette dernière - à savoir se pencher sur la découverte progressive de son humanité - continue avec Doyle, mais toujours de manière aussi superficielle. Pour faire bonne mesure, les génies qui sont aux rênes décident qu’il faut absolument qu’elle ait des sentiments pour Dylan et que les deux s’embrassent. C’est évidemment n’importe quoi puisque c’est une manière d’évacuer la tension sexuelle qu’il y avait parfois avec Rommie, et que ça donne une pauvre image d’un Dylan incapable de gérer ses émotions et/ou pulsions.

Pas de panique ! Pour contrecarrer les plans de conquêtes (féminines) de l’emblématique capitaine d’un Commonwealth encore déchu, The Abyss est à nouveau sur toutes les langues quand l’équipe reformé (ou réformé, au choix) prend conscience que l’entité est responsable de tout ce qui leur est arrivé.

Heureusement, les Vedrans avaient prévu le coup depuis des millénaires et grâce aux instructions qu’ils ont laissées derrière eux, le retour dans la dimension initiale est possible. Les tentatives de toutéliage à base d’un soupçon de rétro-continuité, ça peut être sympa, mais quelques épisodes avant la conclusion d’une série, ça dénote d’un sacré manque de vision d’ensemble…

Le déroulé de ce dernier épisode est d’ailleurs presque trop facile et ce, sans être spectaculaire pour autant. Les Magogs sont évoqués mais ils ne sont pas visibles et il en va presque de même pour les Nietzschéens : dans de telles conditions, compliqué de ressentir une quelconque émotion. Tout sonne faux, et c’est presque un soulagement de voir Dylan éteindre les lumières de la salle de commandement du vaisseau.

Il était plus que temps de tirer le rideau sur un programme qui n’a jamais réussi à se montrer intéressant et dont les moments plaisants auront été très rares. Les deux « œuvres » posthumes en hommage à Roddenberry constituent autant de ratages, et c’est bien dommage.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Blog Update ! - Août 2021

Publié le 29 Août 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Review, Télévision, Update

Un mois d'août un peu nerveux chez les Téléphages Anonymes, puisque j'ai pris un certain retard sur la programmation de ce blog, et que j'ai passé le mois en flux tendu. Rien de bien dramatique, cependant, et cela m'a permis de publier des critiques de nouveautés, nouveautés qui commencent enfin à revenir en salles...

#1496 : MillenniuM After the MillenniuM (2019) - 4/6

#1497 : Hitman et Bodyguard 2 (2021) - 2/6

#1498 : Batman - Un Long Halloween, deuxième partie (2021) - 3.5/6

#1499 : Fast & Furious 9 (2021) - 2/6

#1500 : Arnaque à Hollywood (2021) - 2.5/6

#1501 : Cruella (2021) - 2.5/6

#1502 : America - Le Film (2021) - 1.5/6

#1503 : Plan B (2021) - 3/6

#1504 : Supps - The Movie (2019) - 3/6

#1505 : Jungle Cruise (2021) - 4/6

#1506 : The Suicide Squad (2021) - 4.25/6

#1507 : Ainbo, princesse d'Amazonie (2021) - 3.25/6

#1508 : Infinite (2021) - 2/6

#1509 : How It Ends (2021) - 2/6

#1510 : Jolt (2021) - 2.5/6

#1511 : SWASHBUCKLING - Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl (2003) - 4.5/6

#1512 : SWASHBUCKLING - Pirates des Caraïbes 2 : Le Secret du Coffre Maudit (2006) - 3.5/6

#1513 : SWASHBUCKLING - Pirates des Caraïbes 3 : Jusqu'au bout du monde (2007) - 3.25/6

#1514 : SWASHBUCKLING - Pirates (1986) - 2/6

#1515 : SWASHBUCKLING - Thugs of Hindostan (2018) - 2.75/6

#1516 : SWASHBUCKLING - L'Île aux pirates (1995) - 3/6

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# Bilan :

Un mois qui a commencé de manière agréable, par un documentaire sympathique (bien qu'incomplet) sur la série MillenniuM, série culte s'il en est, et qui s'est terminé par une semaine consacré aux pirates et autres aventuriers des sept mers, de quoi faire le point sur la franchise Pirates des Caraïbes et les films qui l'ont influencée.

Entre ces deux pôles, beaucoup de variété et des nouveautés, et une évidence : la pandémie a permis aux studios de se débarrasser de leurs films les moins réussis, et le passage par la case streaming vaut désormais à ces métrages une certaine indulgence critique et publique, qu'ils n'auraient pas forcément eue s'ils étaient sortis en salle ("ouais, ce n'est pas terrible, mais inclus dans l'abonnement X ou Y, et regardé dans son canapé, ça passe").

Et réciproquement, certains films qui auraient été plutôt bien reçus en salle sont plus sèchement critiqués lorsqu'ils sortent directement en VOD, tant les conditions du streaming à domicile sont particulièrement adaptées à une critique superficielle, en quasi-temps réel, avec un œil sur le film et un autre sur sur les réseaux sociaux.

C'est regrettable, mais c'est ainsi pour le moment, et il faut donc prendre avec beaucoup de pincettes (enfin, plus que d'habitude), les critiques professionnelles et amateures qui fleurissent en ce moment un peu partout. Et je m'inclus dans le lot...

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# Film(s) du mois :

Un trio de tête particulièrement divertissant, entre le premier Pirates des Caraïbes, qu'on ne présente plus, le récent Jungle Cruise avec The Rock (un film qui marche directement dans les traces de la franchise POTC et de la Momie), et The Suicide Squad de James Gunn, qui redonne un peu de peps à l'univers DC cinématographique.

 

# Flop(s) du mois :

On a le choix, à vrai dire, mais se démarquent vraiment du lot Infinite, avec Wahlberg, une variation médiocre et sans intérêt sur le thème de l'immortalité, avec des cascades numériques over-the-top ; d'ailleurs, en parlant de cascades numériques débiles, Fast & Furious 9, bigger, louder, et vraiment dumber ; et enfin, America, le film, un métrage d'animation qui ressemble à une version (très) longue d'un épisode de Drunk History, délayée sur plus de 90 minutes, insipide et pas inspirée.

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# Petit écran :

Un mois assez calme, consacré à la fin de mon intégrale Superstore (bilans de la saison 4, 5 et 6 accessibles en cliquant ici, et ), une série sympathique mais qui n'aura jamais réussi à me convaincre pleinement, cherchant trop à centrer le programme sur une romance, et à reproduire ainsi le succès de The Office.

Autre intégrale, ce mois-ci, celle des trois saisons de la série animée Jurassic World - Camp Cretaceous (saison 1, 2 et 3) : rien de particulièrement qualitatif ou exceptionnel, mais un programme pour enfants agréables à suivre, avec des dinosaures réussis, et une intégration intéressante à la continuité des films.

Et pour finir, difficile de conclure sans mentionner Jack of All Trades, la série historico-rigolarde de Bruce Campbell : c'est léger, c'est fun, c'est estival, et ça rentre parfaitement dans une semaine Swashbuckling pleine d'aventures.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

 

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# À venir :

En septembre, dernière ligne droite avant le début de l'Halloween Oktorrorfest 2021 : au programme, des sorties 2021 (Snake Eyes, Free Guy, The Green Knight...), de l'animation (Vivo, Boss Baby 2...), la publication d'un bilan MCU vs DCEU, et plein d'autres choses, dont de nouvelles séries fraîchement diffusées (Marvel's What If...?, Star Trek Lower Decks, Les Maîtres de l'Univers, Black Monday...).

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver toutes les mises à jour du blog sur la page Updates, ainsi que la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Juillet 2021

Publié le 1 Août 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Review, Télévision, Update

Juillet 2021 : de la chaleur, de la fatigue, du coronavirus toujours présent, et un référencement Overblog toujours au fond du trou... mais les Téléphages Anonymes persévèrent, avec des films, des séries, et beaucoup de courage

#1476 : Spectral (2016) - 3/6

#1477 : Secret Zoo (2020) - 2/6

#1478 : The Mad Ones (2017) - 1.5/6

#1479 : Luca (2021) - 4/6

#1480 : Unlucky Stars (2016) - 3/6

#1481 : SEMAINE FRANÇAISE - Brutus vs César (2020) - 2.25/6

#1482 : SEMAINE FRANÇAISE - 30 Jours Max (2020) - 2.25/6

#1483 : SEMAINE FRANÇAISE - Tout simplement noir (2020) - 4/6

#1484 : SEMAINE FRANÇAISE - Terrible Jungle (2020) - 4/6

#1485 : SEMAINE FRANÇAISE - Divorce Club (2020) - 3/6

#1486 : Black Widow (2021) - 3.75/6

#1487 : Dragon - L'histoire de Bruce Lee (1993) - 3.5/6

#1488 : La Naissance du Dragon (2016) - 2.5/6

#1489 : Le Dragon-Génie (2021) - 2.5/6

#1490 : The Misfits (2021) - 2/6

#1491 : Space Jam (1996) - 2.5/6

#1492 : Space Jam - Nouvelle Ère (2021) - 2.5/6

#1493 : The Tomorrow War (2021) - 2.75/6

#1494 : Un Homme en colère (2021) - 2.75/6

#1495 : Batman - Un Long Halloween, première partie (2021) - 3/6

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# Bilan :

Pas un mois très mémorable sur le blog, avec une industrie cinématographique qui peine à relancer la machine post-pandémie, et se retrouve à hésiter entre sorties en salles ou en VOD. Résultat : des sorties assez médiocres (The Tomorrow War, Space Jam 2, Un Homme en colère), des films sympathiques mais inégaux (Black Widow, Luca), et pas mal de DTV quelconques...

La semaine Comédie française n'a pas non plus été très marquante, même si Terrible Jungle et Tout simplement noir ont su se démarquer du tout-venant de la production française habituelle. Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de voir Kaamelott en salles - ce sera pour plus tard.

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# Film(s) du mois :

Luca, mignon comme tout à défaut d'être un Pixar qui fera date, à égalité avec les deux comédies françaises mentionnées ci-dessus (Terrible Jungle et Tout simplement noir). J'en suis le premier surpris, à vrai dire.

 

# Flop(s) du mois :

The Mad Ones, une comédie indépendante américaine nombriliste et insupportable ; The Misfits, un film de casse très approximatif et bourré de clichés en tous genres ; et Secret Zoo, une comédie familiale coréenne qui m'a étrangement brossé dans le sens inverse du poil...

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# Petit écran :

Ce mois-ci, j'ai entamé une intégrale Superstore qui, à ma grande surprise et malgré ses multiples qualités, m'a rapidement énervé de par son obstination à se concentrer sur son couple principal, guère attachant ou intéressant. Ce qui m'a profondément agacé, au point de devoir mettre cette intégrale en suspens pour ne pas me dégoûter totalement du programme... je vais reprendre très bientôt, pour les trois dernières saisons.

En parallèle, j'ai passé en revue la saison 2 de Mythic Quest (pas désagréable, mais ça m'a semblé un demi-ton en dessous de ce qui venait avant), ainsi que le second téléfilm tiré de la série Psych (à nouveau, résultat en demi-teinte).

Sans oublier la très sympathique Loki, dernière déclinaison télévisée en date du MCU, une série amusante et astucieuse, qui ouvre de nombreuses portes au reste de son univers.

Et puis Sygbab est revenu, courageusement, pour reprendre (et bientôt terminer) son intégrale Andromeda.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

 

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# À venir :

En août, rythme normal pour le blog, qui va tenter de couvrir tous les genres et tous les styles : de l'action (Hitman & Bodyguard 2, Fast & Furious 9), de l'aventure (Jungle Cruise), de la science-fiction (Infinite), du film pour enfants (Cruella), de l'animation, de la comédie, etc...

Niveau petit écran, au programme, la fin des intégrales Andromeda et Superstore, et les trois saisons de Jurassic World : Camp Cretaceous.

Enfin, pour conclure l'été et le mois d'août, une semaine Swashbuckling, consacrée aux films de pirates.

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver toutes les mises à jour du blog sur la page Updates, ainsi que la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Sygbab : Andromeda, saison 4 (2003)

Publié le 1 Août 2021 par Sygbab dans Action, Aventure, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Les bilans de Sygbab, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Télévision, USA, Andromeda

Malgré un gros manque de motivation après une saison 3 n'allant pas forcément dans le bon sens, Sygbab s'accroche, bien décidé à terminer son intégrale Andromeda...

Andromeda, saison 4 (2003) :

Point d’orgue de la conclusion de la saison 3, la trahison prévisible de Tyr apporte son lot de changements : outre le fait qu’il se soit auto-proclamé leader des Nietszchéens en sa qualité de réincarnation de Drago Museveni et que cela amène un nouveau conflit entre son peuple et tous les autres, il se présente désormais en tant que l’un des antagonistes principaux.

Ce qui n’est pas forcément une bonne idée car son interprète est toujours aussi médiocre, et cela nuit au personnage, qui ne s’inscrit pas dans la lignée des méchants les plus charismatiques.

Il est remplacé numériquement par Rhade au sein de l’équipage de l’Andromeda. Telemachus n’est autre que la réincarnation génétique de Gatheris, l’ancien second de Dylan qui l’avait lui aussi trahi 300 ans auparavant (malgré une tentative tardive de relecture des évènements pour le réhabiliter dans la saison précédente).

L’apport est intéressant car sa philosophie diffère quelque peu de ses congénères et il instaure un sentiment de confiance non négligeable pour son capitaine, au point que ce dernier mette en danger sa position au sein du Commonwealth pour le libérer d’un emprisonnement qu’il considère injuste.

Son rêve de reconstruire la plus grande civilisation ayant existé s’est en effet réalisé bien plus vite qu’il aurait pu l’imaginer : non seulement elle s’est reconstruite sur ses ruines en l’espace de quelques années, mais elle bénéficie désormais de structures politiques avec un triumvirat bien établi qui est déjà en mesure de lui donner des ordres.

C’est peu crédible, mais l’intention de développer cet aspect n’est pas dénué d’intérêt. Du moins, au départ, car la situation tourne rapidement au vinaigre quand Dylan est accusé de trahison... un sujet qui est étrangement abandonné en cours de route.

C’est d’ailleurs le défaut des scénaristes depuis le début : ils ne savent pas se focaliser sur une idée, et n’exploitent jamais le potentiel quand ils en ont de bonnes - ce qui n’arrive pas très souvent en réalité, mais c’est un autre débat.

Pour étayer ce propos, il suffit de prendre l’exemple de Rev, qui refait surface dans un épisode où il cède aux plus bas instincts de son espèce alors qu’il les pensait réprimés, ce qui ébranle une fois de plus sa foi. Le fait qu’il souhaite rejoindre ses anciens camarades donne l’espoir que le sujet soit traité, mais il disparaît à nouveau sans qu’aucune explication soit donnée.

Mais ça ne s’arrête pas là : quand tout l’équipage se retrouve dans la dimension parallèle qui abrite The Abyss et que Tyr conclue un pacte avec l’entité pour qu’elle possède Beka et qu’elle serve ainsi d’espion, cela ouvre de belles perspectives.

Malheureusement, ils loupent une fois de plus le coche en ne s’appuyant jamais sur ce statut pour rendre le personnage ambigu, autrement que dans l’épisode où Dylan réussit à la libérer de cette emprise avec l’aide précieuse de Trance.

Si ce n’était pas suffisant, deux nouveaux éléments sont introduits. En premier lieu, l’existence d’une caste d’individus qui collectionnent des archives de tout ce qui se déroulent dans l’univers, ce qui est bien pratique pour revenir sur certains évènements en mode clip-show. Bien entendu, leurs intérêts sont souvent divergents : certains traitent avec Tyr, d’autres pensent que Dylan est investi d’une mission sacrée et qu’il est le seul à pouvoir sauver l’univers - voire toutes les dimensions parce qu’il faut bien renforcer les enjeux - des Magogs.

C’est un peu la surprise du chef : Dylan ferait en réalité partie des Paradine, soit des Vedrans évolués qui sont probablement les premiers êtres conscients à avoir existé. C’est exactement l’écueil qu’il fallait éviter : lui conférer un statut mystique modifie la perception liée à la réalisation de son objectif initial. Cela apparaît désormais banal car probablement prédestiné (de manière cynique, on pourrait dire que ça explique pourquoi tout est allé si vite) alors que c’était un accomplissement phénoménal de la part d’un simple mortel uniquement doté d’une détermination sans faille.

Tout s’accélère, car le vaisseau monde des Magogs dont tout le monde parlait avec tant d’appréhension est enfin là. La première bataille qui s’engage est un fiasco, et Dylan se voit contraint d’abandonner tout le monde dans un final qui laisse un peu perplexe.

À force de se dédire et de partir dans toutes les directions, la série perd l’intérêt poli qu’elle peinait déjà à susciter et entame fortement le capital sympathie de Kevin Sorbo. Cela laisse craindre le pire pour la saison finale…

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Blog Update ! - Juin 2021

Publié le 4 Juillet 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Review, Télévision, Update

Sans surprise, un mois de juin placé sous le signe de la grosse gamelle d'audience du blog des Téléphages Anonymes, suite au passage en https et aux nombreux problèmes de référencement d'Overblog : pas bien grave, dans l'absolu, et ça devrait s'arranger avec le temps, mais dans l'intervalle, ça ne motive pas énormément. Déjà qu'avec les beaux jours...

#1450 : Dark Angel (1990) - 3.5/6

#1451 : Mortal (2020) - 2/6

#1452 : Buddy Games (2020) - 1.25/6

#1453 : Magic Camp (2020) - 2.75/6

#1454 : Mon chat, l'elfe malicieux et moi (2019) - 3/6

#1455 : Ma vie de chat (2016) - 1.5/6

#1456 : Le beau rôle (2020) - 2/6

#1457 : Breaking News in Yuba County (2021) - 2/6

#1458 : Malavita (2013) - 2.75/6 ou 3/6

#1459 : Le Swap (2016) - 3/6

#1460 : CYCLE SCI-FI - Elysium (2013) - 2.5/6

#1461 : CYCLE SCI-FI - Timecop (1994) - 2/6

#1462 : CYCLE SCI-FI - Looper (2012) - 3.25/6

#1463 : CYCLE SCI-FI - Timecop 2 : La décision de Berlin (2003) - 3.5/6

#1464 : CYCLE SCI-FI - Chaos Walking (2021) - 2/6

#1465 : CYCLE SCI-FI - Oblivion (2013) - 3.25/6

#1466 : CYCLE SCI-FI - Minuit dans l'univers (2020) - 2.5/6

#1467 : CYCLE SCI-FI - La Stratégie Ender (2013) - 2.5/6

#1468 : CYCLE SCI-FI - After Earth (2013) - 3/6

#1469 : CYCLE SCI-FI - L'Agence (2011) - 3.75/6

#1470 : CYCLE SCI-FI - Snowpiercer, le Transperceneige (2013) - 4.25/6

#1471 : CYCLE SCI-FI - John Carter (2012) - 2.5/6

#1472 : CYCLE SCI-FI - C'était demain... (1979) - 4.25/6

#1473 : CYCLE SCI-FI - Le Passager n°4 (2021) - 2.5/6

#1474 : CYCLE SCI-FI - Time Out (2011) - 3.5/6

#1475 : CYCLE SCI-FI - Prospect (2018) - 3/6

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# Bilan :

Un mois dominé par le Cycle Sci-Fi, qui m'a permis de revoir quelques films dont je n'avais gardé aucun souvenir (à raison), et d'en découvrir d'autres : rien de bien exceptionnel au programme, cependant, et beaucoup de films moyens qui n'ont pas fait date dans l'histoire du cinéma.

Outre ce Cycle, une petite dizaine de métrages sont aussi passés sur les écrans des Téléphages, et honnêtement, ce n'était là non plus pas très brillant : des comédies plates et génériques, des films de genre approximatifs... passons vite sur ce mois de juin peu probant, en espérant que la réouverture des salles amène un vent de fraîcheur et un peu de qualité.

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# Film(s) du mois :

Deux films qui se démarquent vraiment : Snowpiercer (2013) et C'était demain (1979), deux métrages qui n'ont plus à faire leurs preuves et confirment leurs qualités conceptuelles et narratives.

 

# Flop(s) du mois :

Doublé gagnant (ou plutôt perdant) pour Buddy Games, un film de bros immatures d'une lourdeur pas possible, et pour Ma Vie de chat, une production EuropaCorp où tout le monde cachetonne clairement, Kevin Spacey en tête.

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# Petit écran :

Pas mal de séries passées en revue, ce mois-ci, notamment dans le cadre du Cycle Science Fiction, qui a vu Sygbab s'attaquer frontalement à une intégrale de la série Andromeda (bilans saison 1, saison 2 et saison 3), une épreuve difficile, qui lui vaut de faire une pause bien méritée avant de terminer cette intégrale.

De mon côté, j'ai aussi réalisé une intégrale Sci-Fi, celle de la série d'animation Final Space (bilans saison 1, saison 2 et saison 3), au résultat inégal, mais tout de même positif.

Enfin, n'oublions pas la première saison de M.O.D.O.K. par les créateurs de Robot Chicken (amusante sans plus), et celle de The Nevers, la nouvelle production (assez mitigée) de Joss Whedon, avec ce que ça implique de gestation et de distribution compliquées aujourd'hui.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En juillet... la planète rouvre ses portes, comme l'été dernier (en espérant que l'on n'ait pas droit aux mêmes conséquences ultérieures), et avec elle, les salles de cinéma. Pas certain que les Téléphages Anonymes se ruent en salles dans les conditions actuelles, mais on verra bien...

Une chose est sûre, le blog continue comme d'habitude, avec une semaine Comédie française pour le 14 juillet, quelques films plus récents, le début d'une intégrale Superstore, l'intégrale Loki, et la saison 2 de Mythic Quest. Sans oublier, en fin de mois, la suite de l'intégrale Andromeda de Sygbab...

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Sygbab : CYCLE SCI-FI - Andromeda, saison 3 (2002)

Publié le 27 Juin 2021 par Sygbab dans Action, Aventure, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Les bilans de Sygbab, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Télévision, USA, Andromeda

À l'instar du reste du blog, pendant quelques semaines, Sygbab est lui aussi en plein cycle science-fiction, avec la suite de son intégrale Andromeda...

Andromeda, saison 3 (2002) :

Nouvelle saison, nouveau générique : Kevin Sorbo reprend du service pour assurer la voix-off, et le discours change nettement. Plutôt que de réunir les galaxies pour reconstruire la civilisation perdue du Commonwealth, il est désormais question d’assurer la sécurité de ce futur. Mais c’est surtout la dernière partie qui donne une bonne idée de ce à quoi s’attendre : « I am Dylan Hunt, Captain of the Andromeda Ascendant, and these are our adventures ».

Il faut dire qu’en deux saisons, les scénaristes n’ont jamais réussi à donner l’impression qu’il y avait un réel engouement autour de la quête de Dylan, et qu’ils se sont contentés de faire bonne figure en l’évoquant de temps en temps par le biais de quelques sommets diplomatiques disséminés ici et là. Ils en sont donc arrivés à la conclusion qu’il fallait arrêter les frais, et ont décidé suite au final de la saison précédente que cette folle entreprise est réussie : le Commonwealth est de nouveau sur pied.

Passer d’un univers plongé dans le chaos à une alliance de planètes qui possède déjà une structure avec une chaîne de commandement et qui est capable de lancer un nouveau vaisseau flambant neuf (un évènement qu’évoque Dylan au détour d’un dialogue) en l’espace de trois ans a de quoi faire sourire, et constitue un aveu d’échec assez monumental.

Malgré toute la bonne volonté du monde, cela demande une suspension d’incrédulité beaucoup trop importante pour y croire un seul instant. Ce parti-pris n’est même pas totalement assumé : l’équipage accueille parfois des recrues qui disparaissent aussi vite qu’elles sont venues (sans savoir d’où, d’ailleurs).

Ce flou (qui n’a rien d’artistique) a pour conséquence de jeter le doute sur le rôle de l’équipage d’Andromeda, d’autant que ces derniers passent le plus clair de leur temps à s’embarquer dans ces fameuses aventures annoncées dans le générique, sans qu’on sache pourquoi ni comment.

Bien entendu, il n’est jamais question de découvrir d’autres cultures, ce qui serait bien trop compliqué à mettre en place étant donné qu’on n’en sait déjà pas beaucoup plus sur les principaux peuples dont on entend parler depuis le début. Il s’agit plutôt de proposer des épisodes creux et linéaires, qui n’offrent aucune surprise et qui sont juste bons pour avoir un peu de castagne.

Ce n’est qu’une façon de diluer l’intrigue principale, pour laquelle on a l’impression que les idées ne se bousculent pas tant la continuité est difficilement établie. Il y a cependant quelques soubresauts, à commencer par le triptyque des épisodes 3.10, 3.11 et 3.12 qui proposent des variations sur le concept d’espace-temps, avec notamment une réécriture des origines des évènements qui se sont produits il y a 300 ans, suggérant que Rhade (Steve Bacic) aurait initialement tué Dylan et vu le futur et serait ensuite retourné dans le passé pour se substituer à son alter ego afin de se sacrifier et de laisser son capitaine œuvrer pour restaurer l’ordre.

Ce n’est pas totalement inintéressant mais ça paraît un peu vain et forcé, et ça ne fait que souligner que la série a du mal à aller de l’avant.

Depuis la première saison, il n’est pas rare de voir Dylan confronté à son passé d’une manière ou d’une autre, jusqu’à croiser son ancien mentor dans le 3.20, ce dernier ayant eu sa conscience transférée au sein de plusieurs hôtes successifs pendant les trois siècles écoulés depuis leur dernière rencontre. Le thème est récurrent dans la science-fiction, mais il est traité sans finesse : Constantine Stark (Michael Ironside) s’est radicalisé et n’a plus une once de bon sens, car il ne pouvait que devenir fou en assistant à la chute du Commonwealth. Cela manque cruellement de nuances, mais il n’y a là rien d’étonnant.

En effet, c’est dans la droite lignée du fil rouge, destiné à être une lutte entre le Bien et le Mal, ce qui était à craindre. Pour autant, le menace ne se fait pas réellement sentir : pas de traces des Magogs ou de The Abyss, dont on n’entend parler qu’au détour de certains dialogues histoire de ne pas les oublier. Ceci dit, ils sont bien dans l’esprit de Trance, puisque qu’elle tente par tous les moyens possibles de manipuler le temps afin de choisir le meilleur futur possible dans le 3.12 The Dark Backward où elle la joue façon Groundhod Day.

Ou plutôt d’éviter le pire, celui où l’intégralité de l’équipage meurt. Au moins, c’est raccord avec ce le don de précognition qu’on lui connaît, et avec son statut d’être supérieur. Les motivations des membres de son espèce semblent paraissent un peu plus claires, dans le sens où leur volonté est que l’Univers survive aux Magogs.

Même si d’autres questions se posent, il y a au moins une tentative de faire évoluer Trance, ce qui n’est pas le cas pour la plupart des personnages, puisque même la quête d’humanité de l’avatar androïde d’Andromeda est mise de côté. L’attention est plus poussée sur Tyr et tout ce qui tourne autour de la réincarnation de Drago Museveni, et, contre toute attente, Rev Bem a droit à un épisode qui lui est consacré pour expliquer ce qu’il est devenu.

Réapparition de courte durée puisqu’il quitte ses amis venus le sauver, avec au passage une transformation physique et spirituelle comme récompense pour sa foi. Peut-être aura-t-il encore son mot à dire par la suite ?

C’est donc une fois de plus, dans l'ensemble, une saison chaotique et plate, qui ne décolle quasiment jamais. La seule chose à en tirer, c’est que bizarrement le niveau de la série reste constant dans la médiocrité. Il n’y a jamais de coups de génie rendant un épisode plus exceptionnel que les autres, mais pour l’instant ça ne tombe pas non plus dans la nullité absolue. Ceci dit, il y a plus de chances que ça aille dans ce sens plutôt que d’espérer constater une réelle amélioration…

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Les bilans de Sygbab : CYCLE SCI-FI - Andromeda, saison 2 (2001)

Publié le 20 Juin 2021 par Sygbab dans Action, Aventure, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Les bilans de Sygbab, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Télévision, USA, Andromeda

À l'instar du reste du blog, pendant quelques semaines, Sygbab est lui aussi en plein cycle science-fiction, avec la suite de son intégrale Andromeda...

Andromeda, saison 2 (2001) :

Si l’Histoire est un éternel recommencement, c’est également le cas des fins de saison : la conclusion de cette seconde année applique ainsi le même schéma que celle de la première avec une invasion du vaisseau de guerre. Pour donner le change, cela se déroule alors que Dylan et son équipage reçoivent d’éminents représentants des 50 mondes qui ont déjà signé un traité pour rejoindre le Commonwealth. Apparemment, cette nouvelle civilisation ne plaît pas à tout le monde, mais est-ce réellement étonnant ?

Cela veut-il dire que la série s’est enfin recentrée sur ce dont elle est censée parler ? Le générique remanié semble aller en ce sens (bien que le changement de voix-off, qui n’est plus assurée par Kevin Sorbo, donne un aspect trop formel), mais le statut héroïque du capitaine Hunt y est également mis en avant. Et malheureusement, c’est surtout cet aspect qui est retenu, au grand dam des téléspectateurs espérant assister à la reconstruction d’un Univers plongé dans le chaos.

Il y a bien quelques missions qui ont pour but de nouer des relations avec certains mondes, mais la diplomatie fait bien trop souvent la place à l’ingérence de Dylan, avec des méthodes peu subtiles. Ce ne sont malheureusement pas ses subordonnés qui peuvent le tempérer, quand on connaît leur passif.

D’un personnage principal qui devrait faire preuve de sagesse et de finesse, c’est finalement un homme qui agit avant de réfléchir qui nous est proposé. Le fait que Kevin Sorbo fasse partie des producteurs exécutifs n’y est certainement pas étranger, notamment à cause des scènes d’action bourrées de cascades câblées qui ne sont pas sans rappeler Hercules

Cette direction prise est aussi la conséquence d’une incapacité chronique à donner corps à cet univers. Au bout de deux saisons, la seule chose que l’on connaît de la plupart des peuples qui le constituent, c’est leur nom. Le contexte géopolitique est inexistant et il n’y a quasiment aucun effort pour développer les différentes cultures, à l’exception des Nietzchéens. Leur fonctionnement par castes en fait un peuple désuni, chacune d’entre elles pouvant représenter soit un ennemi dont il faut se méfier, soit un allié dont il faut se méfier. Mieux vaut ne pas leur faire confiance, donc !

Les Magogs, quant à eux, sont tout simplement présentés comme les ennemis jurés à combattre depuis la résolution du final de la saison précédente et l’apparition de l’entité nommée The Abyss, qui n’est autre que leur Dieu. Un manichéisme bien commode pour faire peser une menace importante, et en faire la principale raison de ralliement derrière la bannière du Commonwealth. Fainéantise, quand tu nous tiens…

Le constat n’est pas plus reluisant du côté des personnages. Par exemple, dans une tentative désespérée de mettre Harper en avant, l’idée de génie des scénaristes consiste à ce qu’il soit infecté par des larves de Magogs qui peuvent éclore à tout moment. Peine perdue : il est tellement insupportable qu’il n’y aucune empathie pour sa condition.

Le fait de l’en débarrasser devient pourtant l’enjeu principal du 2.12 Ouroboros, dans lequel on apprend le départ inattendu de Rev dont la foi a été ébranlée en découvrant avec horreur que son Dieu est une entité malfaisante. Dommage, les contrepoints philosophiques qu’il apportait étaient pourtant appréciables, et constituaient autant de moments qui avaient un tant soit peu d’intérêt…

Cet épisode tente de relier plusieurs fils de l’intrigue avec un concept de distorsions temporelles qui ne tient pas vraiment debout et dont l’unique but est de justifier un changement radical concernant Trance. En effet, une version future de cette dernière fait son apparition avec une apparence complètement différente, et doit faire face au choix suivant : rétablir le cours normal des choses en laissant Harper mourir, ou le sauver et ainsi effacer l’autre version d’elle-même. Elle privilégie son ami à un enjeu plus important, ce qui ne manque pas d’étonner dans la mesure où de nombreux indices ont été disséminés pour laisser entendre qu’elle est un être mystique, que l’on aurait pensé faire preuve de plus de discernement.

En mission pour empêcher le futur dont elle provient, elle ne pouvait pas mieux s’y prendre en révélant dans le final que les évènements qui s’y déroulent en font justement partie. Bien entendu, aucune explication n’est donnée quant au fait qu’elle n’en ait pas parlé avant, car il vaut mieux instaurer un suspense factice plutôt que de s’assurer que ce qui nous est narré tient debout. Difficile de voir où tout ça va mener, mais à partir du moment où de telles méthodes sont utilisées, c’est qu’il y avait au préalable un problème de caractérisation.

La fameuse quête d’humanité chère à Roddenberry avec Data ou Seven of Nine comme représentants emblématiques dans Star Trek est également présente car la version androïde d’Andromeda se questionne régulièrement sur les sentiments qui l’habitent, mais ce n’est pas prépondérant et le thème n’est pas forcément abordé de la meilleure des manières en se focalisant sur l’attachement qu’elle a envers Dylan. C’est trop classique, mais il y a peu de chances de voir quelque chose qui sort des sentiers battus.

En revanche, même si le jeu de Keith Hamilton Cobb est souvent douteux, c’est finalement Tyr qui s’en sort le mieux car ses constantes contradictions ainsi que ses agissements qui vont toujours dans le sens de sa survie le rendent plus intéressant à suivre.

Le fait qu’il apprenne l’existence d’un fils qui semble être la réincarnation de Drago Museveni - soit le Messie de son peuple - est une situation qui offre du potentiel, mais la gestion des intrigues jusqu’à présent ne permet pas de s’enthousiasmer à ce sujet.

Tout ça sonne assez creux, et il n’y a pas beaucoup d’éléments qui permettent d’envisager que les ambitions soient revues à la hausse - d’autant que le budget semble rachitique. Plutôt que de prendre la trajectoire de The Next Generation ou Deep Space Nine dont les deux premières saisons étaient une lente montée en puissance avant de se bonifier de la meilleure des manières, il semble qu’on soit ici plus proche d’Earth Final Conflict, qui n’a cessé de s’enfoncer au fur et à mesure.

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Les bilans de Sygbab : CYCLE SCI-FI - Andromeda, saison 1 (2000)

Publié le 13 Juin 2021 par Sygbab dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Sygbab, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, Science Fiction, Andromeda

À l'instar du reste du blog, pendant quelques semaines, Sygbab entame lui aussi un cycle science-fiction, avec les débuts d'une intégrale Andromeda...

Andromeda, saison 1 (2000) :

Dans la famille des séries posthumes de Gene Roddenberry, voici le second opus qui demande une sacrée suspension d'incrédulité. Et pour cause : après avoir été emprisonné pendant 300 ans au sein d'un trou noir, Dylan Hunt (Kevin Sorbo) revient à la vie lors d'une tentative de sauvetage de son vaisseau et se retrouve dans un univers où la plus grande civilisation dont il faisait partie – la Fédération le Commonwealth - a disparu. Il se fait donc un devoir de le remettre sur pieds à tout prix, en engageant ceux qui ont voulu le tuer...

L'idéalisme a parfois du bon, mais imaginer qu'il soit possible de reconstruire un système de valeurs en étant le seul à y croire avec un équipage de 5 individus confine à la folie. Au moins les scénaristes en sont-ils conscients puisque les tensions entre les membres du vaisseau sont apparentes dans les premiers épisodes. Hunt est sans cesse remis en question, que ce soit par Tyr (Keith Hamilton Cobb) ou Beka (Lisa Ryder), et ce questionnement permanent sur les chances de réussite de cette mission sont étonnamment fort à propos.

Le désavantage, c'est qu'il est compliqué de s'attacher à des personnages qui ne s'apprécient pas vraiment, et qui n'ont pas d'alchimie entre eux. Leurs interactions sont rapidement limitées car elles n'évoluent pas, chacun restant attaché à son mode de pensée, et chaque protagoniste est développé de manière assez sommaire.

Que sait-on d'eux au bout d'une saison ? Trance (Laura Bertram) possède visiblement un don de précognition jamais réellement exploité, Harper (Gordon Woolvett) est une sorte de Mac Gyver de l'espace sans la bonhomie qui va avec tant il est tête à claques, Beka est issue d'une famille d'escrocs, Rev (Brent Stait) est un repenti Magog - une race peu fréquentable - dont la ferveur religieuse dirige les actions, et Tyr est un Nietzschéen trahi par les siens. Un background loin d'être fouillé.

Cela rend d'autant plus ennuyeux les épisodes qui leur sont consacré, qui sont malheureusement légion et dont la médiocrité est presque une constante. Exceptés les premiers, plutôt bien construits, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Pire encore, le fil rouge de la série passe complètement au second plan car il n’est qu'évoqué, et pas aussi souvent qu’on pourrait le penser. Quelques races sont prêtes à signer un traité avec Dylan, mais leurs motivations ne sont jamais exprimées et ça tombe souvent comme un cheveu sur la soupe.

Les éléments constituant l'Histoire de cet univers sont également assez épars : la guerre contre le Commonwealth a coûté énormément aux Nietzchéens, les Magogs ont envahi la Terre, les Restoriens sont le produit d'un mouvement écoterroriste fondé par une intelligence artificielle, etc'est le chaos. Difficile d'établir clairement le contexte politique, ce qui ne favorise pas la série au regard de ses ambitions initiales.

La série souffre également d'un criant manque de budget. Il ne faut pas souffrir de claustrophobie, car les scènes ne se déroulent quasiment jamais en extérieur. Toute l'action est confinée dans des endroits clos, sauf quand il s'agit de batailles spatiales. Mais c'est assez rare et c'est tant mieux : les effets spéciaux sont très moches... Ce qui ne serait pas aussi rédhibitoire si le fond ne sonnait pas aussi creux.

Le jeu des acteurs n'aide pas non plus : malgré toute la sympathie dont bénéficie Kevin Sorbo, il n'est pas très crédible dans le rôle d'un capitaine. Quant à ses compères, ils sont rarement bons - pour ne pas dire mauvais la plupart du temps - et ne donnent pas l'impression d'y croire.

Heureusement, l'avatar d'Andromeda est présent... Non pas en raison des qualités intrinsèques de Lexa Doig, mais surtout grâce à son physique avantageux qui est bien évidemment mis en valeur pour appâter le chaland. Un procédé qui pourrait rappeler Seven of Nine dans Star Trek Voyager, à la grande différence que son traitement est inexistant. En terme de quête d'humanité, c'est assez pauvre, et ce n'est pas en la faisant tomber amoureuse de l'avatar du vaisseau Balance of Judgment que cela y change quelque chose.

Le final se charge de rappeler combien il serait facile d'envahir Andromeda (le vaisseau, pas son avatar), et à quel point il va être compliqué de maintenir un intérêt déjà fort amoindri sans user de subterfuges.

L'apparition d'une sorte d'entité supérieure dirigeant les Magogs semble déjà en être un, histoire de compliquer la tâche de Dylan. Il reste à espérer que cela ne va pas se transformer en une énième lutte entre le Mal et le Bien - on pourrait dire ici l'Ordre et le Chaos - alors qu'il y aurait des sujets plus intéressants à approfondir sur le thème de la constitution d'une nouvelle civilisation.

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Blog Update ! - Mai 2021

Publié le 31 Mai 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Review, Télévision, Update

Un mois de mai tranquille sur le blog des Téléphages Anonymes, bien moins chargé et lourd que ce que je prévoyais initialement, mais pas inintéressant pour autant.

#1430 : Banana Split (2018) - 3.75/6

#1431 : Flora et Ulysse (2021) - 4/6

#1432 : Archenemy (2020) - 2/6

#1433 : Mr. Magoo (1997) - 2.5/6

#1434 : Justice Society - World War II (2021) - 3.25/6

#1435 : La méthode Menkoff (2016) - 2/6

#1436 : Cranston Academy - Monster School (2020) - 2.5/6

#1437 : Sun Dogs (2017) - 3.75/6

#1438 : L'école de la magie (2020) - 3.75/6

#1439 : Barb and Star go to Vista del Mar (2021) - 4/6

#1440 : Max Cloud (2020) - 4/6

#1441 : Kedi - Des chats et des hommes (2016) - 5/6

#1442 : Greenland - Le dernier refuge (2020) - 3/6

#1443 : Les Mitchell contre les machines (2021) - 3.75/6

#1444 : Bad Trip (2021) - 3.25/6

#1445 : Geostorm (2017) - 1.25/6

#1446 : Blithe Spirit (2021) - 2.25/6

#1447 : Ce Week-end là... (2014) - 4.25/6

#1448 : The Paper Tigers (2021) - 4.5/6

#1449 : New York Taxi (2004) - 1/6

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# Bilan :

Un mois plutôt sympathique, à vrai dire, puisque varié, dénué de beaucoup de purges, et atteignant régulièrement la moyenne.

De l'animation agréable à suivre malgré certains défauts (Justice Society, Les Mitchell contre les Machines), de la comédie familiale tout à fait honorable (Flora et Ulysse, L'école de la magie), de l'action infusée d'humour (Max Cloud, Paper Tigers), du film catastrophe, de la comédie anglaise, bref, il y en a pour tous les goûts, quand bien même la qualité ne serait pas toujours au rendez-vous...

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# Film(s) du mois :

Kedi, un très joli documentaire sur les félins d'Istanbul (qui parlera forcément nettement moins aux spectateurs n'aimant pas les chats) ; The Paper Tigers, une comédie indépendante d'arts martiaux plutôt réussie ; Ce Week-end là, une comédie british plutôt touchante ; et une mention spéciale à Barb and Star go to Vista Del Mar, une comédie américaine improbable et déjantée...

 

# Flop(s) du mois :

Pas beaucoup de vrais flops, ce mois-ci, si ce n'est l'évidence New York Taxi, adaptation ratée d'une franchise déjà plus bien vaillante, et Geostorm, un film catastrophe qui singe très faiblement les productions Roland Emmerich.

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# Petit écran :

Pas mal de nouveautés, ce mois-ci, du côté du petit écran.

Ici, des superhéros inégaux, avec Invincible, assez fidèle à son avatar papier (pour le meilleur et pour le pire) et le raté et cheap Jupiter's Legacy de Netflix ; là, des sitcoms nostalgiques, avec un reboot de Sauvés par le Gong, un retour sur les girl bands de la fin des 90s/du début des 00s avec Girls5Eva, et Rutherford Falls, hanté par l'histoire compliquée des États-Unis : trois programmes diffusés sur Peacock, la plateforme de VOD de NBC et auxquels il manque un petit quelque chose pour en faire des séries à ne pas rater.

Sans oublier la bonne surprise Ted Lasso, et le retour de Mythic Quest (en attendant le bilan de la saison en cours).

Et puis, du côté de Sygbab, on peut citer The Lone Gunmen, ce spin-off avorté des X-files, et VR.5, une série d'anticipation virtuelle pas forcément très probante.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En juin, un programme un peu différent chez les Téléphages Anonymes, puisque dès le 12 juin et jusqu'à la fin du mois, le blog se mettra à l'heure de la science-fiction pour un CYCLE SCI-FI qui verra films et séries de science-fiction chroniqués quotidiennement en ces pages.

Au programme, des films plus ou moins récents (pas mal de films du début des années 2010, notamment, qui est la période la moins chroniquée sur le blog) et quelques séries de genre (de mon côté, l'intégrale de la série d'animation Final Space, tandis que du côté de Sygbab, on s'attèlera à une intégrale Andromeda), jusqu'à tout début juillet.

La première dizaine de jours de juin, elle, sera plus classique, avec un peu de tout : des films familiaux, des comédies, un peu d'action et de genre, et niveaux séries, la saison 1 de MODOK, et la première partie de The Nevers...

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Sygbab : VR.5, saison 1 (1995)

Publié le 9 Mai 2021 par Sygbab dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Sygbab, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Fox

Sygbab continue dans les séries de genre diffusées sur la Fox, avec un programme obscur du milieu des années 90, une période où le futur de l'informatique et de la réalité virtuelle menait à bien des interprétations improbables...

VR.5, saison 1 (1995) :

Lorsque Sydney Bloom (Lori Singer) découvre, au cours d'un visite de VR.5, une région obscure du cyberespace, qu'elle est capable d'y attirer d'autres utilisateurs et d'influencer alors leur esprit et leurs actions dans le monde réel, elle attire sur elle l'attention du Comité, une organisation mystérieuse. Bien vite, avec l'aide de son meilleur ami Duncan (Michael Easton) et sous la supervision d'Oliver Sampson (Anthony Stewart Head), du Comité, Sydney va alors découvrir que VR.5 est lié à un événement tragique qui a touché ses parents (Louise Fletcher, David McCallum)...

Diffusée sur la FOX en 1995 le vendredi soir en tant que série de mi-saison et en compagnie du poids lourd X-Files, la série avait déjà un handicap à cause de sa case horaire, réputée fatale sur cette chaîne.

Peinant à trouver son public alors que le coût des effets spéciaux était onéreux (le procédé utilisé pour le rendu des scènes se déroulant dans le monde virtuel n'était pas des plus simples, les couleurs étant ajoutées manuellement après avoir tourné en noir et blanc), l’annulation semblait donc assez logique, au point que 3 épisodes sur les 13 tournés n’ont même jamais été diffusés. Pourtant, construire son projet autour de la réalité virtuelle était audacieux, mais peut-être aussi suicidaire : le cyberpunk est un sous-genre de la science-fiction que l'on pourrait qualifier d'underground, qui nécessite d'être un tant soit peu initié.

Néanmoins, l'idée d'introduire une échelle pour mesurer le niveau d'implication sensorielle selon l'expérience virtuelle vécue est intéressante, le cinquième niveau n'étant accessible que par Sydney Bloom, principale protagoniste de la série. Travaillant dans une compagnie de télécommunications et passionnée par l’informatique, cette jeune femme (hantée par un terrible traumatisme après la mort de son père et de sa sœur Samantha dans un accident de voiture auquel elle a survécu) va découvrir qu'elle peut pénétrer le subconscient de personnes avec qui elle est en conversation téléphonique (à noter qu'il vaut mieux ne pas se poser de questions techniques sur la réalisation d'une telle prouesse avec l'utilisation d'un modem).

Bien évidemment, cette plongée dans la psyché humaine offre de multiples possibilités, puisque chaque individu fonctionne selon un code qui lui est propre. Les scénaristes jouent d'ailleurs là-dessus puisque Sydney doit souvent répéter ses incursions afin de comprendre les mécanismes de la personne dont elle partage l'esprit.

C'est en quelque sorte une enquête, au cours de laquelle elle doit rassembler des indices afin de trouver la vérité, réelle cette fois. Pour systématiser ce schéma narratif et justifier l’utilisation du VR.5, elle est embarquée dès le pilote dans une drôle d'histoire puisqu'elle doit travailler pour une mystérieuse organisation appelée le Comité, dont les desseins apparaîtront moins flous au fur et à mesure.

Son contact lui propose régulièrement le nom d'une personne qui les intéresse pour une raison ou pour une autre et elle est chargée de livrer les informations qu'elle peut recueillir. Si, sur le fond, la plupart des épisodes ne se révèlent pas passionnants (voire totalement inintéressants), d'autres sont plus surprenants car le "sujet" sur lequel on se focalise bénéficie d'une histoire puissante, comme dans le 1.08 Simon's Choice où un condamné à mort a trahi sa patrie par amour pour son fils.

Sur la forme, c'est bien plus catastrophique : l'intention de rendre les scènes virtuelles oniriques peut se comprendre dans l'optique de confronter Sydney à un monde qu'elle ne comprend pas, mais visuellement c'est une horreur.

Il est ainsi assez difficile de prendre cela au sérieux quand l'impression d'assister à un délire psychédélique se fait ressentir. Le fait d'assimiler la réalité virtuelle à un rêve, tout du moins dans sa représentation, permet n'importe quelle digression, et ça ne rend pas service, au contraire : un univers se doit d'avoir des règles pour mieux en jouer.

Ce défaut flagrant n'est pourtant pas le plus gênant car les acteurs sont insipides. De Lori Singer à Michael Easton (bien meilleur dans Total Recall 2070) en passant par Will Patton, c'est le festival du casting raté tant leurs performances sont difficilement crédibles.

C'est aussi dû à des personnages mal écrits, notamment concernant les deux derniers : entre Duncan - le colocataire et ami d'enfance de Sydney - qui passe sans cesse pour un abruti congénital et le Docteur Frank Morgan qui ne donne pas du tout l'impression de travailler pour une organisation secrète tant il paraît naïf (si c'est pour cette raison qu'il apparaît tel quel dans l'épisode Parallel Lives, il faut féliciter les scénaristes pour cette preuve d'auto-dérision), il n'y a pas grand-chose d'intéressant à se mettre sous la dent.

La bonne idée, cependant, est de se débarrasser assez rapidement du scientifique pour introduire Oliver Sampson, interprété par Anthony Stewart Head. Ce dernier crédibilise complètement le rôle de sbire affilié au Comité tant il éclabousse la série par sa classe et son charisme, jouant parfaitement de l'ambivalence de son personnage et de ses tendances violentes du fait de son statut.

Il bénéficie d'un traitement de faveur puisque son développement permet de révéler son passé, souvent par le biais du VR.5, car il n'hésite pas à utiliser les capacités de Sydney pour satisfaire ses propres desseins. Il apporte en tout cas une nouvelle dynamique et tire tout le monde vers le haut, ce qui n'est pas négligeable (mais surtout pas vraiment difficile).

Quant à Sydney, elle va petit à petit se rendre compte que ses souvenirs ont été trafiqués, et il faut bien reconnaître que c'est amené de manière habile. Avant le final qui lui fait découvrir la vérité au sujet de sa famille, la scène de l'accident est vue et revue selon des angles différents mais avec chaque fois un élément qui diffère et qui remet en perspective ce qui était tenu pour acquis.

Cette intrigue se mêle à des révélations progressive sur les objectifs du Comité, qui semble vouloir contrôler les esprits des gens en passant par la réalité virtuelle, et dont son père faisait partie. Les derniers épisodes se centrent d'ailleurs sur ce fil rouge et n'abusent pas de la représentation onirique évoquée précédemment, se rapprochant de quelque chose de plus terre-à-terre (bizarrement, c'est en corrélation avec un regain d'intérêt).

Malheureusement, cela intervient au bout d'une dizaine d'épisodes, et c'est bien trop tardif pour convaincre qu'il ne s'agit pas d'un sursaut d'orgueil en voyant la fin s'approcher. Ça ne gomme pas non plus les gros défauts de la série, malgré des idées qui - bien exploitées - auraient pu aboutir à quelque chose de bien plus passionnant.

Quoique... Surfer sur la vague conspirationniste la même soirée que le mastodonte de Chris Carter, c'était de toute façon voué à l'échec.

Certaines séries de science-fiction ou baignant dans le fantastique n'ont jamais eu le succès qu'elles auraient mérité et se sont arrêtées trop tôt, dans le cas de celle-ci c'est l'inverse : il est facile de comprendre pourquoi elle est restée inaperçue.

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Les bilans de Sygbab : The Lone Gunmen, saison 1 (2001)

Publié le 2 Mai 2021 par Sygbab dans Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Sygbab, Review, Science-Fiction, Thriller, Télévision, USA

La vérité est peut-être ailleurs, mais encore faut-il que certains se sacrifient pour la dévoiler… Et aujourd’hui, c’est Sygbab qui s’y colle !

The Lone Gunmen, saison 1 (2001) :

Spin-off de The X-Files, la série se concentre sur les aventures des trois loufoques journalistes que sont Frohike (Tom Braidwood), Byers (Bruce Harwood) et Langly (Dean Haglund), fine équipe à laquelle s’ajoutent Jimmy Bond (Stephen Snedden), un homme assez spécial rencontré de manière fortuite, et Yves (Zuleikha Robinson), une jeune femme mystérieuse et très sensuelle qui agit le plus souvent dans ses propres intérêts.

Diffusée sur la FOX entre mars et juin 2001, l’idée est d'apporter un regard nouveau sur leur travail - ou plutôt leur mission car c'est comme cela qu'ils le conçoivent -,  qui est de révéler la vérité au peuple américain à propos de toutes sortes de complots existants. Cela permet ainsi de développer des personnages secondaires qui ont pris une place importante dans cet univers, et qui méritaient de s’intéresser à eux.

Pour trancher avec le ton sérieux de la série-mère (dans laquelle la comédie pointe toutefois le bout de son nez à quelques occasions), le parti-pris se veut résolument léger et, par conséquent, les scénaristes proposent des épisodes mettant en scène des situations qui portent à réflexion sans toutefois pousser le scénario jusqu’au bout.

Le choix peut être discutable si on considère que cela nuit à la crédibilité des différents protagonistes, mais dans l’absolu cela n’a rien de choquant de les voir galérer sur les affaires variées dont ils s’occupent, même si parfois ils passent vraiment pour des amateurs. C’est aussi ce qui fait le charme de ce trio : ils semblent souvent à l’ouest, mais ils finissent toujours par avoir des résultats car ils sont plutôt débrouillards.

Il fallait bien cela pour donner du piment à un schéma autrement très classique : chaque épisode constitue une nouvelle enquête dont l’objectif est de sortir un nouvel article et ce qu’ils découvrent a toujours des ramifications nationales voire internationales. Pas le temps de s’ennuyer avec leurs missions menées à l’arrache et montées de bric et de broc : c’est fun et complètement barré.

Là où Alias proposait une femme de choc qui a du charme, The Lone Gunmen met en avant un homme de terrain en pleine force de l’âge, petit, chauve, bedonnant, mal rasé et qui porte des lunettes : voilà qui donne le ton sur l’auto-dérision omniprésente. Leur manière de procéder ou les gadgets qu’ils utilisent n’ont strictement rien à voir avec le professionnalisme d’Yves, ce qui crée un décalage hilarant.

L’autre atout, ce sont bien évidemment les personnages. Difficile de ne pas d’être attaché à ces trois illuminés (ils le sont au moins autant que Mulder, si ce n'est plus) qui ne vivent que pour servir une cause que l'on pourrait qualifier de futile. Ils ont foi en leur capacité à faire la différence, mais ont-il réellement un poids ? Peu importe car comme Mulder, c'est cet espoir de dévoiler la Vérité qui les anime, à ceci près qu'ils ont les pieds sur Terre et s'attaquent à des problèmes concrets sans courir après des chimères.

Heureusement que cette passion les soude, car en dehors de ça, ils n’ont vraiment rien en commun… Il est en effet possible de le constater car certains éléments de leur passé qui n’étaient pas encore connus sont distillés de temps à autre, et il faut bien admettre que leurs parcours respectifs sont totalement différents.

La plus grande difficulté résidait dans la capacité à intégrer d’autres protagonistes sans trop de heurts, et de ce point de vue c’est plutôt réussi. Alors que Jimmy et Yves n’ont pas du tout la même vision des choses que leurs compagnons d’infortune, ils se fondent dans l’équipe assez rapidement, tout en conservant des profils diamétralement opposés : comme déjà indiqué, Yves est une professionnelle qui ne laisse rien au hasard tandis que Jimmy est le plus stupide de la bande avec une constante tête d’ahuri, une maladresse récurrente et des capacités intellectuelles limitées.

Malgré son caractère auto-centré, la première va finir par les prendre en amitié à force de les aider régulièrement, et le second a des qualités humaines qui compensent sa lenteur d’esprit : il est en effet capable de se révéler sous son meilleur jour à des moments inattendus et il a suffisamment de recul pour se rendre compte quand ses amis vont trop loin. Par conséquent, ces deux ajouts à l'équipe ne sont pas de simples faire-valoir et c’est à mettre au crédit de l’équipe créative.

Outre une apparition éphémère de Mulder, qui réjouira forcément les fans, il faut noter deux particularités : le dernier épisode se termine sur un cliffhanger frustrant et constitue, d’une certaine manière, une étrange prophétie par rapport aux terribles attentats de septembre 2001, et trouve une conclusion dans l’épisode 9.16 de The X-Files, titré Jump the Shark.

Pour qui connaît la signification de l’expression, cela n’annonce rien de bon, et c’est effectivement le cas car la résolution s’apparente ni plus ni mois à un foutage de gueule (n’ayons pas peur des mots). Une des nombreuses séries sacrifiées sur l’autel de l’audimat par la FOX sans avoir pu réellement convaincre, mais elle reste toutefois agréable à regarder.

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Blog Update ! - Avril 2021

Publié le 1 Mai 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Review, Télévision, Update

Un mois d'avril assez bien rempli, à commencer par la semaine ZAZ à l'occasion du premier avril, et qui a ensuite enchaîné avec un mélange de nouveautés, de films plus anciens et de séries toutes fraîches...

#1402 : SEMAINE ZAZ - Hamburger Film Sandwich (1977) - 4.25/6

#1403 : SEMAINE ZAZ - Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980) - 4.5/6

#1404 : SEMAINE ZAZ - Top Secret ! (1984) - 4/6

#1405 : SEMAINE ZAZ - Y a-t-il quelqu'un pour tuer ma femme ? (1986) - 3/6

#1406 : SEMAINE ZAZ - Y a-t-il un flic pour sauver la Reine ? (1988) - 4.5/6

#1407 : SEMAINE ZAZ - Y a-t-il un flic pour sauver le Président ? (1991) - 4.5/6

#1408 : SEMAINE ZAZ - Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? (1994) - 3.75/6

#1409 : SEMAINE ZAZ - Le Prince de Sicile (1998) - 2.75/6

#1410 : Monster Hunter (2020) - 2.25/6

#1411 : Adam Sandler - Funny Guy (2020) - 2/6

#1412 : Y a-t-il (enfin) un pilote dans l'avion ? 2 (1982) - 3.5/6

#1413 : Godzilla vs Kong (2021) - 1.5/6

#1414 : Dark Crystal (1982) - 4/6

#1415 : The Crystal Calls - Making the Dark Crystal : Age of Res. (2019) - 4/6

#1416 : Brain Donors (1992) - 4/6

#1417 : Capone (2020) - 3/6

#1418 : Monsieur Link (2019) - 4/6

#1419 : Thunder Force (2021) - 2/6

#1420 : Prof et rebelle (1996) - 2/6

#1421 : Mort ou vif (1995) - 3.75/6

#1422 : Meet the Patels (2014) - 4/6

#1423 : Mulan (2020) - 2/6

#1424 : Kid 90 (2021) - 3.75/6

#1425 : Le Détonateur (1998) - 3/6

#1426 : Mortal Kombat (2021) - 2/6

#1427 : Way Down (2021) - 2.5/6

#1428 : Wrestlove - L'amore combattuto (2019) - 3/6

#1429 : Watchmen - Les Gardiens (2009) - 3/6

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# Bilan :

Comme je le disais plus haut, ce mois-ci, de la variété au programme, avec de la comédie, de l'action, du documentaire, des super-héros, du braquage, de l'animation, un biopic, ou encore un remake de Disney par Disney.

Qualitativement, cela dit, le tout reste assez moyen. Si l'on excepte la semaine ZAZ aux résultats plus qu'attendus (les classiques le sont bien, les autres films de la bande sont anecdotiques), on s'aperçoit vite que tout le reste des films critiqués ce mois-ci oscille entre 2 et 3/6, avec une exception çà ou là.

Difficile de vraiment s'enthousiasmer pour un tel programme, donc, même si des métrages comme Monsieur Link ou ce bon vieux Dark Crystal font toujours plaisir à voir.

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# Film(s) du mois :

Pas vraiment de métrage se détachant vraiment du lot, ce mois-ci : comme mentionné juste au dessus, les meilleures notes mensuelles vont à une poignée de films des ZAZ (Airplane, les deux premiers Naked Gun), suivis de Dark Crystal, de Monsieur Link, et d'une autre fournée de ZAZ.

Mention spéciale à Brain Donors, une réinvention improbable et déjantée des films des Marx Brothers par Proft et les Zucker.

 

# Flop(s) du mois :

Là, par contre, il y a le choix. Un Mortal Kombat raté, un Monster Hunter insipide, un Mulan à côté de la plaque, un Thunder Force incompétent... non, c'est bien Godzilla vs Kong qui décroche la palme, avec un film moche, narrativement charcuté, et particulièrement décevant, alors même que j'avais apprécié le précédent de la série.

Pas forcément un choix évident (le film a beaucoup d'amateurs sur le web), mais j'ai détesté.

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# Petit écran :

Pas de Sygbab, ce mois-ci, et j'ai donc mis les bouchées doubles, avec d'un côté, des super-héros (l'ambitieux mais prévisible Watchmen de Lindelof, et l'inégal Falcon et le Winter Soldier de Marvel, impacté par le coronavirus).

En parallèle, un peu de comédie, avec Police Squad, des ZAZ, toujours efficaces, mais dont l'humour a tendance à se faire un peu répétitif sur le petit écran ; un peu de science-fiction, avec la saison 2 de Solar Opposites, pas forcément aussi intéressante que la première, et avec Resident Alien, un programme SyFy fonctionnant principalement sur le capital sympathie d'Alan Tudyk ; et enfin, de la fantasy nostalgique, avec The Dark Crystal - Le Temps de la résistance, un projet ambitieux, louable et techniquement maîtrisé mais qui, il faut bien l'avouer, n'avait aucune chance de plaire à un très large public tant c'était un concept de niche.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En mai, fais ce qu'il te plaît, ou presque, puisque, pour des raisons techniques et de référencement, le blog va devoir passer en https, un processus dont j'ignore encore s'il va impacter ou non la publication quotidienne de nos critiques, ou pour combien de temps.

Le programme du mois à venir reste donc assez flou, et se fera en fonction de l'actualité et de l'état du blog : reste que, jusqu'à preuve du contraire, les critiques quotidiennes continueront comme à l'accoutumée, avec en prime le retour de Sygbab pour quelques bilans, et, pour ma part, du côté télévisuel, des critiques d'Invincible, de Ted Lasso, de Mythic Quest et possiblement de Jupiter's Legacy et de Rutherford Falls, si je trouve le temps...

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Mars 2021

Publié le 27 Mars 2021 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Update

Un mois de mars un peu coupé court pour laisser de la place à la semaine ZAZ qui commence dès aujourd'hui, et qui, pour une fois, a vu quelques sorties intéressantes poindre le bout de leur nez, malgré les circonstances actuelles...

#1382 - La Voix du Succès (2020) - 2.5/6

#1383 : Tom et Jerry (2021) - 2/6

#1384 : The Opening Act (2020) - 3.5/6

#1385 : Chick Fight (2020) - 2/6

#1386 : Nail in the Coffin - The Fall and Rise of Vampiro (2020) - 4.5/6

#1387 : Un Prince à New York (1988) - 3.75/6

#1388 : The Arrested Development Documentary Project (2013) - 3.5/6

#1389 : Abduction (2019) - 2.25/6

#1390 : Un Prince à New-York 2 (2021) - 3/6

#1391 : La Vallée des lanternes (2018) - 3/6

#1392 : SEMAINE SAINT PATRICK - Le Peuple loup (2020) - 4.25/6

#1393 : SEMAINE SAINT PATRICK - Wild Mountain Thyme : amoureux foux (2020) - 1.5/6

#1394 : SEMAINE SAINT PATRICK - Je suis Patrick (2020) - 3/6

#1395 : SEMAINE SAINT PATRICK - Lucky (2019) - 3.5/6

#1396 : SEMAINE SAINT PATRICK - Vieilles canailles (1998) - 4/6

#1397 : Pick it up ! Ska in the '90s (2019) - 4.25/6

#1398 : Zack Snyder's Justice League (2021) - 3.5/6

#1399 : Raya et le dernier dragon (2021) - 4/6

#1400 : Jiu Jitsu (2020) - 1.5/6

#1401 : Yes Day (2021) - 2.5/6

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# Bilan :

Un petit mois sans réelles surprises, entrecoupé d'une semaine consacrée à l'Irlande et à la Saint Patrick : de quoi passer un moment agréable, avec en prime quelques nouveautés - malheureusement pas toujours des plus probantes. Si la Snyder Cut de Justice League est effectivement meilleure que la version cinéma, de nouvelles sorties comme Yes Day ou Tom et Jerry semblent vraiment en pilotage automatique.

D'autres, comme Un Prince à New York 2, tombent dans l'écueil des suites inutiles qui n'apportent rien à leur modèle, voire l'affaiblissent rétrospectivement. Dommage, car le retour en grâce d'Eddie Murphy, entamé avec Dolemite, se fait toujours attendre.

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# Film(s) du mois :

Deux documentaires (Pick It Up ! et Nail in the Coffin), suivis de deux films d'animation : le dernier Disney, (Raya, une bonne surprise inattendue), et le Peuple Loup, forcément superbe et enchanteur.

 

# Flop(s) du mois :

Deux beaux flops, entre un Wyld Mountain Thyme insipide et agaçant au possible, et un Jiu Jitsu approximatif et sous-développé, qui ne convainc ni par son scénario ni par son action.

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# Petit écran :

Ce mois-ci, Sygbab a terminé son intégrale Marvel : Les Agents du SHIELD, avant de s'attaquer à deux one-shots qui n'ont pas connu de suite, le mythique Firefly, et le moins connu Total Recall 2070 ; un mélange des genres intéressant, complété, de mon côté, par la fin de saison 1 de Wandavision, et par (histoire de rester dans l'univers des super-héros) la bordélique saison 2 des Titans de DC.

 

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# À venir :

En avril, on commence par un hommage à des colosses de la comédie : les ZAZ, avec une rétrospective de leur œuvre (tant cinématographique que télévisuelle) pendant une bonne semaine. Ensuite, retour à la normale, avec du lourd, du moins lourd, et de l'excentrique : Monster Hunter, la série Dark Crystal - Le Temps de la Résistance, Le Faucon et le Soldat de l'Hiver, Mulan, la série Final Space, et bien d'autres choses encore, en fonction de l'actualité...

 

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Les bilans de Sygbab : Total Recall 2070, saison 1 (1999)

Publié le 21 Mars 2021 par Sygbab dans Action, Critiques éclair, Les bilans de Sygbab, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, Thriller, Policier, Showtime

Et si la critique positive qui va suivre était la conséquence directe d’un implant mémoriel forçant Sygbab à croire que la série est géniale ? Non, Sygbab est une machine, et seuls les humains peuvent être atteints par cette technologie ! Mais si les androïdes sont humains, peut-être que cela peut fonctionner aussi…

Total Recall 2070, saison 1 (1999) :

Diffusée sur la chaîne Showtime durant la première moitié de l'année 1999 et créée par Art Monterastelli (qui avait déjà travaillé en tant que scénariste sur la série L'Homme de Nulle Part), Total Recall 2070 est un hybride des films Total Recall de Paul Verhoeven et Blade Runner de Ridley Scott, dont l’ambiance et les décors - une grande cité multi-ethnique aux bâtiments gigantesques - sont une influence évidente. C’est également une sorte de melting-pot regroupant la plupart des thèmes de prédilection de Phillip K. Dick.

Le postulat de départ est le suivant : en 2070, le monde est plongé dans le chaos après avoir subi les conséquences de la pollution et du nucléaire, ce qui a eu des répercussions écologiques dramatiques et des conséquences politiques dévastatrices, puisque les gouvernements nationaux ont disparu.

Malgré cela, la marche en avant de la technologie n’a pas pour autant été freinée, bien au contraire : dans ce contexte propice, les puissantes corporations ont tenté d’occuper la place vacante en formant une alliance, le Consortium, et en fondant l’IPC avec l’idée d’en faire le nouveau pouvoir exécutif.

Or, cette administration est devenue indépendante et a créé une nouvelle police composée de deux divisions. Le CPB (Citizens Protection Bureau) est celle qui est la plus mise en avant puisque le personnage principal David Hume (Michael Easton) en fait partie, les 22 épisodes de la série suivant son parcours aux côtés de Farve (Karl Pruner), son partenaire androïde.

En regroupant les trames des deux films précités, les intentions ambitieuses du créateur de la série sont mises en application avec maîtrise et brio et cette unique saison est cohérente de bout en bout. L’épisode 18, Assessment, en est la meilleure preuve : par le biais de plusieurs flashbacks, il permet au téléspectateur de se remémorer divers éléments disséminés ici et là et de se rendre compte que tout se tient.

Les scénaristes tirent parti au mieux du format pour développer des arcs sur la longueur, et le final est une très bonne conclusion. Il y a toutefois un bémol : pour pleinement apprécier, il faut être un grand amateur de la science-fiction à l’état pur, à savoir celle qui implique des intrigues complexes et qui, par exemple, s’interroge et s'inquiète de l’influence de la technologie sur notre civilisation, dans le futur.

En alliant avec intelligence la question des androïdes pouvant être dotés de conscience et la manipulation des souvenirs via les implants mémoriels de la société Rekall, les ingrédients sont réunis pour proposer une intrigue aux ramifications nombreuses ; en étant plus terre-à-terre, cette intrigue offre l’opportunité d’apporter un peu de classicisme avec la machiavélique corporation qui est impliquée dans presque toutes les affaires louches sur lesquelles les deux protagonistes principaux sont amenés à travailler.

Celles-ci permettent d’aborder les dérives d’une société pervertie par la technologie et dont les conséquences comme la pollution sont inquiétantes : manipulations génétiques, mutations, réalité virtuelle et télépathie sont (entre autres) au programme. Mais, pour en revenir aux androïdes, déterminer s’ils peuvent être humains reste la thématique principale et c’est pour cette raison que Farve est souvent au centre de l’attention : personne ne connaît ses origines et cela suscite bien des questionnements.

Cet aspect policier est une composante essentielle de la série. Les enquêtes sont crédibles - d’autant plus que le côté scientifique est intégré grâce à la présence d’Olan (Judith Krant) qui assure aussi bien les autopsies que les recherches dans les domaines de la génétique ou de la cybernétique - et la panoplie des méthodes employées pour obtenir des renseignements est assez variée : entretiens avec les personnes liées à l’affaire de près ou de loin, recherches informatiques, interrogatoires au QG du CPB, voire même passage à tabac de petits malfrats par Hume qui n’hésite pas à faire preuve de violence pour leur soutirer quelques informations. Chacune apporte des résultats différents, et l’ensemble est efficace.

Qualité d’écriture, maîtrise des intrigues, univers riche et bien retranscrit (à l’instar de Blade Runner, il n’y a aucune couleur vive, tout se passe de nuit ou sous la lumière artificielle d’ampoules ou de néons, il pleut souvent, et les grands bâtiments imposants achèvent de rendre l’ambiance étouffante), il ne manque plus que des personnages réussis.

Et c’est le cas ! Calley (Matthew Bennett) a beau être vicieux et indigne de confiance, il n’en veut pas moins la même chose que Hume : mettre fin au règne du Consortium. Olan est plus qu’une simple scientifique, elle est aussi l’amie de David et de sa femme Olivia (Cynthia Preston) et se retrouvera au cœur de la tourmente en fin de saison.

Ehrenthal (Michael Anthony Rawlins) est placide, froid et ne laisse pas passer beaucoup d’émotions mais il dirige sa division d’une main de fer, avec justesse et intelligence puisqu’il fait preuve d’une diplomatie infinie envers les membres des corporations contre lesquelles il lutte ; mais surtout il soutient Hume à 100% et est toujours prêt à l’aider.

Olivia a vu son père tué par un androïde mais travaille à Uber Braun, la société qui les produit (ce qui provoque quelques conflits avec David), et va elle aussi se retrouver au centre des intrigues par la suite. Chacun a une utilité et est doté d’une psychologie travaillée ainsi que d’un développement remarquable qui prend en compte tous les événements qui se produisent. Mais le traitement qui est réservé aux deux plus importants personnages est encore plus réussi.

En passant son temps aux côtés de David, Farve va apprendre à connaître les humains, à comprendre comment ils « fonctionnent », mais il va également tisser des liens forts avec son coéquipier au point de réellement tenir à lui. Leur relation est un des points d’ancrage de la série et c’est un drôle de paradoxe en ce qui concerne Hume, dans la mesure où il ressent une haine profonde envers les androïdes, responsables de la mort de son ancien partenaire.

Si Farve est un personnage intéressant auquel on finit par s’attacher en oubliant complètement qu’il s’agit d’une machine (Ehrenthal se charge de le rappeler à Hume tout en interpellant le téléspectateur à ce sujet), le protagoniste principal est néanmoins David Hume. À force de se retrouver confronté à tant de perversions, de côtoyer des gens qui manipulent la réalité, les souvenirs, il finit par douter de tout.

Pourquoi ce monde est-il si injuste ? Qui croire ? Que croire ? Et ces doutes influent forcément sur son comportement, qui devient plus imprévisible. Mais ces doutes sont aussi l’essence même de l’humanité... Dans un monde tel que le sien, cela n’a pas de prix, et c’est finalement la principale leçon à retenir.

Total Recall 2070 est donc une série intelligente, qui traite de sujets sérieux tout en possédant des épisodes intéressants (voire passionnants) et qui bénéficie de très bons personnages servis par une distribution impressionnant - Michael Easton et Karl Pruner en tête.

Certes, ça ne fait pas rire, mais ça fait réfléchir et c’est tant mieux. Le seul reproche que l’on pourrait faire est la réutilisation abusive de certains plans et les images de synthèse pas toujours très réussies ; mais dans la mesure où ce ne sont que des plans intermédiaires qui servent de transitions entre deux scènes et surtout, qui permettent de placer l’action, ce n’est pas particulièrement gênant.

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Les bilans de Sygbab : Firefly, saison 1 (2002)

Publié le 14 Mars 2021 par Sygbab dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Sygbab, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, Fox

Après son intégrale Agents of SHIELD, Sygbab revient aux fondamentaux, avec un incontournable de la science-fiction télévisuelle...

Firefly, saison 1 (2002) :

Les mésaventures des membres de l'équipage du Serenity, un vaisseau dirigé par le Capitaine Mal Reynolds (Nathan Fillion), qui se trouvent embarqués dans des événements qui les dépassent lorsqu'ils accueillent à bord des passagers aux nombreux secrets (Summer Glau, Sean Maher, Ron Glass)...

L'univers dépeint dans Firefly dénote dans le paysage de la science-fiction, et ce pour plusieurs raisons. En premier lieu, la fédération de planètes existante - nommée l'Alliance - est composée uniquement de la race humaine qui a colonisé l'espace, ce qui implique une absence totale d'aliens.

C'est un monde proche du nôtre - impression renforcée par le fait que la langue la plus parlée soit le mandarin -, possédant néanmoins une évolution technologique plus avancée. Son autre particularité est de marier les genres en donnant une touche western à l’ensemble (alliant ainsi les flingues aux vaisseaux spatiaux) avec bonheur car cela fonctionne parfaitement.

Entre les planètes à l'apparence stérile à cause de leurs empilements de bâtiments tous aussi gigantesques les uns que les autres, et les coins perdus dans le désert et la poussière, il y a un monde d'écart, et l'équipage du Serenity vit entre deux. Mal et ses compagnons d'infortune sillonnent l'espace à la recherche du premier travail disponible, qu'il soit honnête ou non : le plus important, c'est qu'il rapporte de l'argent.

Aux contraintes de devoir régulièrement être employés s'oppose l'avantage indéniable d'être totalement libres et indépendants. Cette volonté est justifiée par le fait que Mal et Zoé ont combattu ensemble dans le camp des Browncoats dans la guerre qui a vu la victoire de l'Alliance et qu’ils ne peuvent se résoudre à faire partie de ce système.

Par extension, ce passé commun explique également la loyauté indéfectible qu’il a envers ses troupes : pas question de les abandonner, leur vie passe avant le respect d'un contrat si qui que ce soit est mis en danger. Interprété par un Nathan Fillion ultra charismatique, le capitaine a une morale et un honneur qui lui sont propres, évidemment imposés par les circonstances.

Lors du pilote, l'ironie veut qu'en essayant de passer inaperçus pour les besoins d'un petit boulot, l'équipage embarque à son bord un médecin en fuite dont la sœur a subi des expérimentations du gouvernement, tous deux étant activement recherchés par l'Alliance.

Le mystère entourant River constitue le cœur de la mythologie de la série et aussi sa plus grande frustration car elle commençait à peine à être développée au moment où la série a été fauchée en plein vol, suite à son annulation.

Assez discrète pendant une bonne partie de la saison du fait d'interactions très limitées avec les autres membres de l'équipage - entre autres parce que les séquelles de ce qu'elle a subi l'ont amenée à se replier sur elle-même et qu'elle est par conséquent considérée comme étant un peu folle -, River se révèle sous un jour nouveau dans War Stories. La réplique « no power in the verse can stop me », concluant une scène impressionnante dans laquelle elle tue les yeux fermés trois hommes situés à des endroits différents, suggère que c'est une machine à tuer en sommeil.

Quoi qu'il en soit, au vu des méthodes employées par les effrayants hommes aux gants bleus dans Ariel, les secrets qu'elle renferme doivent être d'une importance capitale. Dans ce même épisode, Simon découvre que le cerveau de sa sœur a été charcuté à plusieurs reprises, notamment pour lui ôter la partie permettant de contrôler les émotions. Cela explique bien des choses sur son comportement… Malheureusement, ce sont autant d’éléments qui resteront en plan.

C’est bien dommage, mais c’est le seul point noir - totalement indépendant de la volonté de l’équipe scénaristique - et le reste est réjouissant. Après des débuts timides, la série gagne progressivement en rythme et ne s'essouffle pas jusqu'à la fin. Ce qui fait la réelle différence, c'est l'attachement aux personnages.

Grâce à un très bon casting et à l'alchimie entre les membres d'un équipage pourtant très disparate, les épisodes restent agréables même quand il ne se passe pas grand-chose car l'humour est omniprésent. Les moments cocasses sont légions (quasiment à chaque fois que Jayne ouvre la bouche, par exemple), et c'est ce même humour qui permet de désamorcer certaines situations dramatiques.

Cette façon de faire passer la violence de manière presque décontractée trouve son point d'orgue dans War Stories quand Mal et Wash se chamaillent à propos de Zoé sous la torture, tandis que Niska y prend un plaisir sadique. Il y bien d'autres exemples, mais en faire une liste exhaustive ne serait pas forcément judicieux car cela ne rendrait pas justice aux situations évoquées.

Ce mélange entre drame et comédie n'est pas incongru dans une série de Whedon puisque c'était déjà l'une des forces de Buffy et Angel, mais c'est sans doute encore mieux maîtrisé ici. Pour étayer ce propos, le cas de Jaynestown est représentatif : alors que la grande majorité de l'épisode est hilarante et donne même lieu à l'un des grands moments de la série grâce à la chanson The Hero of Canton, la fin est beaucoup plus sérieuse et s'interroge sur le besoin de la communauté qu'ils ont côtoyée de croire en un héros, quand bien même Jayne en est à l'opposé.

Sa motivation principale reste l'argent, ce qui l'amènera à trahir son capitaine dans Ariel avant que ce dernier mette les choses au point avec une grande fermeté. Mais Mal savait à quoi s'attendre, puisqu'il l’avait engagé alors que ce dernier le tenait en joue, en lui proposant plus d'argent que ce qu’il gagnait.

Ce retour dans le passé s'effectue dans Out of Gas, qui propose deux niveaux de flashback différents, l'un d'entre eux revenant sur les origines de la constitution de l'équipage. Outre Jayne, Kaylee est recrutée elle aussi dans des conditions un peu particulières, après une partie de jambes en l'air avec le mécano incompétent dont Mal s'était attaché les services.

Adorable, elle est aussi une optimiste invétérée, un peu rêveuse, et considère son capitaine comme son grand-frère. Par ailleurs, sa relation avec Simon est finement écrite et c’est à souligner car de fait, elle n’est pas envahissante à l'écran.

L'autre ajout concerne Inara, qui permet au Serenity d'avoir une certaine respectabilité partout où le vaisseau se déplace, grâce au statut de cette dernière. Le flashback revenant sur le moment où elle conclue un accord avec Mal est parfaitement représentatif de ce que sera ensuite leur relation : un amour un peu vache, qui les amène à se chamailler sans cesse, incapables de s'avouer à eux-mêmes ou à l’autre qu'ils éprouvent des sentiments. Quant à Wash, sa moustache est très drôle, et le fait que Zoé ne l'aimait pas au départ est un clin d'œil sympathique.

Généralement, chaque protagoniste a son petit moment de gloire dans chaque épisode et tout le monde évolue de concert, ce qui est une véritable gageure quand il faut gérer autant de personnages à la fois. À part River dont le cas a déjà été évoqué, il y a une exception : Book.

Peu présent, il restera jusqu'à la fin entouré d'une aura de mystère car, à plus d'une reprise, il fera preuve de talents insoupçonnés et fort utiles, et son passé (avant d'être prêtre) suscite beaucoup de questions. Mais comme tous, il est bien caractérisé, et cela rend savoureuses les relations entre les personnages. La vie de ce groupe, composée de fous rires, de frictions et de moments de solidarité dans l'adversité, transpire à l'écran.

Il y a donc tout ce qu'il faut pour une série de qualité : des épisodes qui tiennent la route, une montée en puissance progressive, un fil rouge ayant du potentiel, et des personnages crédibles et intéressants. Quel dommage qu'elle n'ait pas eu le temps de s'installer à l'écran, car elle aurait sans doute atteint d'autres sommets. Mais avec le traitement qui lui a été réservé par la FOX, il était bien difficile de faire mieux...

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Les bilans de Sygbab - Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 7 (2020)

Publié le 7 Mars 2021 par Sygbab dans Action, Aventure, Critiques éclair, Fantastique, Comédie, Marvel, MCU, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, ABC, Les bilans de Sygbab

Après le changement de format de la saison 6, l'intégrale Agents of SHIELD de Sygbab touche enfin à sa fin, en même temps que la série...

Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 7 (Marvel's Agents of SHIELD, season 7 - 2020) :

Bien décidés à empêcher l'invasion de la Terre, Coulson et son équipe remontent le temps pour tenter d'intercepter les Chromicons et d'empêcher ces derniers d'altérer l'histoire établie à leur profit...

Alors que les Chromicons étaient presque en arrière-plan lors de la précédente saison, leur volonté de faire de la Terre leur nouvelle planète d'accueil devient le fil rouge de cette nouvelle année. Leur stratégie pour accomplir cette mission sans s’engager dans un conflit ouvert est ambitieuse : en altérant la ligne temporelle, ils souhaitent se débarrasser du S.H.I.E.L.D. car visiblement, ce serait la seule organisation susceptible de les gêner dans l'atteinte de leur objectif...

L'enjeu est de taille, ce qui oblige donc nos héros - presque ordinaires mais pas tous humains - à être une fois de plus sur le pont pour préserver ce pour quoi ils se sont battus. Il y a de quoi être sceptique car le concept est casse-gueule, d'autant que jusqu'à présent, les voyages dans le temps n'ont pas été gérés au mieux dans la série. Or, de manière assez miraculeuse - ou dans un sursaut d'orgueil -, l'équipe créative décide enfin d'adopter un ton plus léger en proposant des épisodes qui se distinguent en grande majorité les uns des autres, même si la trame de fond est toujours présente.

Le prétexte est assez malin : afin de suivre les Chromicons dans le passé, la fine équipe embarque dans le Zephyr, amélioré pour l'occasion par Enoch, Fitz et Simmons dans le futur. Doté de technologies très avancées, il permet de localiser l'époque et le lieu où seront leurs ennemis, avec toutefois un défaut majeur : les sauts temporels peuvent intervenir à tout moment à cause d'un dysfonctionnement.

Enoch en est d'ailleurs victime dès le deuxième épisode, se retrouvant seul en 1931 car il n'a pas pu monter à temps dans le vaisseau. Il réintègre l'équipage près de 40 ans plus tard, alors qu'il aurait pu retrouver ses compagnons d'infortune dès 1955, mais ces derniers étaient trop occupés à se servir de lui comme relais téléphonique plutôt que de le localiser. Ce comique de répétition présent dans le 7.04 Out of the Past est bien senti, et c'est l'une des rares fois où Enoch s'approche de l'exaspération.

Cet épisode a la particularité d'être tourné en noir et blanc - ce qui lui donne un certain cachet - et de réécrire la mort de Daniel Sousa, figure déjà connue dans cet univers par le biais du spin-off centré sur Peggy Carter. Apparu dans le 7.03 (dans lequel il démasque Simmons qui se faisait passer pour la célèbre agente du SSR), il devient malgré lui membre de l'expédition qui doit garantir un futur dont il n'est pas censé faire partie.

Son arrivée est une bonne idée car il est issu d'une époque où les méthodes sont différentes et cela rend savoureuses ses interactions avec ses nouveaux collègues. Il sait se rendre utile, sauve Daisy d'un mauvais pas, et donne l'impression d'avoir toujours été là. De la même manière, sa relation naissante avec Daisy semble couler de source. Une vraie réussite, grâce au charisme et au jeu sobre d'Enver Gokaj, très bon dans le rôle.

Pendant qu'il apprend à s'adapter, d'autres doivent composer avec le passé. C'est le cas de Mack et Deke, qui restent bloqués plusieurs mois en 1976. Le 7.07 The Totally Excellent Adventures of Mack and the D raconte leurs déboires et se transforme rapidement en festival de références croustillantes avec des Chromicons reconstruits façon Short Circuit ou encore Coulson emprisonné dans une télé et doté d'un avatar à la Max Headroom.

C'est également l'occasion de voir le Deke Squad, une belle brochette de bras cassés rassemblés dans l'optique de reconstruire le S.H.I.E.L.D. De prime abord, Mack a de sérieux doutes sur le bien-fondé de l'opération et en fait part à son comparse sur un ton virulent, avant de s'apercevoir que celui qu'on pourrait considérer comme le boulet de service s'occupe régulièrement de son alter-ego plus jeune.

C'est le début de la réhabilitation du personnage de Deke, beaucoup plus supportable quand sa sensibilité et son altruisme sont mis en avant, et qui trouvera une conclusion satisfaisante à l'approche du final en restant dans cette nouvelle chronologie pour que ses amis puissent retrouver la leur.

Il était évident que toutes ces incursions dans le passé finiraient par chambouler le déroulement de certains évènements, et ce dès le début puisque la première action des Chromicons est de prévenir Wilfred Malick de sa déchéance à venir afin d’accélérer la prise de pouvoir d'Hydra. Le débat est vif : faut-il le tuer ? Mack s'y oppose fermement, mais Daisy va à l'encontre de ses directives en demandant à Deke de l'éliminer. Celui-ci ne peut s'y résoudre mais finit par prendre cette lourde responsabilité bien plus tard, alors que Freddy est bien établi à la tête du S.H.I.E.L.D et d'Hydra.

Outre les implications morales de ce choix, les conséquences sont catastrophiques car cela donne de bonnes raisons à Nathaniel Malick - encore en vie dans cette ligne temporelle - de s'allier aux Chromicons et d'appliquer le fameux adage Discovery requires experimentation de Whitehall pour s'approprier les pouvoirs de Daisy. Cette variation intéressante est rendue possible par la volonté des scénaristes de revisiter la série, et il s'avère être un adversaire très dangereux.

Pour pimenter le tout, ll se rend à Afterlife pour disposer des inhumains à sa guise et surtout pour convaincre Kora de rejoindre sa cause. Il s'agit ni plus ni moins de la sœur de Daisy et la confrontation qui s'annonce est un crève-cœur pour cette dernière car l'occasion de reconstruire sa famille - sans son père toutefois puisque Calvin est aux abonnés absents - fait long feu : Jiaying meurt également dans cette ligne temporelle, alors qu'elle n'était pas aveuglée par une haine sans limite et qu'elle avait aidé Yo-Yo à retrouver ses pouvoirs en identifiant la cause comme étant psychologique et non physiologique.

En revanche, le pouvoir de Kora qui consiste à manipuler l'énergie est un peu fourre-tout : elle peut créer des rayons surpuissants qui détruisent tout sur leur passage, redonner la vie, et même servir d'amplificateur pour n'importe quel signal... Ce dernier point est d'une importance capitale dans le final puisqu'elle diffuse aux Chromicons le don d'empathie dont May s'est retrouvée nouvellement dotée depuis qu'elle est elle aussi revenue à la vie (même si sa mort fut de courte durée).

C'était donc le grand plan de Fitz et Simmons, qui n'ont vu qu'une seule solution après avoir longuement étudié toutes les possibilités qui s'offraient à eux : foutre la timeline en l'air dans le but que Kora donne des émotions à leurs adversaires au dernier moment pour les inciter à rendre les armes, tout en s'assurant que leurs camarades survivent afin qu'ils puissent utiliser le voyage quantique pour retourner dans leur chronologie...

Il y a des réminiscences d'Avengers Endgame dans tout ça, mais c'est encore plus tiré par les cheveux. Tout au plus peut-on admettre qu'il était effectivement préférable que Simmons ne puisse pas se souvenir des détails, sinon elle aurait eu des migraines au quotidien, tout en se demandant comment un plan aussi précis a pu se dérouler comme prévu sans qu'elle puisse donner de directives.

Même si Fitz est un génie - miraculé, les séquelles apparues suite à son séjour au fond de l'océan ont vite été évacuées de la série - et qu'il a disposé de plusieurs années pour étudier le timestream (suffisamment pour avoir une fille avec Gemma), c'est tout de même étrange qu'il ait pu entrevoir ce que Sybil n'a pas prédit avec le même outil, alors qu'elle le maîtrise à la perfection depuis bien plus longtemps. En l'état, les explications données ne sont pas vraiment convaincantes, mais il faut malheureusement s'en contenter.

Reprogrammé à cette occasion pour protéger le secret de Gemma quel qu'en soit le prix, Enoch est prêt à tuer pour suivre ses instructions. Il le fait d'ailleurs à plusieurs reprises, sans que cela soit définitif puisque le 7.09 As I Have Always Been est un exercice de style bien connu, un Groundhog Day (jour sans fin) bien tenu dans lequel il se sacrifie en donnant de son plein gré une pièce qui fait partie intégrante de sa machinerie pour réparer le Zephyr. Même si la résolution est un peu facile (les personnages nous y préparent en répétant à plusieurs reprises le terme Phlebotinum dans l'épisode), cela offre une belle sortie au personnage, qui fait là ce qu'il y a de plus humain.

Pour les autres protagonistes, le final fait un tour d'horizon du devenir de chacun lors d'une réunion virtuelle : May est professeur dans une académie nommée en hommage à Coulson, Leo et Gemma se sont retirés et construisent leur vie de famille, Mack est toujours directeur et compte Yo-Yo dans son équipe, et Daisy continue à explorer l'espace en compagnie de Kora et Sousa, probablement au sein de l'organisation S.W.O.R.D. sans toutefois que cela soit mentionné.

Des fortunes diverses qui semblent parfois imposées (le cas de May est le meilleur exemple) mais qui confèrent une note positive à cette conclusion. Quant à Coulson, il profite de la vie et peut s'envoler une dernière fois avec une nouvelle version de L.O.L.A., histoire de rappeler qu'il a la classe en toutes circonstances.

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Blog Update ! - Février 2021

Publié le 28 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Review, Télévision, Update

Un mois de février dominé, chez les Téléphages Anonymes, par l'habituelle quinzaine Saint Valentin, qui m'a permis de liquider (pour le meilleur et pour le pire) toutes les comédies romantiques et assimilées que j'avais en stock... 

#1343 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un hiver romantique (2020) - 3.75/6

#1344 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Olympic Dreams (2020) - 3/6

#1345 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Coup de foudre en direct (2020) - 3.25/6

#1346 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Making Babies (2019) - 1.75/6

#1347 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Amour, duel et pâtisserie (2020) - 2.5/6

#1348 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Lovebirds (2020) - 2.75/6

#1349 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love Wedding Repeat (2020) - 2.5/6

#1350 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Si tu savais (2020) - 3/6

#1351 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 10 Things We Should Do Before We Break Up (2020) - 3.5/6

#1352 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Palm Springs (2020) - 4.25/6

#1353 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Wild Nights with Emily (2018) - 2.5/6

#1354 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une romance sans fin (2019) - 2.5/6

#1355 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Sweet Autumn (2020) - 2.5/6

#1356 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Holidate (2020) - 3/6

#1357 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Superintelligence (2020) - 2.5/6

#1358 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Wrong Missy (2020) - 2.25/6

#1359 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : La Galerie des Cœurs Brisés (2020) - 3.75/6

#1360 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Desperados (2020) - 2/6

#1361 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Dans ses rêves (2005) - 2.5/6

#1362 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Célibataires... ou presque (2014) - 2/6

#1363 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Modern Persuasion (2020) - 3.75/6

#1364 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Comment savoir (2010) - 2/6

#1365 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : I Hate New Year's (2020) - 3/6

#1366 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love, Weddings and Other Disasters (2020) - 2/6

#1367 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : À la folie (2011) - 4/6

#1368 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Then Came You (2020) - 2.5/6

#1369 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : My Birthday Romance (2020) - 3/6

#1370 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Snowkissed (2021) - 2.75/6

#1371 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Right One (2021) - 4/6

#1372 : Heavy Trip (2018) - 4/6

#1373 : The King of Staten Island (2020) - 3.5/6

#1374 : Le Shérif est en prison (1974) - 4/6

#1375 : Downhill (2020) - 2.75/6

#1376 : Marketing the Messiah (2020) - 3/6

#1377 - Seven Stages to Achieve Eternal Bliss (2020) - bizarre/6

#1378 : Kung Fu Nanny (2010) - 1.5/6

#1379 : Les Elfkins - Opération pâtisserie (2020) - 3.75/6

#1380 : Quest of the Muscle Nerd (2019) - 3.5/6

#1381 : Synchronic (2020) - 2.25/6

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# Bilan :

Qui dit quinzaine Saint Valentin dit aussi pléthore de films assez médiocres et oubliables, et donc un mois de février finalement très passable : pas de véritable film marquant, mais beaucoup de rom-coms basiques et formulaïques, aussi vite oubliées qu'elles ont été regardées.

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# Film(s) du mois :

Pas beaucoup de surprises, ce mois-ci : les classiques le sont pour une bonne raison (Le Shérif est en prison), et seule Palm Springs, la comédie romantique réinventant Un Jour sans fin avec Andy Samberg et Cristin Millioti, sort vraiment du lot, en se montrant à la fois drôle et dynamique.

# Flop(s) du mois :

Là, le vainqueur du Flop du mois est clairement Kung Fu Nanny, un Jackie Chan de la pire période de sa carrière : lorsqu'il tentait de percer aux USA, et se produisait dans des comédies familiales insipides et rarement drôles. Ce n'est pas bon, ça ne fait pas honneur à ses talents, bref, on oublie vite fait.

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# Petit écran :

À nouveau un petit mois, au niveau télévisuel, avec d'un côté, quelques bilans de Sygbab concernant la fin de série d'Agents of SHIELD (ici et ici), et de l'autre, la suite de Wandavision (toujours très prenante), et quelques bilans anecdotiques : Moonbeam City (de l'animation parodique au style 80s, relativement inégale), Love Life (une anthologie romantique guère plus convaincante), et #BlackAF (une comédie woke et méta du créateur de Black-ish). Rien de vraiment très mémorable, je dois dire, hormis la série du MCU.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En mars, retour à un programme plus classique... ou presque, puisque la mi-mars verra le blog se tourner vers l'Irlande, à l'occasion de la Saint Patrick, et qu'en fin de mois, les Téléphages Anonymes réserveront une semaine aux comédies des ZAZ, pour célébrer le premier avril imminent.

Dans l'intervalle, programme normal, avec des comédies, de l'animation, des documentaires, de l'action, un certain Director's Cut très attendu par une frange des internautes, et de la télévision, avec la fin de Wandavision et des Agents of SHIELD, la saison 2 des Titans et de Black Monday, et peut-être d'autres surprises...

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Sygbab - Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 6 (2019)

Publié le 28 Février 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Sygbab, Marvel, MCU, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, ABC

Après une saison 5 assez mitigée, l'intégrale Agents of SHIELD de Sygbab se poursuit et s'approche de sa conclusion...

Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 6 (Marvel's Agents of SHIELD, season 6 - 2019) :

Un an après la mort de Coulson, le SHIELD se reconstruit lentement sous la direction de Mack ; de leur côté, Daisy, Jemma et les autres tentent de retrouver Fitz, perdu dans l'espace dans une stase cryogénique...

Cette saison se démarque tout d'abord par son format plus court que les précédentes, puisqu'elle est dotée de seulement 13 épisodes au lieu des 22 habituels sur les grands networks américains. Cela présente normalement deux avantages : une réduction des coûts d'ensemble qui permettent éventuellement d'investir un peu plus dans les effets spéciaux, et une intrigue qui va à l'essentiel.

Ce qui se traduit d'ailleurs à l'écran par (enfin) des scènes en extérieur (après la claustrophobie extrême de la saison 5, ça fait du bien de voir la lumière du jour), et quelques plans dans l'espace un peu plus réussis même si ce n'est pas non plus extraordinaire. L'écriture, quant à elle, est parfois assez bancale - ce qui n’a plus rien d’étonnant.

Trop d'éléments reposent sur une suspension d'incrédulité accrue, à commencer par la recherche de Fitz qui pose plusieurs problèmes majeurs. Le premier est évidemment le paradoxe temporel que cela crée : cette version de Léo est celle qui est cryogénisée à bord du vaisseau d'Enoch afin de pouvoir sauver ses amis dans le futur.

Plutôt que de s'embarrasser à répondre à des interrogations légitimes, seul la théorie du multivers de Deke est avancée comme explication, cette dernière partant du principe que chaque choix engendre une dimension parallèle dans laquelle les évènements se déroulent d'une manière différente. C'est un peu tiré par les cheveux mais c'est le lot des voyages temporels.

L'autre point à relever concerne la gestion des voyages interstellaires : en l'espace d'un an, l'équipage constitué autour de Simmons et Daisy a parcouru la totalité de la galaxie, et le retour de l'Inhumaine sur Terre est très rapide. Visiblement, le S.H.I.E.L.D. a réussi à développer une technologie plus efficace que le warp...

Que la Lighthouse dispose d'une certaine richesse de connaissances est une chose, mais il est difficile de croire que l'agence se soit restructurée en si peu de temps alors qu'elle était considérée comme une organisation terroriste et qu'elle n'avait plus de soutiens politiques.

Alors que cela atténue également l'impact de sa mort lors du final de la saison 5, Il faut cependant reconnaître que les scénaristes réussissent à compenser en rendant le personnage de Fitz jaloux de lui-même puisqu'il a raté beaucoup de moments importants, surtout son propre mariage.

C'est amusant de le voir considérer qu'il ne sera jamais le premier mari de Gemma, et de s'enquérir de la nuit de noces. Cette révélation est amenée de manière intéressante grâce au 6.06 Inescapable, dans lequel les deux tourtereaux partagent une prison mentale créée par les Chronicoms, qui voient en ces deux Terriens une possibilité d'inventer une machine temporelle leur permettant de sauver leur planète.

Ce dernier est construit pour jouer sur leurs peurs et leurs doutes, exacerbe certaines tensions, et met surtout en avant le lien qui les unit. C'est appréciable de constater que l'aspect feuilletonnesque est enfin associé à des épisodes sortant un peu de l'ordinaire, même si ce n'est pas toujours réussi.

C'est le cas du 6.03 Fear and Loathing on the Planet of Kitson qui ressemble à du Farscape au rabais avec des personnages qui délirent sous l'influence d'une drogue hallucinogène, ou du 6.04 Code Yellow qui a la mauvaise idée d'être centré sur Deke, patron richissime d'une start-up dont toutes les idées ont été volées.

Cela prouve une fois de plus l'incompétence du S.H.I.E.L.D., si toutefois c'était encore nécessaire. Avoir laissé Radcliffe s'approprier la Framework par le passé n'a visiblement pas servi de leçon, personne n'a imaginé qu'il était dangereux qu'une autre personne connaissant l'existence de cette technologie soit dans la nature, sans autre surveillance qu'un agent infiltré pour garder un oeil sur lui.

Un dispositif qui ne sert d'ailleurs à rien puisque même Mack - le nouveau patron, faut-il le rappeler - ne semble pas au courant des agissements du petit-fils de Fitz et Simmons. Quant à ses motivations pour avoir monté sa compagnie en monnayant des idées qui appartiennent en grande partie à son grand-père, elles ne sont pas convaincantes.

Il se plaint d'être mal aimé et d'avoir perdu tous ses repères car le monde dans lequel il vivait n'existe plus, mais ce n'est pas évident de s'en émouvoir dans la mesure où le personnage est ouvertement écrit comme un boulet insupportable, et ce depuis son apparition dans la saison précédente. Il oublie également qu'il a commencé par trahir ceux qu'il considère aujourd'hui comme sa famille...

Dans la lignée des choix étranges, on peut se demander s'il était utile de faire réapparaître Coulson sans que ce soit vraiment lui, alors que sa mort est encore fraîche dans les mémoires. C'est presque de l'acharnement thérapeutique envers les différents protagonistes, qui doivent faire face à un individu qui a le même visage, la même voix, mais qui est un tueur sans vergogne et dont l'enveloppe corporelle contient en réalité une entité venant d'une autre dimension, dotée de surcroît de pouvoirs immenses...

L'idée était visiblement de proposer un personnage aux antipodes de Coulson pour souligner l'ironie de la situation, mais c'est abordé sous un angle beaucoup trop sérieux et les tentatives pour nous faire croire qu'il reste quelques traces de l'ancien directeur ne fonctionnent pas. Quant à ses acolytes, ils peinent à exister, ce qui n'est pas étonnant puisque même l'étape de la caractérisation n'est pas franchie.

L'effet est raté, à tel point que la perspective de revoir Coulson en tant qu'androïde qui possède sa mémoire semble nettement plus intéressante.

Toutefois, l'explication de l'origine de Sarge - puisque c’est le nom de ce « double » - est reliée aux monolithes. Les propriétés de deux d'entre eux étaient déjà connues (un portail spatial pour l'un et temporel pour l'autre), le troisième serait celui de la création. C'est pour les retrouver qu'Izel traverse la galaxie et qu'elle veut aller sur Terre, après avoir tenté sa chance sur Chronyca-3, la planète des Chromicons.

Ce sont les deux fils rouges, bien que celui des Chromicons soit un peu plus secondaire car il sert surtout à établir le cliffangher du dernier épisode, qui donne une nouvelle orientation pour la saison finale. L'accent est plus mis sur la quête d'Izel, entité non corporelle provenant d'un royaume où ont été créés les monolithes.

Développer cette partie de la mythologie part d'une bonne intention, mais comme souvent l'exécution n'est pas au rendez-vous. Son pouvoir de possession, lié à sa nature, est redondant par rapport à Hive. La seule différence, c’est qu’elle a aussi donné cette capacité aux Shrike, créatures qui transforment leurs hôtes en zombie…

La belle aubaine pour faire des référence à Romero et se dédouaner en faisant des personnages des porte-paroles pour dire : "Hé, mais après tout, pourquoi pas, vu qu'on ratisse large et qu'on ne cherche plus à essayer de trouver un sens à tout ça".

Dans sa structure, cette saison ne ressemble pas aux autres, elle ne peut pas vraiment être comparée sur les mêmes critères. Dans l'intervalle, il faut noter les efforts consentis pour relancer l'intrigue, même si tout est loin d'être parfait.

Il y a encore trop de facilités, et ces constants changements de direction n'aident pas à donner l'impression d'une grande cohésion interne malgré un nouveau « toutéliage ». En revanche, pour une fois, les évènements de la saison suivante semblent devoir se dérouler dans la foulée, sans avoir besoin de recourir aux ellipses habituelles.

Espérons qu'elle offre une conclusion satisfaisante à une série plus que chaotique.

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Les bilans de Sygbab - Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 5 (2017)

Publié le 21 Février 2021 par Sygbab dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Marvel, MCU, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, Les bilans de Sygbab

L'intégrale Agents of SHIELD de Sygbab continue, avec cette semaine, un petit coup de mou dans le programme...

Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 5 (Marvel's Agents of SHIELD, season 5 - 2017) :

Après leur victoire sur Aida, Coulson et ses agents sont enlevés et se réveillent à bord d'un vaisseau spatial, en 2091 : la Terre a été détruite, et l'humanité est au mains des Krees...

Claustrophobes, s'abstenir ! Placée sous le signe de restrictions budgétaires évidentes, cette saison se déroule de manière quasiment exclusive dans des décors intérieurs étriqués et avec une photographie sombre qui va de pair. Bien entendu, l'intrigue doit être ajustée en fonction pour le justifier et c'est tout d'abord l'option d'une excursion dans l'espace qui est retenue, faisant écho au cliffhangher du final de la saison 4.

Il y a un twist : l'équipe se retrouve projetée dans un futur dystopique où la Terre a été détruite, obligeant les derniers survivants à vivre sur une de ses parcelles contenant la Lighthouse, un méga bunker créé par le S.H.I.E.L.D. Ce dernier renferme une société dirigée d’une main de fer par les Kree en la personne de Kasius, secondé par Sinara.

Neuf épisodes durant, l’asservissement de l'espèce humaine - qui accepte son sort sans broncher car elle est au bord de l'extinction - entraîne une accumulation de clichés, soit autant de raisons de mettre des bâtons dans les roues des principaux protagonistes qui veulent mettre un grand coup de pied dans la fourmilière.

Mais le fait qu'aucune résistance ne se soit jamais organisée est compréhensible : Kasius est un lâche qui inhibe les Inhumains pour mieux les vendre au plus offrant - se débarrassant de la menace qu'ils peuvent représenter de la même manière - et dont les tendances psychopathes l’amènent à commettre un fratricide sans aucun remord.

Quant à Sinara, elle ne recule devant rien pour inspirer la crainte. Le gros bémol, c'est que leur caractérisation n'est pas très fine, surtout en ce qui concerne la seconde nommée : il n'était peut-être pas nécessaire qu'elle contrôle des boules de métal, histoire de souligner de manière appuyée que c'est elle qui porte des couilles.

Le voyage dans le temps n'aide pas non plus à apprécier cette première partie car il est difficilement compréhensible. D'ailleurs, si les scénaristes se sentent obligés de rappeler par la voix de Noah qu'ils ont déjà expliqué les tenants et les aboutissants en long, en large et en travers lorsque l'équipe retourne à son époque, c'est bien qu'il y a un problème.

Ça ne tient pas la route pour plusieurs raisons. La première, c'est que ce futur repose sur les prédictions de Robin, la fille de l'Inhumain au contact duquel Daisy avait eu une vision de la mort d'un de ses collègues en fin de saison 3. Étant donné qu'elle est censée voir des évènements qui vont se produire avec certitude, comment imaginer que ceux-ci peuvent être empêchés ? Ensuite, le concept d'une boucle temporelle dans laquelle les personnages se retrouvent bloqués suite à de nombreuses tentatives pour modifier leur déroulement n'est pas très convaincant.

Le point qui bloque le plus concerne l’ancienne prophétie évoquant leur apparition dans le futur. Elle a inspiré la croyance qu'ils seraient les sauveurs du monde, mais comme la Terre est déjà en morceaux et que la seule option est de s'assurer que ce futur n'ait jamais lieu pas, en quoi le fait de ne plus exister peut-il constituer un motif d'espoir ?

La suite n'est pas tellement plus reluisante. Recherchés par les autorités car ils sont de nouveau considérés comme des terroristes, Coulson & Cie sont bien contents de rester planqués dans... la Lighthouse, qui devient la principale unité de lieu. Leur nouveau défi est de trouver une solution pour stopper la destruction du monde, sans avoir de pistes à ce sujet. Les mauvaises idées s'enchaînent alors, comme la révélation à propos du général Hale, à la tête d'Hydra.

Malgré un flashback revenant sur son endoctrinement au sein de l'organisation alors menée par Whitehall, le personnage n'intéresse pas et souffre de la comparaison avec les leaders qui l'ont précédée. Que dire de sa fille Ruby, complètement ratée ? Qu'elle est cruelle et sadique, que c'est une adolescente immature et colérique, et c'est à peu près tout. La seule chose qu'elle a à son actif, c'est de couper les bras de Yo-Yo (une scène d'ailleurs choquante) et d'éclater la tête de Werner von Strucker, réapparu de manière bien éphémère. Dans ces circonstances, difficile de s'émouvoir de sa mort.

Pour couronner le tout, l'équipe créative semble à bout de souffle en multipliant les références aux saisons précédentes, réintroduisant d'anciens éléments comme des clés de l'intrigue : le projet Deathlok, le sérum Centipede qui donnait sa force à Garrett, le gravitonium que Talbot s'approprie pour devenir un super vilain en un temps record, réussissant à maîtriser ses nouveaux pouvoirs alors que d'autres galèrent pendant des mois ou des années...

Même le 5.12 The Real Deal souffre d'un défaut d'écriture alors qu'il s'agit du centième épisode, un événement marquant toujours très important dans une série. Le concept de la manifestation physique des peurs des personnages n'est pas mauvais en soi, mais ça flirte plus d'une fois avec la ligne jaune et plus particulièrement quand Coulson fait face à un avatar de Mike Peterson. L'échange qui suit remet en question la réalité de tout ce qui lui est arrivé, rappelant d'autres exercices de style similaires comme l'épisode Normal Again dans Buffy. Un manque d'originalité regrettable dans cet épisode symbolique, aggravé par le mariage à l'arrache de Fitz et Simmons qui fait office de conclusion. Il faut bien donner un peu de bonheur aux shippers...

À l’inverse, la cohabitation forcée des personnages principaux a une conséquence directe sur leur relation car ils se heurtent plus régulièrement aux opinions contraires de leur collègues, et leurs nerfs sont mis à rude épreuve. Dans la foulée, des conflits depuis longtemps larvés éclatent au grand jour, et le moral des troupes est au plus bas.

Fitz est toujours hanté par son double maléfique dans la Framework et dérive en prenant des décisions radicales, Yo-Yo doit gérer le traumatisme provoqué par la perte de ses bras, Coulson se délite peu à peu et refuse une deuxième extension de vie par des voies non naturelles, May se montre plus vulnérable et humaine...

Tout part à vau-l'eau, et Daisy est incapable de diriger l'équipe. Dans l'adversité, Mack se révèle alors comme un socle moral en critiquant durement les actions de ses amis et en répétant à qui veut l'entendre que le S.H.I.E.L.D. a d'autres valeurs, ce qui rend son choix en tant que nouveau leader plutôt logique.

Ce côté plus intimiste permet donc une véritable évolution des personnages, et donne un réel impact aux adieux de Coulson dans le final. Par ailleurs, sa relation avec May est finalement très bien traitée, plus subtilement qu'on aurait pu le penser.

Malgré ce point positif, dans l'ensemble, cette saison est un coup d'arrêt, d'autant plus regrettable que, jusqu'à présent, la série s'améliorait constamment.

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Blog Update ! - Janvier 2021

Publié le 31 Janvier 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Les bilans de Sygbab, Review, Télévision, Update

Un petit mois de janvier sur le Blog des Téléphages Anonymes, puisque ce mois n'a vraiment commencé qu'à partir du 09/01, une fois la Christmas Yulefest 2020 achevée. Ce qui ne veut pas dire que l'actualité a été totalement faiblarde, bien au contraire... 

#1328 : Tabloid (2010) - 4.5/6

#1329 : Wonder Woman 1984 (2020) - 2.5/6

#1330 - Les Croods 2 : une nouvelle ère (2021) - 3.25/6

#1331 - Boss Level (2020) - 3.25/6

#1332 - Marraine ou presque (2020) - 2.5/6

#1333 : Locked Down (2021) - 2/6

#1334 : Rocky IV, le coup de poing américain (2014) - 4/6

#1335 : Soul (2020) - 4/6

#1336 : C'est nous les héros (2020) - 3.5/6

#1337 : Miracle sur la 8e rue (1987) - 4.75/6

#1338 : Console Wars (2020) - 3/6

#1339 : Anita Ho (2015) - 2.5/6

#1340 : La grande cavale (2019) - 1.5/6

#1341 : Seized (2020) - 3/6

#1342 : Enola Holmes (2020) - 3.75/6

 

# Bilan :

Forcément un mois de janvier en mode mineur, avec peu de métrages vraiment marquants, mais aussi peu de véritables flops.

Pas grand chose à dire, donc, si ce n'est que les sorties les plus récentes (généralement des longs-métrages redirigés in extremis sur une plate-forme de VOD ou une autre) ont de quoi laisser étrangement de marbre : est-ce que le facteur "visionnage à domicile" amène à se montrer plus critique ?

Peu probable... encore que : il incite clairement à regarder un métrage en famille, avec ce que ça implique de réactions plus vocales et moqueuses, que l'on ne se permettrait pas forcément en salle de cinéma.

À défaut de se montrer plus critique dans ces conditions coronavirales, peut-être que le spectateur se montre tout simplement plus dissipé ?

 

# Film(s) du mois :

Outre la nostalgie de Miracle sur la 8e rue, et les documentaires habituels (Rocky IV et Tabloid, deux genres biendifférents), c'est Pixar qui se démarque du lot, avec son Soul réussi et qui aurait été tout à fait digne d'une sortie en salles.

# Flop(s) du mois :

Plusieurs concurrents en lice pour le titre de "flop du mois" : La grande cavale, un film d'animation à petit budget ; Locked Down, un drame sentimental déguisé en film de casse pandémique ; Marraine ou presque, un sous-Il était une fois qui gaspille ses actrices...

Mais le grand vainqueur reste tout de même Wonder Woman 84, un film à l'écriture bordélique au possible, et qui, avec du recul, mérite probablement même une note inférieure à celle que je lui ai attribuée à chaud. Un beau ratage.

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# Petit écran :

En janvier, les Téléphages Anonymes ont fini de rattraper plusieurs séries en cours, avec plus ou moins de satisfaction à la clé : si le Mandalorien a su finir sa saison 2 en beauté, de manière touchante et mémorable, on ne peut vraiment pas en dire autant de Star Trek Discovery, qui s'est à nouveau vautrée dans les grandes largeurs, avec une conclusion insipide et un déluge d'effets spéciaux ne parvenant pas à cacher la vacuité de cette troisième année.

En parallèle, Sygbab a entamé son intégrale des Agents of SHIELD, avec (sans surprise) quatre premières saisons très inégales. Et difficile de parler de Marvel sans évoquer la nouvelle (techniquement, la seule) série télévisée appartenant véritablement au MCU, Wandavision, aux premiers épisodes plutôt intrigants.

Vite, la suite.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un mois de février coupé en deux, avec une première quinzaine consacrée à la Saint Valentin (au programme, des comédies romantiques, des téléfilms, des productions Netflix, etc) et une fin de mois plus classique, avec notamment, du côté de la télévision, la suite de Wandavision, Love Life, #BlackAF ou encore la série animée Moonbeam City...

 

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Sygbab - Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 4 (2016)

Publié le 31 Janvier 2021 par Sygbab dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Sygbab, Marvel, MCU, Review, Science-Fiction, Télévision, USA

Après son intégrale Highlander, et quelques digressions rétro, Sygbab continue, avec une nouvelle intégrale d'une série terminée courant 2020...

Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 4 (Marvel's Agents of SHIELD, season 4 - 2016) :

Peu après la signature des accords de Sokovie, les Agents du SHIELD, toujours dirigés par Coulson, doivent faire face à de nouvelles menaces, tour à tour surnaturelles, artificielles et virtuelles...

Advienne que pourra : malgré une gestion du rythme aléatoire au moment de conclure, la structure feuilletonnante des deux dernières saisons est reconduite, en étant cette fois poussée à l'extrême dans la mesure où les épisodes indépendants sont inexistants.

Il existe cependant une différence : là où auparavant plusieurs intrigues se mêlaient au point de créer la confusion quand il s'agissait de relier tous les fils, le déroulement des évènements est ici plus linéaire avec trois parties distinctes qui s'enchaînent néanmoins : la tentative de réhabilitation du S.H.I.E.L.D. et la collaboration avec Ghost Rider, les réplicants et la réalité virtuelle.

Le début de saison reprend sur la recherche de Daisy - que la presse a affublée d'un nouveau surnom, un sujet de moquerie pour ses collègues et amis tant elle collectionne nombre d’identités différentes - et met un peu de piment en nous apprenant que l'agence a désormais un nouveau directeur, faisant de Coulson un simple agent.

Une situation qu'il a déjà connue du temps de Fury mais qui ne modifie pas réellement ses habitudes étant donné qu'il s'oppose régulièrement aux décisions de non nouveau patron, en la personne de Jeffrey Mace.

Nouvelle figure de l'organisation choisie dans le but de redorer le blason de celle-ci auprès du public, il est d'abord présenté comme un Inhumain doté d'une très grande force physique, mais il est en réalité sous influence d'un sérum que Talbot expérimente en espérant que cela aura les mêmes effets que pour Captain America. Il lui manque tout de même du charisme, et on peut se demander pourquoi inventer un tel mensonge à son sujet car il aurait été plus fédérateur de dire la vérité à son sujet. The Patriot n'est pas à son avantage la plupart du temps, et son sacrifice dans la réalité virtuelle ne change pas vraiment la donne.

Outre la résurgence des Watchdogs qui se font plus virulents pour éliminer les Inhumains, l'aspect le plus intéressant des 9 premiers épisodes concerne Ghost Rider. Paradoxalement, il aura fallu une série pour rendre le personnage intéressant après deux films catastrophiques centrés sur lui, même s'il ne s'agit pas de la même incarnation. Gabriel Luna est crédible dans le rôle, son histoire n'est pas trop tirée par les cheveux, et les effets spéciaux sont honorables.

Ces derniers devaient peser sur le budget car Robbie Reyes disparaît dans une autre dimension pour mettre un terme aux agissements de son oncle, dont les ambitions démesurées nourries par le Darkhold ont eu pour conséquence l'invalidité de son frère lors d'une tentative de règlement de compte, quand ils étaient plus jeunes. Cet évènement lui a également coûté la vie, avant qu'il ne conclue un marché avec le diable.

Un pacte qui laisse les membres du S.H.I.E.L.D. assez sceptiques dans un premier temps, mais ils finissent par s'en accommoder, tant le monde dans lequel ils vivent est complètement fou. Même si on peut regretter que le personnage soit plus Driver que Rider, son passage remarqué laisse une bonne impression.

Quant au Darkhold, il est au centre de toutes les attentions. Son apparence fait penser à un grimoire, mais plutôt que d’être utilisé pour se plonger dans les arcanes de la magie noire, il représente surtout l'assouvissement d'une soif scientifique inextinguible. Il s’agit donc d’un artefact extrêmement dangereux, qui amène plusieurs concepts : la phase interdimensionnelle des ex-collègues d'Eli Morrow, la folie créatrice de Radcliffe autour des androïdes et la réalité virtuelle d'Aida (Mallory Jansen).

L'initiative est louable, mais pas dénuée de défauts d'écriture. C'est notamment le cas pour Radcliffe, pour lequel il est difficile d'y voir clair car le fait qu'il soit ou non du « bon côté » est aléatoire, en fonction des besoins de l'intrigue. D'ailleurs, le fait qu'il puisse développer ses recherches sans que personne ne supervise quoi que ce soit n'est pas crédible une seule seconde ; en ayant connaissance de ses antécédents, le S.H.I.E.L.D. devrait l'avoir à l’œil.

Tout s'arrange quand on apprend qu'il a fait tout ça pour trouver une porte de sortie à son ex-femme, gravement malade. Tout s'arrange... ou pas, si l'on trouve que cette caractérisation tardive n'existe que pour dédouaner le personnage et le rendre plus sympathique.

En programmant Aida pour qu'elle soit à même de lire le Darkhold et ainsi bénéficier du savoir qu'il renferme sans en subir les conséquences sur sa psyché, ce qu'il pensait être une brillante idée se retourne contre lui. D'abord serviable et obéissant à ses directives, sa création s'approprie la Framework, simulation d'entraînement initialement développée par Fitz et étendue à un monde virtuel par Radcliffe, pour l'utiliser à sa guise.

Les scénaristes combinent alors plusieurs thématiques connues dans le domaine de la science-fiction, avec plus ou moins de succès : le fantasme consistant à numériser la conscience humaine pour s'affranchir des contraintes physiques, la rébellion des machines et leur quête d'humanité. L'âme et l'amour sont les deux éléments mis en avant pour différencier l'homme de la machine, mais les sujets sont évoqués brièvement au détour de quelques dialogues sans les approfondir. L'approche est plus orientée sur le côté ludique, avec le What If engendré par la capture de Coulson, Mack, Mace et Fitz.

Le postulat de départ est intéressant : amputé de son plus grand regret, la vie de chaque individu connaît une trajectoire complètement différente. Là où il faut une sacrée suspension d'incrédulité, c'est pour admettre que tous ces destins radicalement modifiés aboutissent à un monde dans lequel Hydra est au pouvoir et impose son joug (mais il faut avoue que l’écran-titre revisité - Agents of Hydra - est bien senti).

Qu’à cela ne tienne : c'était presque un passage obligé pour redistribuer les cartes et proposer une vision différente des personnages, à commencer par Ward qui fait partie de la résistance, remplacé par Fitz dans le rôle du salaud absolu. Cette expérience va d'ailleurs laisser des traces tant ce dernier est rongé par la culpabilité des horreurs qu'il a commises, bien qu'il s'agisse d'une extrapolation. Même si cela peut paraître agaçant car sa relation avec Simmons est encore remise en question, c'est pour une fois bien amené.

Idem pour Mack : lorsqu'il explique à Yo-Yo qu'il a eu une fille morte au bout de 4 jours, cela passe pour une tentative de mettre de la distance entre les deux, mais comme elle est vivante dans la Framework, il s'agit d'un véritable ressort dramatique qui crée chez lui un dilemme. Partir ou rester, telle est la question, et dans un premier temps il choisit la seconde option.

Il revient à la raison grâce à Yo-Yo, qui paraît déjà éperdument amoureuse alors que leur relation ne fait que commencer. Visiblement, tout le monde se contrefout des recommandations qui visent à limiter la "fraternisation" entre les agents : Bobbi/Hunter auparavant, Fitz/Simmons, Mack/Yo-Yo, et maintenant Coulson/May...

Un possible développement amoureux entre les deux est suggéré de manière plus qu'appuyée, allant jusqu'à un flashback pour montrer que cela ne date pas d'hier. C'est dommage de s'engager sur cette voie, leur relation amicale fondée sur un grand respect mutuel est bien plus enrichissante. Cela démontre en tout cas un flagrant manque d'imagination concernant les interactions entre les protagonistes.

À l'inverse, les références aux évènements passés sont plus récurrentes. Coulson demande à May de lui parler de sa mort car lui ne s'en rappelle pas, le projet T.A.H.I.T.I. est mentionné à plusieurs reprises, les personnages évoquent parfois le caractère abracadabrantesque des évènements qu'ils ont vécu...

C'est un parti-pris qui fait plaisir car cela dissocie peu à peu la série de l'univers cinématographique, tout en créant une cohérence interne. Ces efforts sont à saluer, et s'associent à une volonté de rendre l'intrigue plus limpide : tout n'est pas parfait, mais il y a de bonnes intentions et les ingrédients d'un divertissement tout à fait honorable sont présents.

Après 4 saisons, il était quand même plus que temps !

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Les bilans de Sygbab - Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 3 (2015)

Publié le 24 Janvier 2021 par Sygbab dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Sygbab, Marvel, MCU, Review, Science-Fiction, Télévision, USA

Après son intégrale Highlander, et quelques digressions rétro, Sygbab continue, avec une nouvelle intégrale d'une série terminée courant 2020...

Marvel : Les Agents du SHIELD, saison 3 (Marvel's Agents of SHIELD, season 3 - 2015) :

Suite à leur bataille contre Jiayinh et ses Inhumains, Coulson, Daisy et les agents du S.H.I.E.L.D. arpentent la planète à la recherche d'autres individus dotés de super-pouvoirs. Mais bien vite, ils réalisent qu'ils ne sont pas les seuls à traquer les Inhumains...

Le S.H.I.E.L.D. doit relever un nouveau défi : alors que les cristaux teratogènes ont déversé la brume qu'ils contiennent au fond de l'océan et que celle-ci s'est dispersée tout autour du monde avec les courants marins (une explication au cliiffhanger de la fin de saison précédente au demeurant fort commode), de nouveaux Inhumains se révèlent un peu partout et il faut contenir cette menace car ces derniers représentent un danger à la fois pour eux-mêmes et pour les autres.

C'est ce qu'illustre le season premiere dans lequel Joey Gutierrez liquéfie les métaux qui l'entourent sans comprendre ce qui se passe. L'équipe essaie alors de le persuader de venir avec eux, mais se heurte sur le terrain à une autre organisation qui l'a pris pour cible. La suite des évènements nous apprend qu'il s'agit d'une organisation gouvernementale, l'Advanced Threat Containment Unit, mise en place pour contrer l'émergence des Inhumains.

Deux points de vue se confrontent alors : Coulson croit fermement qu'il faut aider ces personnes à maîtriser leurs pouvoirs, tout en gardant à l'esprit que ces derniers pourraient s'avérer utiles, alors que Rosalind Price est convaincue qu'il s'agit d'une maladie et que les mettre en animation suspendue le temps de trouver une cure est la meilleure solution. Plutôt que d'engager une lutte qui serait contre-productive, les deux directeurs décident de collaborer en partageant leurs informations, non sans une certaine défiance qui les rapproche malgré tout.

Cette relation naissante - bien aidée par l'alchimie entre les deux acteurs grâce à Constance Zimmer qui assure - est plutôt bien écrite, et la divergence d'opinions des agences amène des dialogues intéressants lorsque Rosalind rend visite au S.H.I.E.L.D. et plus particulièrement quand elle fait face à Daisy (finalement, le téléspectateur n'a plus l'opportunité de choisir comment l'appeler) en lui expliquant qu'il suffit d'un seul Inhumain doté de mauvaises intentions pour justifier ses actions.

Cette alliance implique un côté politique plus marqué que précédemment car, en marge des évènements narrés dans les films et des fameux accords de Sokovie, POTUS lui-même apparaît sous les traits de William Sadler ; par ailleurs, il est aussi question d'une nouvelle Guerre Froide autour des Inhumains même si le terme est jeté sans réelle conviction dans le 3.13 : Parting Shot. Cet épisode pose d'ailleurs un gros problème : il est censé signer l'adieu de Bobbi et de Hunter (dommage pour la première, un soulagement pour le second) mais les circonstances sont assez grotesques.

Au-delà de l'utilisation de la méthode in media res pour raconter son déroulement, l'intrigue débouche sur ce qui nous est présenté comme un sacrifice ultime de leur part : alors qu'ils ont été capturés après avoir assassiné trois soldats russes sur leur sol, et qu'ils sont interrogés par Interpol, ils décident de renier leur appartenance au S.H.I.E.L.D. pour que cela n'ait pas de conséquence pour leur agence. Une organisation secrète, censée avoir été mise à genoux par HYDRA, mais dont tout le monde est visiblement au courant de l'existence : n'y aurait-il pas quelque chose qui cloche ? C'est d'autant plus ridicule qu'ils sont libérés sans autre contrepartie, avec tout ce qu'ils savent. Les autorités russes ne sont plus ce qu'elles étaient...

L'influence de Gideon Malick auprès des grands de ce monde est également mise en avant. Passé maître dans l'art de tirer les ficelles dans l'ombre, il mène le projet de faire revenir sur Terre une entité que sa lignée considère comme un Dieu Inhumain, banni sur la planète Maveth à laquelle le monolithe permet d'accéder via un portail.

Cette croyance est d'ailleurs à la base de la fondation d'HYDRA, qui avec le temps a changé à de nombreuses reprises de forme et de logo (la scène où ce dernier point est expliqué, à l'appui de gravures et de couvertures de livres, n'est pas sans rappeler la révélation sur Wolfram & Hart dans Angel). Résumé comme cela, ça vend presque du rêve, mais l'exécution laisse à désirer.

La planète ? Faute de budget, elle se résume à quelques décors et est à peine exploitée, si ce n'est le temps du 3.05 : 4,722 Hours, un épisode concept revenant sur le temps que Simmons y a passé et où la seule chose qui lui soit arrivée est d'être tombée amoureuse pour mieux retarder le moment où elle se jette dans les bras de Fitz, venue la secourir. Le Dieu ? Un parasite qui prend possession du corps de ses hôtes, mais qui garde tous les souvenirs et les compétences de ses précédentes incarnations. Entre le rêve et la réalité, il y a souvent un gouffre...

C'est une occasion toute trouvée de faire revenir Ward puisque Coulson le tue de sang-froid pour se venger de la mort de Rosalind, et de tous les autres actes atroces commis par son ancien agent. Malheureusement, il aurait été préférable que ce dernier fasse face à ses remords sur le long terme, car le sujet est seulement traité le temps de quelques dialogues et donne l'impression d'être évacué rapidement. Ceci dit, il n'y a pas de rédemption possible pour le personnage et c'est à mettre au crédit de l'équipe créative.

En tout état de cause, Hive - le nom de la fameuse entité - est dangereux par sa capacité à persuader les Inhumains à rejoindre son camp, et il provoque ainsi la trahison de Daisy en jouant sur son désir de rejoindre une famille - elle qui a tant cherché la sienne et qui a de quoi regretter ce qu'elle a découvert de ses parents. Cette astuce pour reformer le duo est très maladroite dans la mesure où le S.H.I.E.L.D. est clairement présenté comme sa famille de substitution.

C'est en effet annoncé de manière explicite quand Coulson admet qu'elle est ce qui s'apparente le plus à une fille pour lui, et de nombreux moyens sont déployés pour la sauver. Heureusement que son objectif est également de se débarrasser de l'entité Hive, autrement on pourrait se poser des questions sur son sens des priorités...

Mack y va également de sa tentative pour la convaincre qu'une partie d'elle se bat contre ce qu'elle est devenue, se révélant pour une fois plus utile que quand il utilise son super pouvoir qui consiste à donner des surnoms rigolos à ses collègues Inhumains (Tremors pour Daisy, Yo-Yo pour Elena, qui a été recrutée en Colombie, afin