Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
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Tremors 7 - Shrieker Island (2020) :
Quelque part dans le Pacifique Sud, sur une île privée appartenant à Bill (Richard Brake), directeur d'une entreprise de biotechnologie, des Graboïdes génétiquement modifiés ont été lâchés pour en faire les proies de chasseurs assoiffés de sang. Mais rapidement, les créatures s'en prennent aux autochtones, et menacent de s'échapper de l'île, poussant Jimmy (Jon Heder), un chercheur travaillant dans le secteur, à recourir aux services de Burt Gummer (Michael Gross), parti en exil sur une île déserte...
Le Roi Scorpion, RIPD, Un flic à la maternelle, Hard Target, Death Race, Bring It On, Chucky, Backdraft, The Munsters, Blade of the 47 Ronin, Tremors : Universal 1440 continue de produire des suites direct-to-video à toutes les (plus ou moins) grosses franchises dormantes du studio, et très souvent, le résultat est assez pitoyable.
Ici, avec ce Tremors 7, place à une formule simple : Jurassic Park mâtiné de Predator, avec des Graboïdes, sans le budget, featuring Burt Gummer et Napoleon Dynamite. Le tout, pour un dernier baroud d'honneur du personnage de Michael Gross, qui dit ici adieu à son personnage désormais septuagénaire et trop vieux pour ces conneries, dans un film réalisé et co-écrit par un faiseur habitué de nombreux films d'Universal 1440 (plus d'une dizaine de suites DTV à son actif depuis 2014).
On ne va pas se mentir : autant il y a du mieux par rapport au précédent épisode de la franchise, et à son Grand Nord tourné en Afrique du Sud, autant sorti des décors naturels exotiques, il n'y a pas grand chose de mémorable dans tout ça. Richard Brake s'amuse à cabotiner comme un méchant de cartoon, la brunette à forte poitrine de Orange is the new black n'est là que pour débiter des one-liners, la réalisation est assez laide (beaucoup de plans serrés cache-misère), énormément de remplissaage et de transitions bancales... ce n'est pas très bon, et les limites du budget se font constamment ressentir.
Après, il y a quelques scènes réussies, et les adieux de Burt Gummer sont à la hauteur du personnage, donc... pour peu que l'on sache à quoi s'attendre, ça se regarde.
2.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...
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