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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #france catégorie

Christmas Yulefest 2024 - Père Noël à domicile (2024)

Publié le 1 Janvier 2025 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, France, Télévision, M6, Review, USA, Yulefest, Noël, Christmas

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Père Noël à domicile (2024) :

Pour garder son emploi de livreur, Enzo (Medi Sadoun) accepte une ultime tournée lors de la nuit du réveillon de Noël, avec sa collègue Laurène (Alice Pol). Déguisé en Père Noël, il fait ainsi ses livraisons, et passe de maison excentrique en maison excentrique, tout en délaissant, en parallèle, sa propre famille...

Téléfilm M6 coupé en deux et diffusé courant décembre, ce métrage est le fruit du travail de Manu Joucla, ancien Nous Ç Nous (dont la majeure partie de la troupe fait une apparition), qui propose ici une sorte de films à sketches enchaînant les caméos de visages familiers (les autres Nous Ç Nous, François Berléand, Fred Testot, Denis Maréchal, Élodie Poux, etc) au fil d'une nuit décalée et déglinguée.

Ce n'est pas parfait, ça peut être un peu inégal, mais c'est plutôt amusant et très sympathique, avec un ton assez typique, un humour identifiable, et une distribution naturelle qui s'amuse bien. En tout cas, ça change du tout venant des téléfilms de Noël, et ça a bon fond.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - Joyeux Noël (1994)

Publié le 27 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, USA, Christmas, France, Review

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Joyeux Noël (Mixed Nuts - 1994) :

La veille de Noël, les bénévoles de la ligne téléphonique d'assistance Lifesavers (Steve Martin, Madeline Khan, Rita Wilson...) doivent faire face à de multiples cas improbables, à des visiteurs déjantés, à un tueur en série qui rode et à une menace d'expulsion imminente...

Hum. Comment dire. Pour une raison ou pour une autre, dans les années 90, les Américains ont décidé de prendre Le Père Noël est une ordure, pièce de théâtre de boulevard décalée et rythmée, devenue film culte tout aussi barré et décomplexé... et d'en faire... euh... ça

Devant la caméra de Nora Ephron, reine des comédies romantiques, Mixed Nuts retire toute l'énergie et l'humour noir du PNEUO, l'évacue de 80 % de ses gags, semble donner à sa distribution pourtant douée l'instruction de jouer "comme chez Guignol", et couvre le tout d'une illustration musicale de Noël incessante et insupportable, parfois supposée couvrir un peu les moments creux (qui sont nombreux) et souvent supposer créer un contraste comique (ce qui ne fonctionne jamais).

Et puis la happy end... pfiou.

Le pire, c'est que l'on ne peut même pas m'accuser d'être un puriste de la version originale française, puisque pour être tout à fait franc, je n'en ai que de vagues souvenirs d'un visionnage il y une trentaine d'années.

Non, non : Mixed Nuts est tout simplement mauvais en soi.

1.5/6 (l'immense majorité de cette note est pour saluer le travail de Liev Schreiber, qui remplace Clavier dans le rôle du travesti et est excellent) 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - Noël Joyeux (2023)

Publié le 19 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, France, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël Joyeux (2023) :

C'est Noël, une fête incontournable pour les Barand, mais cette année, tous les enfants de Vincent (Franck Dubosc) et Béatrice (Emmanuelle Devos) leur font faux bond : plutôt que de passer un Noël romantique en couple, Vincent se met en tête d'accueillir Monique (Danièle Lebrun), une personnage âgée empruntée à sa maison de retraite le temps du réveillon. Mais lorsque Monique arrive chez les Barand, avec sa meilleure amie Jeanne (Danielle Fichaud), la situation dégénère rapidement car les deux vieilles dames sont envahissantes et incontrôlables...

Une comédie française de Noël dans la mouvance des Maison de retraite et compagnie, façon "les vieux, ça n'est pas seulement décati, gâteux et déprimant, ça peut être fun et excentrique et avoir un caractère de sale gosse" avec en prime des disputes de couple, et un récit sur une famille bourgeoise placée en face de ses hypocrisies et de sa pseudo-charité chrétienne, comme la France aime en faire.

Rien de neuf sous le soleil, en somme, même avec un enrobage « Noël traditionnel », et on a forcément droit à un petit moment leçon de vie et prise de conscience, pour déboucher sur une happy end sirupeuse... pas désastreux, mais c'est très français... et ça s'arrête là.

3/6 (parce que les mamies sont sympathiques)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Les bilans de Lurdo - Captain Laserhawk : A Blood Dragon Remix, saison 1 (2023)

Publié le 16 Novembre 2024 par Lurdo dans Télévision, Animation, Action, Comédie, Critiques éclair, Science Fiction, USA, France, Jeu vidéo, Les bilans de Lurdo

Six épisodes d'une petite vingtaine de minutes pour cette série d'animation Netflix franco-américaine créée par Adi Shankar et produite par le studio Bobbypills (Peepoodo !), qui s'inspire (très vaguement) du jeu rétrofuturiste Far Cry 3 : Blood Dragon pour proposer un récit cyberpunk explorant une grosse partie du catalogue Ubisoft et de ses personnages...

Captain Laserhawk - A Blood Dragon Remix, saison 1 (2023) :

Dans un 1992 futuriste, la lutte de Dolph Laserhawk et d'une poignée de rebelles contre Eden, une technocracie dystopienne contrôlée par une mégacorporation et exploitant une force de travail constituée d'hybrides humains/animaux...

Un postulat assez casse-gueule pour cette séries animée Netflix en 6 épisodes de 20 minutes : mélanger tous les personnages des jeux appartenant à Ubisoft (Far Cry, Splinter Cell, Assassin's Creed, Beyond Good & Evil, Watch Dogs, Rayman, etc) dans un semblant d'univers cohérent rendant hommage au cinéma d'action des années 80-90, à la japanim de la même époque, aux jeux vidéo, etc.

D'autant plus casse-gueule que Netflix a sorti, un an avant, son Cyberpunk : Edgerunners, adaptation animée de Cyberpunk par le studio japonais Trigger, très bien reçue par les critiques et les spectateurs, et qui partage avec Laserhawk de nombreux points communs.

Heureusement, sous l'égide de Bobbypills, Captain Laserhawk sait se démarquer : mélange constant de médias, de formats et de styles (anim 2d, anim 3d, pixel art, prise de vue réelles, etc, etc, etc), la série surprend constamment, même si elle a un peu tendance à s'éparpiller, notamment au niveau du ton.

Dans un premier temps assez parodique et goguenard, le programme se veut aussi être ponctuellement quelque chose de plus sérieux et dramatique : ça ne fonctionne pas toujours, notamment vers la fin de la saison.

Et puis il y a cette volonté de caser des références et des personnages un peu sortis de nulle part, comme Kenny Omega et Cody Rhodes, deux catcheurs qui font de la figuration : à se demander ce qui vient de Bobbypills, et ce qui a été suggéré par le créateur et producteur Adi Shankar (clairement, j'ai toujours eu des réserves vis-à-vis du bonhomme, de sa vision de la pop culture, et de son travail).

J'ai mon idée sur la question, mais peu importe. Captain Laserhawk est court (à peine plus de deux heures pour toute la saison), dynamique, amusant et ludique, très réussi sur le plan technique, mais parfois un peu trop bordélique pour son propre bien.

Et le cliffhanger de fin de saison risque de ne jamais connaître de suite, vus les déboires d'Ubisoft...

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Critique éclair #073 - Moi, moche et méchant 4 (2024)

Publié le 4 Novembre 2024 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Science Fiction, Illumination, USA, France, Review

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Moi, moche et méchant 4 (Despicable Me 4 - 2024) :

Parce que Maxime Le Mal (Will Ferrell), un ancien rival qu'il a arrêté, vient de s'échapper de prison, Gru (Steve Carrell) et sa famille sont contraints de changer d'identité et d'adresse, et tentent de s'intégrer à la communauté huppée de Mayflower...

Quatrième volet de la franchise Despicable Me, après un troisième épisode assez insipide, et un Minions 2 encore moins convaincant (probablement parce que ce Minions 2 était un Despicable Me 3.5 plus qu'autre chose) : la lente spirale infernale continue, avec ce Despicable Me 4, un Despicable Me en pilotage automatique, avec un méchant médiocre (Will Ferrell qui campe un mutant mi-cafard, avec une armée de cafards-minions inutilisés, et sa copine - Sofia Vergara - qui ne sert à rien), des thématiques éventées, des références musicales et des gags toujours plus datés, une parodie de film de superhéros (elle aussi datée) avec une poignée de Minions, et une fin en chanson.

Je ne sais pas... par moments, ça m'a presque fait l'impression d'un mauvais film Dreamworks, et tout est tellement générique et sous-développé que ça ressemble à un premier jet du script, jamais suffisamment retravaillé pour élever le film au-dessus du stade du brouillon bordélique et inabouti produit dans la précipitation et le chaos (je ne serais pas surpris que le film, en chantier depuis 2017, ait connu bien des changements de dernière minute pendant la pandémie et la grève des scénaristes).

2.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Halloween Oktorrorfest 2024 - The Substance (2024)

Publié le 29 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Drame, USA, France, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

The Substance (2024) :

Star vieillissante du fitness télévisé, Elisabeth Sparkle (Demi Moore) essaie la Substance un nouveau produit illégal aux effets improbables : elle se retrouve divisée en deux, donnant naissance à Sue (Maggie Qualley), une version plus jeune et sexy d'elle, avec laquelle elle doit partager son existence, selon un cycle très strict de sept jours. Mais bien vite, alors que Sue devient la superstar qu'Elisabeth n'est plus, elle commence à rechigner à partager son temps avec Elisabeth, et enfreint les règles très strictes de la Substance : les conséquences en sont terribles.

Une comédie horrifique satirique réalisée et écrite par une Française, et qui apparaît comme une sorte de relecture du Portrait de Dorian Gray, mâtinée de Jekyll & Hyde, de La mort vous va si bien et d'un pacte avec le diable, passée à la moulinette d'une body horror à la Cronenberg, saupoudrée d'une grosse dose de métaphore sur l'addiction, la chirurgie esthétique (voire même la maternité ?) et de message dénonce sur le sexisme, l'âgisme, etc, de l'industrie du spectacle.

Le tout dans un emballage volontairement clinquant, saturé, extrèmement racoleur, voire même clippesque, aux effets outrés : les critiques ont adoré, les spectateurs ont crié au génie... je reste légèrement plus mitigé.

Déjà parce que ce n'est pas ultra-subtil dans son propos (Dennis Quaid en producteur libidineux appelé Harvey, par exemple), et que le tout dure tout de même près de 2 heures 20 : une durée clairement excessive, qui dessert un peu ce script finalement très classique, et pas aussi choquant que ne le prétendent les médias (paradoxalement, alors que la situation dégénère et sombre dans le grotesque et gore, j'ai trouvé le film moins intéressant dans sa dernière ligne droite, alors qu'il se complaît dans ses effets et son latex).

Et puis même si je saisis tout à fait la métaphore sur l'addiction, et tout et tout, je trouve qu'il reste tout de même un problème fondamental dans toute cette histoire, un souci de motivation du point de vue d'Elisabeth, qui ne retire absolument rien de l'usage de cette Substance, et ce dès le début (les deux femmes sont totalement indépendantes, ne partagent pas leurs souvenirs, leur conscience, leur succès, bref, lorsqu'elle prend la Substance, Elisabeth n'a finalement absolument rien à y gagner).

Narrativement, le film est ainsi un peu frustrant et brouillon, le développement des personnages est très limité, et même si les actrices se donnent totalement à leur personnage, et que le grand final est arbitrairement et absurdement gore et sanglant (ce qui est assez amusant, je dois dire), je garde une certaine réserve qui m'empèche de rejoindre les critiques extatiques et dithyrambiques qui fleurissent dans la presse.

3.75/6 (si on voulait faire un mauvais jeu de mots, on dirait que le film privilégie souvent la forme au fond... style over substance)

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Loups-garous (2024)

Publié le 28 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Netflix, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Loups-garous (2024) :

Alors que sa famille recomposée peine à se réunir pour une partie du jeu des Loups-garous, un phénomène surnaturel propulse Jérôme Vassier (Franck Dubosc), son épouse Marie (Suzanne Clément), leurs enfants Louise (Alizée Caugnies), Clara (Lisa Do Couto Teixeira) et Théo (Raphael Romand), et Gilbert (Jean Reno) le père de Jérôme, dans le passé, à l'époque médiévale. Rapidement, ils réalisent qu'ils sont dans le jeu de société et qu'ils vont devoir identifier qui, parmi les villageois, est un loup-garou s'ils veulent retrouver leur époque d'origine...

Une adaptation Netflix du jeu de société Les loups-garous de Thiercelieux par le réalisateur de la série En Place... pour un résultat qui ressemble fortement à un mélange des Visiteurs et de Jumanji, très franchouillard (Vassier se fait passer pour un baladin, et chante du Johnny, du Sardou, du Balavoine), très formaté (le cahier des charges Netflix est respecté, avec des quotas évidents pour des personnages sous-développés, et des acteurs en provenance de divers pays), très raide (l'interprétation récitative à la française, comme toujours), très dérivatif (la bande originale)... et franchement assez soporifique.

Ce n'est jamais vraiment drôle, c'est tout sauf de l'horreur, c'est assez loin de l'ambiance et de l'atmosphère du jeu de société... bref, c'est une comédie familiale française totalement insipide, et particulièrement oubliable.

1.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Teddy (2020)

Publié le 18 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Romance, Drame

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Teddy (2020) :

Dans une bourgade rurale du sud de la France, Teddy (Anthony Bajon), un ado déscolarisé, tente d'imaginer son avenir avec sa petite-amie Rebecca (Christine Gautier). Jusqu'au jour où Teddy est agressé par un animal inconnu, et commence à ressentir des symptômes de transformation des plus étranges et sanglants... 

Une comédie horrifique française à mi-chemin entre la comédie sociale sur un milieu défavorisé et simple (rempli de "gueules" et de personnages uniques que l'on ne voit jamais au cinéma), le film de garou, et la romance adolescente, pour un tout qui fonctionne plutôt pas mal : c'est amusant, c'est assez naturel dans l'interprétation, c'est gentiment décalé, et finalement, ça donne quelque chose d'agréable à suivre, à défaut d'être exceptionnel.

En tout cas, c'est nettement plus homogène et mieux interprété que le film suivant de la même équipe, L'année du requin.

3.75/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Le Vourdalak (2023)

Publié le 25 Septembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Drame, Histoire, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Amazon, Cinéma, France, Review, Critiques éclair

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

Le Vourdalak (2023) :

Après avoir été agressé par des brigands au fin fond de la Serbie, le Marquis d'Urfé (Kacey Mottet Klein) trouve refuge dans une famille qui attend avec anxiété le retour de Gorcha, le patriarche, parti se battre contre les Turcs. Mais lorsque celui-ci revient après six jours, comme il l'avait prévenu, Gorcha n'est plus lui-même : c'est un vourdalak, un revenant ayant soif du sang des vivants...

Un premier film français intrigant et frustrant à la fois, adapté d'une nouvelle de Tolstoï revisitant le mythe vampirique.

Je dis intrigant et frustrant à la fois, car le film possède un charme hypnotique assez intéressant, une approche jusqu'au-boutiste du film de genre, avec atmosphère pesante, vampire incarné à l'écran par une marionnette à taille humaine, passages sanglants, décors sinistres, etc... mais qu'en parallèle, il souffre de défauts inhérents aux films français, notamment sur le plan de l'interprétation/diction ampoulée, raide et récitative, de l'écriture gentiment ronflante (le monologue théâtral de Sdenka dans le dernier quart d'heure, aïe) et de multiples scories (dont des ruptures de ton parfois volontaires, et parfois non) qui donnent au métrage un côté prétentieux façon "oui, on raconte une histoire de vampire, mais de manière artistique, parce qu'on fait de l'Art, nous, môssieur".

Après, je partais très dubitatif, pendant la première demi-heure, en particulier à cause du côté très théâtral et artificiel, et le film a fini par m'intéresser et me tenir jusqu'au bout, donc... bonne surprise relative.

3.25/6

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Blog Update ! - Juillet 2024

Publié le 4 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Update, France

La routine habituelle, sur le blog des Téléphages Anonymes, pendant ce mois de juillet tranquille, pas très ensoleillé... mais un peu caniculaire sur la fin.

#034 - Kung Fu Panda 2 (2011) + Les Secrets des maîtres (2011) - 3.5/6 + 3.5/6

#035 - Blue et compagnie (2024) - 2.25/6

#036 - Les Chroniques de Spiderwick (2008) - 4/6

#037 - Kung Fu Panda 3 (2016) + Les Secrets du rouleau (2016) - 4.25/6 + 3/6

#038 - Sweet Dreams (2024) - 3.75/6

#039 - Boy Kills World (2024) - 3.25/6

#040 - SEMAINE FRANÇAISE - Sentinelle (2023) - 4.25/6

#041 - SEMAINE FRANÇAISE - Chien et chat (2024) - 3.5/6

#042 - SEMAINE FRANÇAISE - Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée (2023) - 3/6

#043 - SEMAINE FRANÇAISE - Le salaire de la peur (2024) - 1.5/6

#044 - SEMAINE FRANÇAISE - 3 jours max (2023) - 3/6

#045 - SEMAINE FRANÇAISE - Cocorico (2024) - 3.25/6

#046 - SEMAINE FRANÇAISE - Notre tout petit petit mariage (2023) - 2/6

#047 - SEMAINE FRANÇAISE - Les Chèvres ! (2024) - 4/6

#048 - Kung Fu Panda 4 (2024) - 3/6

#049 - Le Flic de Beverly Hills (1984) / Le Flic de Beverly Hills 2 (1987) - 4.25/6 + 3.75/6

#050 - Le Flic de Beverly Hills 3 (1994) / Le Flic de Beverly Hills : Axel F (2024) - 3.25/6 + 4/6

#051 - Space Cadet (2024) - 2.5/6

#052 - Mon Espion 2 : Mission Italie (2024) - 2/6

#053 - Furiosa : Une saga Mad Max (2024) - 3/6

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# Film(s) du mois : 

Dans les films récents, à ma grande surprise, deux films français, Sentinelle et Les Chèvres !, qui partagent un certain sens de l'absurde et du n'importe quoi. Et le nouveau volet des aventures d'Axel F., une suite tout à fait honorable au premier épisode.

Dans les films plus anciens, le premier Flic de Beverly Hills, justement, Kung-Fu Panda 3, et Les chroniques de Spiderwick : rien de franchement nouveau, mais dans ces trois cas, des divertissements efficaces et bien menés.

 

# Flop(s) du mois : 

Le salaire de la peur 2024, un joli ratage où tout le monde tente désespérément de paraître badass, en vain ; Notre tout petit petit mariage, une comédie de mariage qui opte pour le bruit, la fureur et l'hystérie en pensant que cela suffit à rendre le tout drôle et intéressant ; Mon Espion 2 : Mission Italie, une suite fainéante qui aura au moins payé des vacances à sa distribution ; et Blue et Compagnie, un film fantastique familial bancal qui n'exploite jamais correctement Ryan Reynolds ou le casting vocal remarquable, et verse dans les sentiments faciles et superficiels.

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# Petit écran :

Au niveau télévisuel, du bon et du moins bon.

La saison 1 de Mr. & Mrs. Smith était plutôt sympathique, globalement, et la saison 2 d'Animal Control était égale à elle-même : une sitcom de network pas désagréable à défaut d'être ultra-mémorable.

Sans surprise, la fin de saison 5 de Star Trek Discovery a déçu, dans la lignée de ce qui précédait ; idem pour The Boys, qui, si la série continue d'être divertissante, commence un peu à tirer à la ligne avec sa saison 4, toujours plus balourde dans sa satire.

Et puis il y a aussi eu le désastre Spiderwick, avec sa seule et unique saison, qui a tellement peu à voir avec le récit d'origine et part dans des directions improbables (et médiocres) qu'on ne peut que se facepalmer devant le résultat final.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En août, une semaine Police Academy, quelques films récents (le dernier Planète des Singes, Bad Boys 4, Dune part 2...) et des séries, histoire de finir tranquillement l'été...

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Critique éclair #047 - SEMAINE FRANÇAISE - Les Chèvres ! (2024)

Publié le 21 Juillet 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Histoire, Review

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Les Chèvres ! (2024) :

En 1651, Maître Pompignac (Dany Boon), avocat médiocre de Clermont-Ferrant, accepte, pour se refaire, de défendre l'innocente Josette, accusée du meurtre d'un maréchal à la frontière franco-savoyarde. Mais sur place, il réalise que Josette est une chèvre, et qu'il va devoir la défendre contre Maître Valvert (Jérôme Commandeur), son grand rival...

Une comédie historico-absurde écrite à quatre mains, et qui, contrairement à ce que laissaient supposer la campagne médiatique et la bande-annonce, met plus un Jérôme Commandeur flamboyant en avant que Dany Boon, dans un rôle plus en retenue. 

Et à ma grande surprise, le tout fonctionne plutôt bien, avec des touches totalement absurdes (le running gag de la force herculéenne de la bergère/Claire Chust), des personnages aux trognes improbables, et des idées de scénario intéressantes, le tout saupoudré d'un message assez à propos sur la tolérance, le droit du sol et l'opposition vérité/perception publique.

Il ne faut pas s'attendre à de la véracité historique, et les curseurs auraient pu être poussés encore un peu plus dans la direction de l'absurde et du slapstick, mais en l'état, bonne surprise.

4/6

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Critique éclair #046 - SEMAINE FRANÇAISE - Notre tout petit petit mariage (2023)

Publié le 20 Juillet 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review, Romance

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Notre tout petit petit mariage (2023) :

Amoureux et bien décidés à adopter, Max (Ahmed Sylla) et Lou (Camille Lou) comprennent qu'ils doivent se marier s'ils veulent avoir cette chance. Mais rapidement, ce qui devait être le mariage en petit comité de ce couple discret dégénère en grand cirque improbable et en fête géante, au grand dam de Max et Lou, dont les secrets respectifs sont alors dévoilés.

Mouais, le réalisateur/scénariste des caricaturaux Sales Gosses, Ma Reum et La très très grande classe propose ici une comédie de mariage qui suit à la lettre la formule de ces métrages : du bruit, de la fureur, un rythme et des réactions outrées et caricaturales, et une fin en mode sincérité et émotion, gentiment insérée à la truelle.

Pourtant, Camille Lou et Ahmed Sylla fonctionnent bien ensemble, et sont assez attachants, mais honnêtement, j'ai trouvé le tout tellement hystérique, saoulant et frénétique que j'en ai rapidement eu marre ; et le tournant sérieux sur les quiproquos et mensonges, qui arrive dans le dernier tiers, ne fonctionne pas réellement, tant tous les personnages (notamment secondaires) étaient jusqu'alors à baffer.

Un film épuisant, en somme, et dont le gimmick principal - tout est au format home movie, tourné par les personnages, les invités et des personnes embauchées par le témoin - fonctionne un temps, mais un temps seulement (ne serait-ce que sur un plan technique, tous les plans sont trop bien éclairés, trop bien cadrés, trop propres pour être totalement crédibles en tant que produit du travail d'amateurs pris sur le vif).

2/6

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Critique éclair #045 - SEMAINE FRANÇAISE - Cocorico (2024)

Publié le 19 Juillet 2024 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Comédie, France, Review

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Cocorico (2024) :

Concessionnaire/vendeur de voitures françaises (et fier de l'être), Gérard Martin (Didier Bourdon) et son épouse Nicole (Sophie Testud) se rendent dans le château des Bouvier-Sauvage, les parents d'Alice (Chloé Coulloud), compagne de leur fils François (Julien Pestel). Là, ils font la connaissance de Frédéric (Christian Clavier) et Catherine Bouvier-Sauvage (Marianne Denicourt), les parents d'Alice, et apprennent les fiançailles des deux amoureux, mais lorsque ces derniers leur présentent des tests ADN révélant les origines surprenantes des deux familles, tout se complique...

Comédie très franchouillarde du scénariste de la série des Tuches et du dernier Astérix (aïe), qui nous fait une habituelle guerre des classes sur fond de clichés racistes en bonne société, le tout dans un format très pièce de boulevard où Clavier fait du Clavier, Bourdon du Bourdon, et tout passe par les dialogues et le cabotinage des acteurs.

Et ça fonctionne relativement bien, du moins durant la première moitié du film, le temps que les tests ADN soient révélés. Ensuite, le film s'essouffle pas mal, les clichés se font plus problématiques, et le côté très prévisible du récit devient de plus en plus flagrant.

Regardable, mais très... français.

3.25/6 (dont 0.25 pour la bande originale sympathique) 

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Critique éclair #044 - SEMAINE FRANÇAISE - 3 jours max (2023)

Publié le 18 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, France, Review, Thriller

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

3 jours max (2023) :

Lorsque sa grand-mère (Marie-Anne Chazel) est enlevée par un cartel mexicain voulant lui faire payer l'arrestation du Rat (José Garcia), Rayane (Tarek Boudali), flic voulant entrer aux services secrets, embarque sa bande de collègues (Philippe Lacheau, Julien Arruti, Vanessa Guide) pour Abu Dhabi et le Mexique, à la recherche de deux émeraudes magiques demandées comme rançon par les traficants de drogue...

30 jours max était une comédie policière de la Bande à Fifi, réalisée par Tarek Boudali, qui ne volait pas très haut, très prévisible et parsemée de sous-intrigues inutiles.

Cette suite est dans la droite lignée du précédent film, mais bizarrement, ça a fonctionné un peu mieux sur moi. Peut-être parce que Boudali et sa bande délaissent totalement le postulat du premier film pour faire une comédie d'aventures qui se résume à "la Bande à Fifi à la poursuite du Diamant vert" qui assume pleinement son côté recyclage et place des parodies de Taken, de Fast and Furious, de Mission Impossible, de James Bond, de Terminator 3, d'Indiana Jones, etc.

Ça reste tout aussi approximatif, tout aussi sous-développé et cahotant, à la limite de l'arnaque permettant aux acteurs de se payer des vacances aux quatre coins du monde, mais il y a aussi une absurdité assez amusante, parfois à la limite du ZAZ, des scènes d'action compétentes, et finalement, c'est assez dynamique pour qu'on ne s'ennuie pas.

3/6 

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Critique éclair #043 - SEMAINE FRANÇAISE - Le salaire de la peur (2024)

Publié le 17 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Netflix, Thriller, France, Review

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Le salaire de la peur (2024) :

Pour sauver un village reculé menacé de destruction par une fuite de gaz dans une exploitation pétrolière, un groupe de mercenaires et d'humanitaires (Frank Gastambide, Alban Lenoir, Sofiane, Ana Girardot) doit traverser les étendues hostiles d'un pays du Moyen-Orient au volant de deux camions chargés de nitroglycérine...

Exception à cette semaine plutôt orientée comédie, ce remake/réadaptation du Salaire de la peur par Julien Leclercq pour Netflix, une nouvelle version qui, très clairement, ne fera jamais de l'ombre aux versions de Clouzot et de Friedkin.

Cette coproduction Netflix/TF1 ne convainc en effet sur aucun plan : tout est raide, artificiel, jamais naturel, que ce soit au niveau des dialogues, du montage, de l'action... tout le monde pose avec un air sérieux et dramatique, mâchoires serrées et regard dans le vide, la mise en place est longuette, la scène de sexe gratuite est hors-sujet, et paradoxalement, alors que le tout devrait être particulièrement tendu et nerveux, cela ne se ressent jamais vraiment dans la mise en scène ou dans le déroulé du film.

Vraiment pas réussi et malheureusement cousu de fil blanc : ça ressemble à un DTV ou à une production Europa.

1.5/6

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Critique éclair #042 - SEMAINE FRANÇAISE - Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée (2023)

Publié le 16 Juillet 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, France, Belgique, Review

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée (2023) :

Contrôleur de train pour la SNTF, Sébastien (Artus) est sur le point d'être muté dans le sud de la France, son rêve, et de devenir papa. Mais avant cela, une dernière journée de travail l'attend, sous la surveillance de Madeleine (Elsa Zilberstein), une inspectrice nymphomane et hostile... et la jalousie d'un collègue (Benjamin Tranié) qui va mettre en danger tous les passagers du train.

Comédie franco-belge co-produite par Netflix, du réalisateur de Dikkenek et de Lucky, et qui partage avec ce dernier un rythme bancal, un côté foutraque et un personnage féminin nymphomane, allez savoir pourquoi.

Et c'est vraiment ce côté bordélique et éparpillé qui tire un peu le film vers le bas, lui donnant presque des apparences de short-com ou de série comique : une suite de sketches moyens, dans chaque wagon, et puis on passe au wagon suivant, avec le vague fil conducteur du collègue vengeur, qui donne une dernière ligne droite pas ultra probante.

On imagine très bien le tout en 6 épisodes de 20 minutes, un par wagon, surtout avec ces choix musicaux et ces gags visuels servant de transitions, mais au format cinéma, ça n'a pas le rythme, la structure ou l'énergie pour rendre ses personnages et ses excentricités totalement convaincantes.

Un petit 3/6, parce que la distribution n'est pas désagréable, et que le côté chaotique et absurde n'est pas désagréable, mais de justesse. 

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Critique éclair #041 - SEMAINE FRANÇAISE - Chien et chat (2024)

Publié le 15 Juillet 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Aventure, Animation, France, Canada, Review, Action

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Chien et chat (2024) :

Après avoir dérobé un précieux rubis lors d'une exposition, Jack (Frank Dubosc) est contraint d'embarquer dans sa fuite un jeune chiot, Chichi (Artus), qui a avalé la pierre précieuse. Se faisant passer pour un aveugle à l'aéroport de Montréal, il croise le chemin de Monica (Reem Kherici), maîtresse de Diva (Inès Reg), une chatte influenceuse sur le Web, et lorsque les deux animaux se perdent sur le tarmac et dans les étendues canadiennes, Jack et Monica sont contraints de faire route ensemble... avec sur leurs traces, Brandt (Philippe Lacheau), un policier étrangement surentrainé.

Un métrage un peu étrange, le postérieur entre plusieurs chaises, mais pas désagréable pour autant, troisième réalisation de Reem Kherici (après un Paris à tout prix un peu brouillon, et Jour J, une rom-com dérivative), qui propose ici un hybride de comédie familiale/jeunesse, de comédie romantique et de comédie potache façon La bande à fifi... ce qui n'est pas surprenant, puisque Lacheau et ses potes ont à nouveau participé à l'écriture.

On se retrouve donc avec un film Fifi-adjacent (qui cartonne à l'étranger sur Netflix), suivant un format road-trip dans des paysages canadiens très jolis, divisé en deux sous-intrigues : d'un côté, Jack et Monica qui apprennent à se connaître en voiture et tentent d'échapper à la police, et de l'autre, Chichi et Diva qui sont perdus dans les étendues sauvages, et tentent de survivre et de rejoindre New York.

Et bizarrement, ça fonctionne à peu près, tout ça, malgré des scories fréquentes. Les deux animaux numériques ont un rendu parfois inégal, leurs mouvements sont imparfaits, mais l'animation globale et le doublage réussi est suffisant pour les rendre convaincants ; le road-trip de Dubosc et de Kherici a de bons moments, notamment parce que le ton n'est jamais trop comique, trop romantique ou trop sérieux, mais est bien équilibré ; les mésaventures de Brandt, "superflic" poseur, donnent encore et encore dans le slapstick parfois assez cartoonesque (même si Lacheau est toujours aussi récitatif par moments) ; et le scénario garde un certain mordant, un côté plus méchant qui évite de tomber dans le film familial un peu trop niais et formaté.

Pas exceptionnel, mais globalement assez honorable dans le genre.

3.5/6 

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Critique éclair #040 - SEMAINE FRANÇAISE - Sentinelle (2023)

Publié le 14 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, France, Policier, Review

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Sentinelle (2023) :

À la Réunion, le Capitaine de police Sentinelle (Jonathan Cohen) est un flic incompétent et fainéant, totalement obnubilé par sa carrière de chanteur de charme et entouré de collègues tout aussi idiots - au grand dam de Morrisey (Raphaël Quenard), son bras droit plus professionnel. Lorsque les Bras Rouges, un groupuscule terroriste, kidnappent l'époux de la Présidente de la région Florence Cazeaux-Rocher (Emmanuelle Bercot) et menace de s'en prendre à elle si elle ne renonce pas à se présenter à sa réélection imminente, Sentinelle est mis sur l'affaire...

Une comédie policière Amazon des responsables de l'amusant Terrible Jungle, Sentinelle s'inscrit dans la droite lignée de ce dernier : une comédie absurde, décalée, pas toujours finaude, avec des personnages improbables, et qui s'amuse des clichés du genre en plaçant un Jonathan Cohen incapable au cœur d'une enquête pleine d'action, de rebondissements et de personnages guère plus doués que lui.

Par moments, ça frôle du Frank Drebin ou du OSS 117, il y a quelques improvisations qui durent un peu trop longtemps, mais dans l'ensemble, c'est plutôt réussi, divertissant, et quelques séquences ont même déclenché chez moi de francs éclats de rire.

4.25/6 

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Christmas Yulefest 2023 - Coup de foudre sur une valse de Noël (2023)

Publié le 18 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Noël, Christmas, Yulefest, Review, Télévision, GAF, Romance, USA, France

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Coup de foudre sur une valse de Noël (A Paris Christmas Waltz - 2023) :

Passionnée de danse de salon, Emma (Jen Lilley) démissionne de son emploi de bureau sur un coup de tête, permettant ainsi à un collègue de conserver son poste, et part pour Paris avec Leo (Matthew Morrison), un danseur professionnel désabusé qu'elle vient de rencontrer, afin de participer à une compétition de danse de salon ouverte aux amateurs et aux professionnels...

Téléfilm GAF clairement et délibérément vendu comme une suite indirecte à La Valse de Noël, tellement indirecte, en fait, que ce métrage n'a absolument rien en commun avec le téléfilm Hallmark de 2020, si ce n'est son scénariste/réalisateur et son thème : la danse de salon.

Et il faut bien avouer que Lilley et Morrison se défendent plutôt bien sur ce plan, même si l'on a droit à un passage comédie musicale spontanée dans les rues de "Paris" assez WTF, et totalement hors sujet compte tenu du ton global du métrage...

Après, ça reste une vision très américaine de Paris, avec tourisme et accordéon, fausse neige, il faut apprécier Morrison (je ne suis pas fan, perso), et Jen Lilley passe tout le téléfilm en mode gamine incrédule au sourire ébahi et aux étoiles plein les yeux, ce qui est un peu agaçant à la longue... mais ça se regarde vaguement.

Probablement un peu plus cheap que l'original, et avec moins de valses (ça danse sur des réorchestrations fauchées de cantiques de Noël pas du tout appropriées à des valses, et le numéro final ressemble à Danse avec les Stars), mais pas forcément beaucoup moins bon (en tout cas, ça danse mieux).

3.25/6

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Christmas Yulefest 2023 - Un stupéfiant Noël ! (2023)

Publié le 11 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Yulefest, Christmas, Action, France, Review, Amazon

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

Un stupéfiant Noël ! (2023) :

Flic bourru faisant passer son métier à la brigade des Stups avant sa famille, Greg (Matthias Quiviger) devient la victime d'un souhait de sa fille, exaucé par le Père Noël : il se retrouve dans le corps de Richard Silestone (Eric Judor), père de famille dans un film de Noël mièvre qui doit remporter un concours de patinage artisique et sauver sa maison et son mariage, tandis que Silestone, lui, se retrouve dans le monde réel, dans le corps de Greg, embarqué dans l'infiltration d'un réseau de trafiquants de drogues...

Une comédie française diffusée sur Amazon, et que je qualifierais de... très particulière. C'est bien simple, je ne sais toujours pas qu'en penser.

D'un côté, c'est absurde et déglingué, avec un scénario qui part dans tous les sens, qui parodie les soaps américains, les films de Noël, les polars français, etc (avec plus ou moins de bonheur selon les genres), qui rappelle parfois le travail d'Éric et Ramzy au cinéma, qui insère des gags totalement barrés et des personnages secondaires WTF (le personnage d'Hafid F. Benamar, M. Poulpe qui s'en prend plein la tête)... et de l'autre, le tout est tellement bordélique, déséquilibré et le postérieur entre de multiples chaises que je n'ai pas vraiment accroché à la proposition globale.

Le côté polar est insipide, le défilé de comiques français n'est jamais bien dosé (certains cabotinent, d'autres sont plus en retenue, d'autres font de la figuration), la parodie des films de Noël pas très inspirée (been there, seen that), le rythme est en dents de scie, les ruptures de ton sont assez franches, bref, ce n'est pas exceptionnel en soi, même si la scène d'action finale est étrangement compétente et efficace.

Très inégal, mais ponctuellement amusant.

3/6

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Christmas Yulefest 2023 - Superpapa (2023)

Publié le 4 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Télévision, TF1, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Review, France

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Superpapa (2023) :

Depuis la mort de son épouse dans un accident, Christophe (Michael Youn) est psychorigide et névrosé, au grand dam de son fils ado, Victor (Gabriel Diefenthal). Il se propose ainsi pour servir d'accompagnateur à la classe de neiges de son fils, juste avant Noël, mais une électrocution de dernière minute confère à Christophe un don étrange : celui d'entendre les pensées des adolescents qui l'entourent...

Supposément un téléfilm de Noël romantique à la française, diffusé sur TF1 mi-novembre, Superpapa est en réalité plus proche d'un pitch de film de Michael Youn (ou de la bande à Fifi) très dérivatif (Ce que veulent les femmes est même directement cité dans les dialogues), une histoire de classe de neige vaguement inaboutie (ce n'est jamais particulièrement drôle ou rythmé), auquel ont été greffés un embryon de romance avec le personnage interprété par Jenifer, un titre insipide et quelques décorations de Noël en arrière-plan.

Et si je dis embryon, c'est parce que le tout reste vraiment superficiel et sous-développé, la faute à une écriture qui peine à ne pas rendre ses personnages féminins principaux cassants et antipathiques, et à créer la moindre alchimie entre ses acteurs.

En fait, c'est bien simple, le film tient sur les épaules de ses personnages secondaires (Virginie Hocq et Ludovik), qui apportent un peu de folie et d'excentricité à un tout trop timoré, sur les décors enneigés agréables, et parce que ses ados ne sonnent pas faux et sont relativement naturels.

Mais sorti de ça, mwébof : vite vu, vite oublié.

2.5 + 0.5 parce que la production est compétente = un petit 3/6, et encore...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 41 - Arthur, malédiction (2022)

Publié le 23 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Fantastique, Thriller, Oktorrorfest, Halloween, France, Review, Cinéma, Critiques éclair

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

Arthur, malédiction (2022) :

Depuis sa plus tendre enfance, Alex (Mathieu Berger) est ultra-fan d'Arthur et les Minimoys, et pour son 18e anniversaire, sa bande d'amis - Samantha (Thalia Besson), Mathilde (Lola Andreoni), Jean (Yann Mendy), Renata (Jade Pedri), Maxime (Vadim Agid), Dominique (Marceau Ebersolt), Douglas (Mikaël Halimi) - emmène le jeune homme dans la maison abandonnée où les films ont été tournés. Mais rapidement, la situation dégénère et vire au bain de sang...

Parce qu'au point où il en est, Luc Besson n'a plus rien à perdre, le voilà qui revient (en tant que producteur et scénariste, mais aussi réal de seconde équipe, à en croire certaines rumeurs) sur sa franchise Arthur et les Minimoys (dont j'ignore absolument tout, mais dont les extraits visibles ici ne donnent vraiment pas envie d'en savoir plus, entre le doublage médiocre, les clichés et les images de synthèse datées), la présentant comme une œuvre fondatrice et culte, incontournable pour de multiples générations d'enfants (sérieux ?), et la déclinant en mode slasher horrifique (avec sa fille dans l'un des rôles principaux - le rôle forcément le plus sexualisé à l'écran) tourné entre deux confinement pandémiques.

Un métrage techniquement médiocre (au mieux), probablement aussi conçu pour donner du travail aux étudiants de l'école de cinéma de Besson, et qui souffre donc d'innombrables défauts techniques, ici au niveau de la caractérisation inexistante, brouillonne ou clichée, là des faux-raccords, ailleurs des mouvements techniques approximatifs, ou encore de l'insertion de stock-shots animaliers hors-sujet, çà et là.

Le pire, c'est que l'interprétation naturelle des jeunes, à la limite de l'improvisation, finit par se détériorer (pour certains) quand la "terreur" arrive enfin, et toute la partie slasher finit par être pénible, dénuée de la moindre inventivité ou du moindre intérêt.

Bizarrement, la toute fin, qui sombre dans le grand n'importe quoi, laisse apparaître un script à deux doigts de la parodie - ce qui aurait pu fonctionner, si tout le reste du film avait eu le même ton. Mais non, on nous explique très sérieusement, in fine, que tout ça, c'est la faute de jeunes de banlieue désœuvrés qui font du roleplay et décident de s'affronter mutuellement le week-end... en costumes d'Arthur et les Minimoys (!).

Mébiensûr.

1.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 39 - La Chose derrière la porte (2023)

Publié le 20 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Histoire, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Review, France, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

La Chose derrière la porte (2023) :

Dans l'Est de la France, à l'époque de la Première Guerre Mondiale, Adèle (Séverine Ferrer) ne se remet pas de la mort de son époux Jean (David Doukhan) dans les tranchées, et décide de faire appel à des forces surnaturelles pour récupérer son époux. Mais celui-ci, né de la nature, s'avère bien plus dangereux que prévu...

Un film d'horreur "paysanne" (de la folk horror, chez nos amis anglosaxons) made in France qui est relativement bien filmé, visuellement, mais n'a pas grand intérêt sorti de cela.

Le plus gros du film est en effet sans dialogues (que ce soit afin d'alléger la charge de travail de Séverine Ferrer, pour laisser de la place à la bande originale, ou pour tenter d'établir une ambiance lourde de non-dits et de silence, ça ne fonctionne pas particulièrement), ça n'est pas très palpitant ou captivant, et en réalité, ça ressemble plus à un pitch de court-métrage d'une vingtaine de minutes transformé/étiré en long-métrage de manière un peu artificielle (le film dure 70 minutes à peine, générique de fin exclus, voire moins si l'on omet l'introduction inutile). 

Bref, ce n'est pas abouti, malgré un postulat de départ intriguant (le titre, cela dit, n'est pas très probant et est presque hors-sujet).

1.5 + 0.5 pour les effets spéciaux/les créatures, réussis = 2/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 34 - Girls with Balls (2018)

Publié le 17 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, France, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Review, Action

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Girls with Balls (2018) :

Équipe de volley féminine coachée par le Coach (Artus), les Falcons (Dany Verissimo-Petit, Tiphaine Daviot, Manon Azem, Camille Razat, Anne-Solenne Hatte, Louise Blachère, Margot Dufrene) sont détournées de leur chemin au fin fond de la campagne, et se retrouvent aux prises avec des autochtones arriérés et probablement consanguins...

Une comédie d'horreur française diffusée sur Netflix et lorgnant fortement sur une version déconneuse de Détour Mortel, avec des caméos gratuits et inutiles (Orelsan, Guillaume Canet, Mathieu Madenian...), une écriture un peu balourde et approximative (nan, mais les personnages nommés Jeanne, Serge et Hazuki...), une facture technique pas exceptionnelle (pas mal de faux raccords), et du Shaka Ponk sur la bande son.

En fait, on sent bien que les intentions du métrage sont d'être vraiment décalées et forcées, mais le tout n'est jamais aussi drôle qu'il ne pense l'être réellement, et l'exécution pêche un peu ici ou là.

Après, les actrices sont globalement solides, Artus se démène, c'est généreux en sang, et c'est assez agréable à suivre (avec ses 77 minutes au compteur), donc pour un film de genre à la française, ça aurait pu être pire.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 28 - Coupez ! (2022)

Publié le 12 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Halloween, France, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Japon, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Coupez ! (2022) :

Rémi Bouillon (Romain Duris), réalisateur sans ambition ni réel talent, est contacté par le Japon pour adapter un film d'horreur japonais à succès dans des conditions particulières : ce film de zombies à très petit budget devra être tourné en une prise, dans les conditions du direct, et durer 30 minutes. Plus facile à dire qu'à faire, surtout avec certains des acteurs dont dispose Bouillon...

Un remake français de Ne coupez pas !, comédie horrifique japonaise très sympathique, ici adaptée en France par Michel Hazanavicius, qui après Derrick contre Superman, La Classe américaine, The Artist, les deux premiers OSS 117, Le Prince oublié, ou encore Le redoutable, continue son approche référentielle, métadiscursive et sous influence du Cinéma.

Et honnêtement, si j'avais découvert ce Coupez ! sans avoir vu l'original, j'aurais probablement trouvé tout cela inventif et rigolo, bien qu'un peu longuet (avec un ventre mou dans la seconde partie). Mais voilà, j'ai vu l'original, et ce remake est ce qu'il est : un remake pas forcément utile ou indispensable, qui fait bien ce qu'il fait, mais ne transcende pas vraiment le matériau de base, ni ne lui apporte un éclairage particulièrement pertinent.

D'ailleurs, c'est un peu le propos même du film, qui rajoute la notion de remake au concept de base, puisque les protagonistes ont pour tâche de réaliser un remake à l'identique du film japonais, mais en en gardant les prénoms et certaines spécificités, sur l'ordre de la productrice japonaise, qui fait ici une apparition.

Une couche de méta rajoutée au méta, donc, avec des personnages qui regardent le film original pour lui être fidèle... ce qui commence à gêner aux entournures quand l'immense majorité des rebondissements (notamment la conclusion et sa pyramide humaine) sont des photocopies du scénario du film japonais, mais que les personnages semblent surpris par ces derniers.

Dans l'ensemble, un exercice honorable et compétent, donc, mais qui ne m'a pas convaincu plus que ça (contrairement à la plupart des critiques, qui semblent avoir trouvé ça génialissime).

3.5/6 

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