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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #france catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1763 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Moriah's Lighthouse (2022)

Publié le 7 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Hallmark, Télévision, USA, France, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Moriah's Lighthouse (2022) :

Menuisière-charpentière bretonne vivant dans une petite bourgade de sa côte natale, Moriah (Rachelle Lefevre) rêve de restaurer la demeure du gardien de phare local, laissée à l'abandon. Mais lorsque Ben (Luke Macfarlane), architecte américain, arrive en ville pour s'occuper de la rénovation du bâtiment, elle déchante... d'autant qu'elle n'est pas insensible au charme de l'Américain.

*soupir* Une comédie romantique Hallmark co-écrite par Paul Campbell (il a aidé un collègue réalisateur à adapter un roman se déroulant au Canada), avec en vedette deux acteurs fiables et attachants, et des décors naturels agréables (ils ont tourné en France, et pas au Canada, ça se salue tout de même), ça avait le potentiel d'être sympathique... et puis la réalité se rappelle vite au spectateur, surtout s'il est français.

Accordéon façon Amélie Poulain, lavande et fleurs chatoyantes dans tous les coins, scénario improbable, utilisation totalement aléatoire du français et de l'anglais, accents à géométrie variable (Lefevre, une québécoise, joue en anglais avec un accent français cliché, qui va et qui vient en fonction des scènes et, supposément, de l'ordre de tournage de ces dernières), grand hôtel où un portable et un chargeur de mobile sur une même multiprise font sauter tous les plombs, menuisière bretonne au prénom hébreu et qui ne semble travailler le bois que dans des tenues hors-sujet, vanne inévitable sur les escargots, sous-intrigue sur une romance impossible ayant pour cadre la Seconde Guerre Mondiale/la Résistance, mélodrame familial avec une romance cachée de la tante de l'héroïne, plan large hilarant sur la côte bretonne - ornée de châteaux hors-sujet mal ajoutés par Photoshop... disons qu'il faut une très grosse suspension d'incrédulité pour prendre au sérieux la Bretagne qu'on nous présente à l'écran, une Bretagne aux jolis paysages, mais paradoxalement dépourvue de la moindre personnalité.

Et c'est dommage, parce que Luke MacFarlane semble s'amuser à jouer les touristes américains paumés, les paysages sont jolis, et tout le monde semble faire de son mieux, malgré des dialogues maladroits à l'interprétation inégale (comme souvent quand des acteurs tentent de jouer dans une autre langue que la leur), et un rythme anémique.

Mais non, dans l'ensemble, le tout traine la patte, il n'y a pas le moindre conflit une fois les 45 premières minutes passées, et la dernière ligne droite est laborieuse. Bof.

2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1736 : SEMAINE ANIMATION - Les Minions 2 : Il était une fois Gru (2022)

Publié le 8 Novembre 2022 par Lurdo dans Aventure, Action, Comédie, Animation, Jeunesse, Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, France, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Minions 2 : Il était une fois Gru (Minions - The Rise of Gru - 2022) :

Lorsque les Vicious 6, la plus grande bande de criminels, se débarrasse de Will Karnage (Kevin Kline), Gru fait tout pour les rejoindre, mais bien vite, il finit par dérober une pierre mystique chinoise aux Vicious 6, qui se jettent à ses trousses...

Énorme bof pour ce second film Minions, alors que j'avais plutôt apprécié le premier volet, très "les Minions à travers les âges". Là, malheureusement, plein de choses font que cette suite, sortie 5 ans après le premier volet, ne fonctionne pas vraiment.

Déjà, le fait qu'en lieu et place d'un réel Minions 2, ce métrage est plutôt un Moi moche et méchant 4 centré en très grande partie sur Gru et sa relation avec Will Karnage. Ce qui, forcément, n'est pas franchement intéressant (déjà que Moi, moche et méchant 3 peinait à convaincre), et relègue les Minions à de la figuration pendant une grosse partie du métrage.

Et lorsque les Minions repassent sur le devant de la scène, c'est pour apprendre le kung-fu avec le personnage de Michelle Yeoh... pas très inspiré, pas très drôle, pas très rythmé, le film se traîne gentiment jusqu'à un grand final WTF, durant lequel les méchants se transforment magiquement en animaux kaijus, pour affronter Gru, Karnage et les Minions.

Bof, bof, bof, tout ça, pas aidé par le doublage - je l'ai vu en VF (pas eu trop le choix), et là où la VO propose Steve Carell, Kevin Kline, Lucy Lawless, Dolph Lundgren, Danny Trejo, JCVD, ou encore Michelle Yeoh, en France, on a Gad Elmaleh, Claudia Tagbo, et quelques autres noms éminemment oubliables.

La franchise tourne clairement à vide, et il serait temps de la laisser se reposer un peu.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 29 - The Cursed (2021)

Publié le 21 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Histoire, France, USA, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Cursed, aka Eight for Silver (2021) :

Dans la France rurale du 19e siècle, John McBride (Boyd Holbrook) arrive dans le domaine de la famille Laurent (Kelly Reilly, Alistair Petrie), en proie à des attaques inexplicables d'un animal sauvage : la terre des Laurent a été maudite par des Gitans, et la bête transmet sa malédiction de villageois en villageois, à chaque nouvelle morsure...

Une étrange coproduction historique américano-française, supposée se dérouler en France, mais avec 95 % d'acteurs anglais, et réalisée par Sean Ellis, qui s'était fait connaître pour son Cashback et pour The Broken, avec Lena Headey : autant dire que ce Cursed possède un style visuel particulièrement travaillé, enveloppant ses personnages et ses décors dans des nappes de brouillard gothiques, et soignant son esthétique pour un résultat plutôt convaincant.

C'est en effet là le plus surprenant, je pense : que le tout soit à ce point convaincant, alors que l'histoire n'est pas un summum d'originalité, avec sa malédiction gitane classique, etc.

Mais ça fonctionne effectivement plutôt bien, en partie grâce au soin apporté à l'image, mais aussi grâce à sa générosité en effets sanglants (et pas que, puisque le réalisateur trouve le moyen de mettre brièvement Kelly Reilly topless, de manière totalement gratuite), et à son approche assez intéressante et originale du mythe du loup-garou.

Il reste cependant des scories, comme le design de la bête, assez moche, l'intro Première Guerre Mondiale (intrigante mais inutile, et que l'on devine rajoutée à l'arrache à postériori - en effet, visuellement et narrativement, tout place le film à la fin du 18e siècle, peu après les évènements de la Bête du Gévaudan... mais ce prologue nous explique que tout se déroule 35 ans avant la WW1, ce qui n'a aucun sens), ou encore quelques longueurs et un manque de rythme et de punch qui se ressent : il n'est pas difficile de deviner une version de ce film amputée de dix minutes, plus dynamique, nerveuse et efficace.

Reste que c'est une relativement bonne surprise, et un film (historique) de garou de bonne facture, avec en prime un côté social, en filigrane, pas révolutionnaire mais pas non plus inintéressant.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 15 - The Deep House (2021)

Publié le 12 Octobre 2022 par Lurdo dans Found Footage, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, France, Thriller, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Deep House (2021) :

Couple de YouTubeurs spécialisés dans l'exploration urbaine, Ben (James Jagger) et Tina (Camille Rowe) arrivent dans le sud-ouest de la France pour y plonger dans un lac où un village a été englouti. Mais ce lac a été transformé en base nautique pour touristes, et sur les conseils du mystérieux Pierre (Eric Savin), le couple se rabat sur une partie plus reculée du lac, où se trouverait encore une maison submergée...

Film d'horreur signé Maury et Bustillo, anciens de feu Mad Movies (je dis feu car le magazine survit, mais n'est plus que le cadavre réanimé du magazine d'antan) depuis passés à la réalisation et à l'écriture avec un succès mitigé, cette Deep House se veut au croisement de la maison hantée, de l'exploration sous-marine et du found footage : une recette intrigante, à la facture technique tout à fait honorable et remarquable... mais qui ennuie rapidement.

Le problème, en fait, est semblable à celui de bon nombre de found footages : une mise en place interminable, et une explosion finale qui n'est pas à la hauteur de la montée en pression progressive du reste du film. Autrement dit, il ne se passe réellement des choses qu'à la fin du film, et ce n'est pas à la hauteur de l'attente.

En même temps, il ne faut pas me teaser du Lovecraft (le dicton familial des Montégnac) et me donner autre chose que de l'indicible ou des créatures étranges : là, budget limité oblige, The Deep House nous offre des rituels sacrificiels basiques, des cadavres pâles et humains qui reviennent à la vie, et c'est à peu près tout. Forcément, déception.

Ajoutez à cela un côté technique frustrant (la caméra qui tremble de partout sans rien montrer pour cacher la misère, habituelle à tous les found footages), des clichés surexploités (à la place du chat qui saute pour faire peur, on a un poisson qui surgit à plusieurs reprises), et une interprétation qui m'a moyennement convaincu (forcément, comme tout le film se déroule sous l'eau, le plus gros de l'interprétation est en voix off, et ça fluctue fréquemment au niveau de la justesse), et on se retrouve avec un métrage ambitieux, une jolie prouesse technique, mais aussi un film qui ne passionne jamais, à l'écriture un peu balourde et générique, et qui succombe à la majorité des problèmes habituels des found footages.

Dommage.

2.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1697 : Les Bad Guys (2022)

Publié le 22 Juillet 2022 par Lurdo dans Animation, Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Dreamworks, Policier, Review, Romance, USA, France

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Bad Guys (The Bad Guys - 2022) :

Mr Loup (Sam Rockwell), Mr Serpent (Marc Maron), Mr Piranha (Anthony Ramos), Mlle Tarantule (Awkwafina) et Mr Requin (Craig Robinson) forment les Bad Guys, un groupe de criminels de haute volée spécialisés dans les casses les plus improbables. Leur nouvelle cible : un trophée légendaire qui va être remis par Diane Foxington (Zazie Beets), gouverneure de la ville, au philanthrope Rupert Marmalade IV (Richard Ayoade)...

Un film d'animation Dreamworks (oui, le visage/sourcil levé typique de Dreamworks est présent sur l'affiche ^^), très librement adapté d'une série d'ouvrages pour enfants, et réalisé par un Français, dont on retrouve clairement l'influence européenne dans les traits, l'animation et le style global du film.

Un film plutôt agréable à suivre et bien doublé, mais pas sans défauts : passages inutiles durant lesquels Mr Loup d'adresse directement au spectateur, rebondissements ultra-télégraphiés (que ce soit sur le méchant du film ou sur une certaine identité cachée, on devine tout dès les premières scènes de ces personnages respectifs), intérêt inégal des péripéties, et puis il y a aussi cet univers étrange, avec des animaux anthropomorphisés à la Zootopia, qui évoluent au milieu d'humains... tout en ayant des animaux domestiques comme des hamsters, des chatons, etc.

Cela dit, le film a du style et de l'énergie à revendre, et dans l'absolu, est très loin d'être honteux. C'est toujours ça de pris.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1692 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Super-héros malgré lui (2022)

Publié le 17 Juillet 2022 par Lurdo dans Action, Comédie, Romance, France, Critiques éclair, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Super-héros malgré lui (2022) :

Acteur raté, Cédric (Philippe Lacheau) décroche un premier rôle de super-héros, mais amnésique suite à un accident de voiture, il se réveille dans le costume de son personnage, et se persuade qu'il est un véritable justicier...

Une parodie de film super-héroïque écrite et réalisée par la Bande à Fifi, et qui souffre de tous les problèmes habituels des films de Lacheau : gags téléphonés bien trop en avance et de manière trop évidente, humour très graveleux (la voiture avec insertion anale), interprétation trop souvent récitative et manquant de naturel, tendance égocentrique de Lacheau à se mettre en avant, lui, sa musculature, ses copines, etc, rôles secondaires superflus d'Arruti et Boudali (qui semblent parfois sortir d'un autre film), tentative de mêler sérieux dramatique et comédie déglinguée (la révélation finale sur la copine de Cédric), et bien sûr, toujours cette tendance à évoluer sur le fil du rasoir, entre parodie/hommage/inspiration et repompage éhonté d'idées, de gags, de genre, etc.

Ponctuellement, au gré de quelques vannes ou de quelques moments slapstick, ça fonctionne, mais dans l'ensemble, c'est trop paresseux et approximatif pour vraiment être satisfaisant.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1691 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Pourris Gâtés (2021)

Publié le 16 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, France, Critiques éclair, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Pourris Gâtés (2021) :

Parce que ses trois enfants  Philippe (Artus), Alexandre (Louka Meliava) et Stella (Camille Lou) sont devenus des adultes détestables et privilégiés après avoir passé leur vie dans le luxe de Monaco, Francis Bartek (Gérard Jugnot), ancien maçon ayant fait fortune dans le bâtiment, décide de leur donner une leçon d'humilité : il simule une descente de police sur leur domicile, et emmène ses enfants se réfugier dans un vieux mas provençal en ruines, leur expliquant qu'ils sont ruinés, en cavale, et qu'il va désormais falloir gagner de l'argent... en travaillant de leurs mains.

Une comédie française assez classique et inoffensive, aux valeurs familiales positives, et qui se moque gentiment de la jeunesse dorée de Monaco, dans ce qui est une adaptation d'un film mexicain de 2013, lui-même adapté d'un autre film des années 40.

Pas grand chose à dire dessus, en fait : c'est assez prévisible, mais pas trop mal mené ; tout le monde est plutôt juste (sauf, paradoxalement, Jugnot, un peu récitatif par moments) et convaincant (Camille Lou, notamment, mais aussi Artus) ; le fils de Michel Leeb est amusant en playboy menteur et arnaqueur qui change d'accent comme de compagne aisée ; le côté plus sentimental et sincère est assez attendu (père absent, enfants rebelles, valeurs de travail et d'unité familiale...) ; et ça s'arrête plus ou moins là.

C'est très moyen, au final, et ça ne restera pas en mémoire, mais ce n'est pas non plus un désastre.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1690 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Kaamelott, premier volet (2021)

Publié le 15 Juillet 2022 par Lurdo dans France, Aventure, Comédie, Histoire, Fantastique, Cinéma, Review, Drame, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Kaamelott, premier volet (2021) :

Parce que Lancelot (Thomas Cousseau) fait désormais régner la terreur au royaume de Logres, Arthur (Alexandre Astier) est contraint de revenir pour tenter de mener une résistance approximative et incapable, dont font partie ses anciens chevaliers...

Mouais. Je ne vais pas dire que j'avais des attentes démesurées pour ce long-métrage, non seulement à cause du development hell qu'a connu le film, mais aussi du fait que les dernières saisons de la série, et leur virage progressif à la comédie dramatique (accompagné d'un changement de format au rythme bancal) m'avaient plutôt fait décrocher qu'autre chose.

Mais malgré des attentes assez basses, mouais.

Ce n'est pas désagréable à suivre, les deux heures passent plutôt bien malgré quelques errances de rythme, mais... tout ça pour ça, en fait.

Deux heures, donc, qui ressemblent parfois à un enchaînement de vignettes/sketches qui n'auraient pas dépareillé durant les premières saisons de la série (généralement, quand le film met en scène Arthur + un ou deux personnages récurrents, Astier retrouve le rythme et les dialogues de la série), et parfois à quelque chose de plus ambitieux, sans forcément avoir totalement la maîtrise ou les moyens pour l'accomplir.

Les costumes, notamment, l'esthétique des Burgondes et des troupes de Lancelot, tout ça m'a fortement rebuté : ça aurait pu fonctionner si tout l'univers était aussi visuellement marqué, ou si la direction artistique était plus forte ; là, ça faisait clairement cheap et hors-sujet... ce qui n'aide pas à rendre la menace de Lancelot et compagnie un minimum plausible.

Ailleurs, on a droit à plein de flashbacks inutiles sur les jeunes années d'Arthur (je vois où Astier voulait en venir... mais non, ça ne fonctionne pas, trop serious shit pour fonctionner dans l'environnement débile de Kaamelott, surtout entouré d'une partie de Kamoulox grandeur nature menée par Lancelot et son frère) ; des personnages vraiment sous-exploités (La Dame du Lac fait de la figuration, Yvain est le seul Astier absent du film) ; des digressions inégales ; des acteurs cabotins (Clavier) ; des caméos gratuits (Sting)...

Bref, un bon gros mouais auquel je donnerais juste la moyenne pour le capital sympathie du tout, et pour quelques répliques comme toujours bien senties et drôles. C'est plus intéressant que les saisons les plus dramatiques de la série, mais ça s'arrête là.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1689 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - OSS 117 : Alerte Rouge en Afrique noire (2021)

Publié le 14 Juillet 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Romance, Histoire, Action, Policier, France

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

OSS 117 - Alerte Rouge en Afrique noire (2021) :

En 1981, après s'être échappé d'Afghanistan, OSS 117 (Jean Dujardin) est envoyé en Afrique de l'Ouest pour y protéger les intérêts français, et retrouver OSS 1001 (Pierre Ninet), un jeune collègue qui a disparu alors même qu'une élection présidentielle est sur le point de se tenir, et qu'une rébellion populaire gronde...

Après OSS 117 : Rio ne répond plus, suite de 2009 pas tout à fait à la hauteur du premier OSS 117, mais tout de même assez réussie, il aura fallu attendre plus de dix ans pour que ce troisième volet voie le jour, un troisième volet qui conserve le même scénariste que les deux premiers films, mais qui troque, derrière la caméra, Michel Hazanavicius (réalisateur incontournable de ces métrages) pour Nicolas Bedos.

Un échange qui m'a laissé méfiant, n'étant pas très fan de l'humour et du travail de Bedos, mais j'ai tout de même gardé une certaine ouverture d'esprit, espérant que le casting et le scénario compensent l'absence d'Hazanavicius.

Malheureusement, avec près de deux heures au compteur, force est de constater que le changement de réalisateur s'est aussi traduit par un changement de ton global, et par des problèmes de rythme assez notables : une intro trop sérieuse dans la droite lignée d'un James Bond avec un OSS 117 compétent et héroïque, beaucoup de dialogues pas toujours percutants ou drôles, une intrigue de fond manquant clairement de folie ou d'énergie, une musique un peu transparente (hormis un moment évoquant le Twin Dragons du film Starsky et Hutch), des gags un peu trop étirés, un petit côté leçon de morale sur l'Afrique... le script passe son temps à souffler le chaud et le froid, et si la rivalité de Dujardin et de Pierre Niney est un temps amusante, elle finit par tourner un peu à vide.

Après, ça se regarde, et visuellement, on est en plein à la fin des années 70/au début des années 80, mais je suis tout de même ressorti déçu de ce troisième volet, qui n'a jamais le punch ou l'excentricité absurde des deux premiers OSS 117.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1688 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Flashback (2021)

Publié le 13 Juillet 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Histoire, France, Review, Fantastique, Amazon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Flashback (2021) :

Charlie (Caroline Vigneaux), avocate sans scrupules et sarcastique, devient l'objet de l'attention de tous les médias après sa défense réussie et scandaleuse d'un violeur. Mais lorsqu'un chauffeur de taxi mystérieux (Issa Doumbia) la ramène d'une soirée un peu arrosée, Charlie se réveille dans le passé, sautant d'époque en époque et croisant le chemin des femmes les plus célèbres (ou méconnues) de l'Histoire de France, pour une leçon de féminisme inattendue...

Une comédie française fantastique écrite, réalisée et interprétée par l'humoriste Caroline Vigneaux pour une diffusion sur Amazon Prime, et qui lorgne sur un schéma narratif éprouvé (Christmas Carol, tout ça) pour dérouler son propos engagé et féministe... finalement assez classique et prévisible.

Avec sa structure de quasi-film à sketches (une époque, dix minutes, un caméo et on passe à autre chose), Flashback s'avère en effet plutôt générique, jamais suffisamment développé pour marquer les esprits, jamais suffisamment original pour éviter les clichés (Issa Doumbia est un magical negro comme on essaie de les éviter depuis des années dans le cinéma anglo-saxon...), avec quelques blagues dont on aurait pu se passer (les vannes sur le prénom de l'héroïne, où est Charlie, Je suis Charlie, etc), et dont la leçon sur le féminisme est finalement trop superficielle pour convaincre.

Après, pour un premier film, c'est honorable, et ce n'est pas pire (ni meilleur) que la majorité des comédies françaises. Mais bon.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1687 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Barbaque (2021)

Publié le 12 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review, Romance, Thriller

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Barbaque (2021) :

Couple de bouchers malheureusement tant dans leur vie professionnelle que dans leur vie de couple, Sophie (Marina Foïs) et Vincent (Fabrice Éboué) prennent une décision radicale lorsqu'ils sont attaqués par des militants végans : ils choisissent de se venger, et de vendre la viande de leurs victimes véganes dans leur boucherie, sous l'appellation « porc d'Iran »... qui connaît un immense succès commercial.

Un ton assez étrange que celui de cette comédie noire signée Fabrice Éboué, une comédie assez trash et décomplexée, plus intéressante que Coexister, le précédent film d'Éboué, mais dont l'atmosphère et l'énergie tendent au malaise et, je l'avoue, m'ont laissé mitigé.

Cette spirale infernale d'un couple en crise qui retrouve l'amour et le désir dans la violence et le sang est, en soi, assez efficace, mais un peu décousue, notamment au niveau de l'humour et la caractérisation : j'ai toujours eu un peu de mal avec Marina Foïs, et ici, son personnage délibérément antipathique, cassant et assoiffé de sang n'ont rien fait pour m'attacher à ce couple déglingué.

Des ruptures de ton (ici on est dans le thriller, là dans un montage rigolard de massacre sur fond de Village People), des moments parfois trop sérieux et sinistres (toute la fin sanglante avec les militants végans qui s'en prennent à Sophie), de la tension inutile, une fin un peu abrupte, ça m'a paru inégal, en somme.

Un petit 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1686 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Haters (2021)

Publié le 11 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Amazon, Romance

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Haters (2021) :

YouTubeur populaire, Thomas le lama (Kev Adams) connaît un bad buzz lorsque sa vidéo de demande en mariage vire à la catastrophe, et qu'il devient la risée du web. Avec son ami caméraman (Estéban), Tom décide alors de parcourir la France pour se venger de ses haters en les rencontrant tous un par un...

Et on commence cette Semaine consacrée au cinéma comique français... par un film de Kev Adams, ce qui, compte tenu de mon opinion de ses films précédents, m'a fait placer assez bas la barre de mes attentes.

Surtout que le concept même du film est une resucée de ce que Kevin Smith avait déjà fait à la fin de son Jay et Silent Bob contre-attaquent, en 2001, et qu'ici, c'est un prétexte à un défilé de visages connus, comme autant de caméos venus dire bonjour pendant quelques minutes (Elie Semoun, Nadia Farès, Philippe Lacheau, Frank Dubosc, Fred Testot, Audrey Fleurot, Vincent Desagnat, JCVD, Olivier Girous, William Baldwin, Pascal Demolon...), et donner l'illusion d'un scénario construit.

Alors ponctuellement, en fonction des intervenants, le film parvient à faire sourire (Estéban tient bien le sien ^^, et est plus naturel et crédible que la moitié des intervenants du métrage), mais le tout reste une succession de vignettes à l'intérêt très variable, qui ressemble presque à une web-série dans son format (un hater/un guest/un épisode), qui se finit de manière archi-prévisible et qui part parfois dans une direction assez... malaisante cringe gênante (tout le passage chez les gitans/roumains... aïe)

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1685 : Comment je suis devenu un super-héros (2021)

Publié le 8 Juillet 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, France, Policier, Thriller

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Comment je suis devenu un super-héros (2021) :

Dans un Paris où les super-héros sont légion, des incidents mystérieux sont provoqués par une drogue étrange capable de donner des super-pouvoirs à ceux qui l'ingèrent. Le lieutenant Moreau (Pio Marmaï) et sa nouvelle coéquipière Cécile Schaltzmann (Vimala Pons) enquêtent sur ce trafic illicite, avec l'aide de deux anciens héros, Monté Carlo (Benoît Poelvoorde) et Callista (Leïla Bekhti)...

Un film de super-héros français assez frustrant, car presque bon, mais tiré vers le bas par, justement, une tendance à faire du film français : à partir d'un postulat de départ assez dérivatif (une drogue qui donne des pouvoirs, been there seen that), Douglas Attal semble se sentir obligé de nous faire ici du trafic de drogues en banlieue, là du drame scolaire, ailleurs de l'enquête policière à la dynamique très télévisuelle, le tout filmé très sobrement, probablement trop, et avec des scènes de dialogues inégales.

Bref, un spectateur français habitué à ce que le petit écran (mais aussi le grand) nous proposent habituellement comme réalisations se retrouve rapidement en terrain très balisé, pour le meilleur et pour le pire.

Y compris au niveau de l'interprétation (globalement meilleure et plus naturelle que dans de nombreux autres métrages français, ce qui rend d'autant plus flagrants les moments un peu plus en dessous et récitatifs), de l'action (pas convaincu par les scènes de combat de Leïla Bekhti et leur montage), des costumes (mwébof) et du rythme global, fluctuant.

Après, ça se regarde, notamment dans le genre production Netflix, mais bon... ça serait sympathique que les réalisateurs et scénaristes français s'affranchissent un peu du carcan de décennies de productions francophones trop télévisuelles pour leur propre bien.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1684 : Une vie de chat (2010)

Publié le 7 Juillet 2022 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Jeunesse, Policier, Review, Suisse, Belgique, Pays Bas

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Une vie de chat (2010) :

Depuis la mort de son père aux mains de Victor Costa (Jean Benguigui), la petite Zoé, fille de Jeanne (Dominique Blanc), commissaire de police, ne parle plus. Elle se consacre plutôt à Dino, son chat, sans savoir que ce dernier mène une double vie, et passe toutes ses nuits à accompagner Nico (Bruno Salomone), un cambrioleur, dans ses escapades nocturnes. Jusqu'au jour où Costa découvre l'existence de Nico et de Zoé, et que ces deux mondes s'entrechoquent...

Un film animé européen (France, Belgique, Suisse, Pays-Bas) au style graphique polarisant (c'est fluide et très stylisé, mais on accroche ou pas), au scénario lorgnant fortement sur le polar à l'ancienne (avec des dialogues se voulant dans la lignée d'Audiard, sans totalement y parvenir), et un doublage francophone à l'identique : tout cela donne à ce métrage en animation traditionnelle un petit côté vieillot pas désagréable, qui donne un certain charme à cette histoire policière plus sérieuse qu'on n'aurait pu le croire au premier abord.

Durant à peine plus d'une heure, le film parvient ainsi à séduire et à intéresser avec une histoire de criminels incapables et violents, et d'un voleur au grand cœur accompagné d'un chat à fort caractère : ce n'est pas parfait, je ne suis pas très grand fan du style graphique, mais dans l'ensemble, ça se regarde.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1681 : L'ennemi japonais à Hollywood (2019)

Publié le 4 Juillet 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, France, Review, Télévision, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'ennemi japonais à Hollywood (Yellowface : Asian Whitewashing and Racism in Hollywood - 2019) :

Un documentaire français d'une petite heure, apparemment co-produit avec la chaîne Histoire, et qui m'a étrangement fait l'effet d'un métrage de thèse/de fin d'études, en cela qu'il aborde son sujet (le racisme anti-asiatique dans le cinéma et les médias américains) sous un angle assez linéaire et didactique, et qu'il s'appuie principalement sur le travail de Nancy Wang Yuen, sociologue américain spécialisée dans le racisme et les préjugés ethniques relatifs, notamment, aux populations d'origine asiatique.

Une Nancy Wang Yuen qui a des idées bien arrêtées sur le sujet, qui sont assez typiques du point de vue américain sur ce type de thématique, et qui présente donc ces idées tout au long du documentaire (c'est elle l'intervenante principale), quitte à effectuer quelques approximations ou raccourcis ici ou là. On accrochera ou pas à cette approche et à son analyse du sujet, quand bien même elle serait un peu nuancée par les propos d'un autre historien, ou par la remise en contexte historique.

Mais il est difficile de se défaire d'une certaine impression de superficialité dans le traitement du tout, ou de se dire que ce dernier est parfois abordé par le petit bout de la lorgnette. Dans l'ensemble, ça évite tout de même de tomber dans un guilt trip maladroit qui ferait la leçon au spectateur, et ça sait garder une certaine touche d'émotion au travers du témoignage de l'actrice Tamlyn Tomita, mais un documentaire plus complet et plus maîtrisé reste à faire sur le sujet.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1618 : 100 % Loup (2020)

Publié le 13 Avril 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Australie, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

100 % Loup (100% Wolf - 2020) :

Héritier d'une dynastie de loup-garous destiné à prendre la tête de son peuple, Freddy (Ilai Swindells) attend avec impatience le jour de sa transformation, lors de son 13e anniversaire. Mais à sa grande surprise, il se transforme en caniche ridicule, et se retrouve banni de son clan par son oncle qui a pris le pouvoir. Désormais sans toit et sous forme canine, Freddy croise le chemin de Batty (Samara Weaving), une chienne des rues, qui la prend sous son aile...

Une coproduction franco-germano-australo-belgo-néerlandaise animée pas forcément désagréable à suivre, mais pas mémorable pour autant, puisque lorgnant fortement sur d'autres œuvres du genre, le Roi Lion en tête, et consacrant un trop long moment à la séquence "Freddy le chien est à la fourrière, et doit s'en échapper avec ses nouveaux amis canins", vue et revue.

Ce qui n'aide pas, en prime, c'est que l'on sent très clairement que la nature de coproduction du métrage a donné lieu à diverses influences et instructions parfois contradictoires dans la direction artistique : outre le ton parfois fluctuant du film, on peut citer ces moments étranges où l'on voit par exemple les enfants mimer du hard rock en regardant une vidéo de hard rock, alors que le film utilise "Who let the dogs out" des Baha Men. Mouais.

Bref, un film d'animation qui m'a laissé mitigé, paraissant à la fois nonchalant (ça ronronne vite) et frénétique, et dont la distribution vocale (Jai Courtney, Jane Lynch, Rhys Darby) est finalement assez sous-exploitée.

Bof.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1606 : Le Manoir magique (2013)

Publié le 28 Mars 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, France, Belgique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Manoir magique (The House of Magic - 2013) :

Abandonné par ses maîtres, Tonnerre, un petit chat, trouve refuge dans le manoir de l'excentrique Lorenz, un illusionniste inventeur de génie, qui vit là entouré de ses inventions et de ses animaux domestiques. Mais alors que Tonnerre tente de se faire une place dans ce monde inconnu, Daniel, le neveu de Lorenz, tente de profiter d'un séjour de ce dernier à l'hôpital pour vendre la maison : aux animaux et aux robots de Lorenz de protéger la demeure le temps de trouver une solution...

Un film d'animation franco-belge plutôt mignon, bien animé (les animations du chat sont parfaites ^^) et débordant d'idées sympathiques en ce qui concerne les inventions de Lorenz ; on retrouve là quelques clins d'œil amusants (Edison renvoie directement au Filament de Géo Trouvetou, Zoltar), un méchant qui, étrangement, à de faux airs de Sarkozy, et une illustration musicale atypique, tour à tour composée de reprises et d'arrangements de morceaux classiques, puis de jazz, de ska et de The Cure.

Le tout pour un métrage agréable à suivre, même si les effets 3D (le film était "en 3D"), s'ils se prêtent bien à tous ces plans animaliers en vue subjective, sont un peu trop évidents et forcés pour vraiment apporter quelque chose à un visionnage à domicile.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1589 : The Lost Leonardo (2021)

Publié le 7 Mars 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Review, Thriller, USA, UK, France

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Lost Leonardo (2021) :

Un documentaire intéressant qui retrace toute l'affaire du Salvator Mundi, un tableau très abîmé attribué, après sa restauration, à Leonardo Da Vinci.

Un tableau presque sorti de nulle part, aux origines floues, jamais totalement authentifié par les experts, en très grande partie restauré (au point qu'il y ait désormais plus de restauration que d'œuvre originale), et qui a fait les choux gras du milieu de l'art, depuis ceux qui l'ont retrouvé, vendu de manière plus ou moins honnête, jusqu'au Prince d'Arabie Saoudite, son dernier acquéreur (officieux) en titre, en passant par toutes les galeries, tous les musées, et toutes les salles d'enchères, trop contentes de pouvoir faire leur promotion médiatique sur le dos d'un "De Vinci" inédit pour vraiment vouloir faire preuve de rigueur et de prudence dans leur évaluation de l'œuvre.

C'est ce qui ressort vraiment de ce métrage, qui se fait un malin plaisir à laisser tous ses intervenants face caméra, silencieux, souvent mal à l'aise ou avec un petit sourire satisfait sur les lèvres : le monde de l'art est un monde emplit de magouilles, de corruption, de blanchiment d'argent, etc... et tout le monde semble en être parfaitement satisfait.

On a donc fréquemment envie de baffer les intervenants, entre la restauratrice innocente, le critique d'art exubérant, les spécialistes jaloux qui se tirent dans les pattes, les businessmen qui arnaquent tout le monde et n'ont que l'argent en tête, les oligarques russes aux fonds douteux, les musées hypocrites, les politiciens cherchant à se racheter une virginité, et tout le reste. Tous pourris, en somme.

Cela dit, The Lost Leonardo reste un documentaire intéressant : c'est complet, bien rythmé, et mis en scène comme une enquête policière, donc c'est plutôt réussi, bien qu'occasionnellement un peu manipulateur dans sa forme.

4.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 45 - Le Calendrier (2021)

Publié le 28 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Noël, Review, Thriller, Yulefest, France, Belgique

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Le Calendrier (2021) :

En fauteuil roulant depuis un accident de voiture, quelques années plus tôt, Eva (Eugénie Derouand) reçoit pour son anniversaire un calendrier de l'Avent allemand des plus étranges, aux règles très strictes : si elle mange chaque jour les sucreries contenues dans ce dernier, et si elle suit à la lettre les instructions contenues dans les fenêtres quotidiennes, alors de bonnes surprises l'attendent. Si elle faillit à cette règle, elle mourra. Seul problème : le calendrier a soif de sang... et ses instructions sont souvent malfaisantes.

Un thriller horrifique franco-belge qui lorgne fortement sur des productions du type Blumhouse matinées d'un côté malédiction à la Ring, en proposant une horreur aux règles un peu brouillonnes et un récit qui manque de maîtrise.

En effet, je ne peux pas dire que j'aie été particulièrement convaincu par ce film qui, déjà, souffre d'une tare récurrente chez un bon paquet de films français : son interprétation. Diction parfois récitative qui peine à s'approprier les dialogues pour les rendre naturels, direction d'acteurs très inégale, ça coince dès la première scène, et ça ne s'améliore ensuite que ponctuellement.

Ajoutez à cela des personnages secondaires très caricaturaux, une protagoniste assez délibérément antipathique (elle est handicapée, oui, mais elle est aussi particulièrement abrasive, dès sa première scène), et des moments un peu grotesques (le chien et la voiture) ou créativement mal avisés (le calendrier de l'avent traditionnel en bois... qui parle avec une voix vocodée risible, là où une mélodie de boîte à musique aurait été tout aussi efficace), et l'on se retrouve ainsi avec un film qui peine à intéresser le spectateur au sort de ses personnages.

Pire, il se permet de botter en touche vers la fin, en introduisant, pour l'héroïne, une porte de sortie narrativement sous-développée et en bottant en touche quand arrive la conclusion du métrage.

Bref, ça se regarde vaguement, mais ça manque de rigueur et d'efficacité.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1531 : Bloody Milkshake (2021)

Publié le 17 Septembre 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Thriller, USA, France, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Bloody Milkshake (Gunpowder Milkshake - 2021) :

Abandonnée par sa mère Scarlet (Lena Headey) lorsqu'elle était enfant, Sam (Karen Gillan) est devenue, comme elle, une tueuse à gages froide et distante. Jusqu'à ce qu'une mission tourne mal, et l'oblige à prendre sous son aile une fillette de 8 ans, Emily (Chloe Coleman), fille de l'une de ses cibles décédées... un geste qui va déclencher la furie de la Firme, qui fournit à Sam ses missions et décide de terminer son contrat.

Un film d'action made in Netflix qui semble constamment lorgner sur le cinéma de Rodriguez, de Tarantino, sur les John Wick ou encore sur les films de Guttierez (le casting globalement féminin, et la présence de Carla Gugino dans l'un des rôles principaux n'y sont pas étrangers), avec un girl-power bien basique, un univers décalé et improbable à la lisière du comic-book, de la violence sanglante et décomplexée, et une vraie tendance à privilégier les effets de style et l'esbrouffe poseuse au fond et au scénario.

Style over substance, donc, pour un résultat globalement assez creux, pas aidé par une Karen Gillan qui ne m'a jamais vraiment convaincu en tueuse blasée et impassible (ce qui se traduit par une actrice mono-expressive et raide comme un piquet) - après, derrière cette réalisation pleine d'effets en tous sens, ces visuels très stylisés, et ce féminisme ultra-violent (coucou, Snyder et son Sucker Punch), on trouve quelques scènes d'action réussies et sympathiques (merci les doublures cascades et le montage), et la distribution reste intéressante (Gillan, Headey, Gugino, Michelle Yeoh, Angela Bassett, Paul Giamatti)...

Mais bon, dans l'ensemble, ce Gunpowder Milkshake se contente de piocher à droite et à gauche dans de nombreuses sources d'inspiration, pour en faire un gros mélange divertissant, mais assez creux/superficiel et peu convaincant. Pas surprenant de voir que c'est une production Studio Canal, à la base... même si ça aurait aussi bien pu être une production Europa Corp.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1514 : SEMAINE SWASHBUCKLING - Pirates (1986)

Publié le 26 Août 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, France, Tunisie, Romance

Au programme : pendant une semaine, des pirates, de l'aventure, et de la chasse au trésor !

Pirates (1986) :

En 1659, le vieux pirate Thomas Red (Walter Matthau) et son garçon de cabine Jean-Baptiste, dit "la Grenouille" (Cris Campion), sont récupérés, naufragés, par l'équipage du Neptune, un galion espagnol qui ramène vers l'Espagne un trône aztèque en or. Aussitôt, Red fomente une mutinerie pour prendre contrôle du navire et dérober le trône, tandis que Grenouille, de son côté, s'éprend de Maria-Dolores (Charlotte Lewis), la nièce du gouverneur de Maracaibo, qui voyage à bord. Mais entre les deux hommes et leurs objectifs se dresse l'implacable lieutenant Don Alfonso de la Torré (Damien Thomas)...

Vu dans les années 90, ce film de Roman Polanski ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Après une ou deux tentatives (infructueuses) de revisionnage depuis lors, tous les dix ans environ, j'ai enfin réussi à revoir ce Pirates... et le mot qui définit bien le film est "laborieux".

Il n'est pas dénué de qualités : la direction artistique (le galion, notamment, est impressionnant), les costumes, l'énergie de tous les acteurs, le côté crasseux et poisseux de l'univers... mais même aujourd'hui, avec du recul, je n'accroche pas vraiment à la proposition de Polanski, à laquelle il manque un souffle épique, un sens de l'aventure, et surtout, du rythme.

C'est bien simple, Pirates est nonchalant dans tout ce qu'il entreprend : ses péripéties, ses abordages, ses combats, tout est filmé de manière assez plate et statique, et le film n'a pas grande énergie, se perdant dans un scénario aux rebondissements peu palpitants, à la post-synchronisation et aux accents approximatifs, à l'illustration musicale assez transparente, et qui, en deux heures, raconte l'équivalent de dix minutes d'un Pirates des Caraïbes ou d'un film plus nerveux.

Et comme en plus ce n'est ni particulièrement drôle, ni particulièrement surprenant... bof.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1494 : Un Homme en colère (2021)

Publié le 29 Juillet 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, UK, France

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Homme en colère (Wrath of Man - 2021) :

Lorsque Patrick Hill (Jason Statham) rejoint Fortico Security, une entreprise de convoi de fonds, il ne fait pas grande impression sur ses collègues : taciturne, silencieux, il réussit de justesse les tests d'admission et ne se fait pas d'amis. Mais bien vite, lorsque son camion est braqué et qu'il élimine sans efforts tous les assaillants, ses collègues commencent à se demander ce que "H" cache vraiment...

Adaptation très libre du Convoyeur français (avec Dupontel), Un Homme en colère est réalisé par Guy Ritchie, après son Aladdin et The Gentlemen : une manière pour lui de remettre le pied à l'étrier sans trop se fouler, en produisant un thriller mettant Statham en vedette... sauf qu'en transposant le film original aux USA, Ritchie se prive d'une grande partie de ce qui fait habituellement son charme, à savoir le bagout et l'ambiance typiquement british de ses personnages.

Ici, on se retrouve avec un thriller à l'américaine, relativement compétent, mais aussi bien trop long pour son propre bien : frôlant les deux heures, le film souffre d'un ventre mou conséquent, et ne parvient jamais à surprendre, surtout dans sa dernière ligne droite.

Entre ses personnages sous-développés, son Statham monolithique qui ne desserre pas les dents de tout le film et son récit déstructuré qui n'est pas toujours utile, on reste un peu sur sa faim, surtout durant les flashbacks, qui ronronnent gentiment.

2.5 + 0.25 pour le générique d'ouverture et son thème musical très années 70 = un petit 2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1485 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Divorce Club (2020)

Publié le 16 Juillet 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Divorce Club (2020) :

Fraîchement divorcé, Ben (Arnaud Ducret) rencontre Patrick (François-Xavier Demaison), un vieil ami, lors d'une réunion de divorcés anonymes. Il découvre alors que ce dernier est désormais richissime et hédoniste, et accepte de devenir son colocataire dans son immense manoir. Rapidement, le duo en vient à former un Club privé réservé aux divorcés cherchant à faire la fête, alors même que Ben, de son côté, s'éprend d'une mère célibataire, Marion (Caroline Anglade)... l'ex-femme de Patrick.

J'avais prévu de réserver cette ultime chronique de la semaine au troisième volet d'OSS 117, mais malheureusement, il a été reporté à plus tard. Résultat, pour ne pas laisser ce vendredi vide, je me rabats sur ce Divorce Club, troisième film de Michael Youn derrière la caméra, après Fatal et Vive la France.

Et effectivement, on reconnaît bien, çà et là, l'énergie du bonhomme et son côté décalé et WTF, avec des éléments fréquemment absurdes intégrés au délire dans lequel sombre progressivement le personnage de Ben.

Après... difficile de se passionner totalement pour ce qui finit par être une comédie française inégale et assez prévisible, aux quiproquos télégraphiés et évidents, et qui n'exploite pas totalement le capital sympathie de sa distribution (Audrey Fleurot n'a pas un rôle très intéressant).

Ça se regarde, c'est ponctuellement amusant, mais dans l'ensemble, mwé sans plus.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1484 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Terrible Jungle (2020)

Publié le 15 Juillet 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review, Romance

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Terrible Jungle (2020) :

Apprenti anthropologue marchant dans les traces de sa mère possessive et castratrice, Chantal de Bellabre (Catherine Deneuve), Eliott (Vincent Dedienne) part pour l'Amazonie, à la recherche de la tribu mythique des Otopis. Mais sur place, il découvre que la tribu, moderne et droguée, est désormais sous la coupe de Conrad (Patrick Descamps), ancien gendarme cruel et manipulateur, qui les exploite à la recherche d'or. Épris d'Albertine (Alice Belaïdi), cheffe de la tribu, Eliott tente alors de sauvercette dernière, alors même que Chantal, elle, décide de rapatrier son fils quoi qu'il en coûte...

Une comédie d'aventure en pleine jungle qui joue la carte de l'absurde et du décalage subtil, pour composer un univers improbable qui s'avère plutôt amusant. Tout le monde joue juste (et de manière naturelle), l'humour n'est jamais trop lourd et si le tout n'est pas totalement maîtrisé (l'évolution d'Eliott se fait un peu par à-coups), il reste toujours la sous-intrigue de Catherine Deneuve et la Septième Compagnie les gendarmes menés par Jonathan Cohen pour redonner un petit coup de folie et d'énergie au tout.

Une assez bonne surprise, dans l'ensemble, pour peu que l'on accroche au style.

3.75 + 0.25 pour l'épicerie chinoise en pleine jungle = 4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1483 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Tout simplement noir (2020)

Publié le 14 Juillet 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, France, Review

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Tout simplement noir (2020) :

Comique agitateur et engagé s'étant fait connaître par ses coups d'éclat sur le web, Jean-Pascal Zadi décide d'organiser une grande marche revendicative à Paris, pour défendre la cause des Noirs. Avec l'aide du comique Fary, il tente alors d'approcher toutes les célébrités noires de la ville et du show-biz, pour les convaincre de se joindre à son mouvement...

Une comédie amusante qui adopte une sorte de format mockumentaire n'étant pas sans rappeler le travail de Sasha Baron-Cohen, pour un militantisme satirique qui se paie pas mal de caméos (Joey Starr, Omar Sy, Ramzy, Eric, Kassovitz, Soprano, Patrick Éboué, etc, etc, etc), et s'amuse à critiquer à la fois la société française, le racisme intra et inter-communautaire, et l'hypocrisie du monde des célébrités.

Le tout d'une façon plutôt ludique, même si elle est un peu handicapée (comme certains des films de Sasha Baron Cohen, d'ailleurs), par un format "succession de sketches" pas forcément très fluide.

Reste que de multiple passages sont franchement drôles, comme en vrac la dispute entre Éboué et Lucien Jean-Baptiste, la discussion de groupe chez Ramzy, le casting chez Kasso, ou encore (plus prévisible), la ferme de Dieudonné.

Une bonne surprise, en fin de compte.

4/6

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