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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #religion catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1999 - SPÉCIAL PÂQUES - The Book of Clarence (2023)

Publié le 31 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Religion, Fantastique, Histoire, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Book of Clarence (2023) :

Le destin de Clarence (LaKeith Stanfield), jeune dealer bon à rien de Jérusalem et frère jumeau de l'apôtre Thomas, qui pour échapper à l'un de ses créanciers et prouver que c'est à la portée de tout le monde, décide de devenir lui-même Messie, avec l'aide de son fidèle compère Elijah (RJ Cyler) et de Barrabas (Omar Sy), un esclave affranchi...

Une comédie très particulière et assez difficile à cerner, tant elle part dans de multiples directions à la fois. Au premier abord, ça ressemble à La Vie de Brian, mais en mode "in the hood", où peuple juif/culture afroaméricaine, armée romaine/police, racisme/antisémitisme, harem/strip-club ne feraient plus qu'un, avec pour personnage principal un hustler cynique et sceptique prêt à tout pour s'enrichir. 

Mais rapidement, on réalise que le ton est bien différent d'une comédie à la Mel Brooks ou à la Python. Tour à tour, le film se fait ainsi méditation, romance, péplum, film d'action, parodie rigolarde, film d'exploitation, stoner movie, film fantastique, manifeste anti-racisme et tragédie religieuse façon Passion du Christ... et ce de manière un peu désordonnée et chaotique, au détriment du film.

Certains critiques y ont vu là une métaphore de la manière dont chacun interprète l'histoire de Jesus à sa sauce, au travers de son propre prisme, ce qui se reflèterait donc ici dans les différents tons adoptés par le film au gré de ses scènes.

Je crois plutôt que c'est le symptome d'un film probablement trop ambitieux pour son propre bien. Et cela se traduit aussi par un résultat final en demi-teinte. Oui, comme je viens de le dire, c'est un film ambitieux, une approche irrévérencieuse de la Bible, avec Benedict Cumberbatch dans un rôle de mendiant au destin improbable, un gladiateur immortel, et énormément d'idées excentriques... jusqu'à ce que ce ne le soit plus, et que Clarence trouve la Foi. 

Le film retombe alors sur des rails plus mélodramatiques, qui restent entrecoupés de ruptures semi-comiques, et ça finit par ne plus fonctionner réellement.

Jamais vraiment ouvertement drôle, jamais vraiment ouvertement romantique, jamais vraiment ouvertement transcendant, jamais ouvertement revendicatif, The Book of Clarence finit par être décousu, un patchwork amusant d'idées et de scènes intéressantes, de messages et de points de vue intriguants, qui ne se cristallise jamais en un film cohérent et efficace, pas aidé par une durée un peu abusive de plus de deux heures.

Un OFNI, donc, assez imparfait, souvent en roue libre, mais qui mérite le coup d'œil.

3.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2023 - A Creature was Stirring (2023)

Publié le 3 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Horreur, Fantastique, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Critiques éclair, USA, Religion

La Nouvelle année est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

A Creature was Stirring (2023) :

Alors qu'un blizzard recouvre complètement la région, un frère (Connor Paolo) et sa sœur (Scout Taylor-Compton) très pieuse entrent par effraction dans une demeure isolée pour s'y réfugier. Mais ils trouvent là Faith (Chrissy Metz), infirmière et ex-toxicomane, qui vit avec sa fille Charm (Annalise Basso), atteinte d'un étrange mal. Enfermée dans sa chambre, et n'en sortant que sous étroite surveillance de sa température, Charm semble en effet se transformer dans certaines conditions mystérieuses...

Un film d'horreur festif (ou du moins, qui prend place aux environs de Noël et est constamment baigné dans des éclairages monochromatiques au néon reflétant les couleurs des nombreuses décorations de Noël) qui intrigue pendant son premier tiers, commence à laisser dubitatif dans le second (en même temps, entre ses délinquants farouchement religieux, ses histoires d'ex-droguée, de porc-et-pic-garou, etc, et les nombreux problèmes de montage et de narration, il y a de quoi), et qui finit par être de plus en plus incohérent et décousu, jusqu'à une conclusion finale en mode "twist à la Shyamalan", qui justifie à postériori tous les problèmes narratifs et structurels du film par un bon gros "en fait, elle a tout imaginé, et le monstre est une métaphore de son addiction et de ses regrets" bien honteux.

C'est très loin de m'avoir convaincu, les diverses thématiques (science vs religion, addiction, traumatisme, maltraitance, etc) sont abordées avec des moufles et survolées, la bestiole est un peu ridicule (quand elle se met en boule et roule façon Sonic), et malgré les efforts de certains des acteurs, ce huis-clos ne fonctionne pas vraiment.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2023 - Journey to Bethlehem (2023)

Publié le 24 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Fantastique, Religion, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review, Aventure, Musique

C'est Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...    

Journey to Bethlehem (2023) :

L'histoire de Marie (Fiona Palomo), désignée par Dieu pour porter son enfant, et de sa fuite vers Bethléem en compagnie de son époux Joseph (Milo Manheim), pour échapper aux troupes du cruel Roi Hérode (Antonion Banderas)...

Que se passe-t-il quand des producteurs/compositeurs de Glee et de multiples chansons pour des comédies musicales et pour des groupes/artistes estampillés Disney s'essaient à une relecture de la Nativité, en mode comédie musicale moderne et pieuse ?

Et bien, bizarrement, on se retrouve avec un film de mouvance évangélique bien plus regardable que ce à quoi l'on aurait pu s'attendre, notamment parce que le métrage conserve toujours un sens de l'humour et de l'auto-dérision frôlant même, par moments, la parodie.

En fait, formellement et musicalement, ce Journey to Bethlehem ressemble fortement à ce qu'aurait pu être une version Disney de ce récit, avec sa princesse Disney protagoniste (Marie) volontaire et érudite, voulant enseigner mais contrainte de se marier par un patriarcat opressif, ses meilleures copines ethniquement diverses, son Joseph inventeur et séducteur (qui a parfois de faux airs de Monsieur Poulpe), ses parents juifs aux noms imprononçables, ses Rois Mages comiques qui se disputent tout le temps, ses animaux mignons, et surtout son Roi Hérode très méchant et maniéré, incarné par un Antonio Banderas cabotin et décomplexé, en mode Jack Sparrow, et qui a droit aux numéros musicaux les plus mémorables.

C'est probablement ça qui m'a le plus surpris : le film est ponctuellement drôle, à deux doigts d'une parodie à la Mel Brooks (le Roi Mage qui essaie de refourguer sa myrrhe), et le reste n'est pas forcément très prosélyte, pas plus que toute crèche de Noël - certes, les chansons sont très inégales (ici, des numéros dynamiques et pêchus, ailleurs, des ballades insipides, là, du pseudo-Imagine Dragons, de la world music ratée ou encore des chansons très Notre-Dame de Paris et autres comédies musicales modernes), et le tout meuble beaucoup, mettant une bonne demi-heure à arriver à l'annonce de l'archange Gabriel (qui se cogne la tête en arrivant et répête son texte à la porte !)... mais la distribution est sympathique, les décors espagnols convaincants, et la direction artistique est efficace malgré le budget limité.

Une bonne surprise, donc, toutes proportions gardées, et pour peu qu'on ne fasse pas une allergie à tout ce qui est récit biblique (pourtant, ce n'est pas du tout ma tasse de thé, habituellement).

4/6

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Christmas Yulefest 2023 - A Christmas for the Ages (2023)

Publié le 16 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, GAF, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Religion, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

A Christmas for the Ages (2023) :

Savannah (Natasha Bure), sa mère Kristi (Kate Craven), sa grand-mère Joan (Cheryl Ladd) et son arrière-grand-mère Marie (Anna Ferguson) décident, pour les fêtes de Noël, de renouer avec les vraies valeurs de cette fête de fin d'année, en organisant quatre célébrations distinctes : un Noël des années 40, un Noël des années 60, un Noël des années 90 et un Noël d'aujourd'hui...

Candace Cameron Bure, ex-"Reine de Noël" et directrice créative de la chaîne GAF, donne ici un premier rôle à sa fille (et lui offre en passant l'occasion de pousser la chansonnette à l'écran), pour un film qui sent fort la naphtaline et le suranné, et qui met bien en avant les valeurs des Noël traditionnels américains d'une certaine classe blanche aisée et privilégiée.

Un film qui a été diffusé sans même avoir d'affiche officielle (contrairement à toutes les autres productions de cette saison), et qui revient, ni plus ni moins, à passer une réunion familiale à côté de la grand-Tante Yvonne, qui te raconte pendant 35 minutes les Noël de son enfance, et comment "c'était globalement mieux avant".

Alors en soi, pourquoi pas, si c'était fait de manière dynamique, légère et/ou humoristique.

Malheureusement, ici, tout est fait de la façon la plus didactique et clichée possible, avec d'interminables dialogues au cours desquels les personnages échangent nombre de platitudes sur la vie, l'amour, le passage du temps, placent des prières ou des mentions fréquentes à la religion (on apprend ainsi que dans les années 40, on lisait des versets de la Bible tous les soirs en guise de calendrier de l'avent, ou que quelque soit l'époque, rien n'a jamais réussi à éclipser l'importance capitale de Jésus et de sa naissance, blablabla), et gloussent de bonheur et de félicité, ravis d'avoir bu le thé en faisant un cosplay très approximatif d'un Noël d'époque.

C'est dommage, parce que la fille Bure n'est pas mauvaise actrice et est assez sympathique... mais honnêtement, l'ensemble de ce métrage est un néant absolu dans lequel il ne se passe absolument rien, sans conflit, sans tension, sans énergie, sans humour, et sans intérêt (tout au plus, les personnages parlent des relations sentimentales respectives de Savannah - qui forcément, parle déjà de mariage avec son petit-ami de six mois - et de Marie, mais ça n'apporte rien de vraiment intéressant).

1.5/6 

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Christmas Yulefest 2023 - A Christmas Blessing (2023)

Publié le 8 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, GAF, Review, USA, Religion

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Christmas Blessing (2023) :

Présentatrice d'émissions culinaires à succès, Mandy Gilmore (Lori Loughlin) décide de tout plaquer pour voyager et dîner dans tous les restaurants étoilés du Michelin. Mais une escale préalable dans le Milwaukee pour y régler l'héritage de sa tante l'amène à s'investir dans la banque alimentaire de cette dernière, aux locaux récemment rachetés par un commerçant local, Adam Carraway (James Tupper)...

Un long-métrage GAF dans la droite lignée du Fall into Winter de l'année dernière, à savoir le même couple vedette dans une histoire culinaire assez balisée, sauf qu'ici, A Christmas Blessing lorgne un peu plus vers les téléfilms de Noël des années 70/80, lorsqu'ils étaient diffusés sur de grands networks comme ABC et CBS.

Comprendre par là que c'est une histoire pleine de bons sentiments, de charité envers son prochain, de bienveillance... et d'un peu de religion, GAF oblige, puisque Jesse Hutch joue ici le rôle d'un ange serviable et excentrique qui aide Mandy et les autres à remettre en route la banque alimentaire locale.

En temps normal, j'aurais probablement rechigné devant ce point de scénario, mais le tout passe plutôt bien, en partie parce que Hutch interprète son rôle de manière très réservée et particulière, et que ça se marie plutôt bien avec le thème global du métrage.

Après, ça reste un téléfilm de Noël à l'ancienne, plus axé sur le sens profond de cette période de l'année pour les Américains que sur la romance principale (de toute façon pas aidée par un James Tupper composant ici un personnage bredouillant, superstitieux et maladroit qui ne fonctionne pas réellement, notamment avec sa couleur capillaire fraîchement refaite). Mais les personnages secondaires (dont Laura Bertram) sont sympatoches, le rythme nonchalant fonctionne tout de même, et la religion n'est pas trop présente ni trop prosélyte (prière du repas mise à part).

C'est honorable, en somme.

3.5/6

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Good Omens, saison 2 (2023)

Publié le 15 Novembre 2023 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Religion, Review, Télévision, UK, Amazon, BBC, Romance

Avec la première saison de Good Omens, sympathique mais assez inégale (du "assez bien mais peut mieux faire", comme je le concluais dans le bilan correspondant), Neil Gaiman s'essayait au difficile métier de showrunner, en adaptant pour l'occasion son propre roman. Là, pour les 6 épisodes de cette seconde saison, on prend les mêmes et on recommence, mais sans avoir de roman déjà écrit sur lequel s'appuyer : la série en sera-t-elle meilleure, ou bien plus éparpillée ?

Good Omens, saison 2 (2023) :

Lorsqu'un Gabriel (Jon Hamm) nu et amnésique arrive sur le seuil de la librairie d'Aziraphale (Michael Sheen), ce dernier et Crowley (David Tennant) acceptent de le cacher du Ciel et de l'Enfer, qui veulent sa peau pour une raison mystérieuse. Ce qui va les entraîner dans une spirale improbable, et les placer au cœur d'une guerre ouverte entre les deux puissances...

Une saison qui, privée de l'influence du livre, se base supposément sur des idées et une trame potentielle échangées par Gaiman et Pratchett avant la mort de ce dernier... mais en réalité, ce que l'on ressent le plus, c'est le fanservice de Gaiman, qui profite de l'alchimie de Tennant et Sheen pour proposer à son public très demandeur une romance improbable entre eux.

Ce n'est pas forcément surprenant, ça va de pair avec deux autres sous-intrigues romantiques parallèles (une, LGBTQ-friendly, entre deux voisines, l'autre plus surprenante et un peu précipitée en fin de saison) et ça développe une thématique d'un troisième choix entre Ciel et Enfer, avec conclusion déchirante à la clef... mais ça prend aussi beaucoup de place dans cette saison de 6 épisodes, au point qu'elle paraisse un peu vide quand on fait le bilan de ce qui s'y est déroulé.

Le gros de la saison prend en effet place dans la librairie d'Azi, les quelques flashbacks historiques çà et là étant des webisodes tournés préalablement et intégrés dans la saison, et il en résulte une impression d'étriqué, comme si le budget avait été largement amputé, et que Gaiman avait dû se concentrer sur le développement de son duo principal pour compenser.

Même les enjeux de la saison, nettement moins importants que précédemment, semblent un peu résolus de manière expéditive, pour laisser plus de place à Azi et Crowley. 

Après, cette saison reste agréable à suivre, portée par deux acteurs principaux qui s'amusent beaucoup et par une musique toujours aussi aboutie de David Arnold, qui réorchestre le thème principal de la série dans un style différent, à chaque épisode.

Mais un peu comme pour la saison 1, je reste mitigé positif, au terme de ces six épisodes : Good Omens, c'est sympathique, les acteurs sont impeccables, mais ça reste anecdotique, et il semble manquer d'un petit quelque chose pour vraiment capitaliser sur le postulat de départ du programme.

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Archive 81, saison 1 (2022)

Publié le 22 Octobre 2023 par Lurdo dans Drame, Thriller, Les bilans de Lurdo, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Fantastique, Religion, Review, USA, Netflix, Télévision

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

Archive 81, saison 1 (2022) :

Lorsqu'il est engagé par le patron d'une mystérieuse multinationale (Martin Donovan) pour restaurer les bandes vidéos du projet de Melody (Dina Shihabi), apprentie documentariste disparue, qui porte sur un immeuble ayant mystérieusement brulé, Dan (Mamoudou Athie) ne se doute pas qu'il va être embarqué dans une sombre conspiration surnaturelle...

Seule et unique saison de cette anthologie américaine basée sur le podcast du même nom, développée et produite par James Wan et par la scénariste de The Haunting of Molly Hartley, The Boys, et Vampire Diaries, Archive 81 propose 8 épisodes d'une petite heure pour développer une histoire de secte quasi-lovecraftienne, pas forcément inintéressante, mais dont la forme hésitante et éparpillée fait qu'au final, le tout ne m'a pas vraiment convaincu.

La série semble en effet ne pas vraiment savoir sur quel pied danser, formellement parlant : sur un postulat assez classique de found footage (le protagoniste qui regarde de vieilles bandes et découvre un mystère surnaturel et sinistre qui finit par le concerner, c'est de la mise en place classique d'anthologie à la V/H/S, par exemple), le programme change régulièrement de style visuel et de point focal, passant d'une mise en scène de found footage (mal cadrée, tremblotante, neigeuse, pseudo-documentaire) à un récit au format plus traditionnel dans le présent ou dans le passé, puis présentant des scènes du point de vue de personnages extérieurs à tout ça, ou même utilisant l'artifice du flashback dans son avant-dernier épisode (un épisode dans les années 20, totalement inutile et répétant des informations déjà fournies).

Le résultat, narrativement parlant, c'est un récit très redondant (on nous présente des informations ou des images d'un certain point de vue, on les répète ultérieurement dans un autre cadre, on les réitère à nouveau sous une autre forme), bourré d'exposition balourde, à la caractérisation évidente et simple, qui tente de mêler les genres et les tons (les épisodes s'ouvrent sur des extraits d'actualité, des publicités, etc, parfois inutiles, parfois redondants), mais ne les laisse jamais véritablement s'établir ou respirer.

D'un côté, on a Dan, isolé, qui regarde les vidéos dans le présent et sombre lentement dans la paranoïa, de manière très classique... sauf qu'en fait d'être isolé, il reste constamment en contact avec son meilleur ami qui l'aide dans son enquête, il reçoit la visite fréquente de son employeur ou de la gardienne des lieux, il adopte un rat (qui est oublié en cours de route par les scénaristes), bref, le sentiment d'isolation et d'opression est peu présent.

De l'autre côté, dans le passé, on a Melody, toujours fébrile, qui s'installe dans un immeuble à la recherche de sa mère biologique, se mèle de ce qui ne la regarde pas, se promène constamment caméra allumée au point et se fait manipuler de bout en bout par les autres occupants du bâtiment : un personnage un peu agaçant, qui prend des décisions improbables, a des réactions toujours un peu trop intenses, un peu trop impulsives, et qui est affublée d'une meilleure amie lesbienne sarcastique rapidement soûlante.

Deux personnages principaux qui évoluent en parallèle dans des intrigues très dérivatives et balisées, voire prévisibles (encore un problème du scénario, qui répète et surligne tout, ce qui fait que le spectateur a vingt longueurs d'avance sur les protagonistes, et que les rebondissements et révélations tombent bien à plat) et qui ne sont réellement intéressants que lorsque les frontières du temps deviennent poreuses, et qu'ils parviennent à communiquer.

Le reste du temps, c'est assez plan-plan et peu original : des cultistes qui vénèrent un "démon" et tentent de le faire entrer dans notre monde, d'innocentes victimes choisies pour leurs talents psychiques, le passage d'une comète, de la moisissure aux effets toxiques et hallucinogènes, ça fait illusion le temps de quelques épisodes, mais rapidement, on s'aperçoit (pour peu qu'on soit un peu amateur de genre) que la série se contente de dérouler des éléments bien éprouvées, sans avoir la structure, l'efficacité, la rigueur ou l'atmosphère nécessaires pour que cela passe.

D'autant que, pour ne rien arranger, la série a ponctuellement un problème d'efficacité visuelle : que ce soit le rendu des vieilles bandes (parfois trop nettes, trop "images modernes soumises à un vieillissement artificiel") ou ceux du démon (un mec en costume de latex, façon extraterrestre d'Independence Day maladroitement incrusté dans des images de neige à l'écran), ce n'est pas totalement abouti, et fréquemment, cela fait décrocher le spectateur, cassant par la même occasion le suspense ou la tension.

Alors pour compenser, la série insiste lourdement sur une illustration musicale dissonante et hypnotique, façon Philip Glass, mais cela ne parvient pas à compenser les nombreuses grosses ficelles du récit, et sa dernière ligne droite bordélique, qui vire presque au Stranger Things, se conclue sur une queue de poisson vraiment maladroite (qui repose sur les tours du 11/09).

Bref. Archive 81 avait du potentiel, et ça fait presque illusion (la série a eu beaucoup de critiques enthousiastes, outre-atlantique), mais je n'ai jamais pu chasser cette sensation d'approximation et de déjà vu, du début à la fin, sans que le programme ne parvienne jamais à réellement susciter l'angoisse ou la tension. 

Dommage.

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 40 - Resurrected (2023)

Publié le 20 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Found Footage, Thriller, Religion, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Halloween, Oktorrorfest, USA, Review

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Resurrected (2023) :

Peu de temps après avoir trouvé la mort dans un accident de voiture, le jeune Nicholas Martin est choisi par l'Église catholique pour être ramené à la vie au cours d'un rituel mystérieux,e t devenir ainsi le premier d'une légion de "réanimés". Aussitôt, le monde s'en trouve transformé, la possibilité d'une résurrection bien tangible apportant des millions de convertis à l'Église, et bouleversant l'ordre établi : désormais, des Chérubins, anciens hackers reconvertis travaillant pour l'Église, écument les possessions des morts candidats à la résurrection, disqualifiant ces derniers à la moindre trace de péché, et des prêtres, comme Stan (Dave Davis), le père de Nicholas, effectuent un suivi psychologique avec les personnes revenues de l'au-delà. Jusqu'à ce que Stan s'aperçoive, en fouillant un peu, que certaines personnes réanimées semblent sombrer dans une folie meurtrière, et que l'Église tente d'étouffer l'affaire...

Pas vraiment un film d'horreur, mais plutôt un thriller conspirationniste religieux et surnaturel produit par le studio de Timur Bekmambetov, bourré d'idées intéressantes, depuis son postulat de départ original, en passant par de nombreux détails de world-building intriguants, par une caractérisation plutôt bien menée (à quelques exceptions près, notamment le personnage d'Audrey, instantanément antipathique) et par une interprétation tout à fait compétente malgré un budget et un projet à l'ampleur limités.

Alors ce n'est pas parfait, mais le format webcam/foundfootage (hérité des Unfriended, Profile, Searching et autres Missing du même studio, qui ont formé le sous-genre du screenlife movie) est plutôt bien exploité, l'intrigue est intéressante, et le tout se suit sans le moindre effort : une bonne surprise, donc, pour un film dont je n'attendais absolument rien.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 30 - Knock at the Cabin (2023)

Publié le 13 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Religion, USA, Review, Thriller

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Knock at the Cabin (2023) :

Alors que Eric (Jonathan Groff), Andrew (Ben Aldridge) et leur fille Wen (Kristen Cui) passent des vacances tranquilles dans leur chalet au milieu de la forêt, ils reçoivent la visite menaçante de quatre individus étranges, Leonard (Dave Bautista), Redmond (Rupert Grint), Adriane (Abby Quinn) et Sabrina (Nikki Amuka-Bird), persuadés que l'apocalypse est imminente, et que seul un sacrifice humain, effectué volontairement par Eric, Wen ou Andrew, peut sauver la planète...

Adaptation par M. Night Shyamalan d'un roman apocalyptique, KATC se veut un huis-clos plein de tension en mode home invasion, teinté de religion et de leçon de morale (le bon vieux "seriez-vous prêt à vous sacrifier pour le bien collectif ?"), et a été plutôt bien accueilli par la critique, principalement sur la force de son interprétation (Dave Bautista en tête, avec une prestation toute en retenue).

Malheureusement, je dois bien avouer être resté sur ma faim. Tant formellement (Shyamalan multiplie les face caméra, les plans débullés, les arrière-plans flous... la réalisation est très stylisée, et cela a plu à certains critiques, mais ça n'a pas réussi à me convaincre ou à parvenir à créer le malaise) que sur le fond, avec une écriture un peu didactique, et surtout très mécanique.

Après une arrivée convaincante de ces quatre simili-cavaliers de l'Apocalypse, le film s'engage en effet dans une routine alternant flashbacks sur la vie de couple d'Eric et Andrew, protestations des prisonniers, sacrifice de l'un des quatre cavaliers, et flash info sur une catastrophe naturelle. Le tout, en boucle, et sans la moindre surprise.

Le problème, en fait, c'est que dès le début du film, Shyamalan échoue à créer l'ambiguité sur la réalité des événements, à susciter le doute du spectateur sur les intentions des 4 agresseurs : on est immédiatement convaincu que l'Apocalypse est imminente, quoi qu'en pensent Eric et Andrew, et on attend donc patiemment que le couple principal fasse son choix, au travers du sacrifice de l'un ou de l'autre (parce que l'on se doute bien que la gamine en sortira indemne - contrairement au roman dont est tiré ce film).

Ça ronronne très vite, donc, et si c'est bien interprété, ça ne passionne jamais vraiment, voire même ça agace un peu par son manque de subtilité dans la morale globale, et dans la manière dont le tout a été traité (le même script, en format court à la Twilight Zone, en vrai huis-clos, et sans les nombreux effets spéciaux montrant les catastrophes, aurait probablement été plus efficace). 

3/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 22 - The Vigil (2019)

Publié le 9 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Religion, Fantastique, Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, USA, Oktorrorfest, Halloween

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The Vigil (2019) :

Après avoir récemment quitté la communauté religieuse à laquelle il appartenait, Yakov (Dave Davis) accepte de servir pendant une nuit, moyennant finances, de "shomer", membre de la communauté censé passer la nuit près du corps d'un mort le temps de sa veillée funéraire, et le protéger spirituellement des mauvais esprits. Mais rapidement, il réalise que cette nuit-là, la menace démoniaque est bien réelle...

Une production Blumhouse à petit budget (c'est un huis clos, ni plus ni moins, dans un salon), ce Vigil est la production précédente du réalisateur du très médiocre Firestarter, et c'est déjà un bon niveau au-dessus.

Tourné en partie en yiddish, faisant preuve d'une sobriété visuelle assez efficace, The Vigil fonctionne globalement : c'est simple mais intriguant, il y a un second degré de lecture évident sur le chagrin et le traumatisme qui s'accroche à vous et se transmet de génération en génération (Holocauste, tout ça), c'est très ancré dans la culture juive, bref, ça se regarde plutôt bien.

Seul bémol, mais il est de taille et tire clairement (un peu) le tout vers le bas, la bande originale (du sound design envahissant et surmixé) qui irrite plus qu'elle ne sert le métrage et son ambiance.

Pas rédhibitoire, mais ça affaiblit néanmoins le résultat global.

3.5/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Monstrous, saison 1 (2022)

Publié le 7 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Fantastique, Religion, Télévision, Les bilans de Lurdo, Corée, Review, Critiques éclair, Oktorrorfest, Halloween, Drame

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

Monstrous, saison 1 (2022) :

Lorsqu'une tête de bouddha géante aux yeux masqués est déterrée dans une province de Corée du Sud, et qu'elle devient la pièce maîtresse d'une exposition locale, l'esprit maléfique habitant la statue se réveille, et commence à rendre fou quiconque croise le regard de pierre de la sculpture. Un archéologue passionné de surnaturel (Koo Gyo-Hwan) tente alors de mettre un terme à cette malédiction, alors même que la ville où est exposé le bouddha est placée en quarantaine, et couverte d'un épais brouillard inexplicable...

Une série sud-coréenne diffusée en streaming, coécrite par le réalisateur de Dernier Train pour Busan, de Peninsula et de Psychokinesis, pour un résultat en six épisodes d'une trentaire de minutes, et qui ne m'a pas vraiment convaincu.

La faute à un ton un peu éparpillé (les flashbacks dramatiques et larmoyants, auxquels répondent une interprétation très caricaturale et des moments comiques au niveau du Gouverneur de la région et de tous ses sbires obséquieux, et des passages d'enragés zombiesques qui tuent tout ce qui bouge), des sous-intrigues sans réelle conclusion satisfaisante (tout le rapport ultra-hostile et violent entre l'adolescent fils de la fliquette et la petite frappe qui le martyrise... qui se finit en queue de poisson, avec un bully qui meurt bêtement et un flashback qui n'explique pas grand chose) et des éléments assez peu probants (les moines bouddhistes qui font le rituel par téléphone portable et finissent la série en mettant des pouces verts sur YouTube)...

Après, ponctuellement, ça n'est pas désagréable à suivre, quelques moments sont assez sinistres et/ou brutaux/sanglants, mais globalement, c'est assez mal dosé (toutes les visions répétitives de l'ex-femme de l'archéologue auraient facilement pu être condensées), et ça reste très anecdotique. 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 07 - R.I.P.D. 2 - Rise of The Damned (2022)

Publié le 26 Septembre 2023 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Histoire, Western, Fantastique, Religion, USA, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

R.I.P.D. 2 - Rise of The Damned (2022) :

Lorsqu'il trouve la mort dans une fusillade, le Shérif Roy Pulsifer (Jeffrey Donovan) est recruté par le R.I.P.D., le service des forces de l'ordre de l'au-delà. Mais alors qu'il aimerait se venger de son assassinat, une menace plus importante l'occupe soudain, lui et sa nouvelle partenaire Jeanne d'Arc (Penelope Mitchell), alors qu'un portail infernal est ouvert dans les mines de la ville de Red Creek...

Et nous y revoilà : Universal 1440 qui remet le couvert, et continue de décliner ses titres cinématographiques en suites vidéos souvent fauchées, comme à la "grande" époque des vidéoclubs. Ici, c'est R.I.P.D., ce blockbuster très moyen de 2013 mettant en scène Ryan Reynolds et Jeff Bridges, qui a droit à une suite, en réalité une préquelle totalement inutile revenant sur les origines de Roy Pulsifer, avec Jeffrey Donovan dans le rôle autrefois tenu par Bridges.

On est donc devant un western, genre facile et économique à mettre en scène outre-atlantique, à la photographie désaturée et jaunie, à l'écriture mollassonne, aux accents très fluctuants, à la réalisation quelconque (le réalisateur de Chick Fight), et aux enjeux qui ne dépareilleraient pas dans un épisode de Supernatural... mais bizarrement, ça fonctionne plus ou moins, en tout cas bien mieux que la plupart des DTV produits par Universal 1440, notamment parce que les effets spéciaux sont tout à fait honorables (par exemple lors de l'affrontement final), et que certaines idées sont assez bien exécutées (le va et vient entre Roy/Jeanne et leurs apparences humaines, deux chasseuses de prime afro-américaines).

Cela dit, le tout fait tout de même très pilote de série télévisée (le scénariste est issu du reboot de MacGyver), et le côté religieux de certains passages, bien que logique, ne m'a pas paru très probant.

Un petit 3/6 (ce qui, paradoxalement, le place au dessus de l'original dans mon classement) 

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Un film, un jour (ou presque) #1923 : Tu peux oublier ma bat-mitsva ! (2023)

Publié le 4 Septembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, Romance, Review, USA, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Tu peux oublier ma bat-mitsva ! (You Are So Not Invited to My Bat Mitzvah - 2023) :

Amies d'enfance, Stacy (Sunny Sandler) et Lydia (Samantha Lorraine) sont inséparables, et à l'approche de leur bat-mitsva, les deux adolescentes font de nombreux plans sur la comète. Jusqu'à ce qu'un garçon - et des amitiés divergentes -  brouillent les deux filles, et provoque une catastrophe...

Une comédie adolescente produite par Happy Madison, la société d'Adam Sandler, qui offre ici un premier rôle à sa benjamine, et place tout le reste de sa famille dans le métrage par la même occasion, pour une histoire de coming of age d'une jeune fille juive, ses premiers émois, son rapport à la religion, ses copines, ses ennemies, etc.

Une adaptation d'un roman young adult qui, si elle est très très juive-américaine, et qu'elle abuse fortement d'une illustration musicale en mode juke-box intensif (c'est presque une chanson différente par scène), est étonnamment réussie, amusante et dynamique, avec des interprètes tous plutôt justes (bémol sur le personnage d'Andy, le beau gosse sportif qui divise les deux inséparables, et sur Sarah Sherman, du SNL, qui en fait trois tonnes en rabbine excentrique) et un fond sincère, qui sent le vécu.

Une bonne surprise, en somme, pour peu qu'on sache à quoi s'attendre au visionnage (et potentiellement une direction intéressante pour les productions Happy Madison).

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1776 : Honk for Jesus. Save Your Soul. (2022)

Publié le 22 Février 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Religion, Comédie, Critiques éclair, USA, NBC, Peacock, Drame, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Honk for Jesus. Save Your Soul. (2022) :

Après avoir été contraints de fermer leur église suite à un scandale sexuel, le Pasteur Lee-Curtis Childs (Sterling K. Brown) et son épouse Trinitie (Regina Hall) tentent de monter leur grand retour, et de rebâtir leur congrégation qui, malheureusement, n'a pas oublié leurs méfaits...

Un pseudo-mockumentaire produit par Jordan Peele, et qui peine sérieusement à convaincre pour de multiples raisons. Déjà, parce que le côté mockumentaire est affreusement peu rigoureux, oubliant régulièrement le format interviews et équipe de tournage pour proposer des scènes sortant du cadre documentaire et entrant dans celui de la fiction pure et dure (la scène du couple au lit, la nuit, par exemple).

Et surtout, parce que le métrage a le postérieur entre multiples chaises : d'un côté, donc, ce pseudo-mockumentaire satirique sur le milieu des prêcheurs et pasteurs afro-américains et ses dérives ; de l'autre, une comédie parodique où tout le monde cabotine et où les personnages sont caricaturaux ; et enfin, un drame sincère sur un couple dans la tourmente, détruit par l'homosexualité refoulée et les infidélités du pasteur avec de jeunes hommes de sa congrégation.

Tout ça est très bien interprété, attention, principalement par son excellent duo principal, mais l'équilibre global ne fonctionne pas du tout, avec des ruptures de ton non maîtrisées, un humour trop absent et éparpillé pour vraiment emporter l'adhésion, et donc ce manque de rigueur dans la forme, qui font que le tout laisse vraiment de marbre.

Cela dit, pas forcément surprenant que le tout paraisse à ce point inabouti et superficiel, lorsque l'on sait que c'est une version "rallongée" d'un court-métrage de 15 minutes de la réalisatrice...

2.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 59 - La vérité sur les Rois Mages (2022)

Publié le 6 Janvier 2023 par Lurdo dans Documentaire, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Histoire, Religion, Espagne, Amazon, Review, Fantastique

Les Rois sont arrivés ! Et chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest touche à sa fin.... 

La vérité sur les Rois Mages (Los Reyes Magos : La verdad - 2022) : 

Un mockumentaire espagnol produit pour Amazon qui suit les trois Rois Mages (Mauro Muñiz de Urquiza, Javier Carramiñana Moya, Pedro Gutiérrez Burgos) fatigués, has beens et dépassés par la popularité de Santa Claus et des streamers en tous genre, qui engagent les services d'une nouvelle agente (Camila Viyuela) pour tenter de se remettre au goût du jour pour leur prochaine tournée. Avec au programme relooking, programme sportif, médias sociaux et tutti quanti.

Amusant, bien qu'un peu anecdotique sur la durée, et avec un rythme plutôt inégal. Ça se regarde, cela dit, et les trois Rois Mages ont des personnalités suffisamment affirmées (un est un peu vaniteux et accro aux réseaux sociaux, l'autre est un vieux grincheux, le troisième un Michael Scott en puissance dont la magie est en panne) pour être à la fois attachants, amusants et intrigants.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 20 - A Christmas... Present (2022)

Publié le 14 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, Romance, USA, GAF, GAC, Religion, Drame

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Christmas... Present (2022) :

À l'occasion de Noël, Maggie (Candace Cameron Bure) et Eric (Marc Blucas) partent avec leurs adolescents pour célébrer les fêtes de fin d'année chez Paul (Paul Fitzgerald), le frère veuf de Maggie, lui aussi père d'une adolescente, et dont le deuil récent a poussé Maggie et les siens à vouloir leur changer les idées. Mais sur place, ils réalisent que Paul et sa fille se portent pour le mieux, parce qu'ils ont trouvé la Foi, alors même que Maggie et Eric, surbookés, se sentent de plus en plus perdus dans leur vie moderne dépourvue de religion...

Pour la petite histoire, rappelons la genèse de la chaîne Great American Family (anciennement Great American Country, GAC) : après des décennies à être pointée du doigt comme étant une chaîne manquant de diversité et ne présentant que des romances formatées aux valeurs très rétrogrades, Hallmark a commencé à s'ouvrir au monde moderne, à recruter des acteurs de couleurs, à oser des personnages secondaires LGBTQ, et à chambouler un peu certains de ses codes (pas trop, hein, mais un peu tout de même). 

Ce qui a mené plus ou moins directement (après un scandale relatif à un sponsor) au départ du patron de la chaîne, Bill Abbott. Un Abbott qui est rapidement passé sur la chaîne GAC (alors spécialisée dans la musique country), immédiatement rebaptisée GAF, et rénventée comme un clone de Hallmark financé par une certaine droite américaine, pour un résultat encore plus traditionnel et religieux que ne l'était Hallmark à l'époque. 

Et Abbott d'ouvrir son chéquier afin de tenter de faire changer de camp tous les acteurs et actrices d'Hallmark : certains l'ont fait pour assurer les fins de mois, certains par fidélité envers Abbott qui avait lancés leur carrière, et certains, comme Candace Cameron Bure, parce qu'ils partagent totalement la vision du monde de la droite républicaine évangélique, et qu'ils trouvent Hallmark trop woke et laïc.

Une CCB qui s'est ainsi retrouvée directrice créative de la chaîne, qui a mis en chantier ce qui lui plaisait, et notamment ce métrage, A Christmas... Present, qui est un bon gros navet prosélyte vantant les mérites de la religion chrétienne et des traditions américaines, blablabla, sous couvert de métrage festif façon Hallmark.

Pas grand chose à dire de plus, honnêtement, c'est assez kitsch (CCB qui est illuminée par la lumière divine du vitrail de l'église, qui la convainc de renouer avec sa Foi), souvent maladroit et mal écrit (CCB en rouleau compresseur antipathique qui force son frère et sa nièce à fêter Noël à sa façon pendant les 3/4 du film), parfois bizarre (la façon quasi-sectaire dont Paul réagit béatement à tout, expliquant que depuis qu'ils ont retrouvé la religion, ils sont heureux, ils ont oublié tous leurs soucis, ils ont tous un sourire 24h/24, 7j/7 ; le mariage de Maggie et Eric, très amical et chaste, avec un lit XXXL les séparant d'un mètre), bourré de platitudes et de sermons... et à la limite, il y aurait eu là quelque chose de regardable si cela avait été traité façon Hallmark, avec une certaine subtilité et de l'émotion sincère (cette saison, par exemple, Hallmark nous a proposé The Gift of Peace, très larmoyant, sur le deuil et le besoin de communauté, avec la religion en toile de fond : pas ma tasse de thé, malgré Nikki DeLoach, mais pas non plus ouvertement prosélyte et assommant, pour peu qu'on aime les romances pleine d'émotion et de larmes)...

Mais non, là, c'est 15 minutes de film générique, avec quelques moments honorables, et paf, un couloir de plusieurs minutes de discussion entre Maggie et son frère, qui vante les mérites de la religion chrétienne, de Dieu, de Jésus, etc. Et puis on recommence.

Très agaçant, et parfois assez niais, comme peuvent l'être les œuvres évangéliques américaines.

1/6  

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 48 - The Visitor (2022)

Publié le 2 Novembre 2022 par Lurdo dans Thriller, Halloween, Oktorrorfest, Horreur, Fantastique, Religion, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA

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The Visitor (2022) :

Après la perte de leur premier enfant, une fillette, Robert (Finn Jones) et Maia (Jessica McNamee) partent s'installer dans le sud des États-Unis, où se trouve la demeure familiale de celle-ci, dont elle vient d'hériter. Mais rapidement, alors que le couple tente de concevoir un nouvel enfant et de reprendre un nouveau départ, Robert découvre, éparpillées dans divers demeures de la ville, d'étranges portraits à son effigie, intitulés "Le Visiteur". Ce qui, couplé à l'attitude étrangement chaleureuse et accueillante de tous les habitants du secteur, inquiète de plus en plus un Robert sujet à des crises d'anxiété...

Un thriller Blumhouse gentiment creux, avec un Finn Jones méconnaissable embarqué dans un sous-Rosemary's Baby cousu de fil blanc, parfois risible (la cérémonie sataniste, vers la fin), parfois intriguant, mais trop souvent plat et insipide, avec notamment une fin à rallonge qui tourne à vide.

Vraiment pas grand chose à dire de plus : c'est télégraphié de bout en bout, et ça peine à susciter l'intérêt, malgré les efforts des interprètes.

1.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 42 - Wendell et Wild (2022)

Publié le 31 Octobre 2022 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Jeunesse, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Halloween, Review, Religion, USA

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Wendell et Wild (2022) :

Depuis la mort de ses parents dans un accident pour lequel elle se sent responsable, Kat (Lyric Ross) est devenue une adolescente rebelle qui passe son temps dans des établissements pénitentiaires pour mineurs. Peu de temps après son retour dans sa ville natale, et son arrivée dans une école religieuse pour filles, elle découvre qu'elle est une Hellmaiden, capable d'invoquer des démons, Wendell et Wild (Key, Peele), qui lui promettent de ramener ses parents à la vie si elle leur permet d'investir le monde des vivants, et d'y ouvrir un parc d'attractions pour y accueillir des âmes humaines...

Nouveau film d'animation en stop-motion de Henry Selick, réalisateur de L'Étrange Noël de Mr Jack, ou encore de Monkeybone et de James et la pêche géante, près de 15 ans après son dernier film (Coraline), produit pour Netflix en collaboration avec Jordan Peele (qui a décidément le vent en poupe), Wendell et Wild était attendu au tournant.

Mais avant même de parler du film en lui-même, voyons ce que l'on pouvait attendre d'une telle collaboration. De Selick, un monde à l'imaginaire débridé, aux visuels excentriques et macabres, à la facture technique impeccable, mais aussi un récit un peu brouillon, débordant d'idées innombrables pas toujours très bien canalisées. De Peele, un focus sur des protagonistes afro-américains, et un message social, ainsi qu'un sens de l'humour et du cabotinage prononcé. De Netflix, une carte blanche budgétaire, et un inévitable quota diversité à respecter.

Et sans surprise, c'est exactement ce que l'on retrouve dans ce Wendell et Wild relativement inégal, bourré d'idées et de visuels inventifs, mais aussi débordant de sous-intrigues inutiles et parasites, de personnages peu attachants (désolé, mais Kat la punkette rebelle m'a laissé totalement de marbre), proposant tout un propos sur la corruption de l'église, sur l'insuffisance chronique des programmes de familles d'accueil qui exploitent et broient les délinquants juvéniles pour alimenter le système pénitentiaire américaine, sur la privatisation de ce dernier, sur les minorités qui sont écrasées par les privilégiés, etc... et qui, Netflix oblige, semble vraiment cocher toutes les cases du bingo de la diversité représentative à l'américaine, entre l'héroïne et ses parents afro-américains (ainsi que tous les démons, d'ailleurs, typés afro-américains), ses amies (une asiatique, une indienne, une métisse, un latinx transgenre), ses "guides" (une nonne afro-américaine, une conseillère native-américaine), et de multiples autres personnages secondaires tous issus de minorités (ici un sous-Marlon Brando handicapé, en fauteuil roulant, là une policière musulmane portant le hijab). 

Seule exception, la méchante (une sorte de Cruella DeVille blonde), mariée à une parodie de Boris Johnson noir, assez étranges et sous-développés. 

Dans l'absolu, rien de rédhibitoire, c'est simplement hyper-maladroit, comme souvent chez Netflix, et surtout ça cache un manque de développement de tout ce petit monde, qui se retrouve dans l'écriture du film : oui, c'est artistiquement intéressant, plein d'excentricité visuelle amusante et d'éléments réussis, mais dans l'ensemble, outre certains partis-pris esthétiques polarisants, j'ai eu l'impression que tout était assez superficiel, tant dans les règles et la "mythologie" de cet univers que dans l'histoire en soi, qui multiplie tant de bouts d'intrigue, çà et là, de manière décousue, qu'au final, on se dit tout ça pour ça (la résolution, notamment, est assez faiblarde).

Et puis la musique de Bruno Coulais, tantôt en mode sous-Danny Elfman, tantôt en mode Choristes, mwébof.

Je suis donc resté assez dubitatif devant le résultat global, un sentiment que semblent partager pas mal de critiques anglo-saxons, même si ils prennent pas mal de pincettes dans leurs textes.

3.75/6 (parce que le travail d'animation est quand même admirable) 

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 25 - Immanence (2022)

Publié le 19 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Religion, Science Fiction, Science-Fiction, USA Network, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Immanence (2022) :

À la recherche d'une preuve de vie extraterrestre, un groupe de scientifiques (Summer Bellessa, Asenneth del Toro, Anthony Ruivivar, Kasia Pilewicz) découvre un signal étrange, en provenance d'une météorite venant de tomber dans le triangle des Bermudes. Aussitôt, l'équipe loue un bateau appartenant à Davis (Eugene Byrd), et dirigé par Jonah (Michael Beach), un homme étrange obsédé par la religion, qui voit dans cet événement un présage funeste et diabolique...

Prenez une dose d'Abyss, un peu d'Exorciste, une grosse louche de Prince des Ténèbres, plein d'autres influences çà et là, noyez le tout dans une piscine de prosélytisme chrétien, et voilà, Immanence, un film qui, formellement, est plutôt compétent (c'est bien interprété et filmé, la musique élégiaque est intéressante), mais qui est insupportable sur le plan de l'écriture, entre ses dialogues pseudo-scientifiques qui ne sont là que pour se donner l'apparence de la science, et ses personnages diablement antipathiques, des hommes de paille qui débitent de gros clichés de scientifiques obtus et anti-religieux, face à un Jonah qui a vu la lumière, et les éclaire de la réalité de l'univers.

Voilà. Ça sermonne beaucoup, et quand, dans la dernière ligne droite, le Diable arrive vraiment (en mode Titus Welliver du pauvre), pour expliquer à tous ces scientifiques arrogants et ambitieux qu'ils ont tout faux, que la seule vérité est celle de la Bible, etc, on finit par lever les yeux au ciel et attendre patiemment que ce calvaire se termine.

Malheureusement, pour en arriver à une fin vague et en queue de poisson, le film décide de jouer la carte du martyr, avec ces méchants scientifiques aux dents longues qui décident de sacrifier le pauvre Jonah pour échapper à la damnation éternelle et connaître le succès, et ce dernier qui est sauvé par la scientifique ex-croyante, qui retrouve la Foi in extremis et se sacrifie à sa place.

*soupir*

Dommage, parce que quelques moments sont plutôt intéressants (toute la partie dans le "bateau fantôme").

1.25/6

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : God's Favorite Idiot, saison 1 (2022)

Publié le 22 Septembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Religion, Netflix, Fantastique, Télévision, USA, Review

Généralement, quand une série Netflix voit son nombre d'épisodes coupé en deux en cours de production, c'est mauvais signe : ici, cette nouvelle collaboration entre Melissa McCarthy et son époux Ben Falcone (leurs derniers projets étaient le générique Superintelligence et le mauvais Thunder Force), initialement conçue pour durer 16 épisodes, a été réduite à 8 épisodes de 20-25 minutes en plein tournage.

Et honnêtement, en voyant ces 8 épisodes qui lorgnent fortement sur du Michael Schur mâtiné de Bruce/Evan Tout-puissant et de Good Omens, mais en beaucoup plus bas de plafond et oubliable, ce n'est guère surprenant...

God's Favorite Idiot, saison 1 (2022) :

Employé de bureau discret et réservé, Clark (Ben Falcone) est choisi par Dieu pour devenir son nouveau prophète, au grand dam de ses collègues, et notamment d'Amily (Melissa McCarthy). Mais bien vite, les membres de ce petit groupe disparate deviennent les prophètes de Clark, alors que la destinée divine de ce dernier lui est révélée...

Le problème principal de cette série somme toute regardable, en fait, c'est son ton. Le programme tente d'être un mélange de comédie romantique et de comédie théologique, mais le fait de manière très déséquilibrée : tout semble précipité (une conséquence de la réduction du nombre d'épisodes ?), que ce soit dans la présentation des personnages (Ben Falcone tente d'écrire tous les personnages secondaires comme des personnages de The Office saison 3 ou 4, qui auraient eu plusieurs années pour établir leurs excentricités et trouver leur place), dans l'évolution des événements théologiques, et surtout dans la comédie romantique au cœur de cette saison.

La façon dont le personnage de Melissa McCarthy est ainsi présentée dans la série, en mode rouleau-compresseur, bruyante, épuisante, gueularde, alcoolique, droguée, cabotine, trashy, etc, se marie très mal avec la femme amoureuse et en retrait qu'elle devient rapidement au cours de la saison, effacée devant le personnage de Falcone.

C'est un peu comme si Amily avait été initialement écrite comme un personnage classique et outrancier de Melissa McCarthy, avant d'être repensé en cours de route pour favoriser la romance : ça ne fonctionne pas vraiment, tout est trop simple, trop rapide et trop facile dans l'évolution de cette relation, bref, cette partie conséquente de la série survit à peine grâce à la tendresse dont Falcone et McCarthy font naturellement preuve l'un envers l'autre.

À côté, le côté théologique est un peu brouillon, très judéo-chrétien malgré ses désirs d'universalité, et mélangeant allègrement les noms et les rôles, pour un tout pas désagréable (Leslie Bibb fait un Satan plutôt amusant, idem pour Yanic Truesdale en archange) mais qui tourne fréquemment à vide (les Cavaliers de l'Apocalypse sont peu inspirés et ne servent à rien).

Bref. Dans l'ensemble, huit épisodes qui ne convainquent jamais vraiment, ressemblant un peu trop à un script de film inabouti, transformé en cours de route en série télévisée approximative aux digressions pas toujours très intéressantes ou inspirées (quand toute l'intrigue secondaire d'un épisode tourne autour d'une bougie parfumée qui pue, et qui s'appelle "Génitale", ça donne le niveau général de l'humour, qui a une franche tendance à taper en dessous de la ceinture).

Sans compter le fait que le titre de la série est hors-sujet (Clark est loin d'être idiot), et qu'il manque clairement un dernier acte, qui arrivera peut-être dans la suite de la série... si suite il y a.

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : The Lost Symbol, saison 1 (2021)

Publié le 21 Septembre 2022 par Lurdo dans Aventure, Thriller, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, NBC, Religion, Review, Romance, Science-Fiction, Science Fiction, Télévision, USA, Peacock

Une seule et unique saison au programme de cette adaptation de Dan Brown pour NBC/Peacock par les scénaristes de la série Matador (1 saison au compteur) et de la série Scream de MTV (à l'accueil critique et public très mitigé), qui a rapidement annulé la série après sa diffusion...

The Lost Symbol, saison 1 (2021) :

Lorsque son mentor, Peter Solomon (Eddie Izzard) est enlevé et torturé par un psychopathe mystique tatoué (Beau Knapp), Robert Langdon (Ashley Zukerman) est recruté par la CIA pour tenter de résoudre toute une série d'énigmes, afin de permettre la libération de Solomon en échange des coordonnées d'un portail mystérieux...

C'est bien simple : pour que la formule Dan Brown fonctionne à peu près, il faut habituellement éteindre son cerveau, et se laisser embarquer dans une course-poursuite entre des méchants et des gentils, pendant que Langdon passe d'énigme en énigme, les résolvant grâce à son savoir improbable et jamais très crédible.

Il faut donc quelque chose de rythmé, de captivant et de stylisé pour faire oublier les faiblesses du style Brown : le format littéraire y parvient grâce à ses chapitres courts et à ses nombreux cliffhangers, le format cinéma s'en sort à peu près grâce à sa durée limitée... et cette adaptation télévisée ne fonctionne pas du tout, se traînant mollement pendant 10 épisodes de 45 minutes, jusqu'à une conclusion en forme de pétard mouillé.

En même temps, ça commençait assez mal : recyclage de la figure d'un antagoniste physiquement étrange et impossible à arrêter (dans le Da Vinci Code c'était un moine albinos, ici un fanatique intégralement tatoué), caractérisation faiblarde (la phobie de Langdon, sa relation clichée avec son ex, le flic vétéran au grand cœur souffrant de PTSD, les motivations du méchant, etc), pseudo-science à tous les étages (on n'est plus dans la religion, mais dans les pouvoirs psychiques, l'immortalité, la vision à distance, etc, bref, on est dans les X-men) enrobée de pseudo-mysticisme de pacotille (Dan Brown tente clairement de donner ici de l'histoire, du mystère et du cachet à Washington, comme il le fait habituellement avec les vieilles villes européennes, mais difficile de prendre au sérieux toute cette fascination pour les francs-maçons et autres sociétés secrètes en carton)... sans même parler du casting.

Non pas que les interprètes soient mauvais, non. Ils semblent d'ailleurs très impliqués dans tout ce qui se passe à l'écran (parfois trop, d'ailleurs, Valorie Curry, la sœur de The Tick, étant constamment un bon niveau au dessus de tout le reste de la distribution dans l'émotion et les réactions), mais niveau charisme ou alchimie, ce n'est pas vraiment ça.

Zukerman est gentiment transparent, il n'a pas grande alchimie avec Curry, Eddie Izzard semble s'être trompé de projet, avec sa queue de cheval et son bras en bandoulière, les agents de la CIA sont oubliables au possible, et on peine donc à rester intéressé pendant 10 épisodes, d'autant que le récit s'en retrouve particulièrement ralenti et ramolli, avec énormément de remplissage et de moments d'exposition balourde.

En lieu et place d'une course-poursuite, on se retrouve donc avec des personnages et des antagonistes qui tournent en rond, un récit qui n'avance pas, dépourvu de toute énergie, et donc, un résultat final plat et mou.

Il ne fallait pas forcément en attendre grand chose, de toute façon (la source littéraire n'était déjà pas très fameuse, avec son mysticisme de pacotille, ses rebondissements capillotractés, ses pseudo-sciences à se facepalmer et ses décors parfois fauchés - le passage en bord de falaise), mais cette adaptation parvient tout de même à décevoir.

À oublier très vite, donc.

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Un film, un jour (ou presque) #1721 : Dans les yeux de Tammy Faye (2021)

Publié le 23 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Biographie, Comédie, Critiques éclair, USA, Review, Romance, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dans les yeux de Tammy Faye (The Eyes of Tammy Faye - 2021) :

L'ascension et la chute de Tammy Faye (Jessica Chastain) et de son mari Jim Bakker (Andrew Garfield), un couple de télévangélistes américains qui ont connu leur heure de gloire dans les années 70 et 80, avant de sombrer suite à des controverses financières et autres scandales publics...

Un biopic réalisé par Michael Showalter, et qui revient donc sur la vie de cette télévangéliste devenue, par la force des choses et par son ouverture d'esprit, une icône LGBTQ+ outre-atlantique, et notamment auprès de la communauté des drag queens (le look très particulier de Tammy Faye y est probablement pour quelque chose).

Et il n'y a pas grand chose de plus à dire de ce métrage assez plat, en fait : il est porté à bout de bras par l'interprétation de Chastain et de Garfield, mais se contente de dérouler ses événements de manière mécanique, sans réelle originalité ou inspiration, et sans réussir à vraiment dynamiser le tout.

Plus gênant, un côté kitsch et outré qui se retrouve partout, des décors à l'interprétation de tout le monde, et qui fait presque virer le métrage à la parodie... mais ce dernier se refuse malheureusement à aller ouvertement dans le décalage et l'extravagance. Résultat : Dans les yeux de Tammy Faye finit par être constamment le postérieur entre deux chaises, trop caricatural pour être vraiment pris au sérieux et devenir vraiment touchant (les postiches et maquillages n'aident pas) et trop scolaire et conventionnel pour avoir de l'énergie et se démarquer du tout venant.

Bref, si l'on est fan de Jessica Chastain, qui se donne totalement à son rôle, et fait un numéro d'accent, de maquillage et de chansons assez remarquables, on appréciera probablement le film, même si l'on pourra regretter un manque de folie, et une tendance un peu trop poussée à la réhabilitation de l'image de Tammy Faye. Dans le cas contraire... mwébof.

Un petit 3/6 (et encore...)

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Un film, un jour (ou presque) #1698 : SEMAINE SF RÉTRO - Le Trou noir (1979)

Publié le 25 Juillet 2022 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Review, Fantastique, Action, Disney, Science-Fiction, Science Fiction, Religion, USA, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Trou noir (The Black Hole - 1979) :

À la recherche de nouvelles formes de vie dans l'immensité de l'univers, les membres d'équipages de l'USS Palomino (Anthony Perkins, Robert Forster, Joseph Bottoms, Yvette Mimieux, Ernest Borgnine) et leur robot V.I.N.C.E.N.T. (Roddy McDowall) découvrent l'USS Cygnus, un vaisseau abandonné en orbite stable autour d'un trou noir. À bord, le Dr. Hans Reinhardt (Maximilian Schell), un génie aux ambitions démesurées, seul à bord depuis deux décennies, et qui dirige un équipage entièrement composé de figures robotiques à ses ordres. Son but : percer les mystères de l'univers, et parvenir à traverser le trou noir à bord du Cygnus...

Début d'une semaine consacrée à la science-fiction grand public des années 80, avec un vieux film made in Disney, qui transpose officieusement 20 000 lieues sous les mers (et un peu de l'Île du Docteur Moreau) dans l'espace, avec cette histoire de vaisseau commandé par un scientifique de génie aux ambitions improbables...

Et c'est une bonne surprise, en fait : ambitieux, visuellement réussi et mémorable, sombre et parfois surprenant (la traversée finale du trou noir, avec ses visions métaphysiques d'anges et d'enfer), le film est une œuvre de science-fiction très imparfaite, qui lorgne occasionnellement fortement sur Star Wars (les affrontements au laser du dernier tiers du film, le plus faible, montés sur une marche triomphante assez déplacée), sombre parfois dans le grotesque et puéril (les robots qui se défient en duel au stand de tir, le robot à l'accent redneck), mais parvient à se montrer captivante lorsqu'elle assume son côté horreur gothique (qui a clairement inspiré Event Horizon, d'ailleurs).

Ce qui aide, c'est la bande originale de John Barry, souvent lancinante et pesante, qui parvient à faire oublier une distribution pourtant prestigieuse, mais un peu trop souvent en pilotage automatique.

Inégal, donc, mais avec suffisamment de bons moments et d'images mémorables pour faire une bonne impression.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1622 : SPÉCIAL PÂQUES - Black Easter (2021)

Publié le 17 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Histoire, Religion, Review, Science Fiction, Science-Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Black Easter (2021) :

Recruté par Ahmed Amir (Gerardo Davila), un millionnaire, pour travailler sur un projet top-secret, Ram (Morgan Roberts), un jeune scientifique de génie, se joint à une équipe ambitieuse, pour tenter de percer les mystères de la téléportation. Mais contre toute attente, ils inventent alors le voyage dans le temps... Malheureusement, les intentions de leur mécène sont particulièrement sinistres, ce qui se concrétise lorsqu'il envoie un commando mené par Brandt (Donny Boaz) pour tuer Jésus Christ avant qu'il n'ait le temps de créer sa religion.

C'est Pâques, donc faute d'un film sur les lapins, les œufs et les cloches, on se rabat sur ce Black Easter, dont les multiples critiques m'ont intriguées.

Présenté par beaucoup comme une comédie de voyage temporel, saupoudrée d'une petite dose de religion, Black Easter est en fait toute autre chose : une "version longue" d'un court-métrage prosélytiste comme les Américains savent tant en faire, un métrage qui, sous ses atours de film de science-fiction au postulat improbable (et à la cohérence très limitée) dissimule en réalité un récit à l'écriture naïve et aux archétypes bien clichés, tout à la gloire de Jésus et de sa religion.

Entre le soldat qui a perdu la foi après la mort de sa famille dans un accident, le scientifique juif athée et sarcastique, la potiche croyante à forte poitrine, le grand méchant qui est (forcément) un extrémiste/terroriste musulman, l'Afro-Américain à dreads, fainéant, comique et rebelle, le pseudo-Sheldon Cooper, etc, tous les personnages sont simplistes et caricaturaux, et ont une évolution évidente : les incroyants sont punis, ou ils retrouvent la Foi (il faut voir ce moment où le soldat et l'un des musulmans se retrouvent crucifiés avec Jésus, pour un ultime moment de rédemption) et sont sauvés dans la lumière de Christ.

Le tout dans un gloubiboulga de voyage temporel approximatif, de leçons de morale (il faut toujours pardonner... sauf aux méchants terroristes et aux soldats, qui sont tous criblés de balles par le héros sans la moindre hésitation), et d'idées à la con qui échappent totalement au réalisateur et scénariste (toute la fin part en vrille).

Ajoutez à cela une certaine arrogance énervante (non seulement le film s'ouvre sur une musique tonitruante alors qu'il affiche à l'écran, l'un après l'autre, tous les prix reçus en festival, mais en plus, le personnage principal narre tout le film d'une voix off goguenarde et suffisante), une interprétation très inégale, des notions assez ignorantes de la religion ("la Bible a été écrite par Jésus", "elle est historiquement infaillible"), et un placement produit bien honteux pour l'application iDisciple, à la toute fin du film, et voilà, un ratage assez piteux que j'aurais mieux fait d'éviter (et qui n'a absolument rien d'une comédie, sauf si l'objectif est de se moquer du métrage).

0.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1552 : Un After mortel (2021)

Publié le 10 Janvier 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Jeunesse, Netflix, Religion, Review, Romance, USA

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Un After mortel (Afterlife of the Party - 2021) :

Fêtarde invétérée, Cassie (Victoria Justice) se brouille avec sa meilleure amie et colocataire Lisa (Midori Francis), plus posée, juste avant d'avoir un accident mortel qui l'envoie directement au purgatoire. Là, elle apprend que si elle veut espérer accéder au Paradis, elle va devoir retourner sur Terre pendant quelques jours, et aider ses parents divorcés (Gloria Garcia, Adam Garcia) et sa meilleure amie à trouver le bonheur...

Une comédie dramatique Netflix ultra-balisée, qui donne une forte impression de déjà vu, que ce soit au format ABC, ABC Family, CBS ou encore Hallmark : la jeune femme insouciante qui doit expier ses fautes passées au moment de rejoindre l'au-delà, c'est du vu, revu, etc, même ici, à la sauce millennial.

Après, ça fait toujours plaisir de revoir Victoria Justice, qui a toujours de l'énergie et de la bonne humeur à revendre, et le reste du cast est très compétent, mais difficile de se passionner pour un récit aussi convenu et générique, surtout avec un ton aussi fluctuant (ici du slapstick délibérément surjoué, là de la romcom, et puis un gros virage vers le mélodrame larmoyant sur la fin), et ce sur près d'1h50.

Je vais mettre la moyenne, mais pour peu qu'on ait déjà vu l'une des innombrables autres versions de la même histoire, ça ne vaut pas forcément cette note.

3/6

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