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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2019 - 63 - La Fiancée de Noël (2019)

Publié le 31 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Fiancée de Noël (Christmas on my Mind - 2019) :

Lorsqu'elle réapparaît à Bedford Harbor, dans le Maine, Lucy Lovett (Ashley Greene) est perdue : retrouvée amnésique avec une robe de mariée dans les bras, elle se pense toujours fiancée à Zach Callahan (Andrew Walker), dont elle est pourtant séparée depuis des années. Malgré tout, et avec l'aide de sa collègue et amie Anna (Donna Benedicto), la jeune femme va renouer avec son ex, et va redécouvrir qui elle est réellement en prenant part aux festivités de Noël de la ville...

Ce Christmas on My Mind aurait pu jouer la carte de l'amnésie légère et rigolote, comme plusieurs films Hallmark avant elle (Romance d'Automne, Noël avec un Inconnu, Un Noël mémorable...), et cela aurait bien convenu au couple formé par Greene et Walker, dynamique et attachant.

À la place, cependant, le film a opté pour une direction mélodrame sincère, sérieux et tout en demi-mesure, qui décline très mollement un scénario convenu aux figures imposées Hallmark désormais insupportables à ce point de la saison (le concours de bonhommes de neige, le concours de cuisine, le choix et la décoration du sapin, le dialogue "- Vous formez un joli petit couple. - Ah, mais non, il y a confusion, on n'est pas ensemble.") avec une énergie très très faible, un rythme assez indolent, et une quelque chose de nonchalant dans son écriture.

Ce n'est pas que c'est mauvais, mais c'est... mou et générique. Les deux rivaux amoureux sont mous et générique, les ruptures sont molles et génériques, les quiproquos sont mous et génériques, les festivités sont molles et génériques, les réactions de chacun à cette amnésie sont molles et génériques, bref, à la fin, on ne retient absolument rien du métrage, si ce n'est la collègue ethnique de service, assez dynamique et sympathique, et les extérieurs portuaires enneigés, assez jolis.

2.5/6 (si c'était arrivé plus tôt dans la saison, j'aurais peut-être mis la moyenne)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 62 - Un Parfum de Noël (2019)

Publié le 31 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Parfum de Noël (Christmas in the Highlands - 2019) :

Envoyée dans les Highlands écossais à Noël par sa patronne acariâtre (Caprice Bourret), Blair (Brooke Burfitt) doit y convaincre Alistair (Dan Jeannotte) de lui vendre la formule d'un parfum rare et unique, fabriqué de manière artisanale. Mais Alistair s'avère être le Comte de Glenmorie, et Blair décide alors de se faire passer pour une réalisatrice de documentaire afin de l'approcher, et de tenter de l'amadouer...

Le point fort de ce téléfilm (qui, au moment où j'écris ces lignes, n'a toujours pas trouvé de diffuseur outre-atlantique), c'est qu'il a été tourné en Écosse. Par conséquent, les extérieurs, les intérieurs, etc, tout ça fait plaisir à voir, même si on frôle parfois le film touristique publicitaire.

Le point faible... et bien, c'est tout le reste, en fait. On se retrouve en effet ici avec l'équivalent des films royaux de Hallmark, où l'Américaine un peu maladroite se retrouve au cœur d'une intrigue de cour dans un pays européen lointain, avec une princesse rivale manipulatrice, des membres de la famille méfiants, etc, etc,etc.

Sauf que la production de ce Parfum de Noël est particulièrement approximative, à de nombreux niveaux : le script paraît constamment précipité et brouillon, on passe par les clichés habituels du genre, les "méchants" sont ultra-caricaturaux (la patronne, le duo mère/fille manipulateur, le frère jaloux), la fantaisie et la légèreté sont forcées, les quiproquos multiples et répétitifs... le tout, pas aidé par une direction artistique un peu fauchée (par exemple, Caprice Bourret à l'apparence improbable, une meilleure copine/collègue aux cernes énormes, ou encore la grande arrivée de l'héroïne au bal final, façon Cendrillon du - très - pauvre) et par une actrice principale qui minaude beaucoup, sans totalement convaincre.

Dans l'ensemble, donc, on a l'impression que tout le budget est passé dans le tournage sur place, et que le reste a été bricolé avec les moyens du bord : ce n'est pas terrible du tout, ça tourne à vide, et hormis "Robert" (Olly Bassi, qui a le look, le gabarit et l'attitude parfaits pour avoir une longue carrière dans les films historiques anglosaxons), personne ne fait grande impression.

Bof, donc.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 61 - Noël contre Noël (2019)

Publié le 30 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Religion, Romance, Télévision, Yulefest, Hanukkah

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël contre Noël (Double Holiday - 2019) :

À l'approche des fêtes de fin d'année, Rebecca (Carly Pope) et Chris (Kristoffer Polaha) sont en compétition pour une promotion importante dans leur société, mais pour l'obtenir, ils vont devoir collaborer et organiser une fête de Noël conséquente pour un client potentiel. Plus facile à dire qu'à faire alors que tout les oppose, de leurs traditions à leurs caractères diamétralement opposés...

Ce soir, Hanoucca touche à sa fin ; c'est donc avec cet ultime film de Hanoucca de la saison que Hallmark conclue ces festivités juives... et quel bol d'air frais inattendu !

C'est avec une vraie bonne surprise que la chaîne termine ainsi (ou presque) sa saison de Noël, alors même que les précédents métrages tentant d'intégrer la tradition juive à un récit très formaté n'avaient pas donné grand chose de convaincant.

Ici, c'est l'écriture qui fait toute la différence : car si tous les clichés habituels de ce format sont présents (et le cahier des charges Hallmark est TRÈS détaillé et restrictif, imposant un nombre de montages musicaux, tels ou tels passages obligés, un timing bien précis pour le baiser, la dispute, la réconciliation, etc), ils sont habilement détournés et esquivés par le script.

Un exemple : Hallmark impose à ses scénaristes d'intégrer la fabrication d'une maison de pain d'épices à leurs scripts, sous forme de montage ou de concours. Ici, la compétition a bel et bien lieu... en arrière-plan d'une scène où Polaha joue au basket avec des enfants défavorisés. Le point focal est Polaha, ses échanges avec les enfants, et pas du tout le pain d'épices, à peine mentionné.

Et il en va de même pour l'immense majorité des clichés Hallmark, qui, plutôt que d'être le point central du récit, sont ici mis au service de ce dernier : oui, les clichés sont là, mais au second plan, pendant que le récit avance, et que la relation des deux protagonistes progresse de manière adulte et mature (y compris au niveau d'un rival amoureux potentiel, interprété par Chad Connell, et qui a lui aussi droit à une personnalité et à des réactions crédibles).

Le tout reste cependant dynamique et amusant à suivre, puisque cette relation est plus conflictuelle et sarcastique que sirupeuse et niaise : alors que le personnage juif des autres films de Hanoucca, cette saison, était bien souvent une caricature improbable un peu idiote, car ne connaissant rien de Noël, ici, la seule chose que Carly Pope ignore de Noël, c'est la différence entre les espèces de sapin de Noël, et leurs caractéristiques respectives.

Et réciproquement, toutes les traditions juives sont traitées de manière ludique, sans être amenés par de l'exposition balourde, et avec des personnages secondaires qui ont tous des personnalités et des interprètes efficaces (mention spéciale à la patronne austère du duo, qui progressivement révèle que les enfants lui font peur ^^).

En résumé, une vraie bonne surprise, comme je le disais, et probablement l'un de mes téléfilms festifs préférés de cette saison.

4.25 + 0.25 en comparaison des autres métrages de Hanoucca diffusés cette saison = 4.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 60 - Le Grand Bal du Réveillon (2019)

Publié le 30 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, ION

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Grand Bal du Réveillon (Best Christmas Ball Ever ! - 2019) :

Après s'être séparée de son petit-ami peu de temps avant Noël, Amy (Elisabeth Harnois) décide spontanément d'accepter l'invitation de son frère Daniel (Samuel Hunt) à passer les fêtes de fin d'année à Vienne, où il est installé. Là, rapidement, elle se trouve inscrite à des cours de danse de salon, où elle devient la partenaire de Lukas (Christian Oliver) pour le concours de valse ouvrant les portes du Grand bal de Noël de la ville...

Un téléfilm ION (aïe) produit par The Asylum (re-aïe) et au titre faussement enthousiaste (on devine sans peine que le titre original devait être un générique Christmas in Vienna) qui, un peu comme le Parfum de Noël/Christmas in the Highlands avec l'Écosse, n'a vraiment pour lui que les décors naturels de Vienne, ses décorations et son atmosphère.

Le reste est une sorte de sous-sous-Hallmark qui prend gentiment l'eau de partout, tant sur le plan technique (l'écriture est faiblarde, les principales sous-intrigues ne servent à rien et/ou sont abandonnées en cours de route - par exemple, le médecin séduisant qui n'a que trois scènes et repart au bras d'une figurante, la post-synchro est mauvaise, les pas de danse et la musique sont au rabais) que dans son casting (les hommes sont tous transparents et quelconques, la rivale blonde n'est guère plus mémorable).

Il n'y a qu'Elisabeth Harnois qui semble s'amuser, et on la comprend. Un peu comme Lacey Chabert chez Hallmark, elle a pu profiter de plusieurs semaines de semi-vacances dans un pays étranger, pour Noël, où elle a pu se prendre pour une danseuse de compétition - et on sent que l'actrice en profite au maximum, malgré les nombreuses limites de la production (il faut voir la tête du grand bal final et des tenues des participants : le budget n'était clairement pas là pour concrétiser les ambitions du scénario).

Ce n'est cependant pas assez pour sauver le tout, qui reste, comme souvent avec les téléfilms diffusés sur ION, particulièrement médiocre.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 59 - Raison, sentiments et bonhommes de neige (2019)

Publié le 29 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Raison, sentiments et bonhommes de neige (Sense, Sensibility & Snowmen - 2019) :

Ella (Erin Krakow) et sa soeur Marianne Dashwood (Kimberley Sustad), toutes deux collaboratrices dans une entreprise d'organisation de fête, ont des personnalités radicalement différentes. Ella est exubérante, optimiste et insouciante, tandis que Marianne, plus sérieuse et réservée, se concentre sur le succès de leur société. Jusqu'au jour où les soeurs Dashwood croisent le chemin d'Edward Ferris (Luke Macfarlane), nouveau président d'une entreprise de fabrication de jouets, qui tente de convaincre un couple de partenaires commerciaux étrangers de signer un nouveau contrat, et qui engage les Dashwood pour organiser une fête d'entreprise...

Pseudo-relecture annuelle d'un roman de Jane Austen par la chaîne Hallmark, ce métrage partait plutôt sur un bon pied, en offrant à Erin Krakow un rôle moins larmoyant et beaucoup plus dynamique que d'habitude : elle s'y donne à fond, elle s'amuse beaucoup, et elle entraîne avec elle Luke Macfarlane, quitte à ce que celui-ci se sente obligé de cabotiner un peu pour égaler son niveau d'énergie.

Et c'est assez agréable de voir ce duo interagir de manière décomplexée et légère... tout comme il faut bien avouer que la relation entre les deux soeurs Dashwood est très attachante et sympathique, car particulièrement enjouée et naturelle. Malheureusement, l'intérêt du métrage s'arrête à peu près là.

En effet, le script peine vraiment à équilibrer le temps de présence des deux soeurs à l'écran, et très rapidement, on en vient à regretter l'absence récurrente de Sustad, qui hérite d'un rôle plus discret que Krakow, et d'un prétendant assez insipide. L'actrice fait tout son possible pour exister, mais le point focal du film, c'est le couple Macfarlane/Krakow, et c'est bien dommage.

D'autant plus dommage que ce couple est mis sur les rails du cahier des charges Hallmark, qui le fait passer par toutes les cases obligatoires de ces scripts, les montages, la décoration, les quiproquos finaux bien patauds et agaçants... en plus de les confronter au couple étranger, supposément d'origine française. Sauf que leur accent calamiteux (façon vieille caricature d'il y a trente ans) tire systématiquement toutes leurs scènes vers le bas, scènes qui ne sont pas aidées par une post-synchronisation VO parfois tout simplement amateure (la scène de l'arrivée du couple étranger et de leur accueil dans la rue par Macfarlane est un monument d'approximation sonore).

Bref, après une première demi-heure sympathique, le film se délite lentement, et finit par totalement ronronner, sans jamais se montrer vraiment intéressant ou à la hauteur de l'énergie de ses interprètes principaux.

2.5/6 (je lui aurais peut-être mis la moyenne si je l'avais découvert en français, loin de tous ces problèmes de post-synchro et d'accents pourris)

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Christmas Yulefest 2019 - 58 - Dernière escale avant Noël (2019)

Publié le 29 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Dernière escale avant Noël (Grounded for Christmas - 2019) :

Alors qu'une tempête de neige cloue leur vol au sol pendant plusieurs jours, Nina Rooney (Julianna Guill) et Brady (Corey Sevier), respectivement copilote et pilote d'avion de ligne venant tout juste de faire connaissance, sont contraints de séjourner chez les parents de Nina. Là, ils doivent prendre part aux considérables festivités de Noël organisées par les Rooney ; seul problème : pour éviter son ex Ivan (Troy Blundell) et ne pas arriver seule, Nina a demandé à Brady de se faire passer pour son nouveau petit-ami...

Téléfilm Lifetime qui joue à nouveau la carte du "faux petit-ami pendant les fêtes de Noël", après (notamment) le Holiday Date de Hallmark, mais qui s'avère plus sympathique que ce dernier, notamment parce qu'il n'a pas à adhérer au cahier des charges Hallmark.

Oui, le script garde effectivement les grandes lignes et les clichés des rom-coms de ce type, mais il le fait avec des protagonistes qui sortent un peu du carcan habituel du genre : l'héroïne est copilote, elle a du répondant, sa meilleure amie est d'une ethnicité indéfinie, leur collègue est un gay flamboyant, et dans l'ensemble, ce Grounded For Christmas est plus décomplexé que les films de la chaîne concurrente.

Ce n'est pas pour autant que c'est exceptionnel : clichés obligent, le script finit par ronronner assez vite, tout ce qui concerne les ex des deux protagonistes paraît assez forcé, et la post-synchronisation est bien souvent trop voyante et approximative pour vraiment convaincre.

Mais dans l'ensemble, ça se regarde. Du 3.5/6, donc, avec un 0.25 supplémentaire pour le couple principal sympathique, et pour ces petits plus qui font la différence.

3.75/6 (et pour une fois, le Winter Storm Meghan a une utilité narrative)

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Christmas Yulefest 2019 - 57 - Fais un vœu pour Noël (2019)

Publié le 28 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Religion, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Fais un vœu pour Noël (Angel Falls - A Novel Holiday - 2019) :

Éditrice dans la petite ville d'Angel Falls, Chloe (Jen Lilley) voit d'un mauvais œil l'arrivée de Ryan (Carlo Marks), son ex, de passage en ville, embauché pour l'aider à trouver comment faire décoller la maison d'édition de Chloe. Leur mission : parvenir à convaincre Tina (Rachael Crawford), auteur de romance à succès, de revenir à l'écriture et de signer avec Chloe, malgré le deuil de son époux qui l'a laissée sans inspiration. Mais Chloe et Ryan ignorent qu'un ange gardien (Eric Close) veille sur eux, et va tout faire pour les aider à parvenir à leurs fins...

Supposément la suite d'Un Noël Retrouvé (Christmas in Angel Falls), ce téléfilm Hallmark Movies & Mysteries n'en garde en fait que l'idée d'un ange gardien intervenant dans la vie des gens : ça aurait aussi bien pu s'appeler Mr. Miracle 2, ou Les Anges du Bonheur de Noël, mais bon, peu importe.

Une chose est sûre : je n'ai rien contre ces films, qui sont pourtant globalement passés de mode chez Hallmark. Et ici, l'ange est plutôt sympathique, même s'il ne parle qu'en platitudes génériques pseudo-inspirationnelles.

Le vrai problème de ce Angel Falls 2, c'est que le couple principal ne fonctionne pas du tout. Jen Lilley est attachante, comme toujours, mais Carlo Marks est particulièrement peu sympathique ou mémorable... et à partir de là, c'est tout un pan du film qui s'effondre.

Surtout que rapidement, on réalise que le script n'est qu'un gros prétexte pour enchaîner les activités festives comme dans toute rom-com Hallmark basique, afin "de faire retrouver le goût de Noël" à la romancière déprimée.

Et tout cela se fait de manière plate et mécanique, sans surprise, et sans grand intérêt.

Heureusement que Laura Miyata, déjà dans le Winter Love Story de Jen Lilly (entre autres), était là dans le rôle de la meilleure copine, pour donner un peu de peps à certaines scènes secondaires. D'ailleurs, c'est quand ils veulent, pour lui donner un premier rôle dans un téléfilm...

2.25/6

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Christmas Yulefest 2019 - 56 - Les douze gourmandises de Noël (2019)

Publié le 28 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Les douze gourmandises de Noël (A Sweet Christmas Romance - 2019) :

Styliste alimentaire à New York, Holly (Adelaide Kane) revient dans sa ville natale pour Noël, et apprend alors que la pâtisserie locale la plus populaire, tenue par Mrs Rose (Loretta Devine), est sur le point de fermer. Pour empêcher cela, Mrs Rose et son fils Carson (Hamza Fouad) organisent cependant un concours : celui qui parviendra à reproduire les célèbres recettes des 12 Jours de Noël de l'établissement en deviendra le nouveau propriétaire. Contre toute attente et malgré son absence totale de talent culinaire, Holly s'inscrit comme candidate, et doit se mesurer, entre autres, à Brad (Greyston Holt), un pâtissier professionnel expert en spécialités françaises...

Un énorme bof que cette comédie romantique culinaire signée Lifetime, qui tente de mélanger les clichés habituels des films de ce genre à une pseudo-compétition culinaire mise en images et écrite comme un show Food Network.

Le problème, en fait, c'est qu'en dehors des quelques épreuves de cette compétition, le film se paye des tunnels de dialogues rendus inintéressants par les personnages assez ternes, et leurs interprètes peu convaincants. Avant ce téléfilm, je n'avais jamais vu Adelaide Kane de ma vie, et elle ne m'a pas fait la moindre impression : autant dire que son couple avec Gresyton Holt (pas non plus le plus charismatique des leads de ce type de films) est très loin de faire des étincelles, pas aidé par une caractérisation parfois aux fraises, et rendant certains personnages assez antipathiques (l'héroïne, mais aussi le fils de Mrs. Rose, voire même Mrs. Rose elle-même).

Quoi que, sur ce dernier point, c'est peut-être plus l'interprète qui est à blâmer : Loretta Devine est une actrice apparemment très populaire outre-atlantique, et à la carrière longue comme le bras, mais ici, je l'ai trouvée particulièrement fausse et excentrique, donnant des intonations bizarres, presque musicales et souvent peu pertinentes à la moindre de ses répliques.

Et n'oublions pas les constantes références au "Winter Storm Meghan", le fil conducteur de tous les films Lifetime de cette saison : la chaîne semble vraiment être fière de son "univers partagé", puisque ici, le nom de la tempête est mentionné toutes les dix minutes, de manière trop souvent gratuite.

En résumé, un téléfilm parfois forcé, souvent insipide, et qui m'a vraiment laissé de marbre.

2/6

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Christmas Yulefest 2019 - 55 - Un Rôle sur mesure pour Noël (2019)

Publié le 27 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Hanukkah

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Rôle sur mesure pour Noël (Holiday Date - 2019) :

Plaquée juste avant les fêtes par son compagnon, Brooke (Brittany Bristow) finit par recruter les services de Joel (Matt Cohen), un acteur à la recherche d'un rôle, pour qu'il se fasse passer pour son petit-ami auprès de sa famille (Teryl Rothery, Bruce Boxleitner, Anna Van Hooft, Peter Benson, Ava Grace Cooper). Mais rapidement, l'enthousiasme démesuré de Joel pour les traditions de Noël et pour la famille de Brooke révèle son manque total de connaissances en matières festives : et pour cause, puisque Joel est juif, et ne connaît rien aux traditions de Noël...

Moui moui moui. Deuxième téléfilm à thématique Hannouca de la saison (après Prête-moi ta main à Noël), et deuxième fois que les scénaristes abordent le sujet de manière ultra-bancale, en se contentant de greffer un personnage juif sur un script de Noël basique, et de plaquer deux scènes et demi consacrées à Hannouca, tout droit tirées d'un résumé Wikipédia de la fête.

Autant dire que le côté "mais si, regardez, on vous a entendus, vous vouliez plus de diversité et de films centrés sur Hannouca, les voilà" est, pour le moment, une bonne grosse blague bien hypocrite, peu surprenante de la part de Hallmark (et des autres).

Malgré cela, cependant, cet Holiday Date est une proposition qui s'avère surprenante, puisqu'assez différente, au niveau du ton, de la norme des films de la chaîne. C'est bien simple : pendant près d'une heure, on se croirait devant un script écrit pour Ben Stiller, mais refusé par ce dernier car trop ressemblant à la franchise Mon Beau-Père et Moi.

On est en effet dans de la comédie très caricaturale et outrée à la Stiller, avec un Matt Cohen qui en fait trois tonnes dans le rôle titre, sous le regard grincheux de Bruce Boxleitner, et celui, amusé, de Teryl Rothery, dans les rôles de ses "beaux-parents". Ça cabotine de partout, ça multiplie les gaffes et les quiproquos absurdes, ça fait passer l'acteur new-yorkais pour un gros débile n'ayant jamais décoré de sapin ou entendu de chant de Noël de sa vie, bref, ça ne fait pas du tout dans la finesse, mais ça se regarde. D'autant qu'au bout d'une demi-heure, le judaïsme du protagoniste est révélé, et que la famille décide de fêter Hannouca en plus de Noël (les deux ou trois scènes que je mentionnais plus haute ; tout le reste, c'est Noël, Noël, Noël), pour toujours plus de comédie gentiment pataude.

Et puis, malheureusement, le dernier tiers du film retombe lourdement, alors que le métrage reprend les rails d'une romance Hallmark tout ce qu'il y a de plus banale. Le problème étant qu'aucun des deux acteurs principaux n'a grand charisme ou grande présence à l'écran (Bristow est particulièrement effacée, dans ce métrage, totalement éclipsée par un Cohen cabotin), et que, par conséquent, la romance est plate, terne et quelconque.

Dans l'ensemble, je m'attendais à bien pire pour cette incursion de la chaîne dans le judaïsme : mais le côté Hannouca est tellement sous-développé et prétexte qu'en fait, le film esquive ce problème, pour retomber dans des clichés plus habituels. Pendant sa première heure, pour peu que l'on accroche au surjeu global (et que l'on parvienne à faire abstraction du fait que le tout aurait probablement mieux fonctionné avec des acteurs plus charismatiques), ça passe. La fin, elle, fait malheureusement retomber la sauce.

3/6 (la même note que Mistletoe & Menorahs, mais pour des raisons un peu différentes)

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Christmas Yulefest 2019 - 54 - Un Noël près de toi (2019)

Publié le 27 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël près de toi (Christmas Unleashed - 2019) :

De passage dans sa ville natale pour les fêtes de Noël, Becca (Vanessa Lachey) passe la nuit chez sa grand-mère. Au petit matin, cependant, elle s'aperçoit que son chien Henry s'est enfui : elle n'a alors d'autre choix que de demander l'aide de son ex, Max (Christopher Russell), le vétérinaire local, pour tenter de retrouver celui qui était autrefois leur chien, et qui semble bien décidé à leur faire visiter toute la ville, évoquant par la même occasion les souvenirs d'une relation sentimentale passée...

L'année dernière, je disais ceci de Belle Pagaille à Noël, le précédent film Lifetime de Vanessa Lachey : "j'ai été conquis par un film ne se prenant pas trop au sérieux, à l'image de Vanessa Lachey, et se déroulant tranquillement sans trop succomber aux clichés - les clichés sont là, mais pas trop présents. Et comme en prime la distribution est sympathique (les enfants sont adorables), le tout donne un téléfilm de Noël agréable et amusant, à défaut d'être parfait ou particulièrement original."

Et je pourrais dire exactement la même chose de ce Christmas Unleashed : ce n'est pas dépourvu de clichés (le gros montage/flashback récapitulatif final, la rivale), ce n'est pas exceptionnel, mais le tout s'avère agréable et amusant, grâce à des personnages secondaires excentriques et sympathiques, et à un ton général léger et enthousiaste.

Avec en bonus, la brève apparition d'un couple de personnages secondaires gays et mariés (ce qui a forcément fait enrager la frange conservatrice des amatrices de films de Noël, aux USA), et des chiens attachants et expressifs.

Même critique que pour Belle Pagaille à Noël, et donc, même note.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 53 - La Partition perdue de Noël (2019)

Publié le 26 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

La Partition perdue de Noël (Our Christmas Love Song - 2019) :

Star de la country mondialement connue, Melody Jones (Alicia Witt) est soudain accusée d'avoir plagié sa nouvelle chanson de Noël par la chanteuse qui lui a tout appris (Karen Kruper). Bien décidée à se défendre, Melody retourne alors dans sa ville natale, dans l'Indiana, pour y retrouver les partitions de cette chanson, écrite durant son enfance. Mais sur place, elle reprend goût à la vie tranquille de la bourgade, et renoue avec Chase (Brendan Hines), son ex-petit ami musicien avec qui elle avait rompu lorsque sa carrière a commencé à décoller...

Pas désagréable, ce téléfilm Hallmark Movies & Mysteries, dont je n'attendais pourtant absolument rien : de la country, une histoire aux grandes lignes cousues de fil blanc et bourrées des clichés habituels Hallmark, une Alicia Witt aux tics de jeu et de diction de plus en plus prononcés à mesure que le temps passe...

Et puis finalement, la bonne humeur de Brendan Hines, sa relation ludique et décontractée avec Alicia Witt, la petite Anna Anderson Epp, les scènes légères entre Hines et Ava Darrach-Gagnon (qui interprète sa sœur), tout cela a fait que le téléfilm est assez bien passé, aidé par un budget décoration et direction artistique apparemment plus confortable que la moyenne (ou du moins, mieux exploité).

Après, il reste toujours des clichés bien honteux (le beau-frère militaire, les rebondissements tous télégraphiés), et les chansons de Melody Jones sont globalement assez insipides et génériques (bien trop pour mériter un tel engouement ou une telle carrière, comme souvent dès qu'un personnage de fiction est supposé être "ultra-talentueux" dans un domaine artistique), mais dans l'ensemble, ça se regarde.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 52 - Un Prince pour Noël 3 : le Bébé Royal (2019)

Publié le 26 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Noël, Review, Romance, Netflix, Yulefest, Télévision

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Prince pour Noël 3 : le Bébé Royal (A Christmas Prince : The Royal Baby - 2019) :

Un an après leur mariage, la Reine Amber (Rose McIver) et le Roi Richard (Ben Lamb) d'Aldovia sont sur le point de donner naissance à leur premier enfant, aux alentours des fêtes de fin d'année. Mais la visite du couple royal de Penglia (Kevin Shen et Momo Yeung), royaume voisin, ravive les tensions, puisque du renouvellement d'un traité ancestral dépend la paix entre les deux nations... et une malédiction jetée au premier-né de la famille royale.

Dire que les deux premiers A Christmas Prince m'avaient laissé de marbre serait un euphémisme : succédanés de téléfilm Hallmark produits dans la précipitation, les deux téléfilms festifs étaient hautement génériques, hautement dérivatifs, et le buzz ironique les entourant m'avait franchement plus agacé qu'autre chose, d'où des notes sévères et lasses de ma part (cf les critiques publiées ici et ici lors de leur diffusion).

Mais comme Netflix ne recule devant rien, voici un troisième épisode, avec une grossesse (forcément, actualité princière oblige), et une vague histoire de malédiction (parce qu'après tout, au point où on en est, autant y aller franchement dans le n'importe quoi) qui donne parfois des airs de Scooby-Doo au métrage.

Un métrage qui délaisse toute romance et toute comédie, pour nous présenter une nation "rivale" aux frontières communes avec l'Aldovia, une nation étrangement asiatique alors que le Royaume de l'héroïne est au cœur de l'Europe, et que tout le monde y parle avec un accent anglais. Et donc, le traité de paix avec cette nation disparaît, et doit être retrouvé en urgence avant Noël, alors même que le bébé de l'héroïne est sur le point de naître, blablabla...

Pas grand chose de plus à dire sur ce troisième volet du Christmas Prince : si vous le regardez, c'est que vous avez déjà vu les deux précédents, vous savez à quoi vous attendre, et vous avez déjà une opinion bien arrêtée sur le tout.

En ce qui me concerne, sans surprise, j'ai trouvé le film toujours aussi bancal et approximatif dans son écriture, assez cabotin dans son interprétation et forcé dans sa réalisation (les zooms dramatiques... *soupir*), et reposant intégralement sur un mystère à la résolution éventée au possible, lequel a pourtant droit à une grande scène d'accusation façon Agatha Christie, qui tombe totalement à plat.

Après, les extérieurs sont toujours splendides, et le film, bizarrement, paraît un peu mieux rythmé que ses prédécesseurs... mais ça reste en bas de l'échelle des téléfilms de Noël, malgré toute la hype qui entoure la franchise en ligne.

2/6

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Christmas Yulefest 2019 - 51 - La Légende de Klaus (2019)

Publié le 25 Décembre 2019 par Lurdo dans Animation, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest, Netflix

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Klaus (2019) :

Envoyé par son père à Smeerensburg, une île nordique perdue, pour y faire ses preuves en tant que futur postier, Jesper (Jason Schwartzman), un jeune homme égocentrique et fainéant, découvre là deux clans qui s'affrontent depuis des siècles, les Krum (Joan Cusack, etc) et les Ellingboe (Will Sasso, etc). Après avoir compris que personne à Smeerensburg n'utilise le courrier postal, Jesper réalise que s'il veut retrouver son petit confort sur le continent, il va devoir trouver une combine : il parvient à convaincre les enfants du village d'écrire des lettres en échanges des jouets fabriqués par Klaus (J.K. Simmons), un menuisier veuf vivant reclus dans les bois ; rapidement, avec l'aide d'Alva (Rashida Jones), l'institutrice, Jesper organise la distribution des jouets de Klaus, sans ce douter que cette idée n'est pas du goût des deux familles régnant sur l'île...

Un dessin animé Netflix à l'animation plus traditionnelle, mêlant 2D et 3D, et chapeauté par le créateur espagnol de la franchise Moi, Moche et Méchant, dont on retrouve ici certains coups de crayon, et un sens de l'humour assez européen.

En tant que long-métrage d'animation et film de Noël, ce n'est pas parfait : la grosse partie mise en place, jusqu'à l'arrivée de Klaus, est un peu bancale au niveau du rythme ; la direction artistique très particulière ne sera pas forcément du goût de tout le monde ; le côté "déconstruction du mythe" se limite un peu à une reconstruction à l'envers où chaque élément du Père Noël est systématiquement expliqué ; le quiproquo de dernière minute est non seulement prévisible, mais aussi un peu trop basique ; et la bande originale d'Alfonso Aguilar est compétente, mais peu mémorable.

Et pourtant, malgré tout cela, le film a un charme certain, qui fait vraiment plaisir à voir, et qui donne envie de tout lui pardonner.

Ainsi, à partir du moment où Klaus entre en scène, le film commence à prendre véritablement vie, et à s'engager sur une voie vraiment sympathique. Une grande part de ce succès est due, comme je le mentionnais, à un humour typiquement européen et décalé, et à des personnages secondaires qui ont tous une personnalité - soit développée par le script, soit de par leur apparence - mais aussi aux idées du scénario, qui revisite le mythe de manière souvent amusante et originale : tout cela donne vie à cette petite île étrange, à ce Klaus mélancolique (qui a d'ailleurs droit à une dernière scène très jolie), et rend tout ce petit monde attachant.

En somme, même s'il y a des défauts dans tout cela, le capital sympathie est conséquent, le résultat très plaisant et techniquement très réussi, le doublage efficace... bref, c'est un joli succès pour Netflix.

4.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 50 - Costume Quest : Heroes on Holiday (2019)

Publié le 25 Décembre 2019 par Lurdo dans Animation, Action, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, Yulefest, Amazon

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Costume Quest - Heroes on Holiday (2019) :

Alors que Oona est sur le point de présenter à la ville sa recette spéciale de nougat lors d'une grande célébration de Noël, une chasseuse de monstres arrive à Auburn Hollow, bien décidée à prouver au monde entier qu'elle n'est pas folle. Les enfants doivent alors protéger leurs amis grubbins, en les tenant éloignés du moindre morceau de nougat...

Épisode spécial Noël de cette série d'animation diffusée sur Amazon Prime, Heroes on Holiday s'inscrit dans la continuité directe de la première saison du show, chroniquée en ces pages à l'occasion d'Halloween : même direction artistique, mêmes doubleurs, même énergie, pour un récit de 35 minutes, nettement plus long que les épisodes habituels.

Et c'est un peu là que se situe le problème, puisque le rythme de ce double épisode et demi est gentiment bancal, et affaiblit un peu le récit. Dommage, parce que dans l'ensemble, cet épisode spécial est plutôt agréable à regarder, mais il faut bien avouer que tout cela est très superficiel et anecdotique... quand bien même le grand final serait explosif et plein d'action.

Un bilan mitigé pour un spécial Noël qui aurait bénéficié de rester bref, ou de se limiter, au minimum, à une vingtaine de minutes. Cela dit, la chanson était amusante...

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Christmas Yulefest 2019 - 49 - Christmas in Evergreen 3 : le Calendrier secret de Noël (2019)

Publié le 24 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Calendrier secret de Noël (Christmas in Evergreen 3 - Tidings of Joy - 2019) :

Romancière en panne d'inspiration et journaliste à mi-temps, Katie (Maggie Lawson) décide de visiter Evergreen pendant les fêtes, afin de découvrir par elle-même cette bourgade à la réputation exceptionnelle. En chemin, elle rencontre Ben (Paul Greene), lui aussi ancien reporter, et ensemble, ils s'intéressent au mystère d'une capsule temporelle cachée en ville 50 ans plus tôt par les parents des habitants actuels de la ville...

À la base, déjà, la série des Christmas in Evergreen de Hallmark (dont Un Festival pour Noël et La Clé d'un Noël réussi sont les deux premiers épisodes) est une sorte d'ultra-concentré de tout ce qui fait un téléfilm de la chaîne : clichés, acteurs, neige, production, etc.

Un ultra-concentré théoriquement indigeste mais qui, par son casting et sa volonté délibérée de développer un univers partagé, des personnages récurrents, et d'intégrer une petite touche de magie de Noël, parvient néanmoins à fonctionner : objectivement, les Christmas in Evergreen ne sont pas franchement meilleurs que la majorité des productions Hallmark, mais elles ont tout de même un charme supplémentaire, qui permet au spectateur d'accepter la folie de Noël ambiante.

Ici, avec ce troisième volet, c'est la même chose. En présentant cette journaliste sceptique et sarcastique, qui arrive à Evergreen et remet en question le Noël proposé par cette petite ville enneigée, Hallmark intègre même une petite dose de méta assez amusante. Ce qui n'empêche pas le reste du téléfilm ne ressembler à un best-of brouillon de tout ce qui fait un téléfilm de Noël Hallmark : montages musicaux, patinage, cookies, cuisine de Noël, décoration, sapin, traditions improbables, interprétation inégale des seconds rôles, etc, etc.

On est en terrain totalement familier, rendu d'ailleurs un peu plus décousu encore par la continuité imposée par le reste de la franchise : la plupart des personnages établis dans les deux épisodes précédents réapparaissent ici (y compris Ashley Williams et Jill Wagner), et bon nombre d'entre eux ont droit à des sous-intrigues plus ou moins étoffées (Rukiya Bernard, notamment, ce qui fait toujours plaisir).

Forcément, cela alourdit d'autant plus le métrage, un métrage qui semblait initialement vouloir s'articuler autour de cette histoire de capsule temporelle, avant de basculer en cours de route vers un calendrier de l'avent géant à la raison d'être jamais totalement probante.

Le grand mystère de la capsule temporelle/du calendrier paraît ainsi très clairement sous-développé, parasité par tout ce qui l'entoure... mais ce n'est pas si grave que ça. Car le plus important - le couple formé par Maggie Lawson et Paul Greene - fonctionne très bien : non seulement les deux acteurs ont (sans surprise) une excellente alchimie, mais en plus, la relation évolue de manière convaincante et mature. Les quiproquos sont minimaux et rapidement réglés, de manière adulte, les baisers sont fréquents et assumés, et surtout (spoiler) l'héroïne ne choisit pas de s'installer à Evergreen, ni de sacrifier sa carrière ! Miracle !

Rien que pour ça, ça donne envie de pardonner tous les défauts du métrage (et en particulier cette scène d'ouverture dans le train, où les faux raccords sont légion, notamment au niveau de la direction dans laquelle les personnages sont assis).

3.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 48 - Un Décor de Rêve pour Noël (2019)

Publié le 24 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Décor de Rêve pour Noël (Staging Christmas - 2019) :

Décoratrice d'intérieur dans l'immobilier, Lori (Soleil Moon Frye) tente de décrocher une promotion, mais pour cela, elle doit à tout prix trouver un endroit où organiser la fête de Noël de son entreprise. Une rencontre fortuite avec Everett (George Stults), veuf et père de la petite Maddie (Mia Clark), et propriétaire d'une demeure en manque de décorations, lui offre alors une occasion en or d'accomplir sa mission, mais contre toute attente, Lori n'est pas insensible au charme de son hôte...

C'était très mauvais. Et pourtant, au fil des ans et des Yulefests au niveau de plus en plus homogène (et médiocre), j'ai un peu tendance à me ramollir, et à ne plus me montrer aussi cassant avec les moins bons métrages festifs proposés par les chaînes... mais là, j'ai trouvé le tout tellement raté que j'ai été fortement tenté d'abandonner avant la fin.

Il faut dire que rien ne marche : non seulement le postulat de départ est ultra-cliché (le veuf séduisant père d'une fillette éplorée, à qui l'héroïne doit faire retrouver la joie de Noël, avant de devoir choisir entre sa promotion et sa romance naissante, bla bla bla) et l'écriture pataude, mais en plus, l'exécution de ce scénario basique est affreusement faiblarde.

Stults est robotique et plat, la fillette et Jaleel White ne sont guère meilleurs, la prise de son et la post-synchro sont approximatives, les coiffures et costumes peu flatteurs, la mise en scène étrange (dès leur première scène, Lori et Everett se tiennent à 15 centimètres l'un de l'autre)... et tout ça, sans même évoquer l'étrange fascination du script pour le monde des chaînes de café façon Starbucks, et le flou artistique qui enveloppe soudainement Soleil Moon Frye à chaque gros plan, pour cacher ses rides, comme si elle était une star de soap des années 70.

Un métrage vraiment déplaisant et fauché.

1.25/6

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Christmas Yulefest 2019 - 47 - Quelques jours à Noël (2019)

Publié le 23 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Quelques jours à Noël (Holiday Hearts - 2019) :

Comptable au sein de l'auberge de ses parents située à Birch Creek, Peyton (Ashley Williams) rêve de devenir organisatrice dans l'événementiel, et est bien décidée à faire ses preuves lors du Grand Bal Anniversaire de l'Auberge, auquel toute la ville assistera. Mais un accident inopiné l'amène à s'occuper en parallèle, le temps des fêtes de Noël, de la petite Lily (Payton Lepinski), fille de l'un de ses amis. Seul problème : elle partage cette garde imprévue avec son ex, David (Paul Campbell), un médecin au grand cœur avec lequel Peyton entretient désormais une relation assez tendue...

Rom-com Hallmark Movies & Mysteries vaguement adaptée d'un roman, et qui aurait nettement plus eu sa place sur la chaîne Hallmark classique, tant sa bonne humeur et sa légèreté ne reflètent pas l'orientation habituelle de HMM.

Mais peu importe : Campbell et Williams fonctionnent très bien ensemble, ils ont une relation assez ludique et malicieuse ; la fillette est assez attachante ; et dans l'ensemble, tous les personnages secondaires sont bien choisis.

Plus important : si le postulat de départ semble éminemment basique, son traitement dynamique fait que l'on ne s'ennuie jamais. En effet, quand on comprend que le couple qui se supporte à peine va devoir enchaîner tous les passages obligés du cahier des charges Hallmark pour "préparer Noël avec la fillette", on redoute le pire, à savoir un film en pilotage automatique du début à la fin, avec des montages insipides, etc.

Et puis non, le script parvient à esquiver les écueils les plus visibles, la distribution ne succombe jamais à ces derniers (par exemple, la scène du retour du pilote d'avion, pourtant totalement clichée et prévisible, fonctionne tout de même grâce à l'enthousiasme des acteurs concernés), et le tout reste suffisamment léger pour emporter l'adhésion, porté par son couple principal.

On regrettera simplement quelques effets visuels franchement approximatifs (les scènes tournées en voiture, ou encore le bonhomme de neige numérique), et un placement produit Balsam Hill gentiment flagrant.

4/6

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Christmas Yulefest 2019 - 46 - The Moodys, saison 1 (2019)

Publié le 23 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Sitcom, Télévision, Yulefest, Drame, Fox

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

The Moodys, saison 1 (The Moodys Christmas - 2019) :

À l'occasion des fêtes de Noël, Dan (François Arnaud), récemment plaqué par sa petite-amie, rentre seul à Chicago pour y retrouver les siens. Sa famille est en effet réunie pour les fêtes, mais comme toujours, la situation est compliquée : Ann (Elizabeth Perkins), la mère, est agacée par la rénovation inachevée de sa salle de bain ; Sean Sr. (Denis Leary), le père sarcastique, est atteint d'un cancer bénin qu'il cache cependant à tout le monde ; Sean Jr. (Jay Baruchel), son fils bon à rien, vit toujours à domicile, auto-entrepreneur aux projets improbables ; Bridget (Chelsea Frei), la fille, a trompé son mari ; et lorsque le cousin de Dan arrive avec sa nouvelle petite amie Cora (Maria Gabriela De Faria), Dan s'éprend aussitôt d'elle...

Décidément, après Merry Happy Whatever, les projets de mini-série comique de Noël semblent se multiplier, cette année... et les résultats sont toujours aussi peu probants. Pour cette adaptation d'une série australienne, la Fox a opté pour un ton nettement plus sérieux que la sitcom de studio de Netflix : ici, on est dans la dramédie à la Showtime ou HBO, avec six épisodes de 25 minutes où on crie, on pleure, et on passe ensemble la semaine d'avant les fêtes.

Le problème, en fait, c'est qu'un peu comme Fox (qui a changé trois fois le projet de nom, et tente désormais de faire passer cette mini-série festive unitaire pour une "saison 1" d'une hypothétique série récurrente), le programme ne semble pas savoir ce qu'il veut être : jamais particulièrement drôle, jamais particulièrement touchant ou dramatique, jamais suffisamment développé pour que les relations des personnages aient suffisamment de poids, bourré de protagonistes assez classiques, de situations déjà vues et de rebondissements prévisibles, ce Moody Christmas finit par ne laisser aucune impression.

Pire : le personnage de Dan s'avère étrangement antipathique. Clairement voulu comme un lead romantique placé dans une situation impossible, il apparaît en fait comme un lâche qui vole la fiancée de son cousin, prend systématiquement des décisions qui sont au mieux mal avisées, et au pire détestables... et a pourtant droit à une happy end.

D'ailleurs, en parlant de fin... de multiples sous-intrigues sont laissées en suspens, clairement pour amener une suite potentielle à ce programme. Pas sûr qu'elle voie le jour, vu le manque de succès de cette mini-série, et son caractère éminemment oubliable.

The Moodys, ce n'est pas forcément mauvais, c'est assez bien interprété (Baruchel est, comme toujours, assez attachant), mais c'est totalement quelconque et insipide.

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Christmas Yulefest 2019 - 45 - Les Milles Couleurs de Noël (2019)

Publié le 22 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Les Milles Couleurs de Noël (Christmas at Dollywood - 2019) :

Organisatrice de spectacles, Rachel (Danica McKellar) profite des fêtes de Noël pour revenir dans sa ville natale du Tennessee, non loin du parc d'attractions Dollywood, avec une mission : organiser le 30è anniversaire du parc pour le compte de Dolly Parton. Elle est ainsi associée à Luke (Niall Matter), l'un des responsables de l'établissement, qui a une conception bien différente des festivités. Malgré tout, le duo commence alors à faire des étincelles, et va rapidement transformer le parc à l'approche des fêtes...

Un métrage assez agréable que ce Noël à Dollywood, clairement calqué par Hallmark sur le modèle de ses Noël à Graceland, mais sans la prétention et le pompeux associés à la propriété d'Elvis.

Ici, quand bien même le récit serait du Hallmark basique au possible - une veuve sur le point d'avoir une promotion à New York, un retour dans sa ville natale, un prétendant local, etc, etc, etc -, le tout fonctionne de manière sympathique, porté par l'énergie et la motivation d'une Danica McKellar apparemment ravie de croiser le chemin de Dolly Parton.

Danica passe donc tout le métrage avec un grand sourire sincère sur les lèvres, ses interactions avec Niall Matter sont dynamiques et pétillantes, et dans l'ensemble, elle élève le tout au dessus de la moyenne.

Après, il ne faut pas se leurrer : on est ici dans une grande opération de promotion croisée pour Dollywood, un parc qui reste à l'image de Dolly Parton, à savoir country, clinquant, pas du meilleur goût visuel, un peu cheap et retapé de partout - les intérieurs du parc sont donc loin d'être particulièrement glamours et convaincants, et tout le monde passe son temps à louer les mérites de Dolly... mais dans l'ensemble, ce n'est pas forcément bien problématique.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 44 - Prête-moi ta main à Noël (2019)

Publié le 22 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Hanukkah

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Prête-moi ta main à Noël (Mistletoe & Menorahs - 2019) :

Christy (Kelley Jakle), cadre chez un fabricant de jouets, est invité par un futur client potentiel à prendre part à la fête privée qu'il tient à l'occasion des fêtes de Noël. Bien décidée à signer ce contrat, elle accepte et se propose même pour animer la soirée... avant de savoir que le client est juif, et que la fête sera centrée autour d'Hannouca. Elle n'a alors d'autre choix que de recruter Jonathan (Jake Epstein), instituteur juif en vacances, pour la former en urgence sur les traditions juives ; en échange, elle va tout lui apprendre des fêtes de Noël, pour l'aider à s'intégrer à la famille de sa petite-amie...

Toujours accusées de ne pas faire preuve de diversité dans leurs téléfilms de Noël, Lifetime et Hallmark ont mis le paquet, cette année, entre des métrages à la distribution intégralement afro-américaine (avec à leur tête, d'anciennes stars de sitcoms et de séries), et une poignée de films (enfin, deux ou trois, pour être exact) ayant pour thème Hannouca.

Et comme Hannouca, ça commence aujourd'hui, débutons par le premier de ces films, un métrage Lifetime qui, sans être désagréable, n'est pas non plus exceptionnel.

La faute à un côté "Hannouca pour les nuls" de ce script, qui frôle fréquemment le résumé façon page Wikipedia, à mesure que ses deux personnages principaux s'expliquent les traditions de leur peuple respectif. Et l'écriture globale du métrage est à l'identique : assez basique et approximative (on est chez Lifetime, ce n'est pas surprenant), avec des personnages caricaturaux (le petit ami de l'héroïne, la petite amie de l'instituteur, le client potentiel, le rival professionnel, etc), une héroïne étrangement surexcitée, une version WTF du monde du jouet (avec des idées de gammes de jouets calamiteuses), et des réactions improbables.

Malgré tout, le métrage se regarde tranquillement, principalement parce qu'il possède une énergie décontractée et nonchalante, à l'image d'Epstein, et qu'il ne se prend jamais trop au sérieux dans sa confrontation (simpliste et forcée) de deux cultures (nan mais le quiproquo gui/persil, au secours).

Ça se regarde tranquillement... mais c'est totalement oubliable.

Un petit 3/6, en étant gentil.

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Christmas Yulefest 2019 - 43 - Noël au Palace (2019)

Publié le 21 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël au Palace (Christmas at the Plaza - 2019) :

À trois semaines de Noël, Jessica (Elizabeth Henstridge), historienne archiviste malheureuse en amour, arrive au Plaza Hotel de New York pour y mettre en place une exposition célébrant les fêtes de Noël, telles que vécues au fil des décennies par l'établissement. Là, aux côtés de Nick (Ryan Paevey), responsable de la décoration festive de l'hôtel, elle va se plonger dans les archives du Plaza, et tenter de résoudre le mystère des cimiers traditionnels ornant chaque année l'arbre de Noël de ce monument incontournable de la Grande Pomme...

Ouhlà celui-là, je n'ai pas du tout accroché. Pourtant, tout semblait réuni pour donner lieu à un téléfilm sympathique, entre le cadre (j'ai toujours aimé le Plaza, notamment depuis Maman, j'ai encore raté l'avion et le diptyque Eloise, déluge au Plaza et Eloise fête Noël), la distribution (le couple principal est théoriquement intéressant, et Bruce Davison, dans un rôle secondaire, est toujours un plus) et le sujet qui change un peu des villes natales idéalisées et des grandes villes hostiles.

Et puis non. L'histoire s'avère une accumulation de rebondissements, de postulats et de quiproquos éventés et/ou improbables (l'ex de Nick qui ressurgit l'espace d'une scène pour un quiproquo bancal, le compagnon de Jessica qui se fait larguer de manière piteuse, les délais irréalistes imposés à l'héroïne, les réactions de sa patronne, le concept même d'une exposition conçue à moins de trois semaines de sa date d'inauguration, le "mystère" des cimiers et de leur créateur, la décoration lumineuse de la façade de la maison de l'héroïne effectuée sans qu'elle ne s'en aperçoive, etc, etc, etc), avec pour protagoniste une Jessica vraiment peu attachante, à la fois pédante, inconstante, indécise, peu fiable (deux jours après avoir entamé la conception de l'exposition, elle songe déjà à tout abandonner et à laisser l'hôtel se débrouiller) et tout simplement dépourvue du moindre charme (alors qu'Elizabeth Henstridge avait un capital sympathie énorme dans Agents of S.H.I.E.L.D).

Bref, ajoutez à cela une écriture assez laborieuse et parfois bancale, et voilà un téléfilm bien décevant, qui frustre systématiquement plus qu'il ne convainc.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2019 - 42 - Pas de plan pour Noël (2019)

Publié le 21 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Yulefest, Télévision

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Pas de plan pour Noël (A Storybook Christmas - 2019) :

Organisatrice dans l'événementiel, Celeste (Ali Liebert) tente de jongler entre sa vie professionnelle compliquée, son couple en stand-by, et sa nièce orpheline (Habree Larratt), qu'elle élève seule. À l'approche des fêtes de Noël, cependant, elle n'a d'autre recours que d'engager une gouvernante à domicile : Taylor (Jake Epstein), un auteur de livres pour enfants en panne d'inspiration, et qui cache sa véritable identité à Celeste, le temps de quelques semaines qui vont tout chambouler.

Un peu mitigé sur cette comédie romantique Lifetime à la production clairement plus économe que du côté de Hallmark (prise de son inégale, écriture plus brouillonne, décoration intérieure plus sobre) et qui confronte la toujours sympathique Ali Liebert à un Jake Epstein pas désagréable (mais qui m'a évoqué dans ce rôle une sorte de Mark Ruffalo discount).

Dans l'absolu, ce n'est pas désagréable à suivre, et ce couple principal fonctionne assez bien, mais il y a un manque de rigueur et de structure dans l'écriture, qui fait qu'il se dégage du tout quelque chose d'assez décousu.

Non seulement le postulat de départ n'intervient en fait qu'après 20-25 minutes de mise en place, mais en plus, le côté "elle est professionnelle ultra-stricte, il est nonchalant et créatif" est un peu trop cliché pour son propre bien, les antécédents tragiques de Liebert et de sa nièce (déjà aperçue dans Coup de Foudre au Château de Glace) sont un peu trop appuyés, et çà et là, on se dit que le reste de la production a du mal à se mettre au même niveau d'énergie et d'expressivité que Liebert (ou vice-versa).

Des défauts qui auraient probablement été lissés (pour le meilleur et pour le pire) dans une production Hallmark, et qui, ici, ne sont pas pour autant rédhibitoires, mais le film reste un peu approximatif, et ne convainc donc pas totalement.

2.5 + 0.5 pour la neige et le froid véritables = 3/6

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Christmas Yulefest 2019 - 41 - Un Noël magique à Rome (2019)

Publié le 20 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël magique à Rome, aka Un Noël romain (Christmas in Rome - 2019) :

Alors qu'Angela (Lacey Chabert), Américaine installée à Rome, vient juste de perdre son poste de guide touristique à la veille de Noël, elle croise le chemin d'Oliver (Sam Page), cadre américain venu conclure un accord commercial avec Luigi (Franco Nero), propriétaire d'une entreprise familiale. Elle accepte alors de lui servir de guide privé en ville, afin de lui permettre de mieux comprendre les traditions locales, et de convaincre Luigi de ses bonnes intentions. À sa grande surprise, cependant, Angela tombe sous le charme de son client, qui l'incite même à s'établir à son propre compte...

Lacey Chabert continue de faire payer ses vacances annuelles à l'étranger par Hallmark, après l'Afrique du Sud (Coup de coeur sauvage), la Belgique (Amour, Romance et Chocolat, critique à venir en février) et autres films de Noël tournés dans les pays de l'Est : place à Rome, pour une intrigue relativement basique mais qui bénéficie de la présence de quelques visages locaux (Franco Nero !) et bien entendu, des extérieurs italiens, qui donnent un surplus de charme au tout.

Par ailleurs, le film a pour lui l'association de Chabert à Sam Page, l'un des leads masculins les plus fiables et affables de la chaîne, qui a de l'alchimie avec tout le monde, sans pour autant avoir une image de mannequin pour couverture de romance Harlequin.

Ensemble, donc, le couple fonctionne bien, sur un ton plus léger et décontracté que bon nombre de métrages festifs du même genre, et si l'on excepte quelques moments un peu forcés (la dispute au cours du dîner, un peu forcée ; le passage "maison de pain d'épices", typiquement non-italien) ou ratés (le choix du sapin de Noël, splendide et naturel en extérieur, mais réduit à un pauvre arbre clairement artificiel et roulé comme un tapis une fois ramené en intérieur), inhérents au cahier des charges Hallmark, ce Noël à Rome s'avère une bonne surprise, plaçant le film parmi les plus agréables de cette saison.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2019 - 40 - Un Noël à New-York (2016)

Publié le 20 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Drame, Noël, Review, Romance, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël à New York (A New York Christmas/A Christmas in New York/A Night in New York - 2016) :

Durant les fêtes de Noël, six couples passent une nuit dans un hôtel luxueux de Manhattan : Diego (Maurice Mejia) et Gabriela (Catherine Toribio), deux jeunes latinos venus participer à un bal de promotion, à l'occasion duquel Diego veut avouer ses sentiments à son amie ; Bob (Richard Herd) et Irene (Lee Meriwether), deux octogénaires venus fêter leur 50è anniversaire de mariage, malgré les débuts de l'Alzheimer de Bob ; Jack (Christophe Backus), un musicien à succès, qui passe la nuit avec une groupie pour noyer son spleen ; Jasmine (Jasika Nicole) et Katherine (Tracie Thoms), qui ne sont pas sur la même longueur d'ondes à l'idée d'avoir un enfant ; Susan (Jaime Ray Newman), au mariage désastreux, qui flirte avec son amant Ben (Ross McCall) ; et Courtney (Linda Park)  et Sam (Jamie Bamber), deux ex qui se retrouvent après dix ans et qui s'avouent tous leurs secrets...

Comédie dramatique indépendante intimiste qui trahit à chaque instant son budget minimaliste et ses origines quasi-théâtrales, puisque le film se résume à une succession de scénettes d'intérieur, restreintes à des chambres d'hôtel, et aux personnages qui y séjournent.

Ces sous-intrigues se déroulent donc en parallèle, et s'entremêlent par le montage de manière un peu bancale et hachée, surtout dans la première moitié du film : la mise en place du métrage paraît en effet laborieuse, sautant de couple en couple sans vraiment laisser au spectateur le temps de s'y intéresser ou de s'y attacher, et la réalisation et la photographie assez ternes, de leur côté, ne font pas grand chose pour rendre le tout attirant à l’œil.

Et puis progressivement, malgré des sous-intrigues à l'intérêt très variable (le coup de blues du musicien m'a totalement laissé de marbre, les jeunes latinos sont un peu clichés et à l'interprétation inégale), le tout finit par trouver un rythme et un fil narratif à peu près fluide, et qui parvient à sonner juste (principalement parce que les acteurs trouvent, pour la plupart, l'authenticité nécessaire pour exprimer la sincérité de leurs personnages).

Cela dit, ça aurait aussi bien pu s'intituler Un Nouvel An à New York, Un 4 juillet à New York, ou Une Saint Valentin à New York, tant l'environnement festif n'a aucune incidence sur le récit ou sur le métrage.

Un petit 3/6

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Christmas Yulefest 2019 - 39 - Le Noël de Sophie (2019)

Publié le 19 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Noël de Sophie (Picture a Perfect Christmas - 2019) :

Sophie (Merritt Patterson), photographe très en vogue vivant à San Francisco, passe les vacances de Noël chez sa grand-mère, où elle rencontre David (Jon Cor), le voisin de cette dernière, un séduisant célibataire qui s'occupe seul de son neveu Troy (Luke Roessler). Spontanément, Sophie se propose alors pour garder un temps l'enfant, dépannant ainsi David, et se rapprochant progressivement de lui, jusqu'à remettre en question sa carrière et tout son mode de vie...

Un téléfilm Hallmark peu palpitant, et surtout vraiment cousu de fil blanc, dans le genre "protagoniste indépendante et carriériste se redécouvre des envies de maternité et de vie plus rangée en rentrant dans sa ville natale"... le vrai problème, en fait, c'est que pendant une bonne moitié du métrage, les relations et les réactions des personnages paraissent un peu artificielles : tout le monde se rapproche et se confie de manière un peu trop rapide, les éventuels rivaux amoureux sont trop rapidement et proprement évacués, et il ne reste ensuite pas grand chose pour tenir la dernière grosse ligne droite du métrage.

D'autant plus que si Merritt Patterson reste pétillante et attachante (idem pour Luke Roessler), Jon Cor n'est vraiment pas très charismatique ou intéressant (il ne m'avait déjà pas fait grande impression dans Coup de coeur sauvage), et par conséquent, toute la romance m'est apparue assez tiède et faiblarde.

Bref, comme beaucoup de téléfilms de la chaîne, ce n'est même pas particulièrement mauvais, mais c'est intégralement oublié à peine le film terminé, et il est donc assez difficile de mettre la moyenne à quelque chose d'aussi anecdotique.

2.5/6 (probablement plus si l'on adhère au couple Cor/Patterson)

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