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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1810 : Crazy Bear (2023)

Publié le 7 Avril 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Review, USA, Thriller, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Crazy Bear (Cocaine Bear - 2023) :

Dans les années 80, lorsque des dizaines de kilos de cocaïne tombent de l'avion d'un trafiquant, en vol au dessus d'un parc national américain, personne ne peut se douter qu'une ourse passant par là allait ingérer cette drogue, et se lancer dans un massacre sanglant sur tous les humains (Keri Russell, O'Shea Jackson Jr., Christian Convery, Alden Ehrenreich, Jesse Tyler Ferguson, Brooklynn Prince, Isiah Whitlock Jr., Kristofer Hivju, Hannah Hoekstra, Aaron Holliday, Margo Martindale, Ray Liotta...) présents là pour une raison ou une autre...

En 2006, avant que le monde ne sache vraiment ce qu'était un meme, est sorti en salles Snakes on a Plane, un métrage dont la bande annonce décomplexée avait immédiatement fait le buzz, présentant un Samuel L. Jackson énervé et des serpents à bord d'un avion. La promesse était celle d'un film amusant et décalé, un jeu de massacre pêchu et sans limite, bref, un film ludique et rigolard... mais le résultat était plus proche d'un thriller mollasson et insipide, aux rares fulgurances amusantes, mais globalement assez décevant.

Ici, avec Cocaine Bear, c'est un peu le même schéma. Avec son buzz démultiplié par le Web et les réseaux sociaux (remember Sharknado, une daube infâme devenue "culte" grâce à la magie de l'ironie des internautes), ce film offrait au premier abord une proposition très similaire à celle de Snakes on a Plane : une version déglinguée d'un fait divers assez triste (un petit ours qui découvre 30 kilos de cocaïne dans la forêt, et meurt dans d'atroces souffrances après l'avoir ingérée), avec une ourse énorme cocaïnomane agissant comme un méchant de slasher dans une comédie horrifique décomplexée.

Et le résultat est très similaire à la déception de SoaP. Devant la caméra d'Elizabeth Banks, et sous la plume de Jimmy Warden (co-scénariste de The Babysitter : Killer Queen), ce Crazy Bear tombe lourdement à plat. Pas tant pour les effets numériques très discutables de l'ourse, qui manque fréquemment de poids, ou pour la reconstitution bancale des années 80 (quand Jesse Tyler Ferguson déboule avec sa perruque fauchée, aïe), mais plutôt pour de véritables problèmes d'écriture et de mise en image, dont découlent des soucis de ton, de rythme, et d'efficacité.

C'est bien simple, le film ne semble jamais savoir équilibrer ses différentes orientations : ici, il passe une bonne demi-heure à présenter pléthore de personnages secondaires caricaturaux, souvent insipides, dont une mère et deux préados qui deviennent le noyau émotionnel (théorique) du métrage ; là, il cache son ourse et la laisse faire ses meurtres hors champ, pour mieux en afficher frontalement un ou deux lors de certaines scènes exubérantes, qui semblent sorties d'un autre film, plus assumé ; ailleurs, il fait de la comédie faiblarde, n'ayant jamais le rythme, l'énergie ou la folie pour donner corps à cet univers aux traits très appuyés et à l'interprétation cabotine ; occasionnellement, il donne dans le cartoon, avec une ourse cocainée qui fait des anges avec ses pattes par terre et rampe sur le dos quand elle renifle de la coke ; et puis il s'essaie aussi au thriller/policier décalé, façon frères Coen du pauvre, avec ces trafiquants incapables, ces policiers, et notamment un heel turn totalement inutile et random d'un personnage en cours de route.

Le résultat, c'est un film qui, s'il fonctionne lors de brèves scènes, semble étrangement timide avec son sujet, et n'est globalement ni très drôle, ni très horrifique, ni très captivant ou tendu.

Le film a beau avoir été hypé sur la base de son travail, et avoir fait les gros titres du Web et des réseaux sociaux à sa sortie, il reste un essai non transformé... le troisième successif pour Elizabeth Banks en tant que réalisatrice.

2.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1809 - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Phase 3.6 : Avengers - Endgame (2019) et Spider-man : Far from Home (2019)

Publié le 6 Avril 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, MCU, Marvel, Review, USA

Avant de nous attaquer à la phase 4 du MCU, récemment terminée, et de revenir sur ses métrages à la genèse compliquée, concluons la phase 3 du MCU en revenant sur ses deux derniers métrages, non encore diffusés au moment de notre dernier bilan de cette Intégrale...

Et pour entamer cette dernière rétrospective de la phase 3, retour sur Avengers : Endgame, la pièce maîtresse de toute cette phase, le film évènement qui a battu (presque) tous les records, et qui est l'aboutissement logique de 10 ans de construction de l'univers Marvel au cinéma...

Avengers - Endgame :

Pour vaincre Thanos et restaurer la moitié disparue des formes de vie de l'univers, les Avengers survivants décident de tenter le tout pour le tout et de remonter le temps, pour y dérober des Pierres d'infinité et créer un nouveau Gant tout-puissant...

Une fin de cycle toujours très efficace et touchante pour les personnages des premières phases Marvel, fin de cycle qui parvient à être ambitieuse, sombre (toute la première heure, c'est "les héros face à leur dépression"), épique et émouvante, notamment vis à vis du destin de Cap et de Tony. Au revisionnage, ce qui ressort le plus, c'est la maîtrise de l'écriture et du rythme global, joliment mis en valeur par la réalisation efficace des frères Russo, qui nous produisent ici certains des plans les plus iconiques et comic-book du MCU.

Ce n'est pas parfait pour autant : les règles du time heist et la mécanique temporelle sont inutilement brouillonnes, pas toujours totalement cohérentes (ce qui n'est pas surprenant puisque les scénaristes et les réalisateurs ont toujours eu des désaccords d'interprétation à ce sujet), et je reste toujours frustré du parcours de Bruce Banner - je sais qu'une partie de ce parcours frustrant est due à des problèmes de droits, mais le personnage de Hulk n'a jamais vraiment droit à son moment de gloire, et le passage du Hulk d'Infinity War à celui de Endgame, ainsi que son développement hors-champ, sont vraiment trop catapultés pour faire illusion.

Après, ça reste des bémols mineurs, en comparaison de la réussite globale de cet ultime opus.

4.75/6

(critique originale plus complète publiée sur ce blog en 2019, à lire ici)

Spider-Man - Far From Home (2019) :

En excursion en Europe avec sa classe, Peter Parker tente d'oublier la mort de son mentor Tony Stark, mais l'arrivée d'un nouveau héros, Mysterio, supposément issu d'une dimension parallèle, va de nouveau bouleverser son quotidien...

Un deuxième volet des aventures de Spidey toujours aussi attachantes, à l'image du couple en formation MJ/Peter, et qui sonne comme un épilogue tout à fait pertinent à la Phase 3 du MCU : on y découvre ainsi les premières conséquences du Blip et du décès de Stark sur le citoyen lambda, et surtout sur Peter, Happy et les autres.

Ce qui est très logique, compte tenu des liens entre Peter et Tony, et apporte une émotion perceptible à ce métrage, justifiant les choix parfois malheureux de Parker, et son rapprochement quasi-instantané avec Mysterio (excellent Gyllenhaal, et relecture originale du personnage), sorte de grand-frère héroïque qui permet à Peter de se débarrasser de responsabilités trop importantes pour lui.

Et puis, mine de rien, Far From Home sert d'introduction, pour les spectateurs, au concept de multivers : oui, c'est de l'esbrouffe de la part de Mysterio, mais la graine est semée dans l'esprit des spectateurs, et elle germera durant la Phase 4.

Après, le film reste un peu trop brouillon sur la toute fin, avec beaucoup de trop de drones numériques qui virevoltent dans tous les sens : un grand final trop chaotique pour son propre bien, ce qui tranche avec le délire psychédélique des illusions préalables de Mysterio, qui savaient se montrer inventives tout en restant claires.

4.25/6 

(critique originale plus complète publiée sur ce blog en 2019, à lire ici)

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Et comme toujours, retrouvez l'ensemble des notes des films du MCU et du DCEU (ainsi que des liens directs vers leurs critiques) sur notre page de bilan global...

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Un film, un jour (ou presque) #1808 : ​​​​​​​Sea of Thieves - Voyage of a Lifetime (2023)

Publié le 5 Avril 2023 par Lurdo dans Documentaire, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeu vidéo, UK, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sea of Thieves - Voyage of a Lifetime (2023) :

Un documentaire sympatoche et rigolard produit par Rare et diffusé sur YouTube à l'occasion du cinquième anniversaire du jeu Sea of Thieves : l'occasion de revenir en long, en large et en travers (ou presque, car le métrage, composé d'images d'archive et d'interviews, ne dure que 75 minutes, ce qui limite forcément la portée du documentaire) sur l'ensemble du projet, de sa genèse à l'anniversaire actuel, en passant par le prototype, ses tests, son évolution, les difficultés rencontrées, le COVID, etc.

Agréable à regarder, bon enfant, instructive, cette grosse heure de métrage narrée par Toby Stephens exprime bien la solidarité des joueurs de SoT et l'implication de Rare dans le projet, même si, je dois bien l'avouer, il y a toujours ce contraste assez flagrant entre la communauté des joueurs, telle que Rare la perçoit et la met en valeur, une communauté souvent centrée sur les streamers, le PvP et sur le multijoueur, et sur la réalité du jeu au quotidien, pour la plupart des joueurs solo ou duo : un jeu paranoïaque, tendu, où chaque autre joueur est un ennemi en puissance, à éviter et/ou à couler dès que possible.

Forcément, ce sont deux visions du jeu un peu déconnectées qui cohabitent bon gré mal gré, et qui donnent parfois aux joueurs l'impression de ne pas jouer au même jeu que d'autres, ou que Rare en personne. Mais bon, SoT reste une expérience unique en son genre, et ici, la scène post-crédits met du baume au cœur.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1807 : ​​​​​​​Osmosis Jones (2001)

Publié le 4 Avril 2023 par Lurdo dans Animation, Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Science Fiction, Science-Fiction, Review, USA, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Osmosis Jones (2001) :

Frank (Bill Murray), gardien de zoo fainéant et à l'hygiène douteuse depuis la mort de sa femme Maggie, peine à élever seul sa fille Shane (Elena Franklin). Un jour, lorsqu'il ingère un œuf dur tombé par terre, il fait entrer dans son corps Thrax (Laurence Fishburne), un virus bien décidé à entrer dans l'histoire en tuant son hôte en 48 heures. La contagion commence alors à se répandre, avec pour seule barrière les actions désespérées de Ozzy (Chris Rock), un globule blanc employé de la police régissant le corps de Frank, et Drix (David Hyde Pierce), un médicament ingéré par Frank pour lutter contre les premiers symptômes...

Assez frustrant, cette production Warner, hybride film d'animation/comédie en prises de vues réelles. Principalement parce que toute la partie animée, chapeautée par un ancien de Disney et de Dreamworks, est très réussie visuellement, bourrée d'idées inventives, une sorte de version buddy cop movie d'Il était une fois la vie, avec un bon travail de doublage, une animation très réussie, etc... mais à côté, la partie prises de vues réelles, réalisée par les frères Farrelly, est globalement assez désastreuse, pas drôle, gratuitement crade, avec un Bill Murray cabotin qui en fait trois tonnes, et d'autres acteurs sous-exploités (Molly Shannon, uniquement là pour se faire vomir dessus).

Et si l'on ajoute à tout ça un côté musical r'n'b très daté (et pas que : le numéro musical de Kid Rock, notamment), on se retrouve avec un métrage bancal, qui perd tout intérêt dès que l'on arrive IRL, alors que le monde de l'organisme de Frank est nettement plus intéressant et inventif (un peu le même problème que celui qui touchait Monkeybone, dans un autre genre).

Mwébof.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1806 : Murder Mystery 2 (2023)

Publié le 3 Avril 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Netflix, Action, Policier, France, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Murder Mystery 2 (2023) :

Invités au mariage du Maharajah Vikram Govindan (Adeel Akhtar) et de Claudette (Mélanie Laurent), une vendeuse française, Audrey (Jennifer Aniston) et Nick Spitz (Adam Sandler) profitent de ces vacances improvisées... jusqu'à ce que Vikram soit mystérieusement enlevé pendant la réception. Accusé d'avoir manigancé cet enlèvement, le couple fait alors tout son possible pour prouver son innocence, et ce même lorsqu'un enquêteur de renommée international, Miller (Mark Strong), est appelé à la rescousse...

Environ 80 minutes à peine pour cette suite du premier Murder Mystery, une comédie policière assez anecdotique et mal rythmée mais relativement sympathique : ici, on prend les mêmes, et on recommence en changeant les destinations touristiques (Paris, Hawaii) et en orientant le tout dans une direction plus pêchue et dynamique, plus proche d'un actioner à la True Lies que d'un whodunit (toutes proportions gardées).

J'ai donc préféré au premier, même si ça reste toujours cousu de fil blanc, un peu balourd, que certaines scènes semblent largement improvisées, et que Jennifer Aniston a un peu forcé sur le botox (ou sur le lissage numérique, au choix).

Rien d'exceptionnel, mais ça divertit pendant 80 minutes.

3.5/6 (la parodie de générique façon Agence Tous Risques, au début, m'a amusé plus que de mesure)

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Blog Update ! - Mars 2023

Publié le 2 Avril 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Update, Review, Télévision

​Un peu de variété, en ce mois de mars, sur le blog des Téléphages Anonymes, avec notamment une semaine consacrée au cinéma irlandais, à l'occasion de la Saint Patrick...

#1784 : Catwalk - Tales from the Cat Show Circuit (2019) - 4/6

#1785 : The People We Hate at the Wedding (2022) - 2.75/6

#1786 : Guillermo Del Toro's Pinocchio (2022) - 4.5/6

#1787 : Dual (2022) - 2/6

#1788 : Profession Tueur 2 (2022) - 4.25/6

#1789 : SEMAINE IRLANDE - Deadly Cuts (2021) - 3/6

#1790 : SEMAINE IRLANDE - The Fit Finlays (2010) - 4/6

#1791 : SEMAINE IRLANDE - The Gaelic Curse (2016) - 2/6

#1792 : SEMAINE IRLANDE - Hard Times : les temps sont durs (2009) - 1.75/6

#1793 : SEMAINE IRLANDE - Le Dragon de mon père (2022) - 3/6

#1794 : SEMAINE IRLANDE - Blackbird (2022) - 1.5/6

#1795 : SEMAINE IRLANDE - Week-end de débauche (2013) - 4/6

#1796 : Not Okay (2022) - 3.5/6

#1797 : Enola Holmes 2 (2022) - 3.25/6

#1798 : Catwalk 2 - The Comeback Cats (2022) - 3/6

#1799 : The Honeymoon (2022) - 1.5/6

#1800 : Le Chat potté 2 - la dernière quête (2022) - 3.75/6

#1801 : Willow - Behind the Magic (2023) - 4/6

#1802 : Glass Onion - Une histoire à couteaux tirés (2022) - 3/6

#1803 : Batman - La malédiction qui s'abattit sur Gotham (2023) - 2.5/6

#1804 : The Estate (2022) - 2.75/6

#1805 : Black Panther 2 - Wakanda Forever (2022) - 3/6

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# Bilan :

Une semaine Saint Patrick en demi-teinte, dont ne se détachent (en bien) que Week-end de débauche, une comédie plus touchante et sincère que son titre ne le laissait penser, et The Fit Finlays, un documentaire sur les Finlays, catcheurs irlandais depuis des générations. 

Le reste du mois se partage entre comédies quelconques (The Honeymoon, The Estate, The People We Hate at a Wedding - paradoxalement, ces deux premières comédies sont du même scénariste, ce que j'ignorais totalement au moment du visionnage), productions Netflix décevantes (pléonasme, je sais, mais réalité néanmoins, avec Enola Holmes 2 ou Glass Onion) et films d'animation très réussis, avec Le Chat Potté 2 et le Pinocchio de GDT.

Mention spéciale (mais pas très positive) pour Black Panther 2, qui m'a semblé brouillon, décousu, maladroit et tout sauf satisfaisant, de quoi terminer cette Phase 4 du MCU de manière bien bordélique.

 

# Film(s) du mois : 

Comme mentionné ci-dessus, le Pinocchio de Guillermo Del Toro est une relecture très réussie de cette histoire, qui éclipse sans efforts la version Disney récente en prises de vue réelles ; Week-end de débauche, une comédie irlandaise sincère et amusante ; et Profession Tueur 2, une suite nettement plus légère et décomplexée du premier opus mettant en vedette Scott Adkins.

 

# Flop(s) du mois : 

The Honeymoon et Hard Times : les temps sont durs, deux exemples qui prouvent que réussir une comédie, c'est compliqué. Et Blackbird, le résultat d'un ego trip de Michael Flatley, qui a décidé de s'imaginer en super James Bond retraité, et de tourner un film à ce sujet... mouais.

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# Petit écran :

Pas énormément de séries passées en revue, ce mois-ci : la seule et unique saison de Blockbuster, une sitcom Netflix tentant de reproduire le succès de Superstore, sans en avoir la maîtrise ou l'efficacité ; la mini-série Dragon's Dogma, à nouveau par Netflix, et adaptant le jeu vidéo du même nom (bof) ; la saison 1 de Velma, réinvention de Scooby-Doo par Mindy Kaling - ce n'est pas drôle, pas inspiré, pas original, bref, c'est à éviter.

Ajoutons à cela la saison 1 de Willow, pas mauvaise, mais trop brouillonne et éparpillée (notamment stylistiquement) pour vraiment fonctionner ; et le début de la saison 3 du Mandalorien, un début de saison assez moyen, qui continue, bon gré mal gré, de faire le forcing sur les traditions et la mythologie mandaloriennes... 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un mois d'avril très varié chez les Téléphages Anonymes, avec l'assortiment habituel de films et de séries en tout genre, et pour conclure le mois, une semaine très spéciale, à l'occasion de la nuit de Walpurgis : exactement six mois avant Halloween, la dernière semaine d'avril sera ainsi consacrée à l'horreur et au fantastique, pour célébrer la fête des sorcières...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Velma, saison 1 (2023)

Publié le 1 Avril 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Télévision, HBO Max, HBO, Review, USA

Reboot/réinvention de la franchise Scooby-Doo pour HBO Max, ce Velma a été confié à Mindy Kaling et à l'un de ses collaborateurs habituels, avec pour objectif avoué de faire un programme adulte et corrosif, une sorte de version Harley Quinn de Scooby et compagnie. 

Ce qui, sur le papier, semblait déjà une mauvaise idée, et dans les faits, a été très mal accueilli par la critique et les spectateurs, échaudés par une réinvention inutile à la provoc' facile, au race swapping maladroit, et à l'humour méta totalement à côté de la plaque. Mais que donne réellement ce programme en 10 épisodes de 25 minutes...?

Velma, saison 1 (2023) :

À Crystal Cove, un tueur en série s'en prend à toutes les jeunes femmes populaires de la ville, leur prélevant leur cerveau. Velma Dinkley (Mindy Kaling), jeune lycéenne isolée hantée par le souvenir de sa mère disparue, décide de mener l'enquête, ce qui l'amène à croiser le chemin de Daphne (Constance Wu), son ex-meilleure amie, de Fred (Glenn Howerton), fils de bonne famille vain et idiot, et de Norville (Sam Richardson), apprenti journaliste et compère de Velma...

Il serait très facile de rester sur les premières impressions laissées par les premiers épisodes du programme : en effet, dès le premier épisode de la série, les problèmes abondent clairement - cette Velma est un énième self-insert de Mindy Kaling, elle a l'humour cassant de Kaling, elle est arrogante, agressive, critique, égocentrique, possessive, névrosée et désagréable, elle est, à un moment ou un autre, l'objet des attentions amoureuses de tout le monde (et notamment de Fred - les relations interraciales avec un caucasien, c'est un truc récurrent avec Kaling), bref, Velma est Mindy Kaling, mais sous forme de cartoon, ce qui limite déjà fortement l'intérêt du personnage.

Et tous les autres personnages habituels de Scooby (enfin, presque tous, puisqu'il n'y a pas de Scooby Doo dans cette série) sont réinventés de manière... discutable. Daphné est une mean girl asiatique rousse aux mères adoptives lesbiennes, trafiquante de drogues, et attirée en secret par Velma, son ex-BFF. Fred est un influenceur idiot et superficiel, prépubère, bourré de daddy issues et affublé d'une petite b*te, qui devient un "allié de la cause féministe" après avoir lu un livre. Shaggy est un afro-américain métis et straight-edge, journaliste pour la gazette du lycée, fils de la principale et du conseiller d'orientation, et qui est désespérément amoureux d'une Velma qui l'ignore. Et donc, Velma, bisexuelle indienne hantée par la culpabilité de la disparition de sa mère...

Et outre ce casting très United Colors of Benetton, qui ne parvient même pas à rendre ce pseudo-Scooby Gang intéressant ou sympathique, la série souffre d'un souci très clair d'écriture. Bourré de vannes méta se moquant des clichés du genre, de références à la pop culture, et d'une approche se voulant adulte, Velma ressemble trop souvent à ce qu'était Harley Quinn dans ses premiers épisodes (avant que le programme ne trouve sa vitesse de croisière) : c'est immature, gratuitement méchant, inutilement violent, faussement provoc', tout en étant particulièrement prude, comme si le programme voulait avoir le beurre, l'argent du beurre et le postérieur de la crémière (mais un postérieur restant censuré à l'écran, il ne faut pas déconner).

Pourtant, il y a une tentative de développer une intrigue de fond sur le tueur en série, et sur le sort de la mère de Velma, ainsi que tout ce qui l'entoure. Et les personnages évoluent au fil de la saison, jusqu'à arriver à quelque chose qui ressemble vaguement au Scooby Gang classique, mais vu au travers d'un miroir déformant (Fred décide de peindre des fleurs sur un van, ce qui suscite immédiatement des vannes sur le côté pédophile de ce cliché ; traumatisé par un meurtre, Shaggy se tourne vers le cannabis pour soigner son PTSD ; etc, etc, etc) et avec des personnages qui se détestent tous et restent antipathiques et égocentriques.

En réalité, on a souvent l'impression que Kaling et son acolyte n'avaient aucun intérêt réel pour la franchise Scooby, au-delà du côté "hey, ça serait marrant de faire une parodie de Scooby Doo, mais avec des adolescents contemporains, creux, superficiels, sarcastiques et détestables". Et on ne peut nier que le programme s'y tient, bien qu'il reste constamment parasité par un désir de se montrer plus malin que de mesure, en se moquant des clichés et de tout ce qui fait l'essence même de Scooby Doo

In fine, Velma est une série compliquée à critiquer. En soi, la série atteint ses objectifs, proposant une parodie (pas très inspirée) de Scooby Doo, avec une diversité ethnique (artificielle) et sexuelle (la relation Daphne/Velma, mise en avant, rappelle directement la relation Harley/Ivy, notamment dans son côté "meme/délire de fan frustré qui a finit par intégrer le canon maintenant que les fans écrivent la série"), une critique sociale (pataude) et une structure narrative compétente... mais honnêtement, hormis son humour faussement subversif, le programme ne propose rien qui n'ait déjà été fait avec beaucoup plus de subtilité et de maîtrise dans Scooby-Doo : Mystères et compagnie.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1805 : Black Panther 2 - Wakanda Forever (2022)

Publié le 31 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Marvel, MCU, Disney, Review, Fantastique, Science-Fiction, Science Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Black Panther 2 - Wakanda Forever (2022) :

Après la mort inattendue de T'challa, le Wakanda devient la cible des intérêts de toutes les nations du monde, bien décidées à mettre la main sur le vibranium tout puissant. Mais lorsqu'une source sous-marine de vibranium est découverte, une attaque meurtrière sur l'équipe d'exploration responsable de cette trouvaille voit le Wakanda accusé. En réalité, cette attaque est l'œuvre de Namor (Tenoch Huerta Mejía), dieu vivant d'une peuplade amphibie ayant bâti une civilisation sous-marine autour de la puissance du vibranium, et bien décidé à ne pas laisser le monde du dessus s'approprier ce qui est sien...

Mouais. Un peu déçu, je dois dire, au visionnage de cette suite brouillonne (pas forcément surprenant, puisque Marvel a dû tout repenser au dernier moment suite au décès de Chadwick Boseman, en plus de décaler un tournage par faute de pandémie), que je placerais en dessous de l'original (et pourtant, je ne suis pas forcément le plus grand fan du premier Black Panther, à la base.

Le souci, en fait, outre le manque d'une vrai présence centrale autour de laquelle le récit graviterait (Chadwick n'est plus, et honnêtement, Shuri est assez délibérément antipathique, dans ce métrage), c'est que Black Panther 2 est un film tellement sombre (visuellement et thématiquement), tellement alourdi par le deuil de Chadwick et ses conséquences, qu'il peine à laisser de la place à son côté superhéroïque, et qu'il rate ainsi systématiquement toutes ses entrées : la première apparition de Namor, la première armure de Riri, la découverte de Talokan, la première apparition de Shuri en Panther, la première apparition des Midnight Angels, la première apparition d'Ironheart, etc... systématiquement, c'est brouillon, fait à la va-vite, avec une illustration musicale pleine de morceaux hip hop/rnb/afro qui éclipse totalement ce qui faisait la force du premier BP (sa bande originale), et ça finit par tomber à plat.

Ajoutez à cela un script parfois maladroit (les Français au Mali, au début, LOL), manquant fréquemment de clarté (le pourquoi du comment des Talokanais, des différentes couleurs de peau, des oreilles pointues, etc), et peinant à rendre attachant ou surprenant le parcours de son héroïne (honnêtement, le parallèle évident et surligné entre Talokan et le Wakanda, qui fait changer d'avis Shuri in extremis, était plus que téléphoné, et c'est limite si j'avais plus de sympathie pour Namor que pour les Wakandais fréquemment trop orgueilleux et arrogants).

Ça se regarde, c'est bien produit, les costumes sont excellents et la scène durant laquelle la Reine passe un savon à Okoye est remarquable, mais dans l'ensemble, léger bof pour ce métrage gentiment inégal, qui ne parvient jamais réellement à s'extirper de l'ombre de Chadwick Boseman.

Un petit 3/6, pour terminer la phase 4 du MCU de manière un peu faiblarde.

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1804 : The Estate (2022)

Publié le 30 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Estate (2022) :

Lorsqu'elles apprennent que leur Tante Hilda (Kathleen Turner), très aisée, est atteinte d'un cancer au stade terminal, Macey (Toni Collette) et Savannah (Anna Faris), en difficultés financières, décident de tenter de revenir dans ses bonnes grâces - et dans son testament. Elles lui rendent donc visite, mais sur place, les deux sœurs découvrent que les autres membres de leur famille sont aussi sur les rangs : Beatrice (Rosemarie DeWitt), hypocrite et manipulatrice très appréciée de sa tante, son époux James (Ron Livingston), chef, et Richard (David Duchovny), séducteur balourd déjà dans les petits papiers de Hilda...

Je l'ignorais totalement durant le visionnage, mais ce The Estate est le fruit du travail du scénariste- réalisateur de Joyeuses Funérailles/Panique aux funérailles, de Love Wedding Repeat, de Moonwalkers et de The Honeymoon, récemment passé en revue dans ces pages.

Autant dire que le côté inabouti et générique du produit fini ne surprend guère, tant les œuvres de Dean Craig sont inégales et semblent toujours manquer de quelque chose : de folie, de rythme, d'énergie, d'originalité... au choix.

Ici, The Estate est une course à l'héritage très conventionnelle, une comédie satirique qui donne l'impression d'avoir été vue et revue des dizaines de fois, et qui est constamment prévisible au possible.

Ce n'est pas forcément désagréable à regarder, principalement parce que les acteurs y mettent du leur (Duchovny est assez amusant en beauf moustachu et musclé voulant séduire sa cousine ; Anna Faris, par contre, en fait encore et toujours trois tonnes de trop, à grand renfort de grimaces), mais dans l'ensemble, on se retrouve encore une fois avec un script qui donne l'impression d'avoir été sous-développé, ou d'être à peine plus qu'une pièce de boulevard. Pas assez mordant, pas assez drôle, pas assez original, pas assez méchant, pas assez pêchu... Mwé.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1803 : Batman - La malédiction qui s'abattit sur Gotham (2023)

Publié le 29 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, Cinéma, Thriller, Fantastique, Horreur, DC, USA, Review, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Batman - La malédiction qui s'abattit sur Gotham (Batman : The Doom that came to Gotham - 2023) :

Alors qu'il tente de découvrir ce qui est arrivé à l'expédition polaire Cobblepot, Bruce Wayne réalise qu'une menace cosmique est sur le point de s'abattre sur le Gotham City des années 20, et qu'il est le seul à pouvoir l'arrêter...

Batman + les années 20 + la mythologie lovecraftienne + une adaptation d'un comic-book de Mike Mignola, ça aurait dû être exactement dans mes cordes, et finalement, non : la mayonnaise de ce métrage n'a pas du tout pris à mes yeux.

En partie à cause des choix artistiques du récit original (je ne suis pas du tout fan de la réinvention de Green Arrow ou de Poison Ivy, j'en ai un peu assez de Ras et Talia, l'utilisation d'Etrigan n'est jamais vraiment probante, le grand final improbable vire au grand nawak), mais aussi de l'adaptation : musique très synthétique, doublage assez inégal, direction artistique trop propre et structure/écriture globalement brouillonne et mal rythmée - autant de facteurs qui font de ce film d'animation quelque chose d'assez laborieux, en tout cas en ce qui me concerne.

Sans que ce soit pour autant irregardable, ça m'a semblé décousu, peut-être un peu inabouti, et en tout cas décevant.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1802 : Glass Onion - Une histoire à couteaux tirés (2022)

Publié le 28 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Netflix, Thriller, Policier, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Glass Onion - Une histoire à couteaux tirés (Glass Onion : A Knives Out Mystery - 2022) :

Invité en même temps que diverses personnalités (Dave Bautista, Kathryn Hahn, Janelle Monae, Leslie Odom Jr., Kate Hudson, Jessica Henwick, Madelyn Cline) sur l'île privée de Miles Bron (Edward Norton), un milliardaire de la tech, Benoit Blanc (Daniel Craig) se retrouve pris dans la tourmente d'un meurtre et d'une histoire de vengeance...

Disrupteur, visionnaire, casseur de codes, inventif, intelligent, génial, original, talentueux, impertinent, innovant, subversif, prend les attentes à contre-pied et chamboule toute son industrie... est-ce que je parle de la manière dont le personnage de Miles Bron est présenté dans le film, ou de celle dont Rian Johnson est décrit par la presse et autres critiques Web ?

Difficile de faire la différence, tant une énorme partie du succès des deux hommes tient aux apparences, au style et à l'esbrouffe. C'est ainsi que, depuis son Star Wars, Johnson est présenté comme un véritable auteur, un artiste malin et n'hésitant à déjouer les attentes du spectateur... et ici aussi, ça a été le cas, avec ce Glass Onion qui tient presque plus de la satire et de la parodie décomplexée du genre du murder mystery, que d'un film solide et bien construit.

Il y a du mérite, pourtant, à déconstruire un genre/une œuvre, à en exposer les rouages, à s'en moquer, pour tenter de lui donner un coup de frais. Sauf que, comme pour son Star Wars, et comme pour le premier Knives Out, Rian Johnson est bien meilleur dans la déconstruction que dans la reconstruction.

La première moitié de ce Glass Onion n'est ainsi pas un murder mystery, bien qu'il en ait tous les atours et la mise en place : lorsqu'on arrive à la moitié, Rian Johnson pouffe dans son coin, et nous montre, au travers d'un long tunnel de dialogue, que tout, jusque là, n'était qu'illusion (pas forcément surprenant, tout ce qui concerne Andy), crtiique sociale facile, et que le véritable whodunit commence maintenant.

Un whodunit problématique, car le spectateur n'est que trop peu emmené dans l'enquête de Blanc : oui, Daniel Craig s'amuse, mais les nombreuses règles du whodunit, qui assurent que le spectateur ne ressorte pas frustré de son expérience, sont fréquemment ignorées et trahies par Johnson, pour le simple plaisir de s'en moquer, d'en jouer, ou de présenter un Blanc à l'intellect encore plus développé que celui de Sherlock.

D'autant que la deuxième heure du film n'est en vérité qu'une succession chaotique de rebondissements et de flashbacks, avec pour seul objectif d'aboutir à une conclusion dont tout spectateur un peu méfiant se doutait depuis le début...

Je ne vais pas développer plus avant : j'ai été frustré par le métrage, par son écriture, par son ton, quand bien même je reconnaîtrais sa bonne facture technique, musicale, et sa distribution. Mais une nouvelle fois, ça me laisse l'impression d'un film qui se pense plus malin, subtil et subversif qu'il ne l'est réellement, ce qui m'agace plus que de mesure.

3/6 (c'est toujours mieux que les Poirot de Kenneth Branagh, cela dit) 

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Un film, un jour (ou presque) #1801 : Willow - Behind the Magic (2023)

Publié le 27 Mars 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Disney, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Willow - Behind the Magic (2023) :

Making-of d'une trentaine de minutes revenant sur le tournage de la série Willow, chroniquée hier en ces pages, et diffusée, comme la série, sur Disney +.

Au premier abord, pas grand chose à dire de plus, puisqu'on est ici vraiment dans une featurette promotionnelle inoffensive, comme on en trouvait beaucoup à une époque dans les bonus de dvd : tout le monde s'entend bien, tout le monde s'amuse, on rigole, les paysages sont jolis, ça présente les décors, les costumes, la distribution, les effets, la genèse du projet, ça se félicite de l'inclusivité de la série, etc...

Et puis on s'aperçoit qu'en fait, cette featurette est presque un épisode bonus de Life is Short, la comédie de Ricky Gervais/Warwick Davis qui présentait ce dernier comme un connard arrogant, imbu de sa personne, persuadé d'être une superstar de l'industrie cinématographique anglaise et d'avoir tous les talents du monde.

On retrouve donc ici ce Warwick, ravi de renouer avec l'univers de Willow 35 ans après, et s'assurant, en se livrant à des actes de sabotage, qu'on ne lui vole pas la vedette sur SON projet. Plutôt amusant, au final, même si ça parasite un peu le côté making-of de la série.

4/6 

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Les bilans de Lurdo : Willow, saison 1 (2022)

Publié le 26 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Romance, Disney, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, USA, Review, Télévision

Huit épisodes de 40-55 minutes, chapeautés par Jonathan Kasdan (fils de Lawrence Kasdan, frère de Jake Kasdan, et co-scénariste de Solo) et produits par Lucasfilm, voilà ce qui constitue la première saison de ce Willow, suite du film de 1988 réalisé par Rob Howard, diffusée sur Disney + en fin d'année dernière...

Willow, saison 1 (2022) :

20 ans après la mort de la Reine Bavmorda, le prince Airk (Dempsey Bryk), fils de la Reine Sorsha (Joanne Whalley) et de Madmartigan (Val Kilmer), est enlevé par les Gales, un groupe de créatures monstrueuses au service de la Crone, une sorcière maléfique. Sa sœur Kit (Ruby Cruz) part alors à sa rescousse, traversant le royaume en compagnie de Jade (Erin Kellyman), apprentie-chevalier, du Prince Graydon (Tony Revolori), promis à Kit, de Thraxus Boorman (Amar Chadha-Patel), un ancien compère de Madmartigan, et de Willow Ufgood (Warwick Davis), le légendaire sorcier nelwyn qui tente de former Elora Danan (Ellie Bamber), future impératrice amoureuse d'Airk...

On l'oublie souvent, mais dans le film de 1988, Warwick Davis n'avait que 17-18 ans, ce qui faisait donc du métrage de Ron Howard une aventure initiatique young adult avant l'heure. Il ne faut donc pas s'offusquer (comme énormément de critiques en ligne l'ont fait, agrémentant leur prose d'accusations de wokisme et de "viol d'un classique de leur enfance") de voir ici une série très orientée young adult, avec des protagonistes jeunes, dans un récit qui mêle plusieurs archétypes classiques du genre (la princesse rebelle refusant d'être mariée contre son gré, le prince traumatisé qui se découvre sorcier, l'orpheline qui devient chevalier, la jeune cuisinière qui découvre qu'elle est l'Élue, le mercenaire couard qui se découvre une conscience, les forces du Mal qui se réveillent), et les confie à une distribution sympathique de jeunes acteurs attachants.

Est-ce que ça en fait pour autant une bonne série tout court ? Pas exactement : si j'ai plutôt apprécié le programme, il y subsiste bon nombre de scories laissant une impression d'inabouti, un peu comme dans de nombreuses autres séries pensées pour le streaming (notamment sur Disney+).

Commençons par les bons points : la direction artistique est très réussie, avec une belle utilisation du budget et des décors naturels du pays de Galles (j'avoue avoir aussi un gros faible pour les décors de la Cité Immémorielle, avec ses statues immenses en ruine, qui font très Conan) ; l'interprétation est globalement compétente de bout en bout (même si léger bémol pour Warwick Davis, qui est très monocorde et récitatif pendant la moitié du programme - ça s'améliore dans le dernier tiers) ; les effets spéciaux sont globalement réussis, qu'ils soient numériques ou pratiques ; il y a de très beaux plans (en particulier vers la fin de la saison, avec ses duels de sorcellerie, etc) ; les relations entre les personnages sont plutôt bien écrites (qu'elles soient LGBTQ ou non) et dans l'ensemble, l'utilisation des archétypes de la fantasy donne lieu, ici ou là, à des interprétations amusantes (les trolls, qui passent de créatures féroces et simiesques dans le film à gardiens de prison distingués ici) et à des sous-intrigues plutôt convaincantes, qui évoquent parfois même des quêtes arthuriennes (et John Boorman).

Par contre, comme bon nombre de séries de streaming, on remarque très vite des problèmes de structure et de rythme global, avec notamment des éléments (souvent du fanservice) qui semblent le produit de gros raccourcis narratifs ou de facilités d'écriture (les Brownies). Certains épisodes font énormément de surplace, d'autres consacrent un temps indû à certaines digressions (Christian Slater, les Bone Reavers et leur campement, les bûcheronnes WTF), ou, au contraire, les survolent, comme s'ils avaient été coupés au montage, ou retirés de la toute dernière version du script, quelques heures avant le tournage...

D'un point de vue artistique, il y a aussi une tendance inutile à moderniser l'univers, que ce soit au niveau des dialogues (c'est plus flagrant dans certains épisodes que d'autres), des costumes (pour le coup, ça ne m'a pas dérangé un seul instant) ou de l'utilisation d'une illustration musicale pop moderne pour certaines scènes - en théorie, pourquoi pas, mais ici, ça a plus tendance à sortir le spectateur du récit qu'autre chose.

D'autant que le score de James Newton Howard, s'il fait de brefs clins d'œil aux thèmes classiques de Willow composés par James Horner, peine à s'imposer par ailleurs, avec un thème principal qui se fait une petite place... et le reste qui s'efface.

La série a donc des qualité et des défauts, et le tout s'équilibre plus ou moins, à mes yeux, pour donner quelque chose d'assez moyen (ce qui se traduit, je suppose, par "c'est de la grosse m*rde" dans l'esprit du spectateur d'aujourd'hui, biberonné aux "en dessous de 7/10, un film/livre/série/jeu est forcément à ch*er et ne mérite pas d'exister" imposés par les critiques du Web) : cette saison 1 de Willow est partiellement amusante, partiellement rythmée, bref, partiellement réussie, mais elle reste néanmoins assez inégale dans l'ensemble... un peu comme la plupart des productions Disney+.

Heureusement, pour peu que l'on trouve la distribution sympathique et que l'on ne fasse pas une allergie immature aux choix stylistiques de la série, ces huit épisodes passent plutôt bien, en espérant qu'une hypothétique saison 2 parvienne à rendre une copie un peu plus propre.

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - 3x01-03 (2023)

Publié le 25 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Disney, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Science-Fiction, Star Wars, Review, USA, Télévision

Après une saison 2 au final spectaculaire, et un Livre de Boba Fett très moyen (ce qui, pour la critique collective du Web, se traduit désormais à postériori par "c'était de la merde sans le moindre intérêt, comme Obi-Wan"), retour de Din Djarin et de Bébé Grogu, pour une nouvelle fournée de huit épisodes du Mandalorien, toujours chapeautée par Dave Filoni et Jon Favreau...

Star Wars : The Mandalorian - 3x01-03 (2023) :

- 3x01 : Parce qu'il cherche toujours à se faire pardonner de ses pêchés, le Mandalorien décide de retourner sur sa planète natale dévastée pour y effectuer un rituel de purification. Mais avant cela, il fait un détour par Nevarro, la planète de son ami Greef Karga (Carl Weathers)...

Une reprise en demi-teinte, sorte de transition/mise en place très centrée sur les Mandaloriens, leurs traditions, etc - ce qui a toujours été le point faible de la série, bien moins passionnant et fascinant que Dave Filoni ne semble le penser.

Parce que bon, les Mandaloriens et leur extrémisme sectaire sont assez antipathiques, franchement, et c'est d'autant plus vrai ici lorsque, au cours d'un baptème, ils sont attaqués par un crocodile géant : bizarrement, pendant toute la scène, et y compris au moment de l'arrivée héroïque et triomphante de Djarin, j'étais instinctivement du côté de la bestiole plutôt que de celui de ces imbéciles qui font un baptème aquatique dans une rivière peuplée de monstres géants.

D'ailleurs, il est amusant de remarquer que le monstre, dans les illustrations de production, était clairement une tortue XXXL, un choix créatif probablement modifié au dernier moment pour éviter de mettre en scène un massacre de tortue à l'écran - alors qu'un alligator géant, c'est nettement moins attachant.

Mais bon. Le reste de l'épisode était assez regardable, bien que peu mémorable dans l'ensemble, et encore une fois, ça servait surtout à remettre tout à plat pour la suite de la saison, avec en prime des clins d'œil aux Star Wars récents (les Anzellans, les créatures géantes en hyperespace, etc).

- 3x02 : Din Djarin explore les mines de Mandalore, à la recherche de leurs eaux purificatrices...

Vraiment rien à dire sur cette épisode qui m'a gentiment donné envie de roupiller. Forcément, comme je me contrefiche de Mandalore, de sa mythologie et de ses ruines, et qu'il ne se passe quasiment rien d'autre pendant ces quarante minutes, difficile pour moi de me passionner pour tout ça.

Oui, on voit Grogu qui s'échappe et qui évite plein de menaces, ça fait toujours plaisir, et ça décolle un peu quand Bo-Katan débarque pour aider le Mandalorien à s'échapper, mais à part ça, c'était globalement maladroit, redondant et assez plat dans son écriture et sa mise en images. Bof bof bof. M'enfin au moins, tout ça (les mines, le baptème, etc), c'est fait, passons à autre chose.

- 3x03 : Pendant que Djarin et Bo-Katan quittent Mandalore, Elia Kane (Katy O'Brian) et le Dr Pershing (Omid Abtahi), anciens impériaux en cours de réhabilitation par la Nouvelle République, tentent de s'habituer à leur nouvelle situation sur Coruscant...

Un épisode franchement bizarre, qui commence par 10 minutes d'action et de dogfights (pas désagréables), avant de passer à 35-40 minutes totalement détachées du reste du programme, et de revenir à la toute fin sur Bo Katan qui intègre la secte du Mandalorien (on est bien contents pour elle).

Et le gros de l'épisode, donc, est consacré à la description d'une sorte d'Opération Paperclip du pauvre, par laquelle les anciens impériaux sont réintégrés à la société, anonymisés, et réhabilités bon gré mal gré. Un long segment pas forcément mauvais en soi, mais peu palpitant, et qui, à l'instar d'Andor, tente de dépeindre l'univers de Star Wars en nuances de gris, façon "tout n'est pas noir et blanc, tout le monde est pourri à un niveau ou un autre" en tentant au passage d'humaniser ce "bon" docteur Pershing.

Sauf, que, contrairement à Andor (dont pourtant je ne suis pas fan), c'est ici fait de manière gentiment pataude, au point de se demander si tout cela n'était pas, à la base, une sous-intrigue de la série annulée Rangers of the New Republic, ou quelque chose du genre. En tout cas, ça arrive comme un cheveu sur la soupe, et ça ne convainc pas.

 

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1800 : Le Chat potté 2 - la dernière quête (2022)

Publié le 24 Mars 2023 par Lurdo dans Animation, Dreamworks, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Aventure, Action, Review, USA, Fantastique

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Le Chat potté 2 - la dernière quête (Puss in Boots : The Last Wish - 2022) :

Après d'innombrables aventures, le Chat potté (Antonio Banderas) découvre qu'il ne lui reste plus qu'une vie sur neuf, et que la Mort (Wagner Moura) est à ses trousses, bien décidée à mettre fin à ses jours. Pour la première fois paniqué, il se met alors en quête d'une étoile magique dont le vœu pourrait lui permettre de retrouver ses neuf vies... mais en chemin, il croise le chemin de Kitty (Salma Hayek), son ex-compagne, de Perrito (Harvey Guillén), un chien errant au grand cœur, de Boucle d'Or (Florence Pugh) et de ses trois ours (Olivia Colman, Ray Winstone, Samson Kayo), et du malfaisant Jack Horner (John Mulaney), tous à la recherche de la même étoile tombée du ciel...

Deuxième film consacré au Chat Potté, après un premier volet (en 2011) dont je ne me rappelle guère, ce Chat Potté 2 a reçu un accueil public et critique assez enthousiaste, à la limite de la dithyrambe qui rend méfiant.

Et effectivement, sous certains aspects, le film est effectivement surcôté, ou plutôt, ses défauts sont éclipsés et oubliés par les critiques. Je pourrais citer tout le début, avec ses humains moches (toujours un problème inhérent à l'univers Shrek), sa chanson insipide, ou encore Jack Horner, franchement pas un méchant d'anthologie. Et bien sûr, un certain ventre mou, une fois que la quête de tout ce petit monde est lancée sur des rails assez prévisibles.

Mais il y a quelque chose de sincère et d'universel dans cette quête désespérée du Chat potté pour échapper à sa mortalité imminente - c'est plus sombre que d'habitude, et tout cela se marie bien avec une animation expérimentale, qui lorgne fortement sur celle de Spider-man : New Generation, avec son mélange 2D et 3D, ses influences anime, son jeu avec le framerate des images : c'est dynamique, inattendu et convaincant.

Après, ça reste le Chat Potté, donc ça ne décolle pas forcément bien plus haut qu'un 4/6, et comme je l'ai (malheureusement) vu en VF...

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1799 : The Honeymoon (2022)

Publié le 23 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Romance, Italie, UK, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Honeymoon (2022) :

Adam (Pico Alexander) et sa jeune épouse Sarah (Maria Bakalova) partent à Venise pour leur lune de miel... avec Bav (Asim Chaudhry), le meilleur ami d'Adam, un véritable boulet qui a récemment perdu son emploi et qui songe au suicide. Sur place, cependant, Sarah attire l'attention de Giorgio (Lucas Bravo), un séduisant criminel, qui oblige Adam et Bav à lui servir de mules pour transporter de la cocaïne en Slovénie...

Présenté comme une comédie romantique, ce métrage est en fait plus proche d'une comédie en mode bromance, saupoudrée de comédie semi-romantique assez peu présente, ou plutôt éclipsée par le trait très forcé de tout le côté cringe, avec un Bav tellement caricatural et aux actions tellement imbuvables qu'on en vient rapidement à détester ce personnage mythomane, envahissant et trop cartoonesque pour que l'on parvienne à croire au reste.

Résultat, le film devient rapidement assez laborieux et pénible, et l'on se lasse vite de cette histoire, qui finit par être un peu comme un film de Francis Weber dont le François Pignon serait totalement dénué de tout capital sympathie et mériterait de se faire tuer dès les premières minutes du métrage.

La distribution n'est pas désagréable, et le réalisateur avait pourtant conçu Joyeuses funérailles (2007), qui était plutôt réussi, mais je n'ai absolument pas accroché au ton ou à l'écriture.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1798 : Catwalk 2 - The Comeback Cats (2022)

Publié le 22 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Critiques éclair, Canada, Review, Documentaire

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Catwalk 2 - The Comeback Cats (2022) :

Une suite (télévisée ?) au documentaire Catwalk chroniqué en ces pages la semaine dernière, et qui ici s'attarde pendant 45 minutes sur Kim et son chat Bobby, déjà abordés dans le premier volet. Mais cette fois-ci, on découvre que Kim a été bannie (pour malversations financières) de l'association canadienne féline au sein de laquelle elle concourait et qu'elle aidait à gérer, et qu'elle tente désormais de trouver un autre moyen de profiter de la notoriété de Bobby, à la retraite et avec quelques kilos en trop.

Ce moyen, ce sont les concours internationaux, et elle semble bien partie pour y parvenir... jusqu'à ce que, trente minutes après le début du documentaire, la COVID s'invite, et interrompe tant les ambitions de Kim que le déroulé du documentaire.

Ce dernier se termine ainsi en queue de poisson, comme si les réalisateurs avaient prévu 90 minutes de métrage, mais avaient dû se résoudre à jeter l'éponge en cours de route, et à boucler le tout dans la précipitation.

Pas forcément indispensable, honnêtement, et laissant l'impression d'un travail inachevé.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1797 : Enola Holmes 2 (2022)

Publié le 21 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Policier, Thriller, USA, UK, Review

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Enola Holmes 2 (2022) :

Bien décidée à s'établir à son propre compte, Enola Holmes (Millie Bobby Brown) peine à s'imposer dans une société victorienne sexiste et paternaliste. Jusqu'à ce qu'une fillette vienne la trouver, pour lui demander de l'aider à retrouver sa sœur adoptive, Sarah Chapman (Hannah Dodd), disparue récemment de l'usine d'allumettes où elles travaillaient... De quoi lancer Enola dans une enquête improbable qui va l'amener à croiser le chemin de son grand-frère Sherlock (Henry Cavill).

*soupir*

Ça commençait bien, pourtant.

Dans sa première moitié, cette suite du premier Enola Holmes parvient en effet à séduire, avec son rythme, son ton décomplexé, son énergie, ses interprètes toujours impeccables, bref, tout ce qui faisait le charme du film original... et puis à mi-parcours, premier coup de mou, avec l'arrestation d'Enola, son passage-éclair en prison, son évasion, le caméo d'Helena Bonham Carter, une scène de bagarre où Enola, sa mère et leur consœur mettent à l'amende tout un troupeau de policiers bovins (parce que girl power, tout ça)...

Le scénario commence un peu à crachoter, et rapidement, c'est tout le film qui commence à sérieusement se déliter, perdant progressivement en intérêt au fil des déductions laborieusement expliquées et de la romance adolescente d'Enola avec son Lord toujours aussi transparent. Ce qui n'aide pas, honnêtement, c'est que le film lie les deux enquêtes (de Sherlock et d'Enola) à Moriarty, le célèbre génie du crime antagoniste de Sherlock chez Doyle. Pas forcément une surprise pour le spectateur avisé qui aura compris, dès que Sherlock explique être bredouille face à un criminel génial qu'il ne parvient pas à identifier, que l'on va (encore) avoir droit à cet antagoniste...

Là où ça se complique, c'est quand, au terme d'une dernière ligne droite pleine d'action mais un peu brouillonne, l'identité de Moriarty est révélée. Un Moriarty qui ne surprend pas, à nouveau, puisque son interprète avait (peu) subtilement disparu du film depuis une demi-heure, et qu'il n'y avait personne d'autre dans le film pouvant jouer Moriarty, surtout dans un métrage où les femmes Holmes sont plus hautes en couleur que Sherlock.

Car oui, Moriarty est ici une femme. Et Netflix oblige, c'est une femme noire, en colère, opprimée par une société corrompue, patriarcale et misogyne, et qui s'est rebellée en se tournant vers le crime et en détournant de l'argent mal acquis. Une relecture bancale du personnage, dont le scénario ne sait pas vraiment s'il faut le diaboliser parce que c'est une criminelle, ou le placer comme victime des injustices sociales de son époque, parce que c'est une double minorité.

En soi, cette réinvention de Moriarty aurait pu fonctionner, si elle avait été mieux écrite, et ne semblait pas le produit d'un algorithme Netflix tentant de cocher toutes les cases de la diversité à l'Américaine (idem pour John Watson, qui apparaît dans une scène pré-crédits, et qui lui aussi est noir). Mais là, comme point d'orgue d'un film allant en s'affaiblissant, c'est un peu comme la cerise sur le gâteau d'un récit bordélique, qui tente de présenter une Enola s'imposant comme héroïne à part entière, mais ne parvient pas à s'empêcher d'utiliser encore et encore son Sherlock, parce que Henry Cavill.

À mi-film, je trouvais que ce deuxième volet était plus réussi que le premier ; à la fin du métrage, c'était tout l'inverse...

3.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1796 : Not Okay (2022)

Publié le 20 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Critiques éclair, USA, Hulu, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Not Okay (2022) :

Jeune éditrice photo vaniteuse, menteuse et superficielle, Danni Sanders (Zoey Deutch) n'a qu'un rêve : être une influenceuse, quelle qu'en soit la raison. Lorsqu'elle décide de simuler un voyage professionnel à Paris sur les réseaux sociaux, elle ne se doute pas qu'une vague d'attentats terroristes sur la capitale va faire d'elle une star instantanée, et l'objet des attentions de son séduisant collègue Colin (Dylan O'Brien) : décidée à surfer sur cette nouvelle popularité inattendue, Danni s'enfonce alors toujours plus dans son mensonge...

Une comédie satirique Hulu qui vire progressivement à la comédie dramatique sérieuse, avec une Danni qui sympathise avec une ado traumatisée (Mia Isaac) victime d'une fusillade scolaire, devient son amie, et qui finit par être prise de remords, blablabla.

Pas de rédemption au programme, cela dit, puisque le personnage principal reste présenté comme une jeune femme antipathique (dès le carton-titre d'ouverture, en fait, avec son avertissement habituel pour les épileptiques, et qui prévient aussi que le film présente un personnage féminin détestable), malgré le capital sympathie de Zoey Deutch (qui est ici excellente).

Après,  si la critique et le message sur les réseaux sociaux, la faillite du journalisme, la recherche de popularité Web, les sites à clickbait, et tout et tout, est pertinent, il est aussi assez convenu et le film tourne parfois à vide, avec une narration en chapitres relativement artificielle et inutile, et certains éléments superflus (les "visions" symbolisant sa culpabilité, etc).

Mais ça reste tout à fait regardable, à défaut d'être captivant.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1795 : SEMAINE IRLANDE - Week-end de débauche (2013)

Publié le 19 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Irlande, St Patrick, Drame

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Week-end de débauche (The Stag, aka The Bachelor Weekend - 2013) :

Métrosexuel assumé peu porté sur les activités viriles de mise lors d'un enterrement de vie de garçon, Fionnan (Hugh O'Conor) se laisse convaincre par sa fiancée Ruth (Amy Huberman) et son meilleur ami Davin (Andrew Scott) de partir un week-end entre hommes, en pleine nature, avec Kevin (Andrew Bennett) et Kevin (Michael Legge), en couple, et Simon (Brian Gleeson). Mais lorsque "la Machine" (Peter MacDonald), futur beau-frère de Fionnan, bas-de-plafond, beauf, lourd et brut de décoffrage, se joint à eux, la petite excursion prend une tournure assez inattendue...

Une comédie irlandaise plutôt sympathique qui, sous le prétexte de faire une comédie d'enterrement de vie de garçon, comme il y en a déjà tant, finit par partir dans une direction plus sincère, touchante et sentimentale, notamment au travers des nombreux regrets éprouvés par le personnage de Davin.

C'est finalement très irlandais, tout ça, y compris le fait que tout se cristallise par le biais de The Machine, le bourrin décérébré de service, qui s'avère finalement d'aussi bon conseil qu'autrui, malgré ses méthodes peu orthodoxes.

Sympathique, donc, et ça évite toute la lourdeur habituellement associée au genre.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1794 : SEMAINE IRLANDE - Blackbird (2022)

Publié le 18 Mars 2023 par Lurdo dans Thriller, Action, Drame, Cinéma, Critiques éclair, Irlande, USA, St Patrick, Romance, Review

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Blackbird (2022) :

Victor Blakley (Michael Flatley), un ancien espion de choc irlandais, a pris sa retraite après une tragédie qui l'a marqué, et tient désormais un hôtel et nightclub distingué dans les Caraïbes. Mais lorsqu'un dangereux terroriste (Eric Roberts) prend une chambre, avec à son bras une ancienne flamme et collègue (Nicole Evans) de Blakley, ce dernier est contraint de replonger dans le monde de l'espionnage international...

Techniquement un film de 2018 resté dans les placards tout ce temps, Blackbird est un vanity project écrit, réalisé et interprété par Michael Flatley (le danseur vedette et créateur de Riverdance et Lord of the Dance), dans lequel il s'image en ex-James Bond sexagénaire, tombeur irrésistible mais tourmenté, et badass capable de mettre KO des méchants bodybuildés en un coup de poing (ou hors champ, pour plus de facilités).

Un film qui a été la risée des critiques depuis son passage en festival, en 2018, et sa sortie en 2022... et qui, honnêtement, n'en méritait pas forcément tant. Oui, c'est un vanity project dans lequel Flatley se met constamment en valeur et se fait plaisir. Oui, c'est mou, les personnages secondaires ne jouent pas toujours très bien, il y a des clichés embarrassants (Blakley et son bras droit/homme à tout faire noir qui est le premier à mourir, les terroristes arabes clichés), et ce n'est pas franchement passionnant.

Et oui, dans l'absolu, ce n'est pas un bon film. Mais est-ce bien différent des trouzemille films d'action et autres thrillers qui sortent chaque année en vidéo, et dans lesquels des Michael Bergen, Eric Roberts et autres vieilles gloires tentent de faire illusion plutôt que de partir à la retraite ?

Non, pas vraiment, si ce n'est pour le nom et la carrière de l'acteur principal, immédiatement sujet de toutes les moqueries des journalistes, trop contents de faire, dans leurs gros titres, des jeux de mots faciles liés au passé de danseur de Flatley.

Comparer ce film à The Room (comme beaucoup de critiques l'ont fait avec cynisme) n'est pas justifié : Blackbird fait parfois presque illusion. Mais ce mérage est un film inabouti, sous-développé, jamais crédible et tout simplement médiocre. C'est déjà pas mal : pas la peine d'en rajouter dans les comparaisons abusives.

1.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1793 : SEMAINE IRLANDE - Le Dragon de mon père (2022)

Publié le 17 Mars 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, Fantastique, USA, Irlande, Review, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Le Dragon de mon père (My Father's Dragon - 2022) :

Après des années idylliques passées dans l'épicerie familiale de leur village, Elmer (Jacob Tremblay) supporte assez mal la nouvelle situation de sa mère (Golshifteh Farahani), qui peine à vivre de son maigre salaire en ville. Il fuit bientôt leur minuscule appartement citadin et, suivant un chat étrange, il s'embarque dans une aventure improbable qui l'emmène à l'autre bout du monde, sur une île maintenue à flots par un jeune dragon, Boris (Gaten Mararazzo), capturé par un peuple de primates dirigés par Saiwa (Ian McShane)...

Nouveau film d'animation, pour Netflix, du studio d'animation à l'origine de Brendan et le secret de Kells, du Chant de la mer, et du Peuple-loup, ce Dragon de mon père se débarrasse de ses atours celtiques et irlandais pour adapter un livre pour enfants de 1948 globalement inconnu chez nous, et en faire un récit d'aventure métaphorique plutôt réussi visuellement, mais avec nettement moins de charme que les œuvres précédentes du studio.

C'est tout sauf mauvais, attention : la technique est toujours au rendez-vous, la musique aussi, c'est inventif et spectaculaire, et le doublage, s'il est polarisant (Netflix oblige, on a droit à une distribution vocale nettement plus diverse et internationale, de Whoopi Goldberg à Gaten Matarazzo en passant par Judy Greer, Charlyne Yi, Golshifteh Farahani, Rita Moreno, etc, avec des accents qui s'éparpillent), est compétent... mais l'histoire est relativement inégale, tour à tour brouillonne, simpliste, superficielle ou générique. Et l'artifice de la narration justifiant le titre est sous-développé au point de paraître rajouté à la dernière minute.

Résultat, je n'ai pas franchement accroché à ce récit et à ses enjeux limités, tout en reconnaissant la maîtrise technique du tout.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1792 : SEMAINE IRLANDE - Hard Times : les temps sont durs (2009)

Publié le 16 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Irlande, Review, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Hard Times : les temps sont durs (Hard Times, aka Holy Water - 2009) :

Las de leur existence médiocre, quatre amis irlandais (Lochlann Ó Mearáin, Cian Barry, Cornelius Clarke, John Lynch) décident de dérober une cargaison de Viagra lors de son transit, et, pour échapper aux autorités (Angeline Ball, Stanley Townsend), ainsi qu'aux agents de sécurité américains de Pfizer (Linda Hamilton, Tiny Lister) sur les traces de la marchandise, ils la dissimulent dans un puits local, réputé pour son eau bénite. Bien vite, cependant, le produit se répand dans l'eau potable de leur bourgade, transformant radicalement la vie de ses habitants...

Avec un postulat comme ça, cette comédie aurait pu aurait dû être dynamique, rythmé, décomplexé et hilarante. Alors comment expliquer ce métrage plat, mollasson et sans charme, qui met une demi-heure à mettre en place son casse, près de 50 minutes avant que le Viagra ne se répande dans l'eau, et ne décolle jamais vraiment dans sa dernière ligne droite, même en prenant en compte le gros raccourci qui fait du Viagra un aphrodisiaque surpuissant touchant hommes, femmes et animaux ?

Allez savoir. Tout ce que je peux dire, c'est que ce métrage n'est que rarement drôle, qu'il m'a totalement laissé de marbre, et qu'en prime, il se paie un générique d'ouverture avec une police papyrus totalement périmée.

Mwé.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1791 : SEMAINE IRLANDE - The Gaelic Curse (2016)

Publié le 15 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Irlande, Review, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

The Gaelic Curse (2016) :

Tous deux victimes d'une malédiction ancestrale, Limp (Brian Walsh) et Bailey (Declan Reynolds), deux hommes irlandais, en portent les signes physiques : le premier est bossu, l'autre a une jambe handicapée, et tous deux font généralement l'objet des moqueries de leurs proches. Mais lorsque Bailey, qui vit aux États-Unis avec ses parents, revient dans leur ville natale pour y retrouver son meilleur ami, ils trouvent tous deux l'amour auprès de jeunes femmes locales... mais aussi une solution surnaturelle à leur malédiction.

Une comédie romantico-fantastique indépendante purement irlandaise au budget microscopique... et au résultat forcément laborieux : ça ne joue pas très juste (beaucoup d'amateurs ou de semi-pros), la réalisation est générique, le scénario est bancal, l'écriture maladroite, les effets forcément primitifs, et l'on ne croit jamais ni à l'amitié des deux hommes, ni à leurs romances, ni à leurs handicaps, ni à cette histoire de diable fossoyeur qui habite dans le cimetière et se dispute avec sa sœur.

C'est dommage, parce que le postulat de départ était plutôt sympathique, et qu'il est difficile de faire plus authentique que cette représentation de l'Irlande... mais non, ça ne fonctionne pas.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1790 : SEMAINE IRLANDE - The Fit Finlays (2010)

Publié le 14 Mars 2023 par Lurdo dans Documentaire, Biographie, Catch, Cinéma, Critiques éclair, Irlande, Review, Télévision, Sport, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

The Fit Finlays (2010) :

Un documentaire télévisé que j'étais certain d'avoir déjà couvert en ces pages, mais que je n'ai pas retrouvé, ce qui m'arrange, puisque cette rétrospective de la carrière de Dave Finlay fait toujours plaisir à revoir.

Depuis ses débuts dans la lutte amateur à Dublin, puis en tant que Young Apollo auprès de son père, légende de la discipline en Irlande, jusqu'à son arrivée en Angleterre puis en Allemagne, après un passage au Pays de Galles pour échapper aux conflits frappant l'Irlande du Nord, ce métrage retrace la vie du lutteur, dans ce qu'elle a eu de bon (il est respecté par toute la profession, il est toujours resté proche de ses racines) comme de moins bon (une fois le succès rencontré, ses chevilles ont enflé, il est devenu brutal, alcoolique, etc), jusqu'aux années 2010, où, désormais rangé, habitant aux USA et persuadé d'avoir, à un niveau ou un autre, été sauvé par Dieu, il est devenu producteur et lutteur pour la WWE (après un passage par la case WCW, bien entendu).

Heureusement, le film ne s'attarde pas trop sur cette "religiosité" tardive, pas forcément surprenante de la part d'un Irlandais, mais développe en long, en large et en travers, à l'aide de nombreuses photos et autres documents d'archive, toutes les étapes de sa vie.

Le tout se terminant sur une pointe d'émotion, à l'occasion des funérailles d'Orig Williams, vétéran du catch gallois, pour qui Finlay et son père, encore bien en forme, avaient un respect sincère.

Un documentaire sympathique et instructif, qui aurait peut-être pu être un peu plus abouti au niveau technique.

4/6

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