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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2023 - 29 - Brooklyn 45 (2023)

Publié le 13 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Critiques éclair, Thriller, Histoire, Guerre, USA, Review, Shudder, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Brooklyn 45 (2023) :

En décembre 45, à Brooklyn, des amis de longue date et anciens militaires - Marla Sheridan (Anne Ramsay), ex-interrogatrice, le Major Archibald Stanton (Jeremy Holm), soldat homosexuel accusé de crimes de guerre, le Major Paul DiFranco (Ezra Buzzington), aigle va-t'en-guerre - rendent visite, accompagnés de Bob (Ron E. Rains), le mari de Marla, au Colonel Clive Hockstatter (Larry Fessenden), officier supérieur déprimé par le suicide récent de son épouse. Rapidement, celui-ci leur révèle qu'il veut contacter feue son épouse par le biais d'une séance de spiritisme... mais l'expérience ne va pas se dérouler comme prévu.

Une production Shudder assez unique en son genre, qui s'ouvre et se ferme avec des changements de format d'image (4/3 noir et blanc -> 4/3 couleur -> format normal) et qui aurait très bien pu être une pièce de théâtre, puisque le tout est un gros huis-clos se déroulant dans une seule et même pièce, et que, finalement, le fantastique est limité à la brève séance du début, et à la dernière vingtaine de minutes.

Entre deux, trois quarts d'heure de thriller paranoïaque sur des militaires traumatisés par leur expérience durant la Seconde Guerre Mondiale, et qui voient des Nazis partout : c'est tendu, c'est intense, parfois ambigü, ça en dit beaucoup sur la guerre et la manière dont elle marque les hommes, bref, c'est très réussi, même si l'on ne peut s'empêcher de se dire que le tout aurait fait un excellent épisode d'anthologie au format 60-65 minutes, plutôt qu'un bon long-métrage de 95 minutes.

C'est une excellente surprise, en tout cas, avec une interprétation impeccable et marquante.

4.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 28 - Coupez ! (2022)

Publié le 12 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Halloween, France, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Japon, Review

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Coupez ! (2022) :

Rémi Bouillon (Romain Duris), réalisateur sans ambition ni réel talent, est contacté par le Japon pour adapter un film d'horreur japonais à succès dans des conditions particulières : ce film de zombies à très petit budget devra être tourné en une prise, dans les conditions du direct, et durer 30 minutes. Plus facile à dire qu'à faire, surtout avec certains des acteurs dont dispose Bouillon...

Un remake français de Ne coupez pas !, comédie horrifique japonaise très sympathique, ici adaptée en France par Michel Hazanavicius, qui après Derrick contre Superman, La Classe américaine, The Artist, les deux premiers OSS 117, Le Prince oublié, ou encore Le redoutable, continue son approche référentielle, métadiscursive et sous influence du Cinéma.

Et honnêtement, si j'avais découvert ce Coupez ! sans avoir vu l'original, j'aurais probablement trouvé tout cela inventif et rigolo, bien qu'un peu longuet (avec un ventre mou dans la seconde partie). Mais voilà, j'ai vu l'original, et ce remake est ce qu'il est : un remake pas forcément utile ou indispensable, qui fait bien ce qu'il fait, mais ne transcende pas vraiment le matériau de base, ni ne lui apporte un éclairage particulièrement pertinent.

D'ailleurs, c'est un peu le propos même du film, qui rajoute la notion de remake au concept de base, puisque les protagonistes ont pour tâche de réaliser un remake à l'identique du film japonais, mais en en gardant les prénoms et certaines spécificités, sur l'ordre de la productrice japonaise, qui fait ici une apparition.

Une couche de méta rajoutée au méta, donc, avec des personnages qui regardent le film original pour lui être fidèle... ce qui commence à gêner aux entournures quand l'immense majorité des rebondissements (notamment la conclusion et sa pyramide humaine) sont des photocopies du scénario du film japonais, mais que les personnages semblent surpris par ces derniers.

Dans l'ensemble, un exercice honorable et compétent, donc, mais qui ne m'a pas convaincu plus que ça (contrairement à la plupart des critiques, qui semblent avoir trouvé ça génialissime).

3.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 27 - There's Something Wrong with the Children (2023)

Publié le 12 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, USA, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller

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There's Something Wrong with the Children (2023) :

Après avoir brièvement exploré un bâtiment souterrain abandonné au milieu de la forêt en compagnie de leurs parents, Ellie (Amanda Crew) et Thomas (Carlos Santos), et d'un couple d'amis de la famille, Margaret (Alisha Wainwright) et Ben (Zach Gilford), deux enfants (Briella Guiza, David Mattle) commencent à avoir un comportement des plus étranges, dont seul Ben semble s'apercevoir...

Un film Blumhouse à petit budget, réalisé par Roxanne Benjamin (réalisatrice de séries pour ados et productrice des premiers V/H/S) et dont le postulat de départ lorgne fortement sur celui du film mexicain Here Comes the Devil (2012), ou encore sur celui d'autres films similaires comme The Children, etc.

Pour ne rien arranger, ce There's Something Wrong... gâche toutes ses idées par le biais d'une exécution bancale, tant dans l'écriture approximative (les personnages sont à peine développés, ils passent de meilleurs amis inséparables à pires ennemis du monde en l'espace d'une scène de dispute mal écrite) que dans l'illustration musicale (une tentative de faire du synthé rétro façon années 80, qui finit par être souvent envahissante et hors-sujet), ou encore dans la réalisation et dans la mise en image (les enfants qui deviennent des "insectes" géants, c'est plus risible que menaçant).

Après, c'est à peu près bien interprété (même si la direction d'acteurs est limite, cela dit), mais ça s'arrête vraiment là.

1.75/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 26 - Evil Dead Rise (2023)

Publié le 11 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, USA, Nouvelle-Zélande, Review

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Evil Dead Rise (2023) : 

Lorsque leur immeuble vétuste de Los Angeles est frappé par une secousse tellurique, Danny (Morgan Davies) et ses deux sœurs Bridget (Gabrielle Echols) er Kassie (Neil Fisher) découvrent qu'autrefois, le bâtiment abritait en sous-sol une ancienne banque. Là, Danny découvre un vieux grimoire et des 33 tours, qui racontent les expériences de plusieurs religieux avec les incantations du livre. Mais il est déjà trop tard, car Danny a réveillé les forces démoniaques de l'ouvrage, et celles-ci prennent possession d'Ellie (Alyssa Sutherland), la mère des enfants. Seule Beth (Lily Sullivan), leur tante, pourra désormais les sauver...

Tout petit budget pour ce qui était initialement une suite à la franchise Evil Dead produite par le studio de Raimi et destinée aux plateformes de streaming, EDR a bénéficié d'une sortie cinéma suite à des projections tests enthousiastes et très positives ; à l'identique, une grande partie des critiques se sont emballés pour le métrage écrit et réalisé par Lee Cronin, un réalisateur irlandais assez récent dans le métier.

On se souvient cependant que le remake d'Evil Dead (2013) avait reçu un accueil très similaire de la part des festivals et des critiques, avec un résultat décevant (sans forcément être mauvais)... et sans surprise, il en va de même ici.

Evil Dead Rise a en effet beaucoup plus en commun avec ce remake ou avec un film de possession lambda qu'avec les Evil Dead de Bruce Campbell : pendant 45 minutes, le film est en effet ultra premier degré, très sérieux, frôlant l'horreur intelligente/elevated avec un semblant de propos sur la maternité, etc... C'est visuellement terne et délavé, les personnages secondaires sont à peine développés (tous les autres habitants de l'étage, notamment), et surtout, le postulat de départ est ultra-capillotracté, au point de paraître forcé au possible.

Ensuite, une fois la possession établie, ça fonctionne un peu mieux, notamment parce que les actrices se donnent à fond, et que le film est très généreux sur les litres de sang et les meurtres violents... mais bizarrement, ça s'arrête là. Le côté premier degré reste en effet très présent tout au long du métrage, ce qui crée un contraste assez violent et bancal lorsque le scénariste décide de commencer à placer maladroitement des one-liners et des éléments de la franchise originale (tronçonneuse, "come get some") dans la dernière ligne droite du film.

Soudain, on se rappelle que l'on est dans une déclinaison de la franchise Evil Dead qui passe totalement à côté de ce qui faisait le charme de celle-ci, et lorsque Cronin décide de rajouter un monstre final plus proche d'une création de Rob Bottin que d'un Deadite (sans en avoir nécessairement le budget ou le savoir faire), on finit par regarder le climax très prévisible avec une certaine indifférence paradoxale (d'autant que, je dois bien l'avouer, je n'ai pas été ultra convaincu par le mixage sonore global, par certains bruitages, ou par quelques passages de post-synchronisation approximative).

Bref, j'ai trouvé le tout un peu... moyen. C'est relativement bien tenu pour ce que ça veut accomplir, bien interprété, mais le film abandonne plein de pistes en cours de route, utilise des artifices narratifs inutiles (toute l'intro) et au final, on se dit "tout ça pour ça".

3/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 25 - Les Démons du maïs (2023)

Publié le 11 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, USA, Review, Children of the Corn

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Les Démons du maïs (Children of the Corn - 2023) : 

Parce que les adultes de la ville agricole de Rylstone, au Nebraska, font le choix de sauver leur économie en cessant l'exploitation du maïs et en détruisant les champs existants, Eden (Kate Moyer) mène les autres enfants de la bourgade à la révolte, et au massacre de tous les adultes, au grand dam de Boleyn Williams (Elena Kampouris), une adolescente environnementaliste sur le point de quitter Rylstone pour partir à l'université...

Depuis son arrivée aux mains de Dimension (puis de Lionsgate et maintenant de RLJE), la franchise Children of the Corn est définitivement passée en mode direct-to-video, avec des téléfilms ratés qui se succèdent, et sont souvent à peine rattachés au reste de la franchise, de manière artificielle, histoire de continuer à en exploiter les droits. D'où probablement la sortie en catimini et purement technique de cette version en salles, courant 2020, pendant quelques jours, et cette sortie officielle trois ans plus tard en vidéo...

Aux commandes de cette version 2023, Kurt Wimmer, retombé dans l'anonymat après Equilibrium et Ultraviolet, et qui se charge ici à la fois de l'écriture et de la réalisation d'une adaptation très libre de la nouvelle de Stephen King, en cela qu'il ne garde, grosso modo, que le concept des enfants tueurs et de l'entité maléfique qu'ils servent.

Et encore : pendant près d'une heure, on est dans du thriller quasi-dépourvu de fantastique, en mode enfants psychopathes, avec une Kate Moyer qui, certes, est très bien dans son rôle, mais se contente de se rebeller contre les adultes incapables et menteurs de la ville (il y a là un semblant de propos écolo tout à fait d'actualité, sur la conscience écologique des jeunes générations, etc, mais c'est à peine survolé).

Le côté fantastique, lui, entre vraiment en jeu dans la dernière demi-heure, quand Celui qui marche derrière les sillons fait son apparition... et là, ça coince. Parce que le film est "présenté" par Digital Domain, la compagnie d'effets spéciaux, et que Celui qui... est donc montré en long, en large et en travers. Une sorte de Groot moche en tout numérique, composé de maïs, et au design très film de monstre des années 90-2000. Dès qu'on le voit arriver, en mode King Kong, pour prendre une victime sacrifiée, ça commence à poser problème, et plus tard quand l'héroïne est face à lui, c'est pire.

Une héroïne qui, d'ailleurs, est très fébrile, constamment au bord des larmes : ce n'est pas la faute de l'actrice, mais je pense qu'elle aurait pu lever un peu le pied sur ce front là, si elle avait été bien dirigée.

Et puis, pour conclure de manière bien naze, on a droit à une grosse explosion numérique dans les champs, à la fin, et à une scène post-générique assez stupide.

Paradoxalement, ce n'est pas le pire Children of the Corn de la franchise, et ça ferait presque illusion dans sa première heure, notamment parce que les jeunes actrices sont convaincantes. Mais ça s'écroule trop vite, les effets spéciaux ne suivent pas, et au final, ça ne fait pas d'étincelles.

2.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 24 - Renfield (2023)

Publié le 10 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Action, Review, USA

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Renfield (2023) :

Parce qu'il ne peut plus supporter d'être l'esclave de Dracula (Nicolas Cage), qu'il fournit depuis des siècles en victimes, Renfield (Nicholas Hoult) décide de prendre part à des réunions d'entraide, qui l'amènent à se remettre en question. Progressivement, il reprend goût à la vie, surtout après avoir croisé le chemin de Rebecca (Awkwafina), une policière de la Nouvelle-Orléans dont il sauve la vie au cours d'une fusillade, et dont le courage le fascine. Mais Dracula, lui, a décidé qu'il était plus que temps de conquérir le monde, et il voit d'un mauvais œil les doutes de son serviteur...

Une comédie horrifique signée Chris McKay à la réalisation, et un scénariste de Rick et Morty au scénario, sur une idée de Robert Kirkman (The Walking Dead), Renfield s'est donné pour mission de dépoussiérer le mythe de Dracula en transformant cette histoire en buddy cop movie à superpouvoirs, ceux dont est doté Renfield dès qu'il avale un insecte.

Pourquoi pas, même si le résultat souffle un peu le chaud et le froid, à l'image de son introduction : un in media res pas très probant, suivi aussitôt d'un remake accéléré du Dracula de 1931, en noir et blanc, avec Nicolas Cage en lieu et place de Bela Lugosi.

Et la suite est du même acabit : Nicolas Cage cabotine et s'amuse beaucoup en Dracula, méritant que l'on jette un coup d'œil au film rien que pour lui, le reste de la distribution est tout à fait compétent et efficace (Awkwafina, Hoult, Ben Schwartz, Shohreh Aghdashloo...), c'est totalement décomplexé, sanglant, avec des affrontements dynamiques et maîtrisés... mais le scénario semble fréquemment sous-développé, ne donnant pas grand chose à faire à certains de ces acteurs, oubliant en cours de route un embryon de romance entre Renfield et Rebecca, et ressemblant, au final, au premier jet d'un script décomplexé et plein de potentiel, mais dont le développement aurait été mis en suspens une fois Nicolas Cage casté, comme si la production avait préféré se reposer sur le cabotinage de ce dernier et sur le buzz de cette proposition improbable, plutôt que sur un script plus abouti.

Très sympathique, certes, mais un peu frustrant.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 23 - We Need To Do Something (2021)

Publié le 10 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Horreur, Fantastique, Walpurgis, Critiques éclair, Comédie, USA, Review

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We Need To Do Something (2021) :

Lorsqu'une tornade frappe leur quartier, Melissa (Sierra McCormick), son petit frère Bobby (John James Cronin), son père colérique (Pat Healy) et sa mère infidèle (Vinessa Shaw) se retrouvent enfermés dans la salle de bains de leur maison, la porte barrée par un effondrement. Rapidement, cependant, il apparaît que, loin d'être naturelle, cette tornade était annonciatrice d'évènements plus sombres, alors que des créatures sanguinaires rodent autour de la demeure et que la faim s'empare de la famille. D'autant que Melissa et ses expériences de sorcellerie pratiquées avec sa petite amie Amy (Lisette Alexis) pourraient bien être à l'origine de cette situation...

Une assez bonne surprise que cette adaptation d'une nouvelle par son propre auteur : c'est un petit budget en huis clos, il y a quelques idées saugrenues, quelques moments forcés, quelques explications qui ne fonctionnent pas, quelques longueurs (avec 10 minutes de moins, ça aurait été bien meilleur, voire même au format Masters of Horror) et il est clair que la fin en queue de poisson en frustrera plus d'un... mais l'ambition du tout, le sens de l'humour noir qui sous-tend une partie du film, l'interprétation générale, et surtout, le fait de réussir à maintenir l'unité de lieu jusqu'à la toute fin, sans jamais cesser d'être surprenant et sanglant, font que j'ai passé un bon moment, alors que j'ignorais tout de ce métrage avant de le lancer.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 22 - The Vigil (2019)

Publié le 9 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Religion, Fantastique, Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, USA, Oktorrorfest, Halloween

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The Vigil (2019) :

Après avoir récemment quitté la communauté religieuse à laquelle il appartenait, Yakov (Dave Davis) accepte de servir pendant une nuit, moyennant finances, de "shomer", membre de la communauté censé passer la nuit près du corps d'un mort le temps de sa veillée funéraire, et le protéger spirituellement des mauvais esprits. Mais rapidement, il réalise que cette nuit-là, la menace démoniaque est bien réelle...

Une production Blumhouse à petit budget (c'est un huis clos, ni plus ni moins, dans un salon), ce Vigil est la production précédente du réalisateur du très médiocre Firestarter, et c'est déjà un bon niveau au-dessus.

Tourné en partie en yiddish, faisant preuve d'une sobriété visuelle assez efficace, The Vigil fonctionne globalement : c'est simple mais intriguant, il y a un second degré de lecture évident sur le chagrin et le traumatisme qui s'accroche à vous et se transmet de génération en génération (Holocauste, tout ça), c'est très ancré dans la culture juive, bref, ça se regarde plutôt bien.

Seul bémol, mais il est de taille et tire clairement (un peu) le tout vers le bas, la bande originale (du sound design envahissant et surmixé) qui irrite plus qu'elle ne sert le métrage et son ambiance.

Pas rédhibitoire, mais ça affaiblit néanmoins le résultat global.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 21 - Kids vs. Aliens (2023)

Publié le 9 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Jeunesse, Horreur, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Shudder, USA, Review, Halloween, Oktorrorfest

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Kids vs. Aliens (2023) :

Trois adolescents, Billy (Calem MacDonald), Dallas (Isaiah Fortune), and Trish (Emma Vickers) harcèlent quotidiennement Gary (Dominic Mariche), Jack (Asher Grayson), et Miles (Ben Tector), plus jeunes et qui n'ont qu'une envie : tourner leur film de science-fiction dans leur grange, avec l'aide de la sœur aînée de Gary, Samantha (Phoebe Rex). Mais cette dernière n'est pas insensible au charme de Billy, séducteur impulsif, et se laisse convaincre d'organiser une grande fête chez elle, à l'occasion d'Halloween. Malheureusement, des extraterrestres sanguinaires, dont le vaisseau s'est récemment posé dans le lac tout proche, décident de profiter de l'occasion pour capturer tous les participants de la fête...

Version longue d'un segment assez oubliable de V/H/S/2, ce Kids vs. Aliens allonge la sauce en recadrant son récit (adieu le chien), en développant les relations de ses personnages, la personnalité de son héroïne et du bully de service, et en faisant tout son possible pour donner quelque chose d'amusant et de décomplexé, une sorte de film 80s avec des gamins qui jurent, qui font du catch et qui s'improvisent réalisateurs de cinéma, et malheureusement des aliens toujours très fauchés et caoutchouteux.

Et là, on retombe dans le problème du segment d'origine, ponctuellement amusant mais globalement fauché, pas trop mal interprété mais à l'écriture simpliste et caricaturale, et qui prend une grosse demi-heure avant que les aliens n'entrent en jeu (le film ne dure que 75 minutes, tout compris).

Ça se regarde, les quelques moments "gore" sont réussis (histoire de justifier la présence du film sur Shudder et dans la catégorie horreur) mais honnêtement, c'est très très anecdotique, avec sa fin en queue de poisson et ses visuels aux éclairages ultra-saturées.

Un petit 2.75/6 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - The Midnight Club , saison 1 (2022)

Publié le 8 Octobre 2023 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Drame, USA, Télévision, Netflix, Jeunesse, Critiques éclair, Romance, Afraid, Flanagan

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

The Midnight Club , saison 1 (2022) :

Spécialisée dans l'accueil des adolescents atteints d'une maladie incurable et fatale, la clinique Brightcliffe, dirigée par le Dr Stanton (Heather Langenkamp), héberge, au milieu des années 90, huit jeunes aux maladies et aux tempéraments variés : Kevin (Igby Rigney), lycéen sportif et souriant ; Anya (Ruth Codd), au caractère sarcastique et acariâtre et en fauteuil roulant ; Sandra (Annarah Cymone), religieuse et naïve ; Spencer (Chris Sumpter), gay et atteint du SIDA ; Cheri (Adia), riche héritière mythomane ; Natsuki (Aya Furukawa), au tempérament discret et dépressif ; Amesh (Sauriyan Sapkota), récemment arrivé et passionné de technologie et de jeux vidéo ; et Ilonka (Iman Benson), la dernière arrivée, une jeune femme intelligente et curieuse. Ensemble, chaque soir à minuit, ils se réunissent pour se raconter des histoires qu'ils ont inventées, qui leur permettent d'exorciser leurs peurs et leurs démons... mais petit à petit, des phénomènes mystérieux commencent à se produire, et Ilonka décide de mener l'enquête.

Nouvelle production Mike Flanagan, à ne pas confondre avec Midnight Mass, la série préalable de Flanagan : ici, le réalisateur/scénariste adapte les romans pour adolescents de Christopher Pike (apparemment incontournables outre-Atlantique) en 10 épisodes d'une cinquantaine de minutes, avec pour objectif une horreur plus accessible, notamment pour le public d'origine des livres.

Et une chose très claire apparaît rapidement au spectateur avisé : tant Pike que Flanagan se sont largement inspirés (Flanagan le reconnaissant ouvertement en interview) de la série canadienne Fais-moi peur pour donner forme à ce Club de Minuit (qui renvoie directement à la Société de Minuit de la série). Le résultat, c'est un peu ce que le revival récent de Fais-moi peur a tenté d'accomplir ces dernières années (sans parvenir à trouver le bon équilibre) : un programme confrontant les jeunes membres du Club au surnaturel, avec en parallèle, des histoires secondaires narrées par les protagonistes.

Ici, cela donne globalement des épisodes divisés en deux portions : d'un côté, une grosse moitié consacré aux histoires racontées par les adolescents, des histoires qui sont chacune adaptées d'une nouvelle de Pike, qui possèdent chacune des styles visuels, narratifs et formels différents, qui sont interprétées par tous les acteurs de la série (avec des perruques parfois peu convaincantes), et qui en disent long sur l'état d'esprit du narrateur, ses peurs, ses sentiments, etc.

Et à côté, l'histoire d'Ilonka, qui mène l'enquête sur la secte ayant autrefois vécu au manoir, et qui, petit à petit, tombe sous la coupe de Shasta (Samantha Sloyan), une naturopathe dont la communauté est installée non loin, dans les bois. Une Shasta qui flatte constamment Ilonka, qui l'encourage, qui la couvre de compliments, jusqu'à ce que, progressivement, l'adolescente, persuadée d'être plus intelligente que tout le monde, finisse par paraître égocentrique, entêtée, menteuse, voire même antipathique et blessante, dans sa quête sans fin d'un remède magique à sa maladie et à celle des autres.

Une évolution du personnage narrativement cohérente (après tout, on parle d'une ado de 18 ans facilement influençable et désespérée), assez fidèle au récit original, mais qui rend les derniers épisodes un peu frustrants, je dois dire, d'autant que le récit global, délibérément très young adult, est assez cousu de fil blanc (tous les rebondissements sont très prévisibles).

C'est probablement pour cela que la série a été assez moyennement bien reçue par la critique et les spectateurs : contrairement aux autres programmes de Flanagan, The Midnight Club est clairement un récit jeunesse, fidèle aux inspirations de Flanagan et au matériau d'origine. Ce qui, forcément, pour ceux qui s'attendaient à un programme particulièrement adulte, aux thématiques profondes et sombres (elles le sont pourtant, une fois passé le vernis young adult), peut décevoir.

J'étais d'ailleurs parmi les spectateurs dubitatifs, ayant regardé le premier épisode à sa diffusion, l'année dernière, et ayant laissé le reste de la série de côté pendant plus de six-huit mois, un peu déçu par l'orientation Fais-moi peur du tout. Et puis j'ai de nouveau laissé sa chance au programme, et j'ai fini par être séduit par cette distribution compétente, par ces personnages blessés et meurtris par un destin funeste, par ces récits courts parfois inégaux, mais toujours ludiques, et par le propos global sur la mort, la maladie, la solitude, le regard des autres, le deuil, l'espoir, etc.

Ce n'est pas parfait (ça aurait probablement pu être plus dynamique et rythmé, comme souvent chez Flanagan), mais ça reste bien écrit, bien produit, bien interprété, et régulièrement touchant.

Après, on regrettera que la promesse initiale par Netflix d'une deuxième et ultime saison ait mené les scénaristes à laisser des portes ouvertes, et à botter en touche sur l'intrigue de fond, pour lui préférer une résolution émotionnelle plus satifaisante dans l'immédiat. Maintenant que Netflix a annulé la seconde saison, cependant, beaucoup d'éléments narratifs restent en suspens, ce qui ajoute inévitablement à la frustration du spectateur...

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Monstrous, saison 1 (2022)

Publié le 7 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Fantastique, Religion, Télévision, Les bilans de Lurdo, Corée, Review, Critiques éclair, Oktorrorfest, Halloween, Drame

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

Monstrous, saison 1 (2022) :

Lorsqu'une tête de bouddha géante aux yeux masqués est déterrée dans une province de Corée du Sud, et qu'elle devient la pièce maîtresse d'une exposition locale, l'esprit maléfique habitant la statue se réveille, et commence à rendre fou quiconque croise le regard de pierre de la sculpture. Un archéologue passionné de surnaturel (Koo Gyo-Hwan) tente alors de mettre un terme à cette malédiction, alors même que la ville où est exposé le bouddha est placée en quarantaine, et couverte d'un épais brouillard inexplicable...

Une série sud-coréenne diffusée en streaming, coécrite par le réalisateur de Dernier Train pour Busan, de Peninsula et de Psychokinesis, pour un résultat en six épisodes d'une trentaire de minutes, et qui ne m'a pas vraiment convaincu.

La faute à un ton un peu éparpillé (les flashbacks dramatiques et larmoyants, auxquels répondent une interprétation très caricaturale et des moments comiques au niveau du Gouverneur de la région et de tous ses sbires obséquieux, et des passages d'enragés zombiesques qui tuent tout ce qui bouge), des sous-intrigues sans réelle conclusion satisfaisante (tout le rapport ultra-hostile et violent entre l'adolescent fils de la fliquette et la petite frappe qui le martyrise... qui se finit en queue de poisson, avec un bully qui meurt bêtement et un flashback qui n'explique pas grand chose) et des éléments assez peu probants (les moines bouddhistes qui font le rituel par téléphone portable et finissent la série en mettant des pouces verts sur YouTube)...

Après, ponctuellement, ça n'est pas désagréable à suivre, quelques moments sont assez sinistres et/ou brutaux/sanglants, mais globalement, c'est assez mal dosé (toutes les visions répétitives de l'ex-femme de l'archéologue auraient facilement pu être condensées), et ça reste très anecdotique. 

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 20 - Tremors 7 : Shrieker Island (2020)

Publié le 6 Octobre 2023 par Lurdo dans Action, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Tremors 7 - Shrieker Island (2020) : 

Quelque part dans le Pacifique Sud, sur une île privée appartenant à Bill (Richard Brake), directeur d'une entreprise de biotechnologie, des Graboïdes génétiquement modifiés ont été lâchés pour en faire les proies de chasseurs assoiffés de sang. Mais rapidement, les créatures s'en prennent aux autochtones, et menacent de s'échapper de l'île, poussant Jimmy (Jon Heder), un chercheur travaillant dans le secteur, à recourir aux services de Burt Gummer (Michael Gross), parti en exil sur une île déserte...

Le Roi Scorpion, RIPD, Un flic à la maternelle, Hard Target, Death Race, Bring It On, Chucky, Backdraft, The Munsters, Blade of the 47 Ronin, Tremors : Universal 1440 continue de produire des suites direct-to-video à toutes les (plus ou moins) grosses franchises dormantes du studio, et très souvent, le résultat est assez pitoyable.

Ici, avec ce Tremors 7, place à une formule simple : Jurassic Park mâtiné de Predator, avec des Graboïdes, sans le budget, featuring Burt Gummer et Napoleon Dynamite. Le tout, pour un dernier baroud d'honneur du personnage de Michael Gross, qui dit ici adieu à son personnage désormais septuagénaire et trop vieux pour ces conneries, dans un film réalisé et co-écrit par un faiseur habitué de nombreux films d'Universal 1440 (plus d'une dizaine de suites DTV à son actif depuis 2014).

On ne va pas se mentir : autant il y a du mieux par rapport au précédent épisode de la franchise, et à son Grand Nord tourné en Afrique du Sud, autant sorti des décors naturels exotiques, il n'y a pas grand chose de mémorable dans tout ça. Richard Brake s'amuse à cabotiner comme un méchant de cartoon, la brunette à forte poitrine de Orange is the new black n'est là que pour débiter des one-liners, la réalisation est assez laide (beaucoup de plans serrés cache-misère), énormément de remplissaage et de transitions bancales... ce n'est pas très bon, et les limites du budget se font constamment ressentir.

Après, il y a quelques scènes réussies, et les adieux de Burt Gummer sont à la hauteur du personnage, donc... pour peu que l'on sache à quoi s'attendre, ça se regarde.

2.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 19 - M3GAN (2022)

Publié le 6 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Thriller

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M3GAN (2022) :

Lorsque ses parents décèdent dans un accident de voiture, Cady (Violet McGraw) est confiée à sa tante, Gemma (Allison Williams), experte en cybernétique qui travaille dans une entreprise de jouets pour enfants, et qui est à la recherche d'un projet capable de satisfaire son patron David (Ronny Chieng). Pour apaiser les tourments de Cady et l'occuper, elle lui confie M3gan, un prototype de robot compagnon révolutionnaire doté d'une intelligence artificielle. Rapidement, cependant, alors que David décide de lancer la commercialisation à grande échelle de M3gan, le robot commence à faire preuve de comportements agressifs...

Mouais. Un film Blumhouse/James Wan conçu pour être "tous publics" et pour plaire aux ados, et qui a fait le buzz sur Tik-Tok et dans la communauté LGBTQ parce que... euh... c'est délibérément forcé et rigolard, et donc c'est forcément bien ?

Je ne sais pas, à vrai dire : dès la publicité d'ouverture, lourde et pas drôle, j'ai commencé à avoir peur, et je n'ai jamais vraiment accroché au ton global du métrage, léger et goguenard, entre tous les personnages basiques au possible (et pas forcément très sympathiques), la longue mise en place de plus d'une demi-heure, les rebondissements patauds et téléphonés, les grosses ficelles narratives, et la caractérisation approximative de tout le monde, y compris de M3gan...

On me rétorquera que tout ça, c'est voulu, que c'est une comédie d'horreur délibérément basique et outrée, que l'intérêt n'est pas dans le scénario ou dans la qualité de ce dernier... sauf qu'en fait, le film se retrouve le postérieur entre les deux chaises de la comédie et de l'horreur, jamais particulièrement horrifique et jamais suffisamment décomplexé pour être vraiment drôle, même en prenant le tout au vingt-cinquième degré.

Bref, malgré ce côté plus moqueur, rien de neuf sous le soleil, et je n'ai pas trouvé le tout particulièrement convaincant.

2.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 18 - The Friendship Game (2022)

Publié le 5 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, USA, Review, Thriller

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The Friendship Game (2022) :

Zooza (Peyton List), Rob Plattier (Brendan Meyer), Courtney (Kelcey Mawema) et Cotton Allen (Kaitlyn Santa Juana) sont amis depuis toujours, mais la perspective de quitter le lycée et de se séparer les inquiète. Jusqu'à ce que Cotton trouve un objet mystérieux, "le Jeu de l'amitié", dans une brocante, et qu'ils en suivent les règles : en avouant au jeu leur souhait le plus sincère, ils vont savoir s'ils resteront amis toute leur vie... ou s'ils ne survivront pas à l'expérience.

Aïe. Forcément, quand un film commence, dans sa première demi-heure, par totalement déconstruire son scénario, à grands renforts de flash-forwards, de flashbacks et de montage segmenté concentré sur un personnage à la fois, avant même que le spectateur ait eu le temps de s'intéresser aux personnages, ça coince.

Et le film ne se remet jamais de ce faux départ, incapable de rendre son intrigue fluide ou intéressante, de rendre ces personnages attachants, et ce pendant près de 85 minutes. Je ne vais pas mentir : entre la narration volontairement brouillonne et décousue, le personnage du hacker, l'interprétation inégale et l'écriture assez bancale (notamment les dialogues, qui font souvent grimacer par leur manque de naturel), j'ai globalement assez détesté ce métrage.

Quand au jeu/à la boîte en elle-même, très sous-exploitée au demeurant, on en vient presque à se demander si tout le film n'est pas né de cette boîte, façon "tiens, j'ai fait construire cette boîte très inspirée d'Hellraiser, ce serait bien d'en faire un film, histoire de rentabiliser cet investissement".

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 17 - Smile (2022)

Publié le 5 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Review, USA

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Smile (2022) :

Lorsqu'une jeune femme se suicide devant elle, à bouts de nerfs et affirmant être maudite, Rose Cotter (Sosie Bacon), psychiatre, s'aperçoit rapidement qu'elle est à son tour hantée par des visions effrayantes, comme si elle était traquée par une entité maléfique et souriante voulant la pousser au suicide...

Encore l'un de ces exemples de cinéma d'horreur intelligente (ou d'elevated horror) si populaire auprès des critiques outre-Atlantique, et dans lequel le surnaturel et l'horreur sont une métaphore des problèmes psychologiques de ses protagonistes, blablabla... j'avoue en avoir un peu assez de ce style, trop souvent associé à un certain cinéma indépendant maniéré et aux ambitions/prétentions pas forcément justifiées.

Ici, c'est un peu le même problème : premier métrage de son réalisateur (qui adapte ici l'un de ses courts), Smile propose quelques scènes efficaces, et des choix artistiques plus ou moins intéressants (l'illustration musicale est intrigante, notamment, et les transitions entre les scènes plutôt jolies ; les excentricités de cadrage et de réalisation, elles, semblent bien superflues), mais se perd rapidement dans un récit finalement ultra-dérivatif et inégal.

Smile, c'est le surnaturel comme manifestation d'un traumatisme refoulé qui pousse ses victimes au suicide, c'est la transmission (héréditaire ou non) des problèmes psychologiques, c'est plein de choses métaphoriques assez convenues, au service d'un récit dérivatif au possible, mélange de The Ring, de It Follows, etc, dans un format bien trop long pour son propre bien (près de deux heures).

Le tout est donc ultra balisé, rarement surprenant, avec des personnages secondaires à l'écriture un peu basique, une héroïne qui bascule en un clin d'œil de la quasi-catatonie à l'hystérie larmoyante et à la névrose tremblotante façon droguée en manque (Sosie Bacon, la fille de Kevin Bacon, est plutôt compétente, mais par moments, elle aurait peut-être dû être un peu retenue), des jump scares (prévisibles) à gogo, des feintes de scénario assez télégraphiées, et toute une dernière ligne en mode auto-thérapie, durant laquelle l'héroïne confronte ses peurs et le traumatisme de son enfance... avant d'échouer lamentablement, comme pour dire "les problèmes psychologiques, ça se soigne, la thérapie, c'est bien... sauf quand ça ne fonctionne pas : dans ces cas-là, une seule solution, le suicide.".

C'est un peu le problème de ces films métaphoriques : ça tente de concilier l'horreur surnaturelle et le propos plus "intelligent" en filigrane, mais ces deux versants partent parfois dans des directions différentes et incompatibles, et l'on se retrouve avec un film maladroit, en tout cas loin d'être ce nouveau chef d'œuvre instantané du genre que certains veulent bien voir dans Smile.

2.75/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 16 - Offseason (2022)

Publié le 4 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Review, Thriller, USA

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Offseason (2022) :

Fille d'une actrice renommée ayant perdu l'esprit, Marie (Jocelin Donahue) apprend par courrier que la tombe de sa mère, sur une presqu'île perdue au large de la Floride, a été profanée. Avec son ami George (Joe Swanberg), elle part aussitôt sur place, mais découvre bientôt que la presqu'île, plongée dans un brouillard perpétuel et coupée de la côte pendant la période hors saison à cause d'une tempête, est sous l'emprise d'une entité maléfique venue de l'océan...

Sixième film de genre de Mickey Keating, réalisateur et scénariste américain s'étant fait une spécialité dans les films pastiches rendant hommage à un sous-genre ou au travail de certains réalisateurs, ce Offseason lorgne fortement sur un certain cinéma des années 70, largement teinté d'horreur lovecraftienne, et d'un peu de Silent Hill, avec cette bourgade déserte totalement plongée dans le brouillard.

Pas désagréable, en soi, bien que très "cinéma indépendant", avec une musique grinçante entrecoupée de chansons rétro (dont un peu de français) 50s/60s, un rythme très mesuré, des cartons-titres inutiles, Joe Swanberg (ponte du mumblecore) dans un des rôles principaux, un côté très atmosphérique, et une tentative de donner un peu de sens à tout ça au travers de malédiction générationnelle et de relation mère/fille difficile.

Quelques moments fonctionnent cependant très bien, notamment visuellement (l'image est tellement retravaillée que la Floride ressemble à une Nouvelle-Angleterre grise et pluvieuse), le côté menace indicible est bien présent, mais le tout finit par être relativement dérivatif et un peu figé, avec une majorité de plans redondants sur l'héroïne qui avance, perdue dans le brouillard.

Sympatoche, mais un peu inégal.

3.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 15 - Blood (2023)

Publié le 4 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Fantastique, Drame, Oktorrorfest, Halloween, Cinéma, Critiques éclair, USA, Review

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Blood (2023) :

Ancienne toxicomane divorcée, désormais infirmière, Jess (Michelle Monaghan) s'installe avec ses deux enfants, Owen (Finlay Wojtak-Hissong) et Tyler (Skylar Morgan Jones), dans la ferme familiale, isolée de tout et voisine d'un lac desséché au milieu duquel trône un arbre sinistre. Jusqu'à ce qu'Owen, tête brûlée n'écoutant pas sa mère, se fasse mordre par son chien devenu étrangement agressif après avoir disparu pendant plusieurs jours. Rapidement, Owen tombe malade et se transforme peu à peu, un état qui ne s'améliore que lorsqu'il ingère du sang encore chaud. Jess va alors tout faire pour sauver son fils, y compris le pire... 

Un film frustrant réalisé par Brad Anderson (Le Machiniste), et qui s'avère fortement sous influence de Stephen King - probablement trop pour son propre bien. C'est bien simple, pendant la première demi-heure, on se croirait dans un remake déguisé de Simetierre, et le film flirte avec bon nombre de thématiques kingiennes, notamment l'addiction de son personnage principal, etc...

Le problème, c'est qu'une fois que le film bascule dans un récit vampirique somme toute assez classique, ça commence à devenir trop prévisible et évident pour être efficace. D'autant que Jess passe bien trop rapidement de "mon fils semble être atteint d'une maladie étrange qui ne s'améliore que lorsqu'il boit du sang" à "tiens, si j'allais chercher des lapins dans une animalerie pour les vider de leur sang", puis à "tiens, si je kidnappais cette cancéreuse suicidaire au stade terminal pour la vider de son sang", sans que l'écriture du personnage ne justifie réellement cette évolution.

Et puis, l'écriture, toujours, est un peu trop balourde à tous les niveaux, téléphonant tous ses effets et rebondissements : la garde des enfants, Jess qui se pique pour prélever son sang et qui laisse les marques d'injection bien visibles, le bébé, l'ex-mari revanchard, etc, etc, etc... On devine tout bien à l'avance, et ça n'a plus grand impact. D'autant que cela s'ajoute à des métaphores sous-exploitées et effleurées, sur l'addiction et la maternité, entre autres, et à une fin assez faiblarde.

2.5/6 parce que c'est tout de même bien interprété par tout le monde.

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 14 - Night at The Eagle Inn (2022)

Publié le 3 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Walpurgis, Review, USA

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Night at The Eagle Inn (2022) :

Sarah (Amelia Dudley) et Spencer (Taylor Turner) se rendent dans un hôtel perdu du Vermont, où ils sont nés, où leur mère est morte et où leur père a disparu 24 ans plus tôt. Là, ils ne trouvent que le gérant des lieux (Greg Schweers), un peu bizarre, et l'homme à tout faire (Beau Minniear), qui ne laisse ni Sarah ni Spencer insensible. Mais rapidement, le frère et la sœur réalisent que cette nuit à l'hôtel risque bien d'être leur dernière nuit sur cette Terre...

Un film d'épouvante à petit budget (un hôtel vide, de vieilles télévisions, quatre acteurs) et à la durée limitée (70 minutes tout compris), mais qui s'avère plutôt sympathique à suivre, à défaut d'être exceptionnel : le duo principal a une bonne alchimie, la musique et l'atmosphère sont efficaces, et le retournement de situation final, pas forcément surprenant, fait très Contes de la Crypte.

Après, c'est plein de petites scories çà et là, comme l'interprétation très caricaturale de Greg Schweers (le personnage aurait mieux fonctionné avec un peu plus de subtilité et de retenue), mais dans l'ensemble, ça se regarde facilement, et ça conserve toujours un certain sens de l'humour qui fonctionne.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 13 - Venus (2022)

Publié le 3 Octobre 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Espagne, Review

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Venus (2022) :

Lucia (Ester Expósito), danseuse dans un club, dérobe un stock de drogues à ses patrons criminels, et se réfugie chez sa sœur (Ángela Cremonte) et sa nièce (Inés Fernández), dans un immeuble isolé réputé pour être hanté. Rapidement, alors même que ses anciens employeurs la traquent et se rapprochent d'elle, Lucia découvre qu'une présence étrange vit à l'étage du dessus, et que des phénomènes surnaturels se multiplient autour d'elle...

Une supposée adaptation très (très) libre de La maison de la Sorcière de Lovecraft (une nouvelle qui avait pour caractéristiques principales un grenier maudit à la géométrie non-euclidienne, une sorcière aux ordres d'Azathoth, un étudiant mathématicien, un rat à visage humain, et des rêves psychédéliques) par Jaume Balaguero (produit par Alex de la Iglesia), qui décide ici de ne garder de Lovecraft que le vague concept de base (une entité qui envahit les rêves des habitants de l'immeuble, des sorcières qui sacrifient des enfants), pour enrober le tout dans une histoire de gangsters franchement peu probante ou intéressante, et des atours de film d'horreur assez génériques.

Venus a pourtant été très bien accueilli par la critique et, dans une certaine mesure, par les spectateurs, mais je suis resté de marbre devant cette mise en place interminable, vaguement ponctuée de moments plus "effrayants". Quand la moitié du film est écoulée, et que l'on est toujours dans un polar criminel à peine teinté de surnaturel, difficile de se passionner pour tout ça, même si l'on se dit que tous ces criminels vont se faire massacrer par des monstres d'une manière ou d'une autre dans la dernière ligne droite du film.

Mais en fait, même pas. Car au terme d'un passage en mode Rambo du pauvre (l'héroïne bricole une explosion pour éliminer 90 % des gangsters), on se retrouve avec une héroïne sexy et badass­™ qui, après avoir été éventrée du nombril aux poumons, se recoud à l'agrafeuse et au chatterton et part botter des culs avec un fusil à pompe sur de la dance music...

Sauf qu'en fait, même pas (bis). Car tout cela prend en effet place dans les 5-10 dernières minutes du film, en parallèle d'un rituel interrompu pour invoquer une entité... et tout se finit en queue de poisson, de manière très frustrante.

Un film très espagnol dans sa forme, une actrice principale très impliquée, mais pour le reste, je suis très largement resté sur ma faim.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 12 - Scare Package II : Rad Chad's Revenge (2022)

Publié le 2 Octobre 2023 par Lurdo dans Anthologie, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Shudder, USA, Review

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Scare Package II - Rad Chad's Revenge (2022) :

Suite de l'anthologie Shudder chapeautée par Aaron B. Koontz, réalisateur de The Pale Door, après un premier volet agréable, bien qu'usant et abusant du fanservice cinéphile et du sarcasme/de l'ironie complice pour s'assurer la sympathie du spectateur amateur de genre.

Ici, on prend les mêmes (ou presque - Koontz revient et reprend ses personnages) et on recommence, avec un format similaire, assez classique pour une anthologie, mais plus chargé en fil conducteur, et nettement moins en courts-métrages d'origines diverses, comme si Koontz avait voulu se garder une place plus importante, ou comme s'il était tombé en panne de courts à intégrer dans son anthologie.

- Rad Chad’s Revenge : les invités présents aux funérailles de Chad se retrouvent pris au piège de ce dernier qui, par l'intermédiaire de vidéos, les soumet à des jeux cruels à l'issue potentiellement fatale...

Le fil conducteur de ce second volet, à nouveau réalisé par Koontz, et qui donne lieu à une sorte de parodie de Saw en mode goguenard et référentiel, où les défis sont stupides (beer pong, avec montage musical 80s ; une parodie de Wicker Man ; le cinnamon challenge ; une parodie de found footage avec écorchage façon Hellraiser), les révélations capilotractées (c'est bien une parodie de Saw), et où tout est bien trop long pour son propre bien. Décevant, d'autant que ça frôle parfois les Scary Movie des Wayans niveau inspiration.

- Welcome to the 90s : alors que deux sororités sont installées côte à côte, celle des Final Girls et celle des Sure To Die, un tueur décide, contre toute attente, de s'en prendre au premier groupe lors de la nuit du nouvel an...

Un court amusant qui se moque gentiment des clichés des final girls des années 80, remplacées ici par la final girl des années 90 (Buffy), pour une leçon de féminisme whédonien un peu facile (et surtout qui laisse un goût amer maintenant que l'on sait ce que l'on sait sur Whedon). Sympatoche, mais pas aussi drôle et malin que le métrage ne pense l'être.

- The Night He Came Back Again! Part VI: The Night She Came Back : hantée par le souvenir du massacre perpétré par son frère indestructible sur ses amis, vingt ans plus tôt, Daisy revient sur les lieux de la tragédie pour tenter d'exorciser ses démons...

Une suite directe au segment The Night He Came Back Again ! Part IV - The Final Kill du précédent Scare Package, ce court se moque allègrement des franchises interminables aux suites répétitives, à la continuité hasardeuse, et aux idées bancales. Plutôt amusant, dans l'ensemble.

- Special Edition : un groupe d'amies passe la nuit dans un vieux phare, mais leur visionnage d'une vieille vidéo libère une entité maléfique et sanguinaire...

Énorme bof que ce segment façon The Ring x Slenderman, mais avec le "fantôme" de Trois hommes et un bébé comme pseudo-Sadako. C'est approximatif, l'écriture ne développe rien de probant, et l'entité est assez moche et fauchée.

- We're so Dead : dans les années 90, un groupe d'enfants découvre un cadavre, et décide de tenter de le réanimer...

Un gros segment ultra-référentiel, parodie de Simetierre, Stand by me, Reanimator, La Mouche en mode pré-ado, presque trop dérivatif pour son propre bien (surtout quand ensuite, le fil conducteur finit cette anthologie par un défi demandant de nommer toutes les références de ce court), mais qui sauve sa mise avec une fin absurde. 

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Dans l'ensemble, un second volet un bon cran en dessous du Scare Package original, assez déséquilibré, et toujours avec ce côté référentiel (et révérentieux) de cinéphiles incapables de se détacher de leurs influences, ou de les transcender, autrement qu'au travers d'un fanservice évident et un peu creux. Ajoutez à cela un côté un peu nombriliste qui toutélie trop le tout au premier volet et aux éléments pas forcément les plus probants de celui-ci, et voilà, une suite précipitée et inaboutie. Cela dit, les effets visuels (pratiques) sont toujours très réussis.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 11 - Blood Relatives (2022)

Publié le 2 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Review, USA, Shudder

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Blood Relatives (2022) : 

Vampire juif ayant survécu à l'Holocauste, Francis (Noah Segan) arpente désormais les routes des USA au volant de sa voiture de sport vintage, tentant de se faire discret et d'être laissé en paix. Jusqu'à ce que Jane (Victoria Moroles), une adolescente de quinze ans, le retrouve, et affirme être sa fille. Bon gré mal gré, le duo de vampires va alors apprendre à se connaître, et tenter de reformer une unité familiale improbable... 

Une comédie d'horreur écrite, réalisée et interprétée par Noah Segan, déjà à l'origine d'un segment assez moyen de Scare Package (M.I.S.T.E.R.), et habitué des productions de Rian Johnson, ce Blood Relatives mêle de manière assez sympathique road movie, film de vampires, coming-of-age story et drame indépendant sur un père qui se découvre une fille têtue et volontaire.

Une mélange qui fonctionne plus qu'il ne tombe à plat, grâce à la bonne volonté de tout ce petit monde, à l'interprétation de Victoria Moroles, et au léger décalage qui règne constamment dans cet univers : oui, c'est une première réalisation (en tant que long-métrage), c'est occasionnellement approximatif et maladroit dans l'écriture, dans le rythme et dans la mise en scène (voire même, çà et là, dans l'interprétation), et le budget n'était clairement pas énorme, mais globalement, c'est une approche intéressante et posée du genre (et les petites pointes de musique yiddish, çà et là, n'ont pas manqué de m'arracher un sourire amusé).

3.5/6

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Reginald The Vampire, saison 1 (2022)

Publié le 1 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, USA, SyFy, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Horreur, Review, Télévision

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

Reginald The Vampire, saison 1 (2022) :

En surpoids, malheureux et épris en secret de Sarah (Em Haine), sa collègue, Reginald (Jacob Batalon) voit sa vie changer radicalement lorsqu'il croise le chemin de Maurice (Mandela Van Peebles), un vampire bienveillant qui le prend en pitié et le transforme en suceur de sang. Mais même chez les vampires, il ne fait pas bon avoir des complexes et des kilos en trop... surtout quand, comme Reginald, on possède des capacités surnaturelles inédites.

Alors que la diffusion de la saison 2 est sur le point de commencer, retour sur la première saison (10 épisodes de 45 minutes) de ce programme diffusé sur la chaîne Syfy, et adapté d'une série de romans au titre plus direct : les Fat Vampire Chronicles.

Au programme, donc, une semi-comédie d'horreur très Syfy, à savoir un peu fauchée, formellement un peu approximative, paradoxalement écrite par un ancien de Twin Peaks (mais aussi de Dominion, de Reign et de Dracula, ce qui aide franchement à relativiser et à comprendre certains choix scénaristiques), à l'interprétation relativement inégale, mais qui se regarde principalement grâce au capital sympathie de son interprète principal.

Et par chance, Batalon se démène vraiment pour permettre à la série de dépasser son postulat de départ, et d'avancer dans une direction intrigante. C'est là la bonne idée de l'équipe créative : étendre l'univers de Reginald au-delà de son seul point de vue et de ce personnage, en développant la mythologie des vampires, en amenant d'autres entités surnaturelles, et en donnant un peu de corps et d'épaisseur à tous les personnages secondaires, qui ont chacun droit à leur moment ou à leur secret tragique.

Ça sauve la série, à mes yeux, en lui donnant un peu de profondeur et de sincérité, et en lui évitant de trop dépendre d'une facture un peu fauchée pour convaincre : on se retrouve avec des conflits de pouvoirs au sein de la société vampirique, avec des suceurs de sang tous plus ou moins bisexuels (ce qui ne surprend guère quand on repense au titre du programme, singeant Anne Rice, mais permet de nuancer un peu le personnage d'Angela - Savannah Basley - la méchante de service), une ado solitaire à la mère (à priori) possédée, une tueuse vampirique asiatique qui s'éprend de Reginald (et pousse la chansonnette), un épisode consacré à la backstory de Maurice (dans les années 70), une histoire d'extrémistes religieux qui ne débouche sur rien (pour l'instant), un parallèle soif de sang/boulimie/obésité un peu maladroit, un épisode de recherche d'un vampire mythique (qui devient une exploration psychologique des peurs et des défauts de Reggie), et une évaluation officielle de Reginald par les autorités vampiriques, assez parodique.

Soyons très clair, tout ne fonctionne pas. Outre le côté un peu limité des effets et de la production (ça reste une série Syfy, ni plus ni moins), l'écriture est parfois inégale, avec des raccourcis narratifs maladroits, des personnages dont les relations évoluent ponctuellement, au lance-pierre (le virage de Reginald en mode gros connard polygame ne fonctionne pas vraiment, par exemple), et autres rebondissements plus ou moins probants (les archanges...), souvent enrobés dans une structure scénaristique parfois grinçante (le dernier épisode ne fonctionne pas vraiment, tout suspense étant clairement évacué par l'attitude nonchalante de Reggie et par la fin de l'épisode précédent).

Mais globalement, alors que je partais assez peu convaincu en début de saison, j'ai passé un moment plutôt agréable. À voir comment ça évolue (j'avoue que je ne suis pas rassuré par tout le côté démon/archange/nephilim qui se profile à l'horizon). 

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - The Rig, saison 1 (2023)

Publié le 30 Septembre 2023 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Les bilans de Lurdo, Halloween, Thriller, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, UK, Review, Amazon, Oktorrorfest, Romance

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

The Rig, saison 1 (2023) :

À bord d'une plateforme pétrolière au large de l'Écosse, des phénomènes mystérieux se succèdent, au grand dam de Magnus MacMillan (Ian Glen), le responsable de la plateforme, de Rose Mason (Emily Hampshire), représentante de l'exploitant, et de tous les ouvriers présents : une secousse sismique ébranle l'installation, un épais brouillard s'abat soudainement sur celle-ci, et une pluie de cendres venues de nulle part arrose copieusement les travailleurs... dont certains commencent à changer.

Six épisodes de 50 minutes au programme de cette série fantastique écossaise diffusée sur Amazon en janvier dernier, et rapidement renouvelée pour une saison 2 : un format plutôt agréable pour une série chapeautée par un showrunner/scénariste dont c'est là le premier travail... et ça se sent un peu.

Car difficile de ne pas être un peu déçu devant cette série qui commençait pourtant si bien, avec une plateforme pétrolière plongée dans un brouillard épais, et inondée de cendres à l'origine mystérieuse provoquant des phénomènes paranormaux... il y avait là énormément de potentiel, malgré une caractérisation vraiment simpliste et basique - le chef de plateforme au grand cœur traumatisé par la mort de son fils ; l'un de ses subordonnés bourru, revenu de tout, colérique et prompt à la mutinerie ; la petite jeune aux croyances religieuses ; la docteure LGBTQ qui est enceinte ; la représentante de la corporation, antipathique et entêtée, qui couche avec le technicien principal de la plateforme, etc.

Malgré ces quelques scories, et une écriture manquant de subtilité, les deux premiers épisodes se déroulent de manière intéressante, suscitant la curiosité du spectateur, et parvenant à créer une certaine menace impalpable et omniprésente à la The Fog de Carpenter.

Et puis, dès le troisième épisode, c'est vers d'autres films de Carpenter que le tout évolue, mais pas forcément de manière probante : le brouillard se lève, les cendres cessent de tomber, il fait jour, et l'on découvre que (SPOILER) les cendres sont des spores venues du fond des océans, qui contaminent certains humains et les font passer sous son contrôle. Une entité primitive venue du fond des âges, comme une sorte de réponse immunitaire de la planète pour se débarrasser des maychants humains pollueurs et pour provoquer une nouvelle extinction de masse.

On se retrouve alors avec une sorte de mélange de The Thing (les tests sanguins pour savoir qui est contaminé), Prince des Ténèbres (l'entité, les visions apocalyptiques, les humains télécommandés) et autres, mais en mode écolo, avec comme personnage central la représentante de la corporation (Emily Hampshire, jamais attachante ou sympathique dans ce rôle, malgré le face turn du personnage à mi-parcours), qui débite des kilomètres d'exposition et de pseudo jargon scientifique, et qui est la seule à garder son sang froid, capable de prendre le contrôle des opérations alors qu'autour d'elle, tous les hommes s'écroulent émotionnellement.

On revient là au problème de caractérisation mentionné plus haut, qui fait de tous ces employés de la plateforme, supposément professionnels aguerris, des épaves émotionnelles s'effondrant au moindre problème, constamment insubordonnés et n'hésitant pas une seconde à se mutiner et à suivre un méchant cadre de la corporation encore plus pourri et caricatural que les autres (Mark Addy, qui arrive vers la fin de saison).

Bref, voilà : dès le troisième épisode, la série perd toute tension, oublie le suspense et l'horreur, et devient un thriller pseudo-scientifique et écologique assez cliché dans lequel les protagonistes tentent d'empêcher l'extinction de l'humanité aux mains de ces spores décidées à déclencher un cataclysme océanique.

Des enjeux tellement improbables qu'il aurait fallu plus de maîtrise et de subtilité pour les rendre crédibles, d'autant que le propos écologique est assez simpliste et basique, et qu'il y a un vrai manque d'énergie dans tout ça, quand bien même la série serait plutôt bien mise en images (malgré quelques effets numériques discutables).

Bref, je suis ressorti frustré de cette mini-série qui peine à tenir la distance (on se demande si le tout n'aurait pas mieux fonctionné en mode long-métrage), qui n'exploite pas totalement son cadre, et qui finalement n'apporte pas grand chose de nouveau dans le genre de la menace sous-marine réveillée par les maychants prospecteurs d'hydrocarbures... 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 10 - Sorry about the Demon (2022)

Publié le 29 Septembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Review, Romance, USA, Shudder, Critiques éclair

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Sorry about the Demon (2022) :

Télémarketeur pathétique, paumé, névrosé et refusant constamment de s'engager, Will (Jon Michael Simpson) est quitté par sa petite-amie Amy (Paige Evans), et se retrouve contraint d'emménager seul dans une grande demeure au loyer dérisoire. Un prix qui s'explique par la présence, dans ces murs, d'esprits manipulés par un démon invisible, Deomonus (Tony Vespe), qui exige un sacrifice - mais Will ne convient pas au démon, et il finit d'ailleurs par s'habituer à ses manifestations surnaturelles. Jusqu'à ce qu'Amy revienne dans sa vie...

Une comédie horrifique diffusée sur Shudder, et réalisée/écrite par Emily Haggins (à l'origine d'un segment sympathique de Scare Package, déjà avec Jon Michael Simpson, et du très inégal My Sucky Teen Romance). Sans surprise, ce Sorry about the Demon, s'il est ponctuellement assez amusant, est lui aussi très inégal, peinant à équilibrer son côté comédie romantique (avec un protagoniste à ce point passif et falot, c'est compliqué) et son côté horreur/hantise/possession démoniaque (très premier degré, peut-être trop).

L'intérêt du film reposant sur le contraste entre les événements surnaturels effrayants et les réactions blasées et déprimées de Will, qui passe son temps à se plaindre de sa vie, de sa rupture, etc. Ce qui fonctionne... ponctuellement.

Mais avec un film de près d'1 h 45, la formule de ce métrage finit par être lassante, en plus de ne pas susciter une grande adhésion sur le plan de sa romance, et de ne pas être ultra-originale sur le front de la métaphore "se remettre d'une rupture, c'est comme exorciser un démon". Dommage, parce que j'étais plutôt enthousiaste durant la première moitié, que la distribution de ce métrage gentillet est assez sympathique, et que le tout est assez bien réalisé... mais finalement, l'intérêt s'étiole en cours de route.

3/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 09 - We Have a Ghost (2023)

Publié le 28 Septembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Netflix, Critiques éclair, USA, Review, Jeunesse, Fantastique, Aventure, Halloween, Horreur, Oktorrorfest

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

We Have a Ghost (2023) :

Lorsque Kevin (Jahi Winston) et sa famille (Anthony Mackie, Erica Ash, Niles Fitch) découvrent que leur nouvelle maison est hantée par un fantôme qu'ils baptisent Ernest (David Harbour), leur vie change, et ils deviennent des stars des réseaux sociaux. Mais alors même que cela attire sur eux l'attention du gouvernement (Tig Notaro), Kevin, lui, tente de comprendre ce qui a fait d'Ernest un fantôme muet, et comment l'aider à rejoindre l'Au-delà...

Une comédie fantastique Netflix du réalisateur/scénariste de Freaky et de Happy Birthdead 2 You (et Manuel de survie à l'apocalypse zombie) et qui ressemble beaucoup à un téléfilm Disney des années 80-90 (ou à un métrage Amblin de l'époque) avec un budget un peu plus important et une grosse poursuite en voiture totalement gratuite.

Et c'est bien là le problème de ce métrage trop long (près de deux heures), assez dérivatif, et finalement très générique : adapté d'une courte nouvelle, ce long-métrage délaie paradoxalement le moindre de ses rebondissements tout en les sous-développant et en se perdant en cours de route, notamment au travers d'antagonistes gouvernementaux qui font pièce rapportée, et d'un propos sur les réseaux sociaux frôlant le cringe.

Alors certes, Bear McCreary s'efforce de produire une bande originale symphonique, Harbour se démène pour jouer sans ouvrir la bouche, et les jeunes acteurs sont efficaces, mais quand arrive la toute fin mélodramatique et sentimentale de ce film finalement assez naïf et basique, on hausse les épaules, façon "tout ça pour ça ?".

À réserver aux plus jeunes. 

2.75/6 (si le film avait été plus court et dynamique, il aurait probablement eu la moyenne)

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