Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Coup de foudre à l'auberge de Noël (B&B Merry - 2022) :
Bloggeuse voyage, Tracey Wise (Jen Lilley) est invitée à passer les fêtes de Noël dans le bed & breakfast de Graham Cooper (Jesse Hutch), dont l'établissement est en difficultés financières face à un hôtel de luxe flambant neuf. Contre toute attente, Wise accepte et tombe sous le charme du lieu et de son propriétaire...
Encore un téléfilm GAC/GAF présenté comme l'un des métrages originaux de la chaîne, et qui en réalité n'est qu'un empilage de clichés tous plus éventés les uns que les autres, vus et revus dans les productions de la concurrence...
Rien d'original, donc, et franchement rien de mémorable : B&B Merry est générique au possible, et ne vaut que pour son couple principal, quelques moments plus sérieux, et une direction artistique chaleureuse (paradoxalement, tant grâce à ses extérieurs qu'à sa décoration et sa photographie, le film parvient à être moins fauché que certains Hallmark au budget pourtant plus confortable).
Mwébof.
2.75/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Une Nounou au service de Sa Majesté (The Royal Nanny - 2022) :
Parce qu'une menace plane sur la Famille royale, les Services secrets britanniques placent l'un de leurs agents, Claire Champion (Rachel Skarsten) au sein du palais, dans le rôle de la gouvernante des deux enfants princiers, Elle et Robert. Rapidement, cependant, elle parvient à se faire respecter des deux garnements, et tombe sous le charme de Colin (Dan Jeannotte), l'oncle des deux enfants, alors même que la menace se précise...
Un téléfilm Hallmark assez atypique, car relativement ambitieux, et essayant d'être plusieurs choses à la fois : sur la base d'un film princier tel que Hallmark les produit chaque année, avec histoire d'amour entre un Royal et une "roturière", les scénaristes tentent de greffer une histoire d'espionnage, de conspiration, d'enlèvement et de menace terroriste sur la famille royale, avec quelques "scènes d'action" (c'est un bien grand mot, cela dit), du suspense, et des interrogatoires... le tout avec un enrobage festif qui ressemble presque à un rajout tardif.
Le résultat, c'est que The Royal Nanny est tiraillé entre ces différents composants, et ne convainc jamais vraiment : la romance est terne et quelconque, l'environnement royal est hautement oubliable, le côté festif est donc anecdotique, et tout ce qui relève du "thriller" et de "l'action" est trop approximatif et mollasson pour vraiment être efficace.
Ça reste regardable, mais bof, donc, en ce qui me concerne... À ma grande surprise, le téléfilm s'est avéré très populaire outre-atlantique, où les spectatrices sont toujours très amatrices de tout ce qui est famille royale et accents britanniques, et ont vraiment apprécié le fait de voir une héroïne forte et badass dans un tel film.
Les goûts et les couleurs, en somme.
2.75 ou 3/6
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Fille d'une légende de la télévision, Ivy (Andrea Barber) peine à marcher dans les traces de sa mère, reine de Noël et organisatrice des festivités dans leur ville d'Icicle Falls. D'autant qu'elle est divorcée de Rob (Dan Payne), qui tente de la reconquérir, et qu'elle doit composer avec sa fille adolescente, avec sa nouvelle voisine Tilda, policière, avec la mégère du quartier qui veut prendre la place d'Ivy au comité des fêtes, et avec un mystérieux délinquant qui saccage certaines décorations du quartier.
Partie de Hallmark en même temps que son ancien patron et un bon paquet de talents (devant et derrière la caméra), Candace Cameron Bure s'est vue confier les commandes de Great American Family (anciennement GAC), et est bien décidée à en faire une chaîne familiale, chrétienne et bien sous tous rapports, pas comme Hallmark qui est devenu, selon elle et tous ceux qui sont partis, un antre de pêché et de relations homosexuelles indignes de l'Amérique (traduction : notre ancien patron a signé de gros chèques pour qu'on l'accompagne dans son nouveau projet).
Et donc, pour débuter son règne, elle recrute Andrea Barber, sa meilleure copine de La Fête à la Maison, pour une adaptation fauchée d'un roman Harlequin, qui tente à la fois de concilier drame mélancolique sur un couple divorcé qui essaie de renouer, comédie excentrique avec interprétation outrée façon sitcom, et sous-intrigue sentimentale sur Tilda, la policière, qui s'éprend d'un homme à tout faire qu'elle a autrefois arrêté.
Et ça ne marche pas vraiment, Barber étant toujours en mode "Fête à la maison", cabotine et grimaçante, pendant les 3/4 du film, et n'ayant pas grande alchimie avec Dan Payne. En fait, on s'aperçoit rapidement que cette intrigue principale de la divorcée qui se réconcilie avec son époux grâce à la magie de Noël est nettement moins intéressante que celle de la policière noire et sa romance improbable avec le coupable tout désigné des actes de vandalisme... ce qui est assez problématique, au final, puisqu'on se désintéresse totalement de 2/3 du métrage (les divorcés qui se réconcilient, les rivalités dans le quartier, l'enquête cousue de fil blanc), et qu'on ne peut s'empêcher de se dire que pour un "téléfilm original GAF", il reste encore pas mal de travail pour se mettre au même niveau que du côté d'Hallmark.
2/6
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Originaire de LA, où il tient un deli pluriculturel et moderne, Jacob (Jeremy Jordan) part pour New York peu de temps avant Hanoucca, afin d'ouvrir une succursale dans le Lower East Side... à quelques pas du deli très traditionnel des Gilbert, géré par Molly (Yael Grobglas) et sa famille. Aussitôt, une rivalité s'instaure entre les deux établissements, alors même que Jacob et Molly se rapprochent sans le savoir, par l'intermédiaire d'un service de rencontre qui les amène à échanger des lettres sans dévoiler leur identité...
Hanoucca se termine ce soir, et il est donc logique de conclure par le seul film de Hanoucca de Hallmark, en 2022, Hanukkah on Rye, un métrage qui se démarque un peu des précédents téléfilms de la chaîne (plutôt axés sur les quiproquos provoqués par les différences entre Noël et Hanoucca, les traditions de chacun, etc) pour s'essayer à une relecture du Rendez-vous (1940) de Lubitsch, qui a depuis été réadapté en long, en large et en travers, notamment dans le Vous avez un message de 1998.
Sauf que là, c'est une version ultra-juive de ce récit auquel on a droit, un film où la moindre scène et le moindre dialogue semblent avoir été passés au filtre du "ce n'est pas mal comme ça, mais ce serait mieux en augmentant les clichés juifs de 200 %" : de quoi donner un résultat polarisant, à en juger par la réception outre-Atlantique (la moitié des critiques trouve que c'est formidable d'avoir un film totalement pensé à l'intention d'un public juif, l'autre moitié qu'on est en pleine caricature bancale et forcée), et un métrage assez maladroit dans son écriture, qui se plie en quatre pour étoffer (et étouffer) le moindre échange à l'aide de nombreux mots yiddish, d'exclamations, d'explications, de chansons, de gros plans sur les aliments traditionnels, de musique juive, etc, et qui sert un peu la soupe à Lisa Loeb, musicienne venue placer l'une de ses chansons.
Ajoutez à cela beaucoup de scènes des deux acteurs principaux en train d'écrire et de lire des lettres narrées en voix off, une alchimie assez faiblarde entre eux, et une structure un peu bancale, avec un script qui ne semble pas vraiment avancer, et je ne peux pas dire que j'aie vraiment accroché à ce métrage, malgré toutes ses bonnes intentions.
Après, je ne suis clairement pas le public visé.
2.5/6
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En 1973, lorsqu'il apprend le décès de son père à l'approche de Noël, Ralphie Parker (Peter Billingsley) décide d'emmener sa famille passer les fêtes de fin d'année avec sa mère (Julie Hagerty) dans la demeure de son enfance. Là, entouré de ses souvenirs et des amis qui ont fait ses jeunes années, Ralphie tente d'offrir un Noël de rêve à ses proches, pour leur faire oublier leur deuil...
Une suite plus qu'honorable au Christmas Story de 1983, co-écrite par Peter "Ralphie" Billingsley en personne (et co-produite par son pote Vince Vaughn), qui tente de s'établir comme un métrage à part entière, et non comme une suite ou une adaptation faite à la va-vite pour capitaliser sur le statut d'œuvre culte de l'original, en multipliant les citations et de clins d'œil en mode fanservice.
Ce qui ne veut pas dire que ce Christmas Story Christmas ne rejoue pas ponctuellement une partition déjà bien connue, en faisant notamment revenir la plupart des personnages du film original, mais cette fois-ci, c'est fait avec une certaine subtilité, et de manière pertinente, afin d'illustrer le passage du temps et de montrer comment chacun a évolué.
On se retrouve donc avec un film tentant, stylistiquement, d'évoquer l'original (narration en voix-off de Billinsgley, qui ne parvient pas à faire oublier Jean Shepherd ; regard perdu dans le lointain qui débouchent sur des rêves éveillés excentriques), mais abordant des thématiques plus sérieuses, comme le deuil, les responsabilités de père de famille, l'âge, etc.
Et c'est là que ce Christmas Story Christmas s'en sort mieux que les autres, en proposant un fond et des sujets universels touchants et sincères. Le tout, sans se départir de son côté assez ludique et léger : ce Christmas Story Christmas n'égalera probablement jamais l'original, mais comme je le disais, c'est une suite tout à fait honorable et ma foi assez sympathique.
4.5/6
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Super Noël, la série - saison 1 (The Santa Clauses - 2022) :
À l'approche de ses 65 ans, Scott Calvin (Tim Allen), alias le Père Noël, commence à perdre foi en l'humanité, alors même que ses pouvoirs s'estompent. Le moment est venu pour lui de se trouver un successeur, au grand dam du reste de sa famille (Elizabeth Mitchell, Austin Kane, Elizabeth Allen-Dick)...
Malgré son statut de série de films cultes auprès d'une certaine génération, les Santa Clause ont toujours été des films très inégaux, à la qualité se dégradant progressivement au fil des volets (de l'aveu même de Tim Allen, d'ailleurs) : le premier était une réinterprétation somme toute sympathique de la figure du Père Noël et de tout ce qui l'entoure, sur fond de père divorcé et de famille recomposée (très 90s, tout ça), le second une comédie romantique assez brouillonne, aux innombrables scénaristes, et le troisième, douze ans après le premier film, était un bordel sans nom, parfois à la limite de l'incohérence, avec un script bâclé et une production en pilotage automatique.
Mes attentes pour cette série, 28 ans après l'original, étaient donc naturellement assez faibles, surtout avec, aux commandes, le showrunner de C'est moi le chef !/Last Man Standing, la dernière sitcom d'Allen très orientée politique et critique sociale.
Et effectivement, après visionnage de ces six épisodes de moins d'une trentaine de minutes, force est de constater que Super Noël : la série, est bien plus proche de Santa Clause 3 que du premier film. Le problème principal, en fait, c'est un réel manque de structure et de rythme, qui touche toute la série : les épisodes sont décousus, mollassons, ils commencent et se terminent de manière abrupte, sans tenir compte de la narration ou des rebondissements du tout, et l'on ne peut que se demander si, en fait, ce n'était pas un scénario de Santa Clause 4, transformé à l'arrache, en cours de route, en six épisodes bancals.
Mais ce n'est pas le seul problème de la série, une série qui se fait un plaisir de retconner toute la mythologie de son univers de manière approximative, qui introduit de nouveaux personnages assez médiocres (la seule elfe qui s'en sort avec les honneurs, c'est Betty/Matilda Lawler), qui consacre beaucoup de temps à la nouvelle famille de Scott (pas désagréable, notamment la fille de Tim Allen, et Elizabeth Mitchell qui semble vraiment s'amuser) mais catapulte les éléments préexistants des films (Charlie, ses parents, tout ça), et qui recycle toutes ses grandes lignes scénaristiques en les reprenant des métrages précédents.
Systématiquement, les scénaristes ont des idées pas forcément inintéressantes (la Befana) mais bâclées, que ce soit dans l'exécution approximative, dans l'humour très slapstick/bas de plafond, ou dans le ton global, toujours à deux doigts de se moquer de ce qui est présenté à l'écran, et refusant toujours de prendre ses personnages suffisamment au sérieux (le syndrome sitcom, en somme).
Et puis il y a Kal Penn, en pseudo-Jeff Bezos sous-développé qui décide de faire du Pôle Nord un Amazon 2.0. Et la direction artistique, fréquemment un peu fauchée (maquillages, décors, ça fonctionne les 3/4 du temps, mais régulièrement, il y a un moment ou un autre qui brisent un peu l'illusion) et souvent peu aidée par la réalisation assez plate). Et l'interprétation de certains, trop caricaturale. Et les éléments inutiles oubliés en cours de route ou coupés au montage (les numéros musicaux, la bestiole numérique de la fille de Santa...). Et Tim Allen, en pilotage automatique.
Ça commence à faire beaucoup, tout ça, et malgré un moment ou deux intéressants (la rencontre avec les Pères Noël du passé), la série devient de plus en plus laborieuse à mesure qu'elle avance, et qu'il apparaît de plus en plus évident que l'écriture est bien trop faible et brouillonne pour sauver le tout (en même temps, pas surprenant quand on se penche un peu sur les antécédents des scénaristes du show).
Décevant, donc, et ce même en ayant des attentes très très limitées pour ce programme.
(et pourtant, une saison 2 a été commandée... *soupir*)
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À l'approche de Noël, la famille Claus part au ski, mais rapidement, la petite Noor (Amber Metdepenningen) découvre le secret que son frère Jules (Mo Bakker) et son grand-père Noël (Jan DeCleir) leur cache à tous. Une découverte inattendue qui va mettre en péril les fêtes de Noël, lorsque Noor met la main sur le globe magique de son grand-père, et que ce dernier finit dans une prison à l'autre bout du monde...
Le premier Famille Claus, film belge/flamand à l'écriture un peu approximative, m'avait laissé un peu indifférent. Le second, plus maîtrisé, m'avait paru un peu plus abouti. Pour ce troisième volet, c'est surtout sur un plan visuel que ça fonctionne bien : le métrage semble avoir augmenté son budget global, et visuellement, c'est très chaleureux, esthétique, et plutôt joli, malgré quelques incrustations sur fond vert un peu moyennes.
Parce que sur le front du scénario, pas de surprise : c'est toujours de l'à-peu-près, notamment en ce qui concerne le personnage du jeune skieur antagoniste, très caricatural et simpliste. À côté, on a les parents qui cherchent à se fiancer, la grand-mère alcoolique qui pousse au mariage (assez amusante), quelques quiproquos, le Père Noël dans une prison mexicaine bien caricaturale, et un jeune Jules à l'interprétation inégale : pas de quoi se relever la nuit en somme, d'autant qu'il se dégage de cet épisode un fort parfum de "on ne sait pas trop quoi faire pour ce troisième volet, tiens, si on envoyait les protagonistes en vacances", soit la grosse ficelle narrative systématiquement employée par les franchises en panne d'inspiration.
Mais malgré cela, cette Famille Claus 3 se regarde sans trop de problèmes, grâce à sa durée limitée, à ses décors enneigés très agréables (une station de ski française en lieu et place de l'Autriche), et à la petite Amber Metdepenningen, finalement assez sympathique, naturelle et attachante.
Pas meilleur que l'épisode 2, mais plus joli à regarder (et à écouter, aussi, la bande originale est aussi passée au niveau supérieur).
3.5/6
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Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes (The Guardians of the Galaxy Holiday Special - 2022) :
Parce que Peter Quill (Chris Pratt) se sent mélancolique à l'approche des fêtes de fin d'année, les Gardiens de la Galaxie décident de partir pour la Terre, afin de tenter de trouver le cadeau parfait pour Starlord : Drax (Dave Bautista) et Mantis (Pom Klementieff) jettent alors leur dévolu sur Kevin Bacon, l'idole de l'humain, que le duo tente de kidnapper...
Un moyen métrage spécial des Gardiens de Galaxie, chapeauté par James Gunn et avec toute l'équipe habituelle, ainsi que Cosmo le chien (doublé par Maria Bakalova), un Groot musculeux et un Kevin Bacon qui semble bien s'amuser avec tout ça.
La bonne idée, c'est de centrer tout cet Holiday Special sur Mantis, et le duo infernal qu'elle forme avec Drax (un Dave toujours très efficace, mais qui commence à accuser un peu son âge physique - je comprends qu'il ait choisi de mettre un terme à Drax avec le prochain Gardiens) : Pom Klementieff est attachante dans le rôle, et elle se lâche gentiment ici, tout en plaçant quelques moments d'émotion bien sentis dans un métrage festif.
Tout cela se regarde donc sans problème et est très sympathique (notamment le flashback animé), malgré (et là, c'est une préférence personnelle), un côté musical orchestralement inévitablement dérivatif (c'est volontaire, je pense), et qui vire, comme souvent chez Gunn, un peu trop au jukebox des chansons préférées du réalisateur. Rien de bien méchant, cela dit.
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C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
La Fable magique de Noël (A Fabled Holiday - 2022) :
Libraire discrète aux ambitions littéraires frustrée, Talia (Brooke D'Orsay) recroise un beau jour le chemin d'Anderson (Ryan Paevey), un ami d'enfance devenu médecin. Rapidement, le duo reçoit une invitation étrange pour passer les fêtes de Noël dans le village de Wunderbrooke, tout droit sorti d'un livre pour enfants, et dont les habitants (Rochelle Greenwood, Daphne Hoskins, Patti Allan, etc) semblent particulièrement enclins à tenter de rendre le bonheur aux divers visiteurs de la bourgade...
Un téléfilm Hallmark plus mélancolique que la norme et qui aurait tout à fait eu sa place sur Hallmark Movies & Mysteries, avec en prime une touche de fantastique pas désagréable, pour ce qui est, en somme, une variation "conte de fées/Noël" de l'Île fantastique de Roarke et Tattoo (ou de L'Antre de la Folie de Carpenter :p).
Et ça fonctionne à peu près, à vrai dire, avec des personnages locaux assez attachants, un couple principal sympathique, une ambiance collégiale agréable, et toute une mise en forme de conte pour enfants (avec narrateur, chapitres, illustrations, etc) assez rafraîchissante.
Après, ça manque d'énergie et d'excentricité, c'est un peu trop nonchalant, il y a un caméo totalement inutile et gratuit de Lindsey Stirling, et la fausse neige en rouleau est assez fauchée, en arrière-plan de certaines scènes, mais ça se regarde (sans plus) et ça a au moins l'avantage de faire preuve d'un peu d'originalité.
3.5/6
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C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Scrooge - Un (mé)chant de Noël (Scrooge : A Christmas Carol - 2022) :
L'histoire désormais classique d'Ebenezer Scrooge (Luke Evans), vieillard acariâtre et avare, qui reçoit le soir le Noël la visite de quatre esprits venus le remettre dans le droit chemin...
Long-métrage d'animation produit pour Netflix à partir du film musical de 1970 de Leslie Bricusse (dont certains éléments, notamment musicaux, sont repris ici), et qui adapte à nouveau le Chant de Noël de Dickens, mais en mode comédie musicale assez médiocre, malgré les efforts de la distribution.
Déjà, parce que les chansons et numéros musicaux sont clinquants et simplistes, avec des paroles niaises et des mélodies oubliables, mais aussi parce qu'au niveau conceptuel, le film souffre de nombreux problèmes évidents : Scrooge a un gros toutou affectueux et sympathique hérité de Marley (ce qui élimine totalement la dimension "vieux grippe-sou isolé, égoïste et reclus" du personnage), une chienne comic-relief qui pète au visage de Scrooge ; l'exposition est balourde et sans subtilité aucune, avec des parallèles bien surlignés entre la vie de Scrooge et ce qu'il inflige désormais à autrui ; deux des trois fantômes sont affublés de sidekicks clairement conçus pour être trop mignons et plaire aux petits ; il y a quelques anachronismes de Noël ; le métrage tire à la ligne vers la fin, avec une conclusion rallongée...
Bref, si visuellement, c'est assez réussi, inventif (j'aime beaucoup le fantôme des Noël passés en cire) et spectaculaire, bien doublé, les ajouts inutiles et le côté comédie musicale du tout (pas le score en lui-même, assez solide, mais bien les chansons) tirent nettement le tout vers le bas, et c'est bien dommage.
3/6 (pour l'aspect visuel, même si j'ai envie de mettre moins pour tout le reste)
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C'était la veille de Noël ('Twas the Night Before Christmas - 2022) :
Madison (Torrey DeVitto), une actrice en quête de reconversion, a décidé de revenir au théâtre, en réalisant une pièce interactive débattant de la paternité réelle du poème "A Visit from St. Nick" : pour cela, elle a recours à Connor (Zane Holtz), un ami acteur, et à divers talents locaux de la petite ville d'origine de Clement C. Moore, l'auteur présumé du poème. Mais dans cette reconstitution théâtrale en mode judiciaire, les fantômes de Moore (Shaun Austin-Olsen) et de son rival, Livingston (Richard Waugh) ont eux aussi des choses à dire...
Un téléfilm Hallmark plutôt amusant et rafraîchissant, bien qu'un peu nombriliste (des acteurs qui parlent du métier d'acteur, de reconversion, de téléfilms romantiques festifs, blablabla), mais qui parvient à séduire grâce à son duo principal sympathique, à ses personnages secondaires attachants, et surtout à cette petite touche de fantastique, avec les esprits très convaincants de Moore et de Livingston qui interviennent et prennent part à la pièce.
Après, ce n'est pas parfait (pas fan de Madison qui reprend le rôle à la dernière minute, et le rythme est inégal), mais ça évite pas mal de clichés du genre, ça apporte suffisamment d'éléments amusants et l'écriture est plus maîtrisée que d'habitude : une bonne surprise, donc.
3.75/6
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Reindeer in Here (2022) :
Blizzard (Adam Devine), un jeune renne inventif possédant un bois plus petit que l'autre, rêve d'intégrer l'équipe du Père Noël, mais son handicap et ses maladresses l'empêchent d'accomplir son rêve. Jusqu'à ce qu'il tente d'utiliser la boule à neige magique de Santa, pour lui communiquer son souhait le plus cher. Mais la boule est dérobée sous ses yeux par une mystérieuse figure encapuchonnée, mettant ainsi en péril les fêtes de fin d'année. À Blizzard, accompagné de tous ses amis et du jeune Théo (Gabriel Bateman), un garçon solitaire, de tout faire pour sauver Noël et retrouver la boule à neige du Père Noël...
Je suis probablement trop cynique pour ce genre de dessin animé commercial de 45 minutes, ici diffusé sur CBS, et qui régulièrement revient sous de nouvelles formes, érigées comme "nouvelles traditions de Noël" alors qu'elles sont purement mercantiles, et ce de manière totalement transparente.
On avait l'Elf on a Shelf, ce dessin animé adapté d'un livre pour enfants, lui même conçu pour vendre à chaque foyer américain un elfe bon marché à placer sur une étagère pour "surveiller si les enfants sont sages ou non en décembre" : un bon moyen d'habituer les tout-petits à la surveillance d'un Big Brother, et de refourguer des jouets fauchés aux parents, sous prétexte de "nouvelle tradition américaine". Il y a eu aussi les Elf Pets, déclinaison animale de l'Elf on a Shelf, avec ses peluches mignonnes et son côté collectionnez-les tous ; et maintenant, voilà le Reindeer in Here, créé par un producteur de télévision, et qui reprend tous les codes de l'Elf on a Shelf : même nom qui rime, même chaîne de diffusion, même notion de la peluche mignonne que tu places chez toi début décembre et qui s'assure que tes enfants restent sages jusqu'à Noël... et même type de dessin animé dérivatif, qui s'inspire ici fortement de Rudolf le renne au nez rouge (et des Lutins d'élite de Disney pour le design des lutins) pour mettre en scène une grande course poursuite débouchant sur un message calibré d'unité, de communauté, de célébration des différences et du caractère unique de chacun, de travail d'équipe, blablabla... pour peu que tu n'oublies pas d'avoir ton renne en peluche à la maison pour Noël !
C'est commercial au possible, c'est en pilotage automatique du début à la fin, mais comme c'est somme toute bien produit et rythmé, les enfants n'y verront que du feu. Ce qui est assez frustrant.
3/6
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Noël chez mon ex (Christmas with the Campbells - 2022) :
Peu de temps avant les fêtes de Noël, Shawn Campbell (Alex Moffat), le petit ami de Jesse (Brittany Snow), rompt avec cette dernière, alors qu'ils étaient sur le point de passer les fêtes chez les parents de Shawn (Julia Duffy, George Wendt). Qu'à cela ne tienne, ces derniers invitent Jesse à passer Noël avec eux, l'occasion pour la jeune femme de rencontrer David (Justin Long), le cousin de Shawn...
La proposition avait de quoi intriguer : un film de Noël façon Hallmark, avec une équipe technique issue des productions Hallmark, une réalisatrice de téléfilms Hallmark, un script bourré de clichés à la Hallmark, etc... mais écrit par Vince Vaughn et Peter Billingsley (tous deux habitués des films de Noël, que ce soit avec Frère Noël, Tout... sauf en famille, A Christmas Story... etc), avec pour projet de pousser le genre dans ses retranchements et d'en faire une comédie réservée aux adultes.
Dans les faits, malheureusement, Christmas with the Campbells est affreusement plat, constamment le postérieur entre deux chaises, tentant de ménager la chèvre et le chou, d'être une comédie adulte impertinente d'un côté, et une romcomHallmark de l'autre... sans jamais y parvenir.
La romcom façon Hallmark est fade, assez plate (y compris techniquement et visuellement, imitation Hallmark oblige), avec un Justin Long à l'accent rural et à l'interprétation forcés, trop parodiques pour convaincre sincèrement (et ça manque cruellement de fausse neige ^^) ; en parallèle, la comédie "adulte" se limite à des personnages qui parlent de leur vie sexuelle et se droguent (une vision très frat pack du genre, guère surprenante compte tenu de la présence de Vaughn à l'écriture), avec un Alex Moffat qui nous refait l'un de ses personnages du SNL.
Et ça s'arrête plus ou moins là, jamais particulièrement drôle, jamais particulièrement inspiré, un pastiche du genre peu probant, qui semble ne jamais oser suffisamment pour vraiment être corrosif, tout en étant trop parodique pour réussir à être sincère.
Un bon gros mwébof, en somme.
2.25/6
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C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Santa Camp (2022) :
Le quotidien du Santa Camp, camp de formation pour quiconque veut devenir Père Noël, et qui voit sa tradition caucasienne chamboulée par l'arrivée en ses rangs d'une certaine diversité ethnique et sexuelle...
Un documentaire HBO Max assez typiquement américain dans sa forme, ce qui m'a laissé assez mitigé, je dois dire.
Et c'est dommage, parce que le fond est intéressant et pertinent, avec ces personnes différentes (un noir, un transsexuel, un handicapé et sa famille) qui tentent de se faire une place dans l'univers des Pères Noël et de représenter leurs communautés respectives dans cette industrie... mais la forme du documentaire est trop balourde, d'une manière assez typique de la justice sociale à l'Américaine : frontale et culpabilisatrice, imposant la représentativité et la diversité comme une vérité absolue et manichéenne n'admettant pas la moindre nuance.
Frustrant, donc, comme cette lesbienne tatouée obèse féministe qui passe son temps à regarder le Camp et ses participants avec un air goguenard, prompte à se plaindre du privilège des hommes blancs présents là, et à clamer bien haut qu'elle n'est pas une Mère Noël comme les autres, second rôle du Père Noël, parce qu'elle a un Doctorat, donc elle est Dr Noël ! Un conflit de générations et de points de vue un peu forcé, et qui fréquemment donne une impression d'artificialité, tant dans les témoignages que dans certaines discussions filmées.
Dans l'absolu, ce n'est pas inintéressant, mais difficile de s'ôter de l'idée que le but premier du documentaire était de provoquer et de créer l'indignation d'une certaine tranche de la population américaine très à droite, afin de créer le buzz...
3/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Violent Night (2022) :
Déprimé et alcoolique, Santa Claus (David Harbour) finit mollement sa tournée annuelle par le foyer des Lightstone, une famille aisée aux membres tous plus détestables et méprisants les uns que les autres... sauf la petite dernière Trudy (Leah Brady), une fillette très sage. Mais bien vite, il apparaît qu'un groupe de criminels menés par "Scrooge" (John Leguizamo) a décidé de profiter de cette soirée de Noël pour prendre la famille en otage, et mettre la main sur la fortune dissimulée dans le coffre du manoir Lightstone : Santa n'a alors d'autre choix que d'avoir recours à la force pour éliminer la menace et sauver Noël...
Un film d'action réalisé par Tommy Wirkola (Dead Snow, Hansel et Gretel), et qui ressemble souvent à un gros gloubiboulga composé de morceaux d'autres films de Noël, mélangés avec plus ou moins de succès : Piège de Cristal, Maman j'ai raté l'avion, Bad Santa, Very Bad Santa, ou encore Fat Man... mâtinés de John Wick (même producteurs), et écrits par les scénaristes des deux films Sonic et de divers métrages National Lampoon.
Ce n'est pas désagréable, honnêtement, c'est assez bourrin et sanglant, et David Harbour tient très bien son rôle, mais il faut bien admettre que ça reste assez superficiel et dérivatif, à tous les plans, notamment celui de sa bande originale.
Mais quelque part, ça se regarde, et c'est réalisé avec suffisamment de compétence et de bonne humeur que ça fonctionne à peu près, même si ça reste un actioner basique qui aurait pu sortir en DTV.
3.75/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
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Le Journal de Noël (The Noel Diary - 2022) :
Lorsque, pour les fêtes de Noël, Jake Turner (Justin Hartley), auteur de best-sellers, revient s'occuper de la maison abandonnée de sa mère décédée, il croise le chemin de Rachel (Barrett Doss), une jeune femme à la recherche de ses origines. Rapidement, la découverte d'un vieux journal intime ayant appartenu à la mère de Rachel va alors lier leurs destins de manière inextricable...
Un métrage à l'ancienne, tel que les principaux networks en produisaient dans les années 90-00, et qui tient plus du drame sentimental que de la comédie romantique à laquelle Hallmark et compagnie nous ont habitués (certaines productions Hallmark Movies & Mysteries ressemblent déjà un peu plus à ce format old-school, mais The Noel Diary est nettement mieux produit) : ici, on est dans l'émotion, dans la mélancolie, dans les liens familiaux reforgés, dans les relations sincères, etc, et ça fonctionne plutôt pas mal, je dois dire.
Ce qui m'a assez surpris, puisque je ne suis habituellement pas trop client des téléfilms de Noël qui nous ressortent les gros violons larmoyants, etc. Cependant, dans cette adaptation d'un roman, les violons et l'émotion sont contrebalancés par un certain sens de l'humour et de la répartie entre les deux personnages principaux, par des acteurs sympathiques (ainsi qu'un chien attachant), et par un format road movie qui fonctionne toujours.
C'est loin d'être parfait, il y a quelques moments d'écriture assez maladroits, une caractérisation un peu inégale, et quelques scènes qui manquent de subtilité (la grande déclaration finale), mais dans l'ensemble, c'est tout à fait honorable, et ça change un peu de la moyenne du genre.
4/6
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Une bague pour deux (Something from Tiffany's - 2022) :
Venu passer les fêtes de fin d'année à New York avec sa fille Daisy (Leah Jeffries), Ethan (Kendrick Sampson) décide d'acheter une bague de fiançailles pour sa compagne Vanessa (Shay Mitchell), qui doit bientôt les rejoindre. Mais un accident de voiture lui fait croiser le chemin de Gary (Ray Nicholson), venu acheter des boucles d'oreilles plus accessibles pour Rachel (Zoey Deutch), sa petite-amie boulangère, et les deux hommes échangent involontairement leurs cadeaux : lorsque Ethan tente de corriger cette erreur, cependant, il tombe sous le charme de Rachel...
Une comédie romantique festive adaptée d'un roman et produite par Reese Witherspoon et Zoey Deutch pour Amazon Studios, Une bague pour deux propose un métrage assez classique dans le genre du Noël new-yorkais, avec des quiproquos, une héroïne excentrique, une fillette précoce, et des rebondissements assez téléphonés, pour ne pas dire sommaires.
C'est en effet peut-être là le problème principal du film : il est très basique, pour ne pas dire simpliste, à la fois très léger au niveau de la caractérisation, des motivations, des réactions et des quiproquos (tout ce qui concerne le personnage de Ray Nicholson est assez forcé).
Ce n'est pas rédhibitoire, et cela n'empêche pas le duo principal, sympathique, de porter le tout sur ses épaules (même si là encore, le film n'est pas aidé par une Deutch à l'esthétique peu flatteuse et par une écriture qui empêche les personnages de développer une véritable alchimie dans leur relation), mais ça reste globalement anecdotique.
3.5/6
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A Christmas Karen (2022) :
Karen (Michele Simms), une femme de Floride détestable, raciste et haineuse qui pense que le monde lui appartient et doit lui obéir, est confrontée, la nuit de Noël, à la visite de trois fantômes (Rolin Alexis, Leyla Lawrence, Lee Karlinsky) venus la mettre en face de ses erreurs...
Une comédie indépendante au budget limité (les effets spéciaux trahissent fréquemment le manque de moyens) qui revisite le Conte de Noël de Dickens en le modernisant et en le transposant en Floride, en plein territoire républicain, avec une caractérisation délibérément très caricaturale et comique.
Et ça fonctionne franchement bien, au point d'être une excellente surprise : c'est drôle, les dialogues sont efficaces, l'interprétation globalement efficace (quelques personnages secondaires sont un peu inégaux, mais bon), inventif, et ça ressemble un peu à un projet qui aurait très bien pu être conçu pour Melissa McCarthy, et qui aurait alors sans doute eu un budget et des caméos plus importants.
En l'état, c'est globalement très sympathique et tout à fait compétent, pour peu que l'on ne soit pas trop à cheval sur les limites du budget.
4.25/6
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La Recette secrète des cookies de Noël (A Christmas Cookie Catastrophe - 2022) :
Nouvelle PDG de l'entreprise familiale de cookies, Annie (Rachel Boston) peine à imposer ses méthodes corporate au reste de la société. Et la situation se complique lorsque la recette secrète des cookies de la marque est dérobée : Annie entreprend de mener l'enquête, avec l'aide de Sam (Victor Webster), père veuf de la jeune Bella (Averie Peters), et propriétaire d'une petite boulangerie-pâtisserie locale...
Une comédie festive Hallmark à l'affiche assez approximative et très peu flatteuse, pour un téléfilm Hallmark un peu capillotracté, et qui commet l'erreur capitale de tenter le mélange entre une rom-com habituelle de la chaîne, et les téléfilms d'enquête que Hallmark produit aussi régulièrement.
Erreur capitale, en réalité, parce que cette Christmas Cookie Catastrophe ne s'engage jamais vraiment dans cette deuxième direction, ni n'ose vraiment pousser ses quelques personnages plus excentriques un peu plus loin : le téléfilm reste toujours en surface, et retombe bien rapidement dans sa zone de confort, à savoir la comédie romantique bourrée de clichés, et tout sauf mémorable.
Dommage, occasion manquée.
2.75/6 (pour le cast sympathique)
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Menorah in the Middle (2022) :
Sarah Becker (Lucy DeVito) rentre dans sa famille pour Hanoucca, afin de présenter à ses parents (Bruce Nozick, Gina Hecht) et à son frère (Adam Busch) son fiancé, Chad (Cristián de la Fuente), un investisseur goy musculeux. Mais à son arrivée, elle découvre que la boulangerie familiale est en difficultés financières, que la santé de son père commence à lui faire défaut, et que Ben (Jonah Platt), son ami d'enfance, est revenu dans les parages...
Ce soir commence Hanoucca, et c'est donc l'occasion pour moi de passer en revue cette comédie indépendante américaine consacrée à la fête des lumières, un métrage assez surprenant qui, dès ses premiers instants, donne le ton : une reconstitution rigolarde de vacances dans un Paris de pacotille, avec mime, béret, croissant, macaron, etc, accompagnée en chanson par un guitariste qui devient, en quelque sorte, le narrateur de toute cette histoire (un narrateur sarcastique dont les personnages s'aperçoivent parfois de la présence).
À partir de là, on sait à quoi s'attendre : une comédie typiquement juive, avec beaucoup d'humour et de répondant, qui s'amuse à exploiter les figures incontournables de la rom-com de Noël (la boutique à sauver, le petit-ami aux dents longues, le choc des traditions et des cultures, le père malade, le deux ex de dernière minute, l'ex-ami d'enfance devenant un prétendant potentiel, etc) pour les détourner avec malice, et les intégrer dans un récit plus large sur une famille juive pendant les fêtes de fin d'année (la romance n'est qu'au second, voire au troisième plan).
Alors certes, d'un point de vue technique (rythme, montage, réalisation), c'est parfois approximatif, ce qui trahit la nature indépendante du métrage, et je reste persuadé qu'il y aurait eu un moyen d'intégrer les sœurs Silverman de manière plus fluide et moins maladroite, mais dans l'ensemble, le tout s'avère très sympathique et rafraîchissant en cette saison de téléfilms trop souvent photocopiés les uns sur les autres.
4/6
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Noël à tout prix (Haul out the Holly - 2022) :
Célibataire depuis peu, Emily (Lacey Chabert) revient passer les fêtes en famille, dans une petite rue réputée pour ses décorations et son esprit de Noël. Mais à peine arrivée, elle apprend que ses parents partent en vacances au soleil, et ont prévu de déménager, laissant à Emily le soin de gérer la maison, les décorations, et les autres habitants du quartier, tous très à cheval sur les festivités. Notamment Jared (Wes Brown), ami d'enfance d'Emily, désormais en charge du comité de coordination du quartier, et bien décidé à ne pas laisser à Emily la moindre chance de souffler...
Sur le papier, une rom-com festive Hallmark comme il en existe tant. Dans les faits, un métrage joyeusement excentrique, où tout le monde, Lacey Chabert et Wes Brown en tête, a décidé de s'amuser et de cabotiner, ce qui transforme ce scénario assez lambda en festival de n'importe quoi aux personnages principaux sarcastiques, aux personnages secondaires déjantés (les parents, Melissa Peterman, Stephen Tobolowsky), et aux rebondissements improbables.
Avec en prime des moments d'écriture assez décalés (la fillette qui demande au Père Noël du mobilier pour poupée dans le style Bauhaus), des scènes quasi-parodiques (les retrouvailles de Melissa Peterman et de son mari - Eric Mabius - filmées de façon ultra-soap), et un caméo de Kristoffer Polaha, qui fait de la figuration avec ses amis.
Dans d'autres mains, ou pris au premier degré (comme pas mal de spectatrices l'ont pourtant fait outre-atlantique), cette comédie festive aurait pu tomber totalement à plat, et donner une rom-comHallmark générique au possible. En l'état, en forçant délibérément le trait et en mettant plus l'accent sur la comédie que sur la romance, on se retrouve avec un film qui se démarque un peu dans la filmographie de Chabert, et dans cette saison festive.
4 - 0.25 pour les bonhommes de neige en polystyrène, toujours fauchés au possible = 3.75/6
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The 12 Days of Christmas Eve (2022) :
Grand patron acariâtre et avare, Brian Conway (Kelsey Grammer) se retrouve face au Père Noël (Mitch Poulos) suite à un malencontreux accident de voiture survenu le 24 décembre. Celui-ci lui offre alors de revivre douze fois cette veille de Noël pour tenter d'éviter un sort funeste, et de finir dans un au-delà peu enthousiasmant. L'occasion pour Conway de tenter d'expier ses fautes et de renouer avec sa fille (Spencer Grammer)...
Vraiment pas aimé cette énième variation du Conte de Noël de Dickens, mâtinée d'Un jour sans fin, et qui n'a même pas le bon goût de changer suffisamment son titre en VO pour éviter de rappeler le titre original, identique, de 12 jours avant Noël, avec Steven Weber et Molly Shannon, un téléfilm nettement plus sympathique et attachant.
Ici, ce n'est jamais particulièrement drôle, jamais particulièrement touchant, jamais particulièrement bien rythmé ou écrit (la caractérisation du Père Noël est assez bizarre, comme si la scénariste avaient voulu éviter de reproduire de trop près son modèle, où Molly Shannon jouait le rôle d'un ange), et je dois bien dire que Kelsey Grammer, qui cabotine totalement du début à la fin, comme Jim Carrey à la grande époque, m'a agacé plus qu'autre chose.
Alors forcément, quand ça tente de faire dans l'émotion, il faut faire abstraction des 60 minutes précédentes d'un Grammer grimaçant et en surjeu, ce qui n'a clairement pas fonctionné pour moi, notamment avec un script maladroit et pataud.
2/6
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Il était deux fois Noël (A Tale of Two Christmases - 2022) :
Alors qu'elle vient de rater un projet important pour son cabinet, Emma (Katherine Barrell), une architecte, doit retourner dans sa bourgade natale pour passer Noël en famille. Mais un souhait formulé en présence d'un Père Noël de rue l'envoie dans deux directions différentes : d'un côté, elle attrape son vol et renoue avec Drew (Chandler Massey), un ami de longue date proche de sa famille ; de l'autre, elle reste en ville, décroche une promotion et tombe sous le charme de Max (Evan Roderick), un collègue séduisant...
Encore une variation festive made in Hallmark sur le thème de Pile et Face (1998), avec deux destinées parallèles guère plus passionnantes l'une que l'autre. Le problème, en fait, c'est qu'il ne se passe pas grand chose, et que la distribution, de manière générale, est peu mémorable : sur ce plan, ça ressemble quand même beaucoup plus à un téléfilm Lifetime, ION ou UpTV, avec ses prétendants insipides, sa photographie diffuse, et son héroïne dont l'interprète y met de la bonne volonté, mais reste un peu générique.
Bref, il n'y a pas grand chose à dire du film, basique au possible, avec à peine quelques moments de montage en split screen jamais pleinement exploité, qui laissait présager de quelque chose de plus audacieux... mais non.
2.25/6
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Un mystère de Noël (A Christmas Mystery - 2022) :
Dans la ville de Pleasant Bay, les grelots magiques du Père Noël (objet d'une légende locale leur attribuant la responsabilité de la prospérité de la communauté) disparaissent un beau jour, alors que tout accuse George (Drew Powell), le père du jeune Kenny (Santino Barnard). Mais Violet (Violet McGraw), la fille du shérif (Eddie Cibrian), n'y croit pas un instant, et décide de mener sa propre enquête, à l'aide de Kenny, de sa sœur aînée Maddie (Lauren Lindsey Donzis) et de Harrison (Leonardo Cecchi), le frère aîné de Kenny.
Une comédie jeunesse diffusée sur HBOMax et clairement indépendante, avec ce que ça comporte de budget limité et de simplicité dans le scénario.
Mais finalement, ça ne dessert pas trop le produit fini, un récit pour enfants dans la droite lignée de Nancy Drew et autres jeunes enquêteuses plus malignes que les adultes : ce Christmas Mystery se déroule ainsi tranquillement, sans grande surprise, et la composante "Noël" semble presque un ajout de dernière minute (tant l'élément festif pourrait être remplacé par un sou fétiche, un trophée, les clefs de la ville, ou que sais-je encore) pour faire d'un téléfilm jeunesse lambda un "film de Noël"... mais ça se regarde agréablement, notamment parce que la jeune distribution est plutôt sympathique.
Ça s'arrête là, cependant.
3.25/6
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Un cadeau royal pour Noël (A Royal Corgi Christmas - 2022) :
Peu de temps avant Noël, le Prince Edmond (Jordan Renzo) revient dans son pays, pour prendre la place de sa mère (Susannah De Wrixon) sur le Trône. Pour se faire pardonner de ses errances, il offre à sa mère Mistletoe, un Corgi caractériel qui nécessite l'intervention de Cecily (Hunter King), une experte comportementaliste américaine, qui demande à Edmond de prendre part à ses leçons de dressage pour s'assurer que Mistletoe assimile bien ces dernières. Aussitôt, Edmond et Cecily se rapprochent, au grand dam de certains membres de la cour...
Un téléfilm Hallmark sur lequel il n'y a quasiment rien à dire : c'est un téléfilm royal/princier générique au possible, où Noël n'est qu'un prétexte, où le dressage du chien est anecdotique, et cède progressivement place à la romance entre une Hunter King pas désagréable (elle a un certain répondant amusant), et un prince "rebelle" pile dans la moyenne du genre.
Oui, le chien est mignon, mais globalement, c'est du vu et revu chez Hallmark, l'écriture et la musique sont un peu caricaturales, et c'est lassant.
2.75/6
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