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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1694 : Le secret de mon succès (1987)

Publié le 19 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le secret de mon succès (The Secret of my Success - 1987) :

Fraîchement diplômé, Brantley Foster (Michael J. Fox) quitte le Kansas pour s'installer à New York, espérant décrocher un poste dans la finance. Mais rapidement, il réalise qu'aucun employeur ne s'intéresse à son expérience universitaire, et il est contraint de demander l'aide de son oncle éloigné, Howard Prescott (Richard Jordan), PDG d'une grande entreprise. Il commence alors au service courrier, mais, sur son temps libre, il se fait passer pour un cadre récemment recruté, et commence à influencer la direction de la société, tout en faisant les beaux yeux à Christy Wills (Helen Slater), une cadre distante...

Une yuppie comedy des années 80 à la fois assez clichée et datée (entre l'illustration musicale et les montages bien inscrits dans l'époque, la pseudo-critique du capitalisme rampant des années 80, de la vie d'entreprise, cette idée qu'en mentant et en ayant de l'ambition, on arrive à tout), et paradoxalement très rétro en cela qu'elle finit par virer, au bout d'un moment, au vaudeville théâtral façon pièce de boulevard, notamment au cours d'une longue séquence de portes qui claquent et d'amants/de maîtresses qui se croisent et se cachent, montée sur le Oh, Yeah de Yello (en soi déjà une preuve du côté dérivatif du film, sorti après Ferris Bueller).

Tout cela avec, en son centre, un Michael J. Fox qui se démène, qui est présenté comme irrésistible aux yeux de toutes les femmes (notamment d'une Margaret Whitton en ersatz de Bette Midler, mais aussi d'une Helen Slater vraiment pas mise en valeur par la mode cadre d'entreprise 80s) et qui, soyons francs, ne convainc pas totalement en costume cravate, avec sa tête d'éternel adolescent.

Alors après, ça se regarde gentiment, malgré une durée un peu abusive qui frôle les deux heures, mais les ruptures de ton et l'écriture du film le rendent assez anecdotique et oubliable.

Un petit 3/6 pour l'énergie de Fox et la résolution de la scène de vaudeville, amusante.

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1693 : Clerk (2021)

Publié le 18 Juillet 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Review, USA, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Clerk (2021) :

Kevin Smith est grand, Kevin Smith est bon, Kevin Smith a fait beaucoup pour l'industrie cinématographique  et pour le monde des comic books, c'est un visionnaire important pour la culture, qui avait prévu l'avènement de l'internet et du fandom, c'est un génie du marchandising, il est doué en tout, c'est un modèle à suivre pour tout le monde, vive Kevin Smith.

Voilà en somme ce en quoi semblent parfois consister ces deux heures de documentaire hagiographique, un métrage assez complaisant qui interroge Smith, sa famille, ses amis, ses collègues, pour aboutir à cette conclusion finalement très logique, compte tenu du culte de la personnalité qui entoure désormais Smith et son œuvre.

Pourtant, il y a du bon dans le métrage, et pour peu que l'on sache trier le bon grain de l'ivraie, il est possible de tirer des informations intéressantes de cette grande rétrospective larmoyante de la carrière de Smith.

Mais pour chaque passage qui fonctionne, il y en a deux ou trois trop maladroits, comme ce petit moment de jalousie au sujet de Judd Apatow ("ses films, c'est exactement ce que je faisais déjà à l'époque de Clerks et compagnie, alors pourquoi est-ce que mon Zack et Miri s'est planté et ses films cartonnent ?"), le moment Harvey Weinstein ("je ne savais pas, promis, et la preuve, je donne tous mes droits d'auteur à des associations de promotion des femmes dans l'industrie du cinéma"), l'apologie de la marijuana, des éloges envahissantes de la part de tout le monde...

Bref, ce métrage prêche les convaincus, comme tout ce qui est rattaché de près ou de loin à Smith depuis des années (le culte que lui vouent ses fans est très similaire à celui des fans de Zack Snyder, la toxicité et la nocivité en moins), et ne fera changer personne d'avis sur la filmographie du bonhomme.

Reste que le documentaire est un passage en revue assez complet de l'œuvre du bonhomme, plutôt lucide sur sa carrière, et à ce titre, n'est pas inintéressant à suivre (si l'on oublie les moments "oui, mais si ce film a bidé, c'est parce que les critiques de l’intelligentsia qui avaient aimé mon premier film ont retourné leur veste").

Un petit 3/6, très variable en fonction du degré de tolérance du spectateur envers Smith, sa carrière, ses fans et son über-émotivité.

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Un film, un jour (ou presque) #1692 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Super-héros malgré lui (2022)

Publié le 17 Juillet 2022 par Lurdo dans Action, Comédie, Romance, France, Critiques éclair, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Super-héros malgré lui (2022) :

Acteur raté, Cédric (Philippe Lacheau) décroche un premier rôle de super-héros, mais amnésique suite à un accident de voiture, il se réveille dans le costume de son personnage, et se persuade qu'il est un véritable justicier...

Une parodie de film super-héroïque écrite et réalisée par la Bande à Fifi, et qui souffre de tous les problèmes habituels des films de Lacheau : gags téléphonés bien trop en avance et de manière trop évidente, humour très graveleux (la voiture avec insertion anale), interprétation trop souvent récitative et manquant de naturel, tendance égocentrique de Lacheau à se mettre en avant, lui, sa musculature, ses copines, etc, rôles secondaires superflus d'Arruti et Boudali (qui semblent parfois sortir d'un autre film), tentative de mêler sérieux dramatique et comédie déglinguée (la révélation finale sur la copine de Cédric), et bien sûr, toujours cette tendance à évoluer sur le fil du rasoir, entre parodie/hommage/inspiration et repompage éhonté d'idées, de gags, de genre, etc.

Ponctuellement, au gré de quelques vannes ou de quelques moments slapstick, ça fonctionne, mais dans l'ensemble, c'est trop paresseux et approximatif pour vraiment être satisfaisant.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1691 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Pourris Gâtés (2021)

Publié le 16 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, France, Critiques éclair, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Pourris Gâtés (2021) :

Parce que ses trois enfants  Philippe (Artus), Alexandre (Louka Meliava) et Stella (Camille Lou) sont devenus des adultes détestables et privilégiés après avoir passé leur vie dans le luxe de Monaco, Francis Bartek (Gérard Jugnot), ancien maçon ayant fait fortune dans le bâtiment, décide de leur donner une leçon d'humilité : il simule une descente de police sur leur domicile, et emmène ses enfants se réfugier dans un vieux mas provençal en ruines, leur expliquant qu'ils sont ruinés, en cavale, et qu'il va désormais falloir gagner de l'argent... en travaillant de leurs mains.

Une comédie française assez classique et inoffensive, aux valeurs familiales positives, et qui se moque gentiment de la jeunesse dorée de Monaco, dans ce qui est une adaptation d'un film mexicain de 2013, lui-même adapté d'un autre film des années 40.

Pas grand chose à dire dessus, en fait : c'est assez prévisible, mais pas trop mal mené ; tout le monde est plutôt juste (sauf, paradoxalement, Jugnot, un peu récitatif par moments) et convaincant (Camille Lou, notamment, mais aussi Artus) ; le fils de Michel Leeb est amusant en playboy menteur et arnaqueur qui change d'accent comme de compagne aisée ; le côté plus sentimental et sincère est assez attendu (père absent, enfants rebelles, valeurs de travail et d'unité familiale...) ; et ça s'arrête plus ou moins là.

C'est très moyen, au final, et ça ne restera pas en mémoire, mais ce n'est pas non plus un désastre.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1690 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Kaamelott, premier volet (2021)

Publié le 15 Juillet 2022 par Lurdo dans France, Aventure, Comédie, Histoire, Fantastique, Cinéma, Review, Drame, Critiques éclair

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Kaamelott, premier volet (2021) :

Parce que Lancelot (Thomas Cousseau) fait désormais régner la terreur au royaume de Logres, Arthur (Alexandre Astier) est contraint de revenir pour tenter de mener une résistance approximative et incapable, dont font partie ses anciens chevaliers...

Mouais. Je ne vais pas dire que j'avais des attentes démesurées pour ce long-métrage, non seulement à cause du development hell qu'a connu le film, mais aussi du fait que les dernières saisons de la série, et leur virage progressif à la comédie dramatique (accompagné d'un changement de format au rythme bancal) m'avaient plutôt fait décrocher qu'autre chose.

Mais malgré des attentes assez basses, mouais.

Ce n'est pas désagréable à suivre, les deux heures passent plutôt bien malgré quelques errances de rythme, mais... tout ça pour ça, en fait.

Deux heures, donc, qui ressemblent parfois à un enchaînement de vignettes/sketches qui n'auraient pas dépareillé durant les premières saisons de la série (généralement, quand le film met en scène Arthur + un ou deux personnages récurrents, Astier retrouve le rythme et les dialogues de la série), et parfois à quelque chose de plus ambitieux, sans forcément avoir totalement la maîtrise ou les moyens pour l'accomplir.

Les costumes, notamment, l'esthétique des Burgondes et des troupes de Lancelot, tout ça m'a fortement rebuté : ça aurait pu fonctionner si tout l'univers était aussi visuellement marqué, ou si la direction artistique était plus forte ; là, ça faisait clairement cheap et hors-sujet... ce qui n'aide pas à rendre la menace de Lancelot et compagnie un minimum plausible.

Ailleurs, on a droit à plein de flashbacks inutiles sur les jeunes années d'Arthur (je vois où Astier voulait en venir... mais non, ça ne fonctionne pas, trop serious shit pour fonctionner dans l'environnement débile de Kaamelott, surtout entouré d'une partie de Kamoulox grandeur nature menée par Lancelot et son frère) ; des personnages vraiment sous-exploités (La Dame du Lac fait de la figuration, Yvain est le seul Astier absent du film) ; des digressions inégales ; des acteurs cabotins (Clavier) ; des caméos gratuits (Sting)...

Bref, un bon gros mouais auquel je donnerais juste la moyenne pour le capital sympathie du tout, et pour quelques répliques comme toujours bien senties et drôles. C'est plus intéressant que les saisons les plus dramatiques de la série, mais ça s'arrête là.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1689 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - OSS 117 : Alerte Rouge en Afrique noire (2021)

Publié le 14 Juillet 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Romance, Histoire, Action, Policier, France

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

OSS 117 - Alerte Rouge en Afrique noire (2021) :

En 1981, après s'être échappé d'Afghanistan, OSS 117 (Jean Dujardin) est envoyé en Afrique de l'Ouest pour y protéger les intérêts français, et retrouver OSS 1001 (Pierre Ninet), un jeune collègue qui a disparu alors même qu'une élection présidentielle est sur le point de se tenir, et qu'une rébellion populaire gronde...

Après OSS 117 : Rio ne répond plus, suite de 2009 pas tout à fait à la hauteur du premier OSS 117, mais tout de même assez réussie, il aura fallu attendre plus de dix ans pour que ce troisième volet voie le jour, un troisième volet qui conserve le même scénariste que les deux premiers films, mais qui troque, derrière la caméra, Michel Hazanavicius (réalisateur incontournable de ces métrages) pour Nicolas Bedos.

Un échange qui m'a laissé méfiant, n'étant pas très fan de l'humour et du travail de Bedos, mais j'ai tout de même gardé une certaine ouverture d'esprit, espérant que le casting et le scénario compensent l'absence d'Hazanavicius.

Malheureusement, avec près de deux heures au compteur, force est de constater que le changement de réalisateur s'est aussi traduit par un changement de ton global, et par des problèmes de rythme assez notables : une intro trop sérieuse dans la droite lignée d'un James Bond avec un OSS 117 compétent et héroïque, beaucoup de dialogues pas toujours percutants ou drôles, une intrigue de fond manquant clairement de folie ou d'énergie, une musique un peu transparente (hormis un moment évoquant le Twin Dragons du film Starsky et Hutch), des gags un peu trop étirés, un petit côté leçon de morale sur l'Afrique... le script passe son temps à souffler le chaud et le froid, et si la rivalité de Dujardin et de Pierre Niney est un temps amusante, elle finit par tourner un peu à vide.

Après, ça se regarde, et visuellement, on est en plein à la fin des années 70/au début des années 80, mais je suis tout de même ressorti déçu de ce troisième volet, qui n'a jamais le punch ou l'excentricité absurde des deux premiers OSS 117.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1688 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Flashback (2021)

Publié le 13 Juillet 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Histoire, France, Review, Fantastique, Amazon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Flashback (2021) :

Charlie (Caroline Vigneaux), avocate sans scrupules et sarcastique, devient l'objet de l'attention de tous les médias après sa défense réussie et scandaleuse d'un violeur. Mais lorsqu'un chauffeur de taxi mystérieux (Issa Doumbia) la ramène d'une soirée un peu arrosée, Charlie se réveille dans le passé, sautant d'époque en époque et croisant le chemin des femmes les plus célèbres (ou méconnues) de l'Histoire de France, pour une leçon de féminisme inattendue...

Une comédie française fantastique écrite, réalisée et interprétée par l'humoriste Caroline Vigneaux pour une diffusion sur Amazon Prime, et qui lorgne sur un schéma narratif éprouvé (Christmas Carol, tout ça) pour dérouler son propos engagé et féministe... finalement assez classique et prévisible.

Avec sa structure de quasi-film à sketches (une époque, dix minutes, un caméo et on passe à autre chose), Flashback s'avère en effet plutôt générique, jamais suffisamment développé pour marquer les esprits, jamais suffisamment original pour éviter les clichés (Issa Doumbia est un magical negro comme on essaie de les éviter depuis des années dans le cinéma anglo-saxon...), avec quelques blagues dont on aurait pu se passer (les vannes sur le prénom de l'héroïne, où est Charlie, Je suis Charlie, etc), et dont la leçon sur le féminisme est finalement trop superficielle pour convaincre.

Après, pour un premier film, c'est honorable, et ce n'est pas pire (ni meilleur) que la majorité des comédies françaises. Mais bon.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1687 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Barbaque (2021)

Publié le 12 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review, Romance, Thriller

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Barbaque (2021) :

Couple de bouchers malheureusement tant dans leur vie professionnelle que dans leur vie de couple, Sophie (Marina Foïs) et Vincent (Fabrice Éboué) prennent une décision radicale lorsqu'ils sont attaqués par des militants végans : ils choisissent de se venger, et de vendre la viande de leurs victimes véganes dans leur boucherie, sous l'appellation « porc d'Iran »... qui connaît un immense succès commercial.

Un ton assez étrange que celui de cette comédie noire signée Fabrice Éboué, une comédie assez trash et décomplexée, plus intéressante que Coexister, le précédent film d'Éboué, mais dont l'atmosphère et l'énergie tendent au malaise et, je l'avoue, m'ont laissé mitigé.

Cette spirale infernale d'un couple en crise qui retrouve l'amour et le désir dans la violence et le sang est, en soi, assez efficace, mais un peu décousue, notamment au niveau de l'humour et la caractérisation : j'ai toujours eu un peu de mal avec Marina Foïs, et ici, son personnage délibérément antipathique, cassant et assoiffé de sang n'ont rien fait pour m'attacher à ce couple déglingué.

Des ruptures de ton (ici on est dans le thriller, là dans un montage rigolard de massacre sur fond de Village People), des moments parfois trop sérieux et sinistres (toute la fin sanglante avec les militants végans qui s'en prennent à Sophie), de la tension inutile, une fin un peu abrupte, ça m'a paru inégal, en somme.

Un petit 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1686 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Haters (2021)

Publié le 11 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Amazon, Romance

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Haters (2021) :

YouTubeur populaire, Thomas le lama (Kev Adams) connaît un bad buzz lorsque sa vidéo de demande en mariage vire à la catastrophe, et qu'il devient la risée du web. Avec son ami caméraman (Estéban), Tom décide alors de parcourir la France pour se venger de ses haters en les rencontrant tous un par un...

Et on commence cette Semaine consacrée au cinéma comique français... par un film de Kev Adams, ce qui, compte tenu de mon opinion de ses films précédents, m'a fait placer assez bas la barre de mes attentes.

Surtout que le concept même du film est une resucée de ce que Kevin Smith avait déjà fait à la fin de son Jay et Silent Bob contre-attaquent, en 2001, et qu'ici, c'est un prétexte à un défilé de visages connus, comme autant de caméos venus dire bonjour pendant quelques minutes (Elie Semoun, Nadia Farès, Philippe Lacheau, Frank Dubosc, Fred Testot, Audrey Fleurot, Vincent Desagnat, JCVD, Olivier Girous, William Baldwin, Pascal Demolon...), et donner l'illusion d'un scénario construit.

Alors ponctuellement, en fonction des intervenants, le film parvient à faire sourire (Estéban tient bien le sien ^^, et est plus naturel et crédible que la moitié des intervenants du métrage), mais le tout reste une succession de vignettes à l'intérêt très variable, qui ressemble presque à une web-série dans son format (un hater/un guest/un épisode), qui se finit de manière archi-prévisible et qui part parfois dans une direction assez... malaisante cringe gênante (tout le passage chez les gitans/roumains... aïe)

2/6

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Les bilans de Lurdo : The Afterparty, saison 1 (2022)

Publié le 10 Juillet 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Review, Télévision, Romance, USA, Thriller, Les bilans de Lurdo, Animation, Anthologie, Policier, AppleTV

Initialement conçue comme un long-métrage par Christopher Miller (du duo Lord et Miller - les 21 Jump Street, le film Lego, Spider-man : New Generation), The Afterparty est une série comico-policière en 8 épisodes d'une trentaine de minutes (diffusés sur Apple TV), qui surfe sur la vague des murder-mysteries, pour en proposer une version rigolarde très inspirée du format de Rashomon, et à deux doigts de l'anthologie...

The Afterparty, saison 1 (2022) :

Lors de l'after d'une réunion des 15 ans d'une classe de San Francisco, Xavier (Dave Franco), superstar de la musique, est retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses. L'inspecteur Danner (Tiffany Haddish) mène l'enquête, et interroge ainsi toutes les personnes présentes à la fête...

Au programme, donc, 8 épisodes pour de nombreux témoins, l'inspectrice et la victime, avec pour postulat des épisodes narrés du point de vue de chacune des personnes présentes, et faisant référence à un genre cinématographique ou télévisuel différent.

On a ainsi un épisode d'introduction qui présente le concept de deux façons différentes, d'abord au travers du personnage Indigo (Genevieve Angelson), hipster racontant la soirée façon film d'auteur en noir et blanc, puis d'Aniq (Sam Richardson), concepteur d'escape room et suspect principal, à l'approche comédie romantique de sa vie et de ses rapports avec Zoë (Zoë Chao).

Une mise en place assez chargée en références méta pas forcément indispensables (un peu comme si le spectateur était trop bête pour comprendre qu'on parodiait une rom-com, et qu'il fallait lui souligner tout en détail), mais qui se regarde tranquillement.

S'ensuivent un épisode façon film d'action, où Brett (Ike Barinholtz), l'ex de Zoë, à mi chemin entre un Mark Whalberg du pauvre et un Vin Diesel obsédé par "la famille", propose un récit plus graveleux et égocentrique (la poursuite en voiture finale, avec la fillette, était amusante) ; une comédie musicale centrée sur Yasper (Ben Schwartz), dans un épisode surprenant car très réussi ; un thriller psychologique à deux doigts du slasher, consacré à Chelsea (Ilana Glazer), ex-maîtresse de Brett et désireuse de se venger de Xavier pour une humiliation passée ; un teen movie narré en flashback par Walt (Jamie Demetriou), le lycéen transparent et invisible dont personne ne se souvient jamais, mais qui explique tous les tenants et aboutissants des relations des autres suspects.

Puis un épisode entièrement animé par lequel Zoë explique les différentes facettes de sa personnalité, et comment elle tente constamment de les équilibrer ; une série policière, lorsque Danner explique comment elle est devenue inspectrice de police ; et enfin une émission pour enfants (avec marionnettes, bruitages et cabotinage outrancier) lorsque Danner interroge la fille de Brett et de Zoe, avant de parvenir à sa conclusion...

Tout un éventail de genres et d'approches, donc, plus ou moins réussis et intéressants (la série policière m'a laissé de marbre - déjà que le numéro habituel de Tiffany Haddish a tendance à me lasser, mais là, en prime, en mode The Rookie très premier degré et sérieux, mwébof ; l'épisode film d'action ne m'a pas particulièrement séduit ; la comédie musicale, par contre, m'a très agréablement surpris), pour un programme qui n'aurait jamais pu passer tel quel sur une chaîne normale, et est donc idéal pour les plateformes de VOD.

Amusant et bien conçu, ça mérite le coup d'œil si l'on aime les whodunnit ou la distribution, mais ça ne restera pas forcément dans les annales pour autant, car le tout est probablement un peu trop inégal au niveau structure et intérêt de tous les épisodes pour vraiment transformer l'essai.

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Critiques éclair - Star Trek Strange New Worlds 1x07-09 (2022)

Publié le 9 Juillet 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Drame, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, CBS, USA, Strange New Worlds

En six épisodes, Star Trek Strange New Worlds continue d'établir ses personnages et sa vision de l'univers Trek d'une manière agréable et rafraîchissante.

Ce n'est pas parfait, mais pour une première saison, ça tient plutôt bien la route, et il ne reste qu'à espérer que le programme ne se prendra pas les pieds dans le tapis alors qu'il aborde la dernière ligne droite de sa saison inaugurale...

Star Trek - Strange New Worlds, saison 1 (2022) :

- 1x07 : Répondant à un appel de détresse de colons situés en dehors de l'espace fédéral, l'Entreprise tombe aux mains de pirates...

Un épisode qui m'a laissé un peu plus mitigé que les précédents, principalement parce que l'écriture et la mise en images m'ont paru plus maladroites et évidentes que d'habitude.

Déjà, parce que tout le monde m'a semblé étrangement décontracté, notamment Pike (cela dit, si c'est une conséquence de sa vision funeste, qui le rend de plus en plus goguenard et imprudent, pourquoi pas, mais je doute) ; ensuite, parce que le Dr. Aspen (Jesse James Keitel) n'est jamais particulièrement crédible en conseillère innocente : visuellement codée dès le début comme une "méchante" vénéneuse (tenue noire et sexy, tatouage facial, bling apparent), sa manipulation de Spock ne surprend guère, et son heel turn cabotin, ensuite, est un peu trop forcé.

Et puis il y a le shipping Spock/Chapel, aux grosses ficelles évidentes ; le plan Alpha Braga 4, balourd et amené avec des moufles ; les pirates de l'espace, à deux doigts des Ravagers incapables des Gardiens de la Galaxie ; le toutéliage avec Sybok...

Non, cet épisode ne m'a pas convaincu, trop faiblard à mon goût. Après, ça reste toujours plus agréable et sympathique qu'un Picard ou un Discovery...

- 1x08 : Lorsqu'une panne généralisée touche l'Enterprise alors que le vaisseau étudie une nébuleuse, M'Benga revient à lui pour découvrir que le navire et tout son équipage sont désormais plongés dans un conte de fées qu'il a l'habitude de lire à sa fille. Et lui, roi d'un pays médiéval imaginaire, doit désormais composer avec la folie ambiante qui s'est emparée de ses collègues...

Un épisode frustrant s'il en est : ouvertement parodique et léger, dans la grande tradition des épisodes de Star Trek mettant ses personnages dans des costumes ridicules, pour une aventure improbable et délibérément rigolarde... avec en prime, une dernière partie vraiment touchante, centrée sur les adieux de M'Benga à sa fille, et sur la notion d'une forme de conscience stellaire incarnée dans une nébuleuse.

Malheureusement, si en théorie, tout était réuni pour donner un épisode ludique et sympathique (d'autant que tout le monde semble vraiment s'amuser à l'écran), en pratique, ce n'est pas vraiment le cas, la faute à un réel manque d'énergie, tant dans la réalisation que dans le montage, l'illustration musicale, et même l'écriture.

Il aurait clairement été possible de dynamiser un peu tout ça, d'aller encore plus loin dans la fantaisie, pour mieux rythmer et structurer le tout, et élever l'épisode au delà de la moyenne. La dernière partie, plus émouvante, y parvient presque, mais pas tout à fait.

- 1x09 : Détourné de sa route par une mission prioritaire, l'Enterprise retrouve un autre navire de la flotte écrasé sur une planète de glace, avec deux survivants à son bord. Mais rapidement, il apparaît que les Gorns ont inséminé leurs œufs dans l'un des survivants, et que les nouveaux-nés sont affamés...

Arf, encore un épisode frustrant, puisqu'ici, on est en plein dans Star Trek refait Alien, en soi une grande tradition de la franchise Trek... mais une tradition qui a tendance à donner des résultats mitigés. En effet, n'est pas Giger, Scott ou Cameron qui veut, et cela se voit tout de suite dans la réalisation de l'épisode, une réalisation qui multiplie les plans légèrement débullés, sans que cela n'aboutisse à quelque chose de réellement probant au niveau de la tension ou du rendu à l'écran.

À l'identique, cette réinvention des Gorns colle de bien trop près à ses modèles, et finit par ressembler à une pâle copie d'Alien, mâtinée de vélociraptor et possédant une vision à la Predator : les influences sont trop présentes, et sur le front de l'horreur, ça ne marche que très moyennement.

Cela dit, il faut tout de même saluer le grand écart effectué par la série, qui passe ainsi d'une parodie de médiéval fantastique à un film de monstres dans l'espace, sans que cela ne choque particulièrement : il faut dire que la distribution est, à nouveau, très motivée, d'autant que cet épisode est l'occasion de plusieurs changements surprenants : exit une enseigne et un nouveau lieutenant (pas vraiment étonnant, il faut bien de la chair à canon), mais aussi exit Hemmer, ce qui est nettement plus inattendu, et exit Noonien-Singh, du moins pour un temps.

Beaucoup de changement, donc, à l'approche de cette fin de saison, et un épisode qui n'est pas vraiment raté (contrairement au précédent), mais qui aurait mérité de s'éloigner un peu plus de ses modèles pour exprimer son originalité (l'extraterrestre infecté, par exemple, était visuellement intéressant, bien que son visage soit un peu limité dans ses expressions animatronique).

 

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1685 : Comment je suis devenu un super-héros (2021)

Publié le 8 Juillet 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, France, Policier, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Comment je suis devenu un super-héros (2021) :

Dans un Paris où les super-héros sont légion, des incidents mystérieux sont provoqués par une drogue étrange capable de donner des super-pouvoirs à ceux qui l'ingèrent. Le lieutenant Moreau (Pio Marmaï) et sa nouvelle coéquipière Cécile Schaltzmann (Vimala Pons) enquêtent sur ce trafic illicite, avec l'aide de deux anciens héros, Monté Carlo (Benoît Poelvoorde) et Callista (Leïla Bekhti)...

Un film de super-héros français assez frustrant, car presque bon, mais tiré vers le bas par, justement, une tendance à faire du film français : à partir d'un postulat de départ assez dérivatif (une drogue qui donne des pouvoirs, been there seen that), Douglas Attal semble se sentir obligé de nous faire ici du trafic de drogues en banlieue, là du drame scolaire, ailleurs de l'enquête policière à la dynamique très télévisuelle, le tout filmé très sobrement, probablement trop, et avec des scènes de dialogues inégales.

Bref, un spectateur français habitué à ce que le petit écran (mais aussi le grand) nous proposent habituellement comme réalisations se retrouve rapidement en terrain très balisé, pour le meilleur et pour le pire.

Y compris au niveau de l'interprétation (globalement meilleure et plus naturelle que dans de nombreux autres métrages français, ce qui rend d'autant plus flagrants les moments un peu plus en dessous et récitatifs), de l'action (pas convaincu par les scènes de combat de Leïla Bekhti et leur montage), des costumes (mwébof) et du rythme global, fluctuant.

Après, ça se regarde, notamment dans le genre production Netflix, mais bon... ça serait sympathique que les réalisateurs et scénaristes français s'affranchissent un peu du carcan de décennies de productions francophones trop télévisuelles pour leur propre bien.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1684 : Une vie de chat (2010)

Publié le 7 Juillet 2022 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Jeunesse, Policier, Review, Suisse, Belgique, Pays Bas

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Une vie de chat (2010) :

Depuis la mort de son père aux mains de Victor Costa (Jean Benguigui), la petite Zoé, fille de Jeanne (Dominique Blanc), commissaire de police, ne parle plus. Elle se consacre plutôt à Dino, son chat, sans savoir que ce dernier mène une double vie, et passe toutes ses nuits à accompagner Nico (Bruno Salomone), un cambrioleur, dans ses escapades nocturnes. Jusqu'au jour où Costa découvre l'existence de Nico et de Zoé, et que ces deux mondes s'entrechoquent...

Un film animé européen (France, Belgique, Suisse, Pays-Bas) au style graphique polarisant (c'est fluide et très stylisé, mais on accroche ou pas), au scénario lorgnant fortement sur le polar à l'ancienne (avec des dialogues se voulant dans la lignée d'Audiard, sans totalement y parvenir), et un doublage francophone à l'identique : tout cela donne à ce métrage en animation traditionnelle un petit côté vieillot pas désagréable, qui donne un certain charme à cette histoire policière plus sérieuse qu'on n'aurait pu le croire au premier abord.

Durant à peine plus d'une heure, le film parvient ainsi à séduire et à intéresser avec une histoire de criminels incapables et violents, et d'un voleur au grand cœur accompagné d'un chat à fort caractère : ce n'est pas parfait, je ne suis pas très grand fan du style graphique, mais dans l'ensemble, ça se regarde.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1683 : Unplugging (2022)

Publié le 6 Juillet 2022 par Lurdo dans Comédie, USA, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Review, Romance, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Unplugging (2022) :

Couple engoncé dans une routine rythmée par leurs appareils électroniques, Dan (Matt Walsh) et Jeanine (Eva Longoria) sont au point mort, jusqu'à ce que le décès de Juan (Al Madrigal), livreur et ami de Dan, amène ce dernier à se remettre en question. Avec sa femme, il part alors s'isoler quelques jours dans un chalet reculé au cœur de la nature de l'Indiana, loin de tout réseau... mais bien vite, la vie en forêt s'avère plus compliquée que prévu, notamment à cause des habitants de la région, et de mystérieux drones qui les observent.

Une comédie semi-dramatique sur un couple qui se cherche, et un film qui s’essouffle très rapidement et tourne alors totalement à vide, ronronnant dans une sorte de pseudo comédie romantique façon fish-out-of-the-water, ni très drôle, ni très romantique, et qui évolue dans sa dernière demi-heure en pseudo thriller conspirationniste qui ne fonctionne jamais vraiment.

C'est dommage, mais Lea Thompson en survivaliste complotiste ne fait pas grande impression, et la petite Hala Finley est vraiment trop sous-exploitée.

Un bon gros bof, que l'on sent sous-développé et inabouti, malgré les efforts du duo principal.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1682 : À la gloire des Celtics (1996)

Publié le 5 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

À la gloire des Celtics (Celtic Pride - 1996) :

Fervents fans de l'équipe de basketball des Celtics de Boston, Mike O'Hara (Daniel Stern) et Jimmy Flaherty (Dan Aykroyd) assistent, impuissants, à la défaite de leur équipe face aux Utah Jazz, à l'aide de leur joueur vedette, Lewis Scott (Damon Wayans), arrogant et égocentrique. Mais alors que le match retour, de qualification, se profile à l'horizon, le duo tombe sur Scott dans un night-club et, sur un coup de tête, ils enlèvent le joueur pour l'empêcher de prendre part au match...

L'un des tous premiers films écrits par Judd Apatow, cette comédie sportive et criminelle s'avère assez plate et très oubliable : jamais assez rythmée, noire, drôle, ou touchante pour vraiment fonctionner pleinement sur l'un ou l'autre plan, elle finit par laisser totalement indifférent, en plus de proposer des sous-intrigues parasites télégraphiées (comme celle du joueur croatien sous-exploité).

Un bon gros bof, en somme.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1681 : L'ennemi japonais à Hollywood (2019)

Publié le 4 Juillet 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, France, Review, Télévision, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'ennemi japonais à Hollywood (Yellowface : Asian Whitewashing and Racism in Hollywood - 2019) :

Un documentaire français d'une petite heure, apparemment co-produit avec la chaîne Histoire, et qui m'a étrangement fait l'effet d'un métrage de thèse/de fin d'études, en cela qu'il aborde son sujet (le racisme anti-asiatique dans le cinéma et les médias américains) sous un angle assez linéaire et didactique, et qu'il s'appuie principalement sur le travail de Nancy Wang Yuen, sociologue américain spécialisée dans le racisme et les préjugés ethniques relatifs, notamment, aux populations d'origine asiatique.

Une Nancy Wang Yuen qui a des idées bien arrêtées sur le sujet, qui sont assez typiques du point de vue américain sur ce type de thématique, et qui présente donc ces idées tout au long du documentaire (c'est elle l'intervenante principale), quitte à effectuer quelques approximations ou raccourcis ici ou là. On accrochera ou pas à cette approche et à son analyse du sujet, quand bien même elle serait un peu nuancée par les propos d'un autre historien, ou par la remise en contexte historique.

Mais il est difficile de se défaire d'une certaine impression de superficialité dans le traitement du tout, ou de se dire que ce dernier est parfois abordé par le petit bout de la lorgnette. Dans l'ensemble, ça évite tout de même de tomber dans un guilt trip maladroit qui ferait la leçon au spectateur, et ça sait garder une certaine touche d'émotion au travers du témoignage de l'actrice Tamlyn Tomita, mais un documentaire plus complet et plus maîtrisé reste à faire sur le sujet.

3.5/6

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Les bilans de Lurdo : Girls5eva, saison 2 (2022)

Publié le 3 Juillet 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Musique, Review, Sitcom, Télévision, USA, NBC, Peacock

Deuxième saison de 8 épisodes de cette sitcom NBC/Peacock produite par Tina Fey, dont la première cuvée m'avait laissé un peu mitigé, car reposant à la fois trop sur une nostalgie 90s ne me parlant guère, et sur des archétypes et des ressorts comiques assez usés par les précédentes séries de Tina Fey.

Ce n'était pas calamiteux, loin de là, et le programme avait reçu un accueil critique très positif outre-atlantique, mais j'étais un peu resté sur ma faim...

Girls5eva, saison 2 (2022) :

Les Girls5Eva préparent leur nouvel album, mais les choses se compliquent pour les quatre femmes - Summer (Busy Philipps) est en plein divorce, Gloria (Paula Pell) s'est brisé le pied, Wickie (Renée Elise Goldsberry) continue de chercher la gloire, et Dawn (Sara Bareilles) se fait difficilement au travail en studio...

Et à nouveau, un accueil critique unanime et extatique du côté de la presse américaine... et à nouveau, je reste mitigé. Mitigé sur l'interprétation très caricaturale et forcée (peut-être même plus qu'en saison 1), mitigé sur des chansons pas aussi inspirées ou drôles que ne semblent le penser les scénaristes et la production, mitigé sur certains rebondissements évidents... bref, je ne vais pas refaire ma critique de la saison 1, les défauts et qualités de cette saison 2 étant peu ou prou identiques (hormis quelques éléments qui semblent avoir été mis de côté, comme l'aspect cohabitation forcée, ou encore la tween influenceuse qui doit avoir deux lignes de dialogues dans toute la saison).

On adhère ou pas à la série, en fait, et c'est d'autant plus vrai que le programme vise, de l'aveu même de ses créatrices, un public très particulier : les femmes appartenant au groupe des Xlennials, cette tranche démographique à cheval entre la Gen X et les Millennials, et dont les membres ont désormais la quarantaine - soit pile l'âge des protagonistes de la série, et la même nostalgie pour les années 90-00.

Girls5Eva cible donc totalement cette génération "Spice Girls" américaine, d'où le message girl power très prononcé, bien que remis au goût du jour des années 2020 et de #metoo - c'est un choix créatif certain, parfois excluant, mais aussi souvent pertinent, à en juger par le nombre de femmes quadragénaires (critiques comme spectatrices) qui adorent la série et s'y retrouvent.

Je ne suis donc clairement pas le public visé, et si Girls5Eva reste une sitcom amusante à regarder (car coulée dans le moule éprouvé des séries de Tina Fey, et possédant la même énergie), elle n'est pas forcément aussi enthousiasmante et aboutie que Kimmy Schmidt et 30 Rock... en tout cas, si l'on n'est pas très sensible au type de nostalgie que nous vend le programme.

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Les bilans de Lurdo : Sauvés par le Gong, saison 2 (2021)

Publié le 2 Juillet 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Sitcom, Télévision, USA, NBC, Peacock

Deuxième et dernière saison de ce revival de Sauvés par le Gong, un revival produit par Tina Fey, showrunnée par Tracey Wigfield et qui, en saison 1, avait fait le choix d'une approche goguenarde et moqueuse de son univers pour établir sa propre identité...

Une approche un peu brouillonne, tentant d'être (entre autres) à la fois un teen show sincère, une satire mordante et un hommage nostalgique à la série d'origine, mais finissant par s'éparpiller et par ne pas laisser un souvenir particulièrement marquant...

Sauvés par le Gong, saison 2 (Saved by the Bell, season 2 - 2021) :

Cette année, une grande compétition inter-lycées a lieu en Californie, et Bayside y prend part. L'objectif des élèves et des professeurs : vaincre Valley High et remporter le Spirit Stick - plus facile à dire qu'à faire pour Daisy Jiménez (Haskiri Velazquez), Mac Morris (Mitchell Hoog), Lexi Haddad-DeFabrizio (Josie Totah), Aisha Garcia (Alycia Pascual-Peña), Jamie Spano (Belmont Cameli) et Devante Young (Dexter Darden), qui ont bien d'autres choses à l'esprit que ce concours vain et traditionnel...

La série a donc été renouvelée (et annulée sur la lancée), pour commencer sa saison 2 de 10 épisodes sur un montage post-Covid, et un retour immédiat à la normale : solution de facilité assez compréhensible, je dois dire, compte tenu des difficultés de tourner une sitcom dans un lycée, où tout le monde porterait constamment des masques.

Et à ma grande surprise, après un épisode de remise en route valant principalement pour son hommage à Screech/Dustin Diamond, cette seconde saison de SBTB a su trouver un rythme de croisière et un ton bien plus homogène qu'en saison 1, pour finir par être un divertissement amusant assumant totalement sa part de décalage quasi-parodique.

Les axes narratifs de la saison ne sont pourtant pas ultra-originaux, structurés autour d'un concours inter-lycées avec Valley High, grands rivaux de Bayside : du côté des jeunes, Mac Morris peine à s'extraire de l'ombre de son père, Dexter réalise qu'il s'est attaché à Bayside, Jamie se cherche une vocation, Daisy essaie de mener le lycée à la victoire, Aisha tente de se réinventer, et Lexi reste Lexi. Chez les adultes, Slater réalise qu'il en pince toujours pour Jessie, Kelly décide de reprendre ses études, et Zack cherche à s'occuper après sa carrière politique.

Tout le monde a de quoi faire, donc, pas toujours de la manière la plus originale possible, mais avec, systématiquement, une petite touche de folie ou d'absurdité qui fait que finalement, on s'amuse plutôt bien.

Les cassettes hypnotiques de Mac, les vacances de Zac et de son fils sur fond vert, Jessie Spano qui tente de draguer quelqu'un en se replongeant dans "ce qu'elle a fait à Las Vegas" pour y trouver un peu de courage (avec un énorme paquet de références visuelles, dialoguées et costumées à Showgirls), tout ce qui concerne Gil, le petit-ami trop parfait de Daisy, Kelly qui s'en remet "au destin", les flashbacks improbables renvoyant aux jeunes années de la bande (interprétés par les acteurs adultes), le marathon de danse, etc, etc, etc : cette saison, tout est mieux équilibré, et ne donne plus vraiment l'air d'un mélange approximatif ne sachant pas vraiment à qui s'adresser.

Et c'est à la fois tant mieux et dommage, puisque la série a été annulée juste lorsqu'elle trouvait son rythme de croisière.

Et si cette saison 2 n'est pas forcément dénuée de défauts (j'ai toujours un peu de mal avec l'interprétation de Haskiri Velazquez - même si ça s'arrange avec le temps ; Jamie manque de présence ; le côté LGBTQ est parfois un peu maladroit - tout le coming out d'Aisha la sportive est assez cliché), elle s'avère aussi nettement plus ludique et plaisante à regarder, avec un ton global plus maîtrisé et décomplexé.

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Blog Update ! - Juin 2022

Publié le 1 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Update, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

En juin, il commence à faire chaud, et sur le blog des Téléphages Anonymes, on perd donc un peu en motivation, d'autant que le programme de ce mois, il faut bien l'avouer, n'était pas des plus enthousiasmants...

#1660 : SEMAINE MIKE MYERS - Quand Harriet découpe Charlie (1993) - 4/6

#1661 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers (1997) - 4.25/6

#1662 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers 2 (1999) - 4/6

#1663 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers 3 (2002) - 3/6

#1664 : SEMAINE MIKE MYERS - Le Chat Chapeauté (2003) - 2/6

#1665 : SEMAINE MIKE MYERS - Love Gourou (2008) - 2.25/6

#1666 : SEMAINE MIKE MYERS - Supermensch (2013) - 4.5/6

#1667 : Koati (2021) - 3/6

#1668 : Jackass 4.5 (2022) - 3.75/6

#1669 : Good on Paper (2021) - 3.25/6

#1670 : My Summer as a Goth (2018) - 2.75/6

#1671 : Les Boxtrolls (2014) - 4/6

#1672 : Missing 411 (2016) - 2/6

#1673 : Agent Game (2022) - 2.25/6

#1674 : La Couleur de l'arnaque (1996) - 3/6

#1675 : Le Monde de Nate (2022) - 3.75/6

#1676 : Missing 411 - The Hunted (2019) - 1.5/6

#1677 : Master Moley - By Royal Invitation (2020) - 3.5/6

#1678 : Gold (2022) - 3.5/6

#1679 : L'Homme de Toronto (2022) - 2.5/6

#1680 : Miaou ! (2001) - 3.5/6

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# Bilan :

Un mois de juin qui a commencé par une semaine consacrée à Mike Myers, à l'occasion de la sortie de sa nouvelle série (cf la rubrique Petit écran ci dessous), et qui n'a fait que confirmer l'épuisement créatif du comédien depuis les années 90, et son recours toujours plus systématique et facile à de grosses ficelles pataudes.

Rien de vraiment mémorable ou remarquable, à part ça, puisque les quelques nouveautés critiquées n'avaient rien d'exceptionnel (non, je n'ai toujours pas trouvé le temps de regarder The Batman, ni Jurassic World 3, mais ça viendra), et que les films plus anciens étaient tous, globalement, très moyens.

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# Film(s) du mois :

Par défaut, le premier Austin Powers, qui n'avait pas encore usé les ficelles de sa formule jusqu'à la corde ; les Boxtrolls, un film d'animation Laika particulier, mais pas désagréable ; et Supermensch, un documentaire très ludique signé Mike Myers, sur un imprésario de légende...

 

# Flop(s) du mois :

Le Chat chapeauté, une tentative bancale de retrouver le succès de The Grinch avec un autre comique en lieu et place de Jim Carrey ; les deux documentaires Missing 411, déplorables ; et puis, histoire de conclure, L'Homme de Toronto qui, même s'il n'est pas forcément parmi les plus mal notés de ce mois, est vraiment une comédie/thriller générique au possible, un scénario de DTV à peine boosté par sa distribution...

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# Petit écran :

Pas mal de variété, ce mois-ci, en matière de série, avec de la science-fiction plutôt sympathique (Star Trek Strange New Worlds 1x04-06) ou anecdotique (Obi Wan Kenobi) ; la suite amusante d'un blockbuster DC (Peacemaker) ; le retour peu mémorable de Mike Myers, avec son Pentaverate ; une série testimoniale insipide gâchant Ed Helms et Randall Park (True Story with Ed and Randall) ; et la saison 2 du toujours inégal Upload.

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

 

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# À venir :

En juillet, comme tous les ans, une semaine Comédie française du 11 au 17/07, avec notamment Kaamelott ou le dernier OSS 117. Et à partir du 25 juillet, une semaine consacrée à la science-fiction rétro avec des films comme Le trou noir, la trilogie Chérie j'ai rétréci les gosses, Explorers...

Et pour occuper le reste du mois, un programme plus classique, avec quelques films plus ou moins récents, en fonction de ma motivation, et des séries comme Girls5Eva, Sauvés par le Gong 2020, The Afterparty, Miss Marvel et la fin de Star Trek : Strange New Worlds.

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1680 : Miaou ! (2001)

Publié le 1 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Romance, Pays-Bas

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Miaou ! (Minoes - 2001) :

Lorsqu'une fuite de produits chimiques transforme la jeune chatte Minoes en jeune femme humaine hésitante (Carice Van Houten), elle se réfugie chez le journaliste Tibbe (Theo Maassen), pas très doué et en recherche d'un scoop pour sauver sa carrière. Ensemble, et avec l'aide des chats du voisinage, que Minoes connaît et comprend, les deux humains vont alors mener l'enquête sur le patron de l'usine de déodorants locale...

Un long-métrage familial néerlandais à destination des plus jeunes, adapté d'un roman pour enfants local, et qui autour de son générique amusant, très Panthère Rose, présente un récit agréable, bien qu'un peu simpliste et aux personnages caricaturaux, mais pas dénué d'un bon fond, et plutôt bien interprété.

Le script paraît parfois un peu décousu, avec certains raccourcis narratifs maladroits, et les effets des chats qui parlent ne remporteront pas forcément de récompenses, mais dans l'ensemble, ça reste gentillet et idéal pour un visionnage en famille.

3.25 + 0.25 pour le chat enroué qui beugle = 3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1679 : L'Homme de Toronto (2022)

Publié le 30 Juin 2022 par Lurdo dans Action, Thriller, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, USA, Review, Romance, Sony

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L'Homme de Toronto (The Man From Toronto - 2022) :

Vendeur incapable travaillant dans un gymnase, Teddy Jackson (Kevin Hart) décide de faire une surprise à sa compagne Lori (Jasmine Matthews) en organisant pour elle un bref séjour au spa et dans un chalet tranquille. Mais un quiproquo imprévu fait qu'on le prend pour l'Homme de Toronto (Woody Harrelson), un tueur à gages à la réputation légendaire. Voilà alors Teddy embarqué dans une intrigue géopolitique internationale, contraint de faire équipe avec Toronto, trahi par son agent de liaison (Ellen Barkin)...

Un thriller d'action ultra-générique, du réalisateur des deux Hitman et Bodyguard, et qui se contente de dérouler les clichés habituels du genre et du buddy movie pour proposer une production Netflix générique au possible, trop longue (près de deux heures), aux effets numériques très inégaux (les cascades câblées, la scène de l'avion), au scénario plein de trous (l'homme de Miami qui disparaît et réapparaît de manière un peu aléatoire), aux personnages secondaires transparents, et dans laquelle Harrelson fait du Harrelson, Hart fait du Hart... et ça s'arrête là.

À la limite, la scène d'action finale n'est pas désagréable, avec son pseudo plan séquence bricolé en numérique, et son action à tendance cartoon, mais bon : reste l'impression d'avoir déjà vu ce métrage 250 fois... ce qui en fait une production Netflix tout à fait dans la continuité du catalogue de la plateforme !

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1678 : Gold (2022)

Publié le 29 Juin 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, Australie

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Gold (2022) :

Dans un futur proche et dystopique, deux hommes qui ne se connaissent pas traversent un désert en voiture pour rejoindre un avant-poste reculé, lorsqu'une panne les amène à s'arrêter au milieu de nulle part... près d'une énorme pépite d'or enfouie dans le sol. Les deux hommes se séparent alors, le premier (Zac Efron) restant à proximité de la pépite, le second (Anthony Hayes) repartant en ville pour y chercher l'équipement nécessaire pour déterrer ce trésor. Mais lentement, la solitude, la soif et la folie s'emparent du prospecteur solitaire resté au milieu de nulle part...

Un one man show de Zac Efron qui cherche clairement, ici, à se défaire de son étiquette de beau gosse en s’infligeant les pires sévices au cours d'un survival australien très stylisé, aux visuels ultra-désaturés et aux paysages naturels désertiques très appropriés à un métrage post-apocalyptique.

Après, le côté post-apo est finalement assez anecdotique : on m'aurait dit que le tout se déroulait au fin fond du bush australien, de nos jours, je n'aurais pas été surpris. Après tout, le sujet de l'avidité et de la soif de l'or est éternel, et l'on aurait pu faire le même film à l'époque de la ruée vers l'or, des prospecteurs et des caravanes.

Et il faut bien avouer que le film lutte un peu à tenir ses 90 minutes sur un postulat se résumant à "un homme dans le désert". Ce n'est pas la faute des acteurs, plus que compétents, ni de la réalisation, qui parvient à donner corps à une atmosphère particulièrement étouffante et oppressante, mais le script manque un peu de substance pour son propre bien.

Intéressant, mais imparfait.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1677 : Master Moley - By Royal Invitation (2020)

Publié le 28 Juin 2022 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Télévision, UK

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Master Moley - By Royal Invitation (2019) :

Lorsque le grimoire magique du monde des taupes se réveille, les taupes des quatre coins du monde arrivent à MoleTown pour y élire le nouveau gardien du livre, choisi parmi les taupes les plus héroïques. Et c'est Moley (Warwick Davis), jeune taupe timide éprise de Mona Lisa (Gemma Arterton), qui devient le nouveau gardien du grimoire, après avoir rendu une visite aux jardins de la Reine d'Angleterre pour y dérober une rose chatoyante aux mains du cruel jardinier royal (Richard E. Grant)... lequel cherche à se venger.

Pilote festif d'une série d'animation britannique adaptée d'histoires pour enfants écrites par un entrepreneur anglais ayant décidé d'en faire un empire multimédia et de dominer le secteur (selon ses propres mots), ce court-métrage d'une petite demi-heure présente le personnage principal et son univers, dans un récit joliment animé, à la distribution vocale assez sympathique, et typiquement british (Davis, Arterton, Richard E. Grant, Charles Dance, Julie Walters).

Agréable à regarder, même s'il reste tout de même pas mal d'éléments inutiles et maladroits (le livre magique omnipotent, le côté Élu malgré lui, le numéro musical, l'accent français du personnage d'Arterton) ; cela dit, ça a bon fond.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1676 : Missing 411 - The Hunted (2019)

Publié le 27 Juin 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Review, Science Fiction, Science-Fiction, USA

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Missing 411 - The Hunted (2019) :

"Suite" du précédent documentaire Missing 411 qui reposait beaucoup sur le facteur émotionnel des disparitions d'enfants, et ne présentait pas beaucoup d'arguments convaincants pour appuyer ses pseudo-arguments sous-entendant un mystère ou une conspiration, voire l'implication d'un cryptide...

Ce Missing 411 - The Hunted applique la même formule que le précédent documentaire (des interviews des familles des disparus, des reconstitutions, etc), mais en change le style, puisque cette fois-ci, David Paulides se met nettement plus en avant : il narre tout en voix off, explique en introduction le succès de ses livres et son parcours, et apparaît constamment à l'écran, dans le rôle du journaliste proche de ses sujets, etc.

Une mise en avant qui ne fait rien pour donner confiance dans le récit, et dans ses hypothèses faiblardes : si toutes les personnes disparues de ce métrage (tous des chasseurs aguerris) ont été portées manquantes dans les forêts américaines, ce n'est pas parce qu'elles étaient clairement âgées, criblées de problèmes de santé, ou suite à un accident, mais bien parce qu'il y a un mystère mystérieux inexplicable, si ce n'est par l'existence d'une force surnaturelle inexplicable probablement du type Bigfoot ou extra-terrestre (la reconstitution du témoignage de la femme d'un ufologue est ainsi en plein plagiat de Predator).

Un documentaire "Les chasseurs chassés", donc, bourré de raccourcis, d'hypothèses foireuses, de statistiques bancales, etc, et qui oublie totalement son postulat journalistique ou true crime à mi parcours pour virer à l'ufologie crédule.

*soupir*

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Peacemaker, saison 1 (2022)

Publié le 26 Juin 2022 par Lurdo dans Action, Comédie, DCEU, DC, Thriller, Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, USA, HBO Max, Fantastique, Science-Fiction, Science Fiction

Première série télévisée de James Gunn, Peacemaker promettait quelque chose d'intéressant : réussir à prendre l'un des antagonistes de son Suicide Squad, interprété par le catcheur John Cena, pour en faire le quasi-héros de cette série improbable en 8 épisodes d'une petite heure...

Peacemaker, saison 1 (2022) :

À peine remis de ses blessures subies au Corto Maltese, Peacemaker (John Cena) est recruté par une équipe d'ARGUS (Danielle Brooks, Chukwudi Iwuji, Jennifer Holland, Steve Agee) pour prendre part au Projet Butterfly, qui a pour mission d'éliminer un certain nombre d'hommes et de femmes de pouvoir supposément possédés par des extraterrestres...

Première série télévisée chapeautée et écrite par James Gunn, un réalisateur/scénariste au style et aux gimmicks récurrents auxquels on accroche ou pas : brutalité assez frontale, sens de l'humour prononcé et souvent potache/graveleux, musique rétro utilisée façon juke-box, et sentimentalité assez prononcée - autant d'éléments que l'on retrouve ici, dans ce spin-off de son The Suicide Squad.

Un spin-off qui placera les fans de Gunn (et notamment de ses Gardiens de la Galaxie) en terrain familier, puisqu'on retrouve ici le même type de groupe disparate dysfonctionnel, les mêmes notions de famille recomposée, de traumatisme infantile, de daddy issues/rapport conflictuel à un père hostile et malfaisant, les mêmes archétypes au sein du groupe (un héros un peu bête, un sidekick ultraviolent comic-relief, un personnage féminin badass qui est la seule compétente du lot...), le même type d'illustration musicale (le personnage principal est fan d'un type de musique particulier, et passe son temps à en écouter) et d'ouverture (ici complètement chorégraphiée, et qui est instantanément devenue un meme en ligne), etc.

Un projet dans la droite continuité des œuvres précédentes de Gunn, donc, et qui bénéficie des mêmes qualités et des mêmes défauts : c'est amusant, rythmé, bourré d'idées décalées, ça donne sa chance à des interprètes inattendus (Freddie Stroma est plutôt drôle en fanboy/sidekick sociopathe, John Cena se donne totalement à son rôle), mais ça use et abuse aussi un peu trop du côté juke-box de la bande originale, au point que les morceaux rock paraissent un peu envahissants, pour ne pas dire forcés.

Ce qui a affaibli un peu pour moi certains passages se voulant plus émotionnels ou mémorables ; la toute fin de la saison, notamment, m'a un peu déçu, tout comme la tendance de Gunn à structurer son groupe de bras cassés incapables autour d'une "maman" badass qui gère tout le monde (ailleurs, c'était Gamora ou Waller, ici, c'est la compagne de Gunn). Et puis l'humour graveleux a aussi ses limites, honnêtement.

Reste que, malgré tous ces défauts inhérents à la carte blanche laissée à Gunn par la Warner/HBO Max, le tout fonctionne plutôt bien comme entreprise de réhabilitation d'un Peacemaker bourré de failles psychologiques. Adieu le Peacemaker vantard et radical de The Suicide Squad, place à un Peacemaker qui se remet en question, qui fait face aux démons de son passé (dont un visuellement très littéral), et qui est très attaché à son pygargue domestique, Eagly (une vraie réussite de la saison, que ce soit au niveau des gags ou de l'animation du volatile numérique).

Effets spéciaux convaincants, interprétation plutôt solide (quelques moments un peu en dessous, mais rien de bien méchant), un John Cena qui porte la série sur ses épaules, bref, ça se regarde plutôt sympathiquement, pour peu que l'on ne soit pas trop gêné par les tics habituels d'écriture de Gunn.

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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