Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Depuis la mort de sa grande sœur, le petit Julian (Mudit Gupta) peine à retrouver la joie de vivre, alors même que ses parents sont toujours sous le choc, et qu'ils peinent à se motiver pour organiser les fêtes de Noël pour lui et sa petite sœur. Jusqu'à ce que Julian rencontre Hedvig (Celina Meyer Hovland), une fillette mystérieuse débordant de l'esprit de Noël, et qui devient rapidement l'amie du petit garçon, lui redonnant goût à la vie et le motivant à tout faire pour ramener un peu de normalité dans sa vie de famille.
Un conte de Noël norvégien adapté d'un livre pour Netflix, et qui s'avère (spoilers, mais pas trop, car c'est tout de même assez évident, très rapidement), une relecture du Sixième sens en mode enfantin et enneigé.
Pas forcément désagréable, une histoire de deuil et de fantôme de Noël mélancolique qui abat peut-être un peu trop vite ses cartes et se déroule sans surprises, mais qui fonctionne néanmoins grâce à de jeunes acteurs attachants, et à une atmosphère globale assez cozy.
Cela dit, je mentirais en disant avoir été totalement conquis par ce métrage ou par la caractérisation d'Hedvig, et contrairement à d'autres, je n'ai même pas ressenti un semblant d'émotion devant ce récit (il faut dire que le script est un peu trop évident et simple pour que l'émotion parvienne à surprendre le spectateur, comme par exemple dans un Terabithia).
Mais ça reste honorable, et des spectateurs plus sensibles que moi y trouveront probablement leur compte.
3.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Ella (Shannon Elizabeth), proprétaire du magasin de bricolage d'une petite ville du Colorado, obtient enfin, à l'approche de Noël, l'autorisation de racheter une vieille maison laissée à l'abandon pour la rénover et y vivre, réalisant ainsi son rêve de toujours. Mais à peine installée, Russell (Daniel Cudmore) et son fils, héritiers de la maison, font leur retour, et s'installent là eux aussi. Une étrange colocation tendue se met alors en place....
Une romcom indépendante vraiment pas terrible, principalement pour des problèmes d'écriture et d'interprétation. Non seulement le postulat de départ (et la façon dont tout est présenté à l'écran) est assez capillotracté et forcé, mais en plus Ella est inutilement agressive et abrasive, le virage vers la romance de rigueur est un peu bancal, et toute la fin est particulièrement précipitée.
Si Daniel Cudmore (le Colossus des X-men de Singer) s'en sort bien (sauf dans une scène ou deux où il en fait trois tonnes), Shannon Elizabeth est nettement plus inégale et en pilotage automatique, ce qui n'aide vraiment pas à apprécier son personnage.
Bref : ce n'était pas bon, même si, contrairement à bon nombre d'autres téléfilms indépendants, ce n'était visuellement pas trop fauché.
1.75/6
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Sophie (Candace Cameron Bure), avocate d'affaires, revient dans sa ville natale de Waynesbridge pour y hériter de 60 % de la société de sucre de sirop d'érable de son grand-oncle. Sur place, elle y retrouve Sam (Cameron Mathison), son amour d'enfance, un scénariste à succès qui lui a hérité des 40 % restants. Ensemble, le duo doit alors décider quoi faire du bien immobilier et du terrain qu'ils viennent de récupérer, alors même que leur séjour sur place ravive leurs souvenirs et leurs sentiments...
Deuxième film GAF de la saison pour CCB, après un Christmas Less Traveled mollasson qui se prenait les pieds dans le tapis de la religion à la toute fin. Ici, pas de religion, mais un récit balisé et prévisible, plus sérieux que la norme, et sur lequel il n'y a pas grand chose à dire.
Tous les clichés sont là : on passe de l'héritage inattendu à la demeure/entreprise familiale à sauver d'une grande entreprise malfaisante, puis à la rénovation immobilière, avant de se conclure par une trahison grotesque de la collègue, et une happy end pour tout le monde, avec deux personnages qui choisissent de s'installer là, blablabla...
Il y a un bien un bref passage amusant d'un homme à tout faire excentrique qui ne fait rien, mais ça s'arrête là : dans l'ensemble, c'est la routine habituelle, et à ce niveau de la saison, c'est loin d'être suffisant.
2.75/6
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Alors qu'elle est sur le point de passer les fêtes de Noël dans la famille de son petit ami huppé, Steph (Vic Zerbst), dermatologue, reçoit un coup de téléphone de sa famille bruyante et excentrique, lui apprenant que le chien de la famille est décédé. Particulièrement attachée à l'animal, Steph se précipite, mais si l'état du chien est moins dramatique que prévu, les quiproquos et les mensonges se succèdent... jusqu'à ce que Steph explose.
Petite comédie australienne produite par CBS, diffusée sur la plateforme Stan, Nugget is dead ? est l'un de ces métrages fonctionnant sur le principe du chaos familial auquel est soumis le personnage principal à l'occasion des fêtes de Noël.
Un grand classique, ici plutôt réussi, mais qui pourra aussi en rebuter plus d'unn tant la famille de Steph est vraiment très épuisante. Pour peu que l'on parvienne à survivre à cet environnement criard et soulant, cependant, le film trouve le ton juste, en confrontant ses personnages à une certaine réalité plus sombre qui se marie toujours très bien aux fêtes de Noël.
Et même avec une fin assez douce-amère, et un environnement australien ensoleillé tout sauf hivernal, le tout parvient à garder une certaine sincérité dans son approche des relations familiales et des célébrations de Noël : oui, c'est caricatural, oui, c'est de la sitcom au format cinéma, mais sur le plan émotionnel, ça sonne juste (un peu comme Le sapin a les boules en son temps).
Et puis la relation naissante avec la vétérinaire n'est jamais envahissante ou balourde.
4/6
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Renvoyée peu de temps avant Hanoucca, Tory (Stacey Farber) remet sa carrière d'avocate en question et, sur un coup de tête, accepte de dépanner les habitués de Rocky's, un bar de Chicago qui se retrouve sans barman pour les Fêtes. Là, aux côtés de Sam (Marc Summers), pilier de l'établissement, et de Jay (Daren Kagasoff), son séduisant petit-fils, Tory va alors commencer à organiser des événements à l'occasion des huit jours de Hanoucca, trouvant là une communauté, une nouvelle vocation, et l'amour...
Deuxième et dernière romcom festive de Hallmark consacrée à Hanoucca, ce HotR s'avère bien plus convaincant que le précédent, avec un script de la scénariste du Hanukkah on Rye de 2022, dont on retrouve les "nombreux mots yiddish, exclamations, explications, chansons, gros plans sur les aliments traditionnels, musique juive, etc", comme je le disais à l'époque. Ainsi qu'une romance principale assez discrète, qui laisse place à une distribution secondaire excentrique et sympathique.
C'est là que ce HotR se démarque, dans son côté très Cheers : le bar, les clients excentriques, le personnel qui l'est tout autant, et Sam (Summers), qui campe un grand-père bienveillant mais pas dépourvu d'humour. Ça boit beaucoup, ça mange beaucoup, c'est décomplexé et ça donne dans l'esprit communautaire léger et unificateur, ce qui est loin d'être désagréable, et, je dois l'avoue, passe mieux que dans Hanukkah on Rye.
Rien d'exceptionnel, dans l'absolu, mais un métrage sympathique et attachant, qui n'échappe pas à quelques clichés du genre, compensés par l'atmosphère très particulière des fêtes de fin d'année juives.
4/6
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À Oak Bay, dans l'Orégon, six familles vivent dans un cul-de-sac et préparent les fêtes de Noël, chacune avec ses problèmes et excentricités...
Une expérience inédite pour Hallmark (enfin, pour sa plateforme de streaming), qui propose ici une mini-anthologie de Noël en huit épisodes d'une heure, chaque épisode étant consacré à l'une des familles du cul-de-sac, avec deux épisodes collectifs d'introduction et de conclusion. Une expérience forcément inégale et dépendant largement des personnages mis en avant, mais qui globalement s'avère une bonne surprise...
- 1x01 - Un épisode d'introduction qui pose les problématiques de la saison, présente tout le monde, et laisse le spectateur se faire une idée rapide de ce qui risque de fonctionner le mieux dans le reste de la série. Tout de suite, cependant, on se dit que la famille de ce bon vieux John C. McGinley risque bien d'être la moins intéressante du lot.
- 1x02 -Architecte citadin, Josh Hill (Ian Harding) est condamné à des heures de travail d'intérêt communautaire lorsqu'il est arrêté, en infraction, par le Shérif Nora Jacobs (Erin Cahill), qu'il connaît depuis le lycée. Rapidement, cependant, alors qu'il aide Theo (Sebastian Billingsley-Rodriguez), le fils de Nora, à gagner un concours de décorations de Noël, il se rapproche de celle-ci...
Plutôt sympathique, un épisode qui peut se résumer à un téléfilm Hallmark assez classique, mais qui aurait été condensé pour en éliminer les scènes inutiles et en améliorer l'efficacité. Pas dépourvu de scories (Josh qui était en terminale en 2010 ? Pas ultra-crédible), mais léger et ne se prenant pas trop au sérieux.
- 1x03 -Contre toute attente, Grand-mère Lin (Lucille Soong) rend visite à sa famille pour les fêtes de Noël. Seul problème, personne chez les Lin n'ose expliquer à la matriarche traditionnaliste que Ted (Osric Chau), le fils aîné de la famille Lin, est homosexuel, et que Marcus (Shawn Ahmed), qui passe les Fêtes avec eux, est son fiancé...
Très sympathique, cet épisode écrit par un scénariste de Bajillion Dollar Propertie$, une grosse farce bourrée de quiproquos, au ton quasi-parodique, c'est rythmé, c'est léger, c'est dynamique et c'est comique. Franchement réussi.
- 1x04 -Alors qu'elle peine à redonner une impulsion à sa pâtisserie et à déclarer sa flamme à Cole (Steven Allerick), son ami bricoleur, Lucy Woods (Lindy Booth) reçoit la visite, pour Hannukah, de sa sœur Sylvie (Rachelle Lefevre). Véritable tornade rousse jet-setteuse et exubérante, Sylvie commence alors à chambouler la vie de sa sœur plus réservée...
Un peu plus classique, une rivalité entre deux sœurs aux tempéraments radicalement différents, portée par des actrices sympathiques. Le tout vire un peu plus au mélodrame larmoyant vers la fin, ce qui divisera probablement un peu...
- 1x05 -À l'occasion des fêtes de Noël, Linda (Loretta Devine), septuagénaire, arrive dans la famille de sa fille (Robinne Fanfair) en compagnie de son nouveau compagnon, le jeune et fringant Evan (Ser'Darius Blain). De quoi sérieusement agacer Robert (Dennis Haysbert), l'ex-mari de Linda, qui est lui aussi présent...
Une rivalité amusante entre deux générations, qui se transforme en amitié improbable, pour un épisode plutôt drôle et attachant, malgré une fin un peu précipitée, au conflit approximatif.
- 1x06 -Traditionnellement, les Camarena ne supportent pas leurs voisins, les Manetti-Hanahan. Seul problème pour Gaby Camarena (Noemi Gonzalez), son frère (Bert Cardozo) est désormais en couple avec Katie Manetti-Hanahan (Holland Roden), sa rivale de lycée, qu'elle déteste totalement.
Énorme bof pour cet épisode, avec des personnages immatures et pas attachants pour un sou, pour un tout assez plat et quelconque, qui déçoit gentiment.
- 1x07 -Parce qu'elle en a assez de la guerre de sa famille avec les Camarena voisins, Connie Manetti-Hanahan (Virginia Madsen) impose à son époux (John C. McGinley) et à ses proches de signer un contrat garantissant cette année une paix relative dans le voisinage.
Un peu comme pour l'épisode précédent, un récit assez quelconque et épisodique, rythmé par les disputes et les punitions des uns et des autres lorsqu'ils ne respectent pas le contrat, et handicapé par une distribution peu mémorable. Et puis le tournant mélodramatique final est très forcé.
- 1x08 -En pleine tempête, tous les habitants du cul de sac s'unissent pour faire face aux éléments et garantir des fêtes de Noël harmonieuses et joyeuses...
Happy end pour tout le monde, de manière assez prévisible, pour une conclusion de saison attendue et pas totalement convaincante. Sans surprise, à nouveau, la conclusion de l'épisode 03 est la plus amusante, celle de l'épisode 05 est relativement frustrante (avec Linda et Robert qui se remettent ensemble), celle de l'épisode 07 larmoyante et capillotractée, et le reste est bienveillant, sans plus. Avec en prime, un mariage de dernière minute, assez précipité.
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Comme je le disais en ouverture, dans l'ensemble, Holidazed est une expérience sympathique mais très inégale. La dernière ligne droite, en particulier, est exécutée de manière assez précipitée, voire baclée, histoire de caser le dernier acte de chacun des autres mini-récits dans un même épisode d'à peine 42 minutes : la tempête est évacuée en quelques instants, les cliffhangers sont plus ou moins désamorcés, et la moitié des personnages de la série n'apparaît même pas dans ce season finale.
Cela dit, malgré des défauts inhérents au format anthologie sérialisée, le tout reste globalement assez amusant et agréable à suivre, dans l'ensemble. Quelques épisodes de plus n'auraient pas été de trop, histoire de laisser le tout respirer, et d'éviter certaines ruptures de ton, mais bon. Tout à fait regardable, et probablement plus intéressant que bon nombre de téléfilms de la chaîne.
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Le réveillon de Noël 2006 des Balsano, une famille italo-américaine très nombreuse et bruyante de Long Island, alors qu'ils célèbrent tous Noël dans la maison familiale qui va bientôt être vendue...
Une comédie dramatique familiale indépendante produite par Michael Cera (qui fait un caméo), et qui est plus à prendre comme une tranche de vie, une immersion dans l'atmophère du Noël d'une grande famille bruyante et excentrique, plutôt que comme un récit narratif en tant que tel.
Ce qui entraine, forcément, des flottements : sur près d'une heure cinquante, le métrage tire un peu en longueur, surtout après la barre de la première heure. Jusque là, on découvre en vrac la famille, tous ses membres (à peine nommés), leurs préoccupations (vente de la maison, écriture d'un roman, etc) au cours de mini-vignettes un peu chaotiques qui ne rentrent jamais dans les détails, mais sautent d'un personnage à un autre, préférant laisser l'atmosphère et l'enthousiasme de tout le monde envelopper le spectateur.
Avec au passage quelques moments vraiment particuliers, durant lesquels la magie opère particulièrement, et de nombreux jeux de miroirs et de reflets dans la mise en images. Et puis après une heure, le film quitte le cocon de la maison familiale, pour suivre les adolescents de la famille (dont la fille Scorsese ; le fils Spielberg fait aussi un caméo) qui s'éclipsent et retrouvent leurs amis pour faire la fête : ça glousse, ça fait des bétises, ça boit de l'alcool, ça se retrouve pour coucher ensemble sur un parking... bref, des trucs d'ados qui durent un peu trop.
D'ailleurs, de manière générale, toute la dernière ligne droite tire à la ligne, avec des scènes absurdes sur Cera et son collègue policier (scènes qui semblent sorties d'un autre film), des moments "cinéma indépendant" superflus, etc.
Un film de Noël doux-amer, donc, un côté nostalgique (on sent qu'il y a un certain vécu derrière tout ça), celui d'un changement d'époque, d'un temps révolu, mis en images de manière sincère et organique, mais qui s'essouffle un peu sur la fin.
3.5/6 (ça ne plaira pas à tout le monde, par contre)
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Le plus beau cadeau de Noël (The Ultimate Christmas Present - 2000) :
À l'approche de Noël, à Los Angeles, Allie (Hallee Hirsh) et sa meilleure amie Sam (Brenda Song) ne pensent qu'aux garçons et aux cadeaux de Noël qui les attendent. Jusqu'à ce qu'elles découvrent, en passant par un raccourci dans les bois, un chalet isolé qui appartient à un vieillard ronchon (John B. Lowe). Là, Allie dérobe une étrange machine jetée à la poubelle, une machine qui, rapidement, s'avère capable de contrôler la météo. Car le vieillard est le Père Noël, et une fois la machine défectueuse lancée, voilà qu'une tempête de neige se déclenche sur Los Angeles, au grand dam d'Edwin Hadley (Peter Scolari), un Mr Météo local psychorigide...
Un téléfilm Disney Channel assez typique de la fin des années 90/du début des années 2000 : c'est très californien, c'est assez fauché (mention spéciale aux oreilles en plastique des lutins, et à la barbe de Santa passée au cirage blanc), l'héroïne n'est pas très attachante (elle est même assez antipathique et se fait totalement éclipser par Mini Brenda Song et, dans une moindre mesure, par Micro Spencer Breslin) et le tout propose une version assez peu engageante de Noël, malgré un fond pas désagréable : les elfes géants stupides, la Mère Noël, la famille trop occupée pour se parler... mwébof.
Ajoutez à cela un Peter Scolari dans un rôle d'antagoniste pas très probant, et je me suis plutôt ennuyé devant ce métrage, très certainement à réserver aux plus jeunes qui avaient 10-12 ans à l'époque.
1.5/6
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Fascinée par Noël mais de tradition juive, Leah (Emily Arlook), programmeuse d'applications en couple avec Graham (Evan Roderick), l'accompagne dans sa famille huppée pour passer les fêtes de fin d'année. Là, elle découvre Maddie (Sidney Quesnelle), la jeune sœur hipster lesbienne de Graham, Mitchell (Christopher Shyer), leur père débordant d'idées d'applications en tout genre, et Barbara (Barbara Niven), leur mère psychorigide très ancrée dans leurs traditions familiales... Pendant plusieurs jours, Leah va tenter de survivre à ces fêtes de fin d'année dont elle ignore tout.
Le premier film Hallmark de la saison supposément centré sur Hanoucca, ce Leah's Perfect Gift rappelle en fait beaucoup les tous premiers téléfilms de ce type que la chaîne produisait, en cela que c'est à 99 % un film de Noël, limitant à 1 % (ou en l'occurrence à une scène et demi) la présence de la tradition juive dans tout ça.
Ce qui se traduit donc, à l'écran, par une énième variation de Mon beau-père et moi, avec ici une Leah balbutiante et dépassée mais qui a bon fond, opposée à une Barbara cassante et hostile.
Ajoutez à cela un Graham totalement effacé (déjà qu'à la base, l'acteur ne fait pas naturellement un lead attachant) et qui n'avertit jamais sa petite amie de ce qui l'attend à chaque instant, et la sous-intrigue de son ex qui est amenée au tractopelle puis résolue de manière catapultée (soudain, sans raison, l'ex fait un 180° et s'excuse spontanément... sans jamais vraiment avoir rien fait de probant, que ce soit en négatif ou en positif), et l'on se retrouve avec un téléfilm assez frustrant, qui joue la carte de l'humour cringe de manière forcée, et place des scènes de manière assez aléatoire et abrupte, uniquement pour mettre en place des éléments ultérieurs de manière pataude (la boutique tenue par le seul personnage afroaméricain du film, le marché de Noël).
Ah, et n'oublions pas des placements produits assez maladroits, qui donnent l'impression d'avoir régressé dans le temps, quand Hallmark faisait des gros plans en plein métrage sur des paquets de café.
2.75 - 0.25 pour le sempiternel débat sur Die Hard = 2.5/6
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La veille de Noël, les bénévoles de la ligne téléphonique d'assistance Lifesavers (Steve Martin, Madeline Khan, Rita Wilson...) doivent faire face à de multiples cas improbables, à des visiteurs déjantés, à un tueur en série qui rode et à une menace d'expulsion imminente...
Hum. Comment dire. Pour une raison ou pour une autre, dans les années 90, les Américains ont décidé de prendre Le Père Noël est une ordure, pièce de théâtre de boulevard décalée et rythmée, devenue film culte tout aussi barré et décomplexé... et d'en faire... euh... ça.
Devant la caméra de Nora Ephron, reine des comédies romantiques, Mixed Nuts retire toute l'énergie et l'humour noir du PNEUO, l'évacue de 80 % de ses gags, semble donner à sa distribution pourtant douée l'instruction de jouer "comme chez Guignol", et couvre le tout d'une illustration musicale de Noël incessante et insupportable, parfois supposée couvrir un peu les moments creux (qui sont nombreux) et souvent supposer créer un contraste comique (ce qui ne fonctionne jamais).
Et puis la happy end... pfiou.
Le pire, c'est que l'on ne peut même pas m'accuser d'être un puriste de la version originale française, puisque pour être tout à fait franc, je n'en ai que de vagues souvenirs d'un visionnage il y une trentaine d'années.
Non, non : Mixed Nuts est tout simplement mauvais en soi.
1.5/6 (l'immense majorité de cette note est pour saluer le travail de Liev Schreiber, qui remplace Clavier dans le rôle du travesti et est excellent)
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Lorsque leur riche grand-mère décède, Charlotte (Pascal Lamothe-Kipnes), mère célibataire d'un enfant souffrant d'anxiété, Benedict (Matthew James Dowden), sur le point de se fiancer, et Henry Moorehouse (Max Lloyd-Jones), endetté et ayant un urgent besoin d'argent pour échapper à ses créanciers, se réunissent après des années de disputes et de séparation pour savoir qui va hériter de quoi et qui va occuper un siège à la tête de la grande entreprise familiale. Pour les aider dans cette tâche, l'énigmatique Annie Merkel (Rachel Boston), qui va tout faire pour réunir cette famille et permettre à Austin (Tanner Novlan), l'homme à tout faire du domaine, de renouer avec Charlotte.
Énième déclinaison des Mrs/Mr Miracle (que Hallmark avait l'habitude de produire à la pelle, avec plusoumoins de succès), voici donc un opus qui semble très inspiré de la série Succession, très à la mode aux USA, pour un résultat qui, ici... peine à enthousiasmer.
Principalement parce qu'il paraît assez forcé sur tous les plans, au premier rang desquels l'enthousiasme et l'excentricité de cette version de Mrs Miracle, où Rachel Boston cabotine (en mode Ashley Williams sous caféine) et dont une réplique sur deux est une platitude supposément profonde et pleine de sagesse. La romance ne fonctionne pas vraiment non plus (principalement parce que j'ai du mal avec le sourire de Pascal Lamothe-Kipnes, qui semble toujours à deux doigts de se transformer en grimace de mépris), le bad boy endetté de la famille est finalement bien gentil (tout comme ses créanciers), et les rouages du récit grincent à chaque rebondissement, systématiquement mis en branle par Mrs Miracle d'une manière évidente et maladroite.
Bref, je me suis arrêté en cours de route, j'ai repris 24 heures plus tard, et ce fut très laborieux à finir.
2.5/6
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Un Noël pas comme les autres (A Different Kind of Christmas - 1996) :
À Greendale, en plein mois de juin, un vieil homme en habit de Père Noël (Bruce Kirby) emménage dans une maison vacante, et la transforme rapidement en succursale du Pôle Nord, décorée et scintillante. Mais alors que le voisinage grince des dents, et que les enfants sont ravis, Elizabeth Gates (Shelley Long), avocate de la ville promise à une grande carrière politique, doit agir pour le compte du conseil municipal et mettre un terme aux agissements de ce pseudo-Santa, d'autant que Frank Mallory (Barry Bostwick), séduisant journaliste, enquête sur l'affaire...
Un téléfilm Lifetime des années 90 (mais qui fait très 80s), supposément inspiré d'une histoire vraie, mais un peu bizarre, tant il part dans des directions radicalement opposées, sans jamais vraiment convaincre à chaque étape : le premier tiers est, pour résumer, un récit pas si différent que ça d'un Miracle de la 34e rue, avec un Père Noël bienveillant et potentiellement magique qui s'attire les foudres du grand public... mais plutôt que de déboucher sur un procès, ici, on a droit à un rebondissement de soap opera qui semble sortir de nulle part.
Car Santa est un homme tout à fait normal, qui plus est le père de la protagoniste, et donc le grand-père du fils de celle-ci. Le film part alors dans un semi-drame familial, entrecoupé de scénettes comiques sur Santa qui cherche un job stable pour pouvoir avoir le droit de voir son petit-fils... et puis il y a encore un rebondissement improbable, quand le gamin finit à l'hôpital pour la dernière ligne droit du téléfilm, après un accident de vélo.
Ça larmoie, ça se pardonne... et zou, on repart dans la magie de Noël et du Père Noël, avec un miracle sorti de nulle part et de la neige qui tombe au mois de juin.
Mwé mwé mwé... ce n'est pas très probant, tout ça, ça s'éparpille, c'est un peu cheap, bref, pas très mémorable, même si ça a bon fond (et que les échanges entre Bostwick et Long .
2.5/6
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La vie de Marie (Noa Cohen), humble habitante de Nazareth choisie par Dieu pour porter son enfant, Jésus, et l'élever en Judée malgré le règne tyrannique d'Hérode (Anthony Hopkins)...
Énième version de la Nativité, cette fois-ci en mode "biographie de Marie", confiée à DJ Caruso (réalisateur de thrillers, d'actioners, d'horreur et de tv), écrite par un scénariste apparemment débutant (ou du moins qui n'a rien fait jusqu'à présent) et produite par Netflix, ce Marie a été vendu comme une version plus moderne du mythe, plus pêchue, une sorte de thriller mâtiné de coming-of-age story et de film religieux...
Et en réalité, c'est particulièrement médiocre.
Marie est un film mou, raide, aux dialogues laborieux (les acteurs font pourtant tout leur possible), à la caractérisation ultra-basique et manichéenne, et qui se prend affreusement au sérieux, jusqu'à paraître pompeux.
Caruso n'apporte rien au métrage (hormis des ralentis et une scène risible qui voit Marie et Joseph s'enfuir à cheval au travers de flammes numériques), une place énorme est laissée à Anthony Hopkins qui monologue et cabotine en Hérode très très très maychant, et le tout se traine gentiment pendant 80 minutes jusqu'à arriver à la naissance du petit Jésus, une naissance assez terne, jamais vraiment mise en valeur par la mise en scène, la photographie, etc - comme l'essentiel du métrage, d'ailleurs, aux intérieurs sombres, sous-éclairés, et peu esthétiques.
Bref, pas génial, tout ça, et quand bien même une partie des défauts énoncés plus haut seraient inhérents au genre et à l'histoire de ce film... ça n'excuse pas tout. Après tout, l'année dernière, Journey to Bethleem racontait la même chose, mais de manière nettement plus moderne, dynamique et divertissante.
2/6
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Lorsque le Père Noël (J.K. Simmons) est enlevé peu de temps avant le 25 décembre par la sorcière Gryla (Kiernan Shipka) et ses enfants, Cal (Dwayne Johnson), responsable de la sécurité du Pôle Nord, passe à l'action. Il met la main sur Jack O'Malley (Chris Evans), pirate informatique et ancien enfant turbulent, et ensemble, ils remontent la piste des ravisseurs de Santa...
Un résultat mitigé pour ce Red One, production Amazon qui a fait un bide en salles à sa mini-sortie, en novembre, avant de faire un carton monstrueux à son arrivée sur Amazon Prime, juste au moment des fêtes de Noël.
Réalisé par Jake Kasdan (déjà à l'origine des deuxJumanji avec The Rock), écrit par un scénariste des Fast & Furious sur une idée de l'ex beau-frère de Dwayne, ce Red One réinvente le mythe du Père Noël et de son univers en le mettant au goût du jour, à savoir en copiant le style Marvel : de l'action, de la comédie, des effets numériques (inégaux - les doublures numériques, notamment, sont assez caoutchouteuses, et les incrustations piquent parfois un peu), des muscles (The Rock est musclé, Krampus est musclé, Santa est musclé, les rennes sont musclés...), un gros budget, et des éléments littéralement repris à Marvel, comme son Captain America, l'un des compositeurs habituels de Marvel, ou encore l'effet micro/macro du gadget de The Rock, directement issu des Ant-man.
À partir de là, il est facile de savoir à quoi s'attendre, et on adhère ou pas à la proposition. Une proposition un peu bordélique, pas forcément suffisamment rythmée, et qui cabotine un peu çà et là, mais qui reste tout à fait regardable. Sans plus.
Dommage tout de même que le tout n'ait pas été plus maîtrisé, moins formaté, et un peu plus... magique et décontracté. Parce que là, c'est gentiment bourrin, et si le film fonctionne l'espace de quelques scènes (le bestiaire est sympa, la direction artistique pas désagréable, la tournée de Noël dynamique), ça reste globalement anecdotique et peu mémorable. Avec en prime un Rock en mode clown blanc dans un duo de buddy movie, trop sérieux pour son propre bien. Je préfère facilement Les Chroniques de Noël de Netflix.
3/6
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Les pires enfants de l'histoire du monde (The Best Christmas Pageant Ever - 2024) :
Dans la petite ville américaine où ils habitent, les enfants Herdman sont de véritables terreurs redoutés par tous, enfants comme adultes. Jusqu'au jour où Grace (Judy Greer), la mère de Beth (Molly Belle Wright), se retrouve en charge du traditionnel spectacle de Noël de la ville, une reconstitution immuable de la Nativité, et décide d'intégrer les six Herdman au spectacle, bon gré mal gré...
Hum, je suis bien embêté. Une comédie américaine sur un spectacle de Noël dont l'organisation tourne au cauchemar, avec narration à la A Christmas Story (par Lauren Graham), prenant place dans les années 70 (ou du moins, à une période très similaire), avec une Judy Greer toujours sympathique, et une bande d'enfants turbulents... ça aurait dû me plaire, comme cela a plu à l'intégralité des critiques outre-Atlantique, dithyrambiques.
Mais je suis étrangement resté à la porte du métrage, et ce dès la première demi-heure, rebuté par un sentiment d'artificialité et de distance qui ne m'a jamais quitté.
Est-ce dû au fait que la première adaptation (télévisée) du même livre n'avait pas su m'emporter lorsque je l'avais découverte il y a dix ans, et que cette version deux fois plus longue reste très similaire ? Est-ce dû à la narration de Lauren Graham (pourtant habituellement excellente et animée) trop plate et didactique ? Est-ce plutôt le côté ouvertement religieux du métrage, relativement prosélyte et donneur de leçons sur le "véritable sens de la Nativité et du message de Dieu" ? Est-ce parce que, contrairement aux Nativity ! anglais, par exemple, TBCPE prend donc très au sérieux le message biblique, le spectacle de la Crèche et tout ce qui l'entoure ? Est-ce le fait que tout est très manichéen et simpliste, y compris les personnages principaux qui sont sous-développés ? Ou est-ce ce sentiment de sincérité artificielle qui imprègne le film dans son ensemble, comme si tout était très calculé, conçu pour faire verser une larmichette et pour générer plein de bons sentiments directement associés aux valeurs religieuses promues par le récit, mais paradoxalement maladroit et peu efficace (l'interprétation des enfants est très inégale, certaines répliques ou scènes sont un peu bancales, l'humour est peu percutant ou maîtrisé) ?
Je ne sais pas trop, en réalité, mais je dois bien constater qu'au final, je suis resté globalement de marbre devant ce film qui a bon fond, mais dont la forme m'a semblé trop... américaine (dans ce que ça implique d'affinité envers la religion, Dieu, Jesus, et tutti quanti) pour correspondre à mes sensibilités.
J'avais donné la note de 3/6 au téléfilm original, et je suis tenté de mettre un peu moins à ce quasi-remake, qui n'a pas pour lui le format court de son prédécesseur. Mais honnêtement, plus que de refléter réellement la qualité du film, cette note exprime le fait que je ne suis tout simplement pas le public visé par ce type de récit de Noël matiné de catéchisme donneur de leçons.
2.75/6
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C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
The Night Before Christmas in Wonderland (2024) :
Lorsque le Père Noël (Gerard Butler) reçoit une lettre de dernière minute envoyée par la Princesse de Cœur du Pays des Merveilles, il part aussitôt avec son traîneau pour lui apporter son cadeau. Mais rapidement, il est confronté à la Reine de Cœur (Emilia Clarke), qui règne d'une main de fer sur le Pays des Merveilles et a totalement banni Noël....
Un dessin animé anglais produit pour Sky, distribué par Amazon dans le reste du monde, adapté d'un livre pour enfants dont il conserve le trait et la direction artistique, et qui s'avère un long-métrage particulièrement rafraîchissant car délicieusement rétro dans ses visuels (2D, reproduisant fidèlement le livre) et dans sa musique.
Car ce TNBCIW est une comédie musicale, et ses chansons fleurent fréquemment bon la pop 60s/70, ce qui donne au tout un charme certain. Certes, on parle ici d'un livre de 40 pages raconté sur un peu moins de 90 minutes, avec ce que ça comporte d'éléments délayés pour tenir la distance, mais pour peu que l'on supporte tous les dialogues en rimes et que l'on accroche au côté musical, on découvre ici un film d'animation attachant et sympathique, avec des running gags à l'humour typiquement british et décalé, et un doublage efficace.
Très agréable, tout ça.
4.25/6
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Ce Noël-là (That Christmas - 2024) :
Dans la petite ville de Wellington-on-Sea, tout le monde se prépare à passer les fêtes de Noël, quand une tempête de neige bouleverse de nombreux plans : les parents de plusieurs enfants sont coincés par la neige au milieu d'un lac, Danny (Jack Wisniewski) se retrouve à passer son temps avec son institutrice revêche (Fiona Shaw), alors qu'il aimerait avouer ses sentiments pour la timide Sam (Zazie Hayhurst), Charlie (Sienna Sayer), la jumelle turbulente de Sam, s'inquiète de savoir si elle est gentille ou méchante aux yeux du Père Noël, et tous les enfants dont les parents sont absents décident de fêter Noël à leur façon...
Production Netflix adaptant trois livres de Noël pour enfants écrit par Richard Curtis, ce That Christmas tente d'appliquer le format du film choral aux multiples intrigues qui se croisent et alternent (comme les comédies romantiques de Richard Curtis - Love Actually, Notting Hill, etc) au genre du film d'animation de Noël pour plus jeunes... avec plus ou moins de bonheur.
Ce n'est pas mauvais, en soi, mais le rythme n'est pas forcément au rendez-vous, la faute à des intrigues pas toujours toutes aussi intéressantes les unes que les autres, parfois assez convenues, à des choix créatifs pas totalement probants (contrairement à ce que laisse sous-entendre l'affiche, le Père Noël fait presque de la figuration, en tant que narrateur qui n'apparait que dans quelques scènes), et à un récit global qui donne l'impression de ralentir à mi-parcours, et de redémarrer plusieurs fois ensuite.
Après, visuellement, si c'est un peu générique au niveau direction artistique, c'est compétent, gentillet, la musique de John Powell est presque trop épique pour ce film, et ça a bon fond... mais ça reste sans surprise, relativement cousu de fil blanc, et assez anecdotique (bien qu'assez typiquement anglais).
3.25/6
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Glisten and the Merry Mission (2023) :
Persuadée d'avoir vu l'étoile magique indiquant la présence de Glisten (Leona Lewis), un renne légendaire du Père Noël, la petite lutine Marzipan (Trinity Bliss) quitte le Pôle Nord pour partir à l'aventure, alors même que dans l'usine du Père Noël, sa mère (Julia Michaels) découvre que les lutins sont particulièrement en retard dans leur fabrication de jouets...
Un film d'animation indépendant de 80 minutes au budget limité, mais qui fait tout de même ce qu'on attend de lui, à savoir présenter un monde bienveillant et coloré, avec des personnages sympathiques, des animaux mignons, des valeurs positives, et tout et tout.
Bon, après, ce n'est pas dénué de défauts : l'animation est parfois un peu limitée (même si le style graphique est plutôt sympathique), le doublage est très inégal (la moitié des lutins et des personnages se retrouvent avec des accents WTF, du genre banlieue de New-York ou fin fond du Texas), et ça reste un dessin animé produit par la société Build-A-Bear (qui vend des ours en peluche) : il y a donc un gros placement produit maladroit pour des ours en peluche "qui sauvent Noël", mais ça reste assez discret et confiné à une scène ou deux.
En somme, je n'en attendais rien, et finalement, ça se regarde tranquillement et ça occupera sans problème les plus jeunes.
3.75/6
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The Christmas Quest (2024) :
Marchant dans les traces de sa mère et financée par Victor Grimes (Derek Riddell), le Dr Stephanie Baxter (Lacey Chabert) part pour l'Islande en compagnie de Chase (Kristoffer Polaha), son ex-mari, à la recherche d'un trésor mythique, qui les emmène dans une chasse au trésor bourrée d'indices, de pièges... et d'occasions de ranimer la flamme qui s'est éteinte entre eux.
Lacey Chabert se fait offrir ses vacances hivernales annuelles à l'étranger par Hallmark, cette fois-ci en Islande, où elle prend part à une chasse au trésor façon Indiana Jones, Benjamin Gates, Sydney Fox ou, pour être plus franc, Flynn Carson et les nouveaux aventuriers...
Parce qu'honnêtement, autant les décors naturels sont très sympas, on peut saluer le désir de faire quelque chose d'un peu différent et certains détails trahissent un budget clairement plus élevé que la norme, autant... ce n'est pas très probant sur le front de l'aventure et des péripéties palpitantes.
Parce que pour faire une bonne chasse au trésor, il faut de l'action, du risque, du rythme, de la menace... et ça, chez Hallmark, on ne sait pas faire. Donc toute cette chasse au trésor se déroule de manière pépère et inoffensive, avec un méchant (évident) qui ne fait rien de méchant, des pièges faciles à déjouer, des grottes et des indices dissimulés dans des lieux propres, éclairés, facilement accessibles (mention spéciale à la "salle du trésor", avec toutes ses bougies déjà allumées et ses guirlandes en plastique), bref, c'est très approximatif, tout ça, et à peine aidé par une musique héroïque un peu fauchée façon... euh... Benjamin Gates, Sydney Fox ou Flynn Carson, encore une fois.
Alors, oui, le couple principal n'est pas désagréable, mais tout ça n'est jamais très probant, et je regrette presque qu'il n'y ait pas eu plus de flashbacks sur Erin Cahill/la mère aventurière de Stephanie.
3.25/6 pour l'effort et "l'originalité".
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Believe in Christmas (2024) :
Journaliste cynique et dubitative, Beatrice (Meghan Ohry) accompagne sa meilleure amie Emilia (Lindura) à Christmasland, une petite ville unique se voulant la ville de Noël par excellence, et une expérience immersive "comme dans une comédie romantique de Noël". Là, elle tombe sous le charme d'un habitant de la ville, Ethan (John Reardon), mais elle finit par se demander si tout cela ne fait pas partie de l'expérience...
Mouais.
Vraiment pas grand chose à dire de ce métrage Hallmark qui tente vaguement de jouer la carte du méta et de se moquer un peu des clichés du genre, mais revient rapidement sur des rails bien classiques, avec un couple principal pas exceptionnel (pourtant, ils sont ensemble IRL) et un couple secondaire qui ne fonctionne pas non plus vraiment, la différence d'âge apparente donnant plus l'impression d'un père et d'une fille ou d'un oncle et d'une nièce, plutôt qu'une romance probante.
Et puis tout le postulat de l'expérience immersive aurait pu être, amha, bien plus poussé, quitte à frôler le Truman Show avec une héroïne se demandant ce qui est vrai ou non... mais non, on est dans du Hallmark, c'est survolé, et ça ne marche pas vraiment.
Bof, en somme.
2.25/6
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Christmas under the Northern Lights (2024) :
Parce qu'ils doivent y vendre la demeure de leurs ancêtres, Erin (Jill Wagner), auteure en panne d'inspiration, et son père (Bruce Boxleitner), partent passer Noël à Aurora, dans les Territoires du Nord-Ouest du Canada. Là, ils embauchent Trevor (Jesse Hutch), un guide peu orthodoxe et un peu mystique, pour qu'il leur montre les aurores boréales qui font la renommée de la région...
Autre téléfilm GAF produit spécialement pour la chaîne, ce Christmas Under the Northern Lights est une proposition assez particulière, en cela qu'elle ressemble à une comédie romantique festive tout ce qu'il y a de plus normale (l'historienne qui s'éprend d'un guide un peu mystique, pendant que son père renoue avec un amour d'enfance, sur fond de quête des aurores boréales du Grand Nord), dont un éditeur aurait pris le script pour y rajouter, de manière assez aléatoire, des lignes de dialogues sur Dieu et la religion.
On se retrouve donc avec quelque chose de plutôt sympathique (tout en étant très prévisible), tourné sur place dans le froid et la neige, une romance principale qui fonctionne assez bien (principalement parce que Jill Wagner s'amuse beaucoup)... et soudain, alors qu'il commence à parler de la beauté de la nature, voilà que Trevor balance une ou deux répliques sur la sagesse de Dieu ou de la Bible, répliques auxquelles Erin se contente d'acquiescer bêtement, comme fascinée par la profondeur de ces non sequiturs.
L'effet est assez bizarre (façon : "- Là bas, c'est un caribou, lorsque j'étais petit, mon père me disait qu'ils venaient ici faire des repérages pour le compte du Père Noël... - C'est adorable. - Oui, encore une preuve de la majesté de Sa Création."), mais bon, ça passe à peu près, si l'on est prévenu.
Ce qui passe un peu moins bien, c'est la toute fin, avec la résolution catapultée de la sous-intrigue sous-développée de la panne d'inspiration d'Erin, et de son nouveau sujet de livre. Mais bon, il faut croire que pour les Américains, descendre d'une famille installée dans le Grand Nord il y a une centaine d'années, ça mérite un livre...
2.75/6 (pour la neige)
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A Novel Noel (2024) :
Éditrice new-yorkaise spécialisée dans les romans Young Adult qui ne la passionnent plus, Harper (Julie Gonzalo) gagne dans un concours le droit d'aider Sawyer (Brendan Penny), le gérant d'une librairie dans la petite ville de Saint Ives, pendant un mois en décembre, en échange d'un logement sur place. Mais Sawyer, grincheux, est tenté de vendre l'établissement, et ses pulsions créatives restent inassouvies : Harper y voit là un défi qu'elle entend bien relever...
Bof. Pas grand chose à dire de plus que "bof" à propos de ce téléfilm Hallmark Movies & Mystery (ah, non, pardon, c'est désormais "Hallmark Mystery"), qui n'a rien de mystérieux et ressemble plus simplement à un téléfilm Hallmark pas assez qualitatif, dynamique et léger pour trouver une place sur la chaîne principale.
Il faut dire que ce Novel Noel ronronne beaucoup, particulièrement générique et basique, avec un couple principal pas forcément très probant, beaucoup de pseudo-jargon littéraire inutile, et un déroulement assez fade, qui débouche en plus sur un rebondissement final capillotracté (sur la vraie raison du coup de blues d'Harper), avant de conclure sur une pseudo-séparation aussitôt résolue.
Énorme bof, donc, et on lui préfèrera Le livre de Noël, avec Alexandra Breckenridge, et un postulat relativement similaire...
2.25/6
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Confessions of a Christmas Letter (2024) :
Parce qu'elle veut à tout prix remporter le concours de la carte de Noël la plus inspirée, Settie Rose (Angela Kinsey) décide d'avoir recours aux services de son romancier préféré, Juan (Alex Santos), en panne d'inspiration. Celui-ci fait alors le déplacement depuis Porto Rico pour séjourner durant les Fêtes dans la famille Rose, où il fait la connaissance de ses membres excentriques, dont Lily (Lillian Doucet-Roche), la fille de Settie. Il rencontre alors la voisine des Rose, l'insupportable Sue (Colleen Wheeler), et décide de tout faire pour aider ses hôtes à écraser la compétition...
Alors là, bonne surprise, pour un projet qui ne m'inspirait guère dans un premier temps. Il faut dire que j'avais visionné Unwrapping Christmas 1 plus tôt dans la saison, et qu'Alex Santos ne m'avait pas vraiment fait une impression positive, loin de là. Ajoutez à cela une Lillian Doucet-Roche qui était pour moi totalement inconnue au bataillon, une Angela Kinsey étrangement peu mise en valeur, et un téléfilm commençant par une forte dose de fanserviceThe Office, avec directement un caméo de Brian Baumgartner dès la première scène... et j'étais plus que méfiant.
Et puis finalement, au gré du métrage et de ses péripéties improbables, je me suis pris au jeu. On est clairement là dans de la farce pas très crédible (ne serait-ce que cette histoire d'auteur qui vient de Porto-Rico pour écrire une carte de vœux dans le Connecticut), aux personnages caricaturaux, mais c'est assez ludique, ça ne se prend pas vraiment au sérieux, et c'est suffisamment rythmé pour fonctionner.
Après, ça aurait probablement pu pousser le bouchon encore plus loin pour être vraiment mémorable, et la manière dont le couple du fils (gay) est mis de côté pendant une grosse partie du métrage pour une raison un peu capillotractée laisse un peu dubitatif, mais bon.
Pas désagréable pour autant.
3.75/6
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The Finnish Line (2024) :
Parce qu'elle a décidé d'honorer la mémoire de son père, célèbre musher ayant tout quitté pour fonder une famille, Anya Kivela (Kim Matula) part avec sa meilleure amie et coéquipière Elyse (Nichole Sakura) pour la Finlande, où elle retrouve son cousin Lavi (Benedikt Gröndal) et où elle va participer à la compétition Joulurauha, une grande course de chiens de traîneau se déroulant à Noël autour du cercle arctique...
Une excellente surprise que cette rom-com Hallmark sportive avec des chiens, de la neige, un vrai méchant, des Finlandais sympathiques, une Nichole Sakura (Cheyenne de Superstore) attachante, et une Kim Matula qui tient bien son rôle, parvenant à créer une relation pleine de sarcasme et d'alchimie avec Beau Mirchoff, qui interprète un journaliste qui suit l'équipe d'Anya.
C'est léger, c'est dynamique, ça part dans des directions inattendues, bref, c'est plutôt réussi, tout ça, même s'il faut bien avouer que le tout sent par moments franchement l'opération commerciale de l'Office du tourisme de Finlande et du Village du Père Noël de Rovaniemi ("venez tourner chez nous en période creuse, on vous loge, on vous nourrit, on vous fournit l'équipe technique !").
Un téléfilm rafraîchissant, qui aurait pu faire partie des films hivernaux de Hallmark habituellement diffusés en janvier, mais dont la petite touche festive est tout de même agréable.
4/6
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Jingle Bell Race (2024) :
Institutrice dynamique mais casanière, Avery Muller (Ashley Williams) est inscrite par sa sœur à The Great Holiday Dash, une course au trésor télévisée prenant place à Chicago et dans tout le pays aux alentours de Noël. Là, elle est mise en équipe avec Wes (Andrew Walker), ex-pro de hockey récemment retraité, et prêt à tout pour rester sous le feu des projecteurs. Malgré leur relation conflictuelle, le duo va alors tout faire pour gagner les deux millions de dollars à la clef de cette course mêlant physique et intellect...
Et bien voilà, une rom-com dynamique et ludique, qui fait plaisir à voir, surtout que le dernier métrage d'Ashley Williams pour Hallmark, Falling Together (diffusé à l'automne, critique en ces pages dans le cadre de la Quinzaine St Valentin 2025 à venir) était assez décevant et fatigant, avec une Ashley Williams en mode je suis surexcitée, je me mêle de tout, et je veux que tout le monde se mette au même niveau d'énergie et de motivation que moi.
Ici, pas de ça, mais une Ashley délibérément plus calme et posée, qui est associée à un Andrew Walker en sportif boulet bas de plafond, pour un couple qui fonctionne très bien, et entraîne le spectateur dans ce sous-Pékin Express limité à quelques États d'Amérique du Nord.
Ce qui n'empêche pas le récit d'être intéressant, de laisser de la place à des personnages secondaires sympathiques (un couple gay qui se forme, une gen Z et une mère de famille qui s'attachent l'une à l'autre, etc), et de passer très rapidement sur le quiproquo habituel du dernier quart d'heure, presque immédiatement résolu, comme si personne dans la production n'était très intéressé par cet élément (et ce n'est pas plus mal).
Peut-être l'un de mes téléfilms préférés de la saison, pour le moment.
4.25/6
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