Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1773 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Shotgun Wedding (2023)

Publié le 17 Février 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Romance, St Valentin, Review, Amazon

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Shotgun Wedding (2023) :

Pour leur mariage, Darcy (Jennifer Lopez) et Tom (Josh Duhamel) ont décidé d'organiser la cérémonie aux Philippines, où ils ont invité toute leur famille, ainsi que quelques connaissances, comme Sean (Lenny Kravitz), l'ex de Darcy. Mais en plein milieu de la cérémonie, des pirates attaquent l'île où ils se trouvent, et prennent tous les invités en otage... sauf les futurs époux, qui n'ont d'autre choix que de tenter de sauver leurs proches avant qu'il ne soit trop tard.

Une comédie romantique d'aventure dont s'acquittent très bien Duhamel et Jennifer Lopez (même si le script a l'air d'avoir été écrit pour un couple plus jeune, et qu'ils n'ont qu'une alchimie limitée), et qui, dans sa dernière ligne droite, s'avère assez pêchu et dynamique... mais qui, le reste du temps, est malheureusement soit gratuitement caricatural et cabotin (toute la mise en place), soit particulièrement prévisible et cousu de fil blanc.

Je n'ai pas détesté, les paysages sont jolis, la distribution est sympathique, mais le tout est globalement inégal, tant au niveau du rythme que l'intérêt, c'est visuellement un peu plat, les personnages secondaires sont trop sous-développés, et globalement, c'est vraiment téléphoné dans ses rebondissements et ses effets.

Pas désagréable, sans plus.

3.25/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1772 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fall Into Winter (2023)

Publié le 16 Février 2023 par Lurdo dans St Valentin, Comédie, Romance, Critiques éclair, Télévision, Cinéma, USA, GAF, GAC, Review

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Fall Into Winter (2023) :

Parce que son frère, copropriétaire avec elle de leur confiserie familiale, a décidé de vendre ses parts pour suivre son épouse en Angleterre, Kerry (Lori Loughlin), très attachée à la tradition, se retrouve à devoir composer avec Brooks (James Tupper), le nouveau copropriétaire, un entrepreneur ambitieux que Kerry connaît (et déteste cordialement) depuis le lycée. À l'approche de la Winterfest locale, les deux collègues apprennent alors à s'apprivoiser, malgré les nombreux projets de transformation de Brooks...

Visiblement, les valeurs chrétiennes qui animent la chaîne GAF et empêchent celle-ci de mettre à l'écran des personnages ne représentant ces valeurs familiales ne s'étendent pas aux actrices condamnées, puisqu'après quelques mois en prison pour corruption, et deux années de liberté conditionnelle, revoilà Lori Loughlin (par ailleurs toujours kickbannée de la chaîne Hallmark) dans une comédie romantique hivernale, face à un James Tupper qui a pris un coup de vieux.

Cela dit, l'interprétation décontractée de ce dernier reste toujours efficace, et dans cette romcom pour quinquagénaires, il se pose efficacement en contraste d'une Lori Loughlin en mode psychorigide refusant le changement et constamment sur la défensive. D'ailleurs, globalement, j'ai trouvé l'écriture de ce métrage un peu meilleure que la moyenne, plus mature, même si l'on n'échappe pas au quiproquo de dernière minute bien balourd, de mise dans tous les téléfilms du genre.

Après, il y a toujours des défauts récurrents, comme la romance secondaire des deux sidekicks noirs sous-développés, la musique fréquemment envahissante, et autres éléments génériques, mais dans l'ensemble, compte tenu des précédents de la chaîne, je m'attendais à bien pire.

3.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1771 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Ticket to Paradise (2022)

Publié le 15 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Ticket to Paradise (2022) :

Divorcés depuis des années, David (George Clooney) et Georgia (Julia Roberts) acceptent de faire une trêve dans leur conflit incessant lorsque leur fille Lily (Kaitlyn Dever) leur annonce qu'elle abandonne ses ambitions de devenir avocate pour se marier et s'installer à Bali avec son fiancé. David et Georgia prennent alors l'avion pour assister au mariage, et espérer faire changer leur fille d'avis avant qu'il ne soit trop tard...

Un film à plus gros budget à ne pas confondre avec le Two Tickets to Paradise de Hallmark, et qui boucle la boucle, en quelque sorte, puisque cette quinzaine a débuté avec Kaitlyn Dever, et se termine avec Kaitlyn Dever.

Ici dans un rôle secondaire, certes, mais tout de même. Par contre, malheureusement, ce Ticket to Paradise m'a semblé bien en dessous de son sympathique Rosaline, un résultat bizarrement frustrant compte tenu des acteurs impliqués.

Parce qu'après tout, des décors paradisiaques, deux stars confirmées comme George Clooney et Julia Roberts, un ton à priori pas trop sérieux, des personnages secondaires attachants, le scénariste d'Indian Palace et réalisateur de Mama Mia 2, ça pouvait donner, non, ça aurait dû donner quelque chose d'amusant, de dynamique et de léger.

Et puis non : le script est relativement plat et dénué d'énergie ou de charme, préférant donner un côté doux-amer et semi-dramatique à la relation de Clooney et Roberts (ce qui tue, au passage, leur alchimie romantique), tout en sous-développant tout le reste, notamment la seconde romance du métrage, celle de Kaitlyn Dever et de son prétendant.

Le résultat est un film assez terne malgré de jolis paysages, assez plat malgré un Clooney et une Roberts qui s'amusent (il n'y a qu'à voir le bêtisier final, plus mémorable et amusant que l'intégralité du film), et surtout, au final, c'est une rom-com gentillette et quelconque, trop anecdotique en regard de son potentiel. Bof.

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1770 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Somebody I Used to Know (2023)

Publié le 14 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Amazon, St Valentin, USA, Drame

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Somebody I Used to Know (2023) :

Productrice d'émissions de tv-réalité à Los Angeles, Ally (Alison Brie) apprend que son émission actuelle est annulée, et décide de retourner passer quelque temps avec sa mère, dans sa petite ville natale. Là, cependant, elle tombe sur Sean (Jay Ellis), son ex, qu'elle avait quitté pour suivre sa carrière dans l'audiovisuel. Aussitôt, le duo retrouve son alchimie d'antan, et Ally s'éprend de nouveau de Sean... jusqu'à ce qu'elle apprenne qu'il est fiancé, et sur le point d'épouser Cassidy (Kiersey Clemons), musicienne punk bisexuelle. Décidée à reconquérir Sean, Ally se fait inviter à la cérémonie, et s'improvise alors vidéaste du mariage de son ex.

Une variation assumée sur le thème du Mariage de mon meilleur ami, coécrite par Alison Brie et Dave Franco, et qui ressemble, au premier abord, à une rom-com Hallmark générique au possible (l'héroïne carriériste qui revient dans sa famille après un revers professionnel, et retombe amoureuse de son ex, resté sur place et ayant choisi une carrière professionnelle manuelle et virile) avant de prendre le même virage que le film de Julia Roberts, à savoir les manigances de l'héroïne, productrice de télé-réalité (et donc forcément manipulatrice), qui tente de mettre des bâtons dans les roues du mariage de son ex.

Sauf qu'ici, tout est fait avec plus de maturité et d'intelligence qu'une rom-com basique Hallmark, et négocie quelques virages plus sincères et surprenants, notamment dans son dernier tiers.

Ajoutez à cela quelques seconds rôles sympathiques (Danny Pudi, Haley Joel Osment, Julie Hagerty), et voilà, une comédie romantique douce-amère, qui abuse certes d'une illustration musicale assez typiquement cinéma indépendant, mais qui s'avère agréable à suivre, bien tenue par une Alison Brie à l'interprétation impeccable, et par une dernière ligne droite qui dévie du schéma habituel des métrages de ce genre.

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1769 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 7 Days (2021)

Publié le 13 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Review, USA, St Valentin, Drame, Inde

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

7 Days (2021) :

Alors que la pandémie de la COVID commence à peine à faire des ravages, Ravi (Karan Soni) et Rita (Geraldine Viswanathan) se rencontrent lors d'un rendez-vous organisé par leurs mères indiennes. Le courant ne passe pas particulièrement, mais lorsque le confinement est subitement ordonné par le gouvernement, Rita et Ravi se retrouvent coincés ensemble pendant plusieurs jours... une situation qui se complique lorsque Rita tombe malade.

Une comédie romantico-dramatique indépendante produite par les frères Duplass, et se concentrant sur les premiers jours/premières heures de la pandémie, lorsque l'on ignorait encore tout de la maladie, avec tout ce que cela comportait d'anxiété, de peur, de gestes inutiles, d'habitudes en pleine mutation, d'isolation et de solitude.

Une solitude qui débouche ici sur une histoire d'amour improbable sur fond de mariage arrangé entre enfants de la communauté indienne, et de refus des traditions - ou presque, puisque finalement, les traditions sont préservées et débouchent sur la création d'un nouveau couple, comme prévu par les mères indiennes des deux protagonistes.

Une approche un peu traditionnaliste du genre qui, malgré deux acteurs principaux très attachants, ne m'a pas totalement convaincu, principalement parce que la relation entre Ravi et Rita ressemble plus, dans sa forme et dans son fond, à une belle histoire d'amitié qu'à une histoire d'amour.

3/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1768 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : L'Amour triomphe toujours (2022)

Publié le 12 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Télévision, USA, Review, St Valentin, Canada

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

L'Amour triomphe toujours (Be Mine, Valentine - 2022) :

Organisatrice de demandes en mariage excentriques, Piper Davis (Kaitlyn Leeb) est débordée à l'approche de la Saint Valentin, lorsque Jordan (Christopher Jacot), un nouveau client, lui demande son aide. Elle accepte néanmoins, sans se douter que Jordan et son compagnon Simon (Charlie Benger) n'ont pas grand chose en commun. Pour l'aider à gérer ce couple difficile, elle peut néanmoins compter sur l'aide d'Adam (Brendon Zub), le frère de Simon, pourtant peu enclin à la romance et spécialiste en séparations... mais qui va se laisser prendre au jeu de la jolie Piper.

Une comédie romantique canadienne assez générique et peu mémorable, qui vaut principalement pour la diversité des couples dont s'occupe l'héroïne, et pour le capital sympathie de Kaitlyn Leeb, qui fait toujours une protagoniste attachante et intéressante.

Le reste n'est pas vraiment très marquant, pour être franc, notamment Zub, qui ne m'a jamais paru être un love interest très charismatique ou intéressant dans ses films, et qui ici ne fait pas grande impression.

Un bon gros bof, en somme (c'est le genre de téléfilm qui passerait, outre-atlantique, sur UpTv ou ION, et pas sur de plus grandes chaînes), même si ce n'est pas désastreux (Leeb mérite mieux, cependant).

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1767 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : About Fate (2022)

Publié le 11 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Fantastique, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

About Fate (2022) :

Margot (Emma Roberts) et Griffin (Thomas Mann) sont faits l'un pour l'autre, vivant des vies similaires, avec des intérêts similaires, des chats similaires et des caractères compatibles... mais ils sont tous deux fiancés à quelqu'un d'autre, et ne se connaissent pas. Jusqu'à ce que Kip (Lewis tan), le petit ami de Margot, la plaque lors d'une soirée au restaurant, à quelques mètres de Griffin et de sa petite-amie influenceuse (Madelaine Petsch), sur le point de se fiancer. C'est là le début d'une suite de coïncidences improbables, qui vont amener Griffin à se faire passer pour Kip et à accompagner Margot au mariage de sa sœur...

Adaptation américaine d'une comédie romantique russe, ce About Fate m'a laissé assez mitigé, accumulant les coïncidences improbables, les feintes scénaristiques qui ne fonctionnent pas vraiment (tout le quart d'heure d'ouverture filmé face caméra et monté de façon à faire croire que Margot et Griffin se parlent et vivent ensemble), les personnages féminins unanimement déglingués, hystériques et incontrôlables (les personnages masculins, bizarrement, s'en sortent mieux), un flashback totalement inutile sur le couple d'afro-américains croisé dans une scène, et un récit assez prévisible dans l'ensemble (le coup du "je me fais passer pour ta/ton petit-ami(e) lors du mariage de X ou Y où tu es invité(e), et on tombe amoureux", c'est du grand classique exploité jusqu'à plus soif par Hallmark et compagnie).

Pourtant, le métrage n'est pas désagréable pour autant, avec son ambiance hivernale et festive (qui aurait très bien pu faire entrer ce film dans le cadre de la dernière Christmas Yulefest), une Emma Roberts toujours très attachante, et un Thomas Mann sympathique... ça se regarde facilement, en somme, même si pour être totalement franc, ça ne me laissera pas forcément un souvenir très probant : à trop jouer la carte des coïncidences et du destin, on quitte la réalité pour entrer de plein pied dans une structure narrative fantaisiste et artificielle...

3/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1766 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Two Tickets to Paradise (2022)

Publié le 10 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Télévision, Romance, USA, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Two Tickets to Paradise (2022) :

Lorsqu'ils se rencontrent, quelques minutes après avoir été tous deux abandonnés devant l'autel, Hannah (Ashley Williams) et Josh (Ryan Peavey) se motivent mutuellement à laisser derrière eux cette mauvaise expérience, et à partir en lune de miel solo, chacun de son côté. Sans le savoir, cependant, le duo se retrouve à Hawaï, où ils partagent ces vacances improvisées et apprennent à se connaître...

Une rom-com Hallmark ensoleillé et dynamique, qui ne se prend jamais au sérieux, et qui a été tournée à Hawaï, avec ce que ça implique de décontraction et de semi-vacances au soleil pour un Peavey goguenard et une Ashley Williams qui se lâche totalement.

Le résultat est donc clairement rigolard, avec une interprétation volontairement un peu outrée, un Peavey qui passe de multiples scènes à parader ses muscles de manière totalement gratuite (et un peu risible, son surf sous le bras), des acteurs qui s'amusent, des seconds rôles locaux et de beaux paysages, le tout à peine justifié par la chanson-titre "Two Tickets to Paradise".

Une bonne surprise, donc, assez enjouée et légère, à laquelle on pourrait peut-être reprocher le sempiternel "retour du petit-ami" dans le dernier quart d'heure, et le couple gay à la limite de la caricature (mais qui a le mérite d'exister, un peu comme le couple lesbien que l'on voit passer à un moment en arrière-plan).

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1765 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : I Want You Back (2022)

Publié le 9 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Amazon, Review, Cinéma, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

I Want You Back (2022) :

Tous deux subitement célibataires, Peter (Charlie Day) et Emma (Jenny Slate) se rencontrent dans une cage d'escalier et sympathisent. Rapidement, ils mettent au point un plan machiavélique : Peter va tenter de devenir l'ami de Noah (Scott Eastwood), l'ex d'Emma, pour faire capoter son nouveau couple avec la jolie Ginny (Clark Backo), pendant qu'Emma, elle, va tout faire pour séduire Logan (Manny Jacinto), le nouveau compagnon artiste d'Anne (Gina Rodriguez), l'ex de Peter, et provoquer leur rupture....

Une comédie romantique indépendante légèrement corrosive qui, malgré deux acteurs principaux qui ne comptent pas, habituellement, parmi mes acteurs préférés (au contraire), s'avère plutôt sympathique et attachante.

Cette production Amazon ne surprendra pas tant par ses grandes lignes, somme toute très prévisibles (mais bien menée), que par ses digressions excentriques : ici, un numéro touchant issu de The Little Shop of Horrors, là, une amitié improbable qui se noue entre Emma et un enfant...

Et si, effectivement, tout cela rallonge un peu trop la sauce (le film frôle les deux heures, ce qui est un peu inutile), ça donne aussi du corps à cette histoire, et à ces personnages que l'on apprend à apprécier, jamais manichéens et toujours bien développés.

Une bonne surprise, à la fois drôle (sans sombrer dans le cringe) et touchante.

4.25/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1764 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love Accidentally (2022)

Publié le 8 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, USA, Amazon, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Love Accidentally (2022) :

Publicitaires rivaux ne se supportant pas et en constante compétition, Alexa (Brenda Song) et Jason (Aaron O'Connell) ne se parlent que pour s'insulter. Sauf par SMS, car un accident téléphonique les a mis en contact par texto, sans qu'ils connaissent l'identité l'un de l'autre : ils commencent alors à faire connaissance et à se rapprocher, sans deviner qu'ils sont en réalité prêts à s'étriper pour la même promotion...

Une comédie romantique Amazon FreeVee au budget très limité et qui aurait aussi bien pu être diffusée sur UpTv ou Ion, tant elle est générique et convenue au possible : encore une fois, on est ici en pleine relecture de Vous avez un message et de Rendez-vous (voir aussi ) appliquée au monde "merveilleux" des publicitaires, et avec, comme souvent, une actrice connue sur le retour dans le rôle de la patronne au grand cœur (Denise Richards).

La production est compétente mais aseptisée, le casting secondaire assez transparent, l'intrigue est cousue de fil blanc, ça cite Jane Austin, bref, c'est un production Hybrid assez typique... mais j'ai vu bien pire.

Après, je ne suis pas forcément objectif, puisque j'ai beaucoup d'affection pour Brenda Song, qui mériterait une carrière plus florissante, mais outre le couple principal sympathique (et pourtant, ça partait mal, avec un Jason particulièrement tête à claques), la réalisation a la bonne idée de mettre en scène ses échanges de SMS de façon dictée, évitant ainsi les scènes répétitives d'acteurs en train de faire semblant de tapoter sur leur smartphone tandis qu'en voix off, ils lisent mollement le contenu de leur correspondance : ici, au moins, ils vocalisent leurs dialogues, et cela leur donne plus de vie.

Ça ne sauve pas le métrage, mais ça lui permet presque d'atteindre la moyenne.

2.5 + 0.25 pour Brenda Song = 2.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1763 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Coup de foudre en Bretagne (2022)

Publié le 7 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Hallmark, Télévision, USA, France, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Coup de foudre en Bretagne (Moriah's Lighthouse - 2022) :

Menuisière-charpentière bretonne vivant dans une petite bourgade de sa côte natale, Moriah (Rachelle Lefevre) rêve de restaurer la demeure du gardien de phare local, laissée à l'abandon. Mais lorsque Ben (Luke Macfarlane), architecte américain, arrive en ville pour s'occuper de la rénovation du bâtiment, elle déchante... d'autant qu'elle n'est pas insensible au charme de l'Américain.

*soupir* Une comédie romantique Hallmark co-écrite par Paul Campbell (il a aidé un collègue réalisateur à adapter un roman se déroulant au Canada), avec en vedette deux acteurs fiables et attachants, et des décors naturels agréables (ils ont tourné en France, et pas au Canada, ça se salue tout de même), ça avait le potentiel d'être sympathique... et puis la réalité se rappelle vite au spectateur, surtout s'il est français.

Accordéon façon Amélie Poulain, lavande et fleurs chatoyantes dans tous les coins, scénario improbable, utilisation totalement aléatoire du français et de l'anglais, accents à géométrie variable (Lefevre, une québécoise, joue en anglais avec un accent français cliché, qui va et qui vient en fonction des scènes et, supposément, de l'ordre de tournage de ces dernières), grand hôtel où un portable et un chargeur de mobile sur une même multiprise font sauter tous les plombs, menuisière bretonne au prénom hébreu et qui ne semble travailler le bois que dans des tenues hors-sujet, vanne inévitable sur les escargots, sous-intrigue sur une romance impossible ayant pour cadre la Seconde Guerre Mondiale/la Résistance, mélodrame familial avec une romance cachée de la tante de l'héroïne, plan large hilarant sur la côte bretonne - ornée de châteaux hors-sujet mal ajoutés par Photoshop... disons qu'il faut une très grosse suspension d'incrédulité pour prendre au sérieux la Bretagne qu'on nous présente à l'écran, une Bretagne aux jolis paysages, mais paradoxalement dépourvue de la moindre personnalité.

Et c'est dommage, parce que Luke MacFarlane semble s'amuser à jouer les touristes américains paumés, les paysages sont jolis, et tout le monde semble faire de son mieux, malgré des dialogues maladroits à l'interprétation inégale (comme souvent quand des acteurs tentent de jouer dans une autre langue que la leur), et un rythme anémique.

Mais non, dans l'ensemble, le tout traine la patte, il n'y a pas le moindre conflit une fois les 45 premières minutes passées, et la dernière ligne droite est laborieuse. Bof.

2.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1762 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Crush (2022)

Publié le 6 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Disney, USA, Romance, Hulu, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Crush (2022) :

Artiste en devenir, Paige (Rowan Blanchard), a un faible pour Gabby (Isabella Ferreira), mais son véritable problème est l'identité de King Pun, un artiste anonyme façon Banksy, qui tagge régulièrement les murs de son lycée, et que tout le monde pense être Paige. Pour éviter de mettre en péril ses aspirations universitaires, Paige accepte alors de prouver sa bonne foi en rejoignant l'équipe d'athlétisme de l'école, et en menant l'enquête sur la véritable identité de King Pun, avec l'aide d'AJ (Auli’I Cravalho), la sœur de Gabby...

Une teen comedy romantique LGBTQ diffusée sur Hulu (et ultérieurement sur Disney +, forcément), produite par Natasha Lyonne, et qui s'avère plutôt frustrante à suivre, malgré sa distribution diverse et attachante, Rowan Blanchard en tête.

Frustrante, parce que l'écriture est bancale au possible, créant un monde idéalisé où tout le monde est ultra tolérant, où 80 % des personnages sont ouvertement LGBTQ, parlent constamment de sexe (Megan Mullally en mère de famille qui parle de godemichet, de tampon et autres digues dentaires autour de la table du dîner), placent les mots "gay", "lesbienne" et autres toutes les deux phrases, etc, etc, etc, au point de ressembler plus à une caricature de film LGBTQ qu'à quelque chose de plausible ou de semi-réaliste.

Un peu comme si les scénaristes et l'équipe créative s'étaient donné comme consigne de prendre un script de comédie adolescente type coming-of-age assez transparent (il n'y a pas la moindre surprise sur le fond, notamment en ce qui concerne King Pun) et de le "gayifier" au maximum, en rajoutant 200 % de références et de mentions LGBTQ dans chaque scène.

C'est un choix, et si c'était fait avec plus de flamboyance visuelle, de rythme ou de légèreté, ça aurait pu fonctionner, d'autant que ça se tasse (un peu) à mesure que le film avance.

Là, en l'état, outre le manque d'énergie du tout, l'écriture est donc très forcée, ça ressemble plus à de la surcompensation et ça lasse plus qu'autre chose. À l'image des traits d'humour et autres one-liners des personnages, qui semblent trop souvent datés (je ne connais pas beaucoup de lycéennes actuelles qui publient encore des images de Buffy et de Faith sur Tumblr, comme si on était encore dans les années 2000-2010) ou peu inspirés pour faire mouche ; ou de la surconsommation d'alcool, de drogue et autres substances de tout ce petit monde...

Je n'ai pas vraiment accroché à tout ça, donc, malgré les bonnes intentions du métrage, et le capital-sympathie de la distribution.

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1761 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Fly Away With Me (2022)

Publié le 5 Février 2023 par Lurdo dans Hallmark, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Review, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Fly Away With Me (2022) :

Publicitaire rêvant de devenir scénariste, Angie (Natalie Hall) trouve enfin l'appartement de ses rêves, qui est sien à une condition : qu'elle n'y accueille pas d'animal domestique. Pas de problème... sauf qu'à peine installée, un perroquet s'invite chez elle et refuse de partir. Elle ne peut alors compter que sur son séduisant voisin, Ted (Peter Mooney), qui dissimule lui aussi un chien dans son appartement, pour tenter de faire illusion auprès de la propriétaire de l'immeuble, la stricte Gineen (Melinda Michael), le temps de retrouver le propriétaire du volatile...

Comédie romantique Hallmark au postulat capillotracté, et qui ressemble presque plus à une production un peu plus économique pour UpTV ou ION qu'à un métrage Hallmark : c'est léger, certes (peut-être un peu trop, même, ça surjoue pas mal), mais la distribution secondaire (y compris les deux hommes dans la vie d'Angie, et la propriétaire des lieux) est particulièrement transparente et caricaturale, guère mise en valeur par le travail peu inspiré du département coiffure et maquillage.

Un bon gros bof, en somme, même si Natalie Hall est toujours très sympathique, et que les deux bestioles ne sont pas désagréables.

2.5/6 (dont 0.25 pour la toute fin, amusante)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1760 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spin Me Round (2022)

Publié le 4 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Romance, Cinéma, Thriller, USA, Critiques éclair, Review, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Spin Me Round (2022) :

Amber (Alison Brie), une gérante de restaurant, s'ennuie dans son métier. Jusqu'à ce que la chaîne d'établissements qui l'emploie la récompense, et l'envoie passer un séjour en Italie, avec d'autres gérants de restaurants, pour un séminaire de luxe tous frais payés. Sur place, elle rencontre des collègues (Tim Heidecker, Molly Shannon, Debby Ryan, Zach Woods, Ayden Mayeri), et tombe amoureuse de Nick Martucci (Alessandro Nivola), le propriétaire de la chaîne de restaurants, riche, beau et séduisant mais à l'assistante (Aubrey Plaza) un peu étrange...

Mouais, j'aurais dû me renseigner avant de regarder ce métrage, présenté un peu partout comme une comédie indépendante assez ensoleillée : cela m'aurait permis de remarquer que le réalisateur de Les bonnes sœurs était aux commandes et au scénario, ce qui, inévitablement, induisait déjà des incompatibilités avec moi.

D'ailleurs, amusant de constater que Spin Me Round partage certains des points négatifs que je remarquais déjà dans Les bonnes sœurs, entre sa distribution mal gérée et sous-exploitée (une bonne partie du cast disparaît en cours de route, dont Aubrey Plaza ; les caméos habituels d'Armisen et autres ne servent à rien), son côté "on part en vacances en Italie et on tourne un film sur place pour ne rien avoir à payer de notre poche", et son aspect inabouti tentant de mélanger les tons et les genres sans réellement y parvenir.

Ainsi Spin Me Round commence comme un téléfilm Hallmark générique, ou l'un de ces métrages feel-good où une Américaine malheureuse trouve le bonheur et un sens à sa vie lors de vacances à l'étranger. Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire des premières 60-70 minutes du film : les personnages secondaires sont parfois amusants, parfois à baffer, mais les ficelles sont tellement grosses et évidentes qu'on est constamment en terrain balisé, et ce ne sont pas les quelques éléments "discordants" laissant entendre que quelque chose est louche qui fonctionnent réellement.

À tel point que, lorsque le film prend brutalement un virage pseudo-thriller à 20-25 minutes de la fin, on n'y croit pas du tout. Probablement parce que la façon dont le script tente de (et peine à) semer le doute tout en laissant pleins d'indices évidents est tellement balourde qu'un spectateur un minimum attentif a déjà compris tout ce qui se passait réellement (le patron est un gros connard manipulateur, et lui et ses amis organisent des orgies), et que l'héroïne naïve se laisse influencer par son imagination, blablabla...

Bref, ce n'est pas particulièrement drôle, pas particulièrement bien structuré, pas particulièrement probant ou original au niveau développement des personnages ou propos du film... c'est très quelconque, en fait, malgré une distribution de qualité.

2.25/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1759 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une vie ou l'autre (2022)

Publié le 3 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Drame, Romance, USA, Netflix, Critiques éclair, Review, Cinéma, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Une vie ou l'autre (Look Both Ways - 2022) :

Étudiante texane passionnée de dessin, Natalie (Lili Reinhart) a intégralement planifié les cinq prochaines années de sa vie et de sa carrière dans l'animation, mais une aventure d'un soir avec Gabe (Danny Ramirez), son meilleur ami, change tout, alors qu'elle soupçonne soudain être enceinte. Et tandis qu'elle attend le résultat de son premier test de grossesse, elle s'imagine deux existences : la première en mère célibataire vivant avec ses parents et délaissant ses ambitions professionnelles, l'autre en tant qu'animatrice à Los Angeles, avec sa meilleure amie Cara (Aisha Dee), et son nouveau collègue, le séduisant Jake (David Corenswet)...

Mouais. Une comédie semi-romantique Netflix qui lorgne fortement sur Pile ou Face (1998) et sur Et si on le gardait ? (1988), présentant ainsi deux réalités parallèles dépendant d'un choix tout sauf innocent en ces temps de recul des droits en matière de l'avortement aux USA : garder ou pas un bébé non dési- ah, mais on me fait signe que ce n'est pas du tout le sujet du film, qui botte honteusement en touche à ce niveau.

Visiblement, en effet, chez Netflix, on aime montrer que l'on est socialement engagé ("regardez, la meilleure copine de l'héroïne est une lesbienne afro-américaine, et le père de son enfant est latino, on est woke !"), on aime se prétendre "pro-choice" (un personnage le dit texto dans le film - "je suis pro ton choix !"), mais quand ce choix (l'avortement) n'est même pas évoqué plus de 3 secondes (et encore, il ne l'est qu'à mots couverts !), et certainement jamais envisagé sérieusement par les personnages, ça affaiblit considérablement ce message.

Un message qui se résume donc ici à "que l'on préfère sa carrière à une vie de famille épanouie, ou l'inverse, tout finit par s'arranger, il suffit de faire preuve de volonté et de ne jamais baisser les bras pour que le destin se charge de vous offrir une happy end".

Avec d'un côté une héroïne carriériste animatrice à succès et amoureuse d'un collègue tout aussi carriériste, et l'autre côté une héroïne mère de famille animatrice à succès et amoureuse du père musicien de son enfant. Deux résultats supposément équivalents, mais qui semblent tout de même un peu déséquilibrés.

La magie du cinéma, en somme, qui évacue habilement toutes les difficultés et les détails problématiques du statut de mère célibataire (argent, absence de temps libre, post-partum) en quelques lignes de dialogues, pour présenter d'un côté un parcours assez idéalisé et accéléré à son personnage principal (et de l'autre une rom-com générique et très classique). 

Le tout mâtiné de tout un propos sur l'industrie du cinéma d'animation (ça sent bizarrement le vécu), et de coïncidences bien pratiques qui font qu'au final, on finit presque par lever les yeux au ciel quand tout s'arrange à la fin. Bref, Look Both Ways apparaît comme un film ultra-consensuel, frustrant, qui évite délibérément de prendre ses spectatrices (et spectateurs) à rebrousse-poil et de sortir d'une vision fantaisiste de la réalité, et qui dure trop longtemps pour son propre bien (près de deux heures).

2.75/6 (parce que la distribution est sympathique) 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1758 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Meet Cute (2022)

Publié le 2 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, NBC, Peacock, Review, USA, Drame, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Meet Cute (2022) :

Lorsqu'elle rencontre Gary (Pete Davidson), un new-yorkais discret et cinéphile, Sheila (Kaley Cuoco), une jeune femme suicidaire, passe une soirée agréable avec lui, et lui avoue qu'elle utiliser une machine temporelle pour revivre encore et encore la même soirée...

Supposément une comédie fantastique diffusée sur Peacock et appliquant la formule de la boucle temporelle façon Un jour sans fin au genre de la comédie romantique, après Palm Springs et Un Jour sans fin, justement (qui était une comédie romantique, ne l'oublions pas), ce Meet Cute est en réalité... quelque chose d'un peu différent.

On est en effet plus proche d'un drame indépendant façon mumblecore, adapté d'un script de la Black List (lol), et qui nous présente une Sheila dépressive, désespérée et psychotique (Cuoco la joue très intense et caricaturale) qui décide de manipuler intégralement la vie de Gary pour améliorer l'existence de ce dernier, et pour avoir une relation parfaite avec lui.

C'est inutilement bavard, existentialiste, avec un humour noir, absurde et sec, des métaphores pas très probantes (sur la dépression, les relations, etc) et ça fait le choix de présenter une Sheila globalement antipathique, tout en tentant désespérément de donner du corps à la romance principale, ce qui ne fonctionne jamais vraiment.

La mayonnaise n'a donc pas du tout pris en ce qui me concerne, et le tout a fini par tomber à plat, dans une dernière ligne droite qui oublie totalement la comédie, la romance, et vire dans le larmoyant et l'émotionnel un peu forcé.

Et puis je me répète, mais j'ai vraiment eu du mal avec les choix d'interprétation de Cuoco.

2.25/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1757 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Moonshot (2022)

Publié le 1 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, HBO, Review, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Moonshot (2022) :

Dans un futur proche, l'homme a colonisé Mars. Walt (Cole Sprouse), pas très futé ou diplômé, rêve de partir dans l'espace, et lorsqu'il s'éprend de Ginny (Emily Rudd), qui part pour Mars, il n'a qu'une envie : rejoindre sa bien-aimée sur place. Pour cela, il se fait passer pour le compagnon de Sophie (Lana Condor), une jeune femme brillante, studieuse et organisée, qui part pour la Planète Rouge, où se trouve son petit-ami. Mais le voyage est compliqué, tout comme les relations de Walt et de Sophie...

Une comédie romantique assez originale, malgré les nombreuses critiques américaines négatives accusant le film d'être générique et sans imagination : au contraire, j'ai trouvé l'univers présenté ici sympathique et relativement original (pour une comédie romantique), avec de multiples idées çà et là, et un certain sens de l'humour qui fonctionne plutôt bien.

Je ne partais pourtant pas convaincu : non seulement c'est une production Greg Berlanti, mais en plus, la mise en place du tout est un peu maladroite. Heureusement, le film trouve rapidement sa vitesse de croisière et s'avère tout à fait agréable à suivre. 

Tout au plus pourra-t-on lui reprocher de s'essouffler dans sa dernière ligne droite, une fois sur Mars, ainsi qu'une alchimie assez limitée entre Condor et Sprouse, ce qui affaiblit un peu le côté romance.

Mais dans l'ensemble, c'était plutôt une bonne surprise.

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1756 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Trois mille ans à t'attendre (2022)

Publié le 31 Janvier 2023 par Lurdo dans 1001 Nuits, 1001 nuits, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, USA, Romance, Review, Drame, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Trois mille ans à t'attendre (Three Thousand Years of Longing - 2022) :

Alithea Binnie (Tilda Swinton), une universitaire anglaise spécialisée dans la narratologie, est une femme solitaire et sceptique, qui se consacre entièrement à son travail et à ses conférences. Jusqu'à ce qu'elle mette la main, dans un bazar turc, sur un bibelot renfermant un djinn (Idris Elba), las de cette prison de verre. Trop érudite pour se précipiter et faire ses trois vœux, Alithea entame alors une discussion avec le Djinn, qui lui raconte son histoire, et combien ses sentiments lui ont joué des tours au fil des millénaires...

Nouveau film de George Miller, le papa de Mad Max, qui s'intéresse ici, avec cette adaptation libre d'une nouvelle, à l'art de la narration, de la métaphore, du sens et de l'importance des histoires et des conteurs, aux pouvoirs des sentiments, à la solitude, et à de nombreuses autres thématiques intéressantes, au travers d'une variation sur le thème du génie de la lampe et des Mille et une nuits.

Une variation bourrée de visuels mémorables (la première heure du film est captivante) et d'éléments inventifs, portée par deux acteurs impeccables, et par des effets spéciaux stylisés qui fonctionnent très bien, évoquant çà et là le travail de Tarsem Singh (The Fall n'est pas loin !).

On pourra toujours reprocher à ce métrage ambitieux sa dernière ligne droite pas forcément très fluide, ainsi que certaines transitions un peu maladroites, mais ce métrage imparfait reste tout de même remarquable, et ne méritait pas l'échec commercial (qui était cependant prévisible : c'est un film très particulier) qu'il a connu à sa sortie en salles.

4.5/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1755 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Rosaline (2022)

Publié le 30 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Jeunesse, Histoire, Critiques éclair, Romance, USA, Review, Hulu, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Rosaline (2022) :

Les évènements de Roméo (Kyle Allen) et Juliette (Isabella Merced), tels que perçus par Rosaline (Kaitlyn Dever), ex-petite amie rebelle de Roméo et cousine de Juliette...

Une comédie romantique assez attachante, adaptée d'un roman young adult retraçant Roméo et Juliette, mais du point de vue de Rosaline, l'ex de Roméo et la cousine de Juliette.

Un film léger et clairement moderne, avec une écriture délibérément anachronique, une interprétation naturelle, des personnages amusants (Roméo qui est un peu idiot, Steve le messager/livreur de drogue, Minnie Driver en infirmière blasée, le gay BFF), et une illustration musicale décalée, qui rendent le tout très agréable à suivre, même si ça s'essouffle un peu sur la durée.

Kaitlyn Dever est, comme d'habitude, très bien dans son rôle.

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Blog Update ! - Janvier 2023

Publié le 29 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Update, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Un mois de janvier plus tranquille sur le blog des Téléphages Anonymes, après un marathon de films de Noël somme toute assez épuisant : une petite poignée de films, et beaucoup de séries, pour un début d'année plus décontracté...

#1750 : Magnum Dopus - The Making of Jay and Silent Bob Reboot (2020) - 3/6

#1751 : Troll (2022) - 2.75/6

#1752 : Il était une fois 2 (2022) - 2.5/6

#1753 : Avalonia, l'étrange voyage (2022) - 3.75/6

#1754 : Secret Headquarters (2022) - 2.25/6

 ---

# Bilan :

Cinq films, dont quatre nouveautés de 2022, et honnêtement pas grand chose à en dire, au point de faire l'impasse sur le Top/Flop habituel : le making-of de Jay and Silent Bob Reboot est assez générique et typique de Kevin Smith ; Troll, de Netflix, est un kaiju movie à la sauce norvégienne, là aussi particulièrement basique et dérivatif ; Il était une fois 2 est une suite inutile qui ne parvient jamais à arriver à la cheville de l'original ; Avalonia est visuellement réussi, mais scénaristiquement assez convenu ; et Secret Headquarters est un film de superhéros enfantin, façon Spy Kids, qui tourne rapidement à vide et est clairement un film pour plateforme de streaming.

Rien de vraiment folichon sur le plan cinématographique, donc.

---

# Petit écran :

Un peu de tout durant la quinzaine séries qui a occupé le plus gros du mois de janvier. 

De l'animation, avec Dragon Age Absolution, mini-série dynamique et pêchue à défaut d'être un summum d'originalité ; et la saison 3 d'Harley Quinn, beaucoup trop centrée sur la relation de Harley et de Poison Ivy, au détriment de tout de le reste.

De la comédie, avec la saison 2 d'Avenue 5, qui acquiert un peu de structure, mais reste bien moins drôle que les scénaristes ne pensent l'être ; la saison 3 de Mythic Quest, qui isole un peu trop ses personnages pour leur propre bien, mais reste sympathique ; et la saison 1 de Reboot, une sitcom médiocre sur le revival d'une sitcom familiale ringarde.

De la science-fiction, avec Doctor Who : Le Pouvoir du Docteur, le dernier épisode de Chris Chibnall et de Jodie Whitaker, toujours au même niveau qualitatif que les précédentes saisons du showrunner (très faible, donc) ; la première moitié de la saison 1 du reboot de Code Quantum, pas inintéressant ; et la première moitié de la saison 1 d'Andor, encensée par les critiques et le Web, mais qui m'a laissé dubitatif.

De la fantasy, enfin, avec The Witcher - L'héritage du sang, une saison bricolée à l'arrache en post-production, bancale, maladroite et jamais vraiment convaincante. 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

---

# À venir :

Février oblige, pendant une grosse quinzaine de jours (près de trois semaines, en fait), place à la romance et aux sentiments sirupeux, avec la Quinzaine Saint Valentin, suivie d'un retour à la normale avec quelques séries (Cuphead, Andor...) et des films en tous genres...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Mythic Quest, saison 3 (2022)

Publié le 28 Janvier 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Sitcom, Télévision, USA, Apple

Une saison 1 amusante, mais très classique (à part un épisode bien précis et mémorable) ; deux épisodes spéciaux produits pendant la pandémie et plutôt agréables ; une saison 2 qui ne m'a pas vraiment convaincu dans ses choix créatifs et artistiques (mais qui a semblé convaincre le reste des spectateurs) : je suis assez curieux de voir ce que cette saison 3 de Mythic Quest nous réserve, une saison 3 en 10 épisodes diffusés depuis novembre dernier sur Apple Tv....

Mythic Quest, saison 3 (2022) :

Alors que Poppy et Ian tentent de lancer leur nouvelle entreprise, David, lui, a pris les commandes de Mythic Quest, qui ronronne doucement mais sûrement. Mais une nouvelle initiative de diversité va tout chambouler...

Après la saison 2, sur laquelle j'étais clairement à contre-courant du reste des critiques, voilà que je me retrouve assez dans les avis mitigés de la presse sur cette saison 3 : ce n'est pas désagréable, un peu inégal, et la conclusion de la saison est nettement meilleure que ses débuts.

Le problème, c'est que les sous-intrigues saisonnières sont elles-mêmes assez inégales dans leur ensemble, pas toutes aussi amusantes ou intéressantes qu'elles le devraient.

On a ici Poppy et Ian qui galèrent à trouver un thème, une vision pour leur nouveau jeu, Hera, et qui s'appuient, en parallèle, sur Dana la testeuse, qui a rejoint leur équipe et prend ses aises ; une intrigue qui a ses hauts et ses bas, qui a droit à un épisode flashback sur l'enfance des deux personnages principaux (le fameux épisode spécial présent dans chaque saison, tout à fait réussi, mais peut-être moins percutant que les épisodes similaires précédents), qui aboutit à une déclaration, et à un retour au bercail.

Là, c'est David, qui galère à gérer Mythic Quest, à faire preuve de la moindre inventivité, et à produire le long-métrage Mythic Quest mettant en vedette Joe Manganiello - une sous-intrigue Hollywoodienne un peu trop sous-exploitée, je dois dire, et laissée en plan.

Ailleurs, c'est Brad, sorti de prison, et réembauché en tant qu'homme à tout faire, mais qui manigance dans l'ombre, influençant Carole, responsable de la diversité (une sous-intrigue qui semble vraiment amuser les scénaristes, mais qui m'a laissé un peu de marbre), et Rachel la testeuse, qui finit par abandonner tout scrupule. Ou encore Jo, toujours aussi sociopathe, mais qui tente de se faire des amies.

Tout ça fonctionne plus ou moins, selon les épisodes, avec un début de saison un peu laborieux (notamment la kelleyrisation de F. Murray Abraham dans le season premiere), un épisode de Noël amusant, un huitième épisode anecdotique au possible (avec une chasse à la souris quelconque), et un final plus punchy que le reste, en miroir de l'épisode d'ouverture de la saison.

Alors certes, le message de la saison, sur le changement et l'évolution, est clair et perceptible (même si finalement, cette saison ne semble être qu'une saison de transition ramenant pas mal de personnages à un status quo), et dans l'ensemble, ça reste une série attachante et agréable, principalement grâce à sa distribution.

Mais cette saison 3 manque peut-être un peu de structure et de liant, préférant isoler ses personnages en petits groupes (ici Ian et Poppy, là la team MQ, ici une testeuse avec Brad, là une autre avec Ian/Poppy) pour tenter de développer de nouvelles relations et de nouvelles interactions, plutôt que de réellement exploiter les relations en place.

C'est un choix, certes, qui fonctionne plus ou moins selon les cas, mais reste l'impression d'une série qui, à l'instar de ses personnages, se cherche un peu, et, à trop se chercher, oublie d'être particulièrement drôle lorsqu'elle le devrait.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Avenue 5, saison 2 (2022)

Publié le 27 Janvier 2023 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Science-Fiction, Review, Sitcom, Télévision, HBO, USA

Je ne vais pas mentir : je ne garde quasiment aucun souvenir (si ce n'est ce que j'en ai écrit dans ces pages) de la première saison d'Avenue 5, comédie de science-fiction créée par Armando Iannucci (Veep) diffusée en janvier 2020 (il y a près de 3 ans !) sur HBO Max.

Satire sociale pas très probante, rythme mollasson, idées sous-exploitées, ce n'était clairement pas une première année très convaincante, et l'on pouvait s'attendre à une annulation assez rapide... mais non, voilà que débarque une saison 2 de huit épisodes, diffusée en fin d'année 2022 sur HBO Max, dans l'indifférence la plus totale.

Avenue 5, saison 2 (2022) :

Désormais à huit années de voyage de la Terre, et avec des provisions qui s'épuisent, les passagers de l'Avenue 5 tentent bon gré mal gré de s'organiser, alors même que sur Terre, une pénurie de lithium (et un prestige drama racontant les mésaventures de l'Avenue 5) mettent le feu aux poudres...

Et honnêtement, cette nouvelle saison d'Avenue 5 m'a encore laissé mitigé. Les ficelles narratives sont toujours les mêmes : de l'hystérie collective, des personnages tous incompétents et plus bêtes que leurs pieds, des réactions égoïstes et mesquines, de l'absurdité, etc.

Mais la mayonnaise ne prend véritablement qu'à partir de la seconde moitié de saison, une fois que le programme se trouve une direction narrative à proprement parler (un missile envoyé par la Terre pour éliminer l'Avenue 5 et tous les problèmes qu'il cause).

Auparavant, le show erre sans réelle structure ou direction, ressemblant un peu à un patchwork d'idées vaguement amusantes jetées en vrac à l'écran et sous-développées, qui ne convainquent jamais vraiment. Et puis une fois l'idée du missile mise en place, et avec elle une sorte de compte à rebours artificiel, la série se structure un peu, pour s'engager dans quelque chose qui n'est pas sans rappeler les enjeux de la saison 1 (traduction : on répète un peu la même formule).

Les personnages restent à baffer (surtout Karen), les nouveaux ajouts de la saison ne fonctionnent pas vraiment (la romance du Capitaine est sous-développée, le prestige drama terrien est inintéressant, le personnage de Lucy Punch ne sert à rien et n'est même pas très drôle, le cannibale est oublié en cours de route), il faut oublier toute logique ou toute plausibilité scientifique en ce qui concerne les spécificités et les enjeux du voyage de l'Avenue 5, mais au moins, ça se regarde un peu mieux à partir de l'épisode 4 du programme, voire même de l'épisode 3 avec sa visite sur la station "scientifique".

Il y a du mieux, mais encore une fois, le tout est bien moins drôle que les scénaristes ne semblent le penser, et il arrive un moment où le chaos organisé et hystérique autour de personnages incompétents, ça lasse.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : The Witcher - L'héritage du sang (2022)

Publié le 25 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Fantastique, Netflix, Review, USA, Les bilans de Lurdo, Télévision, Drame, Romance

La franchise The Witcher de Netflix est actuellement dans une situation problématique : les deux saisons de la série-mère n'ont pas convaincu, Henry Cavill a annoncé son départ au terme de la saison 3, et les coulisses de la franchise semblent parasitées par des conflits d'égo, révélés par un ancien scénariste (celui du spin-off animé et du meilleur épisode de la saison 2) regrettant le fait qu'une bonne partie de l'équipe créative de la série n'avait aucune connaissance des ouvrages originaux ou des jeux, s'en moquait ouvertement, et était uniquement là pour remplir son CV... ce qui n'est pas forcément surprenant lorsque l'on sait comment fonctionne Netflix.

Et puis il y a ce spin-off, une préquelle en quatre épisodes (initialement six épisodes, avec une actrice principale différente) à la genèse compliquée, confiée à un scénariste d'Iron Fist et de The Witcher, et qui a été très mal reçue par la presse et le public à sa sortie, en décembre dernier. Reste à voir si cette mauvaise réputation se confirme au terme du visionnage de ces (quatre heures de métrage... ???)

The Witcher - L'héritage du sang (The Witcher : Blood Origin - 2022) :

Pour contrer la menace croissance du mage Balor (Lenny Henry), qui tente de maîtriser la magie du chaos pour ouvrir des portails et conquérir d'autres mondes, un groupe d'elfes s'unit bon gré mal gré et tente de sauver son monde : Fjal (Laurence O'Fuarain), un guerrier tombé en disgrâce ; Éile (Sophia Brown), ancienne assassin devenue barde itinérante ; Scian (Michelle Yeoh), sa maîtresse d'armes ; Syndril (Zach Wyatt), le mage ayant découvert les portails magiques vers d'autres mondes ; Zacaré (Lizzie Annis), son âme-sœur à la jambe handicapée ; Callan (Huw Novelli), un mercenaire ; et Meldof (Francesca Mills), une naine éprise de vengeance contre les elfes...

Et effectivement, au visionnage de cette seule et unique saison, on comprend vite 1) que la production a été problématique, et 2) pourquoi le tout a été assez mal reçu.

Dès les premiers instants, avec cette introduction bancale qui voit une métamorphe (Minnie Driver) raconter à un Jasquier un peu bouffi les événements de cette mini-série (une narration qui se poursuit en voix off pendant toute la saison, et ce de manière très maladroite), on devine qu'il s'agit là d'une énorme rustine de post-production, servant à cacher des coupes franches dans ce récit très "les Sept mercenaires".

Et tout au long de la saison, il en va de même : les personnages (à la diversité très Netflix, y compris une sourde-muette utilisant la langue des signes américaine) sont sous-développés, ils se rencontrent de manière totalement artificielle, "par pure coïncidence", leurs relations évoluent par à coup, jamais organiques, le worldbuilding est encore plus catapulté et sommaire que dans la série-mère, bref, l'écriture est sérieusement insuffisante, bourrée de clichés, et pas aidée par le remontage sommaire en post-production.

En prime, le tout réécrit un peu les origines des Witchers (à l'origine, un moyen désespéré pour les humains d'avoir une chance de se battre contre des créatures magiques dans un nouveau monde inconnu et hostile, ici, un bref rituel elfe conçu pour permettre aux sept mercenaires de tuer un unique monstre amené par un sorcier ambitieux), invente un toutéliage bancal avec Ciri, force une histoire d'amour très plate, et enrobe le tout de chansons folk assez médiocres (ainsi que d'une bande originale de Bear McCreary qui lorgne très fortement sur son Black Sails).

Et puis il y a de toute façon un problème de base, récurrent à cette incarnation du Witcher : la société elfe n'a aucune personnalité. Les elfes sont tout simplement (visuellement et dans leur écriture) des humains avec des oreilles pointues, insipides et génériques, et leur société ressemble à du sous-Game of Thrones, une impression encore renforcée par les jeux de pouvoir sur lesquels les scénaristes se concentrent ici, avec cette jeune Impératrice trop ambitieuse. C'est générique et quelconque, et ça, c'est un souci qui remonte aux deux premières saisons de la série-mère.

Au final, cette mini-série tombe effectivement à plat : effets spéciaux plus fauchés, écriture bancale, personnages peu mémorables (exception faite de la naine, très sympathique et attachante, et dont l'interprète méritait mieux), et rustines permanentes pour dissimuler la production chaotique (post-synchro évidente sur des plans larges, coupes maladroites, montage bancal), on se retrouve avec une mini-série à oublier rapidement, et qui n'apporte clairement rien de positif à l'univers du Witcher de Netflix.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Reboot, saison 1 (2022)

Publié le 23 Janvier 2023 par Lurdo dans Comédie, Romance, Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, USA, Hulu, Review, Sitcom

Sitcom Hulu en 8 épisodes d'une petite demi-heure, Reboot surfe sur la vague des... reboots, en imaginant les coulisses d'une vieille sitcom remise au goût du jour par une plateforme de streaming, pour un public plus moderne. Toute ressemblance avec un La Fête à la maison, 20 ans après, par exemple, ne serait pas vraiment fortuite, et c'est en partant de ce postulat que l'un des créateurs de Modern Family nous propose ce programme à la distribution sympathique... mais qui s'avère finalement assez anecdotique.

Reboot, saison 1 (2022) :

Hannah (Rachel Bloom), une scénariste engagée et lesbienne de films indépendants, propose à Hulu de rebooter la sitcom Step Right Up dans une version plus moderne et adulte, mais avec la distribution originale : Reed (Keegan-Michael Key), acteur de formation classique dont la carrière post-sitcom est au point mort ; Clay (Johnny Knoxville), comédien de stand-up alcoolique au casier judiciaire désormais chargé ; Zack (Calum Worthy), ancien enfant star désormais trop vieux pour ses rôles d'adolescent ; et Bree Marie Jensen (Judy Greer), ex de Reed, qui a quitté le monde de la comédie après le programme pour épouser un noble européen, et est désormais divorcée et sans argent. Mais pour y parvenir, Hannah va devoir composer avec Gordon (Paul Reiser), le showrunner original de la sitcom... et accessoirement son père.

Forcément, de par sa nature même, un tel programme ne pouvait être que largement méta et nombriliste : la série se moque des sitcoms ringardes, se moque des acteurs capricieux, se moque des vieux scénaristes juifs aux blagues éventées, se moque des plateformes de streaming et de leurs décisions arbitraires, se moque des jeunes scénaristes remplissant tous les cases démographiques de la diversité contemporaine, bref, se moque du monde de la télévision, tout en en faisant partie, et en peinant malheureusement à faire preuve d'originalité.

Reboot, en effet, est particulièrement générique. Sur un postulat assez dérivatif (Studio 60 s'est déjà cassé les dents sur un exercice similaire, par exemple), la série ne parvient pas à convaincre ou à susciter l'hilarité. Retirez la distribution efficace et dynamique (même si honnêtement, on grince un peu des dents, dans le premier épisode, devant le topless totalement gratuit et inutile de Judy Greer, qui mérite mieux, avec cette scène, que d'être le quota nudité de toute cette saison), et rapidement, il apparaît que la satire est faiblarde (toutes les vannes sur la diversité, sur le test de Bechdel, etc, c'est du vu et revu), que l'humour l'est tout autant, et que si ces huit épisodes se regardent facilement, il ne subsiste au final de tout cela que les moments plus sincères et "dramatiques", durant lesquels les personnages sortent de leur caricature, à des fins de shipping ou d'évolution de leurs relations.

Cela ne surprend guère de la part d'un producteur de Modern Family, et en soi, le fait que ces moments fonctionnent est une bonne chose (la fin de saison, par contre, mise tout sur l'émotion, et ça marche assez moyennement, puisque ça retombe dans des clichés éculés de sitcom), mais tout de même.

On aurait pu s'attendre à mieux, y compris au niveau de la sitcom dans la sitcom, tant Step Right Up, que ce soit dans sa version originale ou dans son remake, ressemble au plus basique de ce que la télévision américaine peut produire dans le genre, quand bien même les personnages passeraient leur temps à répéter à quel point le reboot chapeauté par Hannah est adulte, mature et intelligent.

Un bon gros mwébof, en somme.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Andor, saison 1 - première partie (2022)

Publié le 21 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Star Wars, Critiques éclair, USA, Disney, Review, Drame, Les bilans de Lurdo

Au premier abord, difficile de voire l'intérêt d'Andor, série en 12 épisodes de 40-60 minutes consacrée à Cassian Andor (le Han Solo du pauvre de Rogue One), diffusée sur Disney + depuis septembre dernier : après tout, si Rogue One avait reçu un accueil public et critique honorable (principalement sur la force de ses visuels, et sur une certaine scène mémorable à la toute fin), sa genèse compliquée et les innombrables remontages étaient évidents au visionnage du métrage, avec ses personnages sous-développés et transparents, et son script inutilement brouillon.

Mais non, la magie du révisionnisme Web est passée par là, et à en croire Internet, Rogue One serait un classique mécompris, et le meilleur Star Wars depuis l'Empire Contre-attaque (j'ai déjà dit tout le mal que je pensais de cette formule facile et dépourvue de sens). Et bien naturellement, Andor est, au terme de sa première saison, désormais considérée comme la meilleure série Star Wars de tous les temps, voire même la meilleure œuvre Star Wars de tous les temps, car sombre, adulte et profonde.

*soupir*

Andor, saison 1 - première partie (1x01-06 - 2022) :

Le parcours de Cassian Andor (Diego Luna), un voleur qui, progressivement, en vient à rejoindre la résistance contre l'Empire galactique, et à se trouver par là-même une conscience...

Si je soupire à ce point, c'est parce que je ne peux m'empêcher de penser que tous ceux qui se sont à ce point convertis à l'autel d'Andor pour son traitement plus réaliste, sombre et désabusé, qui ferait de la série la meilleure œuvre SW de tous les temps, oublient souvent aussi que la franchise Star Wars est, à la base, un space opera délibérément fantastique, simple et pulp, accessible à tous les publics. Ce qui n'est clairement pas le cas d'Andor.

Oui, il y a de la place pour toutes les interprétations de l'univers SW, y compris les plus délibérément sombres et cyniques, mais se plaindre (comme on le voit souvent) que la franchise repose trop sur les Jedis ou les Skywalker, qu'elle est trop enfantine, et acclamer plus que de mesure les œuvres qui en cassent les codes (voir aussi The Last Jedi), reviendrait à se plaindre que la franchise Star Trek se concentre trop sur la Fédération et sur Starfleet : c'est passer totalement à côté du sujet de base.

Et si je soupire, aussi, c'est qu'au terme des six premiers épisodes d'Andor, je m'ennuie toujours ferme. De manière assez prévisible, Andor se prend très au sérieux sous la plume de Tony Gilroy, déjà responsable des réécritures de Rogue One, et nous présente une dystopie administrative où, loin de la Force, des Jedis et des Siths, l'Empire écrase le citoyen lambda sous son autorité, et le pousse à magouiller pour tenter de survivre.

Ce qui en passionnera certains, je n'en doute pas. Mais pour le moment, entre le manque cruel de présence de Cassian Andor (pas aidé par des flashbacks inutiles en mode tribu sauvage dans la jungle, à deux doigts du cliché honteux - clichés que l'on retrouve dans les costumes peu inspirés de la tribu des Dhanis), le rythme nonchalant, l'identité musicale inexistante, et les personnages secondaires assez quelconques (je vois tout le monde s'ébaubir devant "un développement lent et puissant de personnages attachants", permettez-moi de rire un peu, pour l'instant, tant tout est très balisé - y compris dans ses quotas), le programme me laisse totalement de marbre.

Tout au plus, je reconnais que ça commence un peu à décoller, avec un épisode 6 qui reste en demi-teinte : après de longs épisodes de mise en place, la série déclenche enfin son casse improbable (encore un, décidément) pour aller dérober la paie remisée dans une base impériale. 

Il était temps, honnêtement : les trois premiers épisodes visaient à détailler, sans réelles conséquences pour le moment, le monde et l'entourage de Cassian (souvent dans ses moindres détails, une tendance que l'on retrouve dans toute la série, qui aime s'attarder sur le quotidien générique et pas très captivant de ses personnages secondaires : la vie de famille difficile de Mon Mothma, la mère juive de Syril Karn, les tracasseries administratives de l'Empire...) ; les trois suivants, eux, menaient à ce casse. Un casse manquant étrangement de rythme et d'énergie (un problème récurrent des rares scènes d'action de la série, et dont je ne sais s'il provient de l'écriture, de la mise en scène académique ou de la réalisation un peu raide), mais s'énervant un peu sur la fin, ce qui est toujours une bonne chose.

Après... encore une fois, pour l'instant, à mi-saison, si la réalisation sobre, les décors évitant au maximum le numérique et le fond vert, et la distribution toujours juste d'Andor sont louables, la série ne suscite qu'une bonne grosse indifférence chez moi et chez les personnes avec qui j'ai regardé le programme.

Loin de l'enthousiasme débridé du Web (cela dit, maintenant, on est habitué aux réactions de l'Internet, où tout est soit une sombre bouse, soit un chef d'œuvre intemporel, et où toute nuance est interdite), je ne peux qu'espérer que les six derniers épisodes de la série dépotent sérieusement, pour justifier la réputation démesurée du show.

(à suivre...)

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 40 50 60 70 80 90 100 200 > >>