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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #coree catégorie

Halloween Oktorrorfest 2024 - Exhuma (2024)

Publié le 21 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Thriller, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Review, Histoire, Corée, Religion

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Exhuma (2024) :

En Corée du sud, Hwa-rim (Kim Go-eun), une shaman, son bras droit Bong-Gil (Lee Do-hyun), Kim Sang-deok (Choi Min-sik), spécialiste en Feng Shui, et Yeaong-geun (Yoo Hae-jin), entrepreneur de pompes funèbres, sont engagés pour libérer une famille d'une malédiction familiale : ils découvrent alors que tout est lié à la tombe étrange de leur ancêtre, mais bien vite, en transférant le corps, les choses se compliquent, lorsqu'un immense cercueil vertical est retrouvé enfoui sous celui-ci, et que les phénomènes menaçants et les cadavres commencent à se multiplier...

Un film sud-coréen pas inintéressant, très empreint de spiritualité, de religion et de fantastique locaux, mais aussi, en filigrane, de politique et d'histoire sud-coréenne, puisque toute cette histoire d'esprit maléfique (un samouraï démoniaque de deux mètres 10 de haut) et de malédiction remonte directement à l'occupation de la Corée par le Japon.

Ce qui apporte une approche et un contexte très particuliers à ce métrage, au demeurant plutôt bien filmé et interprété, avec des effets réussis (bizarrement, j'ai beaucoup apprécié la manière dont l'esprit-boule de feu est filmé).

Après, le côté très sud-coréen fait aussi que certains aspects du métrage fonctionnent moins sur nous autres occidentaux. Entre la spiritualité très particulière, le côté épisodique du film (divisé de manière peu utile en chapitres, et avec une grosse ellipse à mi-parcours), et une orientation plus fantastique que réellement horrifique, les 2h15 du film passent assez bien, mais pourraient en frustrer certains.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Monstrous, saison 1 (2022)

Publié le 7 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Fantastique, Religion, Télévision, Les bilans de Lurdo, Corée, Review, Critiques éclair, Oktorrorfest, Halloween, Drame

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

Monstrous, saison 1 (2022) :

Lorsqu'une tête de bouddha géante aux yeux masqués est déterrée dans une province de Corée du Sud, et qu'elle devient la pièce maîtresse d'une exposition locale, l'esprit maléfique habitant la statue se réveille, et commence à rendre fou quiconque croise le regard de pierre de la sculpture. Un archéologue passionné de surnaturel (Koo Gyo-Hwan) tente alors de mettre un terme à cette malédiction, alors même que la ville où est exposé le bouddha est placée en quarantaine, et couverte d'un épais brouillard inexplicable...

Une série sud-coréenne diffusée en streaming, coécrite par le réalisateur de Dernier Train pour Busan, de Peninsula et de Psychokinesis, pour un résultat en six épisodes d'une trentaire de minutes, et qui ne m'a pas vraiment convaincu.

La faute à un ton un peu éparpillé (les flashbacks dramatiques et larmoyants, auxquels répondent une interprétation très caricaturale et des moments comiques au niveau du Gouverneur de la région et de tous ses sbires obséquieux, et des passages d'enragés zombiesques qui tuent tout ce qui bouge), des sous-intrigues sans réelle conclusion satisfaisante (tout le rapport ultra-hostile et violent entre l'adolescent fils de la fliquette et la petite frappe qui le martyrise... qui se finit en queue de poisson, avec un bully qui meurt bêtement et un flashback qui n'explique pas grand chose) et des éléments assez peu probants (les moines bouddhistes qui font le rituel par téléphone portable et finissent la série en mettant des pouces verts sur YouTube)...

Après, ponctuellement, ça n'est pas désagréable à suivre, quelques moments sont assez sinistres et/ou brutaux/sanglants, mais globalement, c'est assez mal dosé (toutes les visions répétitives de l'ex-femme de l'archéologue auraient facilement pu être condensées), et ça reste très anecdotique. 

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Les bilans de Lurdo : Star Wars - Visions, volume 2 (2023)

Publié le 14 Mai 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Anthologie, Aventure, Disney, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, France, Espagne, Irlande, Chili, UK, Corée, Inde, Japon, Afrique du Sud, Star Wars

Après un premier volume assez bien accueilli par la critique, mais très porté sur l'Asie et le style anime (avec ce que ça implique de clichés, de similarités stylistiques, thématiques, etc), retour de cette anthologie Star Wars en 9 épisodes d'un petit quart d'heure chacun, ayant pour but de nous faire découvrir l'univers Star Wars du point de vue de divers studios d'animation internationaux.

Star Wars - Visions, volume 2 (2023) :

À nouveau, donc, neuf épisodes au programme, cette fois-ci proposés à un plus grand nombre de pays, assurant ainsi une diversité stylistique et formelle plutôt agréable.

- 2x01 - Sith (El Guiri, Espagne) : Une ex-Sith repentie vit désormais isolée sur une planète lointaine, où elle tente de maîtriser l'art de la peinture. Mais son ancien Maître Sith la retrouve... 

Un court à l'esthétique très épurée, avec éclaboussures de peinture et traits de crayonnés, pour un résultat dynamique et joli, avec une patte bien particulière. Ça commence plutôt bien.

- 2x02 - Screecher's Reach (Cartoon Saloon - Irlande) : Incitée par un mystérieux collier qu'elle porte autour du cou, Daal, une fillette exploitée par l'Empire, part avec ses amis explorer une grotte réputée pour être hantée...

On retrouve ici clairement le style du studio irlandais derrière Wolfwalkers et autres, pour un récit simple, visuellement travaillé et détaillé, et au twist final efficace, rappelant la façon manipulatrice dont certains groupuscules bien réels recrutent en profitant du malheur d'autrui.

- 2x03 - In the Stars (Punkrobot - Chili) : Ultimes survivantes de la destruction écologique provoquée par l'Empire sur leur planète, Koten et Tichina tentent de survivre et de dérober de l'eau potable aux installations impériales...

Un court en stop-motion, et au message écologique très présent, mais qui ne m'a pas passionné plus que ça. C'est visuellement assez joli, mais sans plus, globalement.

- 2x04 - I'm am your Mother (Aardman - UK) : D'extraction populaire, Anni est apprentie-pilote à l'académie de Wedge Antilles, et a atteint l'âge où l'on a honte de ses parents. Lorsque vient le moment de prendre part à une course de vaisseaux parents-élèves, elle n'en parle pas à sa mère...

Les Anglais du studio Aardman nous proposent de la véritable stop-motion, pour un court assez typiquement british, avec humour, décalage, et une petite touche de lutte des classes. J'ai bien aimé.

- 2x05 - Journey to the Dark Head (Studio Mir - Corée du Sud) : Ara, l'une des gardiennes d'un temple aux pierres capables de prédire l'avenir, se persuade que la guerre entre Jedi et Sith dépend des deux statues colossales les représentant et se dressant au-dessus du temple. Avec un jeune padawan, elle entreprend alors de détruire la statue symbolisant le Côté Obscur...

Et zou, un studio asiatique, et on retombe dans les clichés de l'anime le plus generique possible. Alors oui, c'est visuellement ambitieux et bien animé, tout en étant bourré d'action... mais ça ne m'a pas du tout intéressé, d'autant que la conclusion était cousue de fil blanc.

- 2x06 - The Spy Dancer (Studio La Cachette - France) : En pleine occupation impériale, Loi'e, danseuse vedette d'un cabaret aérien et membre de l'Alliance rebelle, réalise que l'officier qui assiste à leur spectacle pourrait bien lui avoir dérobé son enfant, des décennies plus tôt...

Un studio francais qui nous parle de la Résistance, c'est finalement assez approprié, et ça parvient à donner corps à son univers, à son cadre et à ses personnages en quelques minutes à peine, ce qui est une jolie réussite.

- 2x07 - The Bandits of Golak (88 Pictures - Inde) : Charuk et Rani, frère et sœur, tentent de traverser le pays discrètement en train, pour rejoindre la ville de Gorak, et s'y réfugier. Mais les pouvoirs étranges de Rani attirent sur eux l'attention de l'Empire...

Court-métrage indien à l'esthétique prononcée et aux personnages à l'animation un peu raide (et au design semi-3D rappelant les personnages des jeux TellTale), pour un tout pas désagréable, mais un peu dérivatif et au doublage inégal.

- 2x08 - The Pit (Lucasfilm + D'art Shtajio - Japon) : Abandonnés par l'Empire au fond d'un immense trou après l'avoir creusé à la recherche de cristaux Kyber, des ouvriers ne peuvent compter que sur le courage de l'un des leurs pour demander de l'aide...

Un style graphique très approximatif (façon "on fait de l'anime mais on le fait délibérément mal"), pour un court qui ne m'a pas fait grande impression.

- 2x09 - Aau's Song (Triggerfish - Afrique du Sud) : Les habitants de la planète Korba tentent de purifier les cristaux kyber touchés par les Sith, et seule la voix d'Aau, une fillette, semble capable de ce miracle...

Un court sud-africain au rendu visuel très mignon et "tactile", en stop-motion, avec un charme certain, notamment au niveau des accents locaux et de la musique. Très sympathique et, soyons fous, touchant.

 - Bilan -

Une saison qui m'a nettement plus enthousiasmé que la première fournée d'épisodes de 2021, et il ne faut pas chercher plus loin que la diversité des styles et des approches pour expliquer cette réaction : je ne suis pas grand fan d'anime, et le fait d'avoir de la 2D européenne, de l'animation image par image, de la semi-3D, etc, fait que cette seconde saison ne donne jamais l'impression de se répéter visuellement.

Thématiquement, cependant, c'est un peu différent, avec une forte insistance sur les jeunes enfants sensibles à la Force qui doivent cacher ou révéler leur don et être recrutés par un camp ou un autre ; c'est un peu comme la fascination de la saison 1 pour les cristaux Kyber, qui d'ailleurs reviennent ici dans plusieurs cours : à se demander si Lucasfilm et Disney n'ont pas fourni à tous les studios un cahier des charges avec des suggestions de thèmes récurrents.

Quoiqu'il en soit, je retiens de cette saison 2 ses deux premiers épisodes, les épisodes anglais et français, et le tout dernier, issu d'Afrique du Sud : cinq épisodes sur neuf, soit plus de la moitié, et ce sans que les épisodes restants ne soient particulièrement mauvais.

Autrement dit : bilan global assez positif.

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Squid Game, saison 1 (2021)

Publié le 15 Septembre 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Télévision, Drame, Thriller, Les bilans de Lurdo, Corée, Netflix

Bien après la bataille et son pic de popularité virale, je passe enfin en revue cette série sud-coréenne qui a tant fait parler d'elle - et je le fais non sans une certaine curiosité, je dois bien l'avouer... au programme, neuf épisodes d'une heure diffusés sur Netflix, et une approche très asiatique du genre.

Squid Game, saison 1 (2021) :

Parce qu'il a besoin d'argent, Seong Gi-hun (Lee Jung-jae) accepte la mystérieuse proposition d'un inconnu, et se réveille sur une île isolée, dans un complexe souterrain, avec 455 autres candidats à un mystérieux Squid Game : une compétition où les joueurs s'affrontent dans des jeux enfantins à l'issue mortel, et où le gagnant remporte une véritable fortune...

Et honnêtement, je dois dire que je ressors assez mitigé de cette première saison de Squid Game.

Probablement parce que j'en attendais quelque chose de nerveux et de tendu, comme un bon thriller compact et rythmé, mais qu'en réalité, cela reste une série Netflix à la temporalité particulièrement décompressée, et aux nombreuses sous-intrigues pas forcément très probantes.

Et ce dès le début de la saison, où pour teaser le Squid Game et ses règles, la série propose une première épreuve, et renvoie immédiatement tout le monde chez soi pendant un épisode et demi : de quoi bien refroidir les ardeurs, d'autant que les personnages assez clichés et manichéens n'intéressent pas forcément en dehors du jeu.

Le reste de la saison est à l'identique, avec beaucoup de digressions frustrantes qui affaiblissent le potentiel marquant de la série : ici, un candidat médecin qui aide les employés à trafiquer des organes ; là, une sous-intrigue principale sur un jeune policier qui infiltre l'île à la recherche de son frère (pas une mauvaise idée, de montrer le revers de la médaille et les coulisses de l'île, mais dans la pratique, le personnage est insipide, son enquête peu palpitante, et la résolution évidente) ; ailleurs, ces VIP qui débarquent en fin de saison pour assister au jeu, et qui tirent instantanément la série vers le bas, tant ils sont clichés (on les dirait sortis d'un sous-Hunger Games) et pas forcément très bien écrits ou interprétés...

Bref, plein d'éléments qui détournent du Squid Game en lui-même, comme pour brouiller les pistes d'un récit principal souvent trop prévisible pour son propre bien.

Pourtant, les acteurs sont plutôt bons, et assez investis dans ces personnages pas forcément très originaux ou profonds. Certes, il faut adhérer à une interprétation "à l'asiatique", parfois criarde et outrée, mais dans l'ensemble, on s'attache à certains personnages, malgré les grosses ficelles de scénario (O Yeong-su est notamment très sympathique, même si le rebondissement final est loin d'être aussi surprenant et inattendu que le scénario le pense - en réalité, pendant toute la saison, on s'attend à ce que le papy nous la joue Keyser Söze, donc...).

Et puis il y a ces jeux supposément enfantins, parfois assez familiers (Un deux trois soleils, les billes, le tir à la corde), parfois pas franchement enfantins (le pont en verre au dessus du vide), et parfois totalement imbitables (le squid game, en l'occurence, que je n'ai toujours pas compris à ce jour). Ça fonctionne plus ou moins, à vrai dire, avec toujours un petit côté prévisible quant à qui va survivre jusqu'aux derniers épisodes, et qui va y passer.

Assez mitigé, tout ça, même si je dois bien reconnaître un très joli travail visuel, pour donner corps à cet univers bizarre et à cette organisation criminelle excentrique. Après, ça reste une série Netflix, avec ce que ça implique d'épisodes et de digressions en trop, de rythme bancal (neuf épisodes d'une heure... sauf le huitième, qui peine à atteindre les 30 minutes, et le neuvième, qui techniquement a tout bouclé au bout de 14 minutes, et consacre ensuite les 40-45 minutes restantes à un épilogue pas totalement probant), et d'écriture parfois un peu pataude.

Je ne vois pas vraiment comment en faire une saison 2, honnêtement : répéter la structure de la saison 1, avec de nouveaux candidats et de nouveaux jeux ? Bof. Suivre Seong Gi-hun tandis qu'il infiltre l'organisation pour une nouvelle partie ? Mwébof. Partir sur quelque chose de complètement différent ? Je reste dubitatif, honnêtement.

En l'état, Squid Game se regarde assez facilement (principalement grâce à son esthétique et son côté brut et violent assumé), mais c'est loin de mériter tous les éloges que la série a reçu à sa sortie.

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Les bilans de Lurdo : Star Wars - Visions (2021)

Publié le 20 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Anthologie, Aventure, Disney, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, Japon, Corée, Star Wars

Une anthologie animée en 9 épisodes de 15-20 minutes, et ayant pour objectif de proposer une version de l'univers de Star Wars à la sauce anime, en donnant carte blanche à divers studios japonais pour la création de ces récits.

Star Wars - Visions (2021) :

Et le résultat a clairement enthousiasmé les critiques, outre-atlantique, puisque les articles élogieux parlant de renaissance de la franchise se sont multipliés, probablement aidés par le fait qu'une immense majorité des critiques actuels du web sont issus d'une génération vénérant la japanimation sous toutes ses formes.

Quant à moi globalement un peu indifférent à ce style d'animation, j'ai pris cette anthologie Disney + avec des pincettes nettement plus prononcées... et sans surprise, j'en suis ressorti nettement plus mitigé et dubitatif que la majorité des spectateurs anglo-saxons (à noter que les épisodes bénéficient d'un doublage anglais effectué par des acteurs connus - Joseph Gordon-Levitt, Alison Brie, Neil Patrick Harris, Kyle Chandler, David Harbour, George Takei, Jamie Chung, Henry Golding - mais que je les ai regardés avec leur doublage japonais d'origine).

- 1x01 - The Duel (Kamikaze Douga) : Ronin, un guerrier solitaire, défend une petite communauté contre une légion d'anciens stormtroopers menés par une Sith...

Un épisode sobre et assez minimaliste dans son esthétique en noir et blanc, pour un tout efficace, mais presque trop cliché et scolaire dans sa transposition de Star Wars à l'époque des samourais. Et puis bon, la guerrière sith à talons aiguilles et à ombrelle laser... mwébof.

- 1x02 - Tatooine Rhapsody (Studio Colorido) : un jeune padawan tente d'échapper aux forces de l'Empire, et trouve refuge auprès de Gee, un Hutt qui lui demande de devenir le chanteur de son groupe de rock...

Un style très cartoony, presque SD, pour un court rythmé et très dynamique, mais à la bande originale pop-punk assez hors-sujet, comme l'ensemble du récit, en fait, qui fait très pièce rapportée dans l'univers SW.

- 1x03 - The Twins (Trigger) : après la mort de l'Empereur, les pontes de l'Empire ont conçu deux projets parallèles pour écraser la République - un double destroyer aux canons alimentés par un cristal kyber, et des jumeaux, Karre et Am, tous deux de puissants utilisateurs de la Force modelés par les Sith...

Une animation très fluide et spectaculaire, mais assez fatigante (la musique est criarde, c'est très intense) et vraiment estampillé anime, entre les armures des jumeaux en mode mini-Gundam, l'énorme duel grandiloquent entre les jumeaux (avec un cristal comme enjeu - chose qui étrangement, va fréquemment revenir dans cette anthologie), et le grand n'importe quoi de ce dernier, qui voit, entre autres, Karre se tenir debout sur un X-wing à vitesse lumière et couper en deux un destroyer avec son sabre... *soupir*

- 1x04 - The Village Bride (Kinema Citrus) : sur une planète reculée, des bandits ont mis la main sur des droides séparatistes, et font régner la terreur sur un village isolé. Jusqu'à l'arrivée de F, une ancienne Jedi déchue...

Un court très contemplatif et écolo, assez similaire, dans l'esprit, au premier épisode de l'anthologie (on retrouve encore ce côté Japon médiéval, ces figures clichées du ronin qui défend de pauvres villageois, etc), mais qui en est assez éloigné stylistiquement (évoquant même parfois du Ghibli). Pas forcément très mémorable ou intéressant.

- 1x05 - The Ninth Jedi (Production IG) : à l’invitation du mystérieux régent d'une planète regorgeant de cristaux kybers, un groupe disparate de Jedi issus des quatre coins de la galaxie se réunit sur place pour reformer l'ordre Jedi disparu. Mais les Sith rodent, et s'en prennent au père de Kara, qui assemble des sabres laser pour le compte du régent...

Encore une histoire de cristaux kybers, pour un épisode plutôt efficace dans sa narration et sa mise en images (c'est peut-être mon préféré jusqu'à présent), même si l'on retombe vite dans les grosses ficelles habituelles du genre (Rogue One vient immédiatement à l'esprit, avec cette jeune héroïne volontaire dont le père est assassiné par les méchants, blablabla). Par contre, le jeune Jedi Ethan... mwé.

- 1x06 - T0-B1 (Science SARU) : sur une planète reculée, T0-B1 est un petit robot humanoïde qui ne rêve que d'une chose : explorer l'espace et devenir un Jedi. Mais son créateur l'avertit : pour devenir un Jedi, il faut un sabre laser, et un cristal kyber...

Un épisode à l'animation très colorée et enfantine, qui évoque délibérément et directement Astro le petit robot, tant visuellement que thématiquement (on est en plein dans Pinocchio, là). Pas désagréable du tout, malgré cette fascination inexplicable pour les cristaux kybers (c'était dans le cahier des charges Disney + ou quoi ?), et cette fin en mode sentai un peu cheesy, avec transformation robotique et coup d'épée final...

- 1x07 - The Elder (Trigger) : un jeune padawan impatient et son maître Jedi arrivent sur une planète où ils sentent une présence ancienne et maléfique...

Un épisode qui aurait pu être un épisode de Clone Wars avec Obi Wan/Anakin, ou Qui Gon/Obi Wan, et qui, à nouveau, est loin d'être désagréable. Format classique, mais efficace, plutôt axé sur les dialogues que sur l'animation, moins probante (du moins jusqu'au duel sous la pluie).

- 1x08 - Lop & Ocho (Geno Studio) : sur une planète lointaine, une jeune esclave lapine échappe à l'Empire et est adoptée par le clan familial local le plus important : elle grandit alors aux côtés d'une sœur humaine dont elle devient proche... jusqu'à ce que leur vision bien différente de la vie et de la guerre les place dans des camps opposés.

Aïe. Pas du tout accroché, à celui-là. Entre sa société japonisante organisée en clans, son méchant caquetant au look anime improbable, son héroïne lapine sexy en croptop avec son scouter tout droit tiré de DBZ, son interprétation caricaturale... non, je n'ai pas du tout aimé. 

- 1x09 - Akakiri (Science SARU) : un Jedi solitaire revient aider une princesse trahie par sa tante, une Sith, mais est confronté à la tentation du côté obscur...

Un court métrage aux traits intéressants et stylisés, et à la fin douce amère plus intéressante, à défaut d'être mémorable.

Répétition et déclinaison des thèmes, motifs et scénarios des films originaux, dérives japanim' assez clichées et parfois gênantes, manque d'originalité : là où de nombreux critiques ont admiré les prises de risques et le style de ces courts, j'ai été surpris de trouver le tout plutôt générique, à une ou deux exceptions près.

Nul doute que les amateurs du genre en ressortiront plus satisfaits que moi : c'est même une évidence, et ça tombe bien, puisque cette anthologie est faite pour eux.

Mais même en prenant ça en compte, j'ai du mal à voir là un quelconque intérêt dans une énième relecture de Star Wars en mode japon médiéval/samouraïs/ronin/ninjas. Oui, c'est l'une des sources d'inspiration de Lucas, mais il ne suffit pas de revenir encore et encore dessus pour rendre le tout intéressant. Surtout quand les courts se succèdent et retombent toujours sur les mêmes ressorts scénaristiques (les cristaux, le sidekick droïd, le mentor qui s'avère un Jedi/Sith qui se cache, la jeune héroïne qui se bat au sabre comme un vétéran jedi, le duel entre les deux frères et/ou sœurs...) et autres clichés de ce média (poses improbables, surjeu, furries).

C'est loin d'être mauvais, et dans l'ensemble, c'est techniquement très compétent, avec une ou deux productions qui se démarquent, mais ça ne restera pas un instant dans ma mémoire, et c'est probablement trop marqué japonais pour vraiment fonctionner, à mes yeux, dans un univers de Star Wars qui a toujours su mélanger les influences sans en faire un simple copier-coller.

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Un film, un jour (ou presque) #1477 : Secret Zoo (2020)

Publié le 6 Juillet 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Romance, Corée

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Secret Zoo (2020) :

Jeune stagiaire coréen dévoué à son entreprise et en quête de reconnaissance et de responsabilités, Tae Soo (Ahn Jae-Hong) reçoit une mission importante de la part de son patron : il va devoir prendre la tête d'un zoo fraîchement acquis par sa société, et redresser financièrement le parc animalier avant sa revente. Pour ce faire, il n'a que trois mois : d'autant plus problématique que le parc en question n'a plus le moindre animal....

Une comédie familiale coréenne assez quelconque, qui repose entièrement sur le concept d'avoir des humains déguisés en animaux dans un zoo, et sur la notion que tous les personnages du film sont tellement stupides que ce plan improbable, pour sauver le zoo, finit par fonctionner.

En même temps, à la base, on parle quand même d'un zoo dont les visiteurs jettent des canettes et des bouteilles de soda à la tête d'un ours polaire pour le voir reproduire la publicité Coca-Cola, et ce sans que personne ne s'en émeuve : même en prenant du recul et en se disant que c'est un sens de l'humour asiatique, très particulier, difficile d'éprouver de la sympathie pour les visiteurs ou pour les personnages du métrage.

D'autant plus que le tout se traine gentiment (ça frôle les deux heures), et n'est jamais surprenant : le déroulement est très convenu, les rebondissements aussi, et les effets numériques du seul animal du film (l'ours polaire dépressif) sont bien trop approximatifs pour convaincre.

Un film qui m'a étrangement agacé.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1470 : CYCLE SCI-FI - Snowpiercer, le Transperceneige (2013)

Publié le 28 Juin 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Review, Science-Fiction, Thriller, Corée, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Snowpiercer, le Transperceneige (2013) :

Sur une Terre couverte de glace, ravagée par une catastrophe climatique, les derniers survivants humains sont entassés dans un train immense, le Transperceneige, où les classes supérieures, dirigées par la Ministre Mason (Tilda Swinton) oppriment les classes défavorisées, à l'arrière du train. Jusqu'à ce que Gilliam (Sir John Hurt), Curtis Everett (Chris Evans), et Edgar (Jamie Bell) fomentent une nouvelle rébellion ; leur plan : libérer Namgoong Minsoo (Song Kang-ho), ingénieur ayant conçu toutes les portes du train, et remonter ce dernier jusqu'aux wagons de tête, pour y reprendre le pouvoir...

Long-métrage d'anticipation signé Bong Joon-ho et librement adapté d'une bande dessinée française, Snowpiercer utilise un postulat dystopique et post-apocalyptique fort pour mettre en images des thèmes de lutte sociale, d'exploitation du petit peuple, et bien d'autres métaphores inhérentes au cadre du train, une machine implacable et glaciale qui broie tout sur son chemin, que l'on peut voir au choix comme incarnant le capitalisme, la société, la vie, etc, etc, etc...

Bref, un long-métrage assez ambitieux et typique de son réalisateur, pour le meilleur et pour le pire : Bong Joon-ho a en effet souvent recours à des ruptures de ton brutales et à des mélanges de genre à l'humour assez typiquement coréen, que l'on retrouve ici dans la manière dont les classes favorisées sont représentées (les costumes extravagants de Hunger Games ne sont pas loin), incarnées à l'écran par une Tilda Swinton totalement grotesque et cabotine, qui semble provenir d'un autre film plus parodique.

On adhère ou pas, il faut être franc : personnellement, je n'ai pas vraiment accroché à cet aspect caricatural du métrage, qui commence à se faire plus prononcé à mi-parcours, lorsque la rébellion des classes défavorisées se déclenche.

Heureusement, l'ensemble du film tient suffisamment bien la route pour éclipser ses éléments les moins convaincants : parmi ces derniers, on pourrait aussi citer un léger abus de shaky-cam et de ralentis durant les scènes d'action, un face à face final bourré d'exposition, façon Néo rencontre l'Architecte, quelques effets numériques inaboutis, ou encore la fille de Namgoong Minsoo et ses pouvoirs de précognition, sortis de nulle part, et qui y retournent rapidement, oubliés en cours de route).

Mais finalement, ces éléments potentiellement perturbateurs ne sont jamais vraiment suffisants pour faire décrocher le spectateur, et Snowpiercer s'avère un métrage solide, dynamique, sombre et assez percutant. Ce n'est pas parfait, le sens de l'humour du métrage est assez polarisant, mais dans l'ensemble, on ne s'ennuie pas.

(maintenant, je suis curieux de voir si la série parvient à être aussi surprenante et efficace)

4.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 49 - #Alive (2020)

Publié le 27 Octobre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Corée

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

#Alive (#Saraitda - 2020) :

Alors qu'une épidémie mystérieuse ravage la Corée du sud et transforme ses habitants en êtres enragés, assoiffés de sang, Oh Joon-woo (Yoo Ah-in), un jeune homme cloîtré chez lui, doit faire face à la solitude et à des stocks de nourriture s'amenuisant de jour en jour. Jusqu'à ce qu'il repère une survivante (Kim Yoo-bin) dans le bloc d'immeubles lui faisant face...

Un film de zombies coréen pas désagréable du tout, mais qui ne parvient pas à maintenir suffisamment de tension ou d'originalité pour reste intéressant sur la durée.

Pendant les 40 premières minutes, alors que le protagoniste est seul face à l'isolement, la solitude, la mort potentielle de ses parents, l'ennui, voire le suicide, ça fonctionne plutôt bien. Ça évoque un peu le film français La Nuit a Dévoré le Monde (2018) dans son traitement de la folie et de l'isolation, mais ça fait illusion, notamment grâce à l'intensité du jeu de l'acteur principal.

Et puis, à la barre des 40 minutes, la voisine arrive dans le récit. Une voisine forcément charmante, forcément débrouillarde, forcément mieux préparée que le héros, et qui finit par paraître assez clichée... d'autant qu'à partir de la moitié du film, le métrage les accumule, ces clichés : tentative de traversée, voisin malfaisant, poursuite de dernière minute, et face à face sur les toits, avec ultime rebondissement télégraphié - tout est sur des rails, bien mené mais trop prévisible pour son propre bien.

Ce n'est pas mauvais, en soi, et ce n'est pas désagréable à suivre (j'ai préféré sans problème à Peninsula), mais ça ne casse pas pour autant trois pattes à un canard unijambiste.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 19 - Peninsula : Dernier Train pour Busan 2 (2020)

Publié le 9 Octobre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Corée

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Peninsula - Dernier Train pour Busan 2 (2020) :

Quatre ans après s'être enfui de Corée du Sud, désormais en quarantaine généralisée, Jung-seok (Kang Dong-won), un soldat, y retourne avec son beau-frère Cheol-min (Kim Do-yoon) et un groupe de contrebandiers pour aller récupérer un camion empli d'argent, et le ramener à Hong-Kong. Mais sur place, ils sont confrontés à l'Unité 631, une milice sans scrupules, et aux hordes de zombies qui ont envahi le pays. Heureusement, Min-Jung (Kim Do-yoon) et ses deux filles, des survivantes, sont là pour les aider.

Une jolie déception que cette suite/spin-off du Dernier Train pour Busan, que j'avais plutôt apprécié lors de sa sortie malgré une tendance un peu fatigante aux ralentis avec gros violons larmoyants.

Là, ce Peninsula semble amplifier tous les défauts du premier opus, sans en avoir les qualités : encore plus de ralentis débordant d'émotion™®©, encore plus de personnages à la mort télégraphiée, encore plus de personnages secondaires inutiles, mais des personnages principaux assez insipides, une unité de lieu forcément absente de ce deuxième film (plus proche d'un concept à la Escape from New-York que d'un Snowpiercer), et pas une once de tension ou de suspense.

Donc forcément, puisque je ne me suis pas intéressé un seul instant au sort des protagonistes (un sort de toute façon évident compte tenu du script), je n'ai pas vraiment accroché au récit, par ailleurs assez mollasson, et souffrant d'un gros ventre mou.

Ah, et puis ici ou là, je vois apparaître Mad Max : Fury Road comme référence des deux poursuites automobiles qui ponctuent le récit : pas de chance, on en est loin, entre ces véhicules numériques aux mouvements et à la masse approximatifs, et une mise en scène peu probante, qui voit une adolescente conduire une voiture comme un pilote de Formule 1 éprouvé (ou un Vin Diesel boudeur). La vraie référence de ce Busan 2, en fait, c'est plus Fast & Furious (y compris au niveau de la qualité des effets spéciaux) et Carmageddon que Mad Max, mais quand en plus l'une des séquences se fait sur fond de flamenco...

En somme, comme je le disais, un énorme bof qui, pour ne rien arranger, est assez chiche en zombies, toutes proportions gardées.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #862 : Psychokinesis (2018)

Publié le 23 Janvier 2019 par Lurdo dans Netflix, Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Drame, Fantastique, Review, Science-Fiction, Thriller, Corée

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Psychokinesis (Yeom-lyeok) :

Agent de sécurité et père absent, Seok-heon (Ryu Seung-ryong) obtient des pouvoirs de télékinésie le jour où il boit de l'eau contaminé par une météorite. Apprenant la mort de son ex-femme, il décide alors d'utiliser ces capacités pour défendre des menaces d'une entreprise immobilière mafieuse un quartier local, où vit sa fille, Roo-mi (Shim Eun-kyung), qu'il n'a pas revue depuis son enfance...

Nouveau long-métrage sud-coréen du réalisateur du sympathique Dernier Train pour Busan, ce Psychokinesis tente d'être l’équivalent local d'un film de super-héros, mâtiné de satire/critique sociale, de mélodrame familial, et de comédie grotesque typiquement asiatique.

Et honnêtement, la mayonnaise ne prend pas vraiment, puisque le film, très mal rythmé, s'avère particulièrement mollasson et statique pendant près d'une heure, avant d'enfin se réveiller un peu sur la fin. Une fin prévisible et aux effets spéciaux inégaux, qui n'a pas l'impact qu'elle espère avoir, et qui conclut le film de manière trop peu satisfaisante pour compenser l'heure précédente.

Ce n'est pas désastreux, mais c'est tout de même faiblard.

2.5/6

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