Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Depuis près d'un an, maintenant, le blog des Téléphages a été déréférencé par Google, du jour au lendemain, sans prévenir, réduisant le trafic provenant de Google à une peau de chagrin. À de multiples reprises, j'ai interrogé Overblog à ce sujet, jusqu'à enfin obtenir un semblant de réponse : on ne sait pas pourquoi, mais quelques-uns des blogs de la plateforme sont touchés, c'est aléatoire, on n'a pas d'explication, désolé.
CQFD.
De quoi bien me décourager, d'autant qu'à côté, le partage sur les réseaux est toujours aussi laborieux, à la fois pour des raisons techniques inhérentes à OB, que pour des raisons pratiques inhérentes à la lente déliquescence des réseaux en question.
Bref. Plutôt que de me fatiguer à continuer de publier sur un blog moribond bloqué par Google, je préfère arrêter là le carnage (nombre de visites divisé par 10 en un an, youpi)... et reprendre de zéro.
Car oui, je ne baisse pas les bras pour autant, et je vais me livrer à une petite expérience, en ouvrant un blog secondaire (Le Téléphage Anonyme - et oui, je suis en solo, désormais, une pensée pour Sygbab qui est occupé ailleurs) qui assurera la continuité des opérations de ce blog fermé.
Le programme restera le même jusqu'à l'été 2025, dans un premier temps, histoire d'évaluer la portée de ce reboot, et de m'assurer que Google ne me bloque pas à nouveau : quatre ou cinq critiques cinéma et télévision par semaine, à la numérotation inchangée, et occasionnellement, des cycles spéciaux, consacrés aux séries, à la Saint Valentin, à Walpurgis, ou, potentiellement à terme, à Halloween et Noël.
Le blog change juste d'adresse, en somme... et ce dès le premier février. Alors rejoignez-moi sur le blog du Téléphage Anonyme...
En parallèle, les archives des Téléphages Anonymes restent en ligne :
- L'historique de toutes les éditions de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries de Noël passés en revue à cette occasion, est disponible sur les pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier.
- L'historique de tous les films et séries d'horreur passés en revue à l'occasion de l'Halloween Oktorrorfest annuelle, est disponible ici.
- L'index de tous les autres films passés en revue sur le blog des Téléphages est accessible en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...
- Et enfin, les bilans de toutes les autres séries critiquées jusqu'à présent en ces pages sont recensés dans dans l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.
Mi-novembre à mi-janvier : deux mois mis de côté pour la Christmas Yulefest annuelle des Téléphages Anonymes... notre festival de films festifs et pleins de bons sentiments qui se tient chaque année... et pour lequel, tous les ans, je peine à m'organiser correctement. :p
71 films passés en revue cette année, soit à peu près autant que l'année dernière, et une constation globalement similaire à 2023, au point que je peux presque citer directement le bilan d'alors : Hallmark continue de "proposer de multiples téléfilms auxpostulatsun peuoriginaux, un peuexcentriques,dynamiques", qui tentent de renouveler les visages habituels de la chaîne, "apportant ainsi unebouffée d'airfrais à cette saison festive."
Et en face, il n'y a pas grand chose de valable, seules les plateformes de streaming investissant encore dans des téléfilms originaux (souvent médiocres), pendant que Lifetime et compagnierecyclent des productions indépendantes rachetées et cheaps.
# Film(s) du mois :
Comme je le disais, une saison durant laquelle Hallmark a continué de se démarquer en proposant des téléfilms de Noël pas toujours parfaits ou totalement aboutis, mais sympathiques et rafraîchissants : la suite de Three Wise Men and a Baby, un Santa Class décalé et ludique, une Jingle Bell Race dynamique, un The Finnish Line dépaysant, ou encore le bar de Hanukkah on the Rocks - sans oublier le Twas the Date Before Christmas, plus classique, mais avec une Amy Groening attachante.
Dans les autres pays, on peut aussi citer Nugget is Dead ?, une comédie australienne décalée ; The Night Before Christmas in Wonderland, un dessin animé anglais old-school ; ou encore le Père Noël à Domicilefrançais, une comédie sympatoche avec plusieurs membres des Nous C Nous.
# Flop(s) du mois :
On pourrait presque citer, dans cette catégorie, quasiment tous les téléfilms GAF, mais il y a pire : Silent Bite, un film d'horreur indépendant lorgnant sur Une Nuit en Enfer ; Tails of Christmas, et son interprétation catastrophique ; l'ensemble des Unwrapping Christmas, pas forcément désastreux en tant que tels, mais tellement inégaux et génériques qu'ils méritent cette mention ; Le plus beau cadeau de Noël, un vieux téléfilm Disney Channel ; A Home for the Holidays, un métrage indépendant pas très bien écrit ni interprété ; Joyeux Noël, l'adaptation américaine du Père Noël est une ordure ; Marie, une relecture raide et pompeuse de la Nativité ; et à mon grand dam, Dear Santa, la comédie de Noël bâclée avec Jack Black...
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# Petit écran :
Quatre séries passées en revue, cette année :
- The Holiday Shift, une mini-série unitaire de 2023 pas désagréable, un peu trop courte pour totalement fonctionner, mais qui avait du potentiel.
- Les deux saisons de Home for Christmas, série Netflix à l'héroïne attachante et à l'ambiance norvégienne très particulière, mais qui est un peu inégale (en attendant la saison 3).
- Holidazed, la mini-série anthologique Hallmark diffusée sur la plateforme de streaming de la chaîne : plutôt sympathique, parfois même supérieure aux téléfilms diffusés sur la chaîne, mais un peu inégale, là aussi, et se terminant de manière un peu précipitée et faiblarde.
Retrouvez aussi les bilans de toutes les autres séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.
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# À venir :
À venir ? Rien du tout.
Ou plutôt, pour être exact, le blog des Téléphages Anonymes va fermer ses portes dans quelques jours, pour des raisons que j'expliquerai dans un ultime billet publié la semaine prochaine.
C'est donc la fin d'une belle aventure de près de 14 ans pour ce blog, qui restera en ligne sous forme d'archives... et qui continuera, sous une forme très similaire, à une autre adresse, celle du blog du Téléphage Anonyme, où je poursuivrai, officiellement en solo et dans des conditions techniques peut-être un peu meilleures, mes critiques ciné et télé hebdomadaires.
Plus d'informations très bientôt...
...
Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les autres films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)......
À Los Angeles, dans les années 80, trois patients d'un hôpital psychiatrique - Ken (Jack Warden), Shaw (Stan Shaw) et Tag (Lou Diamond Phillips) - profitent de la reconstitution de la Nativité pour s'échapper à dos de chameaux et, persuadés d'être les Rois Mages de légende, ils partent à la recherche de signes et d'une étoile pouvant les mener au berceau du petit Jésus, poursuivis par les autorités, leur médecin (Jane Kaczmarek), et une journaliste (Tiana Alexandra)...
Un téléfilm de Noël ABC assez typique des années 80, à savoir qu'il est produit par Aaron Spelling (avec caméo de Tori Spelling, forcément) et qu'il utilise des acteurs établis pour proposer un récit mélangeant émotion, comédie et justice sociale, pas toujours de la manière la plus fluide ou homogène qui soit.
Ici, notamment, on a un conte de Noël qui a bon fond et qui se termine bien, trois Rois Mages paumés qui ont conscience de leurs problèmes psychologiques et se soutiennent, un médecin bienveillant, une journaliste débutante vietnamienne confrontée au sexisme et au racisme ordinaire de ses collègues, des personnages secondaires un peu flamboyants, un propos sur les SDF de Los Angeles... etc.
Ça se regarde facilement, et le climax est assez réussi, même si les ruptures de ton peuvent être assez brutales, que la musique est un peu répétitive, et que l'écriture manque parfois de finesse.
3.75/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Professeur de danse de Chicago, Chelsea (Danica McKellar) part pour la principauté de Havenshire, non loin du Luxembourg, pour tenter d'y retrouver son père biologique à partir d'une vieille photo. Sur place, alors qu'elle tente d'entrer dans le château de la famille royale pour y trouver des indices, elle croise le chemin de Phillip (Oliver Rice), avec qui elle partage un pas de danse dans un pub local. Mais lorsqu'elle est recrutée par le Palais pour apprendre au Prince une danse particulière à l'occasion d'une cérémonie, elle découvre que Phillip et le Prince de Havenshire ne font qu'un...
Il y a deux ans, sur GAF, Danica McKellar jouait dans The Winter Palace, où, auteure en panne d'inspiration, elle croisait le chemin d'un Prince sarcastique et de sa famille, blablabla. L'année dernière, toujours sur GAF, Danica nous proposait Swing into Romance, un téléfilm dans lequel elle incarnait une ex-danseuse revenant dans sa ville natale et devant sauver le magasin familial, blablabla, ainsi que Le Noël royal de Bella, un film de Noël désespéremment générique et insipide, où, styliste, elle tombait sous le charme d'un Duc européen traqué par les paparazzi, blablabla.
Et donc, on ne change pas une formule qui gagne (enfin, façon de parler), revoilà Danica, qui combine ici la danse de salon avec le film de Noël royal, un Prince sarcastique déguisé pour échapper aux paparazzi et à ses responsabilités, saupoudré d'une dose d'adoption/de mystère familial éventé, blablabla... et de clins d'œil à ses autres films royaux.
Comme d'habitude chez GAF, c'est assez fauché : les uniformes sont froissés, les incrustations et plans larges sur le chateau sont approximatifs, la musique est basique (les numéros de danse sur des cantiques de Noël vaguement réorchestrés pour coller aux mouvements des danseurs, mwé), la décoration intérieure est simpliste, et les détails les plus infimes ont clairement été bricolés à l'arrache (mention spéciale à la décoration de Noël à suspendre dans le sapin qu'on offre à Chelsea comme un objet précieux et qui est supposée représenter le château local, mais qui est clairement une décoration en plastique du château de Disneyworld, repeint à l'arrache et amputé de sa tour).
Bref, c'est loin d'être formellement convaincant, c'est cousu de fil blanc, mais... la relation entre le Prince et Chelsea fonctionne plus ou moins, tout comme le fil conducteur (très prévisible, mais bon) du père inconnu de cette dernière.
Je m'attendais à décrocher dès le premier quart d'heure devant tant de clichés (comme avec Le Noël royal de Bella), et puis en fait, ça passe. Plus ou moins.
3/6 - 0.25 pour la mention maladroite de Dieu dans les dernières minutes, mention apparemment obligatoire dans les téléfilms de cette chaîne désormais ouvertement Trumpiste, lorsque Chelsea dit, en gros, que c'est nous qui devrions décider de notre place dans le monde, pas la société et ses normes, et que son père lui rétorque que c'est Dieu qui décide de notre place dans le monde... *soupir*.
2.75/6
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Comique peinant à se faire une place à LA, Michelle (Amber Nash) retourne en urgence dans sa famille pour les Fêtes après avoir reçu un message inquiétant de sa sœur Andrea (Kate Lambert) à propos de la santé déclinante de leur père (Colin Mochrie). Mais une fois de retour à Atlanta, elle constate que la situation est bien différente, et qu'elle va devoir faire le point sur sa vie et sa carrière si elle veut réussir à passer la fin d'année en famille...
Un postulat de départ pas si éloigné que ça des romcoms festives Hallmark, pour une comédie dramatique qui oublie toute romance et propose une version plus corrosive et dépressive d'un Noël en famille, où la sœur est manipulatrice, le père est un libertarien doom prepper dans une relation régulière avec une prostituée, le frère handicapé mental (Luke Davis) regarde du porno dans le salon, l'agent est incompétent, le voisin est agressif, la mère est absente, et la protagoniste est au point mort dans sa vie.
On sent que le tout ne bénéficiait pas d'un budget énorme, et qu'on est clairement dans une production indépendante pas toujours ultra-aboutie : le métrage est assez inégal, au final, certains éléments et gags paraissent sous-développés, et quelques rebondissements semblent un peu forcés (le tournant dramatique de la dernière ligne droite est à la fois prévisible et insuffisant)...
Mais le tout s'avère assez agréable à regarder : le ton change agréablement de la norme des films de Noël, les acteurs sont plutôt bons et convaincants, l'humour fait fréquemment mouche et certains moments sont même émouvants, comme cette scène où tous les membres de la famille mettent un instant de côté leurs querelles pour se réunir au coin du feu et interpréter un morceau de Toto.
Dans l'ensemble, rien d'exceptionnel ou d'immanquable, mais le contraste avec tous les téléfilms visionnés durant cette saison n'est pas désagréable.
3.25/6
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Parce qu'il en a assez de recevoir chaque année la carte de vœux spectaculaire d'un ami particulièrement aisé, Joe (Angus Benfield) décide de rédiger lui aussi une carte de vœux digne de ce nom pour sa famille : bien qu'il vienne tout juste d'être mis au chômage, il vide alors son plan d'épargne retraite, et passe une année à enchaîner les expériences hors du commun avec sa femme (Regina Schneider) et ses deux enfants, pour avoir de quoi remplir une lettre qu'il espère exceptionnelle...
Un film indépendant qui lorgne fortement sur le format et le ton de Le Sapin a les boules (et des autres National Lampoon's Vacation), que ce soit sur le fond ou sur la forme : on retrouve ce père bienveillant mais maladroit et jaloux (et à la capillarité discutable), sa femme raisonnable, ses enfants, ses beaux-parents (le frère de Bill Murray), on a droit à un caméo de Chevy Chase (qui a mal vieilli) et de sa fille, de Randy Quaid, c'est bourré de quiproquos et d'incidents, de personnages excentriques, etc, on a un générique d'ouverture animé (qui ressemble plus à du South Park qu'autre chose), bref, les influences du film sont évidentes, et...
Ça se regarde, pour peu qu'on ait totalement conscience des limites budgétaires et conceptuelles du film. Ce n'est pas particulièrement drôle ou inspiré, c'est techniquement parfois approximatif, c'est sans réelle surprise, mais ça a bon fond.
Ce qui ne suffit pas forcément à lui faire atteindre la moyenne, mais bon, ce n'est pas non plus un désastre total.
2.5/6
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À Noël, un groupe de braqueurs de banque (Luke Avoledo, Nick Biskupek, Michael Swatton, Dan Molson) se réfugie dans un motel isolé après leur dernier casse, pour y attendre le retour de l'un des leurs (Dan Molson) avec le véhicule dans lequel ils vont fuir. Mais sans le savoir, une vampiresse (Sayka de Goede) et sa progéniture ont aussi décidé de s'installer là, et de faire des criminels leur futur repas...
Un film d'horreur indépendant (comprendre : c'est cheap) lorgnant fortement sur Une Nuit en enfer, mais sans le budget, sans la folie, sans la tension, et avec quelques Anglais. D'un point de vue technique, si ce n'est pas trop mal filmé et photographié, la post-synchro est médiocre, et les effets très limités ; le rythme est assez pépère (il n'y a pas réellement de montée en puissance), et si les personnages de criminels ont le bon goût de ne pas être des abrutis finis, ça reste globalement assez caricatural et basique.
Bof.
2/6
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Pour garder son emploi de livreur, Enzo (Medi Sadoun) accepte une ultime tournée lors de la nuit du réveillon de Noël, avec sa collègue Laurène (Alice Pol). Déguisé en Père Noël, il fait ainsi ses livraisons, et passe de maison excentrique en maison excentrique, tout en délaissant, en parallèle, sa propre famille...
Téléfilm M6 coupé en deux et diffusé courant décembre, ce métrage est le fruit du travail de Manu Joucla, ancien Nous Ç Nous (dont la majeure partie de la troupe fait une apparition), qui propose ici une sorte de films à sketches enchaînant les caméos de visages familiers (les autres NousÇ Nous, François Berléand, Fred Testot, Denis Maréchal, Élodie Poux, etc) au fil d'une nuit décalée et déglinguée.
Ce n'est pas parfait, ça peut être un peu inégal, mais c'est plutôt amusant et très sympathique, avec un ton assez typique, un humour identifiable, et une distribution naturelle qui s'amuse bien. En tout cas, ça change du tout venant des téléfilms de Noël, et ça a bon fond.
4.25/6
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