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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2024 - Our Little Secret (2024)

Publié le 30 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Netflix, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Our Little Secret (2024) :

Depuis une rupture houleuse, il y a dix ans, Avery (Lindsay Lohan) et Logan (Ian Harding), inséparables depuis l'enfance, ne se sont pas revus. Jusqu'à des fêtes de Noël funestes dans la famille Morgan : Avery y est invitée par son petit-ami Cam (Jon Rudnitsky) pour y faire la connaissance de sa famille, tandis que Logan, lui, est là avec sa compagne Cassie (Katie Baker), la sœur de Cam. Face à Avery et Logan, le reste de la famille Morgan, et notamment la cassante et exigeante Erica (Kristin Chenoweth), mère de Cam et Cassie, qui juge Avery à chaque instant. Avery et Logan décident alors de faire comme s'ils ne se connaissaient pas, mais le mensonge dérape rapidement...

*soupir*

Netflix continue l'expérience "Ressuscitons la carrière de Lindsay Lohan au travers de comédies romantiques à peine dignes de Hallmark" après un Noël tombe à pic générique au possible, et un Irish Wish à peine plus intéressant... et le résultat est ce Our Little Secret vraiment quelconque, au postulat de départ capillotracté et sous-développé, et qui se veut une sorte de pièce de boulevard avec des mensonges, des tromperies, des quiproquos, etc, sans jamais avoir l'énergie, le rythme ou le capital sympathie pour faire fonctionner son récit.

C'est là l'un des problèmes du métrage : son casting. Soit on a des visages connus, qui sont souvent bien sous-exploités (Chenoweth est bloquée en mode belle-mère implacable, Tim Meadows est inexploité, Chris Parnell a une demi-scène), soit on se retrouve avec des personnages fades, transparents et/ou immédiatement antipathiques, comme Cam et Cassie.

À partir de là, difficile de trouver du charme à ce OLS qui abuse des gags faciles (les gummies au THC qui ont plus d'effet que du LSD) et des clichés du genre (le montage musical final qui nous ressert en flashbacks les moments forts de la relation du couple principal - l'un des clichés qui m'agacent le plus).

Ah, et la promenade dans la sapinière... emplie de thuyas/cèdres, avec les acteurs qui regardent ces arbres en disant "oh, quel beau sapin", non, sans façons.

Ce n'est pas un désastre intégral, Lohan y met de l'énergie, Harding n'est pas désagréable, mais globalement, c'est au même niveau que les autres productions Netflix avec Lohan, et paradoxalement, je n'ai pas trouvé le tout très festif.

2.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - Unwrapping Christmas 1 : Tina's Miracle (2024)

Publié le 29 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Télévision, Unwrapping

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Unwrapping Christmas 1 : Tina's Miracle (2024) :

Tina (Natalie Hall), qui travaille dans une boutique de cadeaux et d'emballage, All Wrapped Up, tente d'organiser le gala de Noël de la ville dans une luxueuse demeure historique, lorsqu'elle apprend que le bâtiment va être vendu juste avant les festivités, pour être démoli. Elle décide aussitôt de tout faire pour sauver la bâtisse, alors même qu'elle tombe sous le charme de Michael (Alex Santos)... un riche investisseur directement lié à la destruction du manoir.

Premier téléfilm d'une série de quatre romcoms festives diffusées sur Hallmark + au mois de novembre, ce Tina's Miracle déçoit clairement, malgré une Natalie Hall habituellement sympathique et la promesse d'un toutéliage en filigrane des quatre récits.

Malheureusement, on en vient rapidement à se demander si le budget n'a pas, lui aussi, été divisé par quatre, tant ce métrage souffre vraiment de défauts flagrants, au niveau technique : la prise de son est souvent désastreuse, avec de la post-synchro mal mixée rajoutée pour combler les trous, la continuité est approximative, Natalie Hall cabotine (elle joue clairement dans un film nettement plus comique que les autres personnages), Santos est insipide et plat (surtout lorsqu'il fait sa post-synchro), la fillette paraît un peu trop âgée pour son rôle et le scénario est tout simplement bien trop banal pour intéresser sur la durée.

Bref, ça ne commence pas terrible, cette série de films.

2/6 (dont 0.25 en moins pour une énième référence pseudo-originale à Die Hard en tant que film de Noël) 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - Dear Santa (2024)

Publié le 28 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review, AppleTV, Jeunesse

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Dear Santa (2024) :

Dyslexique, le jeune Liam (Robert Timothy Smith) envoie une lettre à Santa Claus, mais l'adresse par erreur à Satan (Jack Black), qui lui apparaît bientôt et lui offre trois souhaits en échange de son âme. Accompagné de son meilleur ami Gibby (Jaden Carson Baker), Liam va alors tenter d'exploiter au mieux ces souhaits, pour attirer l'attention de la jolie Emma (Kai Cech) et changer le cours de son existence...

Jack Black, les frères Farrelli, Apple Tv... pour un résultat étrangement inerte et mollasson, jamais particulièrement drôle, inspiré ou rythmé. Un comble, tout de même, pour cette comédie de Noël (très familiale, et donc inoffensive) qui ne propose jamais rien de vraiment intéressant, déroulant son récit prévisible de bout en bout en se reposant totalement sur les prestations de Jack Black et du jeune Robert Timothy Smith.

Et si Jack Black remplit son rôle, dans un registre cependant sans surprise pour lui, le jeune acteur est nettement plus inégal, pas aidé par un script et des dialogues qui ne sonnent jamais vraiment naturels dans la bouche d'un enfant de 10-12 ans.

Ajoutez à cela une sous-intrigue insipide centrée sur les problèmes de couple des parents de Liam (liés à une révélation de fin de métrage qui arrive comme un cheveu sur la soupe), et un long caméo quelconque de Post Malone en concert... et voilà, une comédie ratée, qui n'a pas grand chose de festive (à part le quiproquo Santa/Satan et quelques minutes ici ou là, ça n'a clairement pas été tourné en hiver, et c'est plus une version tween d'Endiablé qu'un film de Noël), et qui semble avoir été soit sous-développée en amont, soit trop édulcorée en post-production.

Probablement d'autant plus frustrant que le potentiel était là.

2/6

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Christmas Yulefest 2024 - The Christmas Break (2023)

Publié le 27 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Télévision, BBC, Review, UK, USA, Noël, Christmas, Yulefest, Irlande

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Christmas Break (2023) :

Jack (Justin Long) et Caroline (India Mullen), couple sans enfants de Chicago, partent en Irlande, dans la famille de Caroline, pour y passer les fêtes de Noël. Mais rapidement, la vie de famille chaotique de la petite tribu irlandaise, ainsi que la rivalité entre la famille de Caroline et le propriétaire d'un pub concurrent, réveillent les tensions dans le couple, notamment au sujet de leur éventuelle descendance...

Une production Marvista pour la télévision anglaise, qui évite pas mal des clichés habituels du genre comédie romantique festive pour proposer un récit sympatoche, mais assez peu marquant, avec des personnages secondaires pas désagréables, des rebondissements assez prévisibles (mais qui fonctionnent pour la plupart), et un couple principal qui a des échanges vifs et plausibles.

C'est compétent, l'atmophère irlandaise est agréable (et loin des clichés façon Lacs du Connemara et châteaux perdus au milieu des champs verdoyants qu'on peut avoir dans ce type de romcom), le côté drame social typiquement anglais (c'est là que se trouvent les clichés sur l'Irlande...) n'est jamais vraiment trop présent, Justin Long s'amuse... bref, ça se regarde tranquillou, sans plus.

3.25/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Mon bel homme de neige (2024)

Publié le 26 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, USA, Review, Canada, Télévision, Netflix, Noël, Yulefest, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Mon bel homme de neige (Hot Frosty - 2024) :

Solitaire, Kathy (Lacey Chabert) tient un diner dans la petite ville agréable de Hope Springs, mais elle se referme lentement sur elle-même depuis la mort de son mari. Jusqu'à ce qu'une écharpe magique donne vie à Jack (Dustin Mulligan), un bonhomme de neige aux allures d'Apollon, qui s'installe chez elle et y découvre le monde des humains...

C'est amusant, au premier abord, vu le titre US original racoleur, et toute la promo qui a été faite sur ce métrage Netflix, je m'attendais à une comédie romantique ultra-creuse et superficielle, une sorte de Hallmark du pauvre comme Netflix aime bien en produire (ou en commander aux studios qui fournissent Hallmark et les autres).

Et puis finalement, si une petite partie du film joue effectivement sur le sex-appeal de Jack (notamment au travers des réactions du groupe des divorcées/frustrées mené par une Lauren Holly qui cabotine), le scénario (écrit par le scénariste de The Santa Summit) est dans son ensemble plus sincère et premier degré que je ne le pensais... un peu comme le Jack Frost d'origine avec Michael Keaton, tiens (décidément, entre ça et Jade Frost, ils sont à la mode, ces bonhommes de neige qui prennent vie).

On se retrouve donc ici avec une comédie fantastique teintée de romance où Dustin Mulligan (qui a passé beaucoup d'heures en salles de muscu pour son rôle... voire même peut-être un peu trop tant son visage est devenu anguleux) qui joue son bonhomme de neige humain comme un chiot labrador un peu fou et naïf, qui découvre le monde et aide tous ceux qui en ont besoin, notamment une Lacey Chabert un peu plus décontractée que chez Hallmark, mais fidèle à elle-même.

Alors le script tente bien d'insérer un peu de tension avec deux flics incompétents qui traquent "Jack", mais ces deux flics sont un peu comme toute la distribution secondaire du métrage : les personnages sont sous-développés et sous-exploitent des acteurs pourtant plus prestigieux que dans un téléfilm lambda (Craig Robinson, Katy Mixon Greer, Jo Lo Truglio... autant d'acteurs de sitcom éprouvés qui ont très peu à faire dans le métrage), et on a ici l'impression que Netflix s'est contenté de commander un script au scénariste suite à la diffusion de Santa Summit, pour une mise en production rapide et précipitée et une durée maximale de 90 minutes tout compris. D'où un scénario qui donne l'impression d'être inabouti, comme un premier jet tourné à la va-vite.

Ce qui se retrouve d'ailleurs dans les extérieurs enneigés, ponctuellement convaincants, mais trop souvent clairement artificiels (à l'image de ces bonhommes de neige en polystyrène parfaitement sphériques, qui ressurgissent toujours dans plusieurs films par saison) ou dans les clins d'œil faciles et maladroits aux autres films de Netflix ou de Lacey Chabert.

Et pourtant, malgré tous ces défauts bien présents... le tout se regarde plutôt bien, notamment la dernière ligne droite, qui vire dans une direction totalement différente de la romance Hallmark habituelle, avec tous les habitants de la ville qui, pour une raison inexplicable, croient aussitôt en cette histoire de bonhomme de neige devenu humain, et font tout pour le sauver.

Un film qui est loin d'être un chef d'œuvre, mais c'est bizarrement amusant à suivre.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2024 - The 5-year Christmas Party (2024)

Publié le 25 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Hallmark, Télévision, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The 5-year Christmas Party (2024) :

Alice (Katie Findlay) est une dramaturge en devenir, qui rêve d'écrire de grandes pièces de théâtre ; Max (Jordan Fisher) est un acteur un peu prétentieux et très ambitieux. Ils se connaissent depuis les cours de théâtre qu'ils ont pris ensemble, mais ne se supportent pas vraiment. Et puis, au fil des années, alors que tous deux travaillent à Noël pour la même société de traiteurs à Chicago afin de financer leurs rêves de théâtre, Max et Alice vont commencer à se rapprocher...

Une romcom Hallmark frustrante, car pleine de bonnes choses (on est à mi-chemin entre Party Down et Rendez-vous à Noël), mais manquant de l'essentiel : d'une alchimie probante entre ses deux acteurs principaux.

Pourtant, le métrage est plus que sympathique : c'est assez rythmé, les dialogues fusent (un peu à la manière d'un Gilmore Girls), les personnages secondaires sont excentriques (mais pas trop), et l'écriture est plutôt compétente - pour peu que l'on fasse exception du milieu théâtral, toujours assez nombriliste dans ce genre de productions (et encore, j'ai envie de dire que ça passe, parce que le scénario ne prend pas cet aspect trop au sérieux : Max finit dans un blockbuster pourri, Alice écrit une réinterprétation de A Christmas Carol que l'on devine assez risible... et c'est voulu).

Bref, c'est frais, enjoué, et Katie Findlay, d'année en année, reste l'une des valeurs sûres de la nouvelle génération d'actrices Hallmark... mais elle n'a pas grande alchimie romantique avec Jordan Fisher. Je ne sais pas si c'est ce dernier qui manque un peu de charisme, ou si c'est parce que l'histoire ne rend jamais vraiment convaincante la composante romance du tout, mais voilà : on a parfois plus l'impression d'une relation de frère et sœur ou de meilleurs amisque d'une romance qui fait des étincelles.

Dommage, parce que tout le reste était plutôt agréable et réussi.

3.75/6 

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Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2024 - The Holiday Shift, saison 1 (2023)

Publié le 24 Novembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Roku, CBS, Sitcom, USA, Les bilans de Lurdo, Noël, Yulefest, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Holiday Shift, saison 1 (2023) :

Pendant le mois de décembre, le quotidien et les romances des employés d'un centre commercial : Ronnie (Jean-Luc Bilodeau), slacker un peu lourd ; Marissa (Nadine Bhabha), sa nouvelle collègue pleine de répartie ; Summer (Brielle Robillard), qui tente d'éviter sa sœur et sa nièce ; Deaonte (Michael Delleva), désabusé, qui a flashé sur le séduisant vendeur d'une boutique voisine ; le timide Sam (Varun Saranga), qui découvre que son amie d'enfance Tess (Devyn Nekoda) est de retour en ville... sans oublier les autres employés, agents de sécurité et visiteurs tous plus excentriques et survoltés les uns que les autres en cette fin d'année.

Production CBS qui a fini sur Roku, The Holiday Shift est une mini-série de cinq épisodes d'une vingtaine de minutes, qui ne surprendront personne.

On est en effet dans de la workplace comedy très balisée, tournée au Canada avec une majorité d'acteurs locaux à la diversité remplissant tous les quotas, et qui se contente, dans l'ensemble, de rejouer les classiques du genre : triangle amoureux impossible entre la jolie fille, son mec riche et sportif, et le protagoniste névrosé et timide ; gay flamboyant et cynique (un clone du Mateo de Superstore) ; slacker et tough girl qui se détestent mais finissent par se trouver des points communs et se plaire ; pseudo-intrigues en filigrane (Qui est le mystérieux philanthrope qui fait des cadeaux anonymes ? Est-ce que la boutique de vêtements va fermer avant la fin de la saison ?) ; patron incompétent ; et une personne âgée là pour pouvoir placer des vannes sur les vieux et quelques paroles pleines de sagesse.

Heureusement, la distribution est plutôt sympathique (bémol sur le personnage de Sam, peu attachant et gentiment tête à claques), l'ambiance du mall à Noël est toujours agréable, et l'écriture évite d'appuyer trop fort sur les références et les clins d'œil aux classiques des films de Noël (les coups de coude au spectateur sont là, mais passent en coup de vent) : le tout se regarde donc assez bien, même si c'est sans surprises, et si tout ce petit monde aurait probablement eu besoin de quelques épisodes en plus pour trouver ses marques, développer suffisamment les personnages et être à l'aise. 

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Christmas Yulefest 2024 - Twas the Date Before Christmas (2024)

Publié le 23 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Twas the Date Before Christmas (2024) :

Célibataire pour la première fois à Noël depuis bien longtemps, Jessie (Amy Groening) décide de jouer le tout pour le tout et de s'inscrire sur une appli de rencontres pour trouver quelqu'un pour l'accompagner dans sa famille à Noël. Bryan (Robert Buckley), promoteur immobilier, répond à l'appel, et se retrouve plongé dans une famille excentrique, aux traditions déjantées, et à l'esprit de compétition sérieusement développé...

Vraie bonne surprise que ce Twas the Date, un long-métrage ultra-dynamique et énergique (à la limite du forcé, dans la première demi-heure) qui parvient à développer des personnages et des relations crédibles, malgré une distribution assez conséquente : toute la famille de Jessie est sympathique (bémol sur les plus jeunes, qui ne sont pas forcément au même niveau que leurs aînés, point de vue interprétation), décalée, le ton global est très second degré, et surtout, la relation décontractée et nonchalante entre les deux acteurs principaux fonctionne très bien.

Hormis cette sensation de film qui force un peu le trait dans son premier tiers pour vraiment imposer son ton, et le fait que le secret de Bryan n'est vraiment là que pour apporter un conflit de dernière minute qui tire un peu à la ligne, c'est probablement mon téléfilm Hallmark préféré de la saison, jusqu'à présent.

4.25/6

(et je suis content de voir que ma prédiction de l'année dernière quant à Amy Groening s'est réalisée) 

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Christmas Yulefest 2024 - The Christmas Charade (2024)

Publié le 22 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Action, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Hallmark, Review, USA, Noël, Yulefest, Christmas, Thriller

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Christmas Charade (2024) :

Whitney (Rachel Skarsten), bibliothécaire coincée, se retrouve embarquée par un malheureux concours de circonstances dans une opération du FBI menée par Josh (Corey Sevier), qui tente d'arrêter un voleur d'œuvres d'art ayant pour cible un collier bientôt mis aux enchères à Noël. Contre toute attente, Josh et Whitney se font passer pour un couple, et tentent alors de se rapprocher du voleur...

Dans un premier temps, j'ai eu un peu peur : revoir Rachel Skarsten dans un pastiche de film d'action, après Une nounou au service de Sa Majesté (diffusé l'année dernière, et qui, bien qu'assez quelconque, avait connu un beau succès outre-Atlantique), ça ne me disait pas grand chose, et l'affiche générique n'aidait pas à s'intéresser au tout.

Et puis finalement, en remarquant que c'était un téléfilm écrit par l'épouse de Sevier, réalisé par ce dernier, j'ai décidé de laisser sa chance à cette Charade... bien m'en a pris, puisque le tout est une comédie d'espionnage sympatoche (ça ne casse pas trois pattes à un canard, Sevier aurait pu diminuer l'intensité de son jeu et de son personnage ronchon d'un cran ou deux, la meilleure copine de l'héroïne disparaît en cours de route, et la résolution est un peu catapultée), qui ne se prend pas trop au sérieux, et qui se regarde assez facilement. 

Amusant, sans plus. Par contre, on aurait quasiment pu transposer le tout à une autre période de l'année sans que rien ne change. 

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Holiday Crashers (2024)

Publié le 21 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, Hallmark, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Holiday Crashers (2024) :

Amies d'enfance inséparables, Toni (Lyndsy Fonseca) et Bri (Daniella Monet) travaillent dans une boutique d'imprimerie où elles s'ennuient fermement... jusqu'au jour où elles décident de conserver certaines des invitations qu'elles impriment afin de s'incruster, sous de fausses identités, dans les nombreuses fêtes de fin d'année données ici ou là par leurs clients. À l'occasion de l'une de ces soirées, les deux jeunes femmes sont invitées à un séjour d'entreprise au ski par le séduisant Justin (Chris McNally), qui, au passage, recrute Toni comme conseillère juridique pour négocier un contrat... mais cette dernière, si elle est bien diplômée de droit, n'a jamais passé l'examen du barreau, et se retrouve embarquée dans un mensonge qui la dépasse.

Variation festive de Wedding Crashers, écrite par trois scénaristes (et ça se sent ponctuellement, avec des transitions abruptes, des développements un peu catapultés, etc), ce Holiday Crashers tranche gentiment avec la norme des téléfilms Hallmark de Noël grâce à son énergie, son rythme et à son duo principal, dynamique et exubérant (peut-être même un peu trop, par moment : personne ne fait dans la subtilité).

Après, sur la durée, ça s'essouffle un peu : une fois le premier tiers passé, le film s'installe au ski, dans un hôtel (toujours le même hôtel canadien, d'ailleurs, utilisé depuis 15 ans par les productions de Noël), et commence à ronronner, alors que le récit délaisse un peu le côté duo de filles qui s'amusent pour laisser place à deux romances parallèles, celle de Fonseca et d'un McNelly qui mériterait une coupe de cheveux, et celle de Monet avec Vinny (Jag Bal), un valet de parking indien.

Grâce à l'enthousiasme de Monet (et malgré les limites de Bal), la seconde fonctionne nettement mieux que la première... mais ça s'arrête là, et le scénario peine à retrouver l'énergie de son premier tiers, même lors d'un bref (mais coloré) mariage indien à la toute fin.

Reste que malgré certains défauts assez notables (il faut notamment totalement fermer les yeux sur tout le côté légal/paralégal, un véritable cauchemar d'implausibilités, d'approximations et d'éthique professionnell), ce téléfilm rajeunit un peu le style Hallmark, ce qui est précisément ce dont la chaîne a besoin : trouver une nouvelle génération d'actrices principales, pour prendre la succession de celles qui vieillissent, qui ont changé de crèmerie (GAF), ou qui se lassent de leurs rôles calibrés.

En cela, Holiday Crashers est une semi-réussite sympatoche, même si, honnêtement, elle ne restera pas forcément dans les mémoires.

3.75/6 (dont 0.25 pour Daniella, qui mérite de revenir en solo)

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Christmas Yulefest 2024 - A Vintage Christmas (2024)

Publié le 20 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, GAF, GAC, Review, USA, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Vintage Christmas (2024) :

Tessa (Merritt Patterson) est l'historienne et la conservatrice dévouée du bureau de poste de la petite ville d'Oak Creek, où son grand-père a passé l'essentiel de sa carrière de postier, et qui est lié à tous les souvenirs qu'elle a de lui, notamment aux alentours de Noël. Noah (Christopher Russell), promoteur immobilier, a cependant pour ambition de démolir le bâtiment pour le remplacer par un immeuble de bureaux décentralisé : les deux camps s'affrontent, mais à l'approche de Noël, un compromis doit être trouvé, et Tessa et Noah sont contraints de faire équipe pour y parvenir...

L'un des premiers films de la saison pour GAF, avec au programme un métrage formaté et générique au possible, façon Hallmark d'il y a dix-quinze ans, sans grand intérêt pour qui a déjà vu un téléfilm de cette période.

Pourtant, ce n'est même pas mauvais, le couple Russell/Patterson ne fonctionne pas trop mal, et la romance secondaire de la meilleure amie est sympatoche... mais c'est tellement oubliable que ça ne laisse aucune trace.

La production est moyenne (niveau son, il y a quelques prises ratées, la lecture en voix off des lettres par des enfants est clairement faite par des adultes au timbre vocal corrigé, la musique primesautière est envahissante), le propos sur les traditions et leur importance est habituel et manque de subtilité, et la résolution finale est catapultée, en plus d'être assez moche (le compromis architectural est une horreur).

Énorme bof, donc, mais comme c'est le début de la saison, on va rester gentil.

3/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Noël Joyeux (2023)

Publié le 19 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, France, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël Joyeux (2023) :

C'est Noël, une fête incontournable pour les Barand, mais cette année, tous les enfants de Vincent (Franck Dubosc) et Béatrice (Emmanuelle Devos) leur font faux bond : plutôt que de passer un Noël romantique en couple, Vincent se met en tête d'accueillir Monique (Danièle Lebrun), une personnage âgée empruntée à sa maison de retraite le temps du réveillon. Mais lorsque Monique arrive chez les Barand, avec sa meilleure amie Jeanne (Danielle Fichaud), la situation dégénère rapidement car les deux vieilles dames sont envahissantes et incontrôlables...

Une comédie française de Noël dans la mouvance des Maison de retraite et compagnie, façon "les vieux, ça n'est pas seulement décati, gâteux et déprimant, ça peut être fun et excentrique et avoir un caractère de sale gosse" avec en prime des disputes de couple, et un récit sur une famille bourgeoise placée en face de ses hypocrisies et de sa pseudo-charité chrétienne, comme la France aime en faire.

Rien de neuf sous le soleil, en somme, même avec un enrobage « Noël traditionnel », et on a forcément droit à un petit moment leçon de vie et prise de conscience, pour déboucher sur une happy end sirupeuse... pas désastreux, mais c'est très français... et ça s'arrête là.

3/6 (parce que les mamies sont sympathiques)

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Christmas Yulefest 2024 - Opération Casse-Noisettes (2024)

Publié le 18 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, Review, USA, Fantastique

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Opération Casse-Noisettes (Operation Nutcracker - 2024) :

Organisatrice événementielle très demandée, Lottie Morgan (Ashley Newbrough) prend l'avion pour rendre visite à la riche famille Warby, afin de tenter de décrocher le contrat de l'organisation de la vente aux enchères caritative de Noël de la famille, avec pour pièce centrale un casse-noisettes à la valeur inestimable. À l'aéroport, elle croise le chemin du séduisant Tristan Warby (Christopher Russell), qui ramène justement dans ses bagages le casse-noisettes pour la vente. Mais lorsqu'un incident provoque un échange de bagages involontaire avec un tiers, Lottie et Tristan associent leurs forces pour tenter de retrouver l'antiquité...

L'un des premiers téléfilms Hallmark de la saison, diffusé en streaming au mois de juillet, cet Operation Nutcracker est une bonne surprise relative. Attention, rien d'exceptionnel, et ça finit même par ronronner un peu, mais l'écriture de ce métrage est assez ludique et a conscience des clichés du genre, qu'elle tente d'esquiver...

Elle n'y parvient pas tout à fait, et le toutéliage magique du destin (ou du Papa Noël magique qui apparaît à la fin) ne suffit pas pour justifier toutes les facilités du récit, mais dans l'ensemble, ça se regarde tranquillement, le couple principal a une bonne alchimie, le ton est assez décontracté, et il y a Ann Pirvu (déjà repérée dans The Heiress and the Handyman, qui sera critiqué en ces pages en février), au capital sympathie certain, qui donne de l'énergie aux scènes familiales des Warby.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Blog Update ! - Première quinzaine de novembre 2024

Publié le 17 Novembre 2024 par Lurdo dans Update, Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Yulefest, Noël, Christmas

Une petite quinzaine de jours sur le blog des Téléphages Anonymes, coincée entre la fin de l'Halloween Oktorrorfest 2024, et le début imminent de la Christmas Yulefest 2024...

#073 - Moi, moche et méchant 4 (2024) - 2.25/6

#074 - Monkey Man (2024) - 4/6

#075 - Skincare (2024) - 3/6

#076 - The Present (2024) - 3.25/6

#077 - The 4:30 Movie (2024) - 3/6

#078 - Drive-Away Dolls (2024) - 2.5/6

#079 - One Percenter (2023) - 2.25/6

#080 - Dumb Money (2023) - 2.75/6

#081 - Une belle rencontre (2016) - 3.5/6

#082 - Reunion (2024) - 3/6

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# Film(s) de la quinzaine : 

Monkey Man, un film d'action simple mais efficace, première réalisation honorable de l'acteur Dev Patel ; et Une belle rencontre, un film historique à l'anglaise, pas désagréable sans être exceptionnel.

 

# Flop(s) du mois : 

Moi, moche et méchant 4, affreusement générique et quelconque ; et One Percenter, un film d'action brouillon et approximatif pourtant très apprécié des critiques.

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# Petit écran :

La seule et unique saison de Mr. McMahon, qui retrace la carrière et les scandales du promoteur de la WWE : rien de bien neuf sous le soleil, malheureusement ; la seule et unique saison de The Queen of Villains, une série dramatique japonaise qui retrace la carrière de Dump Matsumoto, catcheuse mythique des années 80, mais se perd un peu trop dans une semi-kayfabe assez agaçante ; et la première saison de Captain Laserhawk, la série d'animation Netflix mélangeant tous les personnages d'Ubisoft dans un gloubiboulga finalement assez divertissant...

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Dès demain, le blog des Téléphages Anonymes se met à l'heure de Noël (avec deux bonnes semaines de retard sur les États-Unis et le reste du petit écran !) pour entamer la Christmas Yulefest 2024 quotidienne et tous ses films de Noël débordant de bons sentiments...

...

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo - Captain Laserhawk : A Blood Dragon Remix, saison 1 (2023)

Publié le 16 Novembre 2024 par Lurdo dans Télévision, Animation, Action, Comédie, Critiques éclair, Science Fiction, USA, France, Jeu vidéo, Les bilans de Lurdo

Six épisodes d'une petite vingtaine de minutes pour cette série d'animation Netflix franco-américaine créée par Adi Shankar et produite par le studio Bobbypills (Peepoodo !), qui s'inspire (très vaguement) du jeu rétrofuturiste Far Cry 3 : Blood Dragon pour proposer un récit cyberpunk explorant une grosse partie du catalogue Ubisoft et de ses personnages...

Captain Laserhawk - A Blood Dragon Remix, saison 1 (2023) :

Dans un 1992 futuriste, la lutte de Dolph Laserhawk et d'une poignée de rebelles contre Eden, une technocracie dystopienne contrôlée par une mégacorporation et exploitant une force de travail constituée d'hybrides humains/animaux...

Un postulat assez casse-gueule pour cette séries animée Netflix en 6 épisodes de 20 minutes : mélanger tous les personnages des jeux appartenant à Ubisoft (Far Cry, Splinter Cell, Assassin's Creed, Beyond Good & Evil, Watch Dogs, Rayman, etc) dans un semblant d'univers cohérent rendant hommage au cinéma d'action des années 80-90, à la japanim de la même époque, aux jeux vidéo, etc.

D'autant plus casse-gueule que Netflix a sorti, un an avant, son Cyberpunk : Edgerunners, adaptation animée de Cyberpunk par le studio japonais Trigger, très bien reçue par les critiques et les spectateurs, et qui partage avec Laserhawk de nombreux points communs.

Heureusement, sous l'égide de Bobbypills, Captain Laserhawk sait se démarquer : mélange constant de médias, de formats et de styles (anim 2d, anim 3d, pixel art, prise de vue réelles, etc, etc, etc), la série surprend constamment, même si elle a un peu tendance à s'éparpiller, notamment au niveau du ton.

Dans un premier temps assez parodique et goguenard, le programme se veut aussi être ponctuellement quelque chose de plus sérieux et dramatique : ça ne fonctionne pas toujours, notamment vers la fin de la saison.

Et puis il y a cette volonté de caser des références et des personnages un peu sortis de nulle part, comme Kenny Omega et Cody Rhodes, deux catcheurs qui font de la figuration : à se demander ce qui vient de Bobbypills, et ce qui a été suggéré par le créateur et producteur Adi Shankar (clairement, j'ai toujours eu des réserves vis-à-vis du bonhomme, de sa vision de la pop culture, et de son travail).

J'ai mon idée sur la question, mais peu importe. Captain Laserhawk est court (à peine plus de deux heures pour toute la saison), dynamique, amusant et ludique, très réussi sur le plan technique, mais parfois un peu trop bordélique pour son propre bien.

Et le cliffhanger de fin de saison risque de ne jamais connaître de suite, vus les déboires d'Ubisoft...

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Critique éclair #082 - Reunion (2024)

Publié le 15 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Policier, Review, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Reunion (2024) :

Au lendemain de la réunion de la promotion 2001, célébrée dans la luxueuse demeure de Mathew (Chace Crawford), le cadavre de celui-ci est retrouvé dans sa chambre. Six des anciens compères de lycée de Mathew, restés là pendant la nuit à cause de la tempête de neige frappant la région, sont désormais suspects : Ray (Lil Rel Howery), Vivian (Jillian Bell), Amanda (Nina Dobrev), Jasmine (Jamie Chung), Mr. Buckley (Michael Hitchcock), leur ancien professeur d'histoire, et Evan (Billy Magnussen), désormais policier municipal...

Une murder comedy qui lorgne très fortement sur The Afterparty (sans les expérimentations de style) et autres murder mysteries à la Cluedo, propose une distribution sympathique... mais ne va jamais bien plus loin que ça.

Le scénario, notamment, est ultra-basique, au point que, lorsque l'un des personnages commence son discours final à la Poirot, visant à identifier le coupable, et qu'il reste 20-25 minutes de film, on se dit qu'il va y avoir des rebondissements inattendus, et que ça ne peut pas être aussi simple et prévisible que ça... perdu !

Pas assez de suspects pour entretenir le doute, pas assez de rebondissements pour surprendre, Reunion se regarde vaguement, mais ça s'arrête là.

3/6 

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Critique éclair #081 - Une belle rencontre (2016)

Publié le 14 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Critiques éclair, Guerre, Histoire, UK, Review, Romance

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Une belle rencontre (Their Finest - 2016) :

Pendant le Blitz londonien, Catrin Cole (Gemma Arterton) est recrutée par le service de propagande de l'armée britannique pour aider le scénariste Tom Buckley (Sam Claflin) et son équipe à produire un long-métrage sur la bataille de Dunkerque, inspiré d'une histoire vraie. Leur objectif : réaliser un film capable de motiver les Anglais et de mobiliser les Américains. 

Une comédie dramatique anglaise adaptée d'un livre et d'une histoire vraie, et qui, je dois bien l'avouer, m'a laissé un peu indifférent.

C'est bien produit par BBC Films, bien interprété (Bill Nighy est très amusant en acteur égocentrique), bien réalisé, mais il y a quelque chose d'académique et de scolaire dans cette histoire de romance et de féminisme pendant la Seconde Guerre Mondiale, probablement trop sentimentale et tout en retenue pour me passionner pendant près de deux heures (sauf une certaine mort presque trop cartoonesque pour son propre bien).

Bref, c'est gentillet, ça se regarde, mais ça ne m'a pas passionné (et l'accent étrangement fluctuant de Gemma Arterton ne m'a pas convaincu).

3.5/6 (le titre français est naze, aussi)

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Critique éclair #080 - Dumb Money (2023)

Publié le 13 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Comédie, Biographie, Review, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Dumb Money (2023) :

Le parcours de Keith Gill (Paul Dano), dit Roaring Kitty, ex-analyste financier dont la présence et les vidéos en ligne ont déclenché une vague d'achats dans les actions de la société Gamespot, ainsi que la panique des milieux financiers...

Un film assez typiquement hollywoodien qui présente cette histoire vraie de redditeurs et d'investissements comme une révolution culturelle à l'importance incroyable... alors qu'en réalité, soyons francs, ce n'est plus aujourd'hui qu'une tempête dans un verre d'eau.

Mais non, il a fallu que le réalisateur de Cruella, de I, Tonya et de Fright Night nous ponde un pseudo-biopic sur Roaring Kitty et sur le phénomène Gamestop, qui est reparti aussi vite qu'il est venu, en nous présentant le tout comme une victoire du petit peuple sur les grands méchants de Wall Street, et comme l'étincelle d'une révolution...

Alors le film est compétent dans sa mise en scène, bien interprété, mais ça veut tellement se donner des airs de The Big Short-bis ou de The Social Network (dans ses conséquences ou ce que ça aurait à dire sur la société américaine) que ça tombe vraiment à plat quand on revient à la réalité des faits, et à l'impact réel de tous ces investisseurs.

Je n'ai pas accroché au ton et aux partis-pris, donc...

2.75/6

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Critique éclair #079 - One Percenter (2023)

Publié le 12 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Japon, Review

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One Percenter (2023) :

Légende des films d'action ayant inventé son propre style martial, Takuma Toshiro (Tak Sakaguchi) est passé de mode, et peine à trouver un intérêt dans les films modernes trop chorégraphiés. Il part en repérage sur une île abandonnée pour y tourner son propre métrage sans savoir que deux gangs rivaux ont justement choisi ce site pour régler leur compte et mettre la main sur plusieurs tonnes de cocaïne dissimulées là.

Mouais. Un métrage japonais trop ambitieux pour son propre bien, qui tente de faire un One Cut of the Dead du film d'action, mais se prend les pieds dans le tapis, et finit par s'éparpiller dans trop de directions à la fois : ici, un film méta sur le cinéma d'action et son "réalisme", là, une comédie un peu balourde aux personnages secondaires caricaturaux, ailleurs, un actioner pas forcément bien filmé, avec en prime une dose de Fight Club, et un portrait d'un acteur vieillissant...

Bref, ça part dans tous les sens, et paradoxalement, alors que ça passe tout son temps à parler d'un style de film d'action "plus réaliste" et moins chorégraphié, on se retrouve avec des scènes d'action quelconques et répétitives, voire avec un duel final jamais réaliste pour un sou, avec des accélérés et plein de moments improbables.

Au final, on a donc avec un One Percenter (ou One Percent Warrior) ronflant et un peu prétentieux, bourré de contradictions, qui ne maîtrise jamais vraiment son propos, à l'histoire tenant sur une feuille de papier cigarette, et dont le héros finit par évoquer presque Steven Seagal...

Bon gros bof, donc (même si visiblement, je suis largement dans la minorité sur ce plan).

2.25/6 

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Critique éclair #078 - Drive-Away Dolls (2024)

Publié le 11 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Thriller, USA, Review, Critiques éclair, Romance

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Drive-Away Dolls (2024) :

Deux jeunes lesbiennes, Jamie (Margaret Qualley) et Marian (Geraldine Viswanathan), décident de louer une voiture pour aller de Philadelphie à Tallahassee, en Floride. Mais suite à une erreur, elles reçoivent une voiture destinée à un groupe de criminels Arliss (Joey Slotnick), Flint (C. J. Wilson), and Chief (Colman Domingo), contenant dans son coffre une mallette au contenu de grande valeur, et une tête coupée. Sans le savoir, les deux femmes deviennent alors la cible des trois hommes...

Une comédie criminelle d'Ethan Coen (sans son frère), ici scénariste et réalisateur avec son épouse, et qui peut se résumer à 70 % de road trip queer exubérant, graveleux et décomplexé, où tout le monde ne pense qu'à coucher et où ça cabotine outrageusement, et à 30 % de polar aux personnages idiots et incapables et aux caméos rigolards (Matt Damon, Pedro Pascal).

C'est ponctuellement à la limite du cartoon, notamment dans la mise en scène, les interludes psychédéliques avec Miley Cyrus arrivent comme un cheveu sur la soupe, c'est bordélique, mais quand on sait que l'influence principal de Coen, pour ce métrage, c'était John Waters et ses films, on comprend mieux le résultat final de ce pastiche des road movies des années 60/70.

Après, on adhère ou pas à la proposition, somme toute assez décousue et immature, et qui laisse une impression de projet conçu à la va-vite.

2.5/6 

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Les bilans de Lurdo - The Queen of Villains, saison 1 (2024)

Publié le 10 Novembre 2024 par Lurdo dans Action, Biographie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Catch, Télévision, Japon, Netflix, Review, Drame, Sport

Cinq épisode d'une heure pour cette mini-série japonaise Netflix semi-biographique consacrée au monde du cacth féminin japonais, et retraçant la vie de Dump Matsumoto, super-heel de l'AJW dans les années 80, au Japon...

The Queen of Villains, saison 1 (2024) :

Dans les années 80, la transformation de Kuoru Matsumoto (Yuriyan Retriever), jeune femme timide et en surpoids issue d'un milieu défavorisé mais passionnée de catch féminin, en Dump Matsumoto, super-méchante du ring au look tranchant avec les normes sociales de l'époque, prête à toutes les violences pour parvenir à ses fins...

Résultat assez mitigé, en ce qui me concerne, pour cette mini-série très dramatisée, et qui tente (à mon grand regret) de préserver un équilibre trop précaire entre drama très japonais, biopic réaliste et description kayfabe du monde du catch.

Les efforts de chacun sont louables : les actrices (nettement plus formatées et jolies que leurs modèles, TV oblige) font de vrais efforts dans le ring, les showrunners se plient en quatre pour reconstituer (parfois dans la longueur) certains des matches importants de la carrière de Dump et des Crush Gals...

Mais voilà, c'est aussi là que le bât blesse : déjà, le programme consacre énormément de temps aux Crush Gals, à leur ascension, à leurs conflits et à leurs rapports avec Dump... ce qui est logique, dans une certaine mesure, puisque ce sont les babyfaces qui ont défini la carrière de Dump.

Mais tout n'est pas ultra-passionnant, et lorsque l'on ajoute à tout cela la vie de famille de Dump (en partie fictionnalisée) vraiment mélodramatique, une caractérisation et une interprétation très japonaises (c'est très criard, naïf, ça ne fait pas vraiment dans la subtilité) et toute une approche (là aussi très nippone) de la kayfabe dans le monde du catch (à géométrie variable, d'ailleurs : le résultat des matches est prédéterminé, sauf quand soudain, il ne l'est plus, et le déroulement des matches est présenté comme réel... ou pas - bref, la série tente à moitié de préserver la kayfabe, tout en laissant planer le doute), ça donne quelque chose de plus frustrant que convaincant.

D'autant que les matches en soi sont assez mollassons et approximatifs - c'est là tout le problème de la reconstitution fidèle de matches d'époque avec des actrices : ça tape moins fort, ça chute moins fort, ça hésite, tout est renforcé par des bruitages outrés et un scoring musical qui tente de tout rendre épique, bref, ça paraît encore plus fake que ça ne le devrait.

Et puis il y a cette transformation de Kuoru en Dump, une transformation abrupte, jamais totalement expliquée (les influences de la culture sukeban de l'époque - les gangs de délinquantes rebelles - ou de KISS sont totalement passées sous silence), jamais totalement crédible (elle est timide et innocente dans un épisode, pête un plomb et devient une heel égocentrée et violente jusqu'à la fin de la série, dans sa vie privée comme sur le ring) et qui souffre du côté postérieur entre deux chaises Shoot/Kayfabe de la série.

Je suis déçu, donc, même si de par son format assez court (cinq épisodes d'une heure/une heure 30, ça passe vite) et l'implication des actrices, ça reste relativement intéressant. Mais j'aurais préféré un vrai biopic, ou alors quelque chose d'encore plus dramatisé et fictif, pas cet étrange hybride qui ne sait pas sur quel pied danser...

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Les bilans de Lurdo - Mr. McMahon, saison 1 (2024)

Publié le 9 Novembre 2024 par Lurdo dans Documentaire, Biographie, Télévision, Les bilans de Lurdo, USA, Review, Netflix, Critiques éclair, Sport, Catch, WWE

Mini-série documentaire en six épisodes d'une heure, Mr. McMahon est un programme Netflix chapeauté par les producteurs de Tiger King, et qui se veut un portrait sans fard de l'ex-président de la WWE, embarqué dans d'innombrables scandales sexuels et judiciaires...

Mr. McMahon, saison 1 (2024) :

Six épisodes, donc, pour raconter l'ascension et la chute (toute relative - le bonhomme reste milliardaire et intouchable) de Vincent McMahon, le grand manitou du catch sport-spectacle américain, qui au fil des ans a tellement entremêlé sa personnalité réelle à son personnage de patron cruel, manipulateur et sexiste que nul, même pas lui, ne sait plus aujourd'hui où commence l'une et ou s'arrête l'autre.

Depuis son enfance à la dure, mal aimé par son père biologique, jusqu'à ses propres rapports tumultueux avec ses enfants, en passant par son ascension fulgurante à grand coup de débauchage agressif de talent et d'absorption des autres fédérations de catch américaines, le documentaire dresse le portrait d'un homme aux tendances clairement sociopathiques, aux appétits démesurés, et qui, toute sa vie, a tout donné à son travail - la WWE - quitte à briser des vies, à exploiter ses employés et à pousser autrui à la dépendance et au burnout.

Et c'est là que ça commence à coincer, puisque WWE et McMahon sont à ce point indissociables que le documentaire, pendant ses cinq premiers épisodes, opte ni plus ni moins pour une rétrospective de l'histoire de la WWE, de ses origines au mastodonte indéboulonnable actuel.

Les spectateurs connaissant un peu toute cette histoire, ou ayant grandi avec la WWE (et ayant échappé à la lobotomisation et au révisionnisme de la fédération - que Metlzer se fait un plaisir de débunker à plusieurs reprises dans le documentaire), seront en terrain très connu, peut-être même trop.

Difficile, en effet, de ne pas remarquer que presque tous les ex-employés qui témoignent ne se mouillent pas trop, souvent eux-mêmes formatés par des années de machine de guerre et de propagande WWE. Sans oublier que la WWE arrive très bientôt sur Netflix : le documentaire paraît parfois ainsi botter en touche, écrivant une histoire triomphante de la WWE, mais reportant tous les problèmes de la compagnie sur McMahon, ou sur "l'époque qui voulait ça".

Et le tout de donner l'impression de vouloir un peu effacer toutes les aspérités de la WWE, pour préparer le terrain à son arrivée sur la plateforme : oui, il y a eu plein de problèmes dans la fédération au fil des ans, mais maintenant que McMahon est parti, tout va mieux !

Un peu un moyen d'avoir le beurre (les millions de spectateurs de la WWE sur Netflix, sans controverses) et l'argent du beurre (un documentaire sulfureux sur un obsédé sexuel mythomane, menteur et patron indigne) qui ose ponctuellement aborder les sujets qui fâchent (notamment dans le sixième épisode) sans toutefois trop entâcher la réputation de la poule aux œufs d'or qui va bientôt arriver.

On appréciera ou pas. En l'état, c'est carré, professionnel, mais pas forcément plus probant que le documentaire Les neuf vies de Vince McMahon réalisé par Vice en 2022 (qui lui-même recyclait déjà des épisodes de Dark Side of the Ring).

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Critique éclair #077 - The 4:30 Movie (2024)

Publié le 8 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Jeunesse, USA, Review, Critiques éclair, Biographie

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

The 4:30 Movie (2024) :

Adolescent un peu rond vivant au New Jersey dans les années 80, Brian (Austin Zajur) est passionné de cinéma, et trouve enfin le courage d'inviter Melody (Siena Agudong) à sortir avec lui, lors d'une séance avec ses deux meilleurs amis Belly (Reed Northup) et Burny (Nicholas Cirillo). Mais rapidement, cette après-midi romantique se complique, entre le patron autoritaire de la salle (Ken Jeong), le caractère explosif de Belly et Burny, et plein d'autres obstacles qui se dressent sur le chemin de Brian...

Après un Clerks 3 pas désagréable, mais qui arpentait des sentiers très familiers, Kevin Smith repasse derrière la caméra pour s'essayer au genre du teen movie nostalgique à la Hughes, mais il ne peut pas s'empêcher de parler de lui, en faisant de cette histoire un récit semi-autobiographique bourré de caméos de tous ses potes.

Et c'est très inégal : si le film est assez court, et si la romance entre Brian et Melody fonctionne assez bien et s'avère touchante, le côté nostalgie est moins probant (visuellement, le film est délibérément baigné dans une photographie très particulière, un peu clichée, et les références/dialogues sont des régurgitations des autres œuvres de Smith ou de ses stand-ups), le métrage souffre cependant de nombreuses séquences où les caméos susmentionnés tombent à plat, où les gags peinent à fonctionner, où les improvisations tournent à vide, où les fausses bandes-annonces (à la Grindhouse) ressemblent à de mauvais sketches fauchés, bref, c'est très inégal.

Pas désagréable, dans l'absolu, mais trop approximatif pour convaincre plus que ça.

3/6 

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Critique éclair #076 - The Present (2024)

Publié le 7 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Jeunesse, Science Fiction, Fantastique, Review, USA, Romance

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

The Present (2024) :

Pour empêcher leurs parents Jen (Isla Fisher) et Eric (Greg Kinnear) de se séparer, un trio d'enfants - Emma (Shay Rudolph), Max (Mason Shea Joyce) et Taylor (Easton Rocket Sweda), neurodivergent - utilisent les pouvoirs magiques d'une vieille horloge héritée de leurs aïeux afin de remonter le temps et de répéter sans cesse la même journée...

Une comédie familiale au concept et à la forme intéressants, un mélange d'Un jour sans fin, de Roshomon et de À nous quatre, avec des acteurs sympathiques, et un film qui présente le point de vue de chacun des personnages principaux avant de mettre en route sa mécanique de boucle temporelle.

Rien de révolutionnaire, mais ça fonctionne pour ce que c'est, et ça a bon fond.

3.25/6 

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Critique éclair #075 - Skincare (2024)

Publié le 6 Novembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Thriller, USA, Review, Critiques éclair

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Skincare (2024) :

Esthéticenne reine des soins de beauté à Los Angeles, Hope Goldman (Elizabeth Banks) est sur le point de lancer sa première gamme de produits de beauté lorsqu'un rival charismatique, Angel (Luis Gerardo Méndez), s'installe juste en face de son salon. Aussitôt méfiante, Hope commence alors à faire l'objet de menaces, de sabotages et d'une campagne de harcèlement en ligne qui la font peu à peu glisser dans une spirale infernale de paranoïa et de violence, persuadée que son nouveau voisin est responsable...

Une comédie dramatique mâtinée de thriller, inspirée d'une histoire vraie, et qui souffre malheureusement d'un ton à géométrie un peu trop variable, passant de la satire californienne au thriller se voulant nerveux, avant de revenir à de l'humour, de passer au drame, etc.

Ça ne fonctionne pas franchement, du moins, pas totalement, probablement aussi parce que la nature schizophrénique du métrage est renforcée par son illustration musicale synthétique et envahissante, par le survol de ses thèmes, et handicapée par son script assez cousu de fil blanc (dont les ficelles sont révélées, sans la moindre surprise, au bout d'une heure de métrage).

Bref, c'est trop balisé et générique pour vraiment laisser sa marque, malgré les efforts de la distribution.

3/6 (dont 0.25 pour Nathan Fillion dans un petit rôle libidineux à souhait)

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