Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Tad l'explorateur et la table d'émeraude (Tadeo Jones 3 : La tabla esmeralda - 2022) :
Las d'être toujours méprisé par la communauté des archéologues professionnels après avoir découvert un sarcophage égyptien dans un temple mexicain, Tad accepte les conseils de Victoria Moon, experte en sciences occultes, qui va les mettre, lui, ses animaux domestiques, la Momie et Sara, sur la piste d'une mystérieuse table d'émeraude aux pouvoirs mystiques, convoitée par le sorcier Hermes Trismegiste, autrefois enfermé dans le sarcophage découvert (et ouvert) par Ted...
Troisième volet des aventures animées de Tad l'explorateur, après une Recherche de la Cité perdue ma foi assez sympathique, et un Secret du Roi Midas plus abouti graphiquement, mais narrativement plus faible, ce Tad 3 continue sur une lancée plutôt agréable, et est probablement le plus réussi visuellement comme au niveau du rythme.
Certes, il y a toujours des moments qui font lever les yeux au ciel, notamment au niveau de l'obsession de la momie pour les réseaux sociaux, ou des quelques gags prout-prout pas très probants, mais dans l'ensemble, c'est réussi visuellement, les personnages sont attachants, c'est dynamique, et l'on retrouve un souffle épique et aventureux qui manque vraiment au cinéma...
Une bonne surprise.
3.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Ant-Man et la Guêpe - Quantumania (Ant-Man and the Wasp : Quantumania - 2023) :
Lorsque Scott (Paul Rudd), sa fille Cassie (Kathryn Newton), Hope (Evangeline Lilly), Janet (Michelle Pfeiffer) et Hank (Michael Douglas) sont malencontreusement aspirés dans le royaume quantique, ils y découvrent une civilisation bigarrée et très développée, vivant sous le joug d'un mystérieux Conquérant. Janet leur révèle alors que ce Conquérant est Kang (Jonathan Majors), un voyageur temporel destructeur de mondes, et qu'il lui en veut depuis très longtemps...
Malgré leurs défauts, les deuxpremiersAnt-Man fonctionnaient principalement grâce à leur ton décontracté, leurs enjeux plus réduits, et le capital sympathie de toute une galerie de personnages secondaires improbables. Pour cet Ant-Man 3, on oublie tout ça, et, confrontés à la lourde tâche d'introduire officiellement le personnage de Kang le conquérant, futur grand méchant Marvel, et de lancer la Phase 5, Peyton Reed et le studio se prennent un peu les pieds dans le tapis.
Forcément, quand on déporte tout le récit dans le Microverse (pardon, le "royaume quantique", question de droits, tout ça), avec ce que ça comporte de designs étranges, de paysages improbables, et de créatures inimaginables, et que l'on lorgne fortement sur Star Wars pour mettre en images la rébellion du peuple du Microverse contre le tyran Kang, ça ne laisse qu'une place limitée au fun et à la légèreté.
Surtout quand on doit le faire en deux heures à peine : le récit de ce Quantumania semble ainsi fréquemment pesant, alourdi, avec un trop plein d'informations, un trop plein de personnages décalés à peine développés, un trop grand sérieux et une trop grande échelle pour un personnage plus à l'aise dans les récits plus "petits". Quantumania paraît trop brouillon, trop approximatif, trop ambitieux pour ses capacités, et honnêtement, le film n'est pas aidé par une direction artistique terne et sombre, qui colore tout le Microverse d'une teinte ambrée assez laide.
Paradoxalement, cependant (et alors que l'internet s'est fait une joie d'en dire du mal), je n'ai pas eu trop de problèmes avec la qualité des effets spéciaux. Ce n'est pas parfait, mais compte tenu du tout numérique nécessaire à l'illustration du Microverse, c'est plus qu'honorable (si l'on excepte les choix artistiques mentionnés plus tôt). Même MODOK, qui a pourtant fait jaser bien du monde, ne m'a pas dérangé, puisqu'il est présenté comme délibérément ridicule et difforme, ce qui est bien reflété à l'écran.
Je n'ai donc pas été vraiment convaincu par les choix artistiques de ce Quantumania, et par la première moitié du métrage. Cependant (un peu comme pour le premier Ant-Man), une fois que les choses s'énervent un peu, que Kang apparaît enfin (très convaincant dans son interprétation), que Reed réutilise les fourmis, la seconde moitié m'a déjà plus satisfait, comme si le film s'était enfin débarrassé de son exposition balourde, de sa mise en place, et passait enfin aux choses sérieuses.
Ce qui fait qu'au final, Quantumania est l'histoire de deux demi-films, et atteint à peine la moyenne, sauvé par sa dernière ligne droite et par Kang. Mais ça reste un début de Phase mollasson, et le moins réussi des trois Ant-Man.
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Nouvelle série Marvel en 6 épisodes de 35-60 minutes, Secret Invasion s'inspire librement de l'arc du même nom pour proposer un récit d'espionnage inaugurant le versant télévisuel de la Phase 5 du MCU, chapeauté par l'un des producteurs et scénaristes de Mr. Robot...
Secret Invasion, saison 1 (2023) :
Nick Fury (Samuel L. Jackson) revient sur Terre pour faire équipe avec Talos (Ben Mendelsohn) et traquer un groupe de Skrulls rebelles dirigés par Gravik (Kingsley Ben-Adir), qui ont décidé d'installer leur peuple sur Terre en infiltrant les gouvernements et les institutions humaines...
Dans les mains de quelqu'un ayant une vision pour ce programme, Secret Invasion aurait pu être plein de choses : une série d'action spectaculaire et pétaradante ; un buddy movie rigolard et décontracté avec Talos et Fury en compères qui s'envoient des piques ; un thriller paranoïaque où tout le monde est suspect, y compris les plus grands superhéros de la planète ; une étude du personnage de Fury, vu sous un angle plus personnel ; un récit géopolitique tendu finalement assez d'actualité...
En l'état, malheureusement, Secret Invasion n'est rien de tout cela, ou plutôt, c'est un peu de tout cela, mais trop brièvement, le temps d'une scène ou deux, et jamais de manière particulièrement convaincante.
N'y allons pas par quatre chemins, Secret Invasion ne sert à rien : la série commence avec des Skrulls infiltrés un peu partout dans des tâches d'espionnage, Fury dans l'espace, et la Terre se remettant faiblement du Blip, elle se termine avec une (Super) Skrull (totalement surpuissante) infiltrée dans des tâches d'espionnage, Fury dans l'espace, et la Terre se remettant faiblement du Blip, et d'une menace skrull infiltrée.
La boucle est bouclée, et les six épisodes de SI donnent un peu l'impression de tourner en rond : chaque épisode (ou presque) se termine par la mort d'un personnage secondaire, on parle de menace nucléaire, de guerre mondiale, d'infiltration à grande échelle, etc... et pourtant, la tension est inexistante, les caméos n'ont pas beaucoup d'impact (même si Don Cheadle et Olivia Colman semblent vraiment beaucoup s'amuser), et l'action est faiblarde, avec comme seuls moments un tant soit peu mémorables une grosse fusillade en épisode 4 et un affrontement de Super-Skrulls dans le final.
Pire : dans cette suite officieuse à ce qui était montré dans Captain Marvel, Nick Fury est à la ramasse, du début à la fin. Il est vieux, il est fatigué, tout le monde lui dit qu'il devrait raccrocher, et la série le dépouille totalement de son aura, ce qui est probablement la pire chose qu'on aurait pu faire au personnage (ça, et le montrer marié à une Skrull... qui travaillait pour l'ennemi).
Bref... je n'ai pas du tout accroché à cette Secret Invasion, qui ressemblait beaucoup à un script de long-métrage artificiellement rallongé pour tenir six épisodes de 40 minutes, et se serait probablement mieux porté avec un budget cinématographique (et un autre scénariste). Probablement la série que j'ai le moins appréciée de tout le MCU...
(ah, et bizarrement, j'ai trouvé que le générique partiellement conçu avec une AI, qui a tant fait parler de lui en mal à la diffusion du pilote, était probablement l'élément le plus réussi de tout le projet)
Suite de la saison 2 de Star Trek Strange New Worlds, après trois premiers épisodes très inégaux, dont se détache clairement celui du procès d'Una, bien au dessus des deux autres...
Star Trek - Strange New Worlds, saison 2 :
- 2x04 - Among the Lotus Eaters : Alors que M'benga, Pike et La'an descendent sur Rigel VII, une planète primitive au développement parasité par une source extérieure, les trois officiers découvrent qu'un ancien membre de l'équipage est désormais Roi de la planète, et que tous ses habitants (ou presque), ainsi que l'équipage de l'Enterprise en orbite, sont victimes de radiations effaçant progressivement leurs souvenirs...
Un épisode écrit par Kristin Beyer (co-scénariste sur Discovery et auteure de romans Voyager) qui lorgne très fortement sur les épisodes "à l'ancienne", façon TOS (la mission sur Rigel VII est d'ailleurs un renvoi direct au pilote refusé de TOS, The Cage et à sa version "flashback" dans The Menagerie) : postulat de départ à l'ancienne, décors extérieurs à l'ancienne, musique à l'ancienne, enjeux à l'ancienne... et malheureusement, rythme à l'ancienne, pour un épisode un peu mollasson qui aurait gagné à être raccourci de 5-10 minutes.
Après, ce n'était pas désagréable pour autant, avec notamment un focus secondaire sur le couple de Pike (dommage que sa compagne soit un peu transparente, il y aurait eu moyen de choisir une actrice plus attachante ou charismatique) et sur Ortegas qui parvient à lutter contre cet Alzheimer de l'espace pour piloter le vaisseau et le sauver.
Mais ça s'arrête là.
- 2x05 - Charades : Alors que Spock doit se préparer à une cérémonie rituelle avec sa fiancée et ses futurs beaux-parents, il est pris dans une anomalie spatiotemporelle et voit sa moitié vulcaine éradiquée. Désormais totalement humain, et en prise avec des émotions qu'il ne sait pas contrôler, Spock doit réussir à tromper sa belle-famille... tout en résistant à son attirance pour Chapel.
Un épisode plutôt comique de la série, centré sur Spock, sa relation avec T'Pring et ses sentiments pour Chapel... et ça fonctionne plutôt bien, je dois dire, aidé par des beaux-parents détestables, une Mia Kirshner attachante en Amanda Grayson (même si elle n'a que onze ans d'écart avec Ethan Peck), un Anson Mount à la nonchalence qui fait toujours mouche, et un Peck qui maîtrise désormais bien son Spock, à la fois son versant humain et son côté vulcain. Sans oublier Jess Bush, toujours très efficace en Nurse Chapel (même si les choix capillaires de son personnage me dérangent toujours un peu).
Après, ce n'est pas un chef d'œuvre en soi, et il reste quelques maladresses, mais entre les Kerkhovians très "administratifs" et la tirade finale de Spock sur sa mère, réussie, ça passe globalement plutôt bien.
- 2x06 - Lost in Translation : Alors que l'Entreprise assiste le Farragut dans la mise en ligne d'une station de collecte de deutérium, au cœur d'une nébuleuse, Uhura commence à être victime d'hallucinations mises sur le compte du surmenage. Mais bien vite, il apparait que ces hallucinations cachent tout autre chose...
Un épisode intéressant, qui n'est pas sans rappeler des récits au postulat similaires, que ce soit du côté de Next Generation ou de Voyager, par exemple, avec des entités qui vivent sur un autre plan que les humains et tentent de communiquer d'une manière initialement incompréhensible.
Ici, le titre de l'épisode dévoile un peu trop à l'avance le pourquoi du comment, mais ce n'est pas bien grave, puisque l'intrigue de fond est en partie prétexte à confronter James T. Kirk au reste de l'équipage, ce qui permet à Paul Wesley de donner un peu de substance à son interprétation du personnage - la production aurait pu faire un effort au niveau du casting ou de la ressemblance, mais l'écriture est là pour prendre le relais, et ce Kirk est déjà plus convaincant ici, dans ses interactions avec ses (futurs) membres d'équipage.
À côté de cela, Celia Rose Gooding prouve une nouvelle fois que son Uhura est particulièrement sympathique (j'ai envie de dire, bien plus que Zoe Saldana dans le rôle, mais c'est probablement dû à l'écriture) et qu'elle est bonne actrice, presque toute la distribution a des petites scènes, çà et là (Una et Pelia qui se disputent, Sam Kirk jaloux de son frère, La'an troublée par Kirk, la rencontre Spock/Kirk, etc), et le tout se regarde très bien, même si le scénario, en soi, ne révolutionne rien.
Agréable, dans l'ensemble, et la saison continue à reprendre un peu de poil de la bête après ses trois premiers épisodes inégaux.
---
Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Le cratère (2023) :
À la mort de son père dans les mines de la Lune, Caleb (Isaiah Russell-Bailey) apprend que le contrat de travail du défunt lui garantit une place à bord du prochain vaisseau en partance pour la colonie idyllique d'Omega, à 75 années de voyage de là. Mais partir l'oblige à abandonner ses amis Dylan (Billy Barratt), Borney (Orson Hong) et Marcus (Thomas Boyce), et l'empêche d'exaucer le dernier souhait de son père : avec l'aide d'Addison (Mckenna Grace), fraîchement arrivée de la Terre, la petite bande va dérober un transport lunaire, et partir à l'aventure, explorer un cratère lointain où son père voulait que Caleb se rende...
Encore un de ces films de la fameuse Black List annuelle des meilleurs scripts non produits à ce jour qui, une fois produit et tourné, s'avère assez quelconque. Ici, on a droit à un film d'aventures pour enfants clairement dans le moule Amblin, avec un casting à la représentativité un peu mécanique (ne manquait qu'un Indien ou un Pakistanais) et à l'interprétation inégale, un rythme un peu nonchalant durant la première heure, et des péripéties pas exceptionnelles en soi, notamment parce que le tout est très prévisible.
Après, je ne suis pas (plus) le public visé, mais bon, l'alchimie de cette petite bande est moyenne, et si ce n'était pour cette mise en images d'une société humaine colonisatrice de l'espace façon Elon Musk, avec ses travaux forcés et ces contrats à deux doigts de l'escalavage, il n'y aurait pas grand chose de très mémorable à se mettre sous la dent ici.
Alors ce n'est clairement pas désastreux, c'est bien tourné et les effets numériques sont globalement réussis, mais je n'ai pas été plus convaincu que ça par ce métrage Disney + au ton un peu mélancolique qui se marie parfois mal à l'idée d'un film d'aventures jeunesse 80s et à l'énergie/le dynamisme que cela devrait impliquer.
3.25/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Invitation à un Meurtre (Invitation to a Murder : A Miranda Green Mystery - 2023) :
En 1934, Miranda Green (Mischa Barton) et cinq autres personnes (Chris Browning, Bianca A. Santos, Giles Matthey, Grace Lynn Kung, Seamus Dever) sont invitées sur l'île du milliardaire Lewis Findley, au large des côtes anglaises. Bien vite, un meurtre se produit, et Miranda, passionnée d'Agatha Christie, tente d'identifier le coupable...
Une tentative à petit budget et assez ratée de surfer sur la vague des murder mysteries en créant un personnage de fleuriste détective amateure (on n'est pas loin d'un téléfîlm policier estampillé Hallmark, honnêtement) qui résoud des meurtres mystérieux dans une Angleterre clairement tournée en Amérique.
Et honnêtement, rien ne fonctionne réellement dans tout cela : les accents, le charisme des interprètes, la caractérisation, les décors, les costumes, l'écriture, le rythme, les déductions, la logique interne... tout est bien trop approximatif pour être satisfaisant, à l'image de l'affiche du film (il n'y a qu'à aller sur la page imdb du film pour découvrir une toute autre affiche... avec une distribution intégralement différente, photoshoppée à l'arrache par le studio) et de cette héroïne fleuriste guère sympathique qui balance avec aplomb des "je vais vous faire arrêter", "officier, emmenez cet homme" et compagnie, comme si elle avait la moindre autorité.
Bref, c'est assez mauvais, mais ça s'est déjà suffisamment bien vendu à l'étranger pour qu'une suite soit déjà en chantier. Youpi.
1.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Les Chevaliers du Zodiaque (Knights of the Zodiac - 2023) :
Seiya (Mackenyu), jeune combattant à la recherche de sa sœur disparue, enlevée par la maléfique Guraad (Famke Jansen), est recruté par Alman Kido (Sean Bean) pour protéger sa fille adoptive, Sienna (Madison Iseman). Car cette dernière va devenir l'avatar de la déesse Athena, une transformation dangereuse que Guraad veut empêcher. À Seiya de devenir un Chevalier d'Athena, pour espérer protéger Sienna des dangereux cyborgs de Guraad...
Que dire à propos de ce Knights of the Zodiac qui ne ressemblerait pas de l'acharnement thérapeutique ? Ce n'est pas bon. Pas du tout, même. Pourtant, l'espace d'une grosse moitié de film, j'y ai presque cru, ou du moins, je me suis dit que ça aurait pu être pire : les acteurs ne sont pas mauvais, le récit n'est pas trop mal articulé, les scènes d'action sans pouvoir ne sont pas désagréables, ça se regarde... et puis, au bout d'un moment, Seiya apprend à maîtriser son cosmos avec Marine, et à partir de là, ça part en spirale.
Déjà parce que tout est affreusement cheap : les costumes font vraiment cosplay du pauvre, ne sont jamais mis en valeur (et ça empire encore quand les armures entrent en jeu, dans la dernière ligne droite), les effets numériques sont tous approximatifs au possible, bourrés d'effets de particules pastels immondes, visuellement ça devient brouillon et laid, et le tout ne fait qu'empirer, jusqu'à ce grand final qui reprend X-men 3 : The Last Stand, avec Saori Sienna dans le rôle du Phénix et Seiya dans celui de Wolverine.
Et le scénario est sur des rails, prévisible, quelconque, et insipide : non, ce n'est vraiment pas convaincant, à aucun moment, c'est tellement éloigné de tout ce qui faisait le charme des CdZ, l'énergie, l'intérêt de l'histoire originale, la camaraderie des personnages (en même temps, il n'y en a qu'un, ici, de CdZ) que ça rejoint immédiatement le panthéon des adaptations foireuses de bande dessinée et de comics à l'écran.
2.5 pendant sa première partie, et ça tombe ensuite à 1.5/6 sans jamais se relever.
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (Marcel The Shell with Shoes On - 2021) :
Lorsqu'il loue un Airbnb après s'être séparé de sa compagne, Dean, réalisateur, découvre que les lieux sont occupés par Marcel, un coquillage à chaussures, qui vit là avec sa grand-mère, Connie. Fasciné par ce duo improbable, Dean décide alors d'en faire le sujet d'un court-métrage dont le succès médiatique va bouleverser la vie de Marcel, de Connie et de l'humain qui les filme.
Un long-métrage développant l'univers présenté dans les trois courts du même nom, eux aussi écrits par Dean Fleischer Camp et Jenny Slate, et visiblesenligne sur Youtube.
Avec son format mockumentaire bien maîtrisé et son animation en stop-motion supervisée par les Chiodo Bros, on se trouve là devant un film d'animation adorable, à la fois mélancolique, émouvant, touchant, mignon, contemplatif et drôle, qui aborde des notions de famille, de communauté, de solitude, de passage du temps, et bien plus encore.
Une vraie réussite à laquelle je ne m'attendais pas, qui parvient à transcender le postulat de base des courts (gentillets et anecdotiques), en en faisant quelque chose de réussi et de sincère à la fois.
5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Gangsters par alliance (The Out-Laws - 2023) :
Owen Browning (Adam Devine), gérant de banque, est sur le point d'épouser la superbe Parker (Nina Dobrev), et pour la première fois, il va rencontrer les parents de celle-ci, Lilly (Ellen Barkin) et Billy (Pierce Brosnan). Rapidement, cependant, il réalise que ces derniers sont un couple de célèbres braqueurs de banque, qui s'en prennent à son établissement pour éponger la dette conséquente qu'ils ont contractée auprès de la cruelle Rehan (Poorna Jagannathan). Suspecté par un enquêteur (Michael Rooker), Owen n'a plus d'autre choix que de s'associer avec ses futurs beaux-parents pour les aider à se renflouer...
Nouvelle production Happy Madison pour Netflix (avec quelques visages familiers de la bande à Sandler, notamment sa famille), pour une comédie façon Mon beau-père et moi qui sent fortement la naphtaline, ou plutôt le script mis de côté pendant des années et ressorti des placards pour alimenter la machine à streaming.
Et si ce n'est pas le cas, ça y ressemble beaucoup : la faute à un métrage insipide au possible, fainéant, mal rythmé, avec des acteurs en pilotage automatique (Devine fait son numéro habituel, Brosnan et Barkin collectent leur chèque), qui prend un temps long à se mettre en place, et ne va nulle part.
Avec un tel postulat, et le bon réalisateur/scénariste, il y avait probablement là quelque chose d'intéressant à faire (même si bon, la rencontre avec les beaux-parents est un thème vu et revu), mais ce n'est clairement pas du côté de The Out-Laws qu'il faut le chercher
1.75/6 (et pourtant, je suis plutôt indulgent avec les productions Happy Madison, d'habitude, mais là, j'ai été agacé par tant de médiocrité)
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Après la bonne surprise de la saison 1, pas forcément dénuée de défauts, mais nettement supérieure aux autres productions en cours, retour de Star Trek Strange New Worlds, pour une nouvelle fournée de 10 épisodes qui promet d'être plus décomplexée et assurée... du moins, espérons-le.
Star Trek - Strange New Worlds, saison 2 :
- 2x01 - The Broken Circle : Alors que l'Entreprise est à quai pour révisions, et que le Capitaine Pike est absent, parti s'occuper du cas Una, le vaisseau reçoit un appel de détresse de La'an, en provenance d'une planète minière partagée avec les Klingons. Comprenant que la paix précaire entre ces derniers et la Fédération est sur en danger, Spock décide alors "d'emprunter" le vaisseau pour aller la secourir...
Un épisode de reprise qui remplit son office, mais qui ne restera pas dans les mémoires pour autant.
La faute à une écriture vraiment pleine de facilités et de passages WTF (la scène de bagarre à rallonge avec Chapel et M'benga sous potion magique), à quelques choix de mise en scène et d'interprétation discutables (les derniers échanges presque romantiques entre Chapel et M'Benga, au moment de sauter dans le vide spatial) et à quelques raccourcis maladroits (le passage "restons cachés et suivons l'autre vaisseau sans nous faire détecter" enchaîné sur une poursuite qui voit l'Enterprise martelé par sa cible), qui donnent l'impression d'un épisode un peu brouillon et manquant de rigueur dans son écriture (en même temps, Akiva Goldsman est au scénario, donc...).
Après, ça reste divertissant, bien produit et amusant (je suis curieux de voir ce que Carol Kane va pouvoir apporter à la série), ça fait plaisir de revoir des Klingons qui ressemblent à quelque chose, de développer un peu M'benga, mais bon.
- 2x02 - Ad Astra per Aspera :Le procès de Una s'ouvre enfin, et le capitaine Pike va requérir les services de Neera Ketoul (Yetide Badaki), une avocate illyrienne amie d'Una, pour plaider en sa faveur et lui éviter d'être bannie de Starfleet...
Un solide épisode de Star Trek dans sa déclinaison la plus série de tribunal qui soit, avec la remise en question de la politique fédérale en matière de modifications génétiques, et une bonne plaidoirie finale qui reste fidèle à Star Trek, à défaut d'apporter un éclairage particulièrement nouveau sur l'univers de la série.
Après, ce n'est pas forcément parfait, notamment parce que la scénariste, le réalisateur et le compositeur soulignent un peu trop tous leurs effets (on aurait notamment pu se passer des micro-flashbacks sur le témoignage de Una, uniquement là pour expliquer aux spectateurs inattentifs ce qui vient de se produire), que la résolution finale est un peu facile, et que le tout manque de subtilité, mais ça reste tout de même bien mené de bout en bout... surtout en comparaison des autres séries Trek récentes.
- 2x03 - Tomorrow and Tomorrow and Tomorrow : Lorsqu'un agent des services temporels de Starfleet apparaît, mortellement blessé, aux pieds de La'an, celle-ci se retrouve dans un univers parallèle où Kirk est le capitaine de l'Enterprise, et la Fédération nettement moins pacifique. Rapidement, le duo est alors projeté dans le passé, au début du 21e siècle, où une menace inconnue pèse sur l'intégrité du continuum espace-temps...
Déception.
Un épisode qui se veut clairement dans le moule de Star Trek IV et autres récits de voyages temporels, mais qui n'en a jamais l'énergie, l'humour ou le rythme, ce qui plombe drastiquement le récit.
Ajoutez à cela toujours cette fascination des scénaristes pour le personnage de Khan et, plus problématique, un Paul Wesley qui ne fonctionne toujours pas dans le rôle de James T. Kirk (encore une fois, ce n'est pas la faute de l'acteur, mais il ne dégage jamais le charisme ou l'énergie d'un Kirk), ce qui est probablement encore pire ici, puisqu'une grosse partie de l'épisode repose sur la relation/romance naissante entre lui et La'an, pourtant dépourvue de la moindre alchimie... et voilà, un épisode totalement inerte, malgré quelques moments et quelques idées intéressantes.
Après, Christina Chong tient bien son rôle, c'est toujours ça de pris.
---
Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.
Ne feignons pas la surprise : dans l'ensemble, ce mois comédie française est, comme souvent, assez médiocre. Ce n'est pas faute d'essayer, dans des genres différents (science-fiction, semi-horreur, comédie historique, aventure, action, etc), mais trop souvent, malgré le mélange des genres et l'audace de certains, la mayonnaise ne prend pas vraiment, et l'on retombe dans les travers de la comédie franchouillarde, avec toujours les mêmes têtes ou les mêmes idées.
Parfois, ça fait dans le social plus ou moins anémique (Maison de retraite, Chœur de rockers, La très très grande classe, Jumeaux mais pas trop), parfois c'est la bande à Fifi ou Michael Youn qui continuent à recycler (Menteur, BDE, Alibi.com 2), parfois ce sont des réalisateurs qui s'essaient à des genres traditionnellement anglosaxons sans réellement transformer l'essai (L'homme parfait, Jack Mimoun, Murder Party, Meddelin), et parfois encore, ce sont des réalisateurs d'ofnis qui font des ofnis, mais partent un peu en roue libre (Incroyable mais vrai, Bigbug, L'année du requin, Fumer fait tousser)...
Bref, au mieux, c'est regardable, ça fait sourire, mais ça reste très anecdotique... à un ou deux films près.
# Film(s) du mois :
Dans le trio de tête, on retrouve (forcément, j'ai envie de dire, vu que c'est la rencontre d'une œuvre et d'un auteur faits l'un pour l'autre) les deux Asterix animés chapueatés par Alexandre Astier. C'est drôle, fidèle à l'œuvre d'origine, et totalement dans l'esprit de la bd.
Auquel s'ajoute, à ma grande surprise, Irréductible, une adaptation de film italien par Jérôme Commandeur, et qui garde un certain mordant des plus agréables.
Mention spéciale à Pil, un film animé médiéval divertissant, à Youssef Salem a du succès (avec un Ramzy en mode comédien plus dramatique), Jumeaux mais pas trop, une comédie semi-sociale qui évite d'être trop lourde et pataude, et, plus ancien, La Folle histoire de Max et Léon.
# Flop(s) du mois :
Là, il y a le choix, à commencer par le dernier Astérix en prises de vue réelles, Alibi.com 2, fainéant au possible, et dans le désordre, Menteur, Classico, Happy Nous Year, ou encore L'année du requin, trop barré pour son propre bien.
---
# Petit écran :
Une seule et unique série, ce mois-ci, avec la saison 1 de En Place, satire politique diffusée sur Netflix : plutôt sympathique, mais dont on aurait aimé qu'elle pousse le bouchon un peu plus loin...
Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.
---
# À venir :
Retour à la normale, en août, avec des séries (Star Trek Strange New Worlds, Secret Invasion, Mrs. Maisel, FUBAR...) et beaucoup de films, dont pas mal de nouveautés (Les Chevaliers du Zodiaque, Quantumania, Gardiens de la Galaxie 3, Nimona, La Petite Sirène 2023...).
...
Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Six épisodes d'une petite demi-heure pour Netflix : voilà le programme de ce En Place, une satire politique dans la droite lignée des autres œuvres de Jean-Pascal Zadi, qui a conçu et interprète le tout aux côtés d'autres visages familiers...
En place, saison 1 (2023) :
Après avoir interpellé publiquement Éric Andrei (Benoit Poelvoorde), maire de Bobigny et candidat à la présidentielle, Stéphane Blé (Jean-Pascal Zadi), animateur de MJC pas très malin, se retrouve lui-même embarqué dans la course à l'Élysée, soutenu par William Crozon (Éric Judor), conseiller politique manipulateur. Une candidature improbable qui va emmener Stéphane très loin, et bouleverser la France...
Une série comique française, donc, qui ressemble beaucoup à un scénario de film un peu rallongé (ce n'est pas forcément surprenant de constater que certains épisodes, notamment vers la fin de saison, ont de petites baisses de rythme), et qui ne dépaysera pas les amateurs du travail de Zadi, et de son sens de l'humour.
Ici, donc, on a une satire politique pas trop méchante, qui tape un peu sur tout l'échiquier politique sans aller trop loin dans une direction ou une autre, et nous présente un animateur de MJC un peu neuneu mais qui a bon fond, un homme pas très doué, pas très inspiré, aux motivations sincères et justifiées, mais qui se laisse corrompre par les tentations du pouvoir - ou du moins, qui multiplie les concessions à ses valeurs, à mesure que sa candidature prend de l'ampleur.
Le tout se regarde très bien, avec des moments très drôles (bizarrement, j'aime beaucoup les sorties créoles de Judor, ou le discours "I had a dream" version "foncedé"), d'autres un peu plus graveleux (toute la sous-intrigue sur la FIV), et dans l'ensemble, En place présente une vision du monde de la politique (et des relations raciales en France) finalement pas aussi improbable ou caricaturale que ça (au final, les autres candidats sont assez... plausibles).
Dans l'ensemble, un programme sympathique, cependant sans véritable surprise, et qui aurait peut-être même pu aller plus loin dans la satire corrosive.
---
Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
La folle histoire de Max et Léon (2016) :
Tire-au-flanc invétérés, Max (David Marsais) et Léon (Grégoire Ludig) sont prêts à tout pour éviter d'être mobilisés pour affronter les Nazis lorsque ces derniers envahissent la France. Mais leur incompétence, leur roublardise, et les aléas du destin vont les amener aux quatre coins du monde, et faire d'eux des héros de la Résistance... franchement malgré eux.
Une comédie écrite et chapeautée par le duo du Palmashow, qui produit ici un film de guerre rigolard s'inscrivant directement dans la droite lignée des autres comédies françaises de ce genre, de l'As des As à la 7e Compagnie, en passant par Les Bidasses en folie, Papy fait de la Résistance, la Grande Vadrouille, et autres...
Et honnêtement, ça tient plutôt bien la route, déjà parce que tout le monde est juste, que tout le monde s'amuse, et que le film a une saveur "à l'ancienne", dans le bon sens du terme. Bon, cela dit, ça n'évite pas quelques clichés, le scénario est un peu épisodique et décousu, ce qui fait que le rythme du métrage n'est pas exceptionnel... mais certains gags sont plutôt excellents, et j'avoue avoir un faible pour le côté "créatifs publicitaires pour l'armée allemande".
Sympatoche, sans être un classique instantané.
3.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Maison de retraite (2022) :
Condamné à 300 heures de TIG dans une maison de retraite, Milann (Kev Adams), glandeur invétéré, est confronté au monde brutal des EHPADS, et à son patron étrangement autoritaire, Daniel Ferrand (Antoine Duléry). Sans même parler des pensionnaires de l'établissement (Gérard Depardieu, Daniel Prévost, Mylène Demongeot, Jean-Luc Bideau, Liliane Rovère, Firmine Richard, Marthe Villalonga...), tous plus excentriques et caractériels les uns que les autres...
Un film conçu par Kev Adams, produit par Kev Adams, et pensé pour mettre Kev Adams en valeur dans un rôle plus sérieux, via une comédie "sociale" qui tente de jouer la dénonce et le message sur les mauvais traitements des personnes âgées dans les maisons de retraite, tout en déroulant un scénario cousu de fil blanc à tous les niveaux.
L'évolution du personnage de Kev Adams, les rebondissements, le sort de Depardieu (qui a l'air plus impliqué ici que dans bien des films), la caractérisation des petits vieux, les maychants très maychants, tout ça est très générique, simpliste, vise l'émotion facile et le consensuel, et peine à décrocher le moindre sourire au spectateur. Ce qui est bien dommage pour une "comédie".
Après, presque tout le monde est juste (pas le caméo de Stan Wawrinka, en tout cas), et le film a bon fond, mais ça s'arrête là.
2.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
J'adore ce que vous faites (2022) :
Engagé pour un rôle clé dans une superproduction hollywoodienne sur le débarquement en Provence, Gérard Lanvin a deux surprises en arrivant sur place, pour le tournage : non seulement son réalisateur fétiche a été remplacé par un réalisateur canadien (Antoine Bertrand) aux méthodes improbables, mais en plus, Momo Zapareto (Artus), homme à tout faire de la région et responsable de l'entretien de la piscine de sa villa, est son plus grand fan... Un fan collant, gaffeur et dont Lanvin va bien avoir du mal à se dépêtrer.
Une comédie gentillette sur le thème du superfan assez lourd, qui n'apporte rien de vraiment neuf ou d'original ni ne génère l'hilarité, mais qui fonctionne tout de même relativement bien sur la force du contraste Gérard Lanvin en vieux ronchon/Artus en boulet collant plein de bonne volonté.
Après, il aurait fallu plus d'audace ou d'excentricité pour que le film parvienne à sortir des sentiers battus et à rester dans les mémoires, mais bon, ça aurait pu être pire.
3.25/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Chœur de rockers (2022) :
Chanteuse dans un groupe de rock miteux, Alex (Mathilde Seigner) accepte de prendre un temps la direction d'une chorale de personnages âgées (Bernard Le Coq, Anne Benoît, Andréa Ferréol, Brigitte Roüan, Myriam Boyer...) afin d'arrondir ses fins de mois. Mais bien vite, elle réalise que ces retraités rebelles n'ont qu'une envie : cesser de chanter des chansons vieillottes, et se mettre au rock...
Mouais. Une feel good comedy inspirée d'une histoire vraie qui, si elle avait été produite par les Britanniques, aurait probablement donné quelque chose d'attachant, de rythmé, de ludique, de décalé et bourré de pop-rock anglaise, avec une actrice principale charismatique et rigolote.
Seulement voilà, on est en France, c'est une production France TV, c'est un peu social, bref, ça ressemble à un bon gros téléfilm français ultra-balisé, à l'interprétation inégale et aux grosses ficelles, avec une Mathilde Seigner qui semble en pilotage automatique, un Bernard Le Coq qui fait son numéro habituel et a droit à une sous-intrigue romantique, et un scénario qui tourne à vide au bout d'un moment, sans surprise et bourré de facilités.
Si ce n'est, à la limite, ce final WTF qui voit la chorale des vieux s'incruster en première partie de Metallica. On y croit à fond.
2.25/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Alibi.com 2 (2023) :
Maintenant qu'il a fermé l'agence Alibi.com, Greg (Philippe Lacheau) végète un peu, mais veut épouser Flo (Élodie Fontan). Seule problème : il a honte de ses parents, Daniel (Gérard Jugnot), un petit arnaqueur, et Apolline (Arielle Dombasle), une actrice de films érotiques. Il décide alors de recruter des acteurs pour jouer ses parents lors du mariage, mais doit recruter une fausse fiancée lorsque, de leur côté, Daniel et Apolline cherchent à rencontrer Flo...
Alors je ne m'en cache pas, j'ai toujours eu du mal avec les films de Lacheau, que je trouve souvent fainéants, dérivatifs et bordéliques, comme des premières ébauches de script jamais retravaillées... et là, c'est à l'identique.
Le premier Alibi.com était très loin de m'avoir convaincu : ici, c'est un peu à l'identique, avec trois tonnes de gags télégraphiés (notamment par la réalisation qui téléphone tous ses effets), un déroulé dérivatif, des bonnes idées recyclées, des dialogues/une interprétation récitée, des clichés piteux (les gitans), des digressions sans intérêt qui font pièces rapportées (la prank war entre Greg et Flo)... En plus, ça se traîne gentiment par moments, et ça retombe dans de l'émotion facile à la toute fin - qui bizarrement, fonctionne presque.
Un énorme bof, en somme, pour un film délibérément rocambolesque et caricatural, mais qui semble un peu bâclé et brouillon, peut-être mis en chantier sans réelle idée ou motivation, et qui au final est assez creux et oubliable.
2/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Fumer fait tousser (2022) :
La Tabac Force (Gilles Lellouche, Vincent Lacoste, Anaïs Demoustier, Jean-Pascal Zadi, Oulaya Amamra), un groupe de superjusticiers en costumes luttant contre le Mal et contre le sinistre Lezardin (Benoît Poelvoorde), est envoyée en retraite par son patron, le chef Didier (Alain Chabat), pour tenter de se resouder et de recréer un esprit d'équipe. Là, dans les bois, autour d'un feu de camp, les membres du groupe décident de commencer à se raconter des histoires qui font peur...
Deuxième film de 2022 pour Quentin Dupieux, après un Incroyable mais vrai intrigant mais inabouti, ce Fumer fait tousser ressemble un peu à un OFNI composé de chutes et d'idées aléatoires de Dupieux, assemblées bon gré mal gré, dans une sorte de film à sketches (dont Incroyable mais vrai aurait pu être l'un des segments) articulé autour d'une parodie amusante de sentai, avec des robots, des monstres en caoutchouc, une marionnette de rat doublée par Alain Chabat, etc.
On se retrouve donc avec cette parodie de sentai, plutôt drôle et bizarre, et avec quelques courts improbables totalement détachés les uns des autres, comme des embryons de récits que l'on aurait mis bout à bout aléatoirement.
Ici, deux couples (Jérôme Niel, Adèle Exarchopoulos, Grégoire Ludig, Doria Tillier) en week-end à la campagne, qui découvrent un casque à pensées isolant son porteur du monde extérieur, ce qui amène l'une d'entre eux à se muer progressivement en tueuse de slasher ; là, l'absurdité totale d'un accident de travail qui dégénère de plus en plus, avec Blanche Gardin dans le rôle de la patronne circonspecte ; ailleurs, un poisson qui parle....
Bref, c'est totalement décousu, on croit deviner que tout est né d'un "j'ai plein d'idées de courts, mais je ne sais pas quoi en faire... compilons-les !" mais ça se regarde avec amusement, pour peu que l'on accroche au délire sentai qui enrobe le tout.
Après, pour être totalement franc, ce n'est logiquement pas un film très structuré, c'est très bordélique, foutraque, ça s'éparpille et ça n'a pas grand sens... mais c'est le réalisateur qui veut ça, et il y a tout de même tellement d'idées rigolotes qu'on ne passe vraiment pas un mauvais moment.
3.5/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Youssef Salem a du succès (2023) :
Youssef (Ramzy Bedia), auteur quadragénaire à la famille d'origine algérienne, a écrit un roman semi-autobiographique sur cette dernière (Melha Bedia, Caroline Guiela Nguyen, Oussama Kheddam, Abbes Zahmani, Tassadit Mandi), ses secrets, et tous les non-dits et tabous, tant sexuels que religieux et sociétaux, du milieu dans lequel il a grandi. Seul souci : il n'en a pas parlé à ses parents, et à mesure que son succès grandit (jusqu'à être sélectionné pour le Goncourt), ses mensonges deviennent de plus en plus problématiques...
Une comédie dramatique assez sympathique et touchante, en forme de portrait d'une famille d'origine arabe qui tente de vivre avec ses secrets, et tout et tout.
La famille de Youssef est très crédible, les acteurs ont une bonne alchimie, et si l'on pourra reprocher un peu au scénario un côté "on se moque un peu de la scène littéraire parisienne, de ses mœurs et de son côté pédant et prétentieux tout en partant nous-mêmes dans des tirades intellectualistes et ronflantes", dans l'ensemble, ça passe plutôt bien. Et Ramzy est excellent.
Ne pas s'attendre à une grosse gaudriole façon "comédie française qui explose le box-office", par contre.
3.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Le médecin imaginaire (2022) :
DJ ultra-populaire en burnout, Alex (Alban Ivanov) connaît un accident sur scène pendant un concert au Maroc. Le temps de sa convalescence, incapable de voyager, il est alors confié aux bons soins d'Abdel (Fatsah Bouyahmed), un quincagénaire sympathique et excentrique qui rêve de devenir aide-soignant... mais rapidement, c'est la carrière toute entière d'Alex qui va être bouleversée par cette rencontre improbable.
Une feel goodcomedy franco-belge qui a bon fond et qui n'est pas désagréable à suivre, même si le trait est particulièrement forcé, notamment au niveau des accents (Smaïn...) et de la caractérisation des personnages, au point de frôler la caricature.
Gentillet, mais finalement assez anecdotique (et ce qui n'aide pas, c'est que la musique d'Alex soit à ce point insipide et inaboutie).
Un petit 3/6, et encore...
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
L'année du requin (2022) :
Au Cap Ferret, la fin de la saison estivale prend une tournure inattendue : la disparition d'un promeneur en paddle révèle la présence d'un requin sanguinaire qui menace les vacanciers et les habitants du secteur. Maja (Marina Foïs), gendarme bientôt retraitée, ne peut alors s'appuyer que sur deux de ses collègues, Eugénie (Christine Gautier) et Blaise (Jean-Pascal Zadi), pour tenter de finir sa carrière en beauté en évitant un carnage, et ce malgré l'hostilité des locaux, qui lui en veulent directement...
Une relecture bancale des Dents de la Mer en mode français décalé, cette Année du requin souffre d'une interprétation très inégale (la voix off, les seconds rôles, tout ça, c'est ultra-récitatif et forcé, voire amateur, tandis que Marina Foïs fait son numéro malaisant habituel, teinté d'obsession maladive), d'une réalisation assez moche, et d'une direction globale assez brouillonne, tentant à la fois d'être drôle, décalée, excentrique, absurde, menaçante, inquiétante, sérieux, sociale, etc... et ne parvenant qu'à errer sans réel but ni ton cohérent.
Je ne sais pas vraiment ce qu'était l'objectif premier du métrage (rendre un hommage à Jaws, mais en castant principalement des gueules locales, et faire glisser lentement le tout vers un monster movie débouchant sur un duel sous-marin premier degré entre Marina Foïs et un requin animatronique affreusement inerte et cheap, le tout sur des nappes de synthés carpenteriennes, et assorti de ce que l'on devine être un propos sur le refus d'être mis au rebut passé un certain âge ?), mais une chose est sûre, je n'ai pas vraiment accroché.
Mais je suis certain que d'autres trouveront leur compte dans cet OFNI, et en feront un film semi-culte.
2/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Medellin (2023) :
Parce que son petit frère "Pablito" (Brahim Bouhlel), un wannabe influenceur fasciné par Pablo Escobar, a été enlevé par un cartel de Medellin, Reda (Ramzy Bedia) décide de partir pour la Colombie avec Stan (Franck Gastambide) et Chafix (Anouar Toubali), afin de le libérer. Quitte à, pour cela, enlever le fils d'El Diablo (Raymond Cruz), le chef de ce cartel...
Après Pattaya (amusant) et son Taxi 5 (bof), Franck Gastambide s'est concentré un temps sur la télévision, avec sa série Validé, mais il revient ici avec Medellin, un film pour Amazon Prime qui, au premier abord, donne vraiment l'impression d'être un Pattaya 2.0 : le trio de banlieue qui part à l'autre bout du monde et tombe dans des embrouilles pas possibles, la fête, la drogue, les filles, etc...
Mais en fait, Gastambide a clairement voulu proposer quelque chose de différent, ici, lorgnant plus sur la comédie d'action à l'ancienne, au risque de créer des dissonnances tonales et narratives dont le métrage ne se relève pas vraiment.
Le script, en fait, paraît très brouillon : narration en voix off maladroite, mise en place catapultée, découverte de Medellin et des strip-teaseuses, et puis premier virage du film en Taxi 5.1, à l'occasion d'une grosse poursuite automobile plutôt réussie et dynamique ; ça continue ensuite, avec toute une histoire de cartel méchant, de fliquette sexy, de Mike Tyson en agent américain qui offre une formation express de commando d'élite à Gastambide et ses potes ; le film bascule alors ouvertement dans un film d'action avec fusillades et protagonistes indestructibles qui abattent tous les méchants en une balle chacun, Gastambide place un toutou adorable dans l'histoire, juste pour dire... et le tout se termine au premier degré, avec une fin tragique qui voir SPOILER Ramzy se sacrifier et emporter tous les méchants narcotraficants avec lui dans une explosion pendant que les autres s'enfuient en hélicoptère...
Une rupture de ton assez étrange pour une fin dramatique et sérieuse, qui ne fonctionne pas totalement, un peu à l'image du film dans son ensemble, qui tente des choses mais dont la mayonnaise globale ne prend pas vraiment. Mais au moins, les scènes d'action sont efficaces (et ne sont pas noyées dans les effets numériques).
2.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Astérix et Obélix - L'Empire du milieu (2023) :
Lorsque la princesse Fu Yi (Julie Chen), fille de l'impératrice de Chine (Linh-Dan Pham), arrive en Gaule avec son garde du corps Tat Han (Leanna Chea) et Graindemaïs (Jonathan Cohen), un marchand phénicien épris d'elle, elle demande l'aide d'Astérix (Guillaume Canet) et d'Obélix (Gilles Lellouche) pour libérer sa mère des geôles du machiavélique Deng Tsin Qin (Bun Hay Mean), qui travaille avec César (Vincent Cassel)....
Dernier portage en prises de vue réelles de la franchise Astérix, après un Au service de Sa Majesté assez piteux, cet Empire du milieu réalisé et interprété par Guillaume Canet n'est pas franchement meilleur.
Écriture brouillonne et fainéante, effets spéciaux assez quelconques, interprétation parfois mauvaise (désolé, mais les 2/3 des acteurs asiatiques récitent mécaniquement leur texte), combats approximatifs, et caméos à gogo (dont les personnages, le plus souvent, ne servent à rien dans le film - Manu Payet, par exemple, insipide, ou encore Ramzy en commerçant et José Garcia en scribe portuguais de César, qui n'apportent rien de probant, bien qu'ils soient amusants dans ces rôles), bref, ça ne décolle jamais vraiment, d'autant que le tout dure une bonne heure cinquante.
Canet campe un Astérix peu marquant, Lellouche parvient presque (mais pas totalement) à éloigner son Obélix de l'ombre de Depardieu, Jonathan Cohen fait du Jonathan Cohen et en devient vraiment envahissant, Cassel s'en sort en César vexé par Cléopatre, Marion Cotillard a deux rôles (en Cléopatre, bof, et en Bibine, sous trois tonnes de latex, ça passe mieux)... bref, ce n'est pas pire que le précédent, mais, comme je le disais plus haut, ce n'est pas meilleur non plus.
2/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Jack Mimoun et les secrets de Val Verde (2022) :
Naufragé devenu star de l'aventure au travers d'un livre et d'émissions télévisées, Jack Mimoun (Malik Bentalha) est contacté par la belle Aurélie Diaz (Joséphine Japy), qui veut l'engager pour retrouver son père disparu sur les traces d'un trésor légendaire appartenant à un pirate, sur l'île de Val Verde. Accompagnés de Bruno Quézac (Jérôme Commandeur), le manager de Jack, et de Jean-Marc Bastos (François Damiens), un mercenaire un peu idiot, ils partent pour Val Verde, à l'aide du carnet du père d'Aurélie, que Mimoun a trouvé sur l'île...
Une comédie d'aventure co-écrite et coréalisée par Bentalha, et qui se veut un hommage aux classiques du genre, mais qui tombe bizarrement à plat de bout en bout, la faute à un rythme totalement anémique, et à un enchaînement de péripéties et de scènes (pourtant joliment filmées en décors naturels exotiques) qui n'a aucune énergie, aucune fantaisie, et surtout aucune originalité.
Le duo principal est fade (Commandeur et Damiens, dans leurs seconds rôles de comic relief, s'en sortent mieux), l'humour est prévisible et faiblard, l'interprétation est inégale, et comme le film tente trop souvent de faire dans le film d'aventures pur et dur (aux rebondissements télégraphiés et sans avoir le savoir-faire des classiques du genre) plus que dans la comédie, on finit par trouver le temps long et par se dire que décidément, les comédies d'aventure actuelles (ou plutôt les ersatz actuels des comédies d'aventure d'antan) sont bien faiblardes, que ce soit par chez nous, ou outre-Atlantique.
2.25/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Murder Party (2021) :
Jeanne (Alice Pol), une architecte ambitieuse, espère se voir confier la rénovation du manoir Daguerre, une famille excentrique conceptrice de nombreux jeux de société pour enfants. Elle arrive en pleine murder party, et il ne faut pas longtemps pour que César (Eddy Mitchell), le patriarche, ne décède dans des circonstances étranges. Qui est le coupable ? Joséphine (Miou-Miou), Théo (Pablo Pauly), Salomé (Pascale Arbillot), Armand (Gustave Kervern), Léna (Sarah Stern), Emmanuelle (Zabou Breitman), Hercule (Adrien Guionnet) ou bien... Jeanne ?
Mouais. Une comédie française qui opte très clairement pour une réalité improbable à l'esthétique 60s-70s, bourré de couleurs saturées et bigarrées, dans un univers contemporain équipé de smartphones, etc, pour un récit très théâtral et décomplexé... qui finit par tourner à vide.
Parce qu'en fait de murder party, on est plus devant une escape room géante mâtinée de Saw (la voix off qui impose des jeux cruels, tout ça), et forcément, ce n'est pas très intéressant à suivre, d'autant que finalement, les rebondissements de la dernière ligne droite ne sont pas si surprenants que ça.
Le film se retrouve ainsi le postérieur entre de multiples chaises, entre la parodie cabotine des films policiers, la partie d'escape room, les jeux de société grandeur nature (Squid Game n'est pas loin), et le premier degré de l'enquête, et se retrouve à frustrer plus qu'à convaincre, d'autant que l'interprétation est vraiment (et délibérément) inégale.
Bref, malgré un vrai travail visuel, tout ça m'a semble artificiel et un peu creux, parfois horripilant, et ça aurait peut-être mieux marché en format plus court.
2.75/6
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...