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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #shudder catégorie

Halloween Oktorrorfest 2024 - Daddy's Head (2024)

Publié le 29 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Science Fiction, UK, Review, Shudder

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Daddy's Head (2024) :

Après la mort de son époux architecte, Laura (Julia Brown) hérite de leur maison dans les bois, une luxueuse demeure isolée, et de la garde de James (Charles Aitken), son beau-fils qui ne l'a jamais vraiment acceptée. Rongée par le chagrin, noyant sa tristesse dans l'alcool, et totalement dépourvue d'instinct maternel, Laura sombre... jusqu'à ce qu'une étrange forme de vie émerge de la forêt, arborant l'apparence du père de James, et tentant d'amener ce dernier à le suivre.

Un film Shudder qui utilise une fois de plus le deuil et le chagrin (un de plus !) pour donner un second niveau de lecture à son récit, un récit lorgnant sur un mélange de conte de fées et de rencontre extraterrestre, sans jamais se prononcer réellement dans une direction ou une autre.

Ça se regarde sans passionner, ça rappelle fortement The Babadook, mais il y a un certain problème de caractérisation, avec des personnages peu attachants : Laura est constamment en larmes et alcoolisée, le petit James fait la tête, et tout ça ne parvient pas à impliquer le spectateur dans ce mélodrame familial qui vire au film de monstres. D'ailleurs, pour être tout à fait franc, on passe plus de temps à se demander si le pauvre chien va s'en sortir (spoiler : ce n'est pas le cas) que si les humains vont survivre.

Quant à la bestiole, pour le peu qu'on en voit, elle est assez réussie... mais à part un bruit ou un mouvement dans la pénombre, ici ou là, et la confrontation finale de quelques instants, dans l'obscurité, ça manque de nerf, de moyen, et d'efficacité.

Et puis l'ouverture du film sur le gamin désormais ado qui revient sur les lieux du drame a tendance à trop limiter les enjeux du récit.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2024 - V/H/S/Beyond (2024)

Publié le 25 Octobre 2024 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Review, USA, Shudder, Comédie

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

V/H/S/Beyond (2024) :

Septième volet de la franchise anthologique annuelle V/H/S après V/H/S/94, V/H/S/99 et V/H/S/85, aux résultats inégaux souvent desservis par une durée abusive, ou par une exécution et/ou un budget insuffisant(e). Ici, on repart pour cinq segments + un fil conducteur, pour une durée de près de deux heures tout de même.

- Stork : un groupe d'officiers de police part en mission dans une maison suspectée d'être au cœur d'une série d'enlèvements de nourrissons...

Un début mitigé, avec des acteurs qui forcent un peu trop le trait du flic badass, mais ensuite, on part en mode found footage/zombie shooter en bodycam, avec exploration de maison délabrée, découpage de zombies et gerbes de sang façon Evil Dead, et gros monstre absurde (une cigogne de l'espace !) à moitié numérique comme boss de fin.

Plutôt fun, même s'il faut éteindre son cerveau plutôt que de se poser des questions sur le pourquoi du comment de certains éléments.

- Dream Girl : en Inde, deux paparazzi s'introduisent dans la loge de Tara, une vedette de Bollywood à l'ascension fulgurante. Ils font là une découverte macabre...

Mwébof. Le fait que ce soit une production entièrement indienne est sympathique, mais ça ressemble fortement à un court-métrage amateur sans budget et cousu de fil blanc, qui fait beaucoup de remplissage, ici avec un numéro dansé inutile, là avec énormément de shaky cam et de lumières stroboscopiques pour cacher le manque de moyens et des effets très amateurs.

- Live and Let Dive : alors qu'il se prépare à sauter en parachute depuis un petit avion privé, un groupe d'amis se retrouve au beau milieu d'une invasion extraterrestre...

Un postulat plutôt amusant, et d'un point de vue technique, c'est honorable, même si une fois la chute libre passée, on retombe dans de la shaky can tremblotante, des sfx numériques très inégaux et un protagoniste qui crie tout le temps. Mais au moins c'est ambitieux.

 - Fur Babies : un couple d'activistes animaliers visite anonymement une garderie pour chiens, pour y dénoncer les mauvais traitements qu'ils croient y percevoir...

Justin Long et son frère aux commandes, pour un segment qui lorgne beaucoup (mais vraiment BEAUCOUP) sur le Tusk de Kevin Smith, dans lequel Justin Long jouait justement la victime. Pas désagréable, sans plus. 

- Stowaway : Halley, une documentaliste ayant quitté famille et travail pour enquêter sur le phénomène ovni dans le désert des Mojaves, observe un atterrissage de soucoupe volante et parvient à s'introduire dans celle-ci...

Scénario de Mike Flanagan, réalisation de Kate Siegel (son épouse et sa muse), pour ce qui est sans doute le meilleur segment de cette anthologie. Un peu trop explicatif dans sa narration, mais le sort funeste de la protagoniste est très efficace, et plutôt bien mis en images.

-  Abduction/Adduction : Le fil conducteur du métrage, en mode mockumentaire réalisé par un documentariste (notamment réalisateur de The Goblin Man of Norway), et qui interroge un certain nombre de spécialistes (dont les mecs de Corridor Digital) avant de leur soumettre deux VHS retrouvées portant sur un homme disparu ayant filmé une rencontre du troisième type.

Plutôt sérieux et crédible, jusqu'à ce que l'on voit la vidéo, avec son alien arachnéen, et sa fin en queue de poisson.

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Globalement, une cuvée pas désagréable, en grande partie centrée sur le thème des extraterrestres, mais qui comme souvent bénéficie d'un ou deux segments assez forts, qui portent le tout.

3.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2024 - The Twin (2022)

Publié le 21 Octobre 2024 par Lurdo dans Shudder, Drame, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Thriller, Finlande, Review

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The Twin (2022) :

Après un accident de voiture ayant coûté la vie à leur fils Nathan (Tristan Ruggeri) et ayant ébranlé leur couple, Rachel (Teresa Palmer), son époux Anthony (Steven Cree), auteur torturé, et Elliot, le fils jumeau de Nathan, quittent New York pour s'installer en Finlande. Là, Elliot découvre un site local entouré de superstitions et fait un vœu... qui semble s'exaucer, puisque Rachel le découvre bientôt en train de parler avec un ami invisible : son frère. Bien vite, cependant, la réalité s'effrite autour de la petite famille, et la communauté locale, étrangement hostile, devient de plus en plus oppressante.

Le réalisateur finlandais de Lake Bodom repasse derrière la caméra pour un thriller psychologique vraiment faisandé, qui mange à tous les râteliers, et tente successivement d'évoquer les films de maison hantée, les films de paganisme communautaire à la Midsommer, les films de pseudo-satanisme à la Rosemary's Baby ou de possession, à la Exorciste, les films de fantômes, les films d'enfant maléfique et de jumeau malfaisant, etc, le tout avec un enfant joufflu pas très mémorable, une Teresa Palmer constamment fébrile, un rythme d'escargot, une symbolique balourde (plein de jeux de reflets dans les lacs, les miroirs, mais aussi un plan facepalmesque sur les Twin Towers) et (malheureusement), un gimmick de narrateur non fiable qui finit par faire s'écrouler tout le château de cartes à la fin, quand on comprend que "tout ça, c'est dans sa tête".

Difficile d'en vouloir aux acteurs, qui font ce qu'on leur demande, et visuellement, il y a certains plans très jolis (souvent la nature et les bâtiments finlandais, plus rarement les tentatives de faire des visions/hallucinations oniriques stylisées), mais globalement, c'est plus que laborieux.

1.75/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Oddity (2024)

Publié le 11 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Horreur, Fantastique, Critiques éclair, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Irlande, USA, Shudder, Review

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Oddity (2024) :

Un an après la mort mystérieuse de sa sœur jumelle aux mains d'un patient de Ted Timmis (Gwilym Lee), l'époux psychiatre de celle-ci, Darcy (Carolyn Bracken), medium aveugle possédant une boutique de curiosités, s'invite chez Ted et sa nouvelle compagne Yana (Caroline Menton), sur les lieux mêmes du meurtre. Avec elle, elle apporte un étrange mannequin grandeur nature en bois, menaçant et sinistre, qui trône dans le salon...

Un film d'horreur irlandais distribué par Shudder, du réalisateur de Caveat, et dont la réception ultra-enthousiaste et positive par les critiques m'étonne un peu, je dois dire, tant le tout m'a semblé vraiment cousu de fil blanc.

C'est bien interprété, je ne le nie pas, et le mannequin en bois est lugubre, donnant lieu à quelques moments efficaces... mais j'ai trouvé la structure globale du film maladroite (avec des flashbacks explicatifs pas très bien intégrés), la caractérisation un peu bancale (tout est inutilement agressif, ce qui instantanément met le spectateur sur ses gardes et l'amène à dernier à l'avance tous les rebondissements), le scénario est assez classique et évident, et dans l'ensemble, je suis resté un peu de marbre sur la durée.

Comme Caveat, un petit

3/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Late Night with the Devil (2024)

Publié le 10 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Télévision, Shudder, USA, Review, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Australie, Thriller

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Late Night with the Devil (2024) :

Animateur de talk-show cherchant désespérément le succès, Jack Delroy (David Dastmalchian) décide de profiter de l'émission du 31 octobre 1977 pour présenter au public un programme effrayant et surnaturel, avec en point d'orgue l'invocation d'un démon supposé posséder une adolescente, Lilly (Ingrid Torelli). Mais rapidement, la soirée dégénère en direct devant les caméras...

Hmm, ça me peine de le dire, mais je suis malheureusement assez mitigé après avoir vu ce Late Night with the Devil, un film auréolé d'une réputation pourtant flatteuse.

Principalement parce que le tout est clairement modelé sur Ghostwatch, mais n'en a pas la rigueur et la structure, ce qui est des plus regrettables : LNWTD joue en effet avec les formats, proposant une rediffusion de l'émission du 31 octobre, entrecoupé de scènes de coulisses, le tout introduit comme un documentaire résumant la vie et la carrière de Delroy jusqu'à cette date, et avec une conclusion "dans la tête de Delroy".

On comprend alors qu'il existe un vrai problème d'homogénéité dans la forme du programme : l'introduction documentaire (avec Michael Ironside en voix off) n'est plus jamais utilisée ensuite, les scènes en coulisse (jamais justifiées narrativement - qui filme, pourquoi, etc - et avec un rendu et une mise en scène trop modernes) brisent l'immersion du programme, et la toute fin (celle qui rebascule en mode "film d'horreur normal" et nous montre les visions de Jack) arrive comme un cheveu sur la soupe, presque hors sujet.

C'est d'autant plus dommage que tout ce qui se déroule sur le plateau du talk show est excellent : très bien interprété, crédible visuellement, etc, et avec une montée en puissance et en graphisme similaires à ceux de Ghostwatch. Dastmalchian, notamment, a vraiment très bien cerné les tics et le phrasé des animateurs de talk show, et le pseudo-James Randi (Ian Bliss) est plutôt amusant.

Mais bon, voilà, le film - qui se regarde très bien au demeurant - souffre de plein de petits problèmes de cohérence interne dès que l'on commence à y réfléchir un peu, et l'on se dit que le projet aurait probablement été plus efficace et abouti en se limitant uniquement aux images de l'émission, ou en développant un peu plus le pourquoi des images en coulisses.

3/6 

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Caveat (2020)

Publié le 30 Septembre 2024 par Lurdo dans Shudder, Irlande, Cinéma, Thriller, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Review, Critiques éclair

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

Caveat (2020) :

Sans-abri amnésique, Isaac (Johnny French) accepte la proposition de Moe (Ben Caplan), une connaissance, qui lui propose de veiller sur sa nièce Olga (Leila Sykes), en proie à des crises de catatonie, et qui vit seule dans la demeure familiale, sur une petite île. Mais sur place, Isaac découvre qu'il doit être gardé "en laisse", enchaîné pour ne pas sortir d'un certain périmètre, et il réalise qu'une présence hante les lieux, témoin du passé tragique de la famille d'Olga...

Un thriller horrifique surnaturel irlandais pas inintéressant, assez macabre et à l'atmosphère pesante, mais qui n'est pas dénué de défauts, au premier rang desquels un postulat de départ honnêtement trop capillotracté pour vraiment fonctionner.

Il faut en effet fermer les yeux sur pas mal de réactions peu naturelles, d'éléments inexpliqués ou laissés en suspens, d'idées inabouties, et de rebondissements un peu téléphonés (comme l'identité réelle d'Isaac) pour vraiment se laisser prendre au jeu, et encore, c'est uniquement si le rythme très particulier ne vous dérange pas.

Il y a des bonnes idées, et prises séparément, certaines scènes fonctionnent très bien, mais dans l'ensemble, je suis resté assez mitigé.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2024 - Who Invited Them (2022)

Publié le 17 Septembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Horreur, Oktorrorfest, USA, Review, Shudder, Halloween

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

Who Invited Them (2022) :

Alors que leur soirée de pendaison de crémaillère touche à sa fin et que tous leurs amis repartent un à un, Adam (Ryan Hansen) et Margo (Melissa Tang) découvrent deux retardataires, Tom (Timothy Granaderos) et Sasha (Perry Mattfeld), qui se sont spontanément invités à la fête, et qui sympathisent avec leurs hôtes. Les deux inconnus expliquent alors être des voisins, et entraînent Adam et Margo dans une fin de soirée des plus inattendues...

Un film de home invasion distribué par Shudder, et qui ne fonctionne pas réellement sur la durée : la caractérisation du couple principal est un peu fluctuante (Margo est étrangement antipathique, Ryan Hansen fait du Ryan Hansen), le scénario télégraphie un peu trop ses effets et ses rebondissements, toute la sous-intrigue sur la meilleure copine qui conduit ne sert absolument à rien, et quand ça s'énerve enfin un peu, ça ne va pas assez loin pour convaincre.

Pas assez drôle, pas assez tendu, pas assez satirique, pas assez sanglant, pas assez rythmé, bof.

2.25/6 (ça reste bien interprété par tout le monde)

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Les bilans de Lurdo - SEMAINE WALPURGIS - Creepshow, saison 4 (2023)

Publié le 5 Mai 2024 par Lurdo dans Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Les bilans de Lurdo, Walpurgis, Science Fiction, Télévision, Thriller, USA, Shudder

Pendant une semaine, pour fêter Walpurgis, la nuit des Sorcières, ce 30 avril, célébrons Halloween au printemps, avec une poignée de séries fantastiques et de films d'horreur...  

Creepshow, saison 4 (2023) :

Retour de l'anthologie Creepshow de Shudder, après une saison 1 faiblarde, un Halloween Special animé inégal, un Christmas Special bordélique, une saison 2 toujours aussi frustrante, et une saison 3 qui continuait de souligner à quel point cette anthologie est décidément définie par son absence de budget et par son écriture souvent assez faible, manquant d'originalité ou de maîtrise.

Mais bon, visiblement, c'est suffisant pour plaire aux amateurs de genre, qui applaudissent le programme à chaque nouvelle fournée d'épisodes, justifiant ainsi son renouvellement. Dont acte, à Halloween dernier, avec six nouveaux épisodes diffusés sur Shudder.

# 4x01 : 

- Twenty Minutes with Cassandra : en début de soirée, Lorna (Samantha Sloyan) ouvre sa porte à une jeune femme paniquée, Cassandra (Ruth Codd), qui affirme être poursuivie par un monstre. Rapidement, cependant, il apparaît que c'est Lorna qui est la véritable cible de la créature sanguinaire, et qu'il ne lui reste qu'une vingtaine de minutes à vivre...

Deux actrices habituées des œuvres de Mike Flanagan au programme de ce segment écrit par le frère de Mike, Jamie, un segment plutôt surprenant, en forme de grosse métaphore sur les monstres psychologiques que l'on se crée et auxquels on tente d'échapper - solitude, regret, chagrin, etc. Très réussi, notamment la chute finale... mais forcément, ça n'a pas vraiment plu au public de la série, qui préfère son horreur sanguinolente, goguenarde et cheapouille. 

- Smile : James Harris (Matthew James Downden), un photographe primé et sa compagne (Lucie Guest) reviennent d'une cérémonie de récompenses lorsqu'ils trouvent un polaroïd visiblement pris quelques minutes dans le futur...

Bof. C'est plat, c'est court, c'est prévisible, ça fait très tv, et c'est particulièrement quelconque.

# 4x02 : 

- The Hat : Lorsqu'il "emprunte" et porte le chapeau ayant appartenu à Stephen Bachman (David Beairsto), auteur de légende, Jay (Ryan Beil), romancier d'horreur en panne d'inspiration, devient l'auteur de multiples best-sellers et trouve une inspiration inespérée. Mais le chapeau exerce sur lui une emprise...

Un épisode prévisible (le postulat de départ est vraiment classique, déjà vu ailleurs avec une machine à écrire, par exemple), mais pas désagréable, notamment par son ton plus léger (c'est parfois un peu trop caricatural, cela dit, et la réalisation penchée est de trop) et par sa fin amusante. Avec Sarah Canning en petite amie frustrée.

- Grieving Process : Après avoir été agressée par un inconnu, April (Rachel Drance) cesse de s'alimenter et commence à changer de caractère, au grand dam de son compagnon Richard (Sachin Sahel), chef étoilé, et de la sœur d'April, Jean (MaeMae Renfrow)...

Une histoire de vampire assez cousue de fil blanc, avec de grosses facilités vers la fin et une interprétation assez moyenne, mais il y a là suffisamment d'hémoglobine et de moments efficaces pour être indulgent. Ça reste très moyen, cela dit, même si honorable compte tenu des moyens limités. 

# 4x03 :

- The Parent Deathtrap : Constamment critiqué par son père et sa mère, les riches VelJohnson (Shaughnessy Redden, Loretta Walsh), Lyle (Dylan Sloane) finit par craquer et par les tuer. Hanté par les esprits de ses parents, il parvient néanmoins à tomber amoureux de Violet Meyers (Chloe Babcock), la fille d'une famille rivale, et le couple organise son mariage...

Un épisode comico-horrifique avec des fantômes en mode The Frighteners, pas désagréable, et qui globalement lorgne sur les Contes de la crypte au niveau du ton. Divertissant, sans plus, principalement parce que ça aurait pu être plus rythmé et dynamique, et un peu moins prévisible.

- To Grandmother's House We Go : Après la mort de son époux, Marcia (Keegan Connor Tracy), une croqueuse de diamants, se retrouve coupée de son héritage conséquent par Belinda (Marion Eisman), exécutrice testamentaire. Jusqu'à ce que celle-ci, malade, l'invite dans sa propriété pour revoir une dernière fois Ruby (Emma Oliver), sa petite-fille. Mais le trajet va se montrer plus dangereux que prévu...

Une relecture amusante du Petit Chaperon Rouge avec une Keegan Connor Tracy à la répartie cassante, pour un tout plutôt amusant et avec une créature assez réussie. Dommage que tout s'effondre à la fin, une fin à la fois baclée, sortie de nulle part et prévisible au possible. 

# 4x04 :

- Meet The Belaskos : Dans un Canada où les vampires sont des membres plus ou moins intégrés de la société, les Belaskos s'installent à Mapleton, dans l'Ontario, et rapidement, Anna (Karis Cameron), la fille de la famille de vampires, s'éprend d'Alex (Matthew Nelson-Mahood), le fils du voisin (Donavon Stinson). Mais ce dernier est raciste, et voit d'un mauvais œil cette relation naissante...

Un épisode d'anthologie pour ados, avec un Roméo et Juliette entre une vampirette et un humain... pas désagréable, à nouveau, avec du worldbuilding potentiellement intriguant (bien que peu original), mais une nouvelle fois, la dernière ligne droite est précipitée et donne une impression de baclage.

- Cheat Code : Ancien gamer, Jeff (Lochlyn Munro) tente de se rapprocher de son fils Dave (Connor Wong) après la mort de la mère de ce dernier, et pour cela, il ressort du placard une vieille console 8-bits et un jeu réputé impossible à finir. Mais lorsque Dave et ses amis utilisent un cheat code pour avancer dans le jeu, les choses se compliquent...

Idem : un épisode de Chair de Poule ou de Fais-moi peur, ni plus ni moins, jamais particulièrement crédible sur le front du jeu vidéo (ce n'est clairement pas un jeu 8-bits, la console est une vieille Atari, le jeu a un écran et demi, le rendu à l'écran sur une tv HD immense est risible), à l'interprétation très inégale, et qui ne convainc pas vraiment, au delà du message père-fils appréciable. 

# 4x05 :

- Something Burrowed, Something Blue : Lorsque Frank (Tom Atkins), son père malade, la recontacte après des années d'éloignement, Allison (Kristy Dawn Dinsmore) et son fiancé Ryan (Curtis Lum) lui rendent visite. Là, Frank propose un marché à Ryan, en échange de l'intégralité de sa fortune : tous les 15 ans, Ryan devra sacrifier un être humain à un monstre tentaculaire vivant sous le manoir familial, sous peine de déclencher un cataclysme meurtrier...

Un postulat de départ sympa, mais qui aurait clairement mieux fonctionné dans le passé, au 18e ou 19e siècle, et pas de nos jours, tant il ouvre énormément de portes qu'il ne peut pas se permettre d'explorer. Ajoutez à cela un interlude animé qui cache la misère, un rebondissement prévisible (et assez similaire à celui de The Parent Deathtrap) et une interprétation très inégale lors du final, et l'on se retrouve avec un épisode qui laisse plutôt mitigé, encore une fois.

- Doodles : Caricaturiste rêvant de travailler pour le magazine Timeless, Angela (Anja Savcic) découvre que les gribouillages qu'elle réalise sur des photos deviennent réalité et qu'elle peut ainsi se débarrasser de ceux qui se dressent sur le chemin de sa réussite...

Encore un épisode particulièrement frustrant en cela qu'il semble à nouveau être à court de temps, avec un dernier acte passé en avance rapide, forçant des interactions et des dialogues improbables pour arriver de manière artificielle à sa conclusion. La chute fonctionne bien, cela dit. 

# 4x06 :

- George Romero in 3-D! : Après avoir découvert une boîte renfermant de vieux comic books de zombies en 3D publiés par George Romero, Martin (Graham Verchere) réalise que leur lecture avec des lunettes 3D permet aux zombies de sortir de la page et de s'attaquer au monde réel...

Encore un hommage à Romero signé Nicotero, grand fanboy devant l'éternel, qui va là jusqu'à conjurer l'esprit de Romero en personne (interprété par un acteur) pour mettre en scène cette histoire de lunettes 3D amusante et sanglante, qui malheureusement, une fois de plus, s'écroule totalement dans sa conclusion : non seulement la résolution est catapultée, mais en plus le protagoniste ignore soudainement totalement sa mère, tout juste zombifiée, et la laisse derrière lui, sans supervision, alors qu'il a passé tout l'épisode à éviter que les zombies ne s'échappent. Mais non, c'est plus cool de placer une punchline à la con... *soupir*

- Baby Teeth : Mère poule surprotectrice et superstitieuse, Miranda (Rochelle Greenwood) peine à gérer sa fille adolescente rebelle, Shelby (Alison Thornton), qui sort tout juste de chez le dentiste. Mais Miranda a ses raisons : leur famille est visée par les fées, qui en veulent à Shelby...

Un épisode qui propose une relecture du monde des fées et des changelins, mais qui peine un peu à convaincre, en cela que les adolescentes sont insupportables, que la fée ressemble au Crypt Keeper en version Mini-Me, et que si le tout est effectivement bourré d'effets gore gratuits, la fin arrive de manière précipitée, faisant l'impasse sur la cohérence et les explications pour privilégier une conclusion rapide, dans le cadre des 20-22 minutes du récit.

- Bilan saisonnier -

Le bilan va être simple et rapide : bof. Encore une fois, Creepshow souffre des mêmes problèmes que d'habitude, tant au niveau du budget que des idées : c'est cheap, souvent dérivatif, fréquemment inabouti compte tenu du format du show, et ça vise principalement les fanboys du genre, qui veulent voir des monstres en latex (assez réussis, je l'admets), de la fausse hémoglobine, des chutes un peu mordantes, et se montrent très (trop) indulgents vis-à-vis du reste.

Cela dit, le premier récit de la saison, celui du frère de Mike Flanagan, reste à ce jour le plus intéressant du lot (même si une grosse partie du public, outre-Atlantique, l'a détesté), et la relecture du Petit Chaperon Rouge était amusante. C'est toujours ça de pris.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Critique éclair #009 - SEMAINE WALPURGIS - Destroy All Neighbors (2024)

Publié le 30 Avril 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Shudder, Horreur, Fantastique, Walpurgis, USA, Review, Musique

Pendant une semaine, pour fêter Walpurgis, la nuit des Sorcières, ce 30 avril, célébrons Halloween au printemps, avec une poignée de séries fantastiques et de films d'horreur...

Destroy All Neighbors (2024) : 

Ingénieur son et musicien névrosé, William (Jonah Ray Rodrigues) voit d'un mauvais œil un nouveau voisin s'installer dans son immeuble : ce dernier, Vlad, est bruyant, agressif et repoussant, et William commence rapidement à ne plus le supporter. Jusqu'à ce que l'irréparable se produise, et que le musicien se retrouve pris dans une spirale infernale le rendant coupable d'une série de meurtres sanguinaires...

Une comédie horrifique Shudder qui ne fonctionne jamais vraiment comme elle le devrait, même lorsqu'elle vire au gore décomplexé, au bout d'une demi-heure.

Le problème, en fait, outre son protagoniste névrosé et antipathique, c'est que tout le reste ressemble en fait un peu trop au prog rock que William tente de composer et qui fascine le film : c'est plein de concepts plus ou moins probants, qui sont mis bout à bout de façon un peu aléatoire, avec des transitions improbables, de fausses bonnes idées (Alex Winter, enfoui sous trois tonnes de latex, qui adopte un accent à mi-chemin entre Irlande, pays de l'Est et Inde), des moments psychédéliques (le grand final à deux doigts d'une scène de Tenacious D), des ruptures de rythme... et ça donne l'impression de tourner en rond et de durer trop longtemps, surtout si l'on n'entre pas immédiatement dans le délire.

Les effets spéciaux à l'ancienne sont efficaces, cela dit, avec du latex et plein d'hémoglobine, mais ça s'arrête là, et la mayonnaise n'a pas du tout pris, en ce qui me concerne.

2/6

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Christmas Yulefest 2023 - It's a Wonderful Knife (2023)

Publié le 18 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Christmas, Noël, Yulefest, USA, Review, Shudder

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

It's a Wonderful Knife (2023) :

Après avoir survécu et vaincu l'Ange, un tueur en série sanguinaire écumant la ville d'Angel Falls, Winnie Carruthers (Jane Widdop) peine à exorciser son traumatisme et à oublier la mort de sa meilleure amie. Un an plus tard, alors qu'une étrange aurore boréale survole la ville et que la dépression de Winnie est plus présente que jamais, la jeune femme fait le vœu de ne jamais avoir existé : celui-ci est exaucé, et elle se retrouve alors dans un Angel Falls ravagé par l'Ange et par le maléfique Henry Waters (Justin Long), businessman aux dents longues qui a racheté toute la ville... et qui se cache sous le masque du tueur en série.

Encore un de ces films d'horreur qui reprend un concept classique, et l'adapte à la sauce slasher, comme Happy Death Day, Totally Killer ou encore Freaky, qui partage d'ailleurs avec It's a Wonderful Knife un même scénariste.

Ici, c'est La vie est belle, de Capra, qui est passé à la moulinette du slasher adolescent semi-goguenard (et LGBTQ-positive), avec un Justin Long cabotin mais efficace, et quelques acteurs secondaires efficaces parmi les seconds rôles (Katharine Isabelle en lesbienne sarcastique, Joel McHale en père éploré, ou encore William B. Davis), ainsi qu'un tueur qui ressemble vaguement à un cosplay de Moon Knight.

Malheureusement, le métrage ne décolle jamais vraiment, trop terne visuellement, et peinant à convaincre au niveau de l'écriture : à se demander si ce n'était pas un embryon de script, inabouti et produit en vitesse suite au succès inattendu de Freaky, à l'image de la motivation même de l'héroïne de ce métrage (le meurtre de sa meilleure amie), totalement ignorée une fois la mise en place et le premier tiers du film écoulés.

Bref, ce n'est pas une réussite, c'est assez pauvre visuellement et thématiquement, ce n'est pas aussi malin ou original que cela pense l'être, en somme : bof.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 61 - Suitable Flesh (2023)

Publié le 3 Novembre 2023 par Lurdo dans Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Shudder, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

Suitable Flesh (2023) :

Lorsque sa collègue et meilleure amie Elizabeth Derby (Heather Graham) est internée pour avoir massacré l'un de ses patients, le Dr Daniella Upton (Barbara Crampton) tente de comprendre ce qui a pu lui arriver. Beth lui raconte alors comment elle a rencontré Asa Waite (Judah Lewis), son patient, persuadé d'être régulièrement possédé par son père (Bruce Davison), qui tenterait de quitter son propre corps malade...

Un film écrit par le coscénariste des films de Stuart Gordon (et de Ghoulies II), tourné par le réalisateur de Détour Mortel 2 et de Chillerama, produit par Barbara Crampton, et qui se veut une suite spirituelle aux adaptations de Lovecraft de Gordon et Yuzna : une version modernisée de La Chose sur le seuil, délibérément drapée dans tous les atours de ces adaptations des années 80-90, avec un certain côté ludique qui n'est pas désagréable... mais ça s'arrête là.

La relecture de Lovecraft est efficace, joliment sanglante, et le ton décomplexé des films de Gordon & co reste présent, mais le film flirte un peu trop avec l'hommage stylistique au genre, quitte à basculer dans le mauvais pastiche : il faut dire que les scènes de sexe 90s sur fond de saxo langoureux font grincer des dents plus qu'autre chose, d'autant que Graham et Lewis n'ont pas grande alchimie.

C'est vraiment une question de dosage, en fait, et ce Suitable Flesh m'a semblé un peu trop racoleur, un peu trop 90s, un peu trop approximatif çà et là, pour me convaincre.

Amusant, sans plus.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 43 - From Black (2023)

Publié le 24 Octobre 2023 par Lurdo dans Halloween, Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, USA, Review, Shudder

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From Black (2023) :

Ex-toxicomane qui ne s'est jamais remise de la mort de son fils, enlevé alors qu'elle était inconsciente et droguée, Cora (Anna Camp) croise le chemin d'Abel (John Ales) lors d'une réunion thérapeutique. Ce dernier lui explique alors qu'il existe un rituel pouvant lui rendre son fils, mais que ce rituel comporte de nombreux risques...

Long-métrage horrifique diffusé sur Shudder et produit du travail de son scénariste-réalisateur (dont c'est le premier long-métrage de fiction), ce From Black lorgne fortement sur A Dark Song, qui avait fait sa petite impression sur le monde de la critique et des fans de genre à sa sortie, en 2017, et dont on retrouve ici les grandes lignes, remises en forme à l'aide d'un récit déstructuré assez inutile.

Le souci, c'est qu'outre ce côté dérivatif, From Black ne propose pas grand chose de captivant, manquant de subtilité et de finesse dans ses effets et dans son écriture. Le propos sur le deuil et l'addiction n'est pas désagréable, l'interprétation est compétente (même si Anna Camp souffre d'avoir un visage naturellement trop souriant, y compris dans la peur et le désespoir), les effets sont assez réussis, mais ça s'arrête là, et plus le film avance, plus il tente de créer l'angoisse, moins cela fonctionne réellement.

Bof.

2.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 29 - Brooklyn 45 (2023)

Publié le 13 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Critiques éclair, Thriller, Histoire, Guerre, USA, Review, Shudder, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest

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Brooklyn 45 (2023) :

En décembre 45, à Brooklyn, des amis de longue date et anciens militaires - Marla Sheridan (Anne Ramsay), ex-interrogatrice, le Major Archibald Stanton (Jeremy Holm), soldat homosexuel accusé de crimes de guerre, le Major Paul DiFranco (Ezra Buzzington), aigle va-t'en-guerre - rendent visite, accompagnés de Bob (Ron E. Rains), le mari de Marla, au Colonel Clive Hockstatter (Larry Fessenden), officier supérieur déprimé par le suicide récent de son épouse. Rapidement, celui-ci leur révèle qu'il veut contacter feue son épouse par le biais d'une séance de spiritisme... mais l'expérience ne va pas se dérouler comme prévu.

Une production Shudder assez unique en son genre, qui s'ouvre et se ferme avec des changements de format d'image (4/3 noir et blanc -> 4/3 couleur -> format normal) et qui aurait très bien pu être une pièce de théâtre, puisque le tout est un gros huis-clos se déroulant dans une seule et même pièce, et que, finalement, le fantastique est limité à la brève séance du début, et à la dernière vingtaine de minutes.

Entre deux, trois quarts d'heure de thriller paranoïaque sur des militaires traumatisés par leur expérience durant la Seconde Guerre Mondiale, et qui voient des Nazis partout : c'est tendu, c'est intense, parfois ambigü, ça en dit beaucoup sur la guerre et la manière dont elle marque les hommes, bref, c'est très réussi, même si l'on ne peut s'empêcher de se dire que le tout aurait fait un excellent épisode d'anthologie au format 60-65 minutes, plutôt qu'un bon long-métrage de 95 minutes.

C'est une excellente surprise, en tout cas, avec une interprétation impeccable et marquante.

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 21 - Kids vs. Aliens (2023)

Publié le 9 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Jeunesse, Horreur, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Shudder, USA, Review, Halloween, Oktorrorfest

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Kids vs. Aliens (2023) :

Trois adolescents, Billy (Calem MacDonald), Dallas (Isaiah Fortune), and Trish (Emma Vickers) harcèlent quotidiennement Gary (Dominic Mariche), Jack (Asher Grayson), et Miles (Ben Tector), plus jeunes et qui n'ont qu'une envie : tourner leur film de science-fiction dans leur grange, avec l'aide de la sœur aînée de Gary, Samantha (Phoebe Rex). Mais cette dernière n'est pas insensible au charme de Billy, séducteur impulsif, et se laisse convaincre d'organiser une grande fête chez elle, à l'occasion d'Halloween. Malheureusement, des extraterrestres sanguinaires, dont le vaisseau s'est récemment posé dans le lac tout proche, décident de profiter de l'occasion pour capturer tous les participants de la fête...

Version longue d'un segment assez oubliable de V/H/S/2, ce Kids vs. Aliens allonge la sauce en recadrant son récit (adieu le chien), en développant les relations de ses personnages, la personnalité de son héroïne et du bully de service, et en faisant tout son possible pour donner quelque chose d'amusant et de décomplexé, une sorte de film 80s avec des gamins qui jurent, qui font du catch et qui s'improvisent réalisateurs de cinéma, et malheureusement des aliens toujours très fauchés et caoutchouteux.

Et là, on retombe dans le problème du segment d'origine, ponctuellement amusant mais globalement fauché, pas trop mal interprété mais à l'écriture simpliste et caricaturale, et qui prend une grosse demi-heure avant que les aliens n'entrent en jeu (le film ne dure que 75 minutes, tout compris).

Ça se regarde, les quelques moments "gore" sont réussis (histoire de justifier la présence du film sur Shudder et dans la catégorie horreur) mais honnêtement, c'est très très anecdotique, avec sa fin en queue de poisson et ses visuels aux éclairages ultra-saturées.

Un petit 2.75/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 12 - Scare Package II : Rad Chad's Revenge (2022)

Publié le 2 Octobre 2023 par Lurdo dans Anthologie, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, Shudder, USA, Review

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Scare Package II - Rad Chad's Revenge (2022) :

Suite de l'anthologie Shudder chapeautée par Aaron B. Koontz, réalisateur de The Pale Door, après un premier volet agréable, bien qu'usant et abusant du fanservice cinéphile et du sarcasme/de l'ironie complice pour s'assurer la sympathie du spectateur amateur de genre.

Ici, on prend les mêmes (ou presque - Koontz revient et reprend ses personnages) et on recommence, avec un format similaire, assez classique pour une anthologie, mais plus chargé en fil conducteur, et nettement moins en courts-métrages d'origines diverses, comme si Koontz avait voulu se garder une place plus importante, ou comme s'il était tombé en panne de courts à intégrer dans son anthologie.

- Rad Chad’s Revenge : les invités présents aux funérailles de Chad se retrouvent pris au piège de ce dernier qui, par l'intermédiaire de vidéos, les soumet à des jeux cruels à l'issue potentiellement fatale...

Le fil conducteur de ce second volet, à nouveau réalisé par Koontz, et qui donne lieu à une sorte de parodie de Saw en mode goguenard et référentiel, où les défis sont stupides (beer pong, avec montage musical 80s ; une parodie de Wicker Man ; le cinnamon challenge ; une parodie de found footage avec écorchage façon Hellraiser), les révélations capilotractées (c'est bien une parodie de Saw), et où tout est bien trop long pour son propre bien. Décevant, d'autant que ça frôle parfois les Scary Movie des Wayans niveau inspiration.

- Welcome to the 90s : alors que deux sororités sont installées côte à côte, celle des Final Girls et celle des Sure To Die, un tueur décide, contre toute attente, de s'en prendre au premier groupe lors de la nuit du nouvel an...

Un court amusant qui se moque gentiment des clichés des final girls des années 80, remplacées ici par la final girl des années 90 (Buffy), pour une leçon de féminisme whédonien un peu facile (et surtout qui laisse un goût amer maintenant que l'on sait ce que l'on sait sur Whedon). Sympatoche, mais pas aussi drôle et malin que le métrage ne pense l'être.

- The Night He Came Back Again! Part VI: The Night She Came Back : hantée par le souvenir du massacre perpétré par son frère indestructible sur ses amis, vingt ans plus tôt, Daisy revient sur les lieux de la tragédie pour tenter d'exorciser ses démons...

Une suite directe au segment The Night He Came Back Again ! Part IV - The Final Kill du précédent Scare Package, ce court se moque allègrement des franchises interminables aux suites répétitives, à la continuité hasardeuse, et aux idées bancales. Plutôt amusant, dans l'ensemble.

- Special Edition : un groupe d'amies passe la nuit dans un vieux phare, mais leur visionnage d'une vieille vidéo libère une entité maléfique et sanguinaire...

Énorme bof que ce segment façon The Ring x Slenderman, mais avec le "fantôme" de Trois hommes et un bébé comme pseudo-Sadako. C'est approximatif, l'écriture ne développe rien de probant, et l'entité est assez moche et fauchée.

- We're so Dead : dans les années 90, un groupe d'enfants découvre un cadavre, et décide de tenter de le réanimer...

Un gros segment ultra-référentiel, parodie de Simetierre, Stand by me, Reanimator, La Mouche en mode pré-ado, presque trop dérivatif pour son propre bien (surtout quand ensuite, le fil conducteur finit cette anthologie par un défi demandant de nommer toutes les références de ce court), mais qui sauve sa mise avec une fin absurde. 

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Dans l'ensemble, un second volet un bon cran en dessous du Scare Package original, assez déséquilibré, et toujours avec ce côté référentiel (et révérentieux) de cinéphiles incapables de se détacher de leurs influences, ou de les transcender, autrement qu'au travers d'un fanservice évident et un peu creux. Ajoutez à cela un côté un peu nombriliste qui toutélie trop le tout au premier volet et aux éléments pas forcément les plus probants de celui-ci, et voilà, une suite précipitée et inaboutie. Cela dit, les effets visuels (pratiques) sont toujours très réussis.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 11 - Blood Relatives (2022)

Publié le 2 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Review, USA, Shudder

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Blood Relatives (2022) : 

Vampire juif ayant survécu à l'Holocauste, Francis (Noah Segan) arpente désormais les routes des USA au volant de sa voiture de sport vintage, tentant de se faire discret et d'être laissé en paix. Jusqu'à ce que Jane (Victoria Moroles), une adolescente de quinze ans, le retrouve, et affirme être sa fille. Bon gré mal gré, le duo de vampires va alors apprendre à se connaître, et tenter de reformer une unité familiale improbable... 

Une comédie d'horreur écrite, réalisée et interprétée par Noah Segan, déjà à l'origine d'un segment assez moyen de Scare Package (M.I.S.T.E.R.), et habitué des productions de Rian Johnson, ce Blood Relatives mêle de manière assez sympathique road movie, film de vampires, coming-of-age story et drame indépendant sur un père qui se découvre une fille têtue et volontaire.

Une mélange qui fonctionne plus qu'il ne tombe à plat, grâce à la bonne volonté de tout ce petit monde, à l'interprétation de Victoria Moroles, et au léger décalage qui règne constamment dans cet univers : oui, c'est une première réalisation (en tant que long-métrage), c'est occasionnellement approximatif et maladroit dans l'écriture, dans le rythme et dans la mise en scène (voire même, çà et là, dans l'interprétation), et le budget n'était clairement pas énorme, mais globalement, c'est une approche intéressante et posée du genre (et les petites pointes de musique yiddish, çà et là, n'ont pas manqué de m'arracher un sourire amusé).

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 10 - Sorry about the Demon (2022)

Publié le 29 Septembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Review, Romance, USA, Shudder, Critiques éclair

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Sorry about the Demon (2022) :

Télémarketeur pathétique, paumé, névrosé et refusant constamment de s'engager, Will (Jon Michael Simpson) est quitté par sa petite-amie Amy (Paige Evans), et se retrouve contraint d'emménager seul dans une grande demeure au loyer dérisoire. Un prix qui s'explique par la présence, dans ces murs, d'esprits manipulés par un démon invisible, Deomonus (Tony Vespe), qui exige un sacrifice - mais Will ne convient pas au démon, et il finit d'ailleurs par s'habituer à ses manifestations surnaturelles. Jusqu'à ce qu'Amy revienne dans sa vie...

Une comédie horrifique diffusée sur Shudder, et réalisée/écrite par Emily Haggins (à l'origine d'un segment sympathique de Scare Package, déjà avec Jon Michael Simpson, et du très inégal My Sucky Teen Romance). Sans surprise, ce Sorry about the Demon, s'il est ponctuellement assez amusant, est lui aussi très inégal, peinant à équilibrer son côté comédie romantique (avec un protagoniste à ce point passif et falot, c'est compliqué) et son côté horreur/hantise/possession démoniaque (très premier degré, peut-être trop).

L'intérêt du film reposant sur le contraste entre les événements surnaturels effrayants et les réactions blasées et déprimées de Will, qui passe son temps à se plaindre de sa vie, de sa rupture, etc. Ce qui fonctionne... ponctuellement.

Mais avec un film de près d'1 h 45, la formule de ce métrage finit par être lassante, en plus de ne pas susciter une grande adhésion sur le plan de sa romance, et de ne pas être ultra-originale sur le front de la métaphore "se remettre d'une rupture, c'est comme exorciser un démon". Dommage, parce que j'étais plutôt enthousiaste durant la première moitié, que la distribution de ce métrage gentillet est assez sympathique, et que le tout est assez bien réalisé... mais finalement, l'intérêt s'étiole en cours de route.

3/6 

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 35 - V/H/S/99 (2022)

Publié le 26 Octobre 2022 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Horreur, Fantastique, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Oktorrorfest, USA, Shudder, Review, Found Footage

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V/H/S/99 (2022) :

Nouvelle déclinaison de la "franchise" anthologique V/H/S consacrée au cinéma found footage, voici qu'arrive V/H/S/99 qui, comme son nom l'indique, prend place à l'aube de l'an 2000, avec ce que cela sous-entend de peur du bug, de l'apocalypse, et tout et tout.

Enfin, en théorie, parce qu'en pratique, ce métrage a été mis en production de manière très précipitée, suite au succès (immérité) de V/H/S/94 à sa sortie, l'année dernière, sur Shudder. Le résultat, c'est un V/H/S/99 très inégal, qui ne vaut principalement que pour son dernier segment.

D'autant que, pour une fois, il n'y a aucun fil conducteur ou prétexte pour les cinq segments présentés par cette anthologie, si ce n'est quelques séquences de petits soldats en plastique doublés en post-synchro, et aux aventures parfois sanglantes.

- Shredding : quatre adolescents musiciens, farceurs et skateurs (Jesse LaTourette, Jackson Kelly, Keanush Tafreshi, Dashiell Derrickson) se filment alors qu'ils tentent de s'introduire dans une salle de concert abandonnée où un groupe pop punk féminin a connu un sort tragique...

Esthétique très MTV 90s/Jackass pour ce premier segment en mode shaky cam, assez quelconque, délibérément bruyant et sous-éclairé, brouillon et très oubliable. Ça parlera probablement aux nostalgiques d'une certaine époque et d'une certaine télévision, mais bon... les maquillages sont assez réussis, pour ce qu'on en voit.

- Suicide Bid : désireuse de rejoindre une sororité populaire, Lily (Ally Ioannides) accepte de se faire bizuter et de passer une nuit enfermée dans un cercueil, six pieds sous terre... mais un orage chamboule alors les plans de la sororité, et Lily se retrouve confrontée aux éléments, à ses peurs et à un esprit vengeur.

Encore un segment moyen, qui fonctionne assez bien dans sa première partie, mais perd nettement en intérêt et en efficacité dès que la créature apparaît... et ne ressemble qu'à un masque d'Halloween en caoutchouc à l'expression figée. Forcément, ça n'aide pas à prendre toute la fin de ce court au sérieux.

- Ozzy's Dungeon : au cours d'une émission télévisée de jeux pour enfants, Donna (Amelia Ann) se blesse grièvement, et perd la partie. Des années plus tard, le présentateur sans scrupules (Steven Ogg) est kidnappé par la famille de Donna, qui veut se venger, et l'humilie en lui faisant passer les épreuves de son jeu...

Mouais. Un jeu façon En route pour l'aventure assez cheap, une famille qui a pété un câble (on ne sait pas trop pourquoi la jambe de la fillette a fini dans cet état) et qui humilie mollement le présentateur, et une fin d'épisode en mode nawak, lorsque tout le monde pénètre dans les studios et découvre que ceux-ci sont construits sur une grotte où vit un être tentaculaire exauçant les vœux (on devine sans peine que le tout a été conçu en regardant le jeu Legends of the Hidden Temple, et en se disant "et si c'était réellement un temple abritant une vraie déité surnaturelle") pour une fin de court-métrage en queue de poisson.

La fin est intrigante et grotesque, honnêtement, mais le rythme global est trop bancal, et le tout semble tiraillé entre diverses directions qui finissent par paraître inabouties.

- The Gawkers : un groupe d'adolescents installe un logiciel espion sur l'ordinateur de la séduisante voisine, mais celle-ci finit par révéler sa nature réelle...

Un segment totalement générique et sans intérêt, même si la créature finale est visuellement assez réussie.

- To Hell and Back : alors qu'ils filment un rituel d'invocation démoniaque prenant place aux douze coups de minuit, deux hommes (Joseph Winter, Archelaus Crisanto) se retrouvent transportés en Enfer, où ils doivent survivre avec l'aide d'une étrange sauvageonne (Melanie Stone), et tenter de rejoindre le Démon invoqué avant qu'il ne soit transporté sur Terre...

L'équipe du très sympathique Deadstream remet le couvert, et ce segment est tout aussi divertissant, s'érigeant sans aucune difficulté comme le meilleur métrage de ce V/H/S/99, à la fois grotesque, drôle, dynamique, sanglant et bien rythmé et produit.

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Bref, comme je le disais en introduction, une anthologie qui vaut principalement pour le segment To Hell and Back, et pour quelques moments çà et là. C'est peu, et la franchise ferait bien de prendre un peu de repos, pour s'assurer de proposer des segments plus intéressants que "des ados font les cons en se filmant".

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 34 - Deadstream (2022)

Publié le 25 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Shudder, Critiques éclair, Review, USA, Found Footage

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Deadstream (2022) :

Streamer réputé pour ses blagues et ses vidéos controversées, Shawn (Joseph Winter) décide de revenir sur le devant de la scène après avoir été canceled, en passant live-streamant une nuit entière passée dans une maison hantée. Mais rapidement, lorsque cette demeure s'avère réellement occupée par une entité sanguinaire, le stream tourne au cauchemar...

Une comédie horrifique Shudder plutôt réussie, qui a très bien saisi tous les gimmicks et les trucs habituels des streamers YouTube ou Twitch, et qui les exploite pour opposer un pseudo-Logan Paul insupportable à un démon façon Evil Dead, le tout dans le cadre d'un "livestream" qui justifie toutes les extravagances de la réalisation : points de vue multiples, commentaires des utilisateurs affichés à l'écran, insertion de vidéos externes, ajout de musique d'ambiance, etc, etc, etc

Ce qui fonctionne plutôt bien, notamment une fois que la mise en place est passée et que les choses s'emballent : le film ne se défait jamais de son sens de l'humour, et le format found-footage inhérent à son postulat de départ (même si les vidéos ne sont pas "trouvées" en tant que tel, puisqu'elles sont en direct sur le web) n'ennuie jamais le spectateur.

Une très bonne surprise, qui sait assurer le quota de litres de sang versés sur le protagoniste, comme dans un bon Sam Raimi.

4.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 24 - Glorious (2022)

Publié le 18 Octobre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Halloween, Critiques éclair, Review, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Shudder

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Glorious (2022) :

À la dérive depuis qu'il a perdu sa compagne, Wes (Ryan Kwanten) fait un arrêt sur une aire de repos reculée, où il se saoule et perd connaissance. À son réveil, il se rue dans les toilettes publiques, mais lorsqu'une voix mystérieuse (JK Simmons) émane de la cabine voisine, de l'autre côté d'un glory hole aux dessins tentaculaires, Wes se retrouve embarqué dans une situation aux enjeux cosmiques et sanglants...

Une comédie horrifique noire et poisseuse, avec des hectolitres de sang et de substances visqueuses, et qui utilise le cadre de toilettes publiques sur une aire de repos (déjà un environnement assez glauque en soi) pour partir dans un délire cosmique et lovecraftien, dans lequel un demi-dieu informe et destructeur demande un sacrifice à un humain pour éviter la destruction de l'univers.

Plutôt intrigant et amusant, à vrai dire, et assez bien mené, avec notamment un fake-out sur l'utilisation du glory hole qui a failli me faire lever les yeux au ciel, mais se rattrape in extremis. Imparfait, car l'on reste un peu sur sa faim, mais ambitieux et bien mené, et donc plutôt intéressant.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 23 - Boris Karloff : The Man Behind the Monster (2021)

Publié le 18 Octobre 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Histoire, Review, Shudder

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Boris Karloff - The Man Behind the Monster (2021) :

Un documentaire d'un peu plus de 90 minutes, co-produit par Shout! Studios (habitués des bonus dvd et autres éditions spéciales), qui revient sur toute la carrière de Boris Karloff, et sur son influence sur le genre du cinéma fantastique et d'horreur.

Avec des interventions de Guillermo Del Toro, de Sara Karloff (la fille de Boris Karloff), de Joe Dante, de John Landis, de Dick Miller, de Roger Corman, de Ron Perlman, de Peter Bogdanovitch, etc.

Un métrage chronologique un peu scolaire et austère, mais intéressant pour les cinéphiles, et qui passe en revue la quasi-totalité des métrages dans lesquels Karloff a joué, de ses débuts muets dans des rôles ethniques, à son doublage du dessin animé The Grinch, en 1966, en passant par sa révélation lors de Frankenstein, Le Masque de Fu Manchu, la Momie, The Black Cat, Charlie Chan, son engagement dans le syndicalisme hollywoodien, ses passages à vide dans les années 30, sa réinvention sur les planches de Broadway avec Arsenic et Vieilles dentelles, et la renaissance de sa popularité dans les années 60, lorsque les films qui ont fait son succès ont commencé à être diffusés à la télévision.

Plutôt agréable, ce portrait, pour peu que l'on s'intéresse à l'industrie.

4.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 32 - V/H/S/94 (2021)

Publié le 1 Novembre 2021 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Critiques éclair, Found Footage, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Thriller, USA, Shudder

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

V/H/S/94 (2021) :

Nouvelle édition de l'anthologie V/H/S, après trois premiers opus aux intérêts très variables (V/H/S, V/H/S/2 et V/H/S Viral, tous chroniqués en ces pages), et qui trouve domicile sur la plateforme américaine Shudder. Au programme, quatre segments et un prologue/épilogue, aux réalisateurs/scénaristes forcément différents...

- Prologue/Épilogue - Holy Hell : Une équipe du SWAT fait une descente dans un entrepôt sinistre, où ils ne trouvent que les cadavres énucléés de membres d'un mystérieux groupe fasciné par des vidéos sanglantes...

Bon gros bof que ce fil conducteur pas très bien filmé, pas très bien interprété, et assez fauché visuellement (éclairages au néon, mise en scène, etc). Mais bon, on va dire que c'est uniquement là pour faire le lien entre les segments...

- Storm Drain : Une journaliste et son caméraman partent dans les égouts d'une petite ville pour y enquêter sur Ratman, un homme rat qui hanterait les sous-sol de la bourgade...

Très réussi, celui-là, avec son enrobage de journal télévisé rétro, son interprétation convaincante, sa créature gigeresque et sa conclusion en mode culte lovecraftien indicible dans les égouts. J'ai vraiment apprécié.

- The Empty Wake : Une nuit de tempête, une jeune employée de pompes funèbres reçoit pour mission de rester sur son lieu de travail pour effectuer seule l'accueil d'une veillée funèbre. Mais rapidement, alors qu'elle passe la nuit seule, des bruits émanent du cercueil...

Très classique, probablement trop, ce segment assez prévisible reste un peu trop flou (le pourquoi du comment est laissé à l'imagination du spectateur) et expédié pour vraiment convaincre (la fin, notamment). Pas mauvais, en soi, mais pas vraiment abouti : un bon gros bof.

- The Subject : Un vieux savant fou indonésien se filme alors qu'il tente de créer des hybrides humains-machines, mais les autorités interviennes, et le chaos s'abat sur le laboratoire du scientifique...

Un segment beaucoup plus long, du même réalisateur que Safe Haven de V/H/S/2, et qui est apparemment considéré par les critiques comme le meilleur de ce V/H/S/94. Et effectivement, l'ambiance poisseuse et les effets sont souvent réussis, tant au niveau des prothèses et maquillages que du numérique. Après... le tout m'a paru un peu trop longuet pour son propre bien, notamment la première partie, qui se limite à un acteur qui surjoue face caméra.

Et puis dans l'absolu, le côté FPS et déluge gore de la dernière ligne droite fait (délibérément) beaucoup trop jeu vidéo aux effets cartoonesques pour vraiment convaincre.

- Terror : Un groupe fondamentaliste américain décide de faire exploser un bâtiment gouvernemental à l'aide de sang de vampire qu'ils prélèvent chaque jour à un suceur de sang en captivité. Mais celui-ci finit par s'évader...

Pas désagréable, mais plus comique qu'horrifique, cette histoire de groupuscule alt-right fanatique composé de bras cassés et aux prises avec un vampire qui évoque beaucoup Guillermo Del Toro.

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Encore une fois, un opus assez inégal, qui a bizarrement fait l'unanimité auprès des critiques outre-atlantiques, mais qui souffle pourtant le chaud et le froid. Je ne retiendrai vraiment que le premier segment, sur le Ratman, les autres étant trop génériques, approximatifs ou dérivatifs pour faire forte impression (même The Subject n'est qu'une déclinaison indonésienne des horreurs biomécaniques expérimentales de Wolfenstein et des films du type Frankenstein's Army).

Parce que j'ai vraiment apprécié Storm Drain, j'ai envie de mettre la moyenne, mais de justesse.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 24 - The Mortuary Collection (2019)

Publié le 26 Octobre 2021 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, USA, Shudder

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Mortuary Collection (2019) :

Dans les années 80, sur la petite île de Raven's End, Sam (Caitlin Custer) postule au poste d'assistante proposé par Montgomery Dark (Clancy Brown), l'entrepreneur de pompes funèbres local, qui lui raconte alors diverses histoires tragiques concernant les habitants décédés de l'île...

Une anthologie entièrement réalisée et écrite par Ryan Spindell, dont l'épisode de 50 States of Fright (Oregon) n'était pas particulièrement mémorable ou probant, mais faisait preuve d'un certain sens de l'humour.

Ici, il supervise donc une anthologie très travaillée visuellement (énormément de détails amusants et macabres dans cette ville sinistre et maudite), mais qui ressemble aussi à un assemblage de courts-métrages du réalisateur, le tout sous la supervision de Clancy Brown, producteur et acteur principal, maquillé comme Angus Scrimm dans les Phantasm.

À commencer par un fil conducteur probablement un peu trop orienté métadiscursif (les deux personnages parlent de l'art du storytelling, des clichés du genre, etc) et à la chute peu surprenante, mais qui fonctionne néanmoins grâce à ses interprètes, son ambiance pesante et lugubre, et ses visuels aboutis.

- #1 : lors d'une soirée, dans les années 50, une pickpocket s'éclipse brièvement dans la salle de bains, et commence à fouiller dans l'armoire à pharmacie lorsqu'elle entend des bruits étranges qui en émanent...

Un segment très court, qui ressemble diablement à un court-métrage recyclé, mais qui va droit au but, avec un monstre tentaculaire pas désagréable. Sans plus.

- #2 - Unprotected : dans une université des années 60, un séducteur (Jacob Elordi) croise le chemin de Sandra (Ema Horvath), une étudiante mystérieuse avec lequel il passe la nuit. Au réveil, cependant, il découvre qu'il attend un enfant, et que cet enfant est loin d'être normal...

Pas forcément le summum de l'originalité, un propos féministe volontairement un peu caricatural, et une dose de body-horror efficace, enrobés d'une reconstitution plutôt agréable de la période, et d'un sens de l'humour qui reste présent (et n'est pas sans rappeler du Peter Jackson ou du Sam Raimi dans sa mise en images).

Bon, çà et là, ça s'éternise un peu (un peu plus de concision et de rythme auraient probablement été bénéfiques au tout), mais ça reste plutôt efficace et agréablement décalé.

- #3 - Till Death : dans les années 70, Wendell (Barak Hardley) ne supporte plus d'être marié à son épouse catatonique (Sarah Hay), et envisage de mettre un terme "accidentel" à ses jours...

Un épisode très Contes de la Crypte, avec les mêmes qualités (l'interprétation, la réalisation, les effets, le grand final en "apesanteur") et défauts que les segments précédents, notamment sa chute prévisible et ses longueurs. C'est sans surprise, mais ça reste très bien produit.

- #4 - The Babysitter Murders : alors qu'elle sert de babysitter au petit Logan, Sam doit faire face à un tueur en série sanguinaire échappé de l'asile et qui s'est introduit dans la maison....

CQFD : ce Babysitter Murders est bien un court-métrage recyclé à l'occasion de cette anthologie, une anthologie qui, finalement, semble avoir été construite autour de ce segment. Du moins, en ce qui concerne le fil conducteur, qui trouve ici une justification, et éclaire enfin le personnage de Sam sous un angle bien différent (à défaut d'être surprenant).

En soi, ce court n'est pas forcément révolutionnaire (honnêtement, ça fonctionne nettement moins bien une fois que l'on devine la fin, surtout compte tenu du fil conducteur global), mais en tant que variation sanglante sur le thème d'Halloween (la mise en parallèle avec le slasher fictif, à la télévision, est amusante), ça se regarde, c'est très physique et c'est tout à fait honorable.

- Et donc, le fil conducteur global, qui se termine de manière ludique et logique, avec un passage de flambeau involontaire vers une nouvelle génération de croque-mort conteur d'histoires.

Honnêtement, dans l'ensemble, cette anthologie m'a plutôt agréablement surpris, de part son style et son homogénéité. Ce n'est pas sans défauts (encore une fois, il y a un problème de rythme récurrent dans ces courts-métrages), mais l'interprétation, la réalisation, les choix créatifs, les effets spéciaux et la direction artistique sont plus que convaincants : Ryan Spindell est un talent à suivre.

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 07 - Psycho Goreman (2021)

Publié le 5 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Shudder

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Psycho Goreman (2021) :

Dans le cadre de leurs jeux, Mimi (Nita-Josee Hanna) et son frère Luke (Owen Myre) ramènent malencontreusement à la vie un seigneur de guerre extraterrestre (Matthew Ninanber), que Mimi est capable de contrôler grâce au médaillon trouvé à ses côtés. Mais alors que les deux enfants font du guerrier sanguinaire (rebaptisé PG - Psycho Goreman) leur compagnon de jeu, les forces des Templiers stellaires, menés par Pandora (Kristen MacCulloch) débarquent sur Terre, prêts à éliminer PG... sans oublier les anciens sbires du général, eux aussi assoiffés de sang.

Une bonne surprise que ce Psycho Goreman (du réalisateur-scénariste de The Void), un long-métrage étrangement familial, qui pourrait s'apparenter à un Bigfoot et les Henderson, si Bigfoot était une créature extraterrestre démoniaque bien décidée à massacrer l'humanité et sa famille "d'accueil".

Et c'est probablement sur ce point là que le film se démarque : le ton global est gentiment déconneur et léger, et les rapports de la famille des deux jeunes héros sont ludiques, du début à la fin.

Après, on est plus dans des rapports frère/sœur du type Dipper/Mabel, avec une Mabel qui serait plus autoritaire (voire limite sociopathe), mais tout aussi barrée que le personnage de Gravity Falls : la jeune actrice est excellente, sa rivalité avec son frère est amusante, leurs rapports à la fois conflictuels et affectueux aussi, et tous les petits détails de cette relation (la communication en "morse", les règles improbables de leur version de la balle au prisonnier) ajoutent du sel au métrage (tout comme les rapports de leurs parents).

Et puis il y a tout ce bestiaire, et tous ces maquillages et costumes monstrueux : très inventifs, ils sont plus ou moins réussis (parfois, on est proche des Power Rangers, à d'autres moments, c'est la post-synchronisation qui fait défaut) mais ils ont le mérite d'exister et de donner beaucoup de travail aux studios de maquillage.

Alors certes, ce film ne plaira pas à tout le monde : il faut adhérer au postulat de départ, et au côté parfois un peu kitsch du tout (c'est un peu du Troma pour enfants), mais ce Psycho Goreman est un film où se côtoient déluges d'effets sanglants, monstres difformes et caricaturaux, montages musicaux 80s, garçon transformé en cerveau géant conscient, zombie policier, ange psychopathe, conseil galactique incapable, et plein d'autres choses toujours plus barrées.

Ce n'est absolument pas à prendre au sérieux, ce n'est pas parfait, mais c'est très fun.

4/6

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Christmas Yulefest 2020 - 61 - A Creepshow Holiday Special (2020)

Publié le 1 Janvier 2021 par Lurdo dans Anthologie, Animation, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Thriller, Télévision, USA, Yulefest, Shudder, Les bilans de Lurdo

2020 est (enfin) terminé mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

A Creepshow Holiday Special (2020) :

Anxieux et persuadé d'être un tueur, Robert Weston (Adam Pally) rejoint un groupe de soutien pour thérianthropes afin d'y trouver les réponses à toutes ses questions...

Après une première saison assez médiocre, et un Halloween Special animé un peu au-dessus, sans faire d'étincelles, Creepshow fait son retour pour Noël, avec un épisode spécial de 45 minutes intitulé Shapeshifters Anonymous, réalisé par Greg Nicotero lui-même.

Au programme, des bruitages forcés, de l'humour scatologique, une réalisation toute en plans débullés et en éclairages fluorescents, de l'humour balourd, et un script qui, à mi-parcours, se souvient qu'il est un épisode de Noël, rattachant abruptement Santa Claus et ses assistants au récit en cours, via une réécriture improbable de la Bible : Santa est soudain présenté comme un chasseur maléfique de thérianthropes, avec une armure indestructible (en plastique rouge) et des griffes meurtrières tournoyantes forgées par Satan...

Un Santa à la voix vocodée, qui attaque la base des thérianthropes avec son armée, dans un déluge d'explosions, de fusillades et de morts atroces (hors-champ et sous forme d'illustrations, car il n'y a pas de budget, forcément), avant un gros face à face final entre Santa, des thérianthropes aux transformations et maquillages approximatifs et Bob, un über-thérianthrope animatronique.

Bref, c'est de la grosse gaudriole approximative, comme toujours assez fauchée et beaucoup trop ambitieuse pour ses moyens... ça plaira aux amateurs de séries z qui regardent le tout entre potes, une bière à la main, mais personnellement, je trouve toujours que c'est insuffisant.

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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